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[Rp] Baptême de Cassandre_ de Castelléo

Cassandre_
La Blonde se demandait s’il allait oser utiliser le nouveau surnom qu’il lui avait trouvé. Et c’est sans réelle surprise qu’il le fit. Détail futile qui accentua pourtant son sourire. C’était le fruit d’une taquinerie qu’elle avait appris à affectionner.

Pas stressée non. Plutôt ravie que ce jour ait enfin lieu. Et si ce n’est que du retard pour Antonia, alors ça va !

Le nez se tortilla. Cassie était inquiète par le silence de sa marraine et à chaque arrivée, elle espérait que ce soit elle mais il semblait qu’il faille la renommer désirée. La jeune fille ne montra rien pour autant. De toute façon, si l’envie lui prenait il la connaissait suffisamment maintenant pour lire ce que trahissaient ses émeraudes.

Ça serait parfait si vous en aviez aussi l’envie.

La jeune Castelléo savait bien que Gade n’était pas du genre à s’imposer des cérémonies pour le plaisir lorsqu’il avait le choix, mais pourquoi ne pas joindre la taquinerie à l’agréable. Les yeux quittèrent le visage comtal lorsqu’elle vit sa moue. Doux sourire sur le visage à son attention, le message ayant été effectivement compris.

Je vais les accueillir, soyez sage !

Et sans se faire prier Cassandre se précipita sur le parvis pour accueillir sa mère, lui sautant au cou. Elle salua également chaleureusement Gaël. A la question maternelle, elle répondit, mutine.


Tellement prête que si j’étais un fruit j’serais déjà état de décomposition !


La jeune fille pouffa.

Bougez surtout pas, j’ai du monde à vous présenter !

Ah Gailen vous voilà. J’avais peur que vous oubliez. Le trajet c’est bien passé ?

Oui pas de « Votre Grandeur » pour lui à ce moment de la journée. Ce n’était pas l’employeur mais l’ami qu’elle avait invité. Alors forcément, le protocolaire attendrait. Et comme une arrivée ne se fait jamais seule, elle se décala de quelques pas dans la foulée pour accueillir le Mainois.

Eymerick ! Shao ! Haaaan j’suis contente de vous revoir !

Une bise sur les joues parce qu’aujourd’hui tout est permis, avant de les tirer doucement par le bras telle une gamine un peu trop impatiente, afin de les rapprocher du trio précédent.

Gailen, vous vous souvenez du Vicomte ? Nous l’avions croisé au Mans.


Et de se retourner vers le couple.

Je vous présente ma mère, Lucie, qui est une amie de longue date d’Ethan. Et à côté c’est son compagnon Gaël.

La Blondinette était soudainement aux anges. Tous les revoir lui faisait le plus grand bien. Le parrain avait plutôt intérêt à se préparer à recevoir dans les bras, une intenable.
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Ethan
Un pigeon ! Ça existait donc encore ces volatiles ? Vu l'heure tardive, il devait être égaré, ou bien il cherchait un refuge pour y passer la longue nuit d'hiver qui déjà était tombée ... Le Ténébreux ne s'en inquiéta pas plus que cela quand il entendit le volatile roucouler. Et d'ailleurs lui aussi était fatigué. Il était fatigué de tout en fait, aussi bien physiquement eu égard à son âge déjà bien avancé pour un combattant tel que lui, mais aussi psychologiquement du fait des sempiternelles crises à gérer. Jeune écuyer il n'avait pas réellement compris pourquoi tant de Chevaliers étaient exténués par leurs charges et semblaient bien plus vieux que leur âge réel ... Aujourd'hui il savait, et ce soir, il allait une pour nouvelle fois profiter d'une vraie nuit de sommeil, ce qu'il s'empressa de faire.

