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{RP} Bataille de Pau

Gaspard.castagnier
[Seconde attaque - Nuit du 26 au 27 Mars]


Gaspard partit à la charge une nouvelle fois au coté de son commandant, la même opération que la veille, pousser jusqu'à ce que ça passe.. Encore une fois la pluie de flèches, encore une fois les échelles et encore une fois le combat sur les remparts. Aux côtés de ses frères et sœurs d'armes Gaspard se défendait et dispenser des ordres aux soldats afin de garder les rangs, même si l'organisation était difficile dans une telle situation, elle était primordial à la réussite de l'assaut.

Après plusieurs minutes de combats, et dans la cohue général entre les râles et le bruit des armes, Gaspard crut apercevoir la crapule de Flex, de toute manière des borgnes il n'en voyait que deux et si c'était pas Murlok c'était le vilain.. Il se dirigea donc d'un pas assuré vers "sa prochaine victime" quand tout à coup une lame se dressa au dessus de la mêlée pour s'abattre presque aussi rapidement sur le malheureux. Ce coup eu pour effet de faire disparaître le borgne du champ de vision de Gaspard qui reprit aussitôt le combat martelant les boucliers ennemis pour créer la brèche.

Le rappel des troupes, encore une fois.. L'assaut continuerait demain..

De retour au campement, Gaspard aidait les malheureux blessés aux combats à rejoindre les tentes où l'on dispensait les premiers soins, il apporta notamment son aide à son frère d'arme Grandelf grièvement touché en l'aidant a s'allonger et en lui apportant un peu d'eau, le temps que l'on s'occupe de lui.

Une fois le gros du travail effectué et après être également passé rendre visite à Wilhemus, blessé la veille, pour s'assurer que tout allait bien, il s'en alla rejoindre le reste de la compagnie.


- J'ai cru voir le Borgne se prendre un coup dans la mêlée ! J'ai rêvée ?
_________________
Domenika
[ Rappel de l'épisode précédent ]

Citation:
26/03/1462 04:07 : Vous avez flanqué une énorme fessée cul nu à Louis_philippe.. de la Mirandole. Il ne pourra sans aucun doutes plus s'asseoir sur son séant pendant dix jours.*


On pourrait penser que Kem, jeune mère de famille, se sentirait mal à l'idée d'avoir embroché un môme. Mais bon, merde, il avait une épée à la main! Quand on connait Dbruno, le nain brigand, on a tendance à se méfier des gens plus petits que soi. Même les lapins semblants innocents peuvent être très très dangereux... Et puis il faut se méfier des mioches, ils finiront par ruiner l'avenir de l'espèce humaine. C'est prouvé. **


[ Pau, 26 mars... ]

Kem astiquait fièrement son épée tâchée du sang d'un des fils de Flex, tandis que chacun exposait fièrement ses faits d'armes. Certains avaient croisé le fer, mais n'avaient pas eu le temps de flanquer une rouste à leur adversaire. Ils étaient parfois un peu beaucoup déçus. Chacun ses objectifs, certains voulaient la peau de Flex, d'autre la couronne d'Andom, ou la barbe de Jürgen, voire les trois à la fois. Les soldats riaient et se détendaient dans la tente*** de Jolius. Le vieux Riwenn avait été retrouvé dans son vomi sans même avoir pu dégainer. C'était ses vassalEs - point important - qui l'avaient relevé, réveillé, nettoyé. A croire que c'était fait exprès pour s'isoler avec deux belles jeunes femmes, pour le plaisir des yeux. Fallait-il y voir une réputation de coureur à lui donner? Seul Déos le sait....
En journée, les bombardes tonnaient toujours pour mettre à bas les murailles. Kem en profita pour se faufiler en ville pour narguer le vicomte... Puis alla se préparer pour le prochain assaut. Sa sœur, qui lui ressemblait tant, mais ne parlait pas. Un choc, sûrement, mais par gestes, elle fit comprendre qu'elle voulait combattre.


Tu veux? Tu es sûre? Bon, mais fait moi plaisir, on va te mettre un haubert... Voilà! Surtout, tu me suis bien... Je ne veux pas te perdre...

Mais la bataille étant ce qu'elle est, la mêlée, les cris, la fumée... lorsqu'elle se retourna, Elfyne n'était plus en vue. Elle croisa le fer contre un soldat adverse, qui lui murmura au passage que Darria, la femme de Jurgen en voulait à son oreille et leur maire la livrer à "la montagne"... Le duel était âpre, jusqu'à ce que...

On l'a eu, l'exotique! Elle va crever! Ca lui apprendra à venir narguer l'vicomte, tiens!

Nan, mais tu bigles? J'croise le fer avec!

Elfyne! Noooon!


Elle bouscula son adversaire, bondissante comme la biche, impavide, quiconque serait sur son chemin serait dépêché sans sommation! Elle se pencha sur sa sœur, juste avant qu'on lui arrache l'oreille. Elle la hissa sur son épaule, et l'emmena dare-dare à l'infirmerie...

