[Rp] Baptême de Cassandre_ de Castelléo

Marie_clarence

Ce rp ce déroule temporellement le 28 février 1462, il est débuté plus tôt afin que les joueurs puissent poster à leur aise.

C'était le grand jour, son premier baptême. Marie-Clarence avait préparé tout minutieusement, décoré l'abbatiale Saint-Bernard, préparer le pain pour la communion, les cierges, tout ce qu'il fallait. Après un grand et long parcours plein d’embûche, Cassandre avait finit par avoir son baptême et Marie l'approbation du recteur pour débuter la cérémonie. Dans la petite arrière remise, la sœur avait prit soin de s'apprêter revêtant une tenue de cérémonie impeccable et de grande couture finement brodée. Sa médaille d'Aristote par dessous, ses cheveux lâchés (une fois n'était pas coutume), la petite rouquine aux yeux du ciel sortit pour gagner la porte de l'église :

Se tenant devant l'entrée, elle accueillit les fidèles ainsi que la future baptisée, les attendant

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Cassandre_

[J – 3]

Un mot écrit à la va vite à l’attention du Comte qui l’employait. Elle le prévenait simplement du jour et du lieu de son baptême pour qu’il n’oublie pas. Et puis, comme elle était blonde, il avait fallu qu’elle en fasse un autre, juste avant son départ.

Citation:

Cher Gailen,

J’ai oublié de vous dire ce matin. Je pars pour Noirlac avec un peu d’avance. Ne vous inquiétez pas pour votre ménagerie, toutes les dispositions ont été prises pour que ça ne vous pose pas soucis. Ah et le stock de lait n’a jamais été aussi bas ! Pas de pertes non plus de ce côté-là.

Soyez sage en mon absence et prenez soin de vous. Au 28.

Bien à vous.

Cassie.

La route avait été prise avec une pointe d’appréhension. Beaucoup de choses s’étaient passées depuis qu’elle avait foulé le sol Limousin. S’il existait déjà de bons souvenirs, il y avait eu aussi des déceptions, des situations où la jeune femme avait dû se résigner à accepter les choses telles qu’elles étaient. Cassie avait donc préféré s’isoler durant quelques jours afin de communier et essayer de se libérer de ce qui la rongeait, au point que la pétillante perdait de son éclat. Parce qu’une Castelléo blonde qui n’a plus rien à dire et qui s’isole, ça n’existe pas. Ou plutôt, ça n’existait pas. Cassandre avait donc décidé de prendre de prendre très au sérieux, le symbole de renouveau dont les textes Aristotéliciens parlaient.

[Jour J]

Enfin le jour était venu. C’est qu’elle l’avait attendu celui-ci. Après maintes et maintes déboires la jeune femme avait trouvé un officiant qui acceptait de la faire entrer dans la grande famille Aristotélicienne. Heureusement parce que si cette tentative avait également échouée, Cassie n’aurait probablement jamais été baptisée. Les silences et les refus avaient été traduits dans l’esprit blondesque comme un signe du Très-Haut lui signifiant qu’il y avait bien assez de fidèles comme ça pour l’église aristotélicienne. Idée ridicule au demeurant. Et puis Sœur Marie-Clarence était tombée dans sa conversation avec Sœur Eloin et Frère Bardieu, tel un cheveu sur la soupe, pour lui indiquer qu’elle acceptait d’être l’Officiante.

Ni une ni deux la Blonde avait accepté et c’est pourquoi, aujourd’hui dans sa cellule, la Castelléo souhaiterait sauter partout tant elle est impatiente, malgré le calme apparent qu’elle s’efforçait de garder par respect pour les lieux. Pour cette journée, elle avait opté pour sa robe en soie damassée rouge et or. Les cheveux seraient emprisonnés dans un chignon. Et à son cou, le pendentif en clé de sol avec une rose le traversant y avait trouvé sa place.

Lorsqu’elle fut prête, elle se précipita vers l’abbatiale St Bernard. La jeune femme se demandait qui feraient le déplacement. Un silence l’inquiétait d’ailleurs. Si son parrain avait confirmé sa présence, sa marraine restait désespérément muette. Elles attendaient cela depuis tant d’années toutes les deux.

A son arrivée, la religieuse était déjà sur le parvis. Cassandre lui sourit.

Bonjour Sœur Marie-Clarence ! Comment allez-vous ?

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Alexandre.

Le Père Alexandre. fit envoyer une missive à Noirlac à l'attention de Cassandre.

Citation:

Bourges, le vingt-huitième jour du mois de février de l'an de grâce mil quatre cent soixante deux

Ma chère Cassandre,

Je te remercie pour ta délicate invitation à ton baptême.

Je ne pourrai hélas pas être présent à cette cérémonie car mes charges m'obligent à rester en la paroisse de Bourges.

Je veux cependant t'assurer de ma plus tendre affection et aussi te dire que mes pensées seront tournées vers toi en ce jour si important et si attendu.

J'ai eu la chance, l'honneur et le plaisir de pouvoir t'enseigner le dogme de notre religion ainsi que la pastorale et je dois dire que tu as toujours été une élève brillante et attentive.

Je sais que ce jour de sacrement est important pour toi et je prierai pour que le Très-Haut te reçoive comme tu le mérites dans notre grande Famille Aristotélicienne.

Ta jeunesse, ta vertu, ton enthousiasme, ton intelligence et ta grande foi représentent l'avenir de notre société et de notre Eglise Aristotélicienne et Romaine.

Je t'embrasse bien fort mon Enfant en ce grand jour pour toi et je te prie de saluer ta maman de ma part.

Que le Très-Haut veille sur toi durant toute ta vie ainsi que sur ta famille !

Ton ami,
Père Alexandre.
Curé de la paroisse de Bourges
Diplômé du séminaire archidiocésain Saint Bynarr de Lyon

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...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g

Tomrone

{Il y a des destinées qui peuvent ne se rencontrer jamais, mais qui, dès qu'elles se rencontrent, ne doivent plus se séparer.*}

Jour du départ pour le baptême à la cabane.

Elle était passée le voir à la cabane, il y a déjà quelque temps pour lui annoncer son futur baptême. Elle lui avait dit qu'elle lui redonnerait des nouvelles quand enfin, ce grand jour viendra. Enfin il reçu ce pigeon qui lui procura une grande émotion, une émotion que lui seul pouvait comprendre.

Le temps de la lecture de la missive, il repensa à cette première rencontre qu'il avait eu avec cette fillette de six ans à cette époque là. Cette rencontre qui sans le savoir marquerait le cours de sa vie. Oh il se souvient, la balancer sur ces genoux, il se souvient de sa première visite, toute seule comme une grande à la cabane. Elle qui toujours de son petit air espiègle, le fessait toujours rire, même quand les jours étaient dur pour lui. Oh, elle avait bien grandi à présent et quand il l'eu revu à la cabane, elle était devenu une jeune et belle demoiselle, mais son visage, son sourire, son regard, étaient toujours ceux de la petite fille qu'il avait rencontré un soir d'hiver.

Le jour du départ été donc arrivé et après une bonne toilette, il était fin prêt à y aller. Pour rien au monde il n'aurait raté le batpteme de sa petite Cassandre.
Lui était prêt, mais en était t'il de même pour son épouse ? Attendant en bas de l'escalier de la cabane, il se mit à lever un peu la voix.

Mon ange !? Es-tu enfin prête ??? Nous allons devoir y aller, nous avons encore un peu de route allons. Je ne voudrais pas faire attendre Cassandre.

Oui, et oui, les femmes étaient toujours les dernières... Et non cela n'est pas une légende...

*Alexandre Dumas

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Rosemay

[Jour du départ pour le baptême à la cabane.]

Le baptême de Cassy, Rose et Tom n'auraient raté çà pour rien au monde. La jeune fille avait bien grandit depuis le jour où elle avait sa connaissance à "la cabane".

Elle prit un soin tout méticuleux à se préparer pour l'occasion, mais bien sur Tom déjà s'impatientait et l'appelait prêt à partir.

Une dernière fois elle regarda son reflet dans le psyché qui trônait dans la chambre. Satisfaite elle posa sa cape sur les épaules et rejoignit Tom.

Voila voila j'arrive !! ... Elle regarda son époux tendrement et ajouta légèrement inquiète.. J'espère que tu n'as pas oublié le petit cadeau de Cassy.

Elle était sure qu'il n'avait pas oublié mais aimait à le taquiner gentiment.

Gade

Le mariage … ah non, ce n’était « que » le baptême de Cassandre. Et puisqu’il avait fait la promesse d’être là, il serait là. Il avait fait en sorte de résoudre au plus tôt tous les problèmes qui avaient besoin de lui avant de quitter le Limousin. La route fut brève, Gade avait pris l’habitude des trajets à cheval depuis son assise sous la couronne comtale. Il arriva donc sans encombre à Noirlac, là où devait se dérouler le baptême de la jeune femme.

L’abbatiale Saint-Bernard, c’est ici qu’il était attendu, il entrait déjà, pas franchement à l’aise. Il y avait dans tous ces lieux religieux une forme de force qui vous imposait un respect et vous faisait sentir petit quel que soit votre aisance habituelle. A moins que ce ne soit juste le manque d’assiduité à la messe. Mais il avait une excuse, la messe n’était pas toujours dite, enfin, chez lui.

Il aperçut Cassie, lui adressant un léger sourire, il se signa avant de prendre place à l’écart, ravi d’être le premier à se présenter. Il serait certainement entouré de monde qu’il ne connaissait pas et n’avait aucune envie d’être plus vu ou reconnu que cela.
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Lulue

Il y a des jours où vous n’avez que deux solutions pour votre avenir. Soit devenir alcoolique, soit devenir assassin professionnel. Lucie tanguait entre les deux depuis quelques jours maintenant. Les charpentiers la rendaient dingue à pleurer pour un oui ou pour un non. Et lorsque la conseillère ducale réussi enfin à les mettre sur le droit chemin, c’était deux de ses piliers qui prenaient le relais des mauvaises nouvelles. Et si l’offre qu’on lui avait faite en lui tendant une hache pour décapiter quelques têtes était tentante, Lucie avait finalement laissé l’instrument de côté pour se préparer à prendre la route. Il était largement temps de se rendre à Noirlac pour le baptême de sa fille aînée.

