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{RP} Bataille de Pau

Domenika
Tout le monde s'était élancé à l'assaut de la citadelle. Kem avait repéré une faille dans la muraille, éventrée par une des bombardes. L'épée brandie, elle escalada les moellons au sol, en faisant attention de ne pas tomber. Trois armées dans un joyeux concert de cris, de hurlements, de bruits d'épées t de boucliers qui s'entrechoquent... Le fumée obscurcissait le tout. Kem se hissa prestement sur le chemin de ronde, l'épée brandie. Personne ne la suivait, mais tant pis. Un ombre lui fit face... Mais ce n'était pas Jürgen, le barbu qui avait lancé une chope à la figure d'Exa. Dommage!

Citation:
Vous avez frappé un soldat ennemi**. Vous l'avez grièvement blessé.


Le duel s'engagea. Kem était rapide, agile, malgré son mal de ventre. Elle l'avait oublié, parce que l'adrénaline imprégnait son corps. L'homme tenta de lui arracher son bouclier, mais elle profita de l'ouverture pour l'embrocher.... Elle allait terminer le travail en remuant son épée de bas en haut lorsque le cor retentit... Retraite? Déjà? Elle abandonna le soldat, grièvement blessé sur le sol, et ressortit de la ville par la faille. Il y avait fort à parier que la prochaine fois, cette faille serait occultée par les défenseurs, avec à peu près n'importe quoi... Elle murmura pour elle même ... Bis morgen*, Jürgen... On se retrouvera et je te taillerai le croupion!
Puis elle rejoignit les hommes de leur section.
Tout le monde avait l'air d'aller bien ... Elle soupira de soulagement. En passant, elle effleura la main de son fiancé, heureuse qu'il n'ait rien...


Pourquoi on a sonné la retraite? Qui est blessé? Le roy va bien? Et le capitOane?
Non, juste le cheval du roy qui a été touché, par sécurité, la garde a préféré sonner la retraite... Le roy n'a rien.

* A demain matin

** Tout ceux qui disent que j'ai honteusement blessé un môme de 6 ans du nom de Louis philippe de la Mirandole sont des fieffés menteurs. Mon adversaire était très grand, costaud, musclé et moustachu et terriblement fort. Toute façon tous les Mirandoles sont des teigneux.
_________________
Acar
[26 mars 1462, Armée Royale.]

Un vent frais s'estait levé, faisant flotter les estendards fleurdelisés...
Levant les yeux vers le ciel, les nuages filaient bon train vers le casteh. Peut-estre un bon presage...
Néanmoins, il chassa cet espoir pour se pencher vers son espée, qui elle, ne souffrait point d'asme.
Juste ses tranchants par ses fils et le tout sans coeur. Alors l'asme...


Comme à son accoutumée, iscelui avait aiguisé plus que de raison sa Rebelle... Double tranchante à souhait, penestrante à volonté...

Puis, le blanc de la pierre concassée glissa sur ses paumes et iscelui passa ses gantelets de fer. Il estait fin prest.

Observant les membres de l'armée, la dysenterie avait sesvit mais ces derniers n'avaient point perdus courage et volonté.

Se relevant, iscelui alla devers le roy, le salua respectueusement puis se dirigea au coeur de l'armée, qui n'attendait que l'appel de l'assaut...

Et l'appel vint...




26/03/1462 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.

26/03/1462 04:07 : Vous avez frappé Vitryol. Ce coup l'a probablement tué.

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Alarik.
Le germain s'était habillé différemment, pour l'occasion. Il s'était vécu comme le faisaient ses ancêtres. Peaux de bêtes sur les épaules, charbon autour des yeux, il s'était fait beau comme un envahisseur wisigoth, comme son homologue illustre qui avait bourriné les romains et foutu Rome à sac, pour violer les enfants, piller les femmes et réduire les maisons en esclavage... Enfin, quelque chose du genre. Dans tous les cas, le germanique était sur le mur, lance à la main et le sourire carnassier sur les lèvres. Pour lui, nul ruban, nul foulard, nulle demoiselle à ses côtés pour ne serait-ce que penser à lui. Mais cela importait peu, cette nuit, il serait le Loup sur le Rempart !