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* Ça lui apprendra à jouer avec des épées à 6 piges, namého!

** « Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture. » (poterie dans les ruines de Babylone – 300 avant J.C.)

« Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut pas être très loin. » (un prêtre égyptien – 2 000 avant J.C.)

« Je n’ai plus aucun espoir pour l’avenir de notre pays si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, tout simplement terrible. » (Hésiode – 720 avant J.C.)

« Notre jeunesse aime le luxe, elle est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui sont des tyrans. Ils ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et ils sont tout simplement mauvais. » (Socrate – 470-399 avant J.C.)


*** La tente, pas la tante. Cette brave femme, si tant est qu'elle existe, n'est pas dans notre armée. Qu'on se le dise!

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Kazz
Inébranlable fidèle à Dieu, d'une vieille race, son épée au verbe tranchant combattra les hérésies des francs, soumise au grecque. A mort la république, Vive le Roy! Il ne se bat pas pour Andom ni personne, mais pour Dieu, et nul décision ne fut plus inspirée que de prendre pour texte, le livre des vertus, leurs universalités. A mort la république! Il se battra à la garde du levis, au corps à corps, c'est plus chaud. Les Béarnais sont assez grand pour s'occuper de leurs petites affaires et les mêles tout, il aime, et comme il aime, il va en faire des petits morceaux. C'est plus digeste. Il réveille la panoplies de ses démons, laisse couler la fureur, libérés ils s'infiltrent avidement dans ses contreforts, durcissent ses yeux, plus rien n'arrêtera sa folie, il n'entend plus rien, fermé à tout, il ne voit plus que rouge. Ca va saigner! La force et l'agilité de Bélial chevauchera Léviathan par les cornes, Asmodée embrochera comme jamais à ravir Gula, il n'est plus que démon au service de Dieu. Les dernières traces d'humanité disparaissent définitivement au fur et à mesure que l'Arès impie charge. Il n'est plus que Bloc de rage et de fureur, contenue, conservé prêt à vous péter à la gueule. Affuté de l'infernet, son regard pointu, aiguise, développe ses sens pour mieux atteindre ses proies. Avec son bol légendaire, il y a des chances qu'il se prenne les pieds dans ses chausses et de se fracasser le crâne contre un rocher, foutu rocher, ce serait ballot. Il se morigène, Kazz un peu de sérieux merde, même si tu t'embranles de crever, fait un minimum semblant. Il reprend sa posture de méchant qui faut pas emmerder. Quand d'un coup la paresse se réveille dans toute sa splendeur. A merde songe t'il, c'est pas le moment. Il baille. Les voyants pas encore décidé à faire une offensive digne de se nom, il sort son transat de poche, s'offre une petite mousse et pique un roupillon. La charge devrait le réveiller, autant s'économiser.
_________________
Ohhhh!!!...............................................!!!
Alice, , incarné par Leonnie


La veille, le 26 Mars 1462


Dans un coin de la taverne du "Poney qui tousse...." Deux personnes discutent âprement.
L'une est jeune, fraîche, fragile, gracile et tout en délicatesse :


_ J'vais te trouer le cul t'façon!! Payes ta confiance quoi!

L'autre, est plus agé, décati..en passe de partir à la retraite, soupire avant de répliquer :

_ Toute façon, j'ai jamais eu confiance en des être qui peuvent saigner 5 jours sans crever...

La bataille fait rage entre les deux gens de la maisonnée Rochefoucauld.
Entre le maître et l’élève.
Élève qui a surpassé le maître ce coup là, ayant réussit à en blesser un grièvement alors que l'autre bin..devait se toucher la nouille sans doute...


_ Je comprends toujours pas comment t'as fais...

_ J'm'en va t'expliquer Nicopoix


Revenons un instant sur les dernières heures écoulées.
Cette nuit là était fraîche sur les remparts.
Alice, du haut de son mètre 50, son épée à la main, tente de ne pas se faire déconcentrée par la montagne non loin qui manie son gourdin d'une façon magistrale.

Le calme apparent soudain s'efface et l'action commence...

Alors que la bataille fait rage, elle s'élance dans le combat dans un cri tonitruant : Pour la liberté! Pour Flexounet!!!

Esquivant, glissant dans la boue et le vomi de ses adversaires, elle tente de porter un coup ou deux...Hélas...petiote comme elle est, cela est compliqué.
Alors..Réfléchissant un instant, elle eu une idée lumineuse...
Tenter d'en surprendre un et se ruer dessus.


Gros éclat de rire narquois :


_ Mouarf! Y en a un que tes œufs aux plats ont perturbé? T'es sérieuse là?

Hochement de tête et plissement du petit nez, en mode vexée :

_ Nan mais c'est pu des œufs!! Au moins des pommes quoi, té!.. Bref, toujours est il que j'ai eu!

Ce jour, le 27 Mars...

Après de long soins important, la Alice est à son tour un brin décati...en passation pour l'au delà même en fait pour être exact.
Perforée de part en part par une blondinette..Cte honte quoi...