La Brune quitta son bureau afin de passer par l’auberge où ils séjournaient. En effet, une fois de plus Aubessagne était délaissée. Trop consciencieuse, le temps de son mandat, la Monssygnac avait fait le choix de vivre à Vienne pour pouvoir passer tous les jours sur le chantier. Après une brève recherche, elle trouva cette robe passe partout d’un vert émeraude qu’elle mettait en de rares occasions.

Les derniers détails réglés sur sa tenue, le Chevalier rejoignit Gaël dans le carrosse pour rejoindre l’abbatiale Saint-Bernard. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas mis les pieds à Noirlac. Alors lorsqu’un pied fut posé à terre, les ébènes scrutèrent avec attention les moindres recoins. Le flot de souvenirs ne tarda pas à faire son apparition avec une émotion toute particulière. Cassandre avait-elle choisi cet endroit par le plus grand des hasards ou était-ce voulu ? Elle se promit de lui poser la question. En attendant, la mère était ravie de retrouver la fille. En bonne mère poule qu’elle était, elle la détailla de la tête aux pieds. Elle était magnifique dans sa robe. Un baiser déposé sur son front avant de lancer un :

Le bon jour mon Ange. Prête pour le grand saut ?

Un salut discret à Sœur Marie Clarence, bien que le sourire sur son minois pour ponctuer la salutation fut franc.
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Gailen_d_arduilet

[Espace temps indéfini.]

Le jeune comte, comme a sa nouvelle habitude, errait aussi bien en pensées que physiquement. Cela faisait maintenant bien longtemps, trop longtemps pour certains, qu'il était habité par un mal profond et inexpliqué : le spleen. A part lors de quelques rares sursauts d'orgueil, on ne le voyait plus que vivre pour simplement s'alimenter, subir le quotidien et se coucher en attendant le lendemain. Certes, sa petite sortie a Souvigny avait été une bouffée d'air mais envolée plus vite qu'elle n'était apparue. Même l'inquiétante disparition de sa tante Esylt, ou le voyage a Lyon n'avaient pas réussi à le remettre sur le chemin de la joie de vivre.
Ses proches, il les délaissait; comment pouvait-il en être autrement puisqu'il se délaissait lui même ? Cassandre ? Il ne la croisait que peu, l'avait laissée aller s'installer seule sans même la visiter ou lui offrir son aide. Ses amis de Limoges ? Il les croisait au détour d'une taverne, leur offrait quelques choppes et sa mauvaise compagnie avant de rentrer +/- imbibé d'alcool suivant le vent qui le portait ce jour la.
Par un heureux hasard il tomba sur le mot de la blonde. Ainsi donc elle avait pris la route de Noirlac. Il se souvenait de la première lettre lui annonçant le baptême. Il s'était promis de se reprendre pour assister à cet évènement important mais en avait oublié la date. Il retourna son bureau jetant au sol lettres de change, notes de crédits, factures et autres documents non classés relatifs à ses activités financières ou commerciales mais ne retrouva pas la fameuse lettre. Laissant son bureau encore plus en désordre qu'il ne l'était il rejoint directement ses appartements. Enfila une tenue blanche et simple qui ferait parfaitement l'affaire pour un baptême et prit directement la route de Noirlac. Le pauvre Koen aurait bien du travail à remettre la comptabilité comtale en ordre.

En chemin, son esprit reprit ses divagations. Beaucoup de questions étaient en suspends. Avenir, mariage, sens à sa vie .... Incertitude quand tu nous tiens!

[Noirlac le jour J]

La voiture s’arrêta donc devant l'abbaye. Le comte préférait habituellement chevaucher mais c'était avant. Il descendit et se fit annoncer aux portes. Le père Yscope l'avait vu arriver et le père Manant était toujours là pour recevoir les nouveaux venus. Ils n'eurent pas l'air surpris de la raison de sa visite et l'emmenèrent directement à l'abbatiale Saint Bernard. Ainsi donc, l'heureux hasard ou la divine volonté avait voulu que le comte arrive le bon jour. Fini donc ses rêve de retrouver l'espoir et la joie dans une retraite en ce saint lieux. Plusieurs personnes étaient déjà présentes et il reconnut sans peine la blondinette et sa douce mère.
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.

Eymerick

Du Mans à Noirlac. Le Vicomte s'était prit un peu de temps malgré son emploi du temps chargé entre le conseil comtal et la mairie. Et puis il n'allait pas rater le baptême d'une personne qu'il avait apprit à apprécier. Un peu de repos lui ferait du bien, et lui changerait les idées. Il prit donc ses dispositions afin que tout soit géré au mieux durant son absence et c'est accompagné de sa compagne, sa future épouse, qu'il prit la route. Montés sur leurs fidèles destriers, ils firent la route sans trop se presser, profitant de se retrouver un peu seuls, et prenant le temps nécessaire de repos de temps à autre.

Ils firent une halte dans une auberge afin de se débarbouiller quelque peu,de se changer, et de refaire une beauté à leurs montures.

Puis, ils se dirigèrent vers le lieu où devait avoir lieu la cérémonie, après s'être laissés guider par une personne du coin.
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Cassandre_

Un mot à peine échangé avec Sœur Marie-Clarence que déjà une silhouette se faisait voir. Et c’était l’une des plus imposantes qu’il avait été amené à la Blonde de rencontrer. Lorsqu’elle eut fini de papoter avec la religieuse, Cassie se précipita à l’intérieur du bâtiment pour rejoindre Gade.

Bonjour Votre Grandeur ! Comment allez-vous ? Antonia boude?

Elle posa son popotin sur le banc, non sans avoir oublié de déposer une bise sur la joue comtale, aussi pleine de poils soit-elle. Ses mains se glissèrent sur les siennes, pour les presser légèrement, alors qu’elle lui murmurait sur le ton de la confidence.

Merci d’être venu. Ça me fait plaisir !

Il faisait partie de ses visages marquants que la jeune fille avait rencontrés en Limousin. Et depuis, il passait son temps à veiller sur elle, malgré ses obligations. Alors oui, au risque d’en faire râler quelques-uns, notre Cassie prendrait du temps avec chacun de ceux qui auraient fait le déplacement. Lorsqu’elle en aurait fini avec le Géant, elle irait retourner sur parvis pour sauter au cou de sa mère avant d’en faire de même avec les deux autres invités.
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Tomrone

La route et encore la route. Non quelle fut plus longue qu'une autre, mais il était temps tout de même quelle se termine.

Le voyage fut tout de même des plus agréables, mais enfin, ils arrivèrent dans la ville et dirigèrent les derniers coup de sabot de leurs montures vers l'église de celui-ci.

Jetant un coup d'oeil furtif et voyant déjà un peu de monde sur le parvis, il descendit de cheval et aida Rose pour en faire de même.

Tenant la main de Rose, il monta doucement les marches, saluant d'un signe de la tête les personnes déjà présente sur le parvis et qui n'avait pas encore eu l'occasion de connaitre et se dirigea vers celle qui avait l'air d'être la maîtresse de cérémonie, au vu de sa tenue.

Bonjour ma Soeur ! Je me nomme Tomrone, et voici mon épouse, Rosemay. Ravi de vous rencontrer !

Lui souriant.

J'espère que nous ne sommes pas trop en retard...
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Marie_clarence

La sœur inclina la tête avec le sourire quand la baptisée se présenta. Sœur Marie-Clarence était rayonnante tel une petite fée.

Bonjour ma fille, Bien bien merci et vous ?

Bienvenue dans la maison du Très-Haut, entrez, entrez! La porte attire les courants d'air.

Elle l'invita à entré saluant de la tête les invités qui arrivaient doucement avec le sourire.

Bonjour mon fils, enchanté à tout les deux, je suis Sœur Marie-Clarence enfin Mère mais dites Sœur, je préfère.

Un petit sourire et un clin d’œil.

Non point, la cérémonie n'a pas d'heure et c'est la mise à l'honneur du jours qui me fera signe quand elle se sentira prêtre. Allez vous réchauffer, la saison est encore froide et il y a assez de place dans notre abbatiale.

Elle tendit la main les invitant à entrer dans l'édifice certes plus chaud quand même que le parvis. Au cas où, sachant que les églises étaient quand même humide, la sœur avait prit soin de déposer des couvertures prêt des banc et prieur pour qui voudrait se couvrir un peu durant la cérémonie.
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Rosemay

A peine arrivés, Tom ne lui laissa pas le temps de faire un brin de toilette. Elle secoua ses vêtements tant bien que mal, rajusta les mèches folles décoiffées par la chevauchée en se disant qu'elle devait avoir bien piètre allure. Mais Tom était si pressé de revoir Cassy que déjà il l'entraînait sur le parvis.

Elle aussi était pressée de revoir la jeune fille croqueuse de carottes , elle sourit à ce souvenir de cette première fois à la "cabane" de Tom.

Les marches furent gravies rapidement et Rose s'inclina devant la soeur qui se tenaient là alors que Tom faisait les présentations.

D'un sourire elle remercia la soeur quand elle les invita à entrer et suivit Tom en prenant son bras.

Merci Sœur Marie-Clarence il est vrai qu'il ne fait pas très chaud.

Antonia

Non Antonia ne boudait pas, Antonia était simplement en retard, comme toujours. Parce qu'une Antonia à l'heure c'était comme une Antonia qui répondait rapidement à ses courriers: une utopie. Il faudrait qu'un jour la blondeur perde ses mauvaises habitudes.

C'est en coche qu'elle avait fait le chemin jusqu'à Noirlac, au moins, cela lui avait évité de se perdre et d'arriver encore plus en retard.

Elle arriva enfin et descendit du coche et trouva Cassie sur le parvis.

Bonjour, pardon pour le retard... Euh rassurez-moi, la cérémonie n'est pas encore finie?
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Gade

Gade esquissa un léger sourire en voyant la jeune blonde arriver tout près de lui. Et bien qu'il était plutôt préoccupé, il lui adressa un regard bienveillant. Il est vrai qu'avec le temps, elle était devenue sa protégée, même si au fond il savait qu'elle finirait aussi têtue que sa mère, pour le moment, elle était encore toute douce, enfin, en général.