Et la Montagne n'eût pas à attendre longtemps. Une échelle se posa vite sur son pan de mur, après la charge ridicule d'une pauvre dégénérée à cheval. Bref, le germain voulait que son premier combat se déroule bien, aussi l'homme-Loup, la Montagne, était lance en main, attendant patiemment sa première victime. Et dès qu'elle posa pied à terre sur la muraille, il vint lui faire un joli coucou de sa langue, lui balançant dans les côtes.



Vous avez frappé un ennemi. Ce coup l'a probablement tué.


Et alors que le germain coupait l'oreille droite de sa victime d'une dague, un coup vient le toucher au bras. Un coup léger, du genre lâche, donné sans certitude, sans intention de donner la mort. Blessé légèrement, le germain continua de batailler un peu sur le mur, donnant force coups de bouclier et d'épée, sans pour autant récupérer d'autres oreilles que celle-ci...
Balloo17
[De son lit à l'hospital]

Il entendait au loin le fracassement des armes, les coups sourds portés sur les écus, les cris des attaquants, ceux des deffenseurs, que la bataille devait être féroce. Lui dans son lit, à se faire soigner alors que ses amis, ses frères s'entredéchiraient pour reprendre la possession du chateau. Comme il aurait voullu être aux cotés de ses frères d'armes, mais voilà ce coquin de sort en avait décidé autrement.

Médicastre, quelles sont les nouvelles ? Nos amis ont-ils repris Pau ?
Ne me laissez pas dans l'ignorance, racontez moi.


Il attendit qu'on lui réponde, il trépignait d'impatience immobilisé dans ce lit
Gilda.


Sur le camp militaire des Dragons ...


Le Novi leva son épée vers le ciel et cria.


Pour la Victoire et la Liberté !
En avant !


Une clameur monta des rangs bien rangés des soldats comme une réponse à leur Chef.
Puis lentement mais sans hésitation, comme un seul homme, comme un seul Dragon, ils se mirent en route, concentrés, la mine fermée et la mâchoire serrée.

Pendant qu’au loin rougeoyait le ciel et que retentissaient les bombardes royales, le camp militaire se vidait peu à peu.
La vieille les regardait s’éloigner. Trop âgée pour monter au combat, elle était là où elle devait être.

Elle les connaissait tous … De la dernière, la petite Vrek à cette vieille peau d’Azilize, de Murlok le soldat abîmé à cette vipère de Prisca, elle les avait presque tous vu grandir et prendre place dans ce Béarn qu’aujourd’hui ils partaient libérer …
Une larme coula sur sa joue ridée quand elle vit la Lady, fière comme un paon sur son cheval, menant ses hommes vers la victoire et la mort.

Rapidement elle se retrouva presque seule sur le campement et l’attente commença.
La longue et insupportable attente.
Elle s’installa prêt du braséro, l’interminable nuit serait froide.

Aux premières lueurs de l’aube ils revinrent. Dans le désordre, parfois seul, parfois par petits groupes, à cheval ou à pied …
Elle cherchait et comptait inquiète qui ne reviendrait pas, qui ne serait pas là pour la nuit suivante.

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Riwenn


[Pau. Devant les murailles. L'assaut]

Il estait temps. Riwenn leva son épée haut dans le ciel obscur que seules quelques torches allumées çi et là permettaient d'éclaircir.


Suça l'ennemi ! Bah quoi, ça ne se prononce pas ainsi ?

Citation:
26/03/1462 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.


Les troupes s’avancèrent au devant des murailles, dépassant rapidement le vieil homme qu'estait Riwenn, qui resta en compagnie de Marciac, et les traits commencèrent à pleuvoir dans leur direction. Pardiac se protégea avec l'écu à ses couleurs qu'il tenait en main. À peine l'eut-il redescendu pour voir ce qu'il en estait qu'un jeune soldat devant lui, tenant une lance fit un pas en arrière et lui flanqua un coup de manche dans le gosier.

Citation:
La douleur irradie tout votre organisme.


Et merdeeee ce qui estait presque le cas de le dire pour le coup.

Qu'elle idée avait-il eu de manger avant la bataille une miche de pain qui avait esté entamée !!!! Il voulait se forcer à ne pas partir le ventre vide. Mais quelle idée ! Voilà ce qu'il en estait cette nuit. Il rendit son repas en partie.