Quand le lendemain matin il se leva, alors qu'une faible luminosité pointait en la maisonnée, il fut étonné de toujours entendre le ramier roucouler sous le toit ... Qu'est-ce qu'il fichait encore là celui-là ? Il n'espérait quand même pas passer le reste de l'hiver à lui casser les oreilles du matin au soir ! Le Blondinet s'empressa donc de se lever malgré ses dernières cicatrices qui le faisaient encore souffrir, pour aller voir si le truc à plumes était de ceux bien gras dont il pourrait faire son déjeuner. Quand il eut rejoint le grenier où séjournait l'indésirable, il eut la surprise de constater que ce dernier était porteur d'un message. Aussi, au lieu de lui tordre le coup, il le délesta du vélin, et lui offrit une poignée de grains afin qu'il se repaisse avant de reprendre son envol vers son expéditeur encore inconnu.

Ethan redescendit le petit escalier de bois qui menait au grenier pour rejoindre la pièce principale où il prit place dans son fauteuil près de la cheminé au sein de laquelle il venait d'ajouter une grosse bûche pour faire redémarrer le feu qui heureusement ne s'était pas éteint pendant la nuit. Une fois installé, il déroula le parchemin pour en prendre connaissance. Il le parcourut rapidement, très rapidement même, parce qu'on ne pouvait pas dire que son auteur s'était foulé ...

Cassandre a écrit:
Coucou 'than,

Comment vas-tu?

Ça y est, j'vais ENFIN me faire baptiser. Ça sera à Noirlac, à l'abbaye St Bernard, le 28 février. Je compte sur ta présence, forcément.

Je t'embrasse

Cassie


'Than ... La seule personne qui ne l'ait jamais appelé ainsi était une Blanche, dont elle était désormais la Grande Amazone. Mais quand il regarda la signature, il fut étonné qu'il n'en fut rien. Ainsi donc la Blondinette allait suivre la voie des Aristotruc à compter du 28 février. Le 28 ! Mais c'était déjà demain !
Sacré nom d'un Artéton ! Pour ceux qui ne le sauraient pas, un Artéton est le fruit incongru d'une Artésienne et d'un Breton, ou vice et versailles. Et Noirlac, c'était où ce pays paumé dont il ne se souvenait pas l'avoir jamais traversé. Et pourtant il l'avait parcouru le Royaume, en tous sens même. De la Bretagne à l'Artois, mais ça tout le monde l'avait déjà compris, mais aussi de la Gascogne à la Provence, et tout ce qu'il y avait entre ces quatre régions ! Ce fut bien malgré lui qu'il quitta le confort de son fauteuil pour rejoindre son bureau sur lequel il étala ses cartes et divers registres. Après plusieurs minutes de lectures et de recherches studieuses, il mit enfin le doigt dessus. Nom d'un Bretsien ! Pour ceux qui n'ont toujours pas compris, c'est l'exemple inverse du cas précédemment cité. En plein Berry ! Y'en avait pour plus d'une journée de cheval, et il allait falloir la jouer fine pour ne pas se faire alpaguer par les autorités locales. Parce qu'un Licorneux en Berry, ben c'est comme un ver dans le fruit, ou une mouche sur le gâteau, ça craint !

Ce n'était pas cela qui ferait reculer le Licorneux, mais il lui fallait penser à s'équiper un peu plus lourdement qu'il ne l'aurait souhaité au cas où ... Il s'empressa donc de vérifier tout son bardas qui était toujours prêt à l'avance pour toute nouvelle mission ou opération susceptible de lui tomber dessus à l'improviste. Une fois ses ablutions faites, il revêtit une cuirasse de cuir lourd, et non pas son armure de combat. Fallait pas exagérer non plus, il ne partait pas à la guerre même si la route n'allait peut-être pas être une partie de plaisir. Et puis le cuir lui laissait plus d'aisance pour ses mouvements en cas de combat, même s'il offrait une protection moindre que l'acier. Sa fidèle épée fixée sur son flanc gauche, une hachette au flanc droit, une dague dans sa botte droite et son écu en main, il était prêt à affronter tous les brigands, voire même quelques gardes Bérichons trop zélés. Il s'abstiendrait d'affronter seul une armée s'il était amené à en croiser une. Après tout, il n'était que Chevalier, le Blondinet. Le temps d'harnacher Storm, de fixer sa cape azurée brodée de l'animal mythique, et le ténébreux prit la route de ce duché si peu accueillant en plein cœur du Royaume.

