[RP]Une garde parmis tant d'autres

Seve18

Seve ne put s'empêcher de sourire quand Sakura annonça " A vos ordres " bien qu'elle menait la troupe aucunement elle était la chef, elle leur voulait surtout du bien les épargner tout danger...

Bouclier en main épée prête à être sortie en cas de menace, mais Seve sentait que quelque chose tournait pas rond, cette nuit était bizarre, l'instinct peut être...

Elle scrutait l'horizon mais l'orage qui tapait l'empêchait de entendre quoi que ce soit et les éclairs éblouissait l'horizon à la moindre occasion dur cette garde elle allait être dur.

Elle essaya de rien montrer mais son coeur palpitait. Un regard vers son amie pour qui elle voulait être rassurante elle se pardonnerait jamais si il lui arrivait quoi que soit...

Une silhouette apparut sur les remparts soulagement c'est Héri un peu de renfort en plus ne ferait pas de mal...Sait on jamais...

Elle lacha un moment son regard d'en bas pour le saluer...

Bonsoir Héri, toi aussi on t'a dit de venir ici en renfort ?
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

Sakurahime

Un sourire avait effleuré le visage de sa jeune amie quand elle avait crié "à vos ordres". Certes, elle n'était pas officiellement sa supérieure, mais son expérience et son statut de maréchale en poste lui conférait naturellement une sorte d'autorité sur les aspirants présents.

Chacun retourna à son observation, tendu dans l'attente que quelque chose se passe... ou pas. Mais pour le moment, rien ne bougeait à l'horizon. Ou alors ces vils marauds avaient un pouvoir particulier leur faisant deviner quand un éclair arriverait et quand bouger en conséquence!

Un mouvement d'agitation perturba les rangs cependant. Quelqu'un venait d'arriver sur les remparts. Mais partout, c'était plutôt du soulagement qui se faisait entendre.
Les personnes en poste étaient tendues comme la corde d'un arc, aussi un rien devenait perturbant. Mais visiblement, il s'agissait d'une bonne nouvelle!

Ou plutôt, de l'arrivée de quelqu'un dont la présence était rassurante, comme elle pu le constater en se retournant.
Elle l'avait quitté déçu sur le pas de la port de leur maisonnée, mais il était là, solide et apaisant, sur les remparts, avec eux, avec elle...

"Que... que fais-tu là mon ange? tu avais peur qu'il m'arrive quelque chose?", essaya-t-elle de plaisanter sans grand succès.
Mais le visage de son fiancé n'augurait rien de bon.

"Qui a-t-il? de mauvaises nouvelles? racontes!!!!"

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Herisson53

[Les remparts]

Hérisson arriva tout essoufflé en bas des remparts.
Il regarda longuements vers le haut mais ne vit que des ombres au milieu des éclaires qui faisaient rage.
Prenant son courage à deux mains, il escalada l’étroit escalier de pierre qui l’amènerait au sommet.

Bonsoir Héri, toi aussi on t’a dis de venir en renfort ?

S’entendit-il demander à peine eu t-il mit le pied sur la plateforme.

Tandis qu’une autre voix, au combien chérie, demandait
Que... que fais-tu là mon ange? tu avais peur qu'il m'arrive quelque chose?"
Qui a-t-il? de mauvaises nouvelles? racontes!!!!

Ha Seve, Sakura ma douce vous êtes là ! Lacha t-il dans un soufle.

Non on ne m’a rien demandé, mais je crois que bien les nouvelles ne sont pas bonnes en effet et que du renfort vous allez en avoir besoin.

Et il se mit à expliquer aux deux maréchales ce qui l’amenait ici.

Vous voyez !! Si je ne me trompe pas sur l’identité des brigands, on va avoir du fil à retordre.
Je suis sur qu'il est arrivé malheur à Gilot.
Il faudrait envoyer un milicien à la COBA. Je sais qu’ils sont en patrouille mais il reste peut être un ou deux soldats à la garnison pour nous prêter main forte.
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Sakurahime

Il était tout essoufflé et parlait difficilement, mais ses paroles étaient elles on ne peut plus claires!

"Non on ne m’a rien demandé, mais je crois que bien les nouvelles ne sont pas bonnes en effet et que du renfort vous allez en avoir besoin.
Vous voyez !! Si je ne me trompe pas sur l’identité des brigands, on va avoir du fil à retordre.
Je suis sur qu'il est arrivé malheur à Gilot.
Il faudrait envoyer un milicien à la COBA. Je sais qu’ils sont en patrouille mais il reste peut être un ou deux soldats à la garnison pour nous prêter main forte."

Avertir la COBA pour un coup de main? c'était donc grave à ce point?

"Tu as vu un ou des noms sur les rapports de douane, c'est ça? qui était-ce?"
Mais vu le regard qui en disait aussi long qu'un roman, la jeune femme avait un petit soupçon sur l'identité d'au moins un brigand.

Cachant son appréhension s'il s'agissait bien de celui auquel elle pensait, elle se retourna vers les différentes présentes qui ne perdaient pas une miette de ce qui se disait.

"Y a-t-il un volontaire parmi les miliciens pour aller jusqu'à la garnison voir si on ne peut pas avoir un peu de renfort? ça va barder visiblement, on peut s'attendre à tout, et on n'est jamais trop prudent. Alors? il faut quelqu'un de rapide!"
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--Celestinlegarde

Célestin s’avança.

Moi m’dame Sakura, je voulions bien y aller, j’estions assez rapide.

Puis il minauda avec un grand sourire:

Pour vous, j’ferions n’importe quoi, m’dame.

Mais quand il s’aperçu que Hérisson s’était retourné et le regardait d’un œil noir. Il ne demanda pas son reste et détalla comme un lapin à la recherche de renfort.

Seve18

[ Les remparts - Le combat fait rage ]

Héri débitait une tonne d'information, Seve restait silencieuse afin de bien imprimer ceci. Des brigands elle se doutait bien qu'il se passait quelque chose d'anormale cette nuit.

Des noms il en avait pas faut croire, qui pouvait bien encore en vouloir à Montluçon. Donc ses silhouettes ne pouvaient être que ses vils.

Elle laissa Sakura prendre un peu d'information après tout cela lui apprendra le métier, que de mieux que l'expérience de terrain pour apprendre.

La coba piouff pensa la brunette. Si il devait avoir les renforts de l'armée c'est que ses brigands la ne plaisantaient pas.

Seve resserra la main sur son épée prête en découdre avec eux. Pas qu'elle aimait se battre mais on ne touchait pas à son village et encore moins aux gens sur les remparts.

Regarde vers Célestin qui se proposa d'aller chercher un ou deux soldats. Seve restait toujours calme elle de nature piquante dans ses moments là jamais elle criait.

Bon et bien on va rester ici à ce poste nous sommes trois on devrait bien s'en sortir non ?

Petit sourire en coin toujours pour être rassurante. Mais elle n'en menait pas large tout de même. Puis un bruit des cris venaient de l'autre coté des remparts.

On pouvait entendre des lames qui s'entrechoquaient des combats se menaient fallait y aller.

Un signe et elle avança la première...Discrète pour ne pas se faire voir et les prendre par surprise...Ils étaient arrivé en haut des remparts des gardes avaient pris des flèches en pleine poitrine ils avaient bien menés leur coup les bougres...

Seve avança en toute rapidité et se mêla au combat. Pas le temps de voir si Héri ou Sakura avaient suivit il fallait se défendre et sauver sa peau...
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

--Hannibal

Tout se passait selon le plan.
Entrer dans la ville en passant par les remparts est n'avait été qu'une simple formalité!
C'est fou comme les gens rendent vite les armes quand une flèche d'une coudée dépasse de leur poitrine.
Ses archers avaient fait un véritable massacre. Certains miliciens, touchés de plein fouet, avaient basculé par dessus les remparts pour s'écraser quelques mètres plus bas dans un craquement écœurant mais satisfaisant d'os brisés.

Son équipe le suivait maintenant, tandis qu'ils montaient quatre à quatre les marches jusqu'à la tour de garde nord.

La pluie battante avait rendu les escaliers glissants mais rien ne pouvait les arrêter. L'orage, ce soir, était leur allié.

Ils déboulèrent près de la tour, mais là, des ennuis plus sérieux commençaient.
Une femme s'avançait vers eux, épée à la main, rapide mais calme.
Une maréchale d'après les insignes.
Hanni en avait entendu parler. Seve qu'elle s'appelle. Mais bientôt, on pourrait dire, "s'appelait".

"Celle-là est à moi, je me la garde, ne vous mêlez pas de ça, y a d'autres maréchaux là-bas, occupez-vous d'eux!"

Il dégaina son épée à son tour et commença à tourner autour de la maréchale, jouant à feinter de temps en temps, tantôt à droite, tantôt à gauche, un coup d'estoc suivi d'un coup de taille.
Mais ils ne faisaient que s'échauffer...