Bref,encore un matin qui pique, qui sert à rien...

Trop la confiance sans doute, elle était persuadée que sa ruse de la veille était imparable...Mouai sauf que ce coup là, c'était une donzelle en face...et de ses petites pommes, elle n'en avait eu cure (pourtant la pomme cuite, c'est excellent contre les diarrhées intempestives).

La Alice s'était donc retrouvée..perforée...
Alarik.
A l'extérieur de Pau

Le germain était devant la discrète poterne, celle de l'autre côté du camp royaliste. Il avait défait sa tresse, son symbole, et ses cheveux retombaient en cascade de jais sur son visage marqué par la guerre. Il n'était non pas en sa tenue de défenseur de Pau, non, il avait volé la tenue d'un des nombreux assaillants, pour la revêtir. Gott, il ressemblait à un soldat de l'armée Royale. Un frisson de dégoût le parcourait. De une, parce que pour l'occasion il avait du mettre des braies, et de deux parce que la forte odeur de déjections (commune à l'armée du Roy) lui emplissait ses délicats naseaux. Gott, la punition du Très-Haut avait été rude, pour eux, tout de même. Enfin, quelle idée de lever les armes contre un pouvoir élu et soutenu par Dieu.

Quelqu'un avait eu la formidable idée de revêtir un petit commando de défenseurs en royalistes pour aller masser les gencives de Jean à coups de tatanes et d'épées; une idée particulièrement audacieuse, qui allait probablement mener à la mort de tous ceux qui y participeraient. Une idée certes couillue, mais aussi complètement conne. Et qui l'avait eu ? Alarik, bien entendu. Pire, l'idée avait été validée par le bon Vicomte. Bande de bras cassés de défenseurs suicidaires. Alarik allait donc devoir honorer son serment envers le Vicomte : lui offrir sa vie. Oh, pas que mourir le dérangeait, bien au contraire. Seulement, il ne voulait pas mourir avec Andom près de lui, et il ne voulait surtout pas que son Vicomte adoré ne le voit mourir.

Il désirait plutôt voir, depuis le paradis solaire, ce divin César pleurer toutes les larmes de son corps devant la dépouille de son aimé, ce germain si charismatique. Il voulait voir le César regretter de ne pas avoir dit à ce désiré interdit qu'il l'aimait. Oui, parce que le germain était persuadé maintenant qu'Andom lui voulait le même amour interdit... Amour chaste et interdit. On a tous le droit de rêver hein.

En tout cas, le Germain était en forme, l'épée au fourreau, le bouclier aux armoiries royales dans le dos, et son arbalète en main. Après tout, le commando aurait plusieurs possibilités : distraire la garde du roi, s'en approcher et le poignarder; ou faire diversion pour qu'Alarik puisse abattre le Roy d'un carreau; ou encore tous se jeter dessus pour lui faire la peau. De toute façon, ça serait au Vicomte de décider de la marche à suivre. Lui, il se contenterait d'obéir et de faire ce qu'il fait le mieux : tuer et mettre en pièces. Regard autour de lui : personne. Il fit signe aux autres de sortir de la ville...
Lilly
[Au petit matin du 27 mars, au moment du rappel des troupes]

Noooooon !!!!

Et un coup de pied dans un truc non identifié au sol, un !

Non, non, non et non !
Et de deux.. Putain !


Deux soirs de guerre et même pas un petit coup d'épée, rien !
Ce sont tous fait la malle devant elle..
Pourtant, la blondinette ne s'était même pas cachée.
Fougue de jeunesse, ou inconscience de blonde,
Elle voulait frapper quelqu'un, peu importe qu'elle doive en recevoir aussi.
Elle voulait juste donner un coup quoi, même un de rien du tout !


Marde, c'est trop demandé ??? Qu'elle disait juste pour elle.

La blonde était de mauvaise humeur,
Et en plus, elle avait la gorge qui piquait et le nez qui coulait.
Rien de plus agréable !

Elle se tourna pour regarder tous ceux qui étaient en route pour le campement.


Non mais non, mais non !!

Elle rentra en bougonnant, marmonnant pour elle-même :

Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire à la vie pour qu'elle soit si cruelle avec moi.

Oui, la blonde et la mesure, ça faisait au moins deux.

Un pigeon débile n'ayant pas fuit après toute cette agitation fut victime de la mauvaise humeur de la blondinette.
Et un coup de botte pour le pigeon, un !

_________________
Jean.de.cetzes
[Le 27 au matin. Retour au campement. Heureuse nouvelle.]

Après une nouvelle nuit de combat, il rentrait encore au campement, déçu. Il avait formé le projet de coucher au château le matin même, et d'y festoyer dans la journée mais il fallait le reconnaitre l'ennemi était vaillant. Leurs pertes toujours plus nombreuses n'avaient pas entamé leur moral, qu'il avait déjà estimé être la clef de la bataille. L'assaut serait donc relancé pour en finir le soir même et les bombardes reprenaient leur concert. Il ne comprenait toutefois pas pourquoi, même en se portant sur les murailles, il n'avait pu porter aucun coup ni même en recevoir. A croire qu'il y avait en face une armée fantomatique, composée de spectres et d'ectoplasmes.

