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{RP} Bataille de Pau

Sandino
26/03/1462 04:07 : Votre bouclier a été détruit.

26/03/1462 04:07 : Yvresse vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


[ la bataille]

Redoutée, attendue, adulée ou maudite, l’heure du combat avait sonné et comme un seul homme, les assaillants s’étaient lancés aux cris de « vive le Roy », « vive le Béarn libre », « poussez vous j’étais là le premier !! », « aie !! mes pieds les gars meeeerde !! » " Ils sont fous ces romains !!" le tout accompagné de jurons variés.

Coté jurons, Sandino s’en était donné à cœur joie et dans toutes les langues qu’il connaissait à tel point qu’un de ses voisins de combat lui avait demandé s’il était marchand de dictionnaire. Obligé de tenir tête à une teigneuse qui lui barrait le passage, le bohémien n’avait pas eu le temps de répondre, se concentrant sur la furie qui se révélait une bretteuse de qualité.

Bien lui avait pris car son adversaire tenace en diable n’était pas venue pour danser le menuet. Dans l’air épais de cris, de gémissements, d’ordres répétés, de râles, on ne s’entendait plus, une vraie ménagerie.

Sandino soufflait fort, le manque de pratique, l’âge, l’amour des boissons fermentées, tout se conjuguait pour l’affaiblir et il ne cessait de louer le destin de lui avoir offert un bouclier, quand soudain ce dernier vola en éclat sur un énième coup de rapière.

Fendu de part en part, les deux morceaux toujours accrochés à la main du bohémien lui faisaient comme deux ailes de bois. Sur le dos de cette même main une estafilade se mit alors à dégorger. Déjà Zézé avait pris sa place dans la ligne pour ferrailler avec la tueuse, ne restait plus qu’à reculer, faire panser sa blessure, récupérer un nouveau bouclier et y retourner.


.
Alban
[Campement de l'armée Primièra Companhiá Biarnesa, sous une tente]

Il n'avait pas remarqué sa demie nudité, immédiatement, dans la pénombre. Et le soldat avait rapidement détourné le regard, gêné, en se rendant compte de son impolitesse la plus flagrante. Il écouta sa réponse, en prenant soin de pas laisser traîner ses yeux sur elle, en quittant sa cotte de maille, qui lui pesait. Il hôcha la tête à sa réponse, et se leva.

«
Effectivement. Je n'ai rien, pour l'instant. Je vais peut être vous laisser. Vous devez avoir besoin de repos et vous ne me semblez...Pas apte à une discussion mondaine. »

Le Vicomte esquissa un sourire, et osa vaguement survoler du regard ses courbes. Il plissa du nez, vaguement intimidé, et se racla la gorge, espérant que cela passe inaperçu. Il poursuivit, en rassemblant ses affaires éparpillées.

«
Et j'ai bien besoin de me décrasser dans un bain. »

Enfin, un élan d'altruisme s'empara de lui, celui qu'il délaissait bien souvent au profit de son égoïsme le plus acerbe. Alors qu'il se saisissait de son fourreau pour le raccrocher à sa taille, il hésita avant de poser une ultime question, il l'espérait, avant de quitter la jeune femme.

«
Les médicastres vous ont-ils bien soigné, au moins ? »
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Yvresse
26/03/1462 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "Hic sunt Dracones" dirigée par Tchetchenov et l'armée "Air Force Oane" dirigée par Oane.

26/03/1462 04:07 : Vous avez frappé Sandino. Vous l'avez légèrement blessé.



[Siège de Pau, première journée & bataille dans la nuit du 25 au 26 mars]


Boum.

César, cher César, qu'était donc ce haut bruit ? Cela, Yvresse, ce sont des bombardes.

Boum.

César, cher César, qu'était ce craquement ? Cela, Yvresse, c'est un trou de mille écus dans la muraille.

Boum.

César, cher César, est-ce vraiment dangereux ? Uniquement si tu as la malchance d'être au mauvais endroit de leur énorme zone de tir.

Certes, la discussion fut différemment tournée mais l'essence du propos était là, et c'est ainsi qu'Yvresse découvrit et cessa dans le même temps de craindre les armes à poudre. Si l'un des lourds boulets avait frappé tout près d'elle, sans doute eut-elle au contraire développé une grande crainte de ces bombardements, mais cela n'arriva pas. A quoi tenait un traumatisme.

En vérité, il ne pouvait y avoir à Pau nulle âme plus réjouie qu'Yvresse tant elle avait attendu impatiemment que se profile sa première véritable bataille. Pour un peu, elle aurait passé toute la journée sur les remparts à dévorer des yeux l'armée royale mais, au lieu de cela, elle avait accompagné le vicomte dans ses moindres déplacements, attendant à la porte s'il le fallait, comme d'habitude, afin de deviser un peu avec lui tout en lui tenant compagnie. Puisqu'il était anxieux, et elle non, Yvresse se sentait comme un devoir d'alléger ses craintes, des sorte qu'elle s'échina à rendre quelques couleurs à César tout le temps qu'elle passa à ses côtés. Elle resta donc là, y compris quand eut lieu cet étonnant bal à l'initiative de César. Plus à même d'assurer son rôle que de danser, elle garda à la ceinture son ruban - mauve - ainsi que son épée, et veilla. A quoi tenait la rencontre inattendue entre deux amants nouveaux. En tout cas, pas aux capacités de danseuse d'Yvresse.

Puis vint enfin et la nuit et l'assaut, et chacun se plaça afin d'accueillir par le fer les troupes royales et dragonnes. Malgré les torches, ceux qu'elle côtoyait sur le chemin de ronde n'étaient guère que des ombres, et elle aussi pour eux, ce qui était une chance dont elle n'avait pas conscience tant, à la lumière, sa tenue intégralement mauve et non protégée eut été une invite à y décocher tout un carquois. A quoi tenait une vie. En tout cas, pas à la nonchalance d'Yvresse.

De là, il n'y eu guère plus que du bruit et de la fureur. Des grognements, pas même des jurons formés, tenaient lieux de souffles à l'effort et le mouvement avait envahi le monde. Ce qui était immobile était froid et dur, le mur. Ce qui était immobile mais encore chaud, on ne le voyait pas, sauf à buter dessus. Postée aux créneaux comme ceux à ses côtés, Yvresse ne tâta pas réellement de la bataille, se protégeant de son bouclier autant que possible, s'acharnant à réduire le sommet d'une échelle trop lourde à repousser en charpie. Mais elle goûta néanmoins son premier combat quand plusieurs de leurs adversaires prirent pied sur le chemin de ronde et qu'on se retrouva à jouer de l'épaule pour tenter de former une ligne cohérente. Ce fût pour Yvresse le seul vrai duel de cette nuit, et elle affronta en face un diable du roi. Sans expertise, maîtrisant simplement l'épée et le bouclier d'une façon commune, elle mît une grande ardeur dans ses passes, ce d'autant plus que son vis-à-vis, s'il lui rendait quelques coups qu'elle parait convenablement, tendait à lui présenter son écu avant toute chose, de sorte qu'à tenter encore et encore de botter aux quatre vents pour contourner la défense, elle finit par simplement porter tant de coups d'estoc et de taille que le bouclier y perdit ses épaisseurs avant de céder enfin. Mais cette victoire reflua avec son adversaire, qu'engloutit le flot ennemi qui continuait l'assaut, et Yvresse se retrouva dépossédée de sa première vie. Aussi passa-t-ele le reste de la nuit à frapper de ci de là ceux qui tentaient d'investir Pau, sans aboutir à autre chose que le constat général : avec l'aube, le roi Jean sonnait la retraite.

