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{RP} Bataille de Pau

Elisabeth03
[La veille, dans la tente des blessés]

Alors qu'elle se sentait désemparée, blessée et perdue, son chevalier en armure apparût dans le contre-jour.

Regards échangés, douceur des retrouvailles malgré un lieu qui ne se prêtait pas aux confidences ni aux échanges plus intimes, son premier baiser lui fut accordé.

Toujours elle se souviendrait de ses douces lèvres approchées, collées, espérant que ce ne serait pas le dernier.

Toujours elle en rêverait, lui qui lui avait accordé ce doux plaisir, faisant grandir son désir tout en la faisant frémir.

Le temps s'était suspendu à ses lèvres et la tête lui tournait.

Blottie contre lui Babeth se résolut à lui ouvrir son coeur, lui murmurant quelques mots

Mon doux Piero, vous êtes mon amour et ma passion,
Mon incessante admiration, vous me rendez si heureuse,
Que je ne peux qu'être amoureuse.
Vous avez changé ma vie
Et grâce à vous elle s'en est retrouvée embellie.
Inondée par tant de bonheur,
Je vous offre donc mon coeur,
Il vous appartient pour toujours, à vous, mon tendre amour...

Son visage était fatigué mais si doux en cet instant. Elle le caressa du regard, sa main délicate se posant sur sa joue.

Je veux que vous soyez forts, ne vous inquiétez pas pour moi, je saurais me remettre de ces blessures grâce au courage que vous m'insufflez.

Elle lui sourit et avec douceur vint plaquer ses lèvres pulpeuses contre les siennes, déjà gourmande de lui.
Stradivarius.
[Deuxième jour d'une bataille plus prolifique.]



-"Robert. L'incapable ne sachant manier l'arme et me ramener ce que je demande. Tu es un inférieur. Un pleutre. Perfide âme que je m'en irais rejeter dès à présent."

Va t'faire.
C'est de ma faute si tout le monde me craint? C'est de ma faute si tout le monde m'évite? Si ma lame ne parvient à toucher la moindre personne? Si je ne peux pourfendre le moindre thorax velu dans une bataille où beaucoup se mêlent les uns aux autres? C'est de ma faute? Non. J'aimerais t'y voir, toi, dans ma sale gueule à m'ordonner, exiger, me menacer pendant que tu te reposes paisiblement dans ma matière grise. J'aimerais te voir sortir de mon cortex préfrontal, mon lobe temporal, aller souiller ta houppelande imaginaire de quelques grammes de rubis jetés hors de la mine corporelle. T'es qui pour me juger de la sorte. T'es peut-être un démon, mais pour je sais que je peux te faire taire. Je sais que je peux prendre le contrôle. Je sais que je peux t'oublier et filer à ma vie paisible tant méritée. Je ne suis plus le monstre guidé par ses pulsions comme je l'étais auparavant. Je ne suis plus l'enfant couard qui avait, jadis, peur de son ombre obscurs. Des ténèbres qui l'entourait. Je sais que je peux te faire taire, ne plus t'écouter, ne plus t'obéir. Tu n'es rien. Moins que rien. Démon de pacotille, tu n'exigeras plus rien de moi. Oh, oui, tu peux rester, admirer le spectacle. À présent, je ne peux plus m'empêcher de tuer. Je ne peux plus réserver ma main à autre chose que la Mort. Je suis, en quelque sorte, une faucheuse maudite. Je suis celui que l'on ne peut taire et je prend un vilain plaisir à cela. Je ne pourrais plus m'empêcher de découper un ventre et cacher ma tête à l'intérieur pour explorer les prémices de la condition humaine. Je suis une sorte de docteur, au final. Docteur de la Mort. Les entrailles n'ont plus de secret pour moi. Je peux deviner aisément ce qui se cache à l'intérieur de chacun. Je puis même affirmer que la beauté est extérieure, et non interne. C'est beau les poumons, les reins, le foie, le coeur. Mais pas plus beau que le minois de ma femme. Va te faire foutre, Démon, je n'ai plus besoin de toi et de ton réconfort. Je peux voler de mes propres ailes, tel un ange. Je ne suis pas encore déchu, je peux les déployer et naviguer dans les yeux. Me jeter sur les proies tel un rapace. Faire un carnage. Bouffer chaque morceau de chair qui passe sous mes yeux aguerris. Laisse-moi en paix. Libre. Liberté. Libertad.


-"Je suis toi. Tu es moi. Nous sommes deux."

Ta gueule.
Je ne veux plus t'entendre. Sors de moi.


-"Je ne peux. Je suis ton Démon. Tu es mon monstre.

Non.
Je refuse d'y croire. Quitte mon âme, libère moi, trouve un autre pauvret.

-"Nous sommes la Mort."

Je suis la Mort.
Non, je suis un homme. Comme tant d'autres.


-"Tu es la Rose."

Assassin.
Je suis... un assassin.


-"Tue."

Oui.
Je tuerais. Encore.


-"Va."

Voilà, mon crâne est prêt à exploser.
De nouveau. Je n'avais connu cela depuis un tant certain. Je m'arrache le crâne à mes pensées obscures. J'entend le son maussade résonner de partout. Mes oreilles ne supportent plus le moindre son. Je perd ma condition. Je perd ma patience et mon calme. Ma tête devient rouge entre mes mains. Mon crâne bouge de ci et de là. On dirait qu'elle va s'envoler, quitter ses épaules qui la maintient. Je crois que je deviens, à nouveau, un pauvre taré submergé par son malêtre profond. Je sens mes mains se crisper sur mes oreilles. Mes yeux clos camouflent un regard ensanglanté et vil. Ils sortent de leurs orbites derrière les paupières closes. J'ai peur de les rouvrir. J'ai peur de les perdre. Mes pupilles. Ma respiration est saccadée, pauvre, affolante. Seul dans la pénombre, les ténèbres s'emparent à nouveau de mon être dans une étreinte froide et insensible aux palpitations de mon coeur qui prouvent que je suis encore un être vivant, capable d'émotions, de vie, d'amour, de sentiments. Toutes ces émotions qui disparaissent à nouveau. Je suis une machine. Une machine diabolique dressée pour le meurtre, la terreur et l'affreux. Je suis un monstre sur cette Terre et jamais je ne pourrais renier cela malgré mes décisions et mes envies. Je suis contrôlé par mon second moi. Mon Démon. Celui que je nomme Belzébuth à tord ou à raison. Dieu s'est détourné de moi. M'oublie. Ne me regarde plus. Je peux agir dans le noir. Je peux faire ce que je souhaite, je ne serais jamais jugé. Alors, autant y aller. Se relever, enfiler son armure, empoigner l'arme destructrice et se rendre sur le champs de bataille, une nouvelle fois. Conviction de tuer, d'apaiser les souffrances, de prendre son pied, de tuer tous ceux qui s'approchent de moi. Ou d'aller vers eux.