"Alors ma jolie, magnifique soir pour mourir hein? mais ne t'inquiète pas... tu ne seras pas la seule... tes collègues te suivront, vous pourrez toujours protéger les nuages une fois au Paradis!"

Il éclata d'un rire gras. Titiller ses futures victimes jusqu'à ce qu'elles perdent leur sang froid, voilà ce qu'il aimait faire, et celle-là n'échapperait pas à la règle.

"Alors, tu viens? je t'attends, sale catin de maréchale!"

Seve18

Que de corps à terre ça donnait à la maréchale une envie de vomir. Comme à chaque fois, elle en avait eu l'habitude mais cette odeur de sang lui remontait toujours le coeur.

Quand elle entendit une voix près d'elle, un homme laid, les cheveux crasseux, les vêtements gris de saleté...Un regard étonné quand il s'adressa à ses hommes...Une vengeance contre elle ? Elle avait du mal à se remettre le visage de l'homme.

Puis il s'adressa à elle tout en lui tournant autour, elle se méfia restait sur ses gardes un coup d'épée peut être fatale elle le sait bien. Elle se répétait sans cesse dans sa tête de rester calme, épée en main elle contra chaque coup pour le moment... Mais fallait pas se faire d'illusion il était bien plus fort que elle et ces menaces ne faisaient que déstabiliser la brunette.

Et le mot de trop " Catin de maréchale " Elle perda son calme et s'avança pour lui planter son épée dans le bide.

Elle loupa son coup et l'épée finisa dans le bras de celui ci...
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

--Hannibal

Ca y était, le but était atteint et la donzelle était furieuse.
Elle se précipita vers lui, mais ne maitrisant plus ses sentiments et encore moins ses gestes, le coup de taille qui aurait dû lui déchirer la panse ne l'atteignit qu'au bras.

Le sang gicla, lui arrachant un grognement de douleur.
Il vit rouge tout à coup! une cicatrice de plus faite par Montluçon, elle le paierai pour ça!

"J'vais t'crever sale chienne!!!"

Il bondi en avant et se mit à la frapper. Mais là, plus aucune feinte dans ses mouvements. Il frappait pour tuer.
Son bras fatiguait mais il ne sentait plus rien, juste une rage aveugle et un besoin irrépressible de lui faire passer son épée au travers du corps.
Il avait eu l'intention de s'amuser un peu avec elle avant de la tuer, mais la violer ne le tentait plus du tout depuis qu'elle l'avait saigné.
Il redoubla d'ardeur, sentant le bras de la maréchale faiblir, tout comme sa garde.

Mais au loin, des bruits de pas se faisaient entendre, deux maréchaux, un homme et une femme se pointaient, il fallait en finir maintenant où s'en serait fini de lui.

Il para un coup de taille trop large de la maréchale épuisée, se baissa pour passer sous l'épée et bondit en avant pour se retrouver devant elle, quasi dans ses bras.

"Ton épée ne t'est plus très utile poupée...", grinça-t-il.
Et accompagnant le geste à la parole, il saisi la jeune femme à l'épaule droite d'une main, la précipitant vers lui... et vers son épée tendue qui entra sans cérémonie dans l'abdomen de la jeune maréchale.

Ses yeux s'écarquillèrent tandis qu'elle regardait avec horreur la garde de l'épée dépasser de son ventre d'où le sang ruisselait en cascade, elle le regarda et s'effondra comme une poupée de chiffon.

Herisson53

Hérisson avait bien tenté de suivre Seve, mais une volée de flèche l’avait arrêté dans son élan. Le jeune homme n’avait eu son salut qu’a un plongeon derrière un merlon du mur d’enceinte.
Dans la chute, il avait perdu son épée et essayait de la retrouver dans l’obscurité.
Rampant en s’aidant des coudes et des genoux, il tâtonnait à la recherche de son arme.

Il finit par mettre la main sur la lame, mais au moment de la ramener à lui, il vit avec horreur une ombre armée d’une hache se précipiter vers lui.

Moment de panique, le jeune homme se rendait bien compte que jamais il ne pourrait récupérer son arme à temps. Il se préparait au choc, presque résigné, quand la lueur d’un éclaire lui fit apercevoir une hallebarde abandonnée à quelques centimètres de sa jambe droite et c’est avec l’énergie du désespoir qu’il s’en empara et la brandit devant lui.

Le brigand, pris au dépourvu et entrainé par son élan ne put éviter le piège, le sourire affiché s’effaça dans une grimace de stupeur quand il s’empala sur la lance.

Les nuages se dissipèrent, la lune éclaira les remparts d’une lumière blafarde.

Hérisson récupéra son épée et jeta un coup d’œil par-dessus la muraille pour voir où se trouvaient les archers.
Quel ne fut pas sa surprise de voir Célestin accompagné de deux autres soldats qui lui faisait de grands signes. Apparemment ils avaient réussi à maitriser les archers, le danger ne viendrait plus de ce coté là.

Hérisson fit un signe à Sakura, et c’est ensemble qu’ils arrivèrent près de la tour nord.

Mais là, il ne vit que les yeux révulsés et le teint blafard de son amie quand celle-ci fut transpercée par l’épée du malandrin.

Un cri déchirant sorti de la gorge du jeune homme :
SEEEEVE !!! NOOOON !!!

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Sakurahime

Seve était partie comme une flèche, laissant le couple à l'arrière.
La pluie tombait drue, rendant le sol très glissant.

Ils allaient se mettre à sa poursuite lorsqu'un homme brandissant une hache s'interposa devant son tendre, qui ne dû son seul salut qu'à une hallebarde trouvée sur le sol.

Un signe de la part de Célestin, revenu avec deux soldats de la COBA.
Un regard, elle avait compris, il fallait suivre Seve.

Ils coururent aussi vite qu'ils le purent... mais pas assez vite.
Sa précieuse amie s'effondrait sous ses yeux, transpercée par une épée dont seule la garde dépassait désormais de l'abdomen de celle qu'elle considérait comme sa soeur.

La haine s'empara d'elle. Furie, elle se rua sur l'homme désormais désarmé qui avait coupé le fil de la vie de Seve.
Il roula sur lui même pour récupérer l'épée que la maréchale avait laissé tombé.
Sans mesurer le danger, le sang lui battant dans les tempes à un tempo endiablé, elle se rua sur lui.
Il se releva mais trop vite, déséquilibré par le poids de l'épée, ses pieds glissèrent sur le sol détrempé, et s'empala directement sur l'épée de la jeune femme.

Son hideux visage se déforma en un rictus monstrueux, ses mains se crispèrent sur l'épée profondément plantée dans sa poitrine. Il recula sans s'en rendre compte mais ne rencontra que le vide... il bascula en arrière et s'abima en contrebas des remparts.

Essoufflée, Sakura le regarda tomber, une sinistre satisfaction dessinée sur les lèvres.
Mais son coeur manqua un battement... elle avait tué un homme mais n'en avait cure... elle l'avait tué car il avait abattu son amie... Seve...

Elle se précipita auprès d'elle. Héri était déjà à ses côtés.
Elle se laissa tomber par terre, anéantie...

Elle posa sa main fine sur celles de son amie et la secoua doucement, étranglée par les sanglots...

"Seve... Seve... réveille-toi.... c'est pas vrai hein... dis-moi que tu n'es pas morte.. me laisse pas Seve... Seve... SEVE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
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Seve18

Alors que son épée avait touché le bras de l'homme, elle perdit sa garde, malgré qu'elle essayait de résister elle était bien plus faible, elle avait trop estimé sa force...

Il en profita pour la désarmer, Seve lâcha son épée, un regard vers ses amis Héri et la belle Sakura comme pour leur dire un dernier au revoir elle savait que c'était terminé pour elle...

Dans un dernier cris il lui transperça le ventre de sa lame...La maréchale tomba de tout son poids sur le sol humide des remparts...Elle avait beau résisté la douleur était bien plus forte qu'elle...

Les yeux se ferma, la respiration se faisait de plus en plus lente...Une petite voix se faisait entendre comme pour lui dire de résister, mais la lutte se faisait difficile pour la maréchale...

Le trou noir quelques minutes...Puis un soupçon de conscience quand son amie Sakura arriva vers elle...Elle était comme des soeurs...Seve lâcha quelques mots...Elle lui serra la main...

Dis lui que je l'aime et soit forte...

La maréchale ferma les yeux et un dernier souffle se fit entendre...Le trou noir était revenu et pour toujours...Seve s'était éteinte sur les remparts...Elle laissait derrière elle des amis et son tendre...
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

Sakurahime

Un frémissement sur les paupières de son amie... un sursaut d'espoir fou pour la jeune femme et son tendre...
Seve ouvrit légèrement les paupières, mais le murmure qui s'échappa de ses lèvres tua dans l'oeuf cet espoir...

""Dis lui que je l'aime et soit forte..."

Sakura secoua frénétiquement la tête, un hurlement animal coincé dans la gorge, refusant de sortir... de laisser son chagrin s'exprimer...

"Non... non... me laisse pas... tu as encore plein de choses à faire.... et Neh..."