Le bonjour votre miniature. Je vais bien, et vous ? Pas trop stressée par l'enjeu ? Et je suppose qu'Antonia finira par arriver, elle a une fâcheuse tendance au retard !
Il lui adressa à nouveau un sourire franc bien qu'amusé. Et, posant son regard sur les mains frêles serrant les siennes, il fût intrigué sans pour autant en témoigner.

J'vous avais promis d'être là, alors, je suis là.
Il avait fait en sorte de se faire discret, chose difficile avec la carrure qu'il se trimballe. D'un naturel presque exubérant et insolent, il semblait posé cette fois. Il ne voulait pas la retenir à parler avec lui alors que déjà d'autres invités pointaient leurs museaux. Il plissa légèrement le coin de la bouche face à quelques têtes, sachant qu'elle comprendrait parfaitement, mais il n'en dit rien.
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Baptême de Cassandre_ de Castelléo

Marie_clarence

Ce rp ce déroule temporellement le 28 février 1462, il est débuté plus tôt afin que les joueurs puissent poster à leur aise.

Se tenant devant l'entrée, elle accueillit les fidèles ainsi que la future baptisée, les attendant

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Cassandre_

Citation:

Alexandre.

Le Père Alexandre. fit envoyer une missive à Noirlac à l'attention de Cassandre.

Citation:

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...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g

Tomrone

*Alexandre Dumas

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Rosemay

Gade

Lulue

Gailen_d_arduilet

Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.

Eymerick

Cassandre_

Tomrone

Marie_clarence

Rosemay

Antonia

Gade

Cassandre_

La Blonde se demandait s’il allait oser utiliser le nouveau surnom qu’il lui avait trouvé. Et c’est sans réelle surprise qu’il le fit. Détail futile qui accentua pourtant son sourire. C’était le fruit d’une taquinerie qu’elle avait appris à affectionner.

Pas stressée non. Plutôt ravie que ce jour ait enfin lieu. Et si ce n’est que du retard pour Antonia, alors ça va !

Le nez se tortilla. Cassie était inquiète par le silence de sa marraine et à chaque arrivée, elle espérait que ce soit elle mais il semblait qu’il faille la renommer désirée. La jeune fille ne montra rien pour autant. De toute façon, si l’envie lui prenait il la connaissait suffisamment maintenant pour lire ce que trahissaient ses émeraudes.

Ça serait parfait si vous en aviez aussi l’envie.

La jeune Castelléo savait bien que Gade n’était pas du genre à s’imposer des cérémonies pour le plaisir lorsqu’il avait le choix, mais pourquoi ne pas joindre la taquinerie à l’agréable. Les yeux quittèrent le visage comtal lorsqu’elle vit sa moue. Doux sourire sur le visage à son attention, le message ayant été effectivement compris.

Je vais les accueillir, soyez sage !

Et sans se faire prier Cassandre se précipita sur le parvis pour accueillir sa mère, lui sautant au cou. Elle salua également chaleureusement Gaël. A la question maternelle, elle répondit, mutine.

Tellement prête que si j’étais un fruit j’serais déjà état de décomposition !

La jeune fille pouffa.

Bougez surtout pas, j’ai du monde à vous présenter !

Ah Gailen vous voilà. J’avais peur que vous oubliez. Le trajet c’est bien passé ?

Oui pas de « Votre Grandeur » pour lui à ce moment de la journée. Ce n’était pas l’employeur mais l’ami qu’elle avait invité. Alors forcément, le protocolaire attendrait. Et comme une arrivée ne se fait jamais seule, elle se décala de quelques pas dans la foulée pour accueillir le Mainois.

Eymerick ! Shao ! Haaaan j’suis contente de vous revoir !

Une bise sur les joues parce qu’aujourd’hui tout est permis, avant de les tirer doucement par le bras telle une gamine un peu trop impatiente, afin de les rapprocher du trio précédent.

Gailen, vous vous souvenez du Vicomte ? Nous l’avions croisé au Mans.

Et de se retourner vers le couple.

Je vous présente ma mère, Lucie, qui est une amie de longue date d’Ethan. Et à côté c’est son compagnon Gaël.

La Blondinette était soudainement aux anges. Tous les revoir lui faisait le plus grand bien. Le parrain avait plutôt intérêt à se préparer à recevoir dans les bras, une intenable.
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Ethan

Un pigeon ! Ça existait donc encore ces volatiles ? Vu l'heure tardive, il devait être égaré, ou bien il cherchait un refuge pour y passer la longue nuit d'hiver qui déjà était tombée ... Le Ténébreux ne s'en inquiéta pas plus que cela quand il entendit le volatile roucouler. Et d'ailleurs lui aussi était fatigué. Il était fatigué de tout en fait, aussi bien physiquement eu égard à son âge déjà bien avancé pour un combattant tel que lui, mais aussi psychologiquement du fait des sempiternelles crises à gérer. Jeune écuyer il n'avait pas réellement compris pourquoi tant de Chevaliers étaient exténués par leurs charges et semblaient bien plus vieux que leur âge réel ... Aujourd'hui il savait, et ce soir, il allait une pour nouvelle fois profiter d'une vraie nuit de sommeil, ce qu'il s'empressa de faire.

Quand le lendemain matin il se leva, alors qu'une faible luminosité pointait en la maisonnée, il fut étonné de toujours entendre le ramier roucouler sous le toit ... Qu'est-ce qu'il fichait encore là celui-là ? Il n'espérait quand même pas passer le reste de l'hiver à lui casser les oreilles du matin au soir ! Le Blondinet s'empressa donc de se lever malgré ses dernières cicatrices qui le faisaient encore souffrir, pour aller voir si le truc à plumes était de ceux bien gras dont il pourrait faire son déjeuner. Quand il eut rejoint le grenier où séjournait l'indésirable, il eut la surprise de constater que ce dernier était porteur d'un message. Aussi, au lieu de lui tordre le coup, il le délesta du vélin, et lui offrit une poignée de grains afin qu'il se repaisse avant de reprendre son envol vers son expéditeur encore inconnu.

Ethan redescendit le petit escalier de bois qui menait au grenier pour rejoindre la pièce principale où il prit place dans son fauteuil près de la cheminé au sein de laquelle il venait d'ajouter une grosse bûche pour faire redémarrer le feu qui heureusement ne s'était pas éteint pendant la nuit. Une fois installé, il déroula le parchemin pour en prendre connaissance. Il le parcourut rapidement, très rapidement même, parce qu'on ne pouvait pas dire que son auteur s'était foulé ...

Cassandre a écrit:

Coucou 'than,

Comment vas-tu?

Ça y est, j'vais ENFIN me faire baptiser. Ça sera à Noirlac, à l'abbaye St Bernard, le 28 février. Je compte sur ta présence, forcément.

Je t'embrasse

Cassie

'Than ... La seule personne qui ne l'ait jamais appelé ainsi était une Blanche, dont elle était désormais la Grande Amazone. Mais quand il regarda la signature, il fut étonné qu'il n'en fut rien. Ainsi donc la Blondinette allait suivre la voie des Aristotruc à compter du 28 février. Le 28 ! Mais c'était déjà demain ! Sacré nom d'un Artéton ! Pour ceux qui ne le sauraient pas, un Artéton est le fruit incongru d'une Artésienne et d'un Breton, ou vice et versailles. Et Noirlac, c'était où ce pays paumé dont il ne se souvenait pas l'avoir jamais traversé. Et pourtant il l'avait parcouru le Royaume, en tous sens même. De la Bretagne à l'Artois, mais ça tout le monde l'avait déjà compris, mais aussi de la Gascogne à la Provence, et tout ce qu'il y avait entre ces quatre régions ! Ce fut bien malgré lui qu'il quitta le confort de son fauteuil pour rejoindre son bureau sur lequel il étala ses cartes et divers registres. Après plusieurs minutes de lectures et de recherches studieuses, il mit enfin le doigt dessus. Nom d'un Bretsien ! Pour ceux qui n'ont toujours pas compris, c'est l'exemple inverse du cas précédemment cité. En plein Berry ! Y'en avait pour plus d'une journée de cheval, et il allait falloir la jouer fine pour ne pas se faire alpaguer par les autorités locales. Parce qu'un Licorneux en Berry, ben c'est comme un ver dans le fruit, ou une mouche sur le gâteau, ça craint !

Ce n'était pas cela qui ferait reculer le Licorneux, mais il lui fallait penser à s'équiper un peu plus lourdement qu'il ne l'aurait souhaité au cas où ... Il s'empressa donc de vérifier tout son bardas qui était toujours prêt à l'avance pour toute nouvelle mission ou opération susceptible de lui tomber dessus à l'improviste. Une fois ses ablutions faites, il revêtit une cuirasse de cuir lourd, et non pas son armure de combat. Fallait pas exagérer non plus, il ne partait pas à la guerre même si la route n'allait peut-être pas être une partie de plaisir. Et puis le cuir lui laissait plus d'aisance pour ses mouvements en cas de combat, même s'il offrait une protection moindre que l'acier. Sa fidèle épée fixée sur son flanc gauche, une hachette au flanc droit, une dague dans sa botte droite et son écu en main, il était prêt à affronter tous les brigands, voire même quelques gardes Bérichons trop zélés. Il s'abstiendrait d'affronter seul une armée s'il était amené à en croiser une. Après tout, il n'était que Chevalier, le Blondinet. Le temps d'harnacher Storm, de fixer sa cape azurée brodée de l'animal mythique, et le ténébreux prit la route de ce duché si peu accueillant en plein cœur du Royaume.

Ce fut donc après toute une journée et une nuit de chevauchée, seulement entrecoupée de quelques pauses afin que l'homme et l'animal puissent se reposer, et en évitant toutes les grandes villes du Duché maudit, que l'équipage parvint enfin au lieu dit. L'abbaye fut aisée à dénicher au milieu du village. Le temps de déposer Storm à l'écurie d'un forgeron auquel il demanda de prendre soin de l'équidé moyennant quelques écus, et notre Licorneux en armes se rendit sur le parvis du dit bâtiment. On ne pouvait pas dire qu'il y avait foule. Les badauds dévisageaient le Blondinet quand ils prenaient conscience de son appartenance à l'Ordre Royal, mais aucun n'osa le fustiger. Bien au contraire, quand il croisait leurs regards, ceux-ci se baissaient ou se détournaient, et s'attachaient à s'éloigner au plus vite. Fallait dire que le regard du Ténébreux était plutôt expressif. Un regard de braises comme on en voyait peu, de celui qui vous faisait comprendre que "si tu me les brise, je te les coupe". L'avantage d'un tel regard, c'était qu'au moins, il ne semblait pas que ce fut ici que l'on viendrait lui chercher querelles.