Courbaturée, ayant en bouche un goût d'inachevé, Yvresse puisa son réconfort en retrouvant César, qui pourrait savourer ainsi une journée de répit, puis alla sombrer dans quelque lit pour récupérer.La nuit avait enchappé l'ampleur de la bataille, et l'adrénaline enfoui le reste. Indemne, simplement fourbue, Yvresse n'avait eu à endurer aucune blessure, pas plus qu'elle n'avait eu à assumer d'ôter une vie ; et, destinée au seul service de César, qu'elle protégeait en permanence, elle ne prit pas sa part dans la collecte des corps, le recueil des blessés ou simplement l'évacuation du sang et des débris sur les lieux de lutte. De tout cela il advînt qu'Yvresse eut pour premier aperçu de la guerre une expérience stimulante et dénuée d'horreur ou même de tristesse. L'insouciance faisant le reste, elle passa une bonne journée.

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Aïn Yvresse, spadassine au service de César Pazzi.
Elisabeth03
[Bataille de Pau dans la nuit du 25 au 26 mars]

Les cris de l'assaut parvinrent à ses oreilles quand quelques minutes plus tard l'ennemi s'abattait sur sa section.

De son épée et bouclier, elle paraît et assénait autant de coups qu'elle le pouvait mais l'ennemi, lui, semblait être partout et aussi vaillante était-elle, elle ne pouvait plus faire front à elle seule.

Elle était obligée de regarder face à elle, un géant armé d'un fléau la chargeant, mais d'un coup, elle sentit ses jambes se dérober sous elle.
Le danger n'était pas face à elle mais dans son dos. Elle sentit comme une incroyable brûlure alors qu'une lame se glissait insidieusement en son flanc.

Etrange sensation qui s'en suivit. Elle se voyait de l'extérieur, en haut d'une falaise, plongeant en direction de l'océan, si vaste, si bleu, si doux et chaud et paisible à la fois. La chute était longue au point que les visages des siens défilaient devant ses yeux puis... plus rien, comme si un vent violent l'avait projetée contre la dite falaise la plongeant dans le néant.


[Quelques heures plus tard, sous la tente des blessés]

La jeune Mirandole se réveilla dans un grognement de douleur et du regard chercha à comprendre ce qu'il s'était passé. Il ne lui fallut pas longtemps pour le savoir alors qu'elle cherchait à s'asseoir sur la paillasse.

Posant sa main sur son flanc bandé imbibé de sang , les traits de son visage se crispèrent. La douleur était vive et irradiait tout son corps.

Qu'en était-il de la bataille, victoire ou défaite ds siens? Sa famille, sa soeur qui était à quelques mètres d'elle, ses amis et son beau capitaine à qui elle avait donné son ruban de velours rouge..

Une larme roula le long de sa joue.
Elle ne pleurait pas pour elle mais elle pleurait de peur de les avoir perdus.

Une jeune dame au service des médicastres s'arrêta la voyant éveillée. Elle s'enquit très vite de leur santé lui donnant des noms. Elle ne les connaissait pas tous mais visiblement tous allaient bien. Elle se permit ensuite de lui demander un vélin et une plume. Elle qui avait une si jolie plume en général avait une écriture tremblante et fragile et c'est avec grand peine qu'elle la rédigea.

En échange de quelques écus, elle lui remit le pli lui demandant de courir au plus vite au commandement des armées et de la remettre à Pierobero.

Elle ferma les yeux et se mit à prier le très haut qu'il ait été épargné.
Melian
[Hospital Comtal de Pau]

Toute la Capitale était en proie à la guerre, à la folie, à l'arrivisme, à la haine. Toute la Capitale ? Non. Il restait à Pau un endroit tenu par de pauvres irréductibles, imbéciles encore suspendues à l'espoir si faible que bientôt, la destruction du Béarn cessera enfin.

Dans ce dernier îlot de respect d'autrui, de fraternité et d'amitié aristotélicienne, alias l'Hospital, on s'affairait. C'est ainsi qu'une succession de coups sourds s'arrêta, et une voix se fit entendre pour répondre à la question posée par Messire Balloo.


De ce que nous savons, ils n'ont pas passé les murailles pour l'instant.

Et de reprendre son cloutage. Car ici, on est en mode barricades. Toutes les ouvertures étaient closes avec des planches détrempées en cas de projectiles enflammés qui arriveraient jusque là.

- Elisa, mettez-moi ça à la dernière fenestre voulez-vous ?
- Oui ma Dame.
Silence puis. Ma Dame ?
- Quelque chose n'était pas clair dans ma phrase ?
- C'est que euh... Ils sont où les blessés de l'armée qui est dans les murailles ?
- Ils se font soigner sous une tente dehors, je l'ai aperçue en allant chercher de l'eau.
- Mais qui les soigne ?
- Aucune idée.
- Mais pourquoi ils ne viennent pas ici ?
- Ils doivent avoir peur qu'il leur arrive un accident pendant les soins.
- Mais vous n'estes pas un assassin !
- Non mais je suis béarnaise, ça doict leur suffire largement pour garder leurs distances, je n'en sais rien.
- Ou alors ils ont remarqué que vous estes d'une humeur de chien...
- Vous dictes ?
- Euh rien, juste qu'ils n'ont pas du remarquer combien vous estes un bon médecin.


Sourire dentifrice de l'infirmière. Regard suspicieux de la toubib.

- S'ils pouvaient remarquer que s'entretuer est complètement stupide et vain, rendre les clefs du chasteau avec un drapeau blanc et signer leur reddition, puisque c'est la seule et unique alternative qu'il reste maintenant...

Non parce qu'avant, on aurait encore éventuellement pu négocier un truc. Mais là euh ben, c'est juste mort quoi, dans tous les sens du terme en plus. Parce que les gens du Roy et les Béarnais de tous poils, royalistes, pas royalistes, misanthropes et autres créatures du cru, bah ils ne lâcheront plus jusqu'à avoir le Sieur Andom au bout d'une pique, il ne faut pas se leurrer.

Soulée la Ventoux ? Vous n'avez même pas idée !

- Passez-moi ces planches.

Comme il est pure inconscience de ne pas répondre aux demandes d'une femme au bord de la crise de nerfs avec un marteau à la main, Elisa alla les lui chercher sans discuter. Et la Ventoux de se remettre à marteler. L'observateur attentif remarquera à sa droite un petit tas de clous, présentant la particularité commune d'être tous complètement déformés...
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Armenos
[Bataille de Pau - première nuit]

Y a pas, les sièges c'est vraiment moins exaltant que les batailles rangées ...