Néanmoins d'excellentes nouvelles arrivaient à ses yeux et ses oreilles dès son retour. Ishtara l'avait informé que Flex avait été laissé pour mort sous les coups portés par elle, tout comme campanelle, ce qui vengeait la Guyenne. Le premier aurait-il perdu son dernier oeil ? Là était la question ! A moins que ce ne soit la vie, mais il en doutait tant ces bêtes là avait la couenne épaisse. Il n'en demeurait pas moins qu'il s'agissait là deux beaux trophées, qu'on aurait bien fait empaillé - ou pas, annonçant un proche succès. Succès qui serait d'autant plus retentissant puisque pendant que Flex trépassait à demi ou tout à fait et que ses alliés étaient assiégés dans a citadelle paloise, le Périgord Angoumois avec l'aide d'une compagnie royale reprenait de fait et par les armes le fief du Mussidanais pour clore ce chapitre regrettable de l'histoire héraldique de France et effacer toute trace de l'usurpation et de la souillure de l'ignoble borgne. Qu'on se le dise : les traitres n'auraient plus licence de prospérer en royaume de France !

En attendant l'assaut, final ?, des missives avaient été catapulté dans Pau pour informer la population et contrer l'infâme propagande des traitres. Et Jean poursuivait sa correspondance, particulièrement et en priorité une réponse à la nouvelle relative à Flex, ordonnant à sa garde de ne laisser personne passer à l'exception de son capitaine, pour qu'il travaille et dorme à sa guise.


Citation:
Votre Altesse,

Cette nuit du sang a coulé, des deux cotés malheureusement.

Cependant j'ai une grande nouvelle, sous ma TaraNis le sang de ce traitre de Flex a coulé, je l'ai laissé pour mort. Permettez que je vous dédie mon combat de cette nuit pour l'aide que vous apportez à notre Comté avec votre armée et vos Gardes Royaux et pour être venu en personne nous aider.


Nous fêterons ça dès que la guerre sera finit. Je dois avouer que pour ma première guerre, je suis fière de moi, d'abord Labaronne et maintenant Flex.

Que Deos continue a vous protéger.

Amicalement

Ishtara Von Wittelsbach
Dragonne


Citation:


      Jean, par la grâce de Dieu, Roi de France ;
      A Ishtara Von Wittelsbach ;

    C'est grand honneur que vous nous faites et grande joie que vous nous procurez en nous annonçons la possible mort du borgne. Il y a certainement matière à organiser grande fête, bien plus grande encore lorsque nous aurons repris la citadelle ce qui, Dieu m'entende, ne serait tarder.

    Réunissons encore ce soir nos forces et portons l'estocade à ce ramassis de foutriquets.

    Soyez assurée en tout cas de toute ma considération pour ce fait d'armes remarquable et remarqué.

      Donnée et scellée 27e jour du mois de Mars 1462.



_________________
Anastael
Armée des dragons 26 mars

Deuxième bataille...

Ne se trouvant pas en première ligne lors de la première bataille, le jeune homme n'avait malheureusement pas eu l'occasion de croiser le fer avec l'ennemi. Ce n'était pourtant pas l'envie qui manquait. Aussi pour être sûr de pouvoir se battre ce soir là, il fut parmi les premiers à grimper aux échelles.

Toutefois, à peine avait-il mis un pied sur les murs de Pau qu'une furie lui sauta dessus. Il leva son bouclier juste à temps pour parer le coup, mais son équipement le trahit une première fois :


27/03/1462 04:08 : Votre bouclier a été détruit.


Didiou!!! Jura-t-il intérieurement en reculant

Quelle force!!! Et si je retrouve ce maudit artisan qui m'a refilé de la camelote pareille...

Il se reprit rapidement. La furie ne le lâchait pas et le combat reprit de plus belle. Mais Aristote n'était pas avec lui ce soir là car après son bouclier, se fut au tour de son épée de l'abandonner :

27/03/1462 04:08 : Votre arme a été détruite.


Foutredieu! Si je tenais ce maudit forgeron qui... Il fut coupé dans sa pensée par une douleur qui lui déchira la cuisse et qui lui arracha un cri!

27/03/1462 04:08 : Darria vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.


Rha chienne! Tu m'a blessé!!! Lui lança-t-il au moment où il fut tiré en arrière par ses amis. Heureusement pour lui, un dragon prit aussitôt sa place pendant qu'il était évacué.

Il enrageait, pour lui la bataille était terminée et il ne pourrait pas remarcher avant plusieurs jours.
Darria
Rempart de Pau, nuit du 26 mars.