Détournant son regard vers l'intérieur de l'édifice, il y perçut des mouvements. Hélas il ne pouvait identifier personne du fait de la différence de luminosité.
Cependant, il n'était pas question pour le Ténébreux d'y pénétrer, et ce pour plusieurs raisons qui lui étaient propres. La première était qu'il n'était pas toléré, sauf circonstances particulières tel un sacre, de pénétrer en armes dans un monument religieux. La seconde était qu'il était athée, ou agnostique, voire même hérétique comme le disaient certains. En fait, il ne croyait pas en l'existence d'une quelconque puissance divine régissant le destin des hommes. Et si tel était réellement le cas, il y en avait un ou une qui avait du mouron à se faire, car ils auraient des comptes à lui rendre le jour où il passera l'arme à gauche.

Alors à quoi bon aller faire semblant de prier ou de chanter ces cantiques qu'il ne connaissait même pas. Il se résigna donc à patienter sagement que l'office soit terminé, pour féliciter la future baptisée ... Il alla s'adosser sur le mur à droite des portes et prit son mal en patience. Mais ça de la patience il en avait aujourd'hui, même si cela n'avait pas toujours été le cas dans sa jeunesse. Il avait appris à attendre l'ennemi, jours et nuits, de garde sur les remparts de villes assiégées ou à la lisière d'un camp dressé à la va-vite en plein milieu des lignes ennemies ... Mais ça, c'était bien d'autres histoires ...

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Gailen_d_arduilet

Comme il pouvait le craindre, le show ne tarda pas à commencer. Telle une tornade, la blondinette commença son show. passant de l'un à l'autre laissant son petit commentaire à gauche à droite.
Son tour vint, pas de pitiés pour les comtes dépressif dans le chef de la jeune future baptisée.

Gailen, vous vous souvenez du Vicomte ? Nous l’avions croisé au Mans.

*Gné...hein.... quoi? Le vicomte quisé-encore ?

"Le Vicomte ?"

Prend un air perdu.

"Quel vicomte ?"
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.

Lulue

Le poids des années semblait peser tout à coup sur les épaules du Chevalier… à moins que ça ne soit sa fille qui soudainement ajoutait quelques livres supplémentaires. Elle n’avait jamais perdu l’habitude de se pendre à son cou, sauf que la Blondinette n’avait plus 8 ans… Toujours est-il que la mère ne put que sourire face à un tel accueil. Au moins, Cassandre semblait en forme. Mais pas le temps de détailler un peu plus sa réflexion que déjà les présentations fusaient. Un baiser sur le front de l’Arduilet, en guise de bonjour.

Comment allez-vous Gaïlen ? Cela fait bien longtemps que nous nous sommes vus.

Elle lui adressa un doux sourire maternel parce qu’on ne se refaisait pas. Les ébènes se posèrent ensuite sur le nouveau couple qui venait à eux. Salut respectueux, le sourire toujours sur le minois. La Brune en avait entendu parler de ce Vicomte bien gentil grâce à qui sa fille avait pu passer quelques heures en bonne compagnie lorsque le Licorneux jouait à cache-cache. Elle appréciait de pouvoir enfin mettre un visage sur des noms.

Ravie de vous rencontrer tous les deux en chair et en os. J’ai beaucoup entendu parler de vous.

Avec une pipelette comme Cassandre, difficile de faire autrement. Lucie se demandait d’ailleurs comment cela était possible. Necro et elle étaient plutôt du genre économe en paroles. Et alors qu’elle allait suivre les autres à l’intérieur de l’édifice, la Monssygnac perçue une présence. Les sourcils se froncèrent alors qu’elle ralentissait le pas. Et puis à nouveau, un sourire. Sans plus attendre, elle dévia de sa trajectoire pour aller coller son bras contre celui du Blondinet. Un simple contact qui lui rappelait beaucoup de souvenirs. Bien qu’elle ne le faisait pas pour ça, mais plutôt pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Non pas qu’elle doutait qu’Ethan serait là. Parce qu’il a toujours été présent pour les moments important de sa famille. Mais plutôt parce que sa dernière missive n’avait pas trouvé réponse et que la Lucie avait donc fini par se demander s’il n’avait pas passé l’arme à gauche.

Je t’ai connu plus à la traîne et plus discret.

Fin sourire sur les lèvres, tout en accrochant ses pupilles
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Cassandre_

Elle souriait en voyant Gailen à ce point dans la lune. Elle cachait aussi son inquiétude parce que le Comte semblait au plus mal depuis quelques temps et elle ne savait pas comment faire pour le tirer de sa léthargie.

Eymerick. C’est l’une des rares personnes que nous avions croisés lors de notre séjour. Et sa fiancée est Shaomye.

Cassie ne voyait pas quoi dire de plus. Qu’il avait particulièrement hautain avec eux ? Ca c’était naturel chez lui quand on ne le connaissait pas. Qu’Eymerick lui avait proposé un emploi, se demandant pourquoi elle restait avec l’Arduilet ? Ca ne servait pas à grand-chose de remuer certaines histoires alors la Blondinette garda le silence et une fois les présentations faites, entraina tout ce petit monde à l’intérieur de l’abbatiale. C’est que l’heure commençait à avancer. Seulement il manquait les principaux protagonistes. Plus pour longtemps cependant.

Alors que ses émeraudes cherchaient sa mère qui avait disparue, ces dernières virent Rosemay et Tom. Large sourire sur le visage de la jeune femme. Le temps de s’excuser un instant auprès des autres convives avant de foncer en leur direction et de leur sauter sans aucune retenue au cou, les serrant fortement.

Rose ! Tom ! Comment allez-vous ? Alors ce petit frère, il arrive ?

Elle pouffa à nouveau, se souvenant l’effet que cela avait provoqué chez son parrain la première fois qu’elle avait abordé le sujet.

Acta étant sortie de retraite, sa JD ne devrait plus tarder à poster alors on peut commencer les choses sérieuses si vous voulez. Merci.

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Marie_clarence

Le temps de laissé la baptisée acceuillirses invité et de voir l'abbatiale se remplir avec bonheur, Marie-Clarence prépara quelques petites choses et placa le fin ruban de soie rouge à une place bien précise de son livre des vertus en marques pages. C'était sa première cérémonie après tout.

Elle marcha vite puis alla se penché vers les enfants de chœur. Une chorale ? Oui oui en retrait, des enfants qui chanteraient avec la religieuse pour le début de ce baptême.

Le temps que tout le monde effectue les derniers salues et prenne place, Soeur Marie-Clarence se mit derrière l'autel et commença à chanter l'Agnus Dei d'une voie douce et forte l'Alleluiïa pour entamé le chant bientôt suivie par un jeune homme de la chorale qui reprenait ensuite puis en chœur. Une fois terminé, Soeur Marie-Clarence s'éclaircit la gorge ouvrit les mains vers le ciel

Merci à notre chorale cistercienne pour m'avoir accompagner dans l'Agnus Dei.

Fidèles d'Aristote, nous sommes ici réunis pour accueillir Dame Cassandre au sein de notre communauté aristotélicienne. C'est un grand jour pour elle et c'est également une joie pour toute la communauté! Un moment que notre soeur de foie attendait depuis longtemps, ce n'est pas peu dire !

Un regard avec un sourire vers la future baptisée et Soeur Marie plaça ses mains devant sa taille jointes posant son regard tour à tour sur tous.

Devant votre regard, devant le regard de sa marraine et du Très Haut, accueillons là aujourd'hui dans notre communauté. Pour cette cérémonie, j'ai écrit les petites phrases des étapes de la cérémonies sur les vélins posés sur vos chaises. J'invite les lettrés qui ne connaissent par cœur à les utiliser et guider les non lettrés.

Bien ! Le baptême est un nouveau départ, un acte pure d'engagement dans la foie, aussi confessons avec Cassandre nos péchés avec repentit. Puisses le Très haut dès lors nous pardonnez nos fautes humaines !

Elle avait en effet prit soin de tout préparer. Elle savait que bien souvent, les invités de Baptême n'était pas toujours forcement croyant et venait parfois assister pour soutenir une amie, un proche, le baptisé. C'était l'occasion de montré que l'église çà pouvait être aussi sympathique et de les faire participer à cette grande fête du jours. La religieuse après ces paroles, récita ensuite la confession commune en laissant ses fidèles l'entamé en chœur, elle avait mit la version latine sur les feuilles pour changer et celle en français. Chacun avait le choix, elle, elle le fit en latin :

Confiteor Deo omnipotenti, Et omnes Sanctis et yobis, Fratres, Quam peccavi nimis coqitatione, Verbo et Opere.

Mea Culpa, Mea Culpa ! Mea Maxima Culpa !

Ideo precor omnes sanctos, et vos fratres. Orare pro me ad dominum Deum Nostrum. Amen !

Elle termina l'amen en même temps qu'eux.
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Actarusia

A son retour de retraite, une missive attendait Acta. L'écriture lui était familière, c'est donc avec empressement qu'elle la parcourut, se doutant tout de même du contenu mais surtout l'espérait. Malgré son impatience, elle prit le temps de s'assoir pour lire la missive tranquillement. Son doute se dissipa plus elle la parcourait. Il s'agissait comme elle le pensait de l'annonce du baptême de sa très chère Cassandre.

Enfin se dit-elle depuis le temps qu'il en était question.

Elle s'attarda sur la date qu'elle relut plusieurs fois avant de se rendre compte qu'elle ne serait pas à temps pour le baptême. Un vent de panique s'empara d'elle, il était inconcevable qu'elle ne soit pas présente pour ce moment.

Dès la réception de la nouvelle, elle s'empressa d'avertir sa future filleule de son retard mais l'assura de sa présence. Ni une, ni deux, il n'était pas le moment de bailler aux corneilles, elle alla donc préparer l'essentiel pour le voyage.