Citation:
Vous vous forcez à manger mais rendez une partie de votre repas : vous n'avez du coup pas bénéficié de tous les apports nutritifs de votre pitance.


Il se sentit faible d'un coup d'un seul, eut rapidement le tournis et finit par se vautrer dans son vomi.

Il aurait fallu lui rappeler qu'à la base dans cette bataille, c'estait le sang qu'il devait faire couler.

Le réveil allait estre brutal.


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Héraldique européenne

















Grenat_alexandria
[ Nuit du 25 au 26 Mars Rempart de Pau ]

Pourquoi était elle venue ? Voici même pas 2 heures qu'elle a reprit conscience se rappellant pas des évêments de la journée. Son honneur sans doute l'avez poussé à venir ou bien alors son amour pour sa soeur et son frère, allez savoir.

Le Vicomte avait distribué des rubans aussi elle offrit le sien à son frère, un baiser sur la joue de son frère un autre à sa soeur.

Si la blondinette avait pu se rappeller autre chose que le sang sur sa main lorsqu'elle avait reprit connaissance elle n'aurait pas prit les armes. Pourquoi défendre des remparts avec un Vicomte fou qui essaye de vous tuer ?
Heureusement pour le Vicomte elle se rappellait pas sinon elle lui aurait tranché la tête et l'aurait balancer en bas des remparts.

Du haut des remparts, anxieuse et pas au mieux de sa forme vu la blessure à sa tête elle ferait de son mieux. La bataille s'engagea, elle blessa quelqu'un ignorant l'état de l'autre et ne s'en souciant pas soyons honnête.
Ce qui l'a destabilisa se fut la voix de sa soeur, sans réfléchir elle alla lui porter secours.

Ce qu'ils sont fourbe dans le camps adverse, on lui sauta dessus et dans son dos en prime belle manière non ? Ouais des couards encore mais rien de surprenant. Le couard qu'elle avait sur le dos essaya pas tout les moyens de porter atteinte à son honneur, celui là le paya de sa vie . Encore quelques pas et elle serait près de sa soeur mais trop tard on lui sauta dessus et encore dans le dos mais c'est leur façon d'attaquer ça ? Elle se retrouva au sol et perdi connaissance.



[ Au matin ]

Elle se réveilla sous une tente. Alexandria voulu s 'asseoir mais impossible une horrible douleur à ses côtes, son bras gauche en écharpe. Y a pas à dire elle avait morflé et pas qu'un peu.

Sa première réaction ou parole plutôt:


Babeth!!! Gauttier!!!! Ils vont bien ?

Elle craignait le pire vu la fourberie de la nuit mais le pire était à venir c'était certain.

Elle pensa à son fils et là elle blémit. Près d'elle le Capitaine de sa garde, aussi donna t'elle des ordres.


Eloigne mon fils le plus possible d'ici, qu'on le protège au péril de vos vies, il doit vivre, loin d'ici ...Loin de moi...

Lorsque les mots sortir de sa bouche son coeur se brisa mais pas le choix il en allait de la vie de l'enfant. Adieux brutal entre elle et son fils unique.
Rien ne garantissait qu'elle survivrait à ses blessures, elle fut soigner mais on sait tous que l'avenir est incertain surtout à cette époque.

Son Capitaine partit, elle resta allonger ne se préoccupant plus de rien qui se dérouler autour d'elle. Elle avait fait un choix ou plutôt une succession de choix ces derniers jours.
Le plus dur était de renoncer à son fils mais vu ce qu'elle avait fait en prenant les armes pour défendre la cité le mieux était la lourde décision qu'elle venait de prendre.

C'est le coeur meurtri qu'elle réfléchissait à tout cela mais une question perdurait dans sa tête allait elle vivre ? Quand on perd le plus important dans sa vie le reste n'a plus d'importance et ne vous donne pas l'envie de continuer... Avait elle envie de continuer? A cet instant précis non.

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Lordmick
[Armée Royale, Pau dans la nuit du 25 Mars au 26 Mars]

Le Baron se réveilla peut avant la nuit tombé. Son valet était entré doucement dans la tente afin de le tirer de sa torpeur et de commencer à le préparer.

Lord s'étira puis après s'est passé de l'eau fraiche sur le visage, s'habilla avec son armure et ses armoiries. Il était calme. Ses pensées n'étaient pas vraiment encore là mais plutôt coincées entre ses rêves et sa terre.