Au coeur d'un printemps qui soulevait ses cheveux d'une douce brise, la jeune fille ressemblait à un ange, adossée contre la pierre froide d'un rempart.Du moins si l'on faisait fi de son armement. Quelque chose avait changé dans le coeur pur de la fille à maman. La guerre lui plaisait, le sang ne l'effrayait plus, et chaque mort qu'elle faisait la rendait fière plutôt que coupable. Mais elle ne voulait pas être mercenaire au fond. Nenni. Elle se sentait une âme de soldat.Ses états d'âme se brisèrent sur les récifs d'une féroce bataille, où l'Ambroise mit à l'oeuvre chaque parcelle de son corps. En quelques secondes, l'ange s'envola laissant place à une farouche guerrière, assez agile pour esquiver tous les coups et assez forte pour blesser de grands gaillards.


27/03/1462 04:08 : Vous avez frappé Anastael. Vous l'avez sérieusement blessé.



La rage assombrissant l'oeil d'ambre, elle fit voler le bouclier qui se perdit en mille éclats. Puis ce fut l'épee qui se brisa sur la lame ambroisienne. Lorsqu'il fut totalement désarmé, elle planta sa dague avec un cri sauvage dans sa cuisse.

Moins 1.



27/03/1462 04:08 : Vous avez frappé Philipaurus. Ce coup l'a blessé superficiellement.



Au détours d'une bataille, elle reconnut l'enflure, un des rares ennemis de la famille. Homme d'experience, elle sut tout de meme le mettre à mal et fit couler son sang qui éclaboussa le minois innocent de la demoiselle.
Ses cheveux collaient à présent ses épaules, de sang, et de sueur.
Ses membres tremblaient tandis qu'elle parait tous les coups.



27/03/1462 04:09 : Vous avez engagé le combat contre Starving_du_vivier.

27/03/1462 04:09 : Vous avez frappé Starving_du_vivier. Ce coup l'a probablement tué.



Un homme voulut planter son glaive dans la chair tendre de son cou. Effrayée elle s'acharna sur lui jusqu'à ce qu'il agonise à ses pieds.

Moins deux.

Elle ne nettoya pas son visage moucheté d'écarlate. Lorsqu'elle traversa le campement à la recherche de son mari, les cheveux au vent souillés du sang de ses ennemis, une oreille pendant à un large cordon de cuir, elle put lire de l'admiration dans les yeux de certains.
Darria n'avait qu'une hâte, y retourner...

_________________
Sharlnak


[Pau, la nuit du 26 au 27 Mars, en taverne]



Des mots infâme prononcé… une dispute énorme… un amour sincère transformé en haine de soi… Voila comment avait commencé cette soirée, amenant le début de la destruction de la Taverne du Nudiste reconnu, Duke Is back était détruite par son propriétaire… Qui armé de sa bastarde avait tout ravagé emporté par la folie de la haine… Pourquoi tant de haine ? Il avait fait l’abrutit… pensant bien faire, il c’était écarté de SA blonde… oui celle qu’il aimait plus que tout, car il sentait en lui des changements qui le rendait monstrueux… mais aux yeux de qui ? Tel était la question…


L’entrée d’une blonde… nouvelle dispute, des blessures infligé de part et d’autre...le brun demande a la blonde de partir loin…elle écoute pas et en rajoute une couche détruisant son âme un peu plus… une poutre tranché entrainant un brun sous un effondrement de plafond et du sol, voilà ou mène la bêtise.… il est miraculeusement sauf… juste complètement coincé et inconscient… une blonde curieuse espérant le voir mort s’approche et tombe dans le vide et tombe inconsciente, comme quoi la bêtise n’est pas que masculine, mais aussi l’apanage des femmes…


La suite de l’histoire ? Un page motivé trouve de l’aide… une blonde et un blond viennent sauver l’abruti et la blonde… La blonde est sauve ouf ! Mais le crétin blond marche sur l’abrutit brun… un réveil et de suite une bosse sur la tête du brun qui se cogne le crane…

La blonde et le Blond sauve un brun et direction l’autre blonde et la taverne municipal… ou il y eu des incident tragique…

Une blonde a la recherche de ses souvenirs hurlant à la mort… un blond essayant de la réveillé a l’envers… alors qu’un brun lui se prend un PAM dans la gueule… si vous savez un bon Parle A ma Main de celle qu’il aime et haït. Malgré tout le brun avait pris sur lui et parler à cette main, tandis que le blond venait de réveillé la blonde sur les conseils du brun… Que dire du Brun qui accepte l’humiliation allant même jusqu’à embrasser cette main

Mais La blonde du Brun ignora ce dernier… tandis que le blond s’en allait laissant la blonde seule quelques instant le temps qu’un baiser soit échangé, un pari abandonné, une claque donné ponctué par un Stupido ! Puis la blonde du blond partit… le brun suivant en tenu de guerre sur les remparts, vêtu des pieds à la tête cette fois… Humilié, énervé plein de haine il part en quête de la mort…

humeur d'un soir


[Nuit du 26 au 27 mars, Rempart de Pau]


Il regagna sa lance et sur leurs murs, allant seul de son côté prêt a recevoir l’assaut… On pouvait entendre sur le rempart :

Estoc, tranche, pique, pourfendre, entaille !
Tient voila de la tripaille
Du sang, du Sang, et des dents !
Avec une tête sans cervelle dedans !