Et puis là, dans le cas qui nous intéresse, les armées étaient annoncées depuis longtemps. Il y eu même un peu de retard. On peut donc s'en douter, les défenseurs ont largement eu le temps de mettre la cité en défense et de préparer l'arrivée des assiégeants.
Fourrage et terre brûlée aux alentours. Renforcement des murs, portes et poternes. Pieux au bas des remparts, projectiles en haut des murs, hourds, creusement des fossés, etc.

Évidemment, ce ne sera pas une partie de plaisir. Heureusement, le premier assaut est surtout destiné à tester les défenses et voir comment les défenseurs réagissent, combien ils sont et où sont les points faibles (et forts).
Et puis, il y a également des partisans à l'intérieur de la cité. Il s'agirait de voir s'il peuvent prendre possession d'une poterne, d'une tour ou d'une section de mur.
Cela accélèrerait grandement le processus de conquête de la ville !

Le Roy reste en contrebas, pour ce premier assaut, mais il tient néanmoins à être avec les hommes et à les haranguer dans leur ascension. Alors, la Garde Royale va l'entourer au plus près, munis de larges pavois, afin de le garder au mieux des traits et projectiles ennemis.

Après une bataille entière à protéger le Roy, le suivre alors qu'il est à cheval et la Garde à pied, une faille survient ... Miraculeusement, c'est la monture qui paie les "pots cassés".
Précipitations, préventions et anticipation : les frais sont suffisants, en accord avec le Roy et les Officiers, la retraite est décidée.

Maintenant, il faut tirer les enseignements de ce premier assaut et tenter de rentrer en communications avec les Royalistes et les Béarnais loyaux, se trouvant dans la Place.

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Alysson


26/03/1462 04:07 : Vous avez frappé Vyrgule. Vous l'avez grièvement blessé.

26/03/1462 04:07 : Eliagon vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.

26/03/1462 04:07 : Marcussacapuss vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.


[Pau, près des remparts]

Son souffle était plutôt régulier, malgré le bourdonnement incessant du sang passant dans les artères de son corps. Ses phalanges étaient blanches, crispées l'une contre la garde de son épée, l'autre contre son bouclier. Les vêtements collaient déjà à la peau de la brune, alors que ses boucles rebelles étaient retenus sur son crâne par une lanière de cuir. Les iris verdâtres s'étaient ouvertes bien grande, plongés dans la plaine devant elle. Les gens près d'elle, Alysson ne les connaissait pas. Il faisait parti de sa section, elle suivait les ordres, rien de plus.

L'angoisse définissait bien l'émotion ressentie avant le combat de la brune. Elle était seule parmi des inconnus, son tendre fiancé affecté à une autre section que lui, ses enfants mis en sureté en dehors des murs, bien loin des combats. La brune se foutait de ce qu'il pouvait lui arriver, tant que l'on ne touchait pas aux gens qu'elle chérissait.

Boum... Boum... Boum...

Les armées ennemies étaient en route, l'heure du combat étant proche, inévitable. La langue de la brune vint mouillée ses lèvres sèches, se positionnant prête à l'attaque. L'adrénaline vint se déverser rapidement dans tout son corps, cette peur du combat venant prendre ce qui restait...

Boum.. Boum.. Boum...

On l'attaqua, les yeux de la brune ne purent reconnaître son assaillant, ne le connaissant point. Il envoya le premier coup, la brune bloquant de son bouclier. Il y a un moment qu'elle n'avait point combattue, la surprise du coup l'ayant déstabilisée que trop peu. Heureusement, l'attention de l'homme fut déviée et la brune pu reprendre ses aplombs.

Un coup lui arracha un long grognement de souffrance, alors que l'épée adversaire venait prendre place dans les chairs de sa cuisse. Les jurons venaient dans la bouche de la brune tel un torrent d'eau. La douleur irradiait toute sa jambe, alors que le sang coulait contre ses braies, noires pour l'occasion. Se repliant, la brune tâchait d'éviter les possibles larmes...

Jusqu'à ce que ses iris tombèrent sur elle... Alysson ne pouvait pas se tromper sur l'identité de celle qu'elle blessa de son arme. Seulement cette blessée ravivait ce cœur noir et morne. Rien ne pouvait pas plus faire plaisir à la sauvageonne que le sang de cette femme qu'elle détestait depuis fort longtemps...

Le cœur chaud, la douleur au ventre, la brune prit le chemin jusqu'aux tentes, attendant médecin pour cette cuisse abimée.

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Aloys
[Le 26 au matin, au camp Du Roy.]

26/03/1462 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.


Le ciel pâle éclaire les combattants qui s'en reviennent au camp d'une lueur blafarde. Visages gris, terreux, fatigués, mais fiers du combat qu'ils ont menés. Les défenses de Pau ont été mises à mal, l'assaut a été rude.

A l'entrée du camp, on accueille les blessés pour leur prodiguer les premiers soins. Une jeune fille, à la longue chevelure blonde et yeux clairs, s'empresse auprès d'un Aloys blanc comme linge, tremblant, et ayant peine à se tenir debout.

Soldat, où êtes vous blessé ? Venez avec moi, que l'on s'occupe de vous !

Je n'ai rien, Damisella, occupez vous des autres...

Ne faites pas le héros, soldat, venez vous faire soigner...

Mouvement d'humeur du barbu

Si fait, la belle, je suis meschamment navré, et percé de toutes parts. Je n'ai qu'un désir, qu'on me laisse trépasser, mais en paix, dans un coin !

Et de la planter là, pour filer droit dans sa tente.

Il aurait pu lui dire qu'il n'a pas une égratignure, qu'il tremble simplement de fièvres et qu'il est perclus des douleurs de la maladie qui sévit actuellement, qu'il a été aussi efficace au combat qu'un moustique armé d'un cure dents, et que sa fierté en a un tantinet souffert.

Il aurait pu lui dire aussi qu'il a perdu dès le début du combat son Etoile, sa Clem, et que ce qui lui tenaille le ventre actuellement n'est certes pas la dysenterie, mais l'angoisse. Oui il aurait pu lui dire tout cela, mais il a des choses plus urgentes à faire, chercher Clémentine d'abord.

Il arrive dans la tente. Personne. Il jette ses armes sur la paillasse grossière qui sert de lit, sort sa gourde de sa besace qu'il ne quitte jamais et...trouve une lettre, avec l'écriture de sa belle.


Aux portes de Pau,
Le 25 mars 1462.



Aloys,

Il est parfois plus aisé d'écrire que de dire les choses en face. Ne nous mentons pas : je suis frêle et je possède des armes que je ne sais pas manier. Cette nuit nous combattrons, et c'est une première pour moi. Pas un contexte des plus facile, pas un simple duel contre une rivale blonde de rien du tout.
Je vous l'avoue : j'ai peur, et plus encore depuis que vous m'avez confié, hier à Tarbes, de craindre pour ma vie. Je pensais que tout était insurmontable à vos cotés, mais je sais que cette nuit, nous ne serons pas toujours côte à côte.