Dehors l'agitation se ressentait. L'énervement aussi. L'anxiété pour certains et l'envie pour d'autre. Pour lui? Une bataille de plus. Ce n'était pas la première et peut être ne serait-ce pas la dernière si Aristote ne le rappela pas à lui cette nuit.

Il regarda son et lui fit signe de sortir un moment, l'heure de la prière était venu. Certes il n'allait pas à la messe régulièrement et ne portait pas non plus les curés dans son cœur mais il savait qu'une prière à ce moment ne serait pas trop.
Un genou au sol et les deux mains posées sur son épée il murmurait des choses incompréhensibles.

Puis ce fut le moment les ordres tombaient pour aller au combat, le Roy et les Capitaines haranguaient les troupes pour tirer le meilleur d'eux même. Ce fut ce moment ou Lord sortie de la tente.


Hommes du Béarn ! D'Armagnac ! De Gascogne ! De Toulouse et surtout de France ! Ce soir, nous chargerons les murs de Pau pour reprendre la cité des mains d'Andom et enfin libérer cette province.

Et le Rouergue c'est une option?

Certes il avait quitté sa terre il y a peu mais c'était belle et bien ces couleurs qu'il portait en ce moment.

Pour le Roy Jean !
Qui m'aime me suive !


Hum, je ne vous connais pas assez pour vous aimer pensa-t-il, par contre pour le Roy, effectivement on est là pour ça. Il grimpa sur ça monture et la fit partir au galop.

Il est l'heure. Après tout on est là pour se battre. Il serait mal polie de faire attendre nos ennemis.

L'excitation monta à ce moment-là et son gout pour le combat aussi. Son visage était toujours calme et ne laissait rien transparaitre mais son intérieur brulait de mille feu. Il aimait la guerre et se battre!

Il sortit son épée et la leva le plus haut possible afin de rentrer dans la mêlée.

Il faisait si noir qu'il ne vit pas les hommes en face de lui. Les armures et armoiries lui permettait de distinguer l'ami de l'ennemi.

Il était là, dans la mêlée et il aimait cela.

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Jurgen.
La dispute de la veille. Le malentendu. Tout ça avait plongé Jurgen dans une tristesse immense, si immense qu'il avait menacé de mort le Vicomte. Il espérait d'ailleurs ne pas devoir le payer dans les jours à venir... Mais ainsi il était payé. Il devait se battre, et à vrai dire, il avait bien besoin de cette bataille.
Et sa femme.. Sa flamboyante épouse, la créature la plus pure qu'il lui ait été donné de voir, et de toucher, de posséder et surtout, d'aimer. Car l'amour l'avait ravagé. Oh, pas au début. A vrai dire, si sa beauté lui avait sauté aux yeux, l'amour, lui, mis quelques temps à arriver. Mais depuis, il n'était plus jamais reparti. Ancré dans son coeur, encré dans sa peau.

La main sur son sabre, l'autre dans celle de sa bien aimée. Là, des milliers d'images lui traversèrent l'esprit: Lui en bon père de famille, lui avec une floppée d'enfants, lui allongé sur les peaux de bêtes à caresser le corps de sa femme, lui, elle.

Aux paroles du Vicomte -qu'il avait bien envie d'étrangler, Darria défit ses cheveux. Sa merveilleuse chevelure de miel. En fait, elle était la prunelle de ses yeux, et encore, il se fichait plus de devenir aveugle si elle était entière. Il la détailla. Son sang battait ses tempes autant que le dessous de sa ceinture. Mais l'heure était à la bataille, et si faire l'amour était une bataille, il ne s'agissait malheureusement pas de ça. Affublé d'un ruban rouge dans ses cheveux noirs, il se senti comme plus fort. D'un geste vif il empoigna sa taille pour coller sa bouche à la sienne et faire danser sa langue avec celle de sa femme. Son corps se pressait contre le sien, peut être pour la dernière fois. Et à ses paroles, il lui répondit.

-J'me battrais pour toi. Oublie pas la peur. Et trompes la mort.

Il s'efforça de lui sourire.

