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[Archives] RP des Cathedrales: Que le royaume brūle

-fromFRSoldats In Tenebris
La gargote Dauphinoise - Cathédrale de Vienne

Aux alentours des trois heures du matin.



Au sortir de la guerre, chacun s’était octroyé un peu de repos. Panser les blessures, se délecter de la chair des défunts, avant qu’ils ne gagnent le Circulus pour un sommeil éternel. Toujours profiter de ces moments de quiétude, lorsque les dieux le permettaient. Nul ne savait quand l’occasion se représenterait à nouveau. Si elle venait à se représenter…


Une cinquantaine de sabots caressaient la pierre dans la pénombre. Traits tirés, visages lugubres et parsemés de cicatrices, les cavaliers apocalyptiques progressaient calmement, sans bruit. Leurs capes trouées ondulaient, épousant le souffle nocturne des Dieux. Nestrecha veillait sur eux. L’illustre Déesse ne manquerait point de les accompagner dans leur périple.

Ils avaient quitté l’Antre depuis fort longtemps pour s’en aller cavaler sur les routes et rejoindre le lieu. Ce lieu… Qui se dressait majestueusement devant eux…
Les survivants de la grande guerre Biterroise contemplaient au loin cette cathédrale, qui semblait les narguer de son impressionnante hauteur. Qu’elle en profite tant qu’elle en a encore le pouvoir. Ils avaient conquit une cité, fait frémir un comté. L’heure d’ébranler un culte était venue.

Les nerfs se tendaient comme cordes de violes.

La faction comptait quatorze guerriers, partis sur ordre d’Halleck. Ils devraient agir vite et discrètement. Sans un mot, le manteau serré sur leurs armes dissimulées, ils mirent pied à terre quelques rues avant leur destination finale, menant tant que possible les chevaux par les flaques d’ombre.

Sept des hommes furent postés en étoile autour de la Cathédrale afin de couvrir le plus largement la zone et ainsi avoir un potentiel de repérage maximal. Ils étaient également suffisamment proches pour converger vers le bâtiment rapidement si besoin.
Ceux ci resteraient afin de couvrir les arrières de leurs compagnons, prêt à éventrer le premier venu sans crier gare !
Bouffer des boyaux, se délecter de chair…

Yarkoich, la miette et Eldwen rejoignirent leur éclaireur sous un porche et communiquèrent à voix basse. Prolack avaient les renseignements qu’ils attendaient. Ce dernier avait gagné la ville il y a un jour de cela afin de collecter les informations cruciales au bon déroulement de la mission.
Yarkoich fit quelques signes de la main, mandant ainsi aux trois hommes restant à les rejoindre.

A sept ils exécuteraient la mission.

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в тенебрис !
-fromFRYarkoich
Le vieux guerrier frétillait d'impatience, perché sur sa monture qui avançait au trot. La ville se profilait à l’horizon. La cathédrale de Vienne se dressait face à eux dans la noirceur ambiante. Une pensée pour le camerlingue Lorgol, dont il avait estropié le visage en lui projetant de sa main désormais invalide la cire brûlante résultante des candélabres renversés…
Accompagné de la ténébreuse Nesmeïana, ils avaient alors enlevé le prélat, incendié la cathédrale de Narbonne puis gagné le front Biterrois.

Ses yeux noirs, fanatiques témoignaient de son envie de sentir du sang chaud du bout de ses doigts… Répandre la mort... Toujours !

Yarkoich avançait en tête, la petite miette entre les jambes, douce tignasse blonde sans peur ni craintes. Insouciante môme bercée dès son plus jeune âge par les cris des mourants. Elle n’avait cessé de lui susurrer à l’oreille des mots qu’il n’entendait pas… Cette oreille tranchée qui le coupait pour moitié des bruits de ce monde.
Eldwen chevauchait à leurs côtés. Le reste des hommes couvraient leurs arrières.

Yarkoich tenait une épée courte de sa main droite, alors que sa sarbacane ornait son dos usé par le temps. Le vieil homme était devenu expert au maniement de cette arme. Il se montrait ainsi toujours aussi aguerrit en combat que lorsqu'il brandissait sa longue lance... jadis... lorsqu’il était en pleine possession de ses moyens physiques.

Ils mirent pied à terre. L’ancêtre descendit la miette de son destrier puis intima à sept des leurs de prendre position autour de la cathédrale afin de surveiller les environs. L’heure tardive jouerait en leur faveur. Peu de chance qu’on vienne à eux. Et s’il en était le cas, les guerriers postés à l’extérieur se feraient un plaisir de décharner quelques chiens locaux…

Yarkoich, Eldwen et la petiote rejoignirent Prolack sous le porche qui leur explicita la situation. Personne n’avait pénétré dans la cathédrale depuis la tombée de la nuit.
L’éclaireur s’était laissé piéger au sein de celle-ci pour en ressortir sur le coup des minuits, déverrouillant ainsi l’accès au bâtiment en crochetant la serrure d’une petite porte annexe.

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в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
-fromFREldwen
De nouveau repartis de l’Antre Gris. Ils sont là, après long voyage. Les Tenebreux. Les In Tenebris. Accompagnés d’il ne sait quelle déesse dont ils n’arrêtent de parler. De penser.
La Ville approche. Approche imposante souhaite noir. Et au milieu, la cathédrale dans laquelle lui, Eldwen, a décidé de venir. Vienne. Pourquoi là? Car FrèreNico est mort, et faut bien lui rendre hommage, faisant mourir aussi sa demeure principale!