Ce fut donc après toute une journée et une nuit de chevauchée, seulement entrecoupée de quelques pauses afin que l'homme et l'animal puissent se reposer, et en évitant toutes les grandes villes du Duché maudit, que l'équipage parvint enfin au lieu dit. L'abbaye fut aisée à dénicher au milieu du village. Le temps de déposer Storm à l'écurie d'un forgeron auquel il demanda de prendre soin de l'équidé moyennant quelques écus, et notre Licorneux en armes se rendit sur le parvis du dit bâtiment. On ne pouvait pas dire qu'il y avait foule. Les badauds dévisageaient le Blondinet quand ils prenaient conscience de son appartenance à l'Ordre Royal, mais aucun n'osa le fustiger. Bien au contraire, quand il croisait leurs regards, ceux-ci se baissaient ou se détournaient, et s'attachaient à s'éloigner au plus vite. Fallait dire que le regard du Ténébreux était plutôt expressif. Un regard de braises comme on en voyait peu, de celui qui vous faisait comprendre que "si tu me les brise, je te les coupe". L'avantage d'un tel regard, c'était qu'au moins, il ne semblait pas que ce fut ici que l'on viendrait lui chercher querelles.

Détournant son regard vers l'intérieur de l'édifice, il y perçut des mouvements. Hélas il ne pouvait identifier personne du fait de la différence de luminosité.
Cependant, il n'était pas question pour le Ténébreux d'y pénétrer, et ce pour plusieurs raisons qui lui étaient propres. La première était qu'il n'était pas toléré, sauf circonstances particulières tel un sacre, de pénétrer en armes dans un monument religieux. La seconde était qu'il était athée, ou agnostique, voire même hérétique comme le disaient certains. En fait, il ne croyait pas en l'existence d'une quelconque puissance divine régissant le destin des hommes. Et si tel était réellement le cas, il y en avait un ou une qui avait du mouron à se faire, car ils auraient des comptes à lui rendre le jour où il passera l'arme à gauche.

Alors à quoi bon aller faire semblant de prier ou de chanter ces cantiques qu'il ne connaissait même pas. Il se résigna donc à patienter sagement que l'office soit terminé, pour féliciter la future baptisée ... Il alla s'adosser sur le mur à droite des portes et prit son mal en patience. Mais ça de la patience il en avait aujourd'hui, même si cela n'avait pas toujours été le cas dans sa jeunesse. Il avait appris à attendre l'ennemi, jours et nuits, de garde sur les remparts de villes assiégées ou à la lisière d'un camp dressé à la va-vite en plein milieu des lignes ennemies ... Mais ça, c'était bien d'autres histoires ...

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Gailen_d_arduilet
Comme il pouvait le craindre, le show ne tarda pas à commencer. Telle une tornade, la blondinette commença son show. passant de l'un à l'autre laissant son petit commentaire à gauche à droite.
Son tour vint, pas de pitiés pour les comtes dépressif dans le chef de la jeune future baptisée.


Gailen, vous vous souvenez du Vicomte ? Nous l’avions croisé au Mans.

*Gné...hein.... quoi? Le vicomte quisé-encore ?

"Le Vicomte ?"

Prend un air perdu.


"Quel vicomte ?"
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.
Lulue
Le poids des années semblait peser tout à coup sur les épaules du Chevalier… à moins que ça ne soit sa fille qui soudainement ajoutait quelques livres supplémentaires. Elle n’avait jamais perdu l’habitude de se pendre à son cou, sauf que la Blondinette n’avait plus 8 ans… Toujours est-il que la mère ne put que sourire face à un tel accueil. Au moins, Cassandre semblait en forme. Mais pas le temps de détailler un peu plus sa réflexion que déjà les présentations fusaient. Un baiser sur le front de l’Arduilet, en guise de bonjour.

Comment allez-vous Gaïlen ? Cela fait bien longtemps que nous nous sommes vus.