C’était chanté en boucle par un Breton qui renvoya 10 hommes* en les blessant en bas du rempart… l’échelle c’est dangereux ! Attention quand on monte… Puis en se retournant il vie que le rempart était envahi… il laissa donc librement cour à sa haine, chantant ce refrain de dément tandis que des têtes tombait… des torses était découpé, des jambes arraché, des gens éviscéré Sharl s’acharna sur 9 Hommes tandis que le reste de ses frères et sœurs d’armes ce battait comme des diables… Se battre, faire couler le sang, éviscérer, égorger, percer, fracasser et tuer…. C’était ce qui le vivifiait, lui donner une raison de vivre ce soir… C’était une Belle nuit pour mourir, seul Dieu saurait si le breton survivra… tient il avait dit la même chose à une blonde aujourd’hui…


Puis la fin du combat s’annonça, la retraite sonnée… Une journée de plus ou il survivrait… le breton était recouvert de sang, l’odeur de la mort empestant ses traits… il se rapprocha des autres quand un françois monta au créneau… il allait tuer la brune et la blonde, les deux seules amies de sharl ici… même s’il est en colère contre une son cœur agis plus vite et il sauta sur l’inconnu le plaquant a terre….


Premier coup de Poing dans le visage.. éclaboussure de sang suivis de morceau d’ivoire…, deuxième coup et un bout d’oreille arraché… les gantelets piquant était efficace… troisième coups l’homme mourut, mais le breton complètement fou de rage continua… quatrième coup un œil sortit de son orbite… cinquièmes coup le deuxièmes œil sauta… sixième coup la moitié des dents restant furent expulsés… septième coup le reste sauta…. Huitième coup et un nez craqua… neuvième coup le breton fut recouvert de sang après un léger crac… dixième coup il enfonça le visage d’un direct… l’homme serait méconnaissable… Il avait fait un carnage et nul n’avait osé l’arrêté dans sa démence…


Il se releva ensuite avec un sourire de dément ? ou simplement carnassier adressé aux femmes présente… passant devant elle en rigolant… il était peut être fou finalement… Que dira sa blonde quand elle apprendra son état de la nuit… que dirais les gens quand le bruit circulera qu’il avait massacré un homme et c’était acharné dessus… ou la misère, mais pour l’heure il en avait cure et penserai à cela demain.







27/03/1462 04:09 : Vous avez frappé Starving_du_vivier. Ce coup l'a probablement tué.


27/03/1462 04:09 : Vous avez frappé Starving_du_vivier. Ce coup l'a probablement tué.


27/03/1462 04:09 : Vous avez engagé le combat contre Starving_du_vivier.


27/03/1462 04:08 : Vous avez frappé Luciosestio. Vous l'avez légèrement blessé.
Marmont
- Aux Armes!

Le cri retentit un peu partout et tire le Roy de Navarre de son lissage d'Oriflamme. Il l'aime cette bannière de gueule, elle représente tout ce qu'il aime; un projet à bâtir, des gens à réunir, des énergies à lier. Ca mérite bien qu'on la défende.



- Ça ne prend plus!" dit Marmont en retour. La nuit dernière, il l'a passée à courir de ci et de là, épée levée. Tantôt à droite, tantôt à gauche, il arrivait toujours trop tard, situation maitrisée par des défenseurs hors d'haleine mais souriants. Cette fois, il déploie l"oriflamme, l'agite bien en évidence et espère secrètement que le petit roi de paris la verra et viendra la chercher.

CLANG CLANG


Deux vilains crochets de fer viennent mordre le bois des hourds qui éclate sous le choc. Une échelle! A quelques pas seulement du Roy! D'un rapide coup d'oeil il constate sa déprimante solitude. Certes son caractère difficile tient les gens à distance respectueuse. Mais il a quand même des bons côtés merde!

- A moi ! On m'assassine!

Enfin bientôt car l'extrêmité de l'échelle est secouée par le poids de ses grimpeurs. "Ce n'est pas le moment de chouiner bordel Marmont! Les abordages tu connais bien!" Les galères de la Sérénissime, Toulouse, la première guerre d'Indépendance... oui il commence à bien connaitre les assauts et leur sauvagerie. Qu'on prenne pied quelque part et la défense commence à fléchir. Le début des emmerdes. L'Oriflamme est abaissée, glissée telle le levier d'Archimède pour soulever le monde sous les crochets de fer, pour en faire lâcher la prise. A quelques coudées, il entend les craquements de l'échelle, les halètements précipités, les cliquetis du métal sur le métal.