Si je ne m'en sors pas, si je meurs au combat, sachez mon amour que je n'aurais jamais regretté de vous avoir suivi, pas un seul instant de ma vie. Après notre premier baiser, je n'imaginais déjà plus ma vie sans vous. Imprudence, certes, mais cela ne m'aura pas desservi car vous êtes un honnête homme qui méritait mon cœur pur.
Vous le savez, je ne suis pas une midinette qui tombe sous le charme du premier venu, encore et encore. Je vous ai donné mon cœur, à vous le premier et l'unique.

Si je ne m'en sors pas, s'il vous plait, écrivez à Auguste et Irmina, mes chers parents. Ils se trouvent à Marseille pour affaires, encore pendant un moment. Ils ne savent pas ce que je fais en Béarn, sinon, pensez bien qu'ils seraient venus me chercher et m'auraient trainée loin de l'armée, par les cheveux ! Ne leur donnez pas la vraie raison, parlez leur de maladie. Et dites leur surtout que vous êtes l'homme que j'ai aimé passionnément, de toute mon âme et que j'aurais aimé vous présenter un jour comme étant leur gendre.

Si je ne m'en sors pas, je voudrais vous rappeler à quel point j'étais toute à vous, corps et âme et vous remercier de m'avoir rendue meilleure de part votre sagesse. J'aime tout de vous, j'aime nos discussions, nos voyages, nos corps à corps... beaucoup. Tout sans exception, depuis notre rencontre. J'emporterai tout et n'en perdrai pas une miette.

Si je m'en sors... je chérirai le Très-Haut dans l'acte d'amour qui vous sera destiné tous les jours qu'il nous donnera d'être ensemble.


Votre Agrume dévouée.


Son coeur s'affole, une sueur glacée lui coule au visage et dans le dos. Il bondit hors de la tente, à la recherche de Clem, direction la tente des blessés...
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Ishtara
[Armée des Dragons, Pau dans la nuit du 25 Mars au 26 Mars]



La tente Oursienne, ils s’étaient préparés ensemble, elle s’était même habillé de la chemise de Murlok pour l’avoir avec elle durant le combat. Il avait vérifié que tout était parfait dans son équipement. Quelques mots échangés, un baiser des plus doux puis il l’avait laissé seule pour qu’elle puisse faire le vide avant la bataille.
Elle avait prié pour tous les Dragons, pour ses amis, pour tous les civils qui avaient rejoint les rangs de l’armée, pour l’armée du Roy, pour tous ses amis, sa marraine et surtout pour son amour, il fallait absolument qu’il lui revienne entier.

C’était l’heure, le bruit, les hommes, elle sortit de la tente et les rejoignit, cherchant le sien du regard au milieu des soldats, puis elle se plaça à ses cotés glissant sa main dans la sienne qu'elle serra doucement comme pour se rassurer une dernière fois quand le commandant lança un :



Pour la Victoire et la Liberté !
En avant !


Un regard attendrit sur Mémé Gilda, puis elle grimpa sur sa monture volant un dernier baiser fougueux à son soldat qui resta près d'elle. Elle leva au ciel TaraNis, priant tout à coup que la foudre ne s'abatte pas, pensant un instant à son amie Eden.

Le noir, la nuit, tous les chats son gris, ca criait, hurlait, mais il faisait si nuit qu'elle ne voyait rien, sauf celui qui l'avait surveillé toute la nuit.

Retour au campement au levée du jour, TaraNis aussi propre qu'au départ dans la nuit, elle n'avait eu personne. Pas grave la nuit suivante serait meilleure. Son homme pas loin d'elle, entier, quelle chance.
Un sourire à Mémé Gilda qui semblait compter les soldats sur le retour. Fatiguée et bien des choses à faire encore, elle rejoignit la tente Oursienne et se nettoya avant de rejoindre les autres pour faire les premiers constats des blessés, des morts, tenir un registre pour la suite.




26/03/1462 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.

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Lady_eden
[ Dragons et quiche au fromage...]

Ils s'étaient lancé dans la mêlée épées au poings, dans un tumulte de fin du monde, hurlant à qui mieux mieux.
Très vite après un ultime regard sur sa Gilda adorée qui défendait le camp cuillère en bois géante à la main, pour sur personne ne risquait de lui piquer le gruau à super mémé, la brune se fondit dans la nuit.
Ses hommes furent comme absorbés par l'obscurité, des ombres mouvantes dont les visages durs jouaient à cache cache aux faibles lueurs des torches du haut des remparts.
Un peu inquiète elle éperonna Thunder et sans trop savoir comment se retrouva aux cotés de son suzerain.
Le Riri grimaçait salement se tenant le bide, il glissait , surement victime de ce qu'on appellerait l'attraction terrestre, et finit par rejoindre la poussière et un autre truc moins ragoutant.
Les Riwenn se cachent pour vomir???
Sans imaginer une seconde que le brave buveur d'armagnac puisse avoir mangé le fromage vendu plus tôt,elle pensa que le noble homme avait du boire malgré l’avertissement du Roy, et sauta au bas de sa monture pour aller prêter main forte a son suzerain.
Il fallait sauver le soldat Riwenn!!!!!
Plus elle s'approchait plus une odeur de charogne la prenait au nez.


Par saint Andrew il pourrit déjà ou quoi...???

N'écoutant que son courage, oué la j'vous jure il en fallait, masquant sa bouche et son nez avec un bout de son tartan, la Picte avança...s'imaginant déjà devoir porter la dépouille à sa Fifi...la consoler, inventer combien le vieux avait été héroïque, mentir oui! mais pour la bonne cause....et éventuellement récupérer le fromage à 8% de taxes...
Une branche craqua sous sa botte, le temps semblait suspendu et super Riri bougeait plus.


Marde...il est claqué pour de bon...

Fallait vérifier.. et ce qu'elle découvrit... un suzerain baignant dans son vomi...l'air pas super fier, mais notons l'épée à la main prêt a en découdre des fois que un flexien un fromage dans le bec se pointe par là

Riri!!!!!!!!!!! bordel t'es mort??????? Tu m'a fait rater toute la bataille!! T'es chié!!

En effet c'était le mot!
On lui avait pas dit le jour qu'on lui avait donné le joli blason et les clefs du petit castel, que assistance c'était...en toutes circonstances...et la confiante Eden avait juré...
Restait plus qu'a le garder le temps de la vidange, espérant qu'il attende pas qu'on lui fasse la pression aussi...et qu'il veuille bien se relever car non vu l'état de ses fringues elle avait aucuneeeeeeeeeeee envie de le porter.
Si Chris la voyait...elle soupira priant que tout aille bien..et jeta un regard dépité à son fantasque suzerain...

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Gauttier
[Avant la bataille!]

Du haut du rempart il observait ses futurs adversaires. Des petits taches de lumières qui bougeaient de la pénombre. Il se racla bruyamment la gorge et alla chercher dans les profondeurs de son être un bon vieux mollard qu'il cracha en direction d'une de ses taches de lumière et cria :


- "Avec toutes mes amitiés !!"