Elle lui adressa un doux sourire maternel parce qu’on ne se refaisait pas. Les ébènes se posèrent ensuite sur le nouveau couple qui venait à eux. Salut respectueux, le sourire toujours sur le minois. La Brune en avait entendu parler de ce Vicomte bien gentil grâce à qui sa fille avait pu passer quelques heures en bonne compagnie lorsque le Licorneux jouait à cache-cache. Elle appréciait de pouvoir enfin mettre un visage sur des noms.

Ravie de vous rencontrer tous les deux en chair et en os. J’ai beaucoup entendu parler de vous.

Avec une pipelette comme Cassandre, difficile de faire autrement. Lucie se demandait d’ailleurs comment cela était possible. Necro et elle étaient plutôt du genre économe en paroles. Et alors qu’elle allait suivre les autres à l’intérieur de l’édifice, la Monssygnac perçue une présence. Les sourcils se froncèrent alors qu’elle ralentissait le pas. Et puis à nouveau, un sourire. Sans plus attendre, elle dévia de sa trajectoire pour aller coller son bras contre celui du Blondinet. Un simple contact qui lui rappelait beaucoup de souvenirs. Bien qu’elle ne le faisait pas pour ça, mais plutôt pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Non pas qu’elle doutait qu’Ethan serait là. Parce qu’il a toujours été présent pour les moments important de sa famille. Mais plutôt parce que sa dernière missive n’avait pas trouvé réponse et que la Lucie avait donc fini par se demander s’il n’avait pas passé l’arme à gauche.

Je t’ai connu plus à la traîne et plus discret.

Fin sourire sur les lèvres, tout en accrochant ses pupilles

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Cassandre_
Elle souriait en voyant Gailen à ce point dans la lune. Elle cachait aussi son inquiétude parce que le Comte semblait au plus mal depuis quelques temps et elle ne savait pas comment faire pour le tirer de sa léthargie.

Eymerick. C’est l’une des rares personnes que nous avions croisés lors de notre séjour. Et sa fiancée est Shaomye.

Cassie ne voyait pas quoi dire de plus. Qu’il avait particulièrement hautain avec eux ? Ca c’était naturel chez lui quand on ne le connaissait pas. Qu’Eymerick lui avait proposé un emploi, se demandant pourquoi elle restait avec l’Arduilet ? Ca ne servait pas à grand-chose de remuer certaines histoires alors la Blondinette garda le silence et une fois les présentations faites, entraina tout ce petit monde à l’intérieur de l’abbatiale. C’est que l’heure commençait à avancer. Seulement il manquait les principaux protagonistes. Plus pour longtemps cependant.

Alors que ses émeraudes cherchaient sa mère qui avait disparue, ces dernières virent Rosemay et Tom. Large sourire sur le visage de la jeune femme. Le temps de s’excuser un instant auprès des autres convives avant de foncer en leur direction et de leur sauter sans aucune retenue au cou, les serrant fortement.


Rose ! Tom ! Comment allez-vous ? Alors ce petit frère, il arrive ?

Elle pouffa à nouveau, se souvenant l’effet que cela avait provoqué chez son parrain la première fois qu’elle avait abordé le sujet.




Acta étant sortie de retraite, sa JD ne devrait plus tarder à poster alors on peut commencer les choses sérieuses si vous voulez. Merci.

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Marie_clarence
Le temps de laissé la baptisée acceuillirses invité et de voir l'abbatiale se remplir avec bonheur, Marie-Clarence prépara quelques petites choses et placa le fin ruban de soie rouge à une place bien précise de son livre des vertus en marques pages. C'était sa première cérémonie après tout.

Elle marcha vite puis alla se penché vers les enfants de chœur. Une chorale ? Oui oui en retrait, des enfants qui chanteraient avec la religieuse pour le début de ce baptême.




Le temps que tout le monde effectue les derniers salues et prenne place, Soeur Marie-Clarence se mit derrière l'autel et commença à chanter l'Agnus Dei d'une voie douce et forte l'Alleluiïa pour entamé le chant bientôt suivie par un jeune homme de la chorale qui reprenait ensuite puis en chœur. Une fois terminé, Soeur Marie-Clarence s'éclaircit la gorge ouvrit les mains vers le ciel


Merci à notre chorale cistercienne pour m'avoir accompagner dans l'Agnus Dei.