Mais il était déjà trop tard... le corps arqué de son amie de fit mou dans ses bras tandis que toute vie la quittait. Elle rendit son dernier soupir, le visage serein.

Convulsivement, Sakura étreignit son amie... sa soeur...
Les larmes refusaient de couler, elle était au-delà du chagrin, sa peine était trop forte, le choc trop récent...
Elle refusait ce qu'il venait de se passer...

Hébétée, elle regarda Héri...

"C'est fini.. elle est partie...."

Le cri qu'elle retenait désespérément sorti enfin, la pluie ruisselant sur son visage qu'elle leva au ciel comme pour défier Dieu.

"RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SEVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!"

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Herisson53

Hérisson laissa les autres s’occuper du reste des brigands. Ceux-ci, à moitié décimés et privé subitement de leur chef se repliaient en catastrophe vers la forêt.

Son cœur se déchira quand Sakura, hébétée, les yeux remplis de toute la tristesse du monde lui souffla :

"C'est fini.. elle est partie...."

Le cri qu’il poussa se mêla à celui de sa compagne, le couple venait de perdre une amie très chère.

Doucement, il s’agenouilla près de sa bien aimé et lui passa un bras autours de la taille en signe de réconfort. Elle se blottit contre lui et ils restèrent un petit moment silencieux devant le corps sans vie de leur amie.

Puis Hérisson passa un bras sous les aisselles et un autre sous les genoux et souleva le corps de Seve. Il lança juste un laconique :

Je la ramène chez elle.

Mécaniquement, il descendit les marches glissantes, le visage n’exprimant rien, les yeux dans le vide.
Au bas des remparts, quelqu’un avait amené une charrette pour transporter le corps.
Mais Hérisson passa à coté sans même y jeter un regard.
Estimant que Seve valait mieux qu’un quelconque sac de blé, il tenait coute que coute à la ramener lui-même dans ce qui avait été sa demeure.

Et c’est ainsi qu’il traversa la ville qui commençait à se réveiller.
Les hommes se découvraient, les dames faisaient un petit salut ou un signe de croix, mais tous sentaient la gravité du moment.

Le seul espoir de Hérisson à ce stade, était de ne pas rencontrer Nehwin, le jeune homme ne se sentait pas la force de lui révéler la vérité en face.
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Sakurahime

La douleur de son tendre compagnon égalait la sienne.
Leur cri commun déchira la nuit tandis que l'aube pointait et que l'orage se calmait.
Sakura en voulait à la terre entière, au soleil, pour oser se lever alors que Seve gisait sans vie dans les bras d'Héri, à la pluie, qui s'était calmée, alors que la nature aurait dû continuer à pleurer pour marquer son deuil.

Silencieusement, Héri tenant Seve dans ses bras comme un inestimable trésor, ils traversèrent le village pour se rendre chez la maréchale défunte.

Le seul soulagement de Sakura était de ne pas croiser le compagnon de celle-ci.
Comment pourrait-elle le regarder en face désormais et avouer que Seve était morte par sa faute?

Si elle avait suivi immédiatement son amie, si elle n'avait pas tant traîné, si elle avait été plus expérimentée, si elle n'avait pas proposé cette fichue ronde pour rester avec Célestin dans la tour, alors peut-être que les choses se seraient passées différemment.
La culpabilité la submergea comme un torrent de montagne en crue.
C'était presque si c'était sa propre main qui avait frappé son amie.

Jamais plus elle ne la verrai sourire, jamais plus elles ne se remonteraient le moral, jamais plus elles riraient ensemble...

Sur le chemin du convoi funéraire, les villageois s'écartaient respectueusement, les hommes se découvrant et les femmes se signant, comme si chacun avait conscience de la perte que venait de subir Montluçon.

Ils arrivèrent devant la demeure de Seve. Ils savaient où elle cachait la clef en son absence, Sakura la récupéra et ouvrit la porte.
A l'intérieur, nulle trace de Nehwin, probablement à sa forge.

Héri déposa Seve sur son lit, tandis que la jeune femme trouva un bout de tissu noir qu'elle alla fixer à la porte d'entrée.
Il était maintenant l'heure de veiller leur amie.

Mais il y avait des choses à faire avant cela.

"Je te laisse la veiller pour le moment, je vais prévenir la mairie et la prévoté. Il faut aussi que je fasse mon rapport. J'irai voir Patrocle ensuite, et trouver Neh... je viendrai te remplacer dès que j'aurai fini"

La vérité était que Sakura ne désirait plus que fuir cette atroce réalité, se plonger dans le travail et oublier cette funeste nuit.
Elle laissa son tendre sur un léger baiser sur la joue, effleura le front de son amie apaisée et sortit de la maison.

Le RP est maintenant ouvert, tous ceux qui veulent venir dire au revoir à Seve peuvent le faire ici.

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Une garde parmis tant d'autres

Seve18

[Rp Privé pour participer veuillez envoyer un MP à Seve ou Sakura]

[Une après midi - Une soirée - En renfort]

Le petit groupe était revenu à l'aube, accueilli par Célestin et le tendre de Sakura heureux de revoir sa belle. Belle et Gauthier avaient décidé de prendre du bon temps dans le village ils avaient bien raison. Après une embrasse sur la joue du douanier, la brunette laissa les amoureux se retrouver tranquillement. Leur promettant de se retrouver en taverne pour partager un verre.

C'est la besace sur l'épaule que Seve prit la direction de la mairie afin de déposer les écus des fruits et la charrette pleine de bois. Heureuse d'être revenue dans son village elle sifflotait en même temps que les chants des oiseaux.

Après un bonjour à Thibalt et la marchandise déposé elle prit le temps de rentrer chez elle son tendre était pas là certainement parti à sa forge avec le petit Thibault. La maison était un peu en désordre elle s'en doutait bien laisser un homme seul n'a rien de bon pour une maison.

Un coup de chiffon par ci par là. La maison redevenait convenable. Ce préparer une tisane pour se prélasser un peu dans son fauteuil, elle en avait marre d'avoir vagabondé ainsi sur les chemin du duché peut d'arrêt pas le temps de souffler.

Étrange bruit vint la sortir de se repos bien mérité un pigeon, un parchemin à la patte. Vu le sceaux qui le fermait elle se douta que ceci venait de la prévôté. Lisant chaque ligne, puis plissement du nez. Fin du repos pour la brunette il fallait du renfort sur les remparts.

Elle fila dans la chambre se vêtir de son uniforme insigne en place épée accrochée à la ceinture.

Elle prit le temps de laisser un petit mot à son amour pour lui indiquer que elle était demandé sur les murailles du village.

Ni une ni deux elle s'attarda pas servir son duché elle avait signé pour ça et ça lui tenait à coeur.

Presque sereine elle arriva en haut des remparts Eurasie et son groupe était déjà présent. Elle les salua puis pris place dans une tour de garde. Elle espérait que son amie viendrait à son tour pour les aider si renfort il y avait toute les maréchaux Montluçonnais devrait se rendre ici.

Elle attendit guettant les allées venues des villageois essayant d'intercepter les étrangers douteux.
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

Sakurahime

{Car t'Y Es, n°8, maison d'Héri et Sakura}

Ca y est, elle était chez elle, enfin, après de longues journées éreintantes de voyage pour la mairie.

Elle profitait de son tendre, blottie dans ses bras au soleil, sur le banc de pierre près de la volière. Cette dernière s'était à nouveau remplie dernièrement... certains oiseaux facilement reconnaissables à une caractéristique physique unique étaient revenus après une longue migration dans les pays du Sud.

Qu'il était bon d'être ainsi, sans rien faire d'autre que de profiter de l'instant présent...

Mais la volière s'agita soudainement. Surprise, la jeune femme quitta le tendre abri des bras de son Hérisson pour voir ce qu'il se passait. Les oiseaux ne sont pas tendres entre eux, et la moindre escarmouche peut se terminer dans le sang et la mort.

Mais rien de tout cela n'agitait l'immense cage. Ses petits protégés protestaient avec véhémence contre un intrus qui s'était incrusté et picorait allègrement leurs graines... un pigeon, et pas n'importe lequel.
Celui-ci appartenait à la prévosté.

Soupirant, elle saisi délicatement l'oiseau, lui retira doucement le pli qu'il portait à la patte. Celui-ci lui était bien destiné.
Elle brisa le seau et parcouru brièvement la missive.

C'était bien ce qu'elle craignait... appelée en renfort sur les remparts... elle qui espérait passer une délicieuse soirée avec sa moitié enfin retrouvée devrait la passer sur les remparts à attendre, épée au ceinturon.
Elle se consola comme elle pu en pensant qu'elle serait avec Seve...

"Je suis désolée mon ange... c'était la prévosté, je dois aller en renfort ce soir sur les remparts, ils on remarqué une activité anormale de brigands dans le secteur... mais je te promets que demain, la soirée sera à nous, promis!"