Dans un cliquetis effrayant, je m'avance.
Cette fois-ci, j'éviterais de me rendre dans la tente de commandement. Au diable les commandes, je préfère foncer comme un forcené déchainé. Au diable les avis selon les conditions sociales. Je foncerais dans le tas et je ramènerais des coeurs à ma dulcinée. Je retrouve mes compagnons, tous sérieux sous le son des cloches de l'Église qui indiquent le début des combats. L'air se pourfend à nouveau de sifflements lubriques. Les flèches percent et transpercent. Les premiers corps ennemis apparaissent. Plus rapidement qu'hier. Je souris, sans même m'en rendre compte. Je me surprend à peine à rire aux éclats en voyant un homme courir seul devant ses amis. Un ennemi qui se jète directement sur moi. L'arme levée, je fais de même, je l'abats avant lui, en sa direction. Il tombe à terre dans un cri sinistre. Il panique, on dirait. Je m'avance vers lui, prêt à lui donner mon cadeau, mon offrande à la vie. La Mort. Il sentira son dernier râle. Le souffle de la vie l'abandonnant petit à petit. Il sentira son coeur battre, puis, ne plus mouvoir d'une pulsation. Il sentira la douleur, sensation s'emparant de tout son être. Les alarmes de sa cervelle signifiant qu'il ne sera bientôt plus là. C'est alors que ma bâtard fend l'air que je vois d'autres personnes se jeter sur lui avec épée, lances, masses d'armes. Ils s'attaquent tous à lui! Quel con aussi de se jeter sur nous directement sans même réfléchir. Mais... Bordel! Laissez le moi! Allez vous chercher un autre mort! Un autre cadavre! C'est le miens! Je me jète sur lui, bousculant les autres qui ont déjà entamé le corps de quelques entailles, de la mort. Trop tard. Je lui assène plusieurs coups de dague dans l'estomac, mais il n'est déjà plus là. Putain. Mon premier mort depuis la guerre et voilà que je n'aurais d'honneur à le dépuceler d'un coeur en étant heureux de le présenter, avec honneur, à ma femme et mon gosse.

Je me relève.
Reprend mon épée. Lui coupe la tête. Il ira au Purgatoire. Y restera. Ou brûlera dans les flammes de l'Enfer. L'Enfer Lunaire s'amusera d'une tête sans corps. D'un corps sans tête. Les Démons pourront jouir sur cette dépouille affreuse et distinguée. Moi, ça me fout de la rage supplémentaire. Je perd mon rictus. Mon rire. Je me met à hurler, à gueuler jusqu'à ce que le Roy lui même puisse entendre la détermination d'un homme parmi tant d'autres. Je me jète dans le tas en compagnie de quelques compagnons. C'est dingue, je me rend compte que nous sommes en sous nombre. Que nous ne faisons pas le poids de la force de frappe. Mais nous avons tous l'envie, le besoin de montrer à tous ces cons de quelle bois nous nous chauffons. Nous ne sommes pas Béarnais. Mais nous défendrons les terres qui sont nôtres, à présent, par montée légitime au pouvoir. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Ils lâcheront leurs derniers souffles sur cette Terre. Nous ferons pousser du blé, des légumes. Nous nourrirons nos vaches en utilisant les cadavres comme composte. Oui. Le meilleur composte reste la décomposition du fumier. Le fumier royal. Son cul ne touchera plus un seul cheval, un seul trône dès que nous en aurons terminé avec ses copains de guerre. Je cracherais sur toutes les fieffées victimes. Au Diable les Roses. Ils ne méritent aucune compassion le doux repos et l'étreinte éternelle de la mort que je leur amènerais les bras ouverts. L'arme au poing. La fureur s'entrechoque à une troupe. Les lames se croisent. Le fer fait le boucan qui sait camoufler les cris de rage, de douleur. Le sang arrose mon visage et celui de mes compagnons. Je donne des coups dans les flancs des armures. Dans les casques. Certains tombent à terre mais se relèvent aussi promptement. Je sens quelqu'un derrière moi. La réaction se fit vive et je mis un coup de coude dans son larynx. Je me retourne. Une femme. Une soldate. Elle peine à respirer. Elle peine à survivre. Sa fin est là, je ne peux m'en occuper tant les ennemis sont présents à ses côtés. Elle ne causera plus de soucis pour nous. La confiance me regagne. Je continue à me battre des heures durant. Des heures jusqu'à ce que l'ennemi s'en aille la queue entre les jambes.


-"Filez! Couards! Gueux! Bande de merdes! Je vous aurais tous un par un! Tous!"

-"Robert. Tu vois, avec un peu d'encouragements, ce que tu peux faire. Tu es loin des dix que je te demandais, mais je suis fier de toi."

-"Brûlez tous en Enfer! Sous-fifres de l'idiot couronné! Vous allez tous à vôtre perte! Je vais vous saigner et pisser sur vos cadavres!"

-"Robert! Robert! Allons! Allons! Ta gueule."

Je me penche, les mains sur mes genoux.
Je respire enfin. La bataille fut douloureuse. Puissante. Imposante. Crevante. Je suis sur les rotules. Je suis éreinté. Mais personne n'a su me descendre. Me faire rendre l'âme. La Mort n'a jamais voulu de moi. Ce n'est donc pas, naturellement, pour aujourd'hui que quelqu'un me mettra à mal. Ma respiration est rapide, mais je me porte bien. Je me retourne, contemple les hommes qui se sont bien battus. J'ai presque l'envie de leur faire un discours pour les féliciter. Non, c'est pas mon rôle. Et puis, j'm'en balance complètement. Je perçois Darria qui est recouverte de rouge. Ça me fait sourire. Elle est forte. Ce n'est plus une gamine. Et Jurgen, au loin, devant plusieurs cadavres. Alarik et ses oreilles. Je vois tant de personnes dont je suis fier de connaître l'existence. De côtoyer chaque jour. C'est aussi pour eux que je me bas, à présent. C'est aussi pour eux que je déploie autant de force à rester entre ces murs. C'est pour eux que je veux protéger le Béarn. Notre Fief. Notre Royaume. Notre havre de paix. Mes yeux contemplent le paysage. Je soupire longuement. Puis, ils se posent sur un homme à terre. L'allure est connue. Je me demande qui cela peut bien être. Un doute me surprend. Me fait sursauter. Trésaillir. Les sentiments reviennent, resurgissent. Je me met à courir tant bien que mal avec cette armure. Je me jète à terre, prêt de lui. Le regarde. Le scrute de haut en bas. Je retire le casque de son visage. Je panique. Un bandeau sur son oeil. Le Borgne. Le Mirandole. Le Duc. De rougeur, mon visage devient pâleur. Non, aucunes larmes ne sauraient quitter mes yeux. Mais je les sens. J'approche une oreille de sa gorge. Écoute si son coeur bat encore. Mon Suzerain est à l'agonie mais vit encore! Excitation de l'instant, je me met à brailler.


-"Vite! De l'aide! Le Duc est à terre! Aidez-moi!"

-"Robert. Laisse-le ici. Tu n'en as rien à foutre de lui. Tu ne vis que pour toi."

-"Dépêchez-vous! Bordel! Il va crever!"

Pas le temps de réfléchir.
Je m'empare de ses deux bras et le traîne au sol jusqu'à la tente. La douleur est immense quant à la force à déployer après cette bataille pour l'emmener voir un médicastre. L'adrénaline, sûrement, est une bonne chose pour palier au déficit de la force. Je le traîne difficilement, mais surement. Certains me regardent sans mouvoir. Ils font chier. J'y suis enfin, après de longues minutes laissant une longue traînée dans la terre. Je prend le bras de la première personne croisée et lui demande, lui supplie de soigner le Mirandole en premier. Il faut qu'il revienne sur terre. Qu'il recouvre sa puissance. Qu'il continue de vaincre et terrasser le monde. Qu'il retrouve sa forme et sa splendeur. Je perd ma contenance à songer qu'il puisse trépasser. Je ne veux pas l'imaginer. Je ne peux pas y penser. Je me bas pour lui depuis que Sélène ait décidé de placer sa confiance en lui. Elle qui était une soeur, une mère pour moi. Elle lui faisait confiance. Après l'avoir côtoyé, l'avoir connu un peu mieux et avoir fait la guerre sous ses ordres, je ne peux plus me passer de lui. Il m'a offert ce qu'aucun ne pouvait m'offrir. Je suis son Chevalier. Son dévoué. Il ne peut crever. Je lui interdit cela formellement. Au dessus de la dépouille de l'encore vivant, je me pose quelques instants.