Et puis vint le moment. Il fallait s'élancer, il fallait repousser ces cadavres vivants.
Malheureusement, ce soir là, il ne pu atteindre personne, à son grand regret.
AU bout d'un moment, il se retourna,mais ne vit plus sa femme. Qu'était-il advenu d'elle? Il paniqua, chercha, encore et encore.



26/03/1462 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Hic sunt Dracones" dirigée par Tchetchenov et l'armée "Air Force Oane" dirigée par Oane.

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Chris_mc_carthaigh
[PAU 26 mars ... La bataille]

Le boudoir résonne encore des rires et les parties de cartes s'enchainent.
Quelques verres de malt pour se détendre et la main de son aimée dans la sienne, l'Irlandais savoure le calme qui précédera la tempête qui gronde déjà dans le coeur des soldats.

Une rencontre avec le Roy, à peine un regard échangé et l'impression étrange encore de ne pas etre de ce monde .. Son monde .

Chris sort laissant là les cartes, les nobles gens et les soldats, laissant son oiseau pour trouver refuge dans le calme de l'Eglise.

Il prie que Deos protge ses amis. Il prie pour qu'il la garde en vie, qu'il veille sur elle cette nuit encore.
Il prie pour que ses yeux ne se ferment pas ce soir pour la dernière fois, pour que Deos le laisse profiter de l'amour ardent qu'il a pour elle.

Il prie pour l'avenir, pour que ce doux reve de paix dont ils parlaient ensemble il y a peu, se réalise.

De toute la ferveur de son ame, il prie Dieu de lui laisser son oiseau, de le laisser enfin lui demander sa main et l’aimer jusqu'a la nuit des temps.

La lumière des cierges vacille, il est temps pour lui de la rejoindre.

Un dernier fougueux baiser, une dernière promesse et il s'en va rejoindre les rangs.

Elle est là, si belle et majestueuse.

Un dernier regard ....

Et le tonnerre s'abat sur les remparts de Pau.

La haine se déchaine, il ne la quitte pas des yeux, devient son ombre, taillant l'ennemi comme autant de fétus de paille. Il ne pense qu'à elle. Elle est sa force, elle guide son bras. Rien ne peut l'abattre.

Il se sent indestructible grâce à elle.

La Princesse Barbare qui se dechaine au milieu du champ de bataille, c'est en elle qu'il a foi.

La Bataille fait rage, l'ennemi plie sous le poids des rebelles.

Le Sang coule, abreuvant la terre du Bearn.

Aux premières lueurs du jour, les soldats rentrent, comptant les blessés.

Ce soir encore, il faudra se battre pour gagner leur liberté.

L'irlandais lui, se battra pour elle, il se battra pour eux ...
Azilize
Pau la veille...

Pourquoi y allez ? beaucoup lui ont posé la question, mais elle s'en fiche, elle n'a pas besoin de réfléchi.Le Béarn est en danger. Pas a chercher plus. Malgré tout ce qui s'est passer elle a encore le Béarn dans la peau.

Après s'être un peu reposer et malgré la nausée et la douleur qui la tien elle se prépare. La guerre, elle n'aime pas ça du tout, mais pas du tout. Mais il faut ce qu'il faut et sa section rempli de Lourdais pour la plupart, la suivront sans crainte.

Le signal est donné et l'on s'ébranle dans la nuit... les armées s'entrechoquent.



Le matin


Faire l'appel, vérifier que tout le monde est bien là, transmettre les infos au chef de l'armée.

Tout le monde est là ?

Bon puisque vous êtes tous là, vous pouvez allez vous reposer quelques heures. Si certains sont malades voyez un medicastre. Mais je veux vous voir tous en forme ce soir.


Elle les regarde partir, un sourire affectueux sur les lèvres. Elle les connait bien et sais qu'ils lui font confiance.

Harassée elle vas elle aussi prendre un peu de repos.