Puéril et un total manque d'éducation mais ça arracha un sourire au jeune homme. L'idée de rentrer dans les rangs et jouer au petit soldat l’ennuyait profondément. Il avait mieux à faire. La situation l’ennuyait beaucoup. Jouer au petit soldat n'était pas vraiment un de ses passes temps préférés. Mais quand il faut... il faut.
Avant de rejoindre les rangs, Gauttier décida d'évacuer les litres de bière qu'il avait but dans la soirée. Il se mit debout sur la murailles et pissa dans le vide. Tant pis pour ceux qui s'était approché trop près. F**k la Royauté, F**k les perdants pleurnichards, F**k the world.
Une fois terminé il alla rejoindre le reste de ses compagnons d'armes assez détendu.
Il écouta les dernières consignes, attacha le ruban qu' Alexendria lui offert à sa ceinture.
Le Vicomte a parfois de drôle d'idées... Certains vont même à dire qu'il est fou...

[Pendant la bataille!]

Un cris de guerre furent lancé et les fers s'entre choquèrent. Gauttier poussa quelques cris pour la forme et agita son épée bâtarde en l'air avant de laisser les excités passer devant... ils seront sans doute les premiers à tomber puis tranquillement il s'avança.
S'était le chaos.
Gauttier profita du chaos pour s'installer dans un coin et attendre que ça passe. Après tout s'est un héritier. Pourquoi irait-il se salir les mains pour une cause qui n'est pas la sienne ? Il retourna près des fûts de mirabelles et alla attendre que tout le monde revienne.
En chemin il croisa quelques soldats ennemis mais réussit à esquiver le combat. Allez savoir comment et pourquoi ?

[Retour au campement!]

Quand les premiers allies commencèrent à rentrer gauttier décida de se rouler au sol pour se salir. Il déchira un peu ses vêtements et se décoiffa. Il devait faire comme s'il s'était battu. Il alla jusqu'à s'entailler légèrement avec son épée pour apporter une touche de réalisme.
Il attendit que tout le monde soit rentré avant d'aller les rejoindre tout en déclarant, plus ou moins inquiet :


- "Où sont Alexendria et Elisabeth ?"
Tchetchenov
Première charge :

Alourdi par son armure, le Commandant se faisait dépasser par ses Compagnons et les civils plus lestement vêtus. Tous fonçaient vers les remparts du château !

Courir ! Courir ! Courir !
Et ne pas s'arrêter !
Trainer sur le champ de bataille et c'était devenir une cible parfait pour un archer ou un arbalétrier quelque peu habile.

Arrivé aux pieds des remparts, il fallut récupérer un peu de souffle quelques secondes mais pas lambiner pour autant : une pierre ou de l'eau bouillante pouvait tomber du ciel.


Allez ! Allez ! Allez !
Aux échelles !


Remotiver les gars. Les pousser au cul si nécessaire.
Le Commandant cria ses ordres. Plus ils restaient en bas des remparts, plus ils restaient sous le tir ennemi.
Les échelles furent vite posées. Quelques unes furent repoussées pour les défenseurs.
Corenn avait bondi sur l'une d'elle. Arrivée en haut, elle avait frappé une fille Mirandole qui avait oublié de surveiller ses arrières.
Le Géant suivait ensuite l'assaut en grimpant l'échelle à son tour, mais le combat en haut des murailles empêchait tout renfort. Les défenseurs se battaient de toutes leurs forces pour repousser les Dragons et ils se battaient plutôt bien. L'énergie du désespoir, sans doute.

Au milieu du fracas des armes et des cris, un oliphant retentit à l'autre bout du champ de bataille : l'armée royale sonnait le retraite pour escorter le Roy de France à l'abri. Un tir bien ajusté avait tué son cheval et avait failli entrainé la capture du Roy.
Comprenant le danger de voir l'ensemble des forces ennemies les déborder en haut des remparts ou les prendre à revers, le Commandant des Dragons ordonna la retraite.
Ses soldats reculèrent en bon ordre lançant le contrôle contesté des remparts aux défenseurs qui crièrent leur joie d'avoir repousser l'assaut.

Peu à peu, épuisés, les Dragons et les civils retournèrent à l'orée du bois.
La vieille Gilda avait préparé une "bonne soupe bien chaude à base de maïs et de vieux croûtons de pain à la sauce Dragon". Attendant ses soldats qui arrivèrent petit à peu, le Commandant leur indiqua le chemin de la cantine et des tentes.


C'est bien, les gars.
Allez, c'est l'heure de la soupe. Mangez bien et reposez-vous...
Ce sera tout pour aujourd'hui. Demain est un autre jour.


Puis vint ensuite les blessés.
Certains légers arrivaient au campement par leur propre moyen. D'autres furent arrivés sur des brancards en état plus grave mais sans que leur pronostic vitale soit engagé.


Quelques heures plus tard, après un décompte final des pertes, le résultat du premier assaut semblait bien concluant pour les forces des libérateurs.
Demain serait un autre jour.
Le Novi espérait que la Liberté arriverait enfin demain.


_________________
Stradivarius.
[En direct de Pau et sa baston.]



-"Putain. Elle est où l'écuyère?
Niurka! Tu l'as vu? Bordel, Faut qu'Armand ferme sa gueule, s'il continue à chialer comme cela je l'utilise comme flèche de baliste.
T'es prête, toi?
Raah, Liette! Merde. Qu'est-ce qu'elle fout sérieusement?


Non, non, je ne suis pas stressé.
Du tout. C'est totalement faux, pensez-vous. Je suis simplement en passe d'affronter toute une armée en compagnie de quelques hommes. Un peu comme dans un de ces villages bretons peuplés d'irréductibles. Enfin, comparé à eux, nous n'avons pour potion magique que quelques bières achetées à un homme d'Église qui les brasse lui-même. C'est pas mauvais, en un sens. J'aurai peut-être du en prendre, j'aurais été moins sur les nerfs. L'idée même de savoir le Roy derrière les remparts, c'est surtout cela qui me rend fou. Une seule envie me vient à l'esprit, quitter la ville à la pénombre, m'aventurer dans le camp ennemi, me frayer un chemin jusqu'à sa tente et le poignarder dans le dos. Oui, comme un couard. Je suis certes Chevalier, mais mes manières n'ont guère évolué. Tant que ça fonctionne, on se fait pas prier. D'un autre côté, je m'en fous complètement de lui et de ses hommes ainsi que de sa position sociale et sa politique versatile. Je me complais simplement à tuer quelques âmes innocentes, ou non. Récupérer leurs entrailles et me baigner dans une mare de sang. Y'a pas de petits plaisirs, le miens est là. Devoir mettre une armure complète tout seul. En voilà un monde. Incroyable que la petite Liette soit tout bonnement occupée à se préparer elle-même sans songer que je puisse avoir besoin d'elle. Regardez cette lame! Même pas nettoyée! C'est pas du travail. Je m'en irais lui fracasser le crâne à la prochaine rencontre. Bref, j'enfile tout ce qu'il faut pour la bataille. Ça couine légèrement. Je lui avais pourtant mandé de graisser le tout. J'ai l'air d'un con, moi, là-dedans lorsque je marche. J'vais pas passer incognito, j'vous l'dis. Je m'approche de ma belle blonde, un baiser sur ses lèvres chaleureuses et confortables. Un large sourire sur mon faciès en la scrutant.