Fidèles d'Aristote, nous sommes ici réunis pour accueillir Dame Cassandre au sein de notre communauté aristotélicienne. C'est un grand jour pour elle et c'est également une joie pour toute la communauté! Un moment que notre soeur de foie attendait depuis longtemps, ce n'est pas peu dire !


Un regard avec un sourire vers la future baptisée et Soeur Marie plaça ses mains devant sa taille jointes posant son regard tour à tour sur tous.

Devant votre regard, devant le regard de sa marraine et du Très Haut, accueillons là aujourd'hui dans notre communauté. Pour cette cérémonie, j'ai écrit les petites phrases des étapes de la cérémonies sur les vélins posés sur vos chaises. J'invite les lettrés qui ne connaissent par cœur à les utiliser et guider les non lettrés.

Bien ! Le baptême est un nouveau départ, un acte pure d'engagement dans la foie, aussi confessons avec Cassandre nos péchés avec repentit. Puisses le Très haut dès lors nous pardonnez nos fautes humaines !



Elle avait en effet prit soin de tout préparer. Elle savait que bien souvent, les invités de Baptême n'était pas toujours forcement croyant et venait parfois assister pour soutenir une amie, un proche, le baptisé. C'était l'occasion de montré que l'église çà pouvait être aussi sympathique et de les faire participer à cette grande fête du jours. La religieuse après ces paroles, récita ensuite la confession commune en laissant ses fidèles l'entamé en chœur, elle avait mit la version latine sur les feuilles pour changer et celle en français. Chacun avait le choix, elle, elle le fit en latin :



Confiteor Deo omnipotenti, Et omnes Sanctis et yobis, Fratres, Quam peccavi nimis coqitatione, Verbo et Opere.

Mea Culpa, Mea Culpa ! Mea Maxima Culpa !

Ideo precor omnes sanctos, et vos fratres. Orare pro me ad dominum Deum Nostrum. Amen !


Elle termina l'amen en même temps qu'eux.
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Actarusia
A son retour de retraite, une missive attendait Acta. L'écriture lui était familière, c'est donc avec empressement qu'elle la parcourut, se doutant tout de même du contenu mais surtout l'espérait. Malgré son impatience, elle prit le temps de s'assoir pour lire la missive tranquillement. Son doute se dissipa plus elle la parcourait. Il s'agissait comme elle le pensait de l'annonce du baptême de sa très chère Cassandre.

Enfin se dit-elle depuis le temps qu'il en était question.

Elle s'attarda sur la date qu'elle relut plusieurs fois avant de se rendre compte qu'elle ne serait pas à temps pour le baptême. Un vent de panique s'empara d'elle, il était inconcevable qu'elle ne soit pas présente pour ce moment.

Dès la réception de la nouvelle, elle s'empressa d'avertir sa future filleule de son retard mais l'assura de sa présence. Ni une, ni deux, il n'était pas le moment de bailler aux corneilles, elle alla donc préparer l'essentiel pour le voyage.

Il n'était pas nécessaire de trop se charger, de toute façon elle n’avait pas trop d’affaires étant en voyage, la plupart de ses biens se trouvaient à Autun. Elle prit quelques provisions pour la route et le présent qu'elle comptait offrir à Cassandre. Elle avait eu la bonne idée de le choisir quelques temps en arrière et bien heureusement pour elle, elle se serait, en effet, trouvé bien embarrassé d’arriver les mains vides ou de devoir en trouver un au dernier moment compte tenu qu’elle était déjà en retard.

Il lui restait maintenant qu’à choisir la robe qu’elle porterait lors du baptême. Etant donné qu’elle devrait se rendre directement à l’abbaye, elle n’aurait pas le temps de se changer avant et elle opta donc pour une couleur foncée susceptible de pouvoir supporter le voyage.

Le compagnon de voyage qui l’accompagnait jusqu’à destination pour poursuivre ensuite sa route vint la chercher et il ne leur resta plus qu’à charger la charrette. L’aventure pouvait commencer….