-"Mon Sire. Respirez. Restez avec nous. Soyez fort. Par Saint Georges!"
Riwenn


[Pau. Bataille dans la nuit du 25 au 26 mars]

PARDIAC C'EST M..A ... ... QUE ... VOUS ... REV... DANS V ... I ?


Les yeux toujours clos, Riwenn revenait doucement à lui. Quand il entendit un brouhaha insupportable. Un bruit métallique qui se répétait sans cesse.

Ses lèvres s'entrouvrirent sans vraiment que sa voix ne porte.


Suis-je... en retard aux zé....z'épousailles ? Ses joues lui faisaient mal. Pourtant, il ne se souvenait pas avoir pris de coups de poing dans la trogne. Et il ne se rappelait non plus estre dans une église ou toute autre bastisse religieuse. Ses dernières souvenances demeuraient au champ de bataille de Pau.

Soudain, une amusante - pour le lecteur - idée lui traversa l'esprit. Et s'il estait mort. Et si en réalité ce qu'il entendait n'estait que le tintement des cloches pendant la cérémonie de ses funérailles. Il leva ses paupières soudainement, sentit un malaise lui tordre l'estomac et vomit à nouveau, mais cette fois, sur ses vassales.


Ouf, je suis en vie ! clama-t-il lorsqu'il put s'apercevoir qu'il sortait d'un mauvais songe, juste avant qu'une flèche ne passe non loin de sa sombre tignasse, sans pour autant toucher quiconque. Me suis-je bien battu ? demanda-t-il à Seguenville et Marciac qui se tenaient près de lui, se sentant à bout de force, avant de refermer les yeux, estourdi. Aussi quand elles le tirèrent jusqu'au camp, il ne fut pas surpris, et cela lui évita une longue marche dont il n'avait aucune envie sur l'instant, vu son estat. Que ne serait-il devenu sans ses vassales ? tout une histoire !

[Pau. Le 26 Mars. Fin de matinée. Campement de l'armée Air Force Oane. Quartiers de la section du lieutenant Exaël. Tente des hommes de Pardiac. Couche de sa Grandeur. Malade. Mais en vie]

Lo Vielh Avisat se réveilla doucement. L'on vint lui porter une miche de pain qu'il dégusta avec envie.


Citation:
Vous vous forcez à manger mais rendez une partie de votre repas : vous n'avez du coup pas bénéficié de tous les apports nutritifs de votre pitance.


Re-vomi. Mais bon, cette fois, Riri avait eu le temps de se pencher sur le costé, ce qui donna pour résultat une marre nauséabonde. Sans compter le gaz qu'il laissa s'échapper. Nauséabond. Tout pour plaire le nobliot d'Armanhac e Comenge.

[Pau. Le 26 Mars. Remparts. Tard dans la nuit. Re-Bataille]

Le noble estait presque restabli. Presque. Mais il insista pour aller à l'assaut de nouveau. Une fois nettoyé, réarmée et réarmuré, il put s'élancer avec le reste des troupes. Qui estaient à peine moins nombreuses que la prime fois.


Citation:
27/03/1462 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.


Il évita des épées, des traits, des lances, des boucliers, des crasnes, des chausses, des casques, des pigeons morts, des caniches naines décédés, des nains décédés, etc.* Mais il ne toucha aucun membre, aucune teste, aucun corps. Lorsque le rappel fut sonné, les troupes se replièrent, et Riwenn, toujours non loin de ses vassales, rejoignit le camp, soupir au bord des lèvres. En attendant la prochaine bataille. Jamais deux sans trois ? il ne l'espérait pas à dire vrai.

[Pau. 27 Mars. Campement. Non loin des remparts. Tard dans la nuit. Juste avant la Re-Re-Bataille ?]

Le vieil homme passait de tente en tente pour voir si tout le monde estait prest. Une bataille, que l'on espérait l'ultime, allait avoir lieu cette nuit. Il passa par la tente de Marciac bien évidemment, voisine de la sienne.

Alors, Charmilles, preste à en découdre ?

Il retrouverait une fois de plus Seguenville devant les remparts. Trois en un - et sortez-moi toute idée coquine et perverse de vos esprits, je vous vois venir. Les joies d'estre suzerain.

Le cor sonnerait bientost. La guerre continuerait.


*aucun animal n'a été maltraité durant le tournage de cette scène

_________________
Héraldique européenne




















Le_corbeau
[Foutue deuxième nuit.]





De sa manche, Sextus s'essuya la pommette qui venait d'être souillée par le fluide sanguin d'un de ses foutus Royalistes. Le corps gisait à ses pieds maintenant, la lame du poignard qu'il lui avait prit quelques secondes plutôt plantée dans l’œil. Il se baissa, la ramassa, trancha l'oreille droite, essuya la lame sur le tabard bleu sang et le coinça à sa ceinture. Il enjamba le corps pour se pencher sur l'un des défenseurs, prit son pouls. Mort.
Profitant de l'instant de calme relatif, il s'approcha des remparts et observa le rapport de force. Les assiégeants avaient beau s’amasser au pied des murailles paloises, celles-ci tenaient bon. Les portes étaient défendues vaillamment par les Maréchaux tendit que l'armée repoussait les assauts du sommet des murs fortifiés et en faisant quelques percées meurtrières lorsqu'une brèche se laisser voir.
Ainsi s'était déroulée la première nuit, ainsi s'annonçait la nouvelle.
Ce n'était pas le premier siège qu'avait à subir le Corbeau et il espérait que ce ne serait pas le dernier. Oiseau de mauvaise augure, son apparition était bien souvent présage de nombres de malheurs, plus souvent pour les autres que les siens, vu qu'il était toujours en vie pour en témoigner. Il s'y était habitué depuis son jeune âge et il n'avait pas le choix de toutes manières, les événements le suivaient peu importe où se rendait le barbu, à moins qu'il le chercha ce qui était ma foy fort possible, n'est-ce pas ?
Il prit le corps du type à la tête percée et le balança sur un troufion tentant d'escalader à son tour la muraille, il se retourna pour crier strike à son foutu second mais cette triple buse de Jurgen n'était pas à ses côtés cette nuit. Il avait prit du grade sous la demande appuyé du barbu en chef et se trouvait avec sa section en bas, à occire à tour de bras.


Trompe la mort Jurgen ... Trompe la mort.

Corbeau errait à la recherche de proies discrètes tentant de se faufiler pour ouvrir une porte secondaire. Son instinct de traqueur faisait de merveille. Le poignard venait du premier type intercepté cette nuit là mais nul doute qu'il y en aurait d'autres et il avait hâte d'en découdre. Cela faisait bien trop longtemps que le calme et la paix avait endormi ses sens et le réveil de la veille l'avait fait comme renaître. Il n'était pas assoiffé de sang comme son second mais il appréciait les joutes surtout si un adversaire à sa hauteur se trouvait en face de lui. Certes, ce n'était pas encore arrivé pour le moment mais c'était l'armée du Roy en face, il espérait bien s'en trouver un ou deux en mesure de lui tenir tête. Au moins plus d'une dizaine de secondes.