-"Tu m'accompagnes? Comme au bon vieux temps, l'un à côté de l'autre, pourfendant les mauvaises herbes, écrasant des crânes, parsemer nos bourses de quelques écus durement gagnés.
Je te veux avec moi, mon aimée. Peut-être trouverons-nous un cadavre à côté duquel nous cacher pour...
Merde. Ouais. Il reste encore quelques jours avant que nous puissions...
Maudit accouchement."


Comment filer la hargne à un combattant.
Lui dire qu'il est strictement impossible de consommer lorsqu'une femme vient d'accoucher. Ça a le mérite de me frustrer avant la bataille. Le premier qui viendra vers moi goûtera ma bâtarde avec élégance et sans aucune retenue. Pas de pitié, pas de gêne. Tout le monde pourra tâter de ma lame. Un dernier baiser avant le départ. Après tout, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Dans un moment de doute, je peux moi-même me faire embarquer dans le conflit, me prendre une hallebarde dans le fion, et danser la macarena à pieds joints avant de m'écrouler, lâcher mon dernier râle en lançant mes dernières paroles qui pourraient être un truc comme "j'ai fait dans mon froc". Hm. Ouais, faudrait que je réfléchisse à la possibilité des dernières paroles. On ne sait jamais. Autant pas avoir l'air con sur son lit de mort. Un lit de terre, mais un lit tout de même. Tout en faisant mes cliquetis, je m'avance dans Pau, la tête haute sous mon casque qui me cache une large partie de mon visage. Toujours souriant, je regarde la ville s'épanouir sous un puissant brouhaha environnant. Je m'amuse à constater que tout le monde est sur le pied de guerre, tout le monde est là pour préparer les défenses et soutenir l'assaut. Sincèrement, avant que les ennemis puissent fouler la terre de Pau, on aura le temps de piquer un petit roupillon. À la limite, passer faire une partie de ramponneau à la taverne. Je continue mon avancée vers la tente de commandement. Ouais, paraît qu'il faut que je m'y rende, faisant parti du conseil, étant Chevalier, tout ça, tout ça. Je vois le Capitaine, et quelques autres hommes dont je ne vais énumérer les noms. Après tout, on s'en balance. Échanges cordiales et banalités en tout genre.


-"Messires.
Il me tarde de tracer une saignée dans la gorge du Roy."


Ou d'un autre.
Comme je l'ai dit, je m'en balance du Roy. J'ai tout de même quelques personnes dans mon viseur. Quelques cibles intéressantes qu'il me tarde de rencontrer sur le champs. Là, je n'écoute pas réellement le plan de défense. La meilleure défense est l'attaque. Tout ce qu'il y a à savoir, c'est que si les ennemis rentrent, ben, on charge et on les fauche. C'est simple. Mais là, je n'ai pas la tête à écouter palabres. Je songe plutôt à comment étriper des hommes. Le plus simple étant le gorge. Oui. Laisser glisser le coupant dans la chair et trancher les veines faisant jaillir le sang arrosant toutes les âmes qui passent par là. En boire quelques gouttes, aussi. Bon, y'a aussi la douce façon de foutre un stylet dans l'oeil d'une personne dédaignant l'utilité d'un casque fermé. Un peu comme moi, quoi. Lui broyer le genoux, aussi. Faible défense à l'arrière de l'articulation. On y pense que très rarement, mais j'aime bien voir un homme s'écrouler, ne pouvant plus mouvoir des jambes, bougeant simplement les bras pour tenter de survivre tout en sachant qu'il est lié à une mort imminente, fracassante et amoureuse, déjà, de son âme qu'elle lèchera avec fougue. Je pourrais, ensuite, lui cracher dessus, lui déposer une petite rose sur le torse, et me barrer à une nouvelle victime. Je m'en lèche les doigts. Pardon? Ah, oui, je m'en lèche réellement les doigts. L'air con de mettre un gantelet en ferraille dans sa bouche accompagné d'un regard perfide, lubrique, pervers en somme. Reprenons nos esprits, que diable. La journée passe, le soleil se couche, les cris commencent à se faire entendre. Les torches s'allument, les armes se chargent, les lames s'affutent. On y est presque. Je ne sais ce qu'ils ont tous à vouloir attaquer la nuit, m'enfin. Le charme du feu qui vole dans l'air, qui s'écrase sur les toits de chaume, la poix qui s'embrase. C'est vrai que ça fait un peu romantique. L'idée de prendre Niurka dans un coin me revient au coin de la tête. Non, non. Pas de suite.


-"Bon. Allons-y."

-"J'en veux dix, Robert. Dix."

Ils sont une centaine.
Dix devrait être un score raisonnable. Non? Je sors de la tente, je regarde le spectacle et on me retient. Fait chier. Un Chevalier et Conseiller Vicomtal se doit de rester en arrière. Au cas ou. Les meilleurs pour la fin. Mais j'ai faim moi! J'ai envie d'assouvir mes pulsions et de briser des vies! Je veux pas rester à attendre comme un con derrière alors que tout le monde s'amuse. Bon, d'accord, je suis légèrement retenu. Pas du tout ravis. Je reste donc à l'écart, gueulant à qui voulait bien l'entendre quelques ordres. Je vois passer Alarik, Darria, Jurgen. Ils courent tous dans la même direction. Et les premières flèches commencent à pleuvoir. Ah. Y'en a un qui a prit une flèche chez nous. Je le vois tomber du haut des remparts en poussant un hurlement qui me fait frémir. Si je n'avais pas autant de fer sur moi, on aurait pu percevoir une bosse dans mes braies. Quoi? Oui, je sais, je ne pense qu'à cela et je vous emmerde royalement. En tournant la tête, je vois quelques masures brûler. Je me dis, alors, que les deux maisons du 2 rue des Chevaliers n'ont aucunement intérêt à disparaître en fumée. Surtout qu'Armand, le petit chiard, doit encore dormir à cette heure-ci après avoir profité de la douce poitrine opulente de ma bien-aimée. Ce serait tout de même dommageable qu'il se transforme en bout de gras braisé. Ça me ferait un peu chier après tout ce que nous avons enduré avec ma chère femme. Bref. Les maisons brûlent. Oui. J'm'en tape, c'est pas la mienne. Je scrute l'horizon. Les remparts commencent déjà à céder. Je souris en coin, m'empare de ma lame et de mon bouclier. C'est bon, ça va le faire. Le sport va pouvoir commencer. Mes doigts se crispent sur le pommeau. Le brillant du coupant se luit à la lumière des torches. J'ai envie qu'elle devienne rouge et flamboyante. Que tous prennent peur en la voyant. Qu'ils craignent. Me craignent. Moi, l'anonyme. L'ancien assassin de ces pouilleux de nobles qui ne savent se salir les mains. Le Tueur à la Rose que tout le monde craignait, à une époque. Le retour de la Mort.