Sur un dernier baiser, elle rentra en trombe dans la maison, troqua sa jupe contre des braies plus pratiques, ceignit son épée, récupéra son bouclier, puis parti direction les remparts.

{Sur les remparts}

Son amie y était déjà. La jeune femme salua ses collègues et se tourna vers Seve:

"Alors ma belle, pas moyen de passer une soirée tranquille hein?" dit-elle en riant doucement.

"ils ont repéré des mouvements suspects de brigands? je les croyais plutôt entre Montbrisson et Clermont aux dernières nouvelles!"
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Seve18

[Sur les remparts]

Seve toujours le regard plongeait sur les allées et venues à la grande porte en bois, fut sorti par une voix connue elle se doutait bien que Sakura arriverait en renfort.

Oh coucou ma belle, Non décidément on ne sera jamais tranquille même pas le temps de se reposer un moment. Tu as eu le temps de profité un peu de ton tendre j'espère, il va maudir la maréchaussée.

Petit rire ironique elle savait bien que Héri en tiendrait pas rigueur il avait vécu cela il y a bien un an maintenant.

Oui parait qu'il y a une bande de brigand pas loin du village certainement planqué dans la forêt on ne sait jamais. Bah je pensais aussi qu'ils étaient loin de nous mas faut croire que ça court vite ses choses là.

Elle lui montra le petit tabouret en bois.

Allé vient donc t'assoir près de moi on va papoter en attendant que ça bouge. Tu as prévu la petite laine pour cette nuit car je crois que l'on va rester ici le temps que l'alerte n'est pas retirée.

Seve avait prévu de quoi se restaurer sans oublié la bouteille d'alcool de chataigne planquée dans la tour de garde.

Si tu as faim soif dis le hein il y a de quoi se faire un petit festin.

Elle lui montra le panier garnit de fruits, de pain et de viande séchée, sans oublié la bouteille pour les nuits froides. C'était une première pour son amie, elle allait gouter au joie des gardes.
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

Sakurahime

{Sur les remparts}

Seve confirma rapidement le contenu de la missive. Et elle devait bien l'avouer, ce n'était pas ainsi que la jeune femme avait prévu que se déroulerait sa première garde. Mais il fallait bien commencer par quelques chose alors autant être plongée dans le bain directement, ça lui éviterait l'encroutement!

Son amie lui désigna un petit tabouret dans la tour de garde, sur lequel elle posa ses petites fesses avec reconnaissance. Elle adossa son bouclier contre le mur tout proche, il faut avouer que tout le paquetage était lourd à porter mais elle prendrait vite l'habitude.

"Allé vient donc t'assoir près de moi on va papoter en attendant que ça bouge. Tu as prévu la petite laine pour cette nuit car je crois que l'on va rester ici le temps que l'alerte n'est pas retirée", lui fit sa jeune amie.

Et bien, voila qui promettait, mais ce n'était pas pour déplaire à la jeune femme. Nerveuse certes du fait de sa première garde, mais excitée également! elle allait peut-être enfin faire quelque chose de concret pour ses concitoyens!

Seve sortit un panier contenant un ravitaillement complet, juste de quoi tenir un siège, la belle avait l'habitude il faut dire. Mais elle alla également chercher quelque chose de bien intéressant.... une bouteille d'alcool de châtaigne.

Son sourire s'élargit.

"Héhéhé, ma foi pourquoi pas, la nuit risque d'être longue et il faut bien se réchauffer hein?"

Seve lui en servit un verre tandis que Sakura se saisissait d'une pomme. Elle réalisa alors qu'elle avait faim, étant partie sans même se restaurer...
Une pensée fugitive lui traversa l'esprit, la vision de son tendre seul une fois de plus chez eux, l'attendant légèrement angoissé.
Elle tenta tant bien que mal de chasser cette vision de son esprit pour garder l'esprit clair. Il n'aurait pas fallu qu'elle soit prise de ce genre d'inquiétude pour son aimé dans un moment crucial où quelques secondes d'inattention pouvaient être fatales.

"Dis moi ma belle, on fait quoi alors pendant les gardes en attendant que les méchants brigands montrent le bout de leur nez? on joue au carte entre deux tours de ronde?" demanda-t-elle en riant.

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--Celestinlegarde

[sur les remparts]

Le moment de la pause était arrivé, Célestin se dirigeait vers la salle de garde pour un petit repos bien mérité.
Cela faisait quelques heures maintenant qu’il était de faction sur l’échauguette et il commençait à avoir les yeux fatigués à force de scruter les environs.

Célestin entra dans la salle et fut surpris d’y trouver deux dames.
Il y avait là la maréchale Seve et une autre qu’il ne connaissait pas.
C’était un beau petit lot et Célestin en aurait bien fait son quatre heure si ce n’était que la dame portait aussi les insignes de la maréchaussée.

L’ébouriffé ce matin, deux maréchales en renfort ce soir, c’est sur on leur cachait quelque chose.
Célestin pris un tabouret et alla s’assoir à la table.

Soir m’dames. Z’avions une p’tite faim moi, z’aviez pas de quoi casser la graine ?

Seve18

[Sur les remparts]

Alors que les deux maréchales buvaient et manger un petit bout tout en discutant. Sakura se mit à rire à ses propos si on jouait aux cartes entre deux tours de garde.

Bah oui pourquoi pas on pourrait ce faire une petite tarentelle. Mais j'ai pas de carte j'irais demander à Célestin si il a pas ça pour nous.

Alors que Seve croqua dans une miche de pain, la porte en bois de la tour s'ouvra bah quand on parle de lui il se radine pensa t'elle.

Bah tiens je parlais de toi mon vieux Célestin, Sakura voici Célestin le fils de là mère Michelle. Célestin voici Sakura la futur épouse du douanier Hérisson et la nouvelle maréchale.

Présentation faites Seve porta le panier pour proposer de quoi se nourrir.

Tiens Célestin sert toi un bout. Dis moi mon vieux tu as pas un jeu de carte qu'on se fasse une tarentelle en attendant que les méchants viennent nous embêter.

La brunette se mit à rire, fixant Célestin qui était bouche bée, il devait être étonné que Seve lui parle ainsi, elle qui d'habitude ne plaisantait pas vraiment avec les gardes. Mais pour une fois elle voulait se détendre un peu. Elle lui fit signe de fermer la bouche sinon il mangerait pas de pain mais une mouche. Tout était calme on pouvait se permettre de rire un peu elle voulait surtout montrer à son amie que les gardes se n'est pas si dur.
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

--Celestinlegarde

[Sur les remparts]

Célestin fixa la maréchale Seve avec étonnement, il n’avait pas l’habitude que celle-ci plaisante comme ca pendant les gardes.
Mais se ressaisissant très vite, il dit sur le même ton badin :

Pour sur maréchale, si les gredins voulions nous embèter, z’aurions qu’a bien se tenir, même si nous estions penché sur nos cartes.

Puis il se retourna, les yeux plongeant sur le chemisier de la dame qui, à cause d’un bouton malicieux qui avait lâché, faisait découvrir un décolleté affriolant.

Enchanté maréchale Sakura.

Il ajouta d’un air rêveur.

Haa, l’a bien de la chance le douanier, f’ra noir ou y’ce perdra celui là.

Puis il plongea la main dans le panier et en sorti un saucisson et un morceau de pain qu’il dévora de bon cœur.

Sakurahime

Sakura regarda d'un air ahuri un homme faire son apparition, subitement, sans prévenir.
Déjà sa main se portait vers son épée, mais le rire de Seve coupa son geste à peine perceptible.
Manifestement, ce n'était pas un brigand. Un peu plus et elle l'embrochait comme un poulet!!

"Bah tiens je parlais de toi mon vieux Célestin, Sakura voici Célestin le fils de là mère Michelle. Célestin voici Sakura la futur épouse du douanier Hérisson et la nouvelle maréchale."

Alors c'était lui le fameux Célestin dont elle avait entendu parlé...!

"Enchantée Célestin, appelez-moi Sakura, on aura l'occasion de se revoir je pense", dit-elle, un sourire aux lèvres et dans la voix.

"Enchanté maréchale Sakura", lui fit-il en retour.

Il avait une drôle de façon de parler, mais il était marrant le bougre!

Sur l'invitation de Seve, il ne se fit pas prier pour piocher allègrement dans le panier de victuailles. Il se mit à grignoter d'un air absent, presque rêveur. Et manifestement, l'objet de sa pensée était ... Héri:

"Haa, l’a bien de la chance le douanier, f’ra noir ou y’ce perdra celui là."

La jeune femme éclata de rire.
"Allez donc lui dire Célestin, il s'en rend pas assez compte je crois", répondit-elle en riant.
Elle laissa Célestin terminer son repas (gargantuesque!) puis proposa, pour se dégourdir les jambes:

"On va faire une tite ronde ma belle? j'en ai marre de rester assise! Vous venez aussi Célestin? on sera plus en sécurité avec un homme fort!", le taquina-t-elle.