- Allez... allez... "Les crochets quittent le bois fendus du hourd, il faut encore repousser l'échelle. "Hue! Hue!" grogne le Marmonarque en repoussant le sommet de l'escabelle. Et soudain une tête apparait, arrondissant les yeux de surprise.
- Marmont!
- Putain... Grandelf!"
Le Roy est arcbouté contre l'oriflamme, dont il se sert comme d'une fourche pour repousser l'instrument d'assaut, celui ci à quitté l'appui mais le bras de l'assaillant tient une poutrelle et s'y accroche desespérément.
- Déconne pas Marmont... J'vais m'casser la bobine.
- T'as jusqu'à trois pour descendre...
- J'vais te faire la gueule au carré!
- J'vais t'aplatir façon galette bretonne.
- Tu vas pleurer ta mère!
- M'en fous, elle me battait comme plâtre!
- Marmont! Marmont... Marmont... on est voisins bordel!
- Tu me piquais mes gorets, tu crois que je t'ai pas vu?
- Tu les laissais bouffer mes récoltes! Voleur!
- Escrcoc!
- J'brûlerai ta baraque!
- J'ai tout vendu! Ah ah
- Sans déconner... Tu quittes Orthez?
- J'en sais rien... ça me peine, j'aime bien notre ville...
- Rha.. ce serait con, on a bien rigolé quand même
- J'dis pas, tu m'avais bien aidé à la Mairie.
- C'était l'bon temps non?
- On verra comment tout ça tourne.


La discussion aurait pu devenir aimable, voire même tourner à la rigolade si un inconnu n'avait gueulé plus bas:

- Bon on monte ou on descend?

Le Roy de Navarre pousse une dernière fois, Grandelf disparait de sa vue, non sans que le second de la grimpée n'abatte d'un coup puissant son épée sur le Royal bras.
Marmont se précipite vers le bord, suivant la chute de la grappe humaine sur sa tige de bois.


- J'suis désolé Grandelf, j'te ferai porter des douceurs....


Et en laisse choir son épée par dessus bord.
- Et merde!

(Fan du post de Kazz)
Edit2 posté avec l'accord de JD Grandelf
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Roy de Navarre
Melian
[Hospital Comtal de Pau]

Elisa rentra, un seau dans chaque main. Elle passa par l'étroit couloir qu'elle et Melian avaient créé pendant la nuit avec des barriques pleines et des caisses. L'idée était de réduire à la largeur d'un homme le passage dans le hall d'entrée, de manière à permettre à la seule qui sache et qui soit capable de tenir une épée de protéger son patient du moment de potentielles velléités de vengeance des personnes occupant actuellement le Castet de Pau.

Melian referma derrière l'infirmière.

- Alors ?
- Le Baron va bien, Sa Grandeur Vanyel aussi. Je sais pas ce qu'il en est des autres, j'ai pas pu trouver trop d'informations. Mais il paraist qu'ils ont eu le Mirandole et le Marmonarque.
- Il fauct que je trouve le moyen de sortir soigner les blessés des armées...
- Vous n'y pensez pas ! Ils sont fous dehors vous savez ? Ils font un concours d'oreilles récoltées, ils sont pis que des animaux !! Le Baron sera fou furieux si vous sortez de là alors qu'il est sorti pour se battre en vos noms sans que vous risquiez vostre vie ! Et vous devez rester en vie, sinon qui va soigner les soldats quand ils entreront dans les murs ? Vous devez vous préparer à estre là pour eux !


La Ventoux regarda Elisa avec l'air tout stupéfait que l'infirmière, et domestique de sa maison au passage, lui parle de la sorte. Tellement qu'elle ne la réprimanda même pas.

- Ah puis j'ai trouvé un pigeon crevé devant là, il a pris une flèche de cette bande de sauvages que mesme pas ils se battent dans les règles de l'honneur ! Y avait ça à sa patte.

Elisa posa un seau et sortit de son tablier un message qu'elle donna à Melian. Celle-ci prit le papier, le déplia, et écarquilla les yeux.

- Le Périgord attaque le Mussidan.
- De quoi ?
- Ils profitent que toute la maison de Mirandole soict ici, ils attaquent le Mussidan pour le reprendre.
- Ah ben ça, pardon mais il a pas picolé votre contact là ?
- J'en doute.


Melian alla s'asseoir sur un banc non loin, froissant un peu le billet entre ses doigts. Elle voulait sortir. Elle voulait les aider, les soigner. Mais si elle sortait, non seulement elle ne pouvait pas emmener assez de matériel mais en plus il était possible qu'on l'empêche de rentrer ensuite ou qu'on l'attaque. Et ils sont bien assez dingues pour attaquer une vassale directe de Sa Sainteté le Pape... Sa mâchoire se crispa.

- Il faut qu'on prépare tout pour la suite, pour soigner les blessés dès qu'ils auront ouvert les portes.

Elisa savait qu'elle était à la torture. Alors, elle se contenta d'acquiescer, et elles se remirent au travail.
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Murlok
Second assaut
Je l’espérais plus agité que le premier.
Peine perdue...a croire que l'ennemie me fuyais
Par contre , je put voir ma belle foutre une branlée a Flex et ça , ça valais bien tout les combats du monde.
Au réjouissance , se mêler la tristesse
Je vis Tifin et grandelf tomber sous les coups de l’ennemie.
Je me réjouirais de la mort du borgne plus tard.
Il était l'heure de rentrer au camps , de soigner nos frères tomber et de préparer le troisième assaut.
Je gardais ma peine pour moi , Tara semblais si heureuse
Je lui sourit sur le retour au camp , un peux de repos ne nous feras pas de mal

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Indifred
Premier assaut: que dalle. Le berger trop loin n'avait pris par à rien, tout juste entendu que ca gueulait plus loin vers les murailles.