Il n'était pas nécessaire de trop se charger, de toute façon elle n’avait pas trop d’affaires étant en voyage, la plupart de ses biens se trouvaient à Autun. Elle prit quelques provisions pour la route et le présent qu'elle comptait offrir à Cassandre. Elle avait eu la bonne idée de le choisir quelques temps en arrière et bien heureusement pour elle, elle se serait, en effet, trouvé bien embarrassé d’arriver les mains vides ou de devoir en trouver un au dernier moment compte tenu qu’elle était déjà en retard.

Il lui restait maintenant qu’à choisir la robe qu’elle porterait lors du baptême. Etant donné qu’elle devrait se rendre directement à l’abbaye, elle n’aurait pas le temps de se changer avant et elle opta donc pour une couleur foncée susceptible de pouvoir supporter le voyage.

Le compagnon de voyage qui l’accompagnait jusqu’à destination pour poursuivre ensuite sa route vint la chercher et il ne leur resta plus qu’à charger la charrette. L’aventure pouvait commencer….

Malgré la longueur du voyage, celui-ci se produisit sans encombre et la destination pointa le bout de son nez. Ils traversèrent le village, atteignirent le lieu du baptême où le compagnon de route d’Acta la déposa et reprit immédiatement son chemin.

Nous y voilà se dit elle tout en se recoiffant et dépoussiérant sa robe, le voyage ne les avaient pas épargnées ni l’une ni l’autre…. Malgré la gêne du retard, il fallait qu’elle se décide à entrer. La cérémonie devait être bien avancée, elle respira un grand coup, avec dans l’idée de rentrer et d’essayer de se faire la plus discrète possible. Elle se glissa furtivement et sans bruit à l’intérieur avant de s’installer le plus rapidement possible.

Une fois en place, elle prit le temps d’observer ce qui se passait et de sourire à la vue de Cassandre qu’elle n’avait pas revu depuis un certain temps. En la voyant, une multitude d’émotions la traversa et ce n’était que le début….

Tomrone

Cassandre fit son apparition, et salua toutes les personnes présentes. C'est là que Tom entendit Cassandre présenter sa mère. Il jeta un coup d'oeil et enfin pu mettre un visage sur la mère de la petite Cassandre. Mais à peine eu le temps de réagir, que Cassandre lui sauta au cou, ainsi qu'à Rose. Il la regarda, elle n'avait pas changé depuis la dernière fois, toujours aussi belle et pleine de vie.

Cassandreeeeeee !!! Que je suis heureux de te revoir et si heureux d'être là pour ton baptême !

Il lui fit une grosse bise, avant d'écouter la question fatale...

De quoi... ? Qui arrive... ? Ah, mais vite, la cérémonie va commencer, nous devrions prendre place à présent !

Prenant la main de Rose, il fila dans l'église comme si ne rien était, s'installa, écouta la soeur et récita à son tour le Pardon.
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Gailen_d_arduilet

Après la mère, la fille ! Le comte qui aimait à se flatter l’égo était toujours en délicate posture quand il était entouré des Castelléo Monssygnac. Pourtant, ce côté simple et direct, bien loins des manières strictes de sa famille le rassuraient et lui donnaient une bouffée d’air qu’il n’osait avouer. Mais a peine le baiser maternel déposé elle passait aux suivants et la blonde le ramena à la vérité de ses errements en matière de mondanités.
Un vicomte au man ? Depuis quand devait-il se souvenir des gens ? Un prince à la rigueur ou une jouvencelle aux formes agréables mais là…. Bref, fallait encore mettre ses talents d’acteurs en action.

Mais bien sûr, Vicomte , mes excuses, heureux de vous revoir ! Vous avez fait bon voyage.

La blonde avait filé, la brune aussi le laissant là avec ces inconnus qu’il devait feindre de connaitre. Heureusement l’heure du début de la messe était proche et l’officiante les invita à prendre place. Avec un sourire de circonstance, l’Arduilet indiqua donc à ses nouveaux amis qu’ils pouvaient s’installer.
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.

Ysaoth

[Le jour où tout homme réalise qu'il vieillit]

Bordel! Voila certainement le mot que prononce Ysa le plus dans la journée.
Bordel! Voila qu'aujourd'hui, il était particulièrement approprié.
La petite Cassandre, la fille de Lucie, la plus grande de la fratrie, même de la sienne à lui, cette petite gamine qu'il a élevé une longue partie de sa vie, qu'il revoit encore jouer près de la forge, ou courser les poules dans la cour...cette gamine là, se baptise dans peu de temps. Peu de temps, c'est à dire le temps de faire descendre son vieux cul de la montagne dans laquelle il hiberne hiver comme été, et de débouler dans l'église appropriée.

Il jette un coup d’œil à sa femme. Toujours blonde, toujours grosse, prête une nouvelle fois à pondre le dernier né de la lignée...ou la dernière, allez savoir. Il allait falloir partir à un moment ou un autre sous peine, vu la lenteur avec laquelle ils risquent de se déplacer, d'arriver le jour du mariage de Cassandre et non le jour du baptême... ce serait fâcheux. Fallait bien que ce jour arrive. Le baptême, c'est quelque part l'acte d'entrée dans la vie adulte. C'est parfois la première cérémonie qu'on organise pour soit, après la pastorale, ou on invite les gens qu'on apprécie, voire qu'on aime. Oui, le baptême, c'est un rite aristotélicien marquant le passage à l'age de raison.

[les jours ou ysa se rend compte qu'il se fait vieux]

Descendre la montagne, dans un attelage composé de deux chevaux d'excellente constitution, du montagnard, trapu, l'encolure puissante et le crin à ce point rêche qu'on dirait de la paille planté directement dans le cuir de la bête, c'est quand même un sport. Mais que voulez vous, difficile de faire monter sa blonde enceinte jusqu'au yeux. C'est dangereux pour la mère et le petit, une mauvaise chute est vite arrivé, et c'est aussi dangereux pour le canasson obligé de supporter le poids.
Par contre, descendre la montagne par attelage, c'est un coup à crever le type qui se trouve en compagnie de tout ce petit monde, en l’occurrence, Ysa. D'accord, depuis qu'il est dans cette sorte de retraite programmée, il profite du temps, de lire, de regarder grandir ses enfants, et grossir sa femme ce qu'il apprécie par dessus tout...mais y'a quand même des limites ou l’endurance psychologique d'un homme bascule dans le vide...Lever les yeux toutes les deux minutes pour se rendre compte que le soleil lui même arrive a se faire a ce point chier qu'il donne l’impression de revenir sur sa course naturelle...le temps lui même est suspendue...ou plutôt, le temps lui même s'est pendu au bout d'une corde, sur une des aiguilles de la grande horloge céleste dont il à la charge...
Il à l'impression que tout se ressemble, particulièrement arrivé dans les vallées, une fois les hauts sommets et les grands plateaux laissés derrière eux. Sa femme, inflexible, reste tranquille et avec le sourire. Léger évidemment ce sourire, Sun ne sourit jamais à pleine dents. Mais l'état de grossesse dans lequel elle semble irrémédiablement enfoncé la rend particulièrement heureuse. En tous temps et en toutes occasions, elle a le bonheur facile dans ces moments là. Et c'est donc une blonde qui contraste avec le brun que traînent les deux bourrins qui, même eux, semblent avoir du mal a tenir une allure aussi peu vive. Par moment, Ysa note dans les yeux des chevaux une pointe d’anxiété. Certainement que les animaux angoissent de devoir traîner la patte a ce point. M'enfin bon...même si c'est pas facile à voir, ça avance. Doucement, mais surement.

[Le jour ou certains prennent 10 ans dans la gueule en quelques secondes]

En fait, c'est seulement arrivé devant la petite église ou le baptême à lieu que Ysa compris pourquoi le temps avait été finalement clément avec lui. en fait, le temps a essayé de temporiser. Il a essayer de lui faire gagner quelques jours avant de lui mettre plusieurs années dans la vue. Parce que c'est sur le parvis de cette petite église de campagne, bucolique à souhait, qu'il réalise vraiment que ça y'est. La petite va passer à l'age adulte.

Sun à son bras, dans une robe gris perle magnifique à taille haute, coincée entre le ventre parfaitement arrondi et la poitrine non moins très ronde, il entre dans l'église, cherchant du regard la grande. Un dernier coup d’œil à sa femme...l'air de rien, c'est une première pour lui...le baptême d'une personne qu'il considère comme sa fille...fallait qu'il se prépare a encaisser le choc, parce qu'il y en avait une tripotée à suivre...

Rosemay

Cassandre était venue les saluer et Rose l'embrassa chaleureusement.

Tu es resplendissante Cassy !! nous sommes très heureux d'être là pour ce grand jour. Nous n'aurions manqué ça pour rien au monde. Lui dit elle en souriant à la jeune fille.

Déjà il fallait prendre place, Rose suivit Tom et s'installa à son côté.

Soeur Marie-Clarence accompagnée d'une chorale entonna un chant qui s'éleva sous les voûtes. La cérémonie commençait et Rose récita la prière.

Cassandre_

La Blondinette pouffa à la réaction de Tom. Elle n'avait pourtant plus 8 ans et savait dans les détails comment on faisait les bébés. Mais qu'importe, c'était un jeu qui l'amusait, et elle n'aurait pas fini de l'embêter avec ça. Elle embrassa Rosemay.

Je te remercie Rose ! Tu es sublime aussi ! Haaaaan et je vous en aurez voulu si vous n'étiez pas venu !

Ca c'est sûr. Elle les accompagna, entrainant avec elle Antonia, la remerciant d'avoir fait le déplacement. Il manquait deux trois visages qu'elle aurait aimé voir, mais la majorité été là, alors tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un pensée pour son père, qui ne l'a pas vu grandir. Une pour le "Vieux" aussi et pour l'autre Tom. Son coeur se serra un instant. Et puis Cassie esquissa un sourire, se disant que de là-haut, ils devaient veiller au grain et suivrait cette cérémonie. Se plaçant devant Soeur Marie Clarence, la jeune femme écouta avec attention puis récita le confiteor.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle saluerait ceux qu'elle avait loupé avant le début du baptême à la fin.
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Marie_clarence

Après avoir récité la confession Marie-Clarence se tourna vers le parrain et la marraine.