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Alban
[Armée Primièra Companhiá Biarnesa, Pau, dans la nuit du 25 Mars au 26 Mars]

Enfin, ils étaient là. Ces fils de catin. Ces traîtres, ces petits chiens qui couraient derrière la Couronne, qui léchaient les bottes de petit Jean. Des Royalistes, encore et encore. Il y a un an, à peu près, les lames des soldats de l'Anti-Roy s'enfonçaient dans la chair du Monfort. Le sang n'avait été pas le seul à découler de ces blessures profondes. La compassion, l'innocence, la pureté de l'enfance s'était envolé avec lui, bien loin du corps fébrile, martelé de coups. Il s'en était remis depuis longtemps. Il s'était relevé, avait remarché sur ses deux pieds, avait noyé les souvenirs de cette nuit affreuse et la douleur qui en avait découlé, dans l'alcool. Mais rien ne s'effaçait jamais réellement. La cicatrice barrant son dos restait bien réelle. Et l'humiliation d'une telle défaite ne voulait décidément plus le quitter. Peu à peu, elle s'était transformée en une haine ardente. Et c'était avec une envie sanguinaire que le Juge de la vicomté du Béarn fixait les contrebas, sur les remparts de Pau.

«
Préparez les festivités. L'eau bouillante, les pierres, les archers. Je veux les voir baigner dans leur sang, ces chiens. »

Puis, la première bataille d'une longue guerre avait eu lieue. Le trouble-fête aux comportements d'enfant en alternance qu'était Alban s'était transformé en soldat déchaîné, dans la sombre nuit. Les Dragons et l'armée du Roy avait lancé l'assaut. Les siens, et l'ennemi tombait à ses côtés, sans distinction, dans l'obscurité. Il avait l'impression de revivre le cauchemar qui avait hanté des dizaines de ses nuits. Au petit matin, il avait quitté le champs de la bataille, indemne, et sans avoir réussi à faire tomber un des adversaires, malgré la rage qui l'habitait.

Il avait traîné les pieds jusqu'au campement de l'armée vicomtale, puis était rentré dans une tente, au hasard, à la recherche d'eau. Il s'était délesté de son fourreau, de sa lame et de son bouclier à l'entrée de la tente, sans se soucier du reste, puis il s'était essuyé de ses mains les perles de sueur et quelques gouttelettes de sang, de ses voisins d'arme, qui avait giclé sur son doux visage. Après un certain temps, il remarqua une présence, se retourna pour constater qu'il n'était pas seul et qu'il faisait face à la fille d'Enguerrand, qu'il convoitait dans un concours par un malheureux hasard. Ou un bienheureux, il ne savait réellement. Elle avait l'air mal en point et il s'approcha d'elle, à pas de loup.

«
Alexandria ? Vous avez été blessée ?»

Ou l'art de poser des questions dont il connaissait déjà la réponse. Il s'affala sur un tabouret, à proximité du lit de fortune, et détailla des yeux son corps, cherchant à estimer l'ampleur des dégâts.

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Darria
Au cœur de la bataille, nuit du 25 mars.


Quelques instants et le baiser de son mari lui fit oublier la guerre...


Mais très vite, la jeune fille fut poussée, jetée à terre, piétinée. Elle se releva une fois, deux fois, dix fois.... Les ombres hargneuses écumant de rage ne semblaient point vouloir faire couler son sang. Elle para tous les coups, se défendant du mieux qu'elle avait appris et avec toute la fougue de sa jeunesse.

Très vite elle perdit son mari, mais très vite aussi, Erya qui avait juré de la défendre fit rempart de son corps contre toutes les attaques. L'Espagnole se battait bien, et la jeune noble couvrait ses arrières tandis qu'elle se frayait un chemin rouge vif dans la masse obscure.
Un coup à l’arrière du crâne l’assomma. La jeune fille rampa, évita une hache et se remit sur ses pieds. Mais la belle hispanique n'était plus à ses cotés La peur lui vrilla les entrailles. Puis elle s'élança dans la cohue en hurlant le cri de guerre familial :



Ambroise te toise !


Mais bientôt une main plaqua sa bouche et deux bras la soulevèrent du sol pour l'entraîner à l'abri du combat. Elle se débattit comme une forcenée, griffa, pinça, arracha quelques lambeaux de peau se pensant enlevée par l'ennemi ou pire l'une de ses morues royalistes qui tournaient autour de son homme.


Ma demoiselle, par pitié cessez de bouger. Je ne vous veux aucun mal, c'est moi Léopold.


Darria cessa tout mouvement et se tourna vers lui incrédule. A la vue du jeune domestique malingre et frisé, blond comme les blés, elle se fendit d'un sourire surpris.



Votre mère m'a fait traverser toute la France à votre recherche quand elle a su que vous étiez le Connétable du Béarn. Elle hurlait partout que vous alliez vous faire découper et qu'il fallait que je vous sorte de là, quitte à mourir tant que vous gardiez la vie sauve.