Second assaut: cette fois Indi, se retrouve dans les premiers rangs, paré à grimper, pressé de prendre pied sur ce maudit chemin de ronde... L'envie de vivre aussi, de revenir en un seul morceau.

Il grimpe, il grimpe mais au dessus le type s'arrête. Des cris, des bruits de métal, des injures tout est normal dans la déraison des soldats des deux camps, mais une discussion presque courtoise avec le type qui était sur la muraille... c'était étrange, trop étrange.


Ohhh tu montes dediou ?

Autant sortir l'épée jusque la attachée à la ceinture, puis comme faut pas trop réfléchir sur une échelle mettre un grand coup au hasard... Sainte Boulasse guide mon bras vengeur !!!!

Citation:
27/03/1462 04:08 : Vous avez frappé Marmont. Vous l'avez grièvement blessé.


Compte tenu du bruit de l'impact et du "Et merde", le berger compris qu'il avait touché quelqu'un. Lui restait à glisser le long d'une échelle repoussée, à rouler au sol comme un vieux chat et à s'éloigner des murs... faudrait trouver une autre échelle pour recommencer. Plus haut l'assaut se calmait, tout le monde se regroupait.
Sur le chemin du retour, cherchant parmi les combattants sa douce étoile, il voit un mendiant assoiffé... Boubou aurait approuvé le geste, alors Indi le réalisa:


Citation:
27/03/1462 04:19 : Vous avez donné un verre d'eau à un mendiant. Votre geste a été remarqué (+1 Point de Réputation)

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Vyrgule
[Hier matin]

    J'veux pas y'aller
    A cet assaut,
    J'ai pas dormi,
    Et mal au dos...*


Coincée entre deux dragons chevronnés qui se félicitaient de la dernière raclée infligée au camps d'en face, Vyrgule se tenait bien droite, trois têtes en dessous des épaules de ses voisins. La vaillance ne s'embarrassant pas du nombre des centimètres, la petite béarnaise s'était proclamée immortelle jusqu'à preuve du contraire. Pas suicidaire pour deux sous, Vyrgule surestimait seulement un chouïa sa force physique et le soutien sans faille du Très-Haut à l'égard de toutes les causes qu'elle embrassait. Débarrasser le Béarn de cette colonie de moules flexiennes, collées céans comme à un parc dédié à leur espèce est sans aucun doute un projet estampillé "I am the Très Haut, and i approve this message"**. Depuis que le Roy et ses alliés s'étaient joints à leur lutte locale, le conflit gagnait en prestige. Dans quelques années, Vyrgule pourra jeter à la figure de ses enfants, adolescents ingrats et méprisants : "OUAIS ben ta mère elle a combattu aux côtés du Roy ! ELLE !"
Et ce matin encore, comme depuis des jours, comme il y a plusieurs mois, elle se tenait droite et déterminée, coincée entre ses deux voisins dragons.


- Taïaut ! Sus ! Youpla !

A nouveau, la lutte s'engagea. Vyrgule se trouvait ballottée par le mouvement des foules s'entrechoquant, pas assez forte pour résister aux bousculades, ni assez grande pour ancrer ses pieds au sol. Soudain, elle fit face à une inconnue dont le visage lui disait vaguement quelque chose, mais qui semblait la connaitre puisqu'elle lui lança un regard haineux, signe qu'il s'agit d'un individu de la tribu des Flexettes. "Tu vas voir s'que tu vas prendre, symbole de l'asservissement à la mégalomanie mascu" *BLAM !* La rouquine venait de se manger un épais morceau de métal dans la tronche :

Anastael a écrit:
27/03/1462 04:08 : Votre bouclier a été détruit.


Sonnée, mais pas complètement abrutie par le coup, la perspicacité Vyrgulienne déduisit de la proximité et de l'air féroce de son adversaire que ça sentait drôlement le sapin. Et en effet, celle-ci ne se précipitait pas sur elle pour lui demander la recette de la sauce béarnaise. Sa déduction la transperça en même temps que la lame de sa meurtrière piquait son épaule gauche.


26/03/1462 04:07 : Alysson vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Vyrgule chancela, et bredouilla dans un râle de douleur : "Mon fiancé...il va te...péter la gueule ! Tu vas voir !", ce qui, malgré la tragédie de la scène, fit marrer le Béarnais qui eut la bienveillance de la porter à couvert et l'abandonner aux bons soins de Dame Mélian, - nan ! Pas de cataplasme, ça brûle !!-
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* : Adapté de Bénabar
** : je suis le Très Haut, et je suis d'accord. En gros.

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