Aujourd'hui, Dame Acrarusia et Sire Tomrone accompagneront l'entrée de Cassandre dans la famille Aristotélicienne. J'invite le parrain et la marraine à me rejoindre et récité ensemble avec leur filleul notre Crédo.

Venez près de moi aussi ma fille...

Un doux sourire et elle invita Cassandre à la rejoindre à l'autel et faire face à l'assemblée puis à son parrain et Marraine à se tenir près d'elle. Elle leur tendit ensuite son livre des vertu ouvert à la première page avec le crédo :

Et bien sûr invités, familles, amis et proches, récitons en chœur avec eux !
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Cassandre_

A l'invitation de Soeur Marie Clarence, Cassie s'approcha d'elle et se plaça face aux autres. Ses émeraudes purent ainsi détailler, tous les visages, dont ceux qu'elle avait loupé et à qui elle put adresser un sourire. Puis, en bonne élève, elle se pencha légèrement vers le lutrin afin de réciter de Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Marie_clarence

Soeur Marie-Clarence laissa le temps à chacun de récité et fit de même avant de continuer la cérémonie protocolaire mais combien importante.

A présent ma fille, je vais vosu lire un passage à vous et à vous tous mes amis. C'est un écrit de Ysupso qui s'entretenu avec le très Haut dans un rêve

Livre I - Le Mythe Aristotélicien, La Fin des Temps V - Les Questions

Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, s'ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.

Alors que celà signifie t'il ?

Un regard interrogeur vers la baptisée, un sourire

En fait c'est parole vous est adressé à vous Cassandre, à vous tous ici, à nous tous !

Par le Baptême nous entrons dans la famille Aristotélicienne, vous venez de pratiquer la confession commune, vos péchés sont donc pardonné si repentit et vous prêterez serment.

Mais Ysuspo nous explique que le péché guette toujours et que le sacrement du baptême n'est pas une fin en soi, la vertu se cultive toute notre vie. C'est comme une plante qu'on prend soin et arrose. Si jamais on arrête de lui donner de l'amour, elle meurt. Prendre soin de notre vertu, de notre accès au paradis, c'est donner de l'amour, c'est cultiver la vertu et c'est aussi confessé ses péchés avec repentit si nous nous égarons.

Un sourire, elle ouvrit son livre des vertus à une page qu'elle avait retenu

Mais allez finit moi de parler sinon je vais vous endormir ! Elle rit Le parrain ou la marraine pourrait il me lire ce passage ?
C'est lechapitre XII de la dolce vita de Christos. Voir expliquez à votre filleul et à l'assemblée la perspective de se baptême

Puis elle se pencha vers les deux se mettant sur la pointe des pieds pour leur murmurer à l'oreille

Et vous en faites pas, au cas où je suis là

Avec un clin d'oeil
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Actarusia

Acta sourit en voyant Cassandre toujours aussi pleine de vie et d'entrain, à ce niveau la "petite" n'avait pas beaucoup changé même si son corps disait le contraire. A son arrivée, les choses sérieuses avaient débuté, elle essaya de prendre le train en route en récitant à son tour la confession.

Citation:

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés[/b]

A ses mots, une pensée alla vers les disparus qui gardaient une place dans son cœur, son parrain qui n'avait pu assister au baptême, sa charge l'obligeait à rester sur bourges ce qu'elle regrettait, elle aurait tant aimé profiter de l'occasion pour le voir. Elle ne manquerait pas d'ailleurs à saluer Cassandre et Lucie comme il lui avait demandé.

Ce moment la ramena inévitablement à son propre baptême se doutant toutes les pensées qui devaient traverser l'esprit de Cassie.

Une fois la confession récitée, un petit rire faillit lui échapper qu'elle retenu en mettant une main de sa bouche lorsque Marie Clarence écorcha son prénom en l'invitant ainsi que le parrain à les rejoindre pour réciter le crédo. Voilà pourquoi tout le monde la surnommait Acta, c'était beaucoup plus simple...

Le regard attendri sur sa filleule et le sourire aux lèvres, elle récita le crédo :

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Un peu prise au dépourvu par la demande de Marie Clarence, elle sourit au murmure la suivant ce qui n'empêcha pas les joues d'Acta de prendre un ton légèrement rosée, elle estimait que c'était plus au parrain d'intervenir. D'un sourire, elle lui fit signe de prendre la parole...
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Tomrone

Après avoir récité le Pardon, Soeur Marie Clarence, invita, Cassandre, sa marraine et lui-même à venir s'approcher et réciter le Credo.

Quelque peu intimité par la cérémonie et tout ce qu'il l'entourait, il se plaça à côté de Cassandre, lui souriant, voulant la rassurer, lui qui ne l'était pas d'avantage plus, puis récita le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Tom écouta ensuite Soeur Marie Clarence, attentivement. Puis à la fin de sa première lecture et après qu'elle se soit exprimée à Cassandre et expliquée le texte lu, elle invita, la marraine ou le parrain à prendre lecture d'un chapitre dans le livre des vertus. Pendant un instant, il n'avait presque pas fait attention que lui ou la marraine de Cassandre allez devoir lire devant l'assemblée. Mais il s'en rendu vite compte, en revenant rapidement à ces esprits... Galanterie oblige, il regarda Actarusia, voulant l'inviter à prendre la lecture. Mais celle-ci l'avait devancé et plus qu'un regard, cela fut d'un joli sourire qu'elle lui fit comprendre que cela serait lui qui prendrait lecture. Il lui rendit son sourire, prit au piège, sourit à Marie Clarence et enfin sourit tendrement à Cassandre avant de se plonger avec une dernière prise de respiration dans la lecture.

Chapitre 12 de la dolce vita de Christos :

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

Il en avait fini, et regarda la soeur Marie Clarence, espérant qu'il avait fait bonne lecture.
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Marie_clarence

Un sourire de la soeur vers le parrain et la marraine.

Merci mon fils c'était parfait.

Un regard vers l'assemblée puis vers la baptisée

Que nous dit ce texte ? Le baptisé abandonne son "mauvais maitre" qu'il avait servi, choisissant une vie de vertu et de suivre le message divin guidé par l'Eglise Aristotélicienne. Par l'eau qui purifie, comme l'eau de la matrice maternelle, le nouveau croyant est lavé de ses péchés, purifiés, il renaît à travers la famille Aristotélicienne mais sa vie devra continuer à suivre le chemin de la vertu sans oublier de se confesser avec repentit.

Par les cierges que j'ai allumés ici tout autour, c'est comme la lumière qui guidera ta vie Cassandre tout le long!

Elle désigna toutes les chandelles allumées dont la lueur se reflétait dans les vitraux colorés de l'abbatiale. Elle se tourna ensuite vers le parrain et la marraine

Tomrone, Acta, en devenant parrain et marraine, vous acceptez de soutenir et de guider votre filleule dans sa foi, dans le chemin de la vraie foi pour l'aider à avoir une vie vertueuse. Pour les joies et les peines que la vie lui réserve.

Cassandre, je vais à présent vous inviter à prononcer le serment de votre entrée dans la Famille Aristotélicienne. Elle sera votre refuge dans le bonheur et le malheur et votre guide vers le Paradis solaire.
Prononcer ce serment, c'est aussi consentir à rejoindre l'Eglise Aristotélicienne librement, d'accepter de recevoir ce sacrement et servir le Très Haut dans votre vie en toute circonstance.

Tour à tour les regardants, ses mots solennels empreint de douceur, de chaleur mais aussi de spiritualité les guidant sur le chemin qu'ils avaient choisi. Il était encore temps pour la baptisée de dire non, bien que Marie-Clarence en doutait depuis le temps que Cassandre attendait çà mais c'était son devoir de rappeler ce qui allait à présent la lié dans sa vie au Très Haut. Elle tourna les pages de son livre des vertus puis lui tendit le serment à prononcer :

Une fois fait, ils approchaient bientôt de la bénédiction et de l'acte spirituel le plus connut du baptême.
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Ethan

Il est de ces moments dont on sait pertinemment que l'événement va se produire. De ces choses auxquelles on ne songe même pas mais que l'on sait inéluctables. Alors quand ce bras vient s'emparer du sien sans prévenir, il n'a nul recul devant l'inattendu. Parce que qui d'autre, mis à part la brunette, oserait venir se coller au Ténébreux sans y avoir été invitée ? Qui d'autre pousserait le bouchon sans avoir peur des conséquences d'une telle familiarité ? Qui d'autre à part Lucie ? Ben personne en fait ... Une nouvelle fois depuis bien longtemps désormais, leurs chemins réciproques se croisaient par la faute d'une blondinette qui voulait communier avec la religion. Bon, on n'allait pas revenir là dessus, c'était ses choix à elle et le Licorneux n'avait aucune envie de tenter de l'en dissuader. Si cela pouvait lui apporter un quelconque réconfort, grand bien lui fasse.
Mais revenons en à nos moutons, ou plutôt à la brebis qui, bien que nullement égarée, semblait décidée à ne pas le lâcher ...

Je t’ai connu plus à la traîne et plus discret.

Elle n'avait pas vraiment tort à ce sujet. S'il avait pu se soustraire à chacune des cérémonies auxquelles il avait été convié, il l'aurait fait. Et souvent il était arrivé sur les lieux avec la plus grande des discrétions afin de s'y faire oublier, ou à défaut de ne pas s'y faire remarquer. Et pour ce faire, ne pas arriver le premier aidait grandement, surtout quand on sait se faufiler parmi les ombres. Les seuls endroits où il était toujours le premier étaient les champs de bataille. Jamais on n'aurait pu l'écarter d'un combat tant il était à même d'être au plus près du feu de la bataille. Combien de fois avait-il chargé les rangs ennemis, à pied ou à cheval, cherchant à se frayer un chemin à coup d'épée ? Il n'était même pas capable d'en tenir une comptabilité ne serait-ce qu'approximative. Les campagnes il s'en souvenait encore et aurait pu les citer une à une par ordre chronologique, mais le nombre de combats devenait impossible à se remémorer.