Les cavaliers apocalypotariques… euh… apolyquitaciques… arg, il ne se rappelle plus du terme… bref, le cavaliers méchants d’après les gentils prêtres entrent dans la ville avec un silencieux fracas de sabots. Il a du mal à se taire! Il voudrait bien rire de la situation… mais seul un sourire est dessiné sur son visage. Sourire bien beau si l’on ne voit que lui, un sourire bien inquiétant si l’on voit la folie qui brille ce soir dans ses yeux plus que d’habitude.

La nuit est arrivée depuis longtemps. Le fou baille. Ils ne peuvent pas faire ça de jour. L’ancien le lui a expliqué. A lui et à la jolie miette. S’ils le font de jour, beaucoup de méchants fils de chienne et de dieu (notons la minuscule) seraient arrivés défendre leur cathédrale. Bataille avait déjà eu lieu à Béziers. Ici c’était la rapidité et le silence qui comptaient. Tant pis… voir les tapis dessinant son ancienne religion brûler lui feraient peut-être oublier le manque de sang.

L’Ancien ordonne. Ils sont ici en maîtres. Ici en maîtres plus grands que le gros Hollock (Hallick… Hellack…. bref). C’est eux qui commandent à leurs quatorze compagnons. La joie est grande pour ça. Mais le fou laisse faire l’Ancien. Pas de folies ce soir. Il a conscience de sa folie. Voila d’où il est fou. C’est qu’il l’aime, lui, sa folie. Mais ce soir non. Ce soir il va se tenir bien. Pour une fois… Cette promesse qu’il se fait en descendant machinalement de son destrier blanc –le seul parmi les autres qui soit blanc. Il a du bien insister pour pouvoir le ramener!- lui enlève toute trace de sourire. Visage fermé. Sans montrer les sentiments. Autre Eldwen qui descend de Blanc Sang. Un Eldwen avec conscience. Ce vrai Eldwen. Celui qui Veut être fou.
Mais l’amusement de la brûlure ne se prépare pas moins intéressant!

L’Ancien a donc ordonné. Il a ordonné que la moitié d’entre eux vigilent. Lui aussi a été mandé vigiler. Mais Eldwen fait semblant de s’apprêter à crier, l’Ancien l’accepte a l’intérieur de la cathédrale avec un soupire de reproche. Envers les jeunes? Espèce de momie vivante!
Ils rejoignent celui qui, s’ils étaient bons et gentils, devrait être comme le deuxième, ou le maître d’armes. On lui a dit qu’il s’appelle Prolack. Quel prénom. Tous en “ck”. Y’a leur chef, là, le Halleck (il s’est rappelé !) et l’Ancien répondant aussi a Yarli[u+ck[/u]. C’est important à noter. Ah non… Pas de folie ce soir…
Il n’y arrive pas. Il ne prête qu’une moyenne attention aux dires de l’homme. De toutes façons, c’est logique. C’est comme dans toutes les histoires. Le méchant de rang deux a ouvert toutes les portes pour laisser passer les méchants de rang un.
Quand enfin l’homme fini son discours monologue avec l’Ancien pendant lequel Eldwen commence à s’endormir, il est heure d’agir.

Enfin ce dit l’ex-fou. Le fou. Plus fou qu’il ne croit. Si habitué à sa folie qu’il n’arrive plus à la maîtriser comme avant.
Avec quatre hommes parmi lesquels il n’y a pas le beau parleur Prolack –quelle chance!-, Eldwen, l’Ancien et la jolie petite miette se préparent. Les sentinelles on prit place. La bataille contre le temps va commencer…
Faire le plus grand feu que la ville ai connu, avec la cathédrale ou pendant le jour il y a deuil pour le con-con de Nico-con, sans que personne ne s’en rendent compte. La preuve que tuer n’est pas tout. Ils vont aussi s’amuser… tuer l‘Jésus. Et surtout penser que partout dans le royaume, leurs amis font de même. Effacer un culte. Instaurer le leur. Même si Eldwen ne sais pas quel culte est sensé être le sien. Fâcher les prêtres. Opter pour la liberté de tout croire, ou ne rien croire.
En y pensant, l’acte, dans le fond, est plus pur qu’on ne le croit. Mais personne ne sera capable de voir ça dans un agissement des In Tenebris… Pourquoi ? Seulement car eux, ils aiment autant le complément de la vie que la vie elle-même? Et quand eux, ils tuent, y’a pas d’soucis, hein! Maudits humains.

Toutes ses pensées le mènent devant la porte principale de la cathédrale. Un des leurs voulait passer par derrière, mais Eldwen a insisté avec sarcasme et théâtre.


«Pour une fois qu’il nous est donnée la chance de passer par la Gloire de dieu –avec minuscule, hein l’ami- pour accomplir les actes de Nestrecha, faisons ainsi!

Bon, un peu hypocrite. Mais après tout, qui dit que le nom de la déesse n’avait pas été dit, lui aussi avec sarcasme? De toutes façons, Eldwen ne savait pas, a tous savaient son ignorance, quel est ce culte a eux. Les IT, étrangement, prônent à la liberté des pensées.

Les voila donc. Devant la porte de la cathédrale. Eldwen, l’Ancien et sa miette juste à quelque pas. Les autres a leur cotés, plus bas sur les marches. Tous enroulés dans des capes. Silhouettes confondues à la nuit. Noirs dessins sur un fond noir. Ténébreux présages. Le silence.
Soudain, un bruit vient