Lorsque la jeune fille parvint enfin à lui faire entendre raison, à grand coup de suppliques et de menaces, puis à grand coup de poings, l'ennemi semblait faire retraite. Cette nuit là, elle ne tua personne mais aucun ne la blessa. Par contre elle avait une sacrée sangsue collée aux chausses...


26/03/1462 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Hic sunt Dracones" dirigée par Tchetchenov et l'armée "Air Force Oane" dirigée par Oane.

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Arioce
Du haut de son rempart, le jeune brun attendait que sonne enfin l’assaut ennemi. Marchant d’un pas léger, il observait l’horizon à la recherche de quelques mouvements que ce soit. Mais rien… absolument rien… Les minutes passèrent puis les heures. Soudainement il entendit une voix forte clamer dans le silence de la nuit, puis d’autres voix lui succédèrent suivit d’un brouhaha de marche. Est-ce le début de la bataille ?

Ne voyant rien de son coté, pas un rat, pas une ombre, Arioce en convint que les combats se déroulaient de l’autre côté de la ville. Tirant son épée au clair, il porta son regard loin devant lui, vers les lumières qui embrassaient l’autre pan de muraille et vers les bruits de métal qui raisonnaient dans toute la ville.
Oui la bataille commençait.

Grognant, maugréant, il jura d’être aussi éloigné de l’action. Evaluant la distance qui le séparait de champ de bataille il estima à plusieurs minutes le trajet. Prenant son courage à deux mains, il remit sa lame dans le fourreau, attrapa son bouclier jusqu’à lors posé contre un créneau et se mit à courir de longue foulées vers le siège.

Une fois arrivé sur place, le jeune homme porta aide à ses frères et sœurs d’armes, défendant avec hargne et fougue la belle ville de Pau contre les bouffons de royalistes et autres révolutionnaires.
Néanmoins, bien qu’il y mettait du poumon et de la rage, l’ennemi en face ne semblait pas opposer beaucoup de résistance.
De cette première bataille, il ne blessa personne, et ne fit pas blessé non plus. D’ailleurs il n’engagea aucun duel à proprement parler, juste une défense basique qui consistait à repousser l’adversaire comme dans les règles de l’art. Il n’y avait pas eu de mêlée, pas de mauvais coups, rien.

Une première bataille au final peu intéressante pour le brun qui en ressorti déçut, rejoignant avec sa brune, par contre elle blessée, leur appartement pour quelques heures de repos, pas tellement mérité pour lui et de soin pour la demoiselle.


26/03/1462 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Hic sunt Dracones" dirigée par Tchetchenov et l'armée "Air Force Oane" dirigée par Oane.

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Grenat_alexandria
[ Sous la tente avec Alban ]

On lui avait dit du repos mais à quoi cela servirait il ? Juste à râler car elle était blessée ? Oh ça elle se gênerait pas, elle maudira et insultera ces couards. Si elle était trop silencieuse se ne serait pas elle .

Toujours allongé, pensive ou se torturant l'esprit plutôt, elle ne fit pas attention que quelqu'un était là. Elle ouvrit de grands yeux en voyant Alban.
Alban ou l'un des prétendants à sa main, mais que faisait il ici ? Aucune idée. Elle répondit à sa question.


En effet un de ces couards m'a blessé alors que je tentais de porter secours à ma soeur. J'en ai blessée un et tuer un autre .

Elle ne mentionna pas le passage ou l'individu avait attenté à son honneur ces choses là ne se disent pas on est bien d'accord.

Par contre Alexandria n'avait pas fait attention qu'elle portait un unique bandage sur le haut de son corps. Le bandage lui maintenait les côtes qui étaient fracturés et caché en partie sa poitrine qui ceci dit était assez généreuse. Son bras gauche en écharpe, elle prit sur elle pour s'asseoir, ses boucles blondes retombant sur sa poitrine cachant ainsi en partie sa semi nudité.

Elle posa sur lui son regard d'émeraude:


Vous n'avez pas l'air blessée tant mieux.

Le rouge s'empara légèrement de ses joues, était ce à cause de la question ? Ou bien alors du fait qu'il la voit vêtue ainsi ? A vous de trouver.
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