Tournant enfin son regard vers celui de Lucie, il lui adressa à son tour un sourire en réponse à celui qu'elle lui offrait. Il avait beau avoir un caractère sombre et ombrageux, il était capable d'un minimum de cordialité quand le cœur lui disait. Et sur son cœur, elle en connaissait un bout la Brunette. Elle savait de quoi il était fait le Licorneux, dans quel métal il était forgé, dans quelles ténèbres il baignait, dans quel état il errait ... L'errance ... Un simple mot pour résumer toute la vie du Blondinet. Errance de l'âme, du cœur, de l'homme qui cherche un but à sa vie ... Combien ayant suivi sa voie avaient lâché prise en chemin, en rompant leur serment ou en y laissant la vie ? Et pourquoi lui demandaient certains ? Pourquoi ... cette question il se l'était souvent posée lui aussi... La seule réponse qu'il y apportait désormais, était qu'il fallait bien qu'il y ait des femmes et des hommes comme lui pour le faire. Que c'était là l'unique raison valable de vivre qu'il s'était accordée, et ce jusqu'à ce que la Grande Faucheuse vienne enfin le délivrer.

Alors pourquoi aujourd'hui était-il presque à l'heure, et s'affichait-il au grand jour ? Peut-être tout simplement parce qu'il n'avait plus la hantise d'être pris au dépourvu. Peut-être n'avait-il pas peur qu'au lieu de Lucie, ce soit la Mort qui vienne le prendre par le bras pour l'entraîner avec elle. Peut-être se foutait-il carrément du "qu'en dira t'on". Ou bien encore, le nombre des années passant, savait-il que nul ne viendrait l'importuner sans y avoir été autorisé au préalable. Peu importait en fait, il était là parce qu'il s'y savait attendu par une gamine à laquelle cela ferait plaisir de l'y voir, même si ils n'auraient peut-être pas l'occasion d'échanger plus que quelques mots banals. Alors sans chercher une quelconque excuse fallacieuse, il ne put que répondre :
Tu m'as connu plus jeune et plus alerte aussi ...

Il se permit de s'attarder sur les traits de son visage, et constata que le nombre des années semblait glisser sur elle comme l'eau sur le plumage d'un cygne. Le temps semblait s'être arrêté pour elle. Elle n'avait pas changé. Aucune ridule, pas un seul cheveu blanc, pas l'ombre d'un relâchement des lèvres ou des paupières. Elle était toujours aussi ravissante. Mais, ceci n'était pas le genre de compliment que l'on distille à une femme mariée, sous peine de voir l'époux rappliquer à grandes enjambées furieuses.
Quant à toi, tu me sembles bien plus détendue que lors de notre dernière rencontre.
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Cassandre_

Bien encadrée par son parrain et sa marrain, Cassie souriait, amusée de les voir se rendre en un regard la politesse pour la lecture du texte. Elle leur aurait bien dit une taquinerie, mais décida de se tenir à carreau. Elle écouta ensuite Soeur Marie Clarence et lui sourit lorsqu'elle l'invita à la suivre. Après le mal que la Blondinette s'était donnée, elle n'allait certainement pas faire machine arrière. Elle prit donc une grande inspiration avant de répéter le serment.

Je reconnais en Dieu,le moteur du monde, sa pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l’Église Aristotélicienne comme mon guide dans sa connaissance de Dieu,
Et je jure lui rester fidèle ainsi.
Qu'a son autorité,seule représentante sur Terre de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté,pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection prés de Dieu, dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire,que mon nom apparaisse comme baptisée, et serviteur de Dieu tout puissant.

Ethan bouge pas, j'm'occupe de ton cas après. Idem pour toi le papounet.
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Marie_clarence

Dame Acta, tenez !

La baptisée venait de réciter son serment, que la petite bonne sœur donna à la marraine une serviette et paf dans la main ! Un clin d'oeil

Elle en aura besoin après

Elle tendit sa main pour inviter Cassandre à la suivre

On passe à la trempette ma fille, allons à la cuve baptismale

*noooooon pas la trempettteeee* Pensa t'elle avec un sourire, la pauvre quand même , l'eau d'ici n'était pas réchauffée pour un écus.

Par Immersion, Dieu détruit l'être existant par hasard pour faire naitre, engendrée d'en Haut, la personne née par dessein. Lors de cette Humanisation, tu rejoins la communauté de Dieu Cassandre, qui demande à ton âme de chercher la Vertu, à ton esprit de connaitre la Raison. Car en vérité, Aristote commande que l'homme s'immortalise pour faire vivre la partie la plus noble qui est en lui. Petite par sa masse mais qui par sa puissance et sa valeur dépasse tout

Elle pencha avec douceur Cassandre au dessus de la cuve puis l'aspergea d'eau petit à petit en récitant la bénédiction

Je te baptise Cassandre au nom de l'église Aristotélicienne et au nom du Très Haut. Pour l'amitié de tous les Sains et pour l'amour du Père de l'humanité. Soit Bénie !

Un petit clin d'oeil à la marraine une fois qu'elle eu finit sa bénédiction pour tendre la serviette à sa filleule

Votre marraine à de quoi vous éponger.

Le temps de, Soeur Marie-Clarence alla chercher un cierge qu'elle tendit devant toute l'assemblée à Cassandre

Reçoit ce cierge, symbole de lumière, celle qui guidera ta vie, ta foi, celle qui se portera sur toi et que tu transmettras à tes frères et sœurs de la communauté. Mais n'oublie pas Cassandre une flamme, s'entretient, et si les engagements que tu as juré son trahi, elle finit par mourir et ce ne sera plus qu'obscurité autour de toi.

Elle lui tendit également la médaille reliée par une ficelle qu'elle passa à son cou

Reçoit également cette médaille, preuve de ton statut de fidèle et ce sceau que tu pourras utiliser sur tes courriers.

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Actarusia

Le parrain ne trouva d'autre possibilités que de lire devant l'assemblée, chose qu'il fit sans grand mal. Du coin de l'œil, Acta avait prit le temps d'observer la réaction de Cassandre devant la scène entre le parrain et la marraine.

Son petit air taquin fit son apparition, pourtant aucune remarque de Cassie, sans doute avait elle du se mordre la langue pour ne pas intervenir. Le lieu n'y était certes pas étranger mais Acta ne douta pas un seul instant que Cassie les taquine une fois le baptême achevé.

Acta entendit la sœur l'interpeller et en un court instant, une multitude de pensées sur le pourquoi, lui traversèrent l'esprit, pas le temps de rêvasser que la sœur, en un clin d'œil, lui remit une serviette.

Ce n'était pas de son baptême qu'il s'agissait mais bien de celui de sa filleule pourtant il ne lui semblait pas d'avoir été aussi fébrile pour le sien. Il faut dire qu'est ce qu'elle était fière la brunette d'être la marraine de Cassie !!!

Tandis qu'Acta tenait la serviette que sœur Marie Clarence lui avait remis, celle ci baptisa Cassandre en aspergeant le front de la jeune fille. Acta observa le cérémonial quand un clin d'œil de la sœur lui signifia qu'il était temps pour elle d'intervenir. Acta s'approcha alors de Cassandre, regarda sa filleule avec tendresse et émotion, lui épongea délicatement et avec douceur le front ruisselant de l'eau bénite.

Elle aurait pu lui laisser la serviette mais Cassie aurait besoin d'avoir les mains disponibles pour la suite....
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Lulue

Elle le regardait avec tendresse. Ce genre de tendresse qui ne pouvait laisser place au doute sur la relation qu’ils avaient. Ou sur ce qui fut. Alors oui, la Brune se permettait bien des choses avec le Ténébreux, pendant que d’autres craignaient sa réaction. Mais d’aussi loin qu’elle se souvenait, pour certaines choses, elle lui avait toujours tenue tête. Et puis, à défaut d’avoir été la première, elle a été la dernière. Celle qui lui avait porté le coup de grâce et qui saignait encore de s’être plantée lorsqu’elle y repensait. Parce qu’ils étaient tous les deux ainsi, ils avaient un don certain pour se détruire parfois… juste un pti peu. Il l’avait aidé à se construire, l’avait consolée, rassurée. Il l’avait aussi blessé. Et pour tout ce qu’ils avaient vécu ensemble, sur les fronts ou dans leur intimité, une infime partie de Lucie appartiendrait inlassablement au Blondinet. C’est pourquoi malgré les longs silences et sans trop s’imposer, elle continuait à lui donner des nouvelles. Même si elle avait avancé différemment et refait sa vie. Simplement pour qu’il sache, qu’il n’était pas seul. Pas tout à fait.

Serais-tu comme le bon vin, Ethan ?

Un court silence et ça repart.

Toutefois, tu n’es pas si momifié que cela encore. J’ai l’impression que mon accueil glacial chez les Blanches date d’hier… ou d’avant-hier.

Un large sourire angélique fit son apparition, alors qu’elle le laissait la détailler sans sourciller. Après tout, lui aussi avait le droit à quelques privilèges qui ne passeraient pas avec d’autres.

Comme tu le dis si bien, nous ne sommes plus tout à fait les mêmes. Tu serais étonné de voir combien le calme et le silence sont devenus un art chez moi.

Et les semaines passées au conseil ducal en étaient la preuve vivante. Pourtant, il y avait de quoi en prendre un pour taper sur l’autre parfois. Ou des parchemins à faire bouffer, des fois que l’information rentre mieux dans la caboche de certains. Ou à défaut, l’entendent. Mais rien de tout cela. La Monssygnac n’avait été que paix et amour. Inconcevable, n’est-ce pas ? Et pourtant. La cérémonie débutant, il était largement temps de rejoindre les rangs, alors le Chevalier déposa un baiser sur la joue Licorneuse.

J’suppose que tu ne m’accompagnes pas dans les premiers rangs, alors je te dis à tout à l’heure. Ne part pas sans avoir fait une bise à Cassandre. Elle serait déçue.

Une fois dans l’édifice, elle en profita pour saluer les personnes qu’elle n’avait pas encore vues, comme Gade, Antonia ou Acta et se plaça près de Gaïlen qui semblait en bien mauvaise posture. Confiteor et Crédo furent récités. La lecture avait été religieusement écoutée et les ébènes détaillaient avec attention sa fille, prenant un peu plus conscience des sept dernières années qui avaient filées avant qu’elle ne s’en rende compte. Dieu que le temps passait vite. Bientôt la Lucie serait juste bonne à manger de la soupe !