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Seve18

Les trois compères de maréchaux rigolaient bien, Célestin s'en mettait plein la panse. Alors qu'il sortit une blague à Sakura que Seve comprenait pas vraiment, faut dire qu'elle avait du mal depuis le début à le comprendre. Mais se qui fit rire son amie c'est le principale.

Car il pouvait être un peu bougre le Célestin.Mais ceci devait être poli sinon Sakura l'aurait envoyé gentillement promené.

Celle ci proposa de partir se dégourdir les jambes sur les pierres des remparts, bah pourquoi pas.

Bah allons y gaiement alors, allé mon vieux Célestin vient avec nous on a besoin de toi pour nos protéger.

Le flatter il aimait ça le saligot...Il en devenait tout rouge coquelicot...Presque qu'il en baverait.

Alors ma belle cette première garde te plait, enfin celle ci est calme, ça serait pas mal pour ta première un peu de remue ménage..

Seve fit un clin d'oeil à son amie, elle espérait pas ça tout de même parfois les gardes étaient mouvementées mais pas bien méchante juste un paysans un peu ivre ou un révolté tout aussi cuit parfois...
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

Sakurahime

L'air frais leur dégourdit les oreilles. Il faisait bon ce soir là, bien qu'une certaine lourdeur persistait dans l'air, annonciatrice des premiers orages de printemps... ces orages si redoutés, les premiers de l'année, mais pas les moins dévastateurs!
Le vent se levait, clamant ce que la jeune femme avait senti.
L'air sentait l'ozone... le foudre s'abattrait avant le lever du soleil sur le paisible village...

Tranquillement, mais les sens affutés, ils faisaient le tour des remparts, s'arrêtant parfois quand un bruit étrange retentissait dans la nuit, pour mieux reprendre leur route ensuite.

Cela ne les empêchait pas de bavarder, loin de là, et l'atmosphère d'une garde, bien que légèrement irréelle, était emprunte d'une sorte de cocon, comme si le fait de surveiller le village pour tous les villageois endormis entourait les sentinelles d'un voile palpable... celui de la fraternité.

Un sourire apparu sur ses lèvres, c'était bon de faire partie de quelque chose qui lui était supérieur.

Seve, avec son instinct habituel pour tout ce qui concernait Sakura, dû sentir l'état d'esprit de la jeune femme, car elle lui demanda:

"Alors ma belle cette première garde te plait, enfin celle ci est calme, ça serait pas mal pour ta première un peu de remue ménage.."

Elle se mit à rire, d'un petit rire argentin et léger qu'elle adoptait parfois sans en avoir conscience quand elle se sentait bien.

"Oui ma belle ça me plait, d'ailleurs, je pense que je reviendrai la semaine prochaine!
Mais oui, si un poivrot décidait de mettre le feu à ses braies, cela égayerai notre nuit, et baptiserait ma première garde!!!"

Un craquement de branches se fit soudainement entendre en contrebas, tout près des remparts.
Sakura s'approcha du rebord protégé de crénaux et scruta les ténèbres, mais rien ne bougeait plus dans son champ de vision.

"T'as entendu ça ma belle? c'était quoi à ton avis? un cerf?"

Au loin, un éclair zébra soudain l'horizon, et un vent vif se leva, les frappant de plein fouet. Un étrange sentiment vint l'envahir... la nuit venait de changer...

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Seve18

Les bottes frottaient le pavé, petite pause par moment quand un bruit venait les sortir de leur rire. Sakura avait l'air d'aimer sa garde pour le plus grand bonheur de Seve, c'est quand même elle qui a poussé son amie à la rejoindre dans les rangs de la prévôté.

Le temps changeait, il avait fait lourd et l'orage allait pas tarder à éclater...Et encore une sous la pluie. Léger soupire mais tout ce petit monde continuait la ballade...

Alors que Célestin faisait parfois le pitre, Seve devait le remettre dans le droit chemin, fallait pas non plu prendre les remparts pour un jeu. Celui ci se calme ni une ni deux. Sous le sourire en coin de Seve bien qu'elle le réprimandait elle adorait ce garde et en avez passé des nuits à parler avec lui.

Quand Sakura lui fit par d'un bruit bien étrange. Un cerf ? Si prêt des remparts pas possible à moins que celui ci se sa perdu mais ça serait bien la première fois.

Non ma belle je pense pas que ça soit un cerf...

Seve tourna la tête puis essayant de se pencher sur le bord mais un éclair vint lui éblouir les yeux. Elle les essuya et se pencha de nouveau pour voir des silhouette courir se mettre à l'abri.

La nuit une drôle de nuit oui...Elle tourna ses talons et mit ses mains en portes voix regarda Sakura comme pour la rassurer ceci ne voulait rien dire...

GARDES A VOS POSTES !!!!!!

Juste ces mots la et tout le monde pouvait comprendre.

Elle se rapprocha de son amie mis la main sur son épaule.

Ne t'inquiète pas on reste ici juste que j'ai vu des silhouettes et faut être sur nos gardes mais ça veut rien dire. Reste sur tes gardes c'est tout.

La nuit débuté, malgré le nombres d'heures et de jours passés ici Seve se sentait toujours angoissée de ce qu'il pouvait arriver...Surtout pour les hommes et femmes ici présents.
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C'est éteinte le 6 Juin 1457 sur les remparts de Montluçon...

Sakurahime

Seve s'était penchée à son tour par dessus le rempart pour tenter de voir la source du bruit. Mais le premier éclair l'avait temporairement aveuglée. Mais pas assez toutefois pour lui faire manquer de remarquer un groupe d'individus détallant comme des lapins.

"GARDES A VOS POSTES !!!!!! "

Voila qui était clair! au cas où, tout le monde se mit en position.
Sakura suivi le mouvement. C'était son métier maintenant.
Mais même si les chances qu'il se passe quoique se soit étaient minces, une boule s'était formée dans sa gorge et un noeud monstrueux s'était installé dans son ventre.

La peur... l'angoisse... l'excitation. Tout se mélait, kaléidoscope machiavélique qui paralysait.
Vite, se rappeler les directives, ce qu'elle avait appris à l'école de la prévosté.
Se raccrochant à cette idée rassurante comme un noyé à une branche, elle parvint tant que mal à calmer les battements affolés de son coeur.

Tout irait bien tant que Seve serait là! tout irait tant que Seve serait là! tout irait bien...

Toutes ces émotions devaient être inscrites en lettres de feu sur son visage, car Seve fut vite près d'elle, rassurante et apaisante.

"Ne t'inquiète pas on reste ici juste que j'ai vu des silhouettes et faut être sur nos gardes mais ça veut rien dire. Reste sur tes gardes c'est tout."

Simple phrase qui acheva de faire taire ses craintes. Elle serait là elle aussi, prête et à son poste. Elle ne ferait pas honte à la maréchaussée, à son amie, à son tendre. Elle ne se ferait pas honte!

C'est d'une voix forte, couvrant le tonnerre qui résonnait, qu'elle répondit:
"A vos ordres!"

Bouclier au bras, épée au fourreau main posée dessus, elle se posta derrière un créneau, profitant des éclairs pour scruter la plaine au nord et la forêt à l'ouest.

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--Hannibal

Tssss, n'y avait-il donc pas moyen de s'approcher de cette saloperie de village sans se faire repérer? maudit soit-il, lui et ses habitants!

Ils s'approchaient en tapinois, lui et ses acolytes, mais un idiot avait fait autant de bruit qu'une vache en train de vêler!
Il gisait maintenant au fond du bosquet où ils avaient été repérés...

Et juste au moment où ils allaient parvenir à entrer en plus!! il avait mérité son sort, qu'il rôtisse en enfer maintenant! et Montluçon pouvait bien crever avec.

Hannibal avait maintenant 2 bonnes raisons de vouloir la mort du village. La première remontait à son enfance. Il en portait encore une hideuse cicatrice sur tout le visage.
La seconde, c'était la tentative avortée de l'année précédente. Les Montluçonnais leur avaient opposé une farouche résistance. Son rêve était de voir le village et ses habitants périr dans les flammes, et tous ces cornacs avaient fait bloc pour l'empêcher de mettre à bien son projet.

Mais maintenant, avec la complicité de la nuit, rien ne le retiendrait, rien!
Montluçon crèverait. Et avec elle tous ses maréchaux et tous ceux qui se mettraient en travers de son chemin.

Mais comme d'habitude, rien ne tournait comme prévu. Une sale garde de maréchale l'avait entendu, et une autre avait donné l'alarme. Elles seraient les premières à mourir, il se les réservait!
Ils avaient dû fuir, galopant vers la forêt.

Pestant et jurant, il rameuta ses gars. Ils reprirent la direction de Montluçon, mais ils contourneraient la cité et passeraient par l'est. L'orage couvraient leurs bruits désormais. Et tant pis pour les maréchaux postés tout autour sur les remparts, ses archers feront le ménage, ils tomberont comme des mouches, cibles faciles en hauteur.

Silencieux, ils se remirent en route.

