Sofja


La terreur s'afficha sur le visage de la jeune mère. Le malaise était beaucoup plus profond qu'elle n'avait pu imaginer. Mahelya était toujours assise sur sa table de consultation, recroquevillait sur elle mesme.
Ohh ma chérie, ne te mets pas dans cet état.
Sofja s'avança vers elle, une fois face à elle, elle lui releva la tête délicatement avec sa main. Elle lui sécha une larme qui coulait et d'un voix douce essaya de la rassurer.
Tu sais ma mère a souffert le martyre pour ma naissance. L'accouchement ressemblait plus à une scène de barbarie qu'à la belle image qu'on peut avoir de donner la vie. Cela a marqué à jamais la mémoire de la famille et de Dragonet qui l'a accouché. Mesme aujourd'hui il m'en parle.
Alors que pour mes frères et sœurs, cela est passé comme une feuille sous une porte. Avec une facilité inimaginable. Chaque naissance est différente, il ne faut pas que tu appréhendes comme ça.
Sofja avait stressé tout le long de sa maternité et surtout lorsque l'heure des choses sérieuses était arrivée. Elle savait de quoi elle parlait et mesme si son mari avait essayé de la rassurer, cela avait été plus fort qu'elle. Et au final, plus de peur que de mal.
Cela est notre devoir de donner la vie quelque soit la situation de notre famille. Cela fut le cas pour nos mères, nos grands mères et les générations d'avant. La guerre n'attend pas, surtout lorsque nos maris sont dans des ordres. Je sais de quoi je parle avec ma mère chez les Hospitaliers et mon père chez St Michel.
Alors entre femmes, entre amies, nous nous devons d'être solidaires.
Sofja lui caressa la joue. Elle avait l'impression de voir sa petite sœur en face d'elle. Son instinct maternel prit le dessus.
Tu sais que tu peux compter sur moi. Si tu veux mesme venir au domaine pour les mois à venir, tu es la bienvenue. Nos enfants se tiendront compagnie et je veillerai sur toi tout le long de la grossesse, de l'accouchement si Kylian n'est toujours pas de retour.
Mais enlève toi cette idée de ta tête : tu n'es pas SEULE !
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Ohh ma chérie, ne te mets pas dans cet état.
Sofja s'avança vers elle, une fois face à elle, elle lui releva la tête délicatement avec sa main. Elle lui sécha une larme qui coulait et d'un voix douce essaya de la rassurer.
Tu sais ma mère a souffert le martyre pour ma naissance. L'accouchement ressemblait plus à une scène de barbarie qu'à la belle image qu'on peut avoir de donner la vie. Cela a marqué à jamais la mémoire de la famille et de Dragonet qui l'a accouché. Mesme aujourd'hui il m'en parle.
Alors que pour mes frères et sœurs, cela est passé comme une feuille sous une porte. Avec une facilité inimaginable. Chaque naissance est différente, il ne faut pas que tu appréhendes comme ça.
Sofja avait stressé tout le long de sa maternité et surtout lorsque l'heure des choses sérieuses était arrivée. Elle savait de quoi elle parlait et mesme si son mari avait essayé de la rassurer, cela avait été plus fort qu'elle. Et au final, plus de peur que de mal.
Cela est notre devoir de donner la vie quelque soit la situation de notre famille. Cela fut le cas pour nos mères, nos grands mères et les générations d'avant. La guerre n'attend pas, surtout lorsque nos maris sont dans des ordres. Je sais de quoi je parle avec ma mère chez les Hospitaliers et mon père chez St Michel.
Alors entre femmes, entre amies, nous nous devons d'être solidaires.
Sofja lui caressa la joue. Elle avait l'impression de voir sa petite sœur en face d'elle. Son instinct maternel prit le dessus.
Tu sais que tu peux compter sur moi. Si tu veux mesme venir au domaine pour les mois à venir, tu es la bienvenue. Nos enfants se tiendront compagnie et je veillerai sur toi tout le long de la grossesse, de l'accouchement si Kylian n'est toujours pas de retour.
Mais enlève toi cette idée de ta tête : tu n'es pas SEULE !
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