Malgré la longueur du voyage, celui-ci se produisit sans encombre et la destination pointa le bout de son nez. Ils traversèrent le village, atteignirent le lieu du baptême où le compagnon de route d’Acta la déposa et reprit immédiatement son chemin.


Nous y voilà se dit elle tout en se recoiffant et dépoussiérant sa robe, le voyage ne les avaient pas épargnées ni l’une ni l’autre…. Malgré la gêne du retard, il fallait qu’elle se décide à entrer. La cérémonie devait être bien avancée, elle respira un grand coup, avec dans l’idée de rentrer et d’essayer de se faire la plus discrète possible. Elle se glissa furtivement et sans bruit à l’intérieur avant de s’installer le plus rapidement possible.

Une fois en place, elle prit le temps d’observer ce qui se passait et de sourire à la vue de Cassandre qu’elle n’avait pas revu depuis un certain temps. En la voyant, une multitude d’émotions la traversa et ce n’était que le début….
Tomrone
Cassandre fit son apparition, et salua toutes les personnes présentes. C'est là que Tom entendit Cassandre présenter sa mère. Il jeta un coup d'oeil et enfin pu mettre un visage sur la mère de la petite Cassandre. Mais à peine eu le temps de réagir, que Cassandre lui sauta au cou, ainsi qu'à Rose. Il la regarda, elle n'avait pas changé depuis la dernière fois, toujours aussi belle et pleine de vie.

Cassandreeeeeee !!! Que je suis heureux de te revoir et si heureux d'être là pour ton baptême !

Il lui fit une grosse bise, avant d'écouter la question fatale...

De quoi... ? Qui arrive... ? Ah, mais vite, la cérémonie va commencer, nous devrions prendre place à présent !

Prenant la main de Rose, il fila dans l'église comme si ne rien était, s'installa, écouta la soeur et récita à son tour le Pardon.
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Gailen_d_arduilet
Après la mère, la fille ! Le comte qui aimait à se flatter l’égo était toujours en délicate posture quand il était entouré des Castelléo Monssygnac. Pourtant, ce côté simple et direct, bien loins des manières strictes de sa famille le rassuraient et lui donnaient une bouffée d’air qu’il n’osait avouer. Mais a peine le baiser maternel déposé elle passait aux suivants et la blonde le ramena à la vérité de ses errements en matière de mondanités.
Un vicomte au man ? Depuis quand devait-il se souvenir des gens ? Un prince à la rigueur ou une jouvencelle aux formes agréables mais là…. Bref, fallait encore mettre ses talents d’acteurs en action.


Mais bien sûr, Vicomte , mes excuses, heureux de vous revoir ! Vous avez fait bon voyage.

La blonde avait filé, la brune aussi le laissant là avec ces inconnus qu’il devait feindre de connaitre. Heureusement l’heure du début de la messe était proche et l’officiante les invita à prendre place. Avec un sourire de circonstance, l’Arduilet indiqua donc à ses nouveaux amis qu’ils pouvaient s’installer.
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.
Ysaoth
[Le jour où tout homme réalise qu'il vieillit]

Bordel! Voila certainement le mot que prononce Ysa le plus dans la journée.
Bordel! Voila qu'aujourd'hui, il était particulièrement approprié.
La petite Cassandre, la fille de Lucie, la plus grande de la fratrie, même de la sienne à lui, cette petite gamine qu'il a élevé une longue partie de sa vie, qu'il revoit encore jouer près de la forge, ou courser les poules dans la cour...cette gamine là, se baptise dans peu de temps. Peu de temps, c'est à dire le temps de faire descendre son vieux cul de la montagne dans laquelle il hiberne hiver comme été, et de débouler dans l'église appropriée.

Il jette un coup d’œil à sa femme. Toujours blonde, toujours grosse, prête une nouvelle fois à pondre le dernier né de la lignée...ou la dernière, allez savoir. Il allait falloir partir à un moment ou un autre sous peine, vu la lenteur avec laquelle ils risquent de se déplacer, d'arriver le jour du mariage de Cassandre et non le jour du baptême... ce serait fâcheux. Fallait bien que ce jour arrive. Le baptême, c'est quelque part l'acte d'entrée dans la vie adulte. C'est parfois la première cérémonie qu'on organise pour soit, après la pastorale, ou on invite les gens qu'on apprécie, voire qu'on aime. Oui, le baptême, c'est un rite aristotélicien marquant le passage à l'age de raison.