--Tanka

La troupe allait pénétrer sans le village quand un glandu du groupe fit un bruit qui alerta les donzelles d'en haut. Ni une ni deux il avait la gorge tranchée et il gisait dans le bosquet.

La troupe était partie un peu plus loin pour ne pas se faire repérer et attaquer quand personne ne se douterait de quoi que ce soit. Ce soir là était le bon Tanka le sentait et le sang allait couler.

Les mercenaires se déplacèrent lentement en contournant les remparts. Hani donna les ordres les archers tireraient les premiers et eux montraient épée en main pour foudroyer les maréchales.

Tanka détestait ses femmes qui voulait se montrer plus forte que les hommes et il allait leur montrer que leur place est à la chaumière avec les mioches.

Il attendait les ordres de Hanni afin de monter sur les remparts observant les allées venues des gardes.

Herisson53

[Car t'Y Es, n°8, maison de Sakura et Hérisson]

Alors qu’ils pensaient tout deux passer une soirée en amoureux, Sakura avait laissé Hérisson car le devoir l’appelait.

Je suis désolée mon ange...je dois aller en renfort ce soir sur les remparts
Lui avait-elle annoncé avant d’aller se changer et elle était partie sur les remparts après lui avoir fait un dernier baiser.

Tout en regardant sa mie s'éloigner, Hérisson se demandait ce qui pouvait bien engendrer une telle alerte. Il ne se rappelait pas avoir vu quelque chose d’inquiétant dans les rapports de douanes, mais il n’avait pas encore eu l’occasion de voir ceux des villes voisines.

Plutôt que de rester à se morfondre seul dans la maison et pour en avoir le cœur net, Hérisson décida de se rendre dans son bureau de la douane.

[Bureaux de la douane]

Quand il arriva dans les bureaux de la douane, Hérisson se dirigea vers le lieu où étaient entreposés les parchemins envoyés par les villes avoisinantes.
Il parcouru des yeux celui qui venait de Bourbon, des marchants, quelques voyageurs, rien la dedans qui puissent être dangereux pour la sécurité du village.

Par contre dans le rapport venant de Montpensier, il remarqua une chose étrange, un groupe était juste passé sans s’arrêter et semblait se diriger vers Montluçon.
En lisant la description succincte qui avait été faite des membres de ce groupe, Hérisson blêmis, il reconnaissait là des gens pas trop fréquentables, mais surtout qui avaient une haine féroce pour Montluçon et ses habitants.

Mais il se tranquillisa. Hérisson avait une confiance absolue en ses hommes et si des brigands avaient été dans les alentours, nul doutes qu’un des ses guetteurs les aurait aperçu.
Rassuré par ce qui semblait n’être qu’une fausse alerte, Hérisson se prépara à rentrer chez lui.
Arrivé près de la porte, il s’arrêta net, la main sur la poignée. Un doute atroce l’envahis, il se retourna et couru vers la pile de petits parchemins reçus ce jour. Il les parcouru un à un, regardant le signe que chacun mettait pour se faire reconnaître.

Pas un seul ne contenait un rond barré d’une croix, Gilot, son plus ancien guetteur n’avait rien envoyé de la journée. Une ombre passa dans les yeux de Hérisson, comment avait-il pu laisser passer ca ?

Hérisson attrapa une épée dans le râtelier et la passa à sa ceinture.
Il sortit et couru vers les remparts, Il n’avait désormais plus qu’une seule chose en tête, prévenir les maréchaux du danger.
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Seve18

Sakurahime

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Herisson53

Sakurahime

--Celestinlegarde

Seve18

--Hannibal

Seve18

--Hannibal

Herisson53

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Sakurahime

Seve18

Sakurahime

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Herisson53

Sakurahime

Le RP est maintenant ouvert, tous ceux qui veulent venir dire au revoir à Seve peuvent le faire ici.

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Cortina

Corti avait entendu dire, par les soldats de la COBA qu'il y avait eu un gros soucis au niveau des remparts...Les soldats n'arrivaient à dire ce qu'il se passait, attrofiée par la scène qu'ils ont vu et également ne pouvait parler de la mort de Seve à Corti comme cela... Il décida donc de sortir de son bureau et de laisser les dossiers en plan !

Il n'aimait pas quand il entendait parler de soucis sur les remparts.... il peut y avoir des blessés voir même des morts !!

Il partait plutot en pensant qu'il y avait un soucis avec un villageois bourré qui avait perdu son chemin.

En arrivant sur place, il fesait à peine jour... il n'y avait plus personne. Seule une charette avec une mule gisait sans bronchée près d'un escalier.

Il n'aimait pas cet atmosphère.. un piège ?

Il pris son arc dans la main et monta les marches... des marches rougit de sang !

Corti devenait de plus en plus inquiet ! Qu'est ce qu'il se passe ici !

Il monta les marches et arriva en haut.. Mais aucun signe de vie... même pas les maréchaux !

Cela devenait vraiment dangereux !

Il descendit les marches en vitesse, manquant de tomber et courut vers le poste de maréchaussée...

Il arriva devant le bureau.....
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Patrocle34

Patrocle en sortant de l'Eglise, entendit des bruits dépées malgré la pluie mais n'étant plus armé depuis un moment, il continua sa route laissant le bruit du combat derrière lui, se disant que la cité était bien gardé avec une maréchale comme Sève.

Mais un cri d'Agonie le stoppa net dans sa marche, Un cri perçant déchirant la nuit et ayant fait peur aux petits.

Sakurahime a écrit:

Le cri qu'elle retenait désespérément sorti enfin, la pluie ruisselant sur son visage qu'elle leva au ciel comme pour défier Dieu.

"RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SEVEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!!"

Recommandant à Mentit et Anton de ne pas bouger en les cachant derrière la muraille, il monte les escaliers 4 à 4.

Arrivant essoufflé en haut, il vit Herisson devant un corps.

Il n'ose pas s'approcher, craignant le pire mais se décide à y aller avant qu'il ne soit trop tard, il ne faut pas oublier qu'il est aussi herboriste.

Il s'approche du corps sans un mot, blêmissant de plus en plus malgré que le visage soit caché par Herisson.

Voyant enfin le visage, il devint d'une blancheur cadavérique.

Il écarte un peu Herisson toujours sans un mot. Prends le pouls de Seve. Ne le sentant pas, il ne put retenir ses larmes qui coulèrent le long de ses joues en silence. Une rage intense l'envahit, il cherche du regard, un regard à glacer le sang, la personne ayant osé faire ça.

Ne la voyant pas, il marmonne:

Sève, ma 1ere amie à Montluçon qui m'a tout de suite fait confiance, pourquoi tu t'en es quitté?

Puis se retournant vers Herisson, il lui demande:

on la descend chez elle?
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Herisson53

Hérisson s’était déjà relevé portant le corps de Seve.
Quand une voix se fit entendre.

on la descend chez elle?

C’était le frère Patrocle qui était arrivé sur les lieux.

Hérisson, silencieux, le visage ravagé, lui fit un signe de tète pour lui signifier qu’il ramenait son amie à sa demeure du car t’y es.
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Patrocle34

Patrocle prend les pieds de Seve et aide Herisson a la descendre chez elle.

Il ne pipe mot. faisant signe aux jumeaux de les suivre en silence.
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Sakurahime

Sortie de chez Seve, Sakura se rendit à pas lents au bureau de la maréchaussée, sans vraiment s'en rendre compte, posant mécaniquement un pied devant l'autre.
Ses yeux reflétaient un vide immense, sans aucune expression, mais demeuraient désespérément secs.

Elle poussa la porte du bureau et y entra.
Il lui semblait voir son amie derrière la table, relevant le nez de ses dossiers pour lui sourire.
Mais personne n'était assis sur la chaise.
La plume sur la table était sèche, et les dossiers empilés, attendant que quelqu'un les traite.

Elle s'assit et se prit la tête dans ses mains, très lasse tout à coup.
Mais ne rien faire lui faisait revivre cette horrible scène. Elle prit subitement un parchemin, la plume et de l'encre, et commença à composer un message à l'intention de ses collègues.

Citation:

"Madame la prévôt, mes très chers collègues

C'est avec une immense tristesse que je vous informe du décès de la Maréchale Seve, survenue cette nuit lors d'une attaque de brigands.
Elle s'est vaillamment battue mais s'est retrouvée isolée et a dû affronter un brigand connu sous le nom de Hannib..."

Quelqu'un entra en trombe dans le bureau... Corti... tout essoufflé, comme s'il venait d'accomplir une longue course...

Ce fut automatiquement qu'elle lui demanda, sans aucune émotion visible:

"Euh... je peux faire quelque chose pour toi Corti?"
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Cortina

Corti poussa la porte de la prévoté et vit Sakura, l'air attristé..

Elle lui demanda instantanément...

Citation:

"Euh... je peux faire quelque chose pour toi Corti?"

Corti respira un grand coup et demanda à Sakura..