Une escouade paloise arriva sur la muraille pour tenir à distance l'ennemi, le moment était venu pour lui d'aller voir ailleurs si ils y étaient. Les lieux étaient surs maintenant. Il descendit et se dirigea vers la porte Est à proximité. C'était là que se déroulaient les combats les plus intenses, c'était là que le Roy menait son assaut principal. C'était là que les Officiers du Vicomte menaient la majeure partie de leurs troupes.
les blessés n'était pas très nombreux. La stratégie tenue était économe en vie et vu la situation, c'était une bonne chose. Se lancer tête baissée dans une charge n'était certes pas la meilleure solution. Lui préférait les choses subtiles. Les choses bien faites. D'ailleurs ses maitresses pourraient le confirmer, bien qu'un assaut correctement placé était des plus plaisant. D'ailleurs, une partie d'entre elles se trouvaient au cœur de la mélée en compagnie de Jurgen. Elles avaient fait un joli score la veille et nul doute qu'elles le ferait fructifier encore cette nuit. Il avait déjà vu sa blanche éclater le crâne d'un type avec sa pelle alors pensez vous, armée jusqu'aux dents ...

Brouhaha. Quelques blessés léger affluaient vers sa position. Il en soutint un pour l'assoir contre une barbacane en attendant que les soigneurs s'occupent de lui.
Soudain un cri. "Le Duc est à terre !" Le Capitaine se retourna et vit les couleurs de Lyre penché sur le corps d'un homme. Il se précipita vers eux et le vit. Le borgne était là, gisant devant lui. Nul vu immédiate sur la blessure, le sombre pose sa main sur la gorge du Duc, un pouls très faible, presque imperceptible, il fallait se magner.


Crève pas la Mirandole ! Qui va me payer sinon ! Trompe la mort putain.

Il se leva, laissa un court instant Lyre avec son suzerain et chercha la personne semblant la plus compétente pour s'occuper de lui.
Une femme passant à sa portée et qu'il avait croisée la veille s'occupant de blessés se fit attraper par le poignet par le barbu.


Vient là femme ! Le Duc est à terre ! Soigne le !

Il la traina près du corps, limite la balançant sur le blessé. Si quelqu'un ne devait pas tomber dès le deuxième assaut, Mis à part Jurgen, c'était bien lui.

Vient Lyre, nous ne pouvons rien pour lui au contraire de cette femme.
Notre place est là bas.


Désignant du menton les combats, Corbeau posa la main sur la garde de son épée, refusant de croire que celui qui l'avait fait venir allait crever cette nuit.
Trompe la mort et tais toi Mirandole. Tu n'as rien à dire en ce choix, je ne t'y autorise pas.

_________________
Gilda.


Sur le camp des Dragons ...



Schlackkkkkkkkkkkkkk ! fit la lame du couteau sur la planche de bois !

Ça c’est pour ta tête … La Mirandole !

Sclackkkkk !

Ça c’est pour ta bite … La Mirandole !

Schlackkk !

Ça c’est pour tes couilles … La Mirandole !

Sclackkkkk !

Et ça c’est pour ton œil … sale chien !


Le couteau tranchait, coupait, épluchait, découpait carottes, choux, navets …

Il y aurait de la soupe ce matin pour le retour des soldats.

_________________
Yousseph
[Pau dans al nuit du 27 mars au 28 mars 1462]

Troisième nuit de combats au pied des remparts de Pau, les Dragons devaient passer le mur et ils doivent le faire coute que coute... ça va le faire...
Jusqu'à cette nuit la lame du Lieutenant n'avais pas léché le sang ennemi des félons et des illégitimes, amis l'érudit était un acharné et il ne baissait jamais les bras... toujours là pour l'assaut contre contre ce p'tain de chateau....
Les félons étaient coriaces, ils ne lachaient rien ces chiens, des machoires en maçonnerie ils avaient....


Citation:

6/03/1462 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.


Toujours vivant et pas blessé l'érudit.... humm est ce que ça va continer ainsi.....

Citation:

7/03/1462 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.


Enfin la lame du Lieutenant gouta le sang de l'ennemi dans la nuit printanière de cette fin mars 1462

Citation:

28/03/1462 04:08 : Sharlnak vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
28/03/1462 04:08 : Vous avez frappé Alphonse_tabouret. Ce coup l'a probablement tué.
28/03/1462 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Primièra Companhiá Biarnesa" dirigée par Pierobero et les défenseurs de Pau.


P'tain il ne fallait plus reculer, il faut tous les crever à ces illégitimes et ces félons ....
_________________
Kazz
La stratégie a payé! Kazz a diverti l'adversaire pour favoriser l'embroche par derrière.

La charge tel un vieux bruit de ferraille sans nom charge, Il ouvre un œil. Où suis-je? Qui me parle? Ah les hostilités reprennent, il était temps.

Tout ralenti, semblant passer avec une lenteur désespérante, la pression monte, sa vivacité s'accélère, toujours immobile, malgré une extrême fatigue, il est vaillant, la vigueur au beau fixe, dans son meilleurs appareil, il bande dur. Pas un muscle n'y échappe. Ca va saigner, déchirer. Et han.
Citation:
28/03/1462 04:08 : La belle Didada vous a porté un coup d'épée en plein coeur. Vous êtes mort au combat.

Une amazone en furie se jette sur son corps, son point faible. Jamais il n'a pu embrocher une amazone de face, toujours pas derrière. Leurs yeux le méduse et lui fond perdre tous ses moyens. Elle est belle, elle sent bon et en plus, elle sait faire la vaisselle à l'épée. Elle frappe droit au cœur, la souffrance est terrible, il jouit quelques choses de bien. Haaaaaaaaa houuuu haaaaaaaaaaa, aïe, ça fait mal. Il se vide, baisse de tension. Il sourit béat d'extase il part rejoindre son créateur, enfin le bordel est finis à moi les petites angettes qui en jettent.

A peine fermé les yeux, qu'il les ouvre à nouveaux sur le champ de bataille, tout équipé, frais comme un gardon. Où suis je? Qui me parle? Baigné d'une douce euphorie de béatitude, il contemple. La foi, c'est la foi! Alleluïa! Dieu est grand!
Citation:
28/03/1462 04:08 : Vivianne vous a porté un coup d'épée en plein coeur. Vous êtes mort au combat.

Sa joie est de courte durée, perdu dans son élan de communion divine, une autre fervente admiratrice se rue sur son corps baigné de lumière. Prête à l'astiquer comme il se doit. Et Vlan, en plein cœur. Belote et rebelote. Bien entraîner il ploie ses genoux devant sa rédemptrice et jouit du spectacle divin qu'elle lui offre, et plus de son, plus d'image, il tombe dans le trou de béatitude et repart voir son créateur.

Mais sa foi est grande et bien ferme, il ne serait se laisser abattre, le créateur dans sa grande mansuétude le rafistole comme il peut et le renvoie combattre en lui soufflant. Courage Kazz, c'est la vie, ça va, ça vient.
Citation:
28/03/1462 04:08 : Dindan vous a porté un coup d'épée dans le dos, confit de jalousie. Vous êtes mort au combat.