[les jours ou ysa se rend compte qu'il se fait vieux]

Descendre la montagne, dans un attelage composé de deux chevaux d'excellente constitution, du montagnard, trapu, l'encolure puissante et le crin à ce point rêche qu'on dirait de la paille planté directement dans le cuir de la bête, c'est quand même un sport. Mais que voulez vous, difficile de faire monter sa blonde enceinte jusqu'au yeux. C'est dangereux pour la mère et le petit, une mauvaise chute est vite arrivé, et c'est aussi dangereux pour le canasson obligé de supporter le poids.
Par contre, descendre la montagne par attelage, c'est un coup à crever le type qui se trouve en compagnie de tout ce petit monde, en l’occurrence, Ysa. D'accord, depuis qu'il est dans cette sorte de retraite programmée, il profite du temps, de lire, de regarder grandir ses enfants, et grossir sa femme ce qu'il apprécie par dessus tout...mais y'a quand même des limites ou l’endurance psychologique d'un homme bascule dans le vide...Lever les yeux toutes les deux minutes pour se rendre compte que le soleil lui même arrive a se faire a ce point chier qu'il donne l’impression de revenir sur sa course naturelle...le temps lui même est suspendue...ou plutôt, le temps lui même s'est pendu au bout d'une corde, sur une des aiguilles de la grande horloge céleste dont il à la charge...
Il à l'impression que tout se ressemble, particulièrement arrivé dans les vallées, une fois les hauts sommets et les grands plateaux laissés derrière eux. Sa femme, inflexible, reste tranquille et avec le sourire. Léger évidemment ce sourire, Sun ne sourit jamais à pleine dents. Mais l'état de grossesse dans lequel elle semble irrémédiablement enfoncé la rend particulièrement heureuse. En tous temps et en toutes occasions, elle a le bonheur facile dans ces moments là. Et c'est donc une blonde qui contraste avec le brun que traînent les deux bourrins qui, même eux, semblent avoir du mal a tenir une allure aussi peu vive. Par moment, Ysa note dans les yeux des chevaux une pointe d’anxiété. Certainement que les animaux angoissent de devoir traîner la patte a ce point. M'enfin bon...même si c'est pas facile à voir, ça avance. Doucement, mais surement.


[Le jour ou certains prennent 10 ans dans la gueule en quelques secondes]

En fait, c'est seulement arrivé devant la petite église ou le baptême à lieu que Ysa compris pourquoi le temps avait été finalement clément avec lui. en fait, le temps a essayé de temporiser. Il a essayer de lui faire gagner quelques jours avant de lui mettre plusieurs années dans la vue. Parce que c'est sur le parvis de cette petite église de campagne, bucolique à souhait, qu'il réalise vraiment que ça y'est. La petite va passer à l'age adulte.

Sun à son bras, dans une robe gris perle magnifique à taille haute, coincée entre le ventre parfaitement arrondi et la poitrine non moins très ronde, il entre dans l'église, cherchant du regard la grande. Un dernier coup d’œil à sa femme...l'air de rien, c'est une première pour lui...le baptême d'une personne qu'il considère comme sa fille...fallait qu'il se prépare a encaisser le choc, parce qu'il y en avait une tripotée à suivre...
Rosemay
Cassandre était venue les saluer et Rose l'embrassa chaleureusement.

Tu es resplendissante Cassy !! nous sommes très heureux d'être là pour ce grand jour. Nous n'aurions manqué ça pour rien au monde. Lui dit elle en souriant à la jeune fille.

Déjà il fallait prendre place, Rose suivit Tom et s'installa à son côté.