Dis Sakura, il y a quelque chose qui cloche aux remparts ! Ils n'y a personne qui surveille et le pire, j'ai repéré des traces de sang un peu partout et une grosse flaque !

Que s'est il passé ??

Corti était paniqué et ne se doutait absolument pas de ce qu'il s'était passé?? il pensait qu'un brigand avait été abattu voir un pauvre paysan..
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Sakurahime

[Bureau de la maréchaussée]

Corti avait l'air totalement paniqué. Sakura compris vite, pourquoi, peut-être l'aurait-elle été aussi à sa place...

"Dis Sakura, il y a quelque chose qui cloche aux remparts ! Ils n'y a personne qui surveille et le pire, j'ai repéré des traces de sang un peu partout et une grosse flaque !
Que s'est il passé ??"

Alors la nouvelle n'avait pas encore percé dans le village encore quasi endormi... La jeune femme soupira. Corti était un proche de Seve, comment lui annoncer cette nouvelle avec tact? c'était presque impossible...

"Assieds toi Corti... je n'ai pas vraiment une bonne nouvelle à t'apprendre."

Son ton était froid, totalement détaché, comme si elle parlait d'une étrangère à quelqu'un de complètement inconnu... Elle inspira profondément.

"Nous avons été appelés en renfort hier soir avec Seve.
La garde s'est plutôt bien déroulée jusqu'à une heure avancée de la nuit, mais...
Mais nous avons essuyé une attaque de brigands.
Ils étaient bien organisés et nous ont pris à revers. Et tu sais...
Enfin, le sang est celui d'un des brigands, le chef je pense."

Elle déglutit péniblement, le plus dur restait à dire. Elle posa sa main sur celle de Corti, et s'aperçut qu'elle était encore couverte de sang. Celui de Seve? d'Hannibal? elle reprit son récit, d'une voix blanche, étranglée.

"Et tu sais, Seve est partie l'affronter toute seule, on n'a pas eu le temps de la suivre avec Héri et...
Il était trop fort pour elle Corti...
Elle... ELLE EST PARTIE!!! SEVE EST MORTE CORTI!!!"

Elle lâcha la main de son ami et se couvrit le visage, maculant de sang sa peau.

"Je n'ai pas réussi à la protéger... elle est partie dans mes bras... elle est chez elle maintenant, Héri et Patrocle l'y ont emmené...."

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Cortina

Corti, paniqué, s'assies comme Sakura lui avait demandé.

Corti comprenait qu'elle allait lui dire quelques choses d'important.. Il écouta son discours et craigna le pire....

Quand Sakura lui espliqua que c'était Seve qui avait succombé face aux brigands.. il eut les yeux vides.. il ne dis mot pour éviter de montrer son désaroi et sa tristesse mais quand Sakura se mis à pleurer.. Il se mis également à sangloter. Il mis ses mains sur sa tête et se replia sur lui même pour pleurer...

Seve !! NON !! Pourquoi toi !!

Quand Sakura lui dis qu'elle était chez elle... Corti attendit que Sakura soit prête et partit avec elle vers la maison de Seve... L'atmosphère était pesante et lourde comme l'état d'esprit des deux personnes....
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Nehwin

Depuis plusieurs jours Nehwin se tuait à la tâche. De nombreuses commandes à assurer, ses champs à gérer, il n'avait plus ni le temps d'aller en taverne, ni même de passer du temps avec sa belle. Alors quand ce matin, il avait enfin le loisir de trouver un peu de repos, il s'en réjouissait à l'avance.

Seve était de garde cette semaine, mais il espérait qu'elle soit déjà rentrée. Un peu de temps avec elle lui ferait vite oublier ces longues journées de labeur. C'est donc d'un pas guilleret qu'il arriva dans le quartier Car T'y Es, en vue de sa maison...

Son sourire se figea, ses pas ralentirent...Pourquoi ce tissu noir était-il accroché à la porte ? D'habitude, c'était un signe de deuil, mais Seve et lui n'avait perdu personne... Nehwin s'arrêta net. S'il n'avait sentit son coeur battre si fort jusque dans ses temps, il aurait peut-être sentit son sang quitter son visage. Blême comme un linceul, il lâcha les outils qui encombraient ses bras, se remit en marche...d'abord lentement, puis au pas de course. C'était impossible, ça ne pouvait pas être ce qu'il craignait.

D'une bourrade violente, il écarta la porte de son passage et embrassa la pièce du regard. Vite ses yeux se posèrent sur l'entrebâillement de la porte de la chambre. D'une poussée Nehwin fût dans la pièce, faisant face à son pire cauchemar.

A ses côtés, Hérisson semblait prêt à s'écrouler de tristesse. Près du lit, Patrocle était en prière... Allongée sur le lit, les yeux clos, Seve semblait paisible, seulement endormie, s'il n'y avait cette tache écarlate à son ventre. Nehwin ne pouvait y croire, il prit sa tête dans ses mains, la secouant de gauche à droite dans un geste de refus.

Non...Non ce n'est pas possible. Ça ne peut pas être vrai !

D'un pas hésitant, il vint se placer de l'autre côté du lit.

Seve, réponds moi, ma belle.

Il passa doucement son bras sous les épaules de son aimée, la soulevant délicatement pour la prendre dans ses bras.
Mon amour, c'est moi. Allons ouvre les yeux, tu dois te réveiller.

Nehwin refusait de voir. La raideur du corps, la froideur de la peau. Tout était évident, mais le forgeron ne pouvait accepter l'impensable.

Seve je t'en prie ! Tu dois rester avec moi. Réveilles toi ! Seve !!!

Machinalement, il la serra contre lui, de plus en plus fort, comme pour lui transmettre un peu de sa vie, de sa force, pour l'aider à se réveiller. Mais le corps de son amour restait inerte. Nehwin tourna des yeux humides vers son ami Hérisson.
Héri, ce n'est pas possible ! Dis moi que ce n'est pas possible, que ce n'est pas arrivé !! Dis-le moi !!!!!

Ses derniers mots furent étranglés, étouffés par les larmes qu'il ne pu retenir plus longtemps. Il ferma les yeux, serra le corps sans vie encore plus fort et succomba au désespoir.

Mon Dieu, non !!!! Seve !!!! Mon Amour non !! Non !!!

La sinistre réalité était évidente. L'amour de sa vie s'était éteint. Seve était morte. Et pour Nehwin le ciel ne serait plus jamais bleu.

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Sakurahime

[Bureau de la maréchaussée]

Corti s'était effondré à l'annonce du trépas de leur amie. Sakura n'en était pas loin non plus mais il lui toujours impossible de se laisser aller aux larmes.

Lorsque le jeune homme se fut un peu calmé, Sakura ferma le bureau, la lettre au prévôt attendrait un peu...

Ils se mirent en route pour le Car t'Y Es, chez Seve...
Le coeur très lourd, leurs pas étaient traînants.
Ils s'arrêtèrent à l'église mais Patrocle n'était visible nulle part.

[Car t'Y Es]

L'inconvénient quand on marche à pas lents, c'est que l'on fini toujours par arriver à destination...
Sur la route, des outils avaient été abandonnés... des outils de forgeron!
Sakura releva la tête... Seigneur, Neh était revenu...
Elle hâta le pas, non sans avoir ramassé les outils, allez savoir pourquoi, entra en trombe dans la maison, gravit les marches quatre à quatre....
pour trouver Neh penché sur le corps de sa douce, le serrant convulsivement comme elle-même l'avait fait quelques temps plus tôt... il y avait une éternité...

"Neh... je...."

Elle s'interrompit. Que pouvait-elle dire? les lourds outils lui glissèrent des mains que le sang rendait glissantes, provoquant un bruit sourd qui résonna dans la pièce où seuls retentissaient les sanglots de son ami forgeron.

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Seb57740

Seb avait appris que seve était morte et qu'elle avait était transporter ,cette événement la tout de suite marquer il ne pouvait la laisser partir sans la voir encore une dernière fois arrivait les larmes aux yeux ,il voulais rendre un dernier hommage a son amie qu'il connaissait depuis si longtemps maintenant.
Il se dirigea vers le lieux où reposait le corps de la jeune femme et une fois arrivé ,il ne put s'empêcher de laisser couler quelque larmes et dit :
Seve réveille toi ,c'est pas possible ,tu peut pas nous laisser et partir comme sa
Puis il murmura :
Qui a pu te faire sa ?Qu'est ce qui est arrivé ?

Il resta un très long moment au près d'elle en se posant plein de questions au quels il n'avait absolument aucune réponse ,il savait qu'elle allait lui manquer.Puis après ce long moment de recueillement ,il repris le chemin en sens inverse pour rentrer chez lui terriblement attristé.
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Cortina

Corti arriva avec Sakura et se prépara tant bien que mal à voir Seve.

Arrivé devant la maison de Seve... Corti s'arrêta et respira un moment puis entra dans la maison.

Il entra dans la chambre et vit le corps de Seve sur le lit...

Il s'approcha et posa la main sur le lit et récita quelques mots de prières...