Malgré sa rigueur, celle là, il ne l'a pas vu venir, la douleur est cuisante, juste punition de n'avoir su protéger ses arrières. Il s'effondre raide, bien raide.

Il flotte, mais Dieu a encore des projets pour lui, non Kazz ce n'est pas encore maintenant les jardins des plaisirs sans fin, tu dois encore donner du bel instrument que nous t'avons pourvu. Hop, hop, hop au boulot.
Citation:
28/03/1462 04:08 : Veronique vous a porté un coup d'épée en plein coeur. Vous êtes mort au combat.

Habitué, il ne se laissera plus surprendre, foi de Kazz! Mais l'amazone est son point faible, son vœux de chasteté le protège mais que peut-il face leur force de volonté, ce que femme veut, Dieu le veut. Il ne résiste pas à l'élan d'une groupie sur son cœur une troisième fois. Il se tient le cœur.

Mama Mia, Mia mor, tu m'as tué.

Et c'est reparti pour un tour, aussi vite remonté au Paradis, aussi vite redescendu, mais qu'est ce que j'ai fait pour mérité ça! Songe t'il implorant et priant son créateur.

Mais on ne l'aura plus!

Temps mort!

Il a beau être bien équipé, c'est que ça fatigue le don de soi, vidé, heureux d'avoir accompli les saintes volonté de Dieu. Il file à l'anglaise, et va soutenir ses camarades.

Bon les gars, j'en peux plus, j'ai donné tout ce que j'avais, je prends mes 45 jours au soleil! Vive la Béarnaise livre! Et les barbecues!

Heureux et à Pau, coup de peau. Il va pouvoir s'offrir les joies du printemps.

Les pseudo ont été changé, Kazz n'ayant jamais rencontré aucune des personnes, toute ressemblance avec un pseudo existant ne serait que fortuit.

(Je suis fan de tous)
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Ohhhh!!!...............................................!!!
Andom


Nuit du 26 au 27.
Ils attaquent à nouveau. Le royalisme ne s'arrêtera donc qu'une fois définitivement vaincu, battu, frappé à mort. Andom s'approche un peu plus du bord des remparts pour essayer d'apercevoir, de sa hauteur, les armées ennemies en mouvements. Au clair de la Lune, il n'en voit pas autant qu'il le désirerait, mais le spectacle est déjà beau : le Paysage à lui vaudrait déjà le détour qu'il soit illuminé par le sommeil ou plongé dans des semi-ténèbres, mais toutes ces petites tâches aux reflets différents et courant dans tous les sens donnent un charme certain à la vue. Il se retourne, et regarde désormais la cité... même chose ! Partout les gens s'activent, s'affairent, se suivent et se poursuivent sans aucune cohérence, donnant au panorama une petite touche de foutoir généralisé qui n'est pas sans déplaire à Andom. Et le son ? Partout des cris, des encouragements, des fracassements de boucliers, des tintements de lames, des martèlements de bottes. À sa grande surprise, le jeune homme découvre qu'il aime tout cela. Il serait d'ailleurs grand temps de se défendre ; certains semblent déjà être en train de passer par dessus les remparts. Andom fonce aux créneaux en courant, sortant en même temps son épée de son fourreau.



Nuit du 27 au 28.
Ils tombent. Les uns après les autres. Ils tombent, encore et toujours, en masse, et les groupes disposés ça et là sur les remparts se disloquent les uns après les autres. À coups d'épées, de haches, de fléaux, les envahisseurs déciment les rangs. À ses côtés, Stradivarius lui-même tombe, Stradivarius, le chevalier Lyre, le premier d'entre eux au combat. Il va mourir. Il le sait. Il aura vécu toute cette chienne de vie sans jamais en profiter, à cause d'espérances impossibles qui lui seront à jamais refusées. Dieu le punit d'avoir receint l'épée, mais Dieu ne l'aurait-il pas puni s'il ne l'avait pas ceint à nouveau pour protéger ceux qui pouvait l'être des envahisseurs ? Tout est perdu désormais. Le château, Pau, et sa propre vie. Les combats arrivent à leurs fins sans qu'il ait eu l'opportunité de frapper quiconque : dans tout Pau, il ne reste plus que quelques défenseurs.

Non loin, un cri retentit dans le calme des derniers combats.


Courage, fuyons !

Et là, c'est la panique, le début de la fin.



Petit matin du 28.
Ils marchent, tous ensembles. Certains des hommes ont des rubans sur leurs armures, signe de la séparation d'avec l'être aimé resté à Pau, et ceux-là sont les plus tristes de tous. D'autres sont résignés, n'ayant personne à aimer et persuadés que tout est fini pour eux. Quelques uns, enfin, essayent de penser à autre chose en parlant pendant la marche.

" Mais au fait, vicomte... Vous ne nous avez pas dit ce que vous avez fait l'autre nuit ? "
" Hein ? Hier matin, vous voulez dire ? J'ai frappé, heu... ah oui ! L'ancienne porte-parole de Vyrgule, vous vous souvenez d'elle ? Bon, je crois qu'elle est durement blessée, normalement. Et puis un royalo m'a frappé. Je me suis vu mort sur le coup, mais en reprenant mes esprits à la fin du combat j'ai vu que je n'avais aucune blessure. Il a du pester s'il m'a reconnu, je crois qu'il y a un pari sur ma tête... Il aurait frappé plus fort, il serait baron à cette heure, ça se trouve. "
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César de Louvelle & Pazzi
Melian
[Hospital Comtal de Pau]

Un tambourinage sur la porte de l'Hospital mit les deux femmes en grosse situation d'angoisse devant une possible mort imminente. Melian prit néanmoins son courage dans une main et son épée dans l'autre, et alla voir ce qu'il se passait en écartant la petite plaque de métal bouchant l'ouverture permettant l'identification des défenseurs. Elle vit un homme portant une femme, et ce fut curieusement la tignasse dudit spécimen féminin qui lui tira un Mélusine ! si horrifié que le protocole en prit ses jambes à son cou.

Elle se retourna vers Elisa.

Préparez un lit à l'écart vite, nous avons une blessée ! lui lança-t-elle en ferma la plaque puis ouvrant la porte.

Entrez vite !

Elle laissa passer l'homme.

Suivez la femme en blanc, elle va vous montrer le lit où la mettre.

Melian suivit aussi, et finalement posa son épée à côté du lit où Mélusine était déposée. Elle s'employa à se laver les mains, Elisa ayant disposé tout ce dont elle avait besoin.

- Mais comment ils sont rentrés ?
- Je ne sais pas, ils ont du passer par une poterne, elles ne sont peut-estre pas surveillées. Ils ne sont pas là depuis longtemps, ils ne savent peut-estre mesme pas où elles sont.


Et de regarder Elisa, hébétée par cette évidence qu'elle venait de débiter, et qui lui faisait germer une idée dans la tête.

- N'y pensez mesme pas ou je le dis au Baron.
- Croquefedouille !


Fâchée, elle reporta son attention sur sa patiente qui avait l'épaule gauche en piteux état. Ce qui eu pour conséquence de faire blêmir Melian, et de lui mettre des images dans la tête dont elle se serait bien passée, tandis que sa propre épaule lui fit si mal qu'elle lâcha le linge qu'elle tenait.

- Est-ce ça ira ?
- Cela doict.


Elle découpa un peu le vêtement pour mieux voir la blessure, tandis qu'Elisa fermait le rideau autour du lit.