-"N'oublie pas de me ramener dix coeurs, hen?"

Oui, oui.
Le mur s'émiette. Le son est ahurissant. Des craquements, des fracas. Pierre contre pierre. Fer contre fer. Chair contre fer. Crac. Boum. Des assaillants occupent le haut des remparts, tandis que des fissurent se créent sur les murs. Les ennemis empruntent les brèches et commencent à faire balancer la balance de la victoire en leur côté. Voilà. Nous y sommes. Ça court, ça gueule, ça tue. Beaucoup courent devant moi, je cours aussi. Mais voilà que des hommes se meurent avant que je ne puisse porter le moindre coup. Je fulmine. Y'en a un qui s'approche de moi. Je lève ma lame, je l'abaisse. Trop tard, il s'est prit une flèche dans le dos. Fait chier. Je fulmine, je bougonne. Ma barbe me gratte et mes nerfs sont à vifs. Je m'empare d'une arbalète qui traînait par là, peut-être bien que de loin je parviendrais à un avoir un. Ne serait-ce qu'un! Même si mon diabolique ami en souhaite bien plus. Je vise. Prêt à tirer. Merde! Alarik se fout devant ma cible et l'abat! phylécastrope! Crevure! Enflure! Espèce de petite fiente de moustique avariée! Je lui en toucherais deux mots s'il survit à tout cela. J'abandonne mon poste, tant pis. Je veux m'amuser, je veux m'amuser. Je grimpe sur les remparts, jète un oeil vers le bas. Je vois un homme, visiblement bien noble, sur un cheval. Je le vise. On me bouscule et je tire. Raté. Non, non. Je n'ai aucune chance. Vraiment aucune. Je descend de là, poursuis ma course jusqu'à entendre un tocsin qui sonne le renvoie des troupes. Là, c'en est trop. Je lâche mes armes, frappe un coup de pied contre le sol qui vole en poussière et je jète sur un cadavre qui n'a rien demandé à personne pour lui donner quelques coups dans la gueule. Histoire de dire que je puisse avoir un peu de sang sur moi. Oui, pour l'image. Ce serait très con que mon armure soit parfaitement propre alors qu'elle couine salement comme un vieux goret en perdition. Après cela, il ne reste plus qu'à compter les morts et passer le temps jusqu'à la prochaine attaque. Je croiserais tout ce qu'il faut pour pouvoir en étriper quelques uns.
Alizee
    [TARBES OU SES ALENTOURS LE 24]


Oui retournons un peu en arrière parce que la jd de la blonde ben elle a rarement la temps et lorsque c'est le cas elle fait du groupir de cette façon cela fait des rp de dix koilomètres et c'trop bien, ou pas !

Bref.

Et la merde, c'était le cas de le dire, dans quelle foutoir avait-elle été embarquée ? Et le vieux qui n'avait de cesse de râler, encore et encore. Il allait réussir a lui coller la migraine. Haussement d'un sourcil. Que venait-elle foutre là- dedans ? Elle avait été longue ? Évidemment elle était partie suffisamment loin pour ne pas mourir d’asphyxie avec cette puanteur cela ne voulait pas dire qu'elle était malade, loin de là même elle se sentait fraîche comme un gardon !!
Pourquoi était-il si pressé de rentrer dans le tas ? Fallait être suicidaire pour cela non ? Un regard en coin sur son suzerain. Ou suffisamment âgé pour perdre la boule. Ce qui devait, à n'en point douter, être la cas.

Froncement de nez alors que des images de l'idée que Riwenn venait d’émettre lui traversèrent l'esprit.
Ce qu'il pouvait être dégueulasse parfois. Ou allait-il chercher ce genre de choses ? Au fin fond de son esprit dérangé sans aucun doute. Elle plaignait la descendance du vieux Castel Vilar.

Un homme, qu'elle ne connait pas. Comment peut-il penser a picoler quand on voyait, entendait et sentait ce qui se passait autour d'eux. C'était ignoble a la fois pour l'odorat ainsi que pour l'ouïe et alors pour la vue n'en parlons pas.
Sans oublier qu'elle avait une trouille bleue et se demandait comment aller se passer la suite. Faut dire qu'elle est foutue comme un coucou, que les conflits ce n'est pas sa tasse de thé, les armes non plus d'ailleurs. Alors que foutait-elle ici ?
D'un parce que le papi à ses cotés le lui a « demandé ».
De deux, parce qu'il faut bien grandir et affronter ses peurs à un moment donné ou un autre, non ?
De trois... Il n'y en a pas... Ah, si. Cela allait peut être repousser encore un bout de temps les recherches du Pardiac concernant... Son avenir dirons-nous...

Une partie de la journée passa lentement, très lentement. Le temps paraît long lorsque l'on attend après les autres. En milieu d'après midi tous finirent par se sentir plus ou moins mieux. Chance ou malchance ? Quoi qu'il en soit la route reprit lentement mais sûrement en direction de Pau et... des autres !


[Pau le 25.]

    Mais aidez-moi bon sang de bonsoir !

Ouais il râle encore et toujours. Il avait dû atteindre un âge ou il n'avait plus qui cela a faire ! Le pauvre !
    Comment aller se battre avec des incompétents pareils ?! mesme pas capables de mettre une côte de manière correcte !

Bah tient elle se posait la même question. Pourquoi avoir accepter alors qu'elle était certaine d'y rester, ou presque ?
    Allez Marciac, remettons les choses bien en place et nous pourrons aller à l'assaut tant attendu.

    - Humpffff.

Marciac c'est elle pour ceux qui ne l'ont pas compris. Elle allait se retenir de lui dire qu'il était barge ecetera.
C'est pour ça qu'elle l'adorait en même temps. Parce qu'il n'était pas net !

    Oeil pour Oeil, Sang pour Sang !

Bientôt suivi d'un cor et d'un sursaut. Mais la blonde ne lâchait toujours un mot. Pour quoi faire ? Il en deviendrait encore plus hystérique ! Et il comprendrait qu'elle avait une trouille verte !
Un coup d'œil sur leur tenue. Mouarf ce qu'elle pouvait se sentir idiote et pas du tout à sa place dans cette accoutrement. Il le fallait pourtant, ça ne sera pas de trop, la guerre n'était point un jeu, elle en était consciente et elle était là malgré tout.
Bon il était temps. Elle suivait de près son suzerain fébrile. Quoi ? Où était le problème ? Ce n'était pas interdit hein. Une partie des soldats leurs passèrent devant évidemment les flèches commencèrent à pleuvoir.
Alors que le Riri se cachait derrière son écu que fit la blonde a votre avis ?

Elle se planqua derrière lui bien sur !!!

Il redescendit son bouclier les flèches cessèrent de tomber un court instant et curieuse comme elle est, étant donné qu'elle n'y voyait rien, elle fit quelques pas sur le coté.
Elle ne comprit pas immédiatement ce qui se passa quand elle entendit Riwenn jurer. Elle l'entendit ensuite dégurgiter ce qui la fit grimacer.