Il resta un moment près d'elle.
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Nehwin

Le monde qui l'entourait était comme plongé dans un épais brouillard. Des voix, des mouvements, des visages défaits que Nehwin avait peine à reconnaître. Seule la silhouette sans vie de Seve apparaissait nettement à ses yeux. Les nombreux moments passés ensemble lui revenaient en mémoire un à un. Leur rencontre, leur première nuit, la première fois qu'il lui avait dit « je t'aime »... Tous ces moments si heureux, et qu'il ne revivrait plus jamais.

Le regard de Nehwin se posa sur l'insigne de maréchale, encore accroché à la poitrine de Seve. Comme une révélation, il comprit que tous ceci ne serait pas réel s'il n'avait pas quitté la maréchaussée. Il n'avait pas les détails de ce qui s'était passé, mais une chose était sûre: il n'était pas là pour la protéger. Sa présence sur les remparts ce soir là aurait peut-être tout changé.

Nehwin leva les yeux et tenta de voir qui l'entourait. Corti, de l'autre côté du lit, priait. Héri semblait toujours aussi embarrassé près de la porte... Et Sakura, dans sa tenue de garde, les mains encore tâchées de sang, se tenait dans l'embrasure de la porte.

Le forgeron la fixa, se leva et se dirigea à pas maladroits vers elle. Puis, sans prévenir, il éclata en sanglot en la prenant dans ses bras, cherchant un peu de réconfort autant qu'il voulait consoler son amie.

Je t'en supplie, dis moi que c'est un cauchemar.

Mais il savait que tout était bien réel.

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Sakurahime

Le temps semblait s'être suspendu pour Sakura, qui fixait Nehwin sans vraiment le voir. Machinalement elle avait voulu tendre une main vers lui, pour lui dire qu'elle était désolée, qu'ils étaient tous autour de lui, qu'il en serait toujours ainsi, elle avait voulu l'étreindre, le consoler, lui dire que tout n'était qu'un cauchemar, que bientôt le jour se lèverait, qu'il se réveillerait dans les bras de sa belle souriante....

Mais son bras avait refusé de se lever, comme ankylosé, paralysé par l'hébétude qu'elle éprouvait et lui figeait le sang dans les veines.

Elle l'aurait tant voulu... mais elle n'en eu pas besoin.

Le regard fou, le même que le sien, le même qu'Héri, leur regard se croisa.
Nul besoin de mot, un simple regard suffisait... douleur partagée.

Tel un somnambule, il vint vers elle s'accrocha de toutes ses forces, comme un noyé à une branche, et éclata en sanglots.
A son tour, ses bras se levèrent enfin et elle pu se cramponner à lui, partageant un vide infini que rien ne comblerait jamais.

Enfin, sa vision se brouilla. Enfin, les larmes salvatrices se libérèrent pour dévaler ses joues tel un torrent de montagne en crue. Enfin le sanglot qui lui bloquait la gorge se décoinça.

Ils restèrent un long moment collés l'un à l'autre sans que rien ne puisse les apaiser.

Finalement, ce fut Neh qui rompit le silence que seuls leurs sanglots interrompait:

"Je t'en supplie, dis moi que c'est un cauchemar."

Mais que pouvait-elle répondre? tous deux savaient bien qu'il n'en était rien, que Seve les avait vraiment quitté.

"Je suis désolée Neh, tellement désolée.... elle est partie... partie..."

Sa voix se brisa en un murmure quasi inaudible, mais elle savait qu'il l'avait entendue.

"Il faut être fort maintenant, pour elle... c'est ce qu'elle m'a demandé... on doit le faire pour elle, et faire vivre sa... sa mémoire. Elle vivra toujours en nous Neh, toujours en toi".

En prononçant ses mots, Sakura s'était écartée légèrement du forgeron et avait posé sa petite main pleine de sang maintenant séché sur le coeur de son ami. Il palpitait comme un oiseau enfermé en cage pour la première fois, affolé.
La jeune femme avait quant à elle prit sa décision. Elle n'avait pas pu protéger Seve, elle protégerait Neh à sa place. Jamais elle ne laisserait quoique ce soit lui faire de mal... tristesse, peine, douleur, rien de tout cela.[/i]

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Herisson53

Quand Sakura les avait laissés pour s’occuper des formalités, Hérisson était resté un moment près du corps de Seve.
Puis, s’apercevant que sa chemise était encore toute entachée de sang de son amie, il s’était mis à fouiller dans les affaires d’homme à la recherche de quoi se changer.
Il espérait bien que Nehwin ne lui en voudrait pas, mais il ne pouvait rester avec cela sur lui, c’était au dessus de ses forces, cela lui rappelait trop qu’il était arrivé trop tard, trop tard pour la sauver.

La chemise qu’il trouva était bien trop grande, mais quand il passa sa ceinture par-dessus, cela fit illusion et il retourna veiller sur la défunte.
Il se remémorait les choses faites ensemble, les combats menés ensemble et ne comprenait pas ce qui s’était passé cette nuit, eux qui étaient passé par tant de choses avaient finis par se sentir immortelles.

Puis ce que Hérisson redoutait le plus arriva, Nehwin rentra de sa forge.
La tristesse du forgeron était palpable et Hérisson resta là, sans voix, ne trouvant les mots pour consoler son ami.

Héri, ce n'est pas possible ! Dis moi que ce n'est pas possible, que ce n'est pas arrivé !! Dis-le moi !!!!!

Ho, bien sur, Hérisson voulait lui dire que ce n’était qu’un mauvais rêve, que sa belle n’était qu’endormie, que bientôt elle se réveillerait et que tout les quatre ils repartiraient joyeux et insouciants sur les routes du duchés comme par le passé.

Mais Hérisson ne le pouvait pas et il regardait son ami, le cœur bloqué au milieu de la gorge, les yeux dans le vide, incapable de parler.

Enfin Sakura rentra accompagnée de Corti, elle prit Nehwin dans ses bras et le consola comme elle put.

Hérisson s’approcha alors et mit simplement sa main sur l’épaule du forgeron, espérant par là lui faire comprendre qu’il avait tout son soutient.
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Nebka

Voilà deux jours entiers qu'elle marchait, en direction du Sud. Oh, elle s'était bien arrêtée une nuit à Bourbon mais l'escale ne fut guère agréable, et le lendemain elle repartit aux aurores. C'est vers Montluçon qu'elle se dirigeait et il lui restait encore, aux dires de quelques voyageurs croisés, un bon bout de chemin à parcourir.
La jeune femme progressait vite, habituée à marcher depuis son plus jeune âge, mais elle maudissait à chaque pas la lourde épée qu'elle avait achetée afin de se protéger des mauvaises rencontres. De plus, elle évitait de se rappeler qu'elle ne savait absolument pas s'en servir ...

Alertée par une clameur soudaine, elle se figea un instant pour mieux tendre l'oreille. Des bruits, des voix, des hennissements. Se pourrait-il que ... ?

A grands pas, la jeune femme parcourut le reste du chemin devant elle et, caché derrière un immense buisson de végétaux divers, découvrit le village de Montluçon.

"Enfin, me voilà arrivée ... " soupira-t-elle en constatant l'ampleur grandie de la clameur villageoise.

Quelques minutes plus tard, elle était arrivée au pied de la ville. Cependant, quelque chose qu'elle ne parvenait pas à identifier lui maintenait les sens en éveil en lui interdisant de se relâcher. Un peu méfiante, elle entra dans Montluçon, toujours en proie à de nombreux avertissements intérieurs, et, regardant autour d'elle à chaque foulée, parvint à une grande place centrale, où quelques villageois bavardaient innocemment.
Soudain, elle comprit. La rumeur, le bruit qu'elle entendait en fond sonore, était composé de cris. Pas des cris de joie non, plutôt de terreur, de douleur. Nebka fut parcouru d'un grand frisson, elle reconnaissait ces cris. Ils étaient semblables à ceux que poussaient sa mère lorsque son père était parti, les laissant derrière lui.
Les cris de la perte d'un être cher, voilà ce qui la faisait frissonner.

A présent totalement effrayée mais curieuse tout de même, elle cherchait à s'approcher de la maison d'où montaient ces cris. Lorsqu'elle y arriva, elle se plaqua sous un porche pour s'y dissimuler du mieux quelle put. Fugitivement, elle aperçut une haute stature, surement celle d'un homme, accompagné d'une silhouette féminine. Peut-être avaient-ils perdu un enfant ?

Se tassant un peu plus sous le porche, la jeune femme s'accroupit et resta là, quelques instants, à partager la peine qu'elle ne pouvait deviner qu'aux lamentations ininterrompues qui emplissaient son esprit et qui devaient la marquer à jamais.

Jamais, se disait-elle, jamais je n'oublierai cette voix masculine qui grince sous la douleur, plaintive comme un violon désaccordé, et emplie de terreur.

Un RP et des posts comme on n'en voit que trop rarement. Bravo à vous.

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[RP]Une garde parmis tant d'autres