- Tenez-la, au cas où elle se réveille avant que j'ai fini.

Ce qu'elle fit, pendant que Melian se voyait contrainte de chauffer à blanc un fin fil de métal. Elle fit vite, et s'efforça de cautériser tous les points dont le sang venait. Travail de précision plutôt que bourrinage chronique, vieille manie. Elle nettoya une nouvelle fois la plaie, dont le sang ne coulait plus, puis entreprit de préparer fil et aiguille.

Quand j'aurai fini, il me faudra deux planchettes pour bloquer son épaule.
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Domenika
[ 27 Mars, après les combats ]

Kem s'affairait, elle aidait les médicastres qui soignaient sa sœur qui lui ressemblait tant. Aucune plainte ne sortait de ses lèvres. Elle était muette depuis un temps certain, mais elle savait que c'était sa sœur depuis qu'elle l'avait retrouvée dans les rues de Polignac. Les asiatiques, ça courait pas les rues. Enfin là si, à Polignac, oui. Mais en général, non. Elle lui essuya le front, tentant de la rassurer. Le très haut, dans sa grande mansuétude, l'avait renvoyée à la vie terminer sa mission terrestre. Ça se bouscule au portillon du paradis.
Elle alla manger dans la tente de Jolius, la taverne de campagne AIR FORCE OANE, et demander des nouvelles des autres... Tara, fière, lui annonça qu'on lui devait cinq chopes. Elle avait eu le mirandole! Standing ovation... Restaient le vicomte et Jürgen à trucider.

Puis, elle alla à l'exa'ltente pour faire son rapport de la nuit. Au passage, elle aperçu le vieux Pardiac en train d'honorer ses jolies vassales de sa noble gerbe. Il y a mieux comme style de drague se dit-elle... avec un petit rire mutin. Pauvre vieux...
Elle fit son rapport de la nuit à son compagnon. Elle n'avait touché personne, puisqu'elle avait ramené sa sœur à l'infirmerie, au péril de sa vie. Dieu merci, son compagnon n'avait rien, elle l'embrassa tendrement, à l'abri des regards. Son baiser se fit plus appuyé, plus sensuel, plus ... enfin bref.



[ Nuit du 27 au 28 Mars ]

    En avant pour la bataille! Cette fois, ils allaient payer, foi de Kem! Elle se sentait t'attaque pour trucider quelqu'un. La question, c'était la barbe de Jürgen, ou la couronne du Vicomte? Elle préférait la couronne du vicomte, elle aimait bien ce qui brille...
    L'assaut fut donné...

    Citation:
    28/03/1462 04:07 : Vous avez assommé le vicomte. Vous lui avez piqué sa couronne et êtes partie en courant la planquer dans votre tente. Superbe diamant, ça ira nickel avec la robe de mariage. *


    Elle sortit de la tente, plus aucun bruits, rien. Pas de combat. Mais alors, rien! Quelqu'un la secoua, la tira par le bras.


    Keeeem tu vas être en retard à la cérémonie! Exa t'attend, marco aussi!

    Hein? Quoi? Oh merde!


    La jeune femme n'avait pas le temps de piquer le diamant de la couronne, aussi s'en affublat-elle. Pas le temps de se mettre en robe, elle se dépêcha de traverser les jardins pour se retrouver devant l'ensemble des invités. Gênés.

    Euh... Exa, pardonne moi ... Je ne comprends pas

    Mon ange, tu es là, c'est ce qui compte!

    Mais pourquoi personne ne me regarde, hein?

    Ben ... c'est gênant... Mais tu es ... comment dire? Nue! On avait dit qu'on ne mariait pas à poil! Pas devant le roy... Ca ne se fait pas! Et puis ils savent que s'ils te voient nue, je les tue, alors...

    Oh mon dieu! Je suis nue!

    Pas tout à fait. Jolie couronne ma chérie...



Paf, réveil en sursaut. Des hurlements partout. Elle avait dit à Exa qu'elle allait piquer un roupillon juste avant le début des festivités, en espérant que son épée tâte du félon, mais visiblement, elle avait loupé le coup d'envoi. Elle se dépêcha de mettre sa côte de maille, bouclier, épée, elle revérifia, elle n'était pas nue, et hop! Elle courut sur le champs de bataille.

Attendeeeeeeeez moi! Laissez en moiiiiiiiiiii!!!!!


* c'était un rêve évidemment...
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Yvresse
[Nuit du 27 au 28 mars 1462, remparts de Pau]

Pour la troisième nuit consécutive, Yvresse côtoyait le vicomte et ses troupes sur les murailles de Pau, l'épée au poing. Après les bombardements de la journée et les volées de cloches permanentes, il lui semblait que, même maintenant dans le calme de l'avant-bataille, les tocsins lui sonnaient aux oreilles. Alentour, malgré les pertes de la veille et de l'avant-veille, la confiance était là, et César, malgré sa légitime inquiétude, semblait sereinement attendre une nouvelle victoire pour ce soir.

"Essayez de ne pas trop vous éloigner, lui intima Yvresse. J'en ai ma claque de courir le rempart la nuit pour m'assurer que vous n'êtes pas sous les coups des assaillants".

Là était toute la force que puisait la jeune femme dans ce conflit qu'elle s'attendait à voir durer. Se battre au nom de la ville ou du comté lui était trop obscur, trop vaste, bien trop indistinct pour évoquer en elle la fidélité confuse des serviteurs du pays. Pour elle, la France n'était que cet horizon flou peuplé de villages, de routes boueuses et de rares villes, et les quelques sentiers qu'elle en avait arpenté en vagabonde ne lui avaient inspiré aucun amour des lieux. Aussi avait-elle son allégeance en une personne, César Pazzi, qu'elle suivait désormais comme son ombre, et non envers le roi, qui se voulait l'image du pays. Aussi accueillit-elle les troupes de Jean avec l'épée et le bouclier, taillant et coupant, frappant du front et de la tranche de son écu, infatigable dans sa tenue trop légère pour lui offrir la moindre protection, et proprement noyée dans le flot des combattants au point de ne plus fixer que les couleurs, les tabards, un détail lui permettant d'identifier alliés ou ennemis, au point de ne plus voir...

"Andom !"

Dans la cohue, elle l'avait perdu, et relever la tête, se sortir de la fureur du combat, lui permit de prendre conscience de la situation du mur : les Palois perdaient pieds et, tandis que plusieurs répandaient déjà leur sang, les autres refluaient. Oh, cela n'allait pas et de plus en plus d'hommes du roi prenaient assise sur le chemin de ronde. Ressentant pour la première fois une profonde panique, Yvresse scruta en vain dans la direction où elle avait vu Andom pour la dernière fois, mais rien n'accrocha son regard. Tout autour d'elle,le flot des défenseurs de Pau se tarissait et commençait à couler vers les escaliers, mais d'autres groupes résistaient et peut-être le vicomte s'y trouvait.