[Edit pour faute de frappe et ortho, pas des que mes "noeils" aient tout vu cependant]
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Tomrone

Un sourire en voyant que la marraine va aussi avoir son moment quand, la soeur Marie_clarence lui donna la serviette. Il avait eu le droit à la lecture, elle eut droit à la serviette.

Puis regardant Marie_clarence asperger Cassandre, l'émotion était à son comble. Il n'y avait pas de mots pour décrire ce moment si privilégier pour celui qui entre dans la grande famille Aristotélicienne.

Doucement, Actarusia, l'épongea et il regarda tout cela sans arriver à dire un mot, seulement en regardant sa petite Cassandre, qui ensuite reçu le cierge et la médaille.

Il aurait à ce moment-là voulu, la prendre dans ces bras, mais il attendit sagement que celle-ci puisse finir avec la soeur Marie_clarence.
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Eymerick

Le couple était heureux de revoir Cassandre, et c'est avec plaisir qu'ils se laissèrent présenter à sa mère, avant que la jeune fille ne les introduisent vers le jeune Comte.

Même si celui-ci ne se souvenait apparemment pas de lui, Eymerick s'en souvenait malgré le peu qu'ils s'étaient croisés. Le Vicomte en avait surtout entendu parler de la bouche de Cassandre.

Alors que l'appel à la cérémonie se fit, ils suivirent donc le Comte, avant de s'installer un peu en retrait, suivant l'office et récitant ceux qu'ils devaient réciter.

Ils iraient certainement refaire un bisou à l'héroïne du jour à la fin, espérant de plus longues retrouvailles à un autre moment.

En attendant, la jeune fille se faisait asperger.
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Cassandre_

Faire trempette, Soeur Marie-Clarence voulait la faire partir en courant ou bien? Cassie sentit un frisson la parcourir en s'imaginant entrer dans l'eau glaciale. Heureusement pour la Blonde, la religieuse eut tôt fait de reprendre son sérieux, lui évitant ainsi une situation bien embêtante.

Elle se fit donc aspergée, essuyée. La jeune femme prendrait presque goût à se faire pouponner, mais pas le temps d'en profiter plus qu'il ne fallait, Soeur Marie Clarence lui tendait déjà un cierge. Cassandre lui adressa un sourire en le prenant, saisissant ensuite la médaille.

Et de regarder Tom et Acta, heureuse. Ca y est ! C'est enfin officiel !
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Marie_clarence

Marie alla ensuite rejoindre l'Autel puis écrivit avant de couler la cire et sceller le certificat

Cassandre_

Voilà, s'il vous plait ma fille, ceci sera votre certificat de baptême, garder le précieusement surtout en cas de mariage ou de demande d'ordination

C'était les deux seul cas où on les demandait à peut être à l'hérauderie aussi. Marie alla ensuite devant l'autel et leva le pain puis le vin pour les bénirs en récitant une bénédiction

Elle alla ensuite tendre la corbeille et la coupe remplie vers la baptisée, son parrain et sa marraine

Tenez mes enfants et partageons ensemble le pain et le vin de l'amitié, je vous invite à faire tourner ceci parmi vos proches.

Le temps que tout le monde aille un petit bout, elle revint à l'autel

Mes frères, soeurs, fidèles, ainsi ce termine cette cérémonie, toute mes félicitations à la baptisé ! N'oubliez pas la messe dominicale et que je reste disponible si vous souhaitez être guidé afin de vous aussi comme Cassandre, recevoir le sacrement du baptême et entamer votre pastorale. N'oubliez pas aussi que le séminaire de Saint Benoit ici à Noirlac dispense également des cours de théologies, professorat, médecine et diplomatie.

Elle fit quelques signes afin de bénir l'assemblée et leur laisser le temps de commencer les réjouissances qui suivent le baptême. Elle alla ensuite vers Cassandre

Damoiselle Cassandre, une enquête est en cours à Rome pour la pastorale, si jamais çà vous dit, à votre parrain marraine aussi, je vous invite à y répondre ce afin d'améliorer les enseignements

Citation:

Enquête exclusive sur la pastorale

Au nom de l'Assemblée Épiscopale de France, nous, Monseigneur Nono, Archevêque Métropolitain de Tours, en notre qualité de Vice-Primat de France, annonçons :

L'enquête exclusive portant sur la pastorale.

Citation:

1) Pour quelles raisons avez vous entrepris une pastorale?
2) Quel était l'endroit utilisé pour cette enseignement?
3) Qu'avez vous fait? (lecture, discussion, autre)
4) Quels ont été les sujets abordés?
5) Feriez vous des changements dans cet apprentissage?
6) Espace libre pour toutes remarques sur la pastorale ne répondant pas aux questions

Les même questions sont posées au clergé.
A terme, cela permettra de mieux appréhender les attentes des futurs fidèles.

Le questionnaire est à retourner à Monseigneur Nono.

Puisse Aristote tous nous guider.

Fait à Bourges, le XXème jour du IIIème mois de l’an de grâce MCDLXII.

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Cassandre_

Cassie suivit les dernières instructions, opinant du chef pour montrer à la Soeur qu'elle avait bien tout compris. Elle lui sourit tandis qu'elle prenait le parchemin.

Je vous remercie pour tout Soeur Marie Clarence. J'espère que vous ne serez pas contre un petit verre !

La Blondinette sourit, puis se tourna vers Acta et Tom pour aller les embrasser.

Je suis contente que vous soyez enfin officiellement mon parrain et ma marraine !

Elle se tourna ensuite vers les invités et prenant Acta et Tom par un bras les entraina vers ces derniers.
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Tomrone

Et voilà, la cérémonie touchait à sa fin et elle fut des plus belle. Il s'approcha de soeur Marie-Clarence pour la remercier.

Cela fut une très belle cérémonie, ma Soeur. Merci à vous pour ce très beau moment.

Il lui sourit, tout en prenant le parchemin qu'elle lui tendit.

Je vais voir pour remplir cela ma soeur, avec plaisir.

Puis se tournant vers Cassandre, celle-ci anticipa ces pensées et alla l'embrasser avant qu'il ne le fasse à son tour.

Je te félicite ma petite Cassandre et je suis aussi, vraiment heureux et fier de pouvoir être ton parrain.

Un grand sourire avant de se faire attraper le bras et de se faire tirer vers les invités présents.
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Actarusia

La fin de la cérémonie approchait à grand pas.... Il ne manquait plus que le certificat que sœur Marie Clarence remit à Cassandre qui ne se fit pas prier pour le récupérer, il faut dire qu'elle attendait ce moment depuis tellement longtemps.

Acta laissa le parrain remercier l'officiante puis s'approcha d'elle à son tour le regard ému et le sourire aux lèvres.

Merci pour elle ma sœur! elle attendait ce jour depuis si longtemps. C'était un merveilleux moment. Il restera gravé dans sa mémoire ne serait ce que pour les péripéties le précédant rajouta-t-elle avec un sourire.

Elle prit le parchemin que lui tendait la sœur, le parcourut rapidement :

Je vais tâcher de le remplir au mieux même si c'est un peu loin....

Fait Bourges se dit-elle. Cela la fit sourire et lui fit penser à son parrain qui officiait la bas.

Pas le temps de réagir que Cassandre leur faisait un bisou pour les remercier.

Toutes mes félicitations Cassie !!! On y est enfin arrivé lui dit elle avec un clin d'œil : C'est un honneur pour moi que d'être ta marraine ! Elle lui sourit tendrement et l'embrassa à son tour.

Encore une fois trop rapide pour elle, la petite l'entraîna ainsi que le parrain vers les invités...

Au passage, Acta prit le présent qu'elle avait eu juste le temps de déposer sur un des bancs de l'abbaye à son arrivée.

Elle ne savait pas trop à quel moment lui donner mais se dit que c'était le moment opportun puisque la voilà enfin baptisée.

Lui souriant, elle lui tendit la paquet :

Tiens ma petite Cassie, un petit présent pour célébrer ce moment. Elle espérait que cela lui plairait et l'avait choisit aussi pour la symbolique puis rajouta en lui donnant.

Une étoile qui réchauffe les cœur!

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Elle trouvait que cette phrase lui allait parfaitement....
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Cassandre_

Soyons honnête la Blondinette ne tenait pas en place. Elle avait envie de profiter de tous les présents, mais aussi il y a avait le soulagement, qu'enfin elle était baptisée. Lorsque Acta lui donna un petit paquet, Cassie le déballa sans plus attendre, tout en piétinant. Elle sourit largement en découvrant le bijou.

Hannn ! Merci marraine, il ne me quittera plus.

Elle lui fit une grosse bise, les entrainant vers sa mère et Gailen qui était toujours à ses côtés.

Maman, je te présente Tom, et puis tu te rappelles d'Acta?

Un petit clin d'oeil et puis tout à coup, voilà qu'elle plante le petit groupe pour rejoindre Ethan non loin d'eux. Il fallait lui faire un bisou avant qu'il ne prenne la poudre d’escampette. Cassandre lui saute au cou et déposa une grosse bise sur la joue droite

J'suis tellement contente que tu sois venu ! Merci.
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Gailen_d_arduilet

La messe finie les gens se ruaient sur la nouvelle brebis du très haut.
Il s’avança à son tour, il ne connaissait que peu voir même très peu de gens et se dirigea donc vers la reine de la fête. Son spleen du moment était encore accentué par le fait qu'il était venu les mains vides. Il aurait tant voulu lui faire un beau cadeau, un cadeau qui les lierait mais ce ne serait pas pour tout de suite.

Félicitations Blondnette. Le très haut à donc, enfin, voulu de vous ?
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.

Cassandre_

Alors qu'than semblait vouloir rester muet, le Comte de Meymac s'approcha pour la féliciter. Elle lui sourit.

Je vous remercie Gailen. J'ai cru à une époque qu'il faudrait que vive sans rejoindre cette grande famille. Enfin, cela appartient au passé maintenant.

Sans plus attendre, elle invita chacun à venir se restaurer et échanger quelques chopes dans une auberge non loin.
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[Rp] Baptême de Cassandre_ de Castelléo