Soeur Marie-Clarence accompagnée d'une chorale entonna un chant qui s'éleva sous les voûtes. La cérémonie commençait et Rose récita la prière.
Cassandre_
La Blondinette pouffa à la réaction de Tom. Elle n'avait pourtant plus 8 ans et savait dans les détails comment on faisait les bébés. Mais qu'importe, c'était un jeu qui l'amusait, et elle n'aurait pas fini de l'embêter avec ça. Elle embrassa Rosemay.

Je te remercie Rose ! Tu es sublime aussi ! Haaaaan et je vous en aurez voulu si vous n'étiez pas venu !

Ca c'est sûr. Elle les accompagna, entrainant avec elle Antonia, la remerciant d'avoir fait le déplacement. Il manquait deux trois visages qu'elle aurait aimé voir, mais la majorité été là, alors tout allait bien dans le meilleur des mondes. Un pensée pour son père, qui ne l'a pas vu grandir. Une pour le "Vieux" aussi et pour l'autre Tom. Son coeur se serra un instant. Et puis Cassie esquissa un sourire, se disant que de là-haut, ils devaient veiller au grain et suivrait cette cérémonie. Se plaçant devant Soeur Marie Clarence, la jeune femme écouta avec attention puis récita le confiteor.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Elle saluerait ceux qu'elle avait loupé avant le début du baptême à la fin.
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Marie_clarence
Après avoir récité la confession Marie-Clarence se tourna vers le parrain et la marraine.

Aujourd'hui, Dame Acrarusia et Sire Tomrone accompagneront l'entrée de Cassandre dans la famille Aristotélicienne. J'invite le parrain et la marraine à me rejoindre et récité ensemble avec leur filleul notre Crédo.

Venez près de moi aussi ma fille...


Un doux sourire et elle invita Cassandre à la rejoindre à l'autel et faire face à l'assemblée puis à son parrain et Marraine à se tenir près d'elle. Elle leur tendit ensuite son livre des vertu ouvert à la première page avec le crédo :



Et bien sûr invités, familles, amis et proches, récitons en chœur avec eux !
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Cassandre_
A l'invitation de Soeur Marie Clarence, Cassie s'approcha d'elle et se plaça face aux autres. Ses émeraudes purent ainsi détailler, tous les visages, dont ceux qu'elle avait loupé et à qui elle put adresser un sourire. Puis, en bonne élève, elle se pencha légèrement vers le lutrin afin de réciter de Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Marie_clarence
Soeur Marie-Clarence laissa le temps à chacun de récité et fit de même avant de continuer la cérémonie protocolaire mais combien importante.

A présent ma fille, je vais vosu lire un passage à vous et à vous tous mes amis. C'est un écrit de Ysupso qui s'entretenu avec le très Haut dans un rêve



Livre I - Le Mythe Aristotélicien, La Fin des Temps V - Les Questions

Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, s'ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.


Alors que celà signifie t'il ?

Un regard interrogeur vers la baptisée, un sourire

En fait c'est parole vous est adressé à vous Cassandre, à vous tous ici, à nous tous !

Par le Baptême nous entrons dans la famille Aristotélicienne, vous venez de pratiquer la confession commune, vos péchés sont donc pardonné si repentit et vous prêterez serment.

Mais Ysuspo nous explique que le péché guette toujours et que le sacrement du baptême n'est pas une fin en soi, la vertu se cultive toute notre vie. C'est comme une plante qu'on prend soin et arrose. Si jamais on arrête de lui donner de l'amour, elle meurt. Prendre soin de notre vertu, de notre accès au paradis, c'est donner de l'amour, c'est cultiver la vertu et c'est aussi confessé ses péchés avec repentit si nous nous égarons.


Un sourire, elle ouvrit son livre des vertus à une page qu'elle avait retenu

Mais allez finit moi de parler sinon je vais vous endormir ! Elle rit Le parrain ou la marraine pourrait il me lire ce passage ?
C'est lechapitre XII de la dolce vita de Christos. Voir expliquez à votre filleul et à l'assemblée la perspective de se baptême


Puis elle se pencha vers les deux se mettant sur la pointe des pieds pour leur murmurer à l'oreille

Et vous en faites pas, au cas où je suis là

Avec un clin d'oeil
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