Abandonnant le peu de mesure qu'elle avait, Yvresse s'esquiva du contingent pour courir vers les autres mais elle n'eut pas plus tôt été séparée de ses compagnons de vingt pas qu'elle fut prise à partie par deux hommes qui avaient reperé son isolement. Hors d'haleine, elle interposa son écu tout en cherchant à s'écarter mais la manoeuvre la ralentissait et elle dû se retourner à la volée pour parer un coup furieux. Aussitôt, les deux soudards furent à la harceler tandis que, pour les contenir, elle gardait la ville dans son dos et eux de front. Un escalier était proche et elle y était presque. Les épées frappaient et, sous la vigueur des assauts, son bras gauche l'élançait chaque fois qu'elle interposait son bouclier, et elle n'avait qu'à peine le temps de lever l'épée pour rendre quelques coups sans écarter sa protection, de sorte qu'un ultime brisé fendit le bouclier, qui s'effondra en copeaux maintenus par les sangles. Paniquée, des échardes dans l'avant-bras, Yvresse leva son épée pour encaisser le prochain coup mais la lame céda de même et celle de son adversaire parvint dans le mouvement à lui entamer le torse, déchirant dans un même temps chair et tissus. Déséquilibrée, déjà frappée d'inconscience sous la douleur, Aïn trébucha dans le vide de son dos pour percuter l'escalier qu'elle voulait atteindre, se meurtrissant un peu plus au contact de la pierre. De là, elle roula et cessa tout mouvement sur les dernières marches, dégorgeant du sang par ses plaies. Ainsi gisante, démunie de sa superbe en même temps que de ses armes, Yvresse ne représentait plus guère qu'un soldat défait parmi les autres.

28/03/1462 04:08 : Eliagon vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.

28/03/1462 04:08 : Pallou vous a porté un coup d'épée. Vous avez été gravement blessé.

28/03/1462 04:08 : Votre bouclier a été détruit.

28/03/1462 04:08 : Votre arme a été détruite.


Heureusement pour elle, il ne fallut guère de temps pour que des palois dévolus à la tâche la récupère et l'emmène rejoindre les rangs des blessés qu'elle avait dédaignés durant ce court siège. De toute évidence, elle n'assisterait pas à la retraite du jeune vicomte, et ne le suivrait pas pour cette fois.
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Aïn Yvresse, spadassine au service de César Pazzi.
Liette

Une guerre.

Voilà que tu te retrouves au beau milieu d’une guerre. Tu n’es pas béarnaise, tu n’es pas royaliste, tu n’es rien du tout. Que fais-tu là alors petite Liette à risquer ta peau sur les remparts ? La vérité ? Tu ne le sais pas trop toi-même. La loyauté envers ceux qui t’ont tendu la main ? Peut-être mais certains pourraient émettre quelques doutes sur la question. Quoi alors, l’argent ? Même pas. Tu as fréquenté suffisamment longtemps des mercenaires pour savoir que pour devenir riche il faut vendre chèrement tes services. Est-ce le cas ? A voir ton museau misérable et ta mine d’affamée ça ne doit pas être ça non plus. Tu voudrais être une de ses personnes qui empoignent fièrement leur destin pour lui tordre le coup, c’est pour ça que tu avances, pour ça que tu as quitté ta misérable vie pour te retrouver ce soir sur les remparts de Pau à l’aube d’une bataille. Beau résultat ! Je crois que le destin n’aime pas qu’on se joue de lui. Il est venue pour te donner une leçon ce soir Liette, attends le de pied ferme et ne faiblit pas. Si tu ne sais pas pourquoi tu te trouves ici rappelle-toi que c’est toi qui l’a voulu et que nul ne pourra t’ôter cette liberté de choisir. Tu ne seras pas la victime du destin. Tu as choisi ton camp.

En face.

Deux armées attendent armes au poing que commencent les réjouissances. Ils sont là pour défendre quoi, eux, une terre aux confins du monde perdu dans les montagnes, avec une poignée de moutons pour toute richesse ? Qui s’en soucie du Béarn ? Il faut croire que pour le roi d’en face c’est une question d’honneur. Et pour ceux qui se trouvent avec toi à l’intérieur des murs une question de dignité. Au diable l’honneur et la dignité ! Ce soir des gens vont crever et le sang va couler sur cette terre. Elle n’en deviendra que plus fertile. Soit fertilisons puisque c’est la seule chose qui reste à faire.

Premier jour d’assaut : La nuit tombe et la plaine s’embrase.

Toi c’est toujours à la fronde que tu défends les murs. Perchée sur le petit toit d’une tourelle tu décoches tes cailloux comme l’arbalétrier le ferait avec ses flèches. Pas très efficace comme projectiles, quoi que tu en assommés plus d’un que d’autres ont achevés en bas. Et puis au moins de la haut tu es à l’abri des coups d’épées. Personne ne te remarque dans la pénombre, accrochée à ta jambe la sacoche remplie de munitions s’amenuise peu à peu mais tu en as à suffisance pour tenir jusqu’à l’aube. Soudain une flèche se brise contre les tuiles frôlant ta joue, la suivante passe à quelques centimètres de ton oreille. On t’a repéré et tu es à découvert plus qu’une seule solution : la fuite. Tu décents aussi vite que tu peux mais une fois en bas… Un lapin, un lapin désarmé qui court entre les pates menaçantes de dizaines de prédateurs aux crocs acérés. Tu n’as ni épée ni bouclier pour te défendre. Heureusement, tu es agile et prompt à éviter les coups d’épées. Les cors sonnent la retraite. Les murailles ont tenues ce soir et tu es toujours en vie. Un premier bras d’honneur au destin.

Deuxième jour d’assaut : le destin demande des comptes

Ton chevalier braille dans la pièce adjacente. Son armure n’est soit disant pas bien graissée. Tu y as pourtant passé deux heures cet après-midi. Que dire la mauvaise fois va de pair avec la mauvaise humeur visiblement aujourd’hui. Tant-pis pour lui il l’enfilera seul. Tu n’es pas là, tu n’y es plus tu files ni vu connu vers l’armurerie. Hors de question de te retrouver désarmée comme la nuit précédente. On verra bien si tes leçons on portait leurs fruits Chevalier Lyre ! A l’armurerie, plus grand-chose à te mettre sous la dent. Une vieille épée rouillée pas de bouclier tant-pis. Tu ne parviens toujours pas à tenir les deux ensembles de toute façon. Au cœur de la bataille tu te défends vaillamment. Pas que tu parviennes à blesser grand monde mais tu en tiens quelques-uns en respect à coup d’épée, ils reculent, tu ne t’en sors pas si mal. Jusqu’à ce qu’il arrive… Tu lis un message très clair dans ses yeux. C’est toi qu’il veut il t’a reconnu il ne te lâchera pas. Le barbu ! Celui contre lequel tu as témoigné la semaine dernière au tribunal. Il a visiblement la ferme intention de te demander des comptes. Soit ! Les épées tintent, un coup dans le vent, la sienne t’entaille le ventre. Qui entendrait ton cri dans le brouhaha de la bataille. Te voilà à genoux. Ton sang petit à petit s’écoule ta chemise est rouge ses yeux aussi. Il te fixe tu le fixes, il va t’achever. La retraite sonne à nouveau. Il s’en va. La peur de se retrouver seul au milieu des ennemis ou bien a-t-il fini son travail ? Peut-être bien que oui. Le froid t’envahi tu n’es plus là.

Troisième jour d’assaut : La tente des blessés est en feu

Non ça doit être toi qui brule. La fièvre brule tes tempes et tu ne tiens pas debout. Dehors la bataille fait rage. Le ciel semble lui-même s’être embrasé. Dans ton délire tu n’as qu’une idée en tête. Il te faut fuir cette tente. Si les ennemis prennent la ville que feront-ils des blessés ? Ils les achèveront sans doute c’est ce que tu penses. Tu t’accroches à la vie hors de question pour toi de crever ce soir encore moins sur une couverture dans une tente qui pue la mort. Tu te traines jusqu’à la sortie, dehors la bataille fait rage. Rien n’est encore perdu peut-être mais dans ton esprit en proie au délire de la fièvre la ville entière est en train de bruler. Une grange un peu de paille tu t’y installes. Le bandage sur ton ventre s’est taché de rouge à nouveau. Tu as froid à présent mais tu t’accroches à la vie avec toute ta rage. Que trouveras-tu au lever du jour ? Fichu destin !