Et merde oui c'est peu de le dire !

Elle ne pouvait rien faire qu'attendre qu'il ai fini. Mais lorsque ce fut le cas il s'affaissa tel une vieille loque.

    - 'tin de merde. Manquait plus que ça.

La voilà qui s'fout a genoux et deux doigts posés sur la gorge de l'ancien elle verifie, comme sa mère le lui avait déjà montré, que l'homme soit encore vivant sait-on jamais. Le coeur du Pardiac battait vite, tant mieux.
    - Hey la sieste n'est pas pour de suite! on se réveille! Vous auriez pu tomber ailleurs c'est immonde !

Rien.
Tant bien que mal elle tenta de le secouer, peine perdue une fois de plus.

Plus loin les fers s'entrechoquaient. Déjà on pouvait entendre des cris d'agonie, de rage aussi. L'horreur. Elle ne risquait pas d'oublier cela de sitôt. C'était le genre de chose qui se gravait a jamais dans votre mémoire.
Et le vioc toujours étalé a même le sol.

    -Marde...il est claqué pour de bon...
    -Non l'est encore en vie.

Elle ne savait pas qui était cette femme mais si elle leurs avait voulu du mal ils seraient déjà mort tous les deux pour sur.
    -Riri!!!!!!!!!!! bordel t'es mort??????? Tu m'a fait rater toute la bataille!! T'es chié!!

Oui bien ce n'est pas elle que cela aller déranger hein. Au moins aurait-elle survecu un jour de plus !! Mais bon ils n'allaient pas rester là non plus toute la nuit. Bien qu'elle soit d'une patience peu commune habituellement cette fois ça n'etait pas le cas...
    - Bon... Petite inspiration. PARDIAC C'EST COMME ÇA QUE VOUS SOUHAITEZ QUE L'ON SE SOUVIENNE DE VOUS ? CREVANT DANS VOTRE VOMI ?

Elle s'empara de l'écus de son suzerain et a l'aide de son épée elle fit un boucan de tous les diables près de l'oreille de l'autre "endormi".

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Pierobero
[Sur les murailles de Pau, le 25 mars]

Pierobero arriva sur les remparts au pas de course. Un page était venu le chercher à l’Hôtel Mussidan pour l’avertir que les rangs ennemis se formaient et que l’assaut était imminent.

Le Vicomte avait déjà commencé à haranguer les soldats et Pierobero en profita donc par une rapide inspection de la disposition des troupes. Les soldats de la Primièra Companhiá Biarnesa étaient tous à leurs postes et aucune défection n’était à relever. Ces soldats étaient de plus épaulés par la milice du village, par les soldats de la maréchaussée et bien d’autres courageux Palois.

Une fois satisfait de son inspection, le vétéran Pierobero commença à chercher celle qui réchauffait son cœur en cette trouble période. Cependant, une pluie de flèches s’abattit sur les murailles et le chaos de la Bataille de Pau commença…


[Sur les murailles de Pau, nuit de combat 25-26 mars]

Les échelles avaient suivis les volées de flèches et le combat était désormais acharné pour la défense du corps de garde de la ville. Si nous le perdions, les ennemis se déverseraient dans la ville comme un seul homme et nous serions submergés. Le Capitaine courait d’un point à l’autre des murailles pour donner ses ordres et garantir la cohésion des défenses. Face à ces redoutables ennemis, une bataille pouvait se perdre en quelques minutes…

Cela n’arriva pas et les soldats royalistes se retirèrent tôt, bien trop tôt au goût de Piero. Il n’avait même pas eu le temps d’apercevoir quelques têtes bien connues. L'envie de déloger les sales trognes de Novi et Jean de leurs troncs le démangeait mais cela ne serait pas pour cette nuit. Il n’aperçut pas le traître dragon et eut tout juste le temps d’apercevoir le Roi promener son cheval le long des murailles.

La fatigue se faisait tout de même sentir, provenant plus de la nervosité que des combats. Il regarda autour de soi et ne constata pas à première vue de gros dégâts. Il missionnerait demain les charpentiers de réparer au plus vite les dommages des murailles. Mais ce qui l’importait avant tout chose, c’était la bonne santé de ses soldats. Il se rendit donc vers chacun d’eux pour porter les premiers secours, féliciter les valeureux soldats et dirent adieu à ceux tombés et qui ne disparaitraient jamais des mémoires, du moins pas de la sienne.

Cependant, l’inquiétude montait de plus en plus au fur et à mesure qu’il progressait sur les murailles. Des soldats étaient portés manquants et Pierobero ne pouvait apercevoir le joli minois blond qu’il avait quitté quelques heures auparavant. C’est à ce moment-là qu’arriva une gamine du village toute rouge d’avoir couru.


_ « Mess…, Messer… Capi… Messer Capitan… voi… voici […] »

Piero n’arriva pas à la calmer et finit par saisir le vélin qu’elle agitait désespérément devant son nez. Il le parcourut et blêmit de plus en plus au fil de la lecture. Quand il eut finit il dit sèchement à la pauvrette qu’il retrouverait le Comte à la caserne et commença à dévaler les marches quatre par quatre.

[Campement de l'armée, sous la tente des blessés, le 26 mars à l’aube]

Le Capitaine surgit dans la tente prêt à foncer vers Elisabeth. Pourtant la vision des hommes et femmes blessées, certains très gravement l’arrêtèrent net. Il prit donc quelques temps pour les visiter et les encourager à tenir bon. De très bons soldats étaient tombés aujourd’hui mais Piero était persuadé qu’ils se remettraient vite. Il salua en passant, Alexandria et Alban qui était à son chevet.

_ « Vous vous êtes formidablement battus. J’ai ouïe dire en chemin que vous étiez positionné à l’endroit où les combats les plus âpres se sont déroulés. Je suis fier de vous, nous avons tenus et vous y êtes pour beaucoup! »

Puis il repartit rapidement à la recherche de sa douce. Il zigzaguait entre les lits de fortune des blessés qui avaient été installé à la hâte en fonction des arrivées. Il l’a trouva, enfin ! Elle paraissait si fragile allongé dans ce lit, elle qui était toujours dynamique et pétillante et Piero en eut le cœur serré. Il avait promis de la défendre coûte que coûte et voilà qu’au premier assaut il avait déjà failli à sa promesse. Comment pouvait-il mériter encore sa main ?

Il s’agenouilla auprès d’elle, saisi son visage avec mille précautions pour le plaquer contre son épaule et l’enlaça longuement. Il leva ensuite la tête et senti monter une irrésistible envie de l’embrasser. Il ignorait de quoi demain serait fait et au diable ce que pouvaient en penser les autres, il ne réprima plus cette envie plus longtemps et l’embrassa d’un doux, tendre et long baiser. Leur premier ! Et Pierobero ferait tout la nuit prochaine et les nuits suivantes pour que cela ne soit pas le dernier. Les royalistes étaient prévenus.

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