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Jean.de.cetzes
    [ Nuit du 27 au 28 Mars ]

Troisième assaut. Succès total. Il avait même réussi - enfin ! - a porter un coup d'épée à un ennemi. Au capitaine de l'armée rebelle même. Il ne semblait pas lui avoir fait grand mal, peut-être une estafilade - mais tout de même. C'était un petit fait d'armes pour lui, mais pour les armées en présence la cité était reprise, ou presque. La citadelle leur était promise et la victoire militaire totale et définitive était à portée de main. Les dragons et l'air force Oane s'était là couvert de gloire et venait d'unir le Sud - du Béarn au Poitou, de l'Armagnac à la Gascogne, en passant par Toulouse et le Rouergue - dans cette cause commune de la chasse aux traitres. Et en fin de matinée le bilan était certain. L'armée ennemie avait fuit la ville, et les éclaireurs envoyés à sa suite indiquaient qu'elle s'était dispersée, tout à fait débandée. D'armée ennemie il n'y avait plus. il ne s'agissait plus que de vagues troupes dispersées. C'est ce qu'on appelle la débandade. Il ne restait plus que la petite armée de l'autre, à Lourdes. Mais elle ne ferait pas long feu.

C'est ainsi que l'oriflamme du Béarn et l'oriflamme fleurdelisé flottait maintenant sur les remparts, indiquant au monde, que la rébellion venait d'être écrasée à Pau. Oui la cité devait être encore sécurisée, dans ses ruelles et ses faubourgs, et le bastion de la mairie repris. Mais les remparts, eux, avaient bien été nettoyés de toute présence indésirable. Lui qui avait combattu comme ses hommes, en première ligne, ne put s'empêcher, du haut des murailles d'hurler sa joie, d'avoir blessé un homme - son premier - et d'avoir remporté la bataille.


Victoire !

Il fallait maintenant s'occuper des blessés et les faire soigner en évitant les amputations. Ce qui n'était pas une mince affaire. De toute manière aucun ne serait abandonné à son sort et la compagnie du Roi attendrait de pouvoir repartir avec eux, en carriole, à cheval, ou à pied. Mais il ne repartirait pas sans tous ses hommes, ça non.

Il fallait aussi achever la reprise de la cité. Descendre des remparts pour se plonger dans la ville pour une autre forme de bataille, la guérilla urbaine. Plus aisée normalement, les civils rebutant généralement à affronter directement des gens d'armes. Et une bataille politique aussi aller commencer. La composition du conseil de régence que le Roi laissait aux béarnais, ne se posant qu'en arbitre si nécessaire. Si la victoire militaire était donc assurée, il n'en demeurait pas moins que bien des choses restaient à accomplir. La présence de la compagnie royale n'était donc pas achevée. Mais peut-être pourrait-il bientôt découvrir un Béarn en paix, ce dont il rêvait.

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Lady_eden
[ Nuit du 27 au 28 Mars ou comme une envie de meurtre]


Oubliée sa paire de bottes fichue, oublié la journée de marde, juste un bisou sur la joue parcheminée de sa Gilda et on y retourne.
Pas question cette fois de trainer le Riri, non elle était trop en colère, il lui fallait du sang, briser des dents, fracasser des crânes pour se défouler.
En fait à ce moment là l'écossaise aurait même cogné une chèvre si elle s'était trouvée sur son chemin.
Ce fut presque le cas.
Une espèce de nabot au faciès de dégénéré propre a la progéniture Flexienne apparut devant son épée.
Un sourire sauvage se dessina sur ses lèvres pendant qu'elle envoyait une prière silencieuse en remerciement à Déos, de lui donner de quoi passer ses nerfs.
Le jeunot semblait tétaniser devant la princesse barbare qui déjà levait sa lame pour l'enfoncer profondément avec un fort sentiment de jouissance en reconnaissant un des fils du dindon.
Tara avait eu le père, elle arrangeait la lignée en butant le fils.

Qui à demandé le pépé?

Car forcement le Riri l'avait trouvée, comment on saura jamais, les mystères de l'homme souvent à l'ouest, et il la regardait avec un sourire en coin, pendant qu'avec un doigt elle prenait le sang sur l'épée pour s'en orner les joues.


Quoiiiiiiiii! C'est tradition....

Balançant un ultime coup de pied à sa victime, elle soupira sachant qu'a partir de là elle devrait veiller sur son suzerain.
La fête était finie, et un étrange mouvement de troupes se profilait.


Mais ils fuient!!!!!!!! Riri ils se barent comme des rats!!!!!!!!!!!
Ohhhhhhhhhhh mais non!!!!!!!!!!! NON! NON ! NOOOOOOOOOOON!
Revenez quoi j'ai pas fini de vous couper les roufles bordel de lâches de marde!!!!!!!!


Sa victime toujours au sol eut droit a un nouveau coup de botte par pur caprice féminin.
Il n'avait qu'a pas tomber aussi, et si facilement!


Riri tu crois qu'il lui a poussé des roufles a celui ci? J'ai promis à Gilda une paire!
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Andom
28 mars, midi.




Malade.

Il était malade, à en crever. La toux grasse avait commencé tôt, dans la matinée, et s'était aggravée au fil des heures. Il ne se déplaçait plus que difficilement, et c'est assis tant bien que mal au bord d'un feu de camp en train de mourir qu'il rédigeait, à la hâte, la missive destinée au roi de mauvais alois pendant qu'il écoutait, de l'autre côté du feu, certains compagnons discuter des projets d'assassinats, de vengeances et d'avenir, ou des détails qui auraient pu permettre à la cité de tenir bien plus longtemps - tel pan de muraille était trop mal défendable, tel autre trop mal défendu, et tel autre encore trop mal entretenu. Quelle importance, pour l'heure ?

Une fois les vélins recouverts, il se rendit compte qu'il n'avait plus assez de cire sur lui ; il aurait adoré contrarier une dernière fois le roi Jean pendant qu'il se ferait plaisir en lisant son courrier. Puis un messager fut choisi, parmi les mieux portants des rescapés en déroute, pour se rendre à Pau et délivrer son manuscrit.




Je, César,
vicomte de Béarn,

À toi, Jean, francorum rex,


Agréé, sire, par la présente, ma reddition pleine & entière comme mon abdication ; Dieu a armé ton bras, et je ne suis pas de ceux qui contesteraient un tel jugement du Tout-Puissant. J'ai considéré ma cause juste, et Il sait que je suis sincère, mais Il n'a pas voulu m'accorder victoire, aussi me sera-t-Il gré de faire cesser par la présente les combats & conflits qui paralysent ma vicomté par la faute d'une poignées de rebelles t'ayant menti & remonté. Je t'offre donc ma capitulation, sans condition aucune de ma part, ainsi que gens d'honneur font en telles occasions ; un mot de toi, et je te fais rendre la couronne & les attributs que je n'ai cessé de conserver par devers moi.

Par moi-même écrit,

César.

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César de Louvelle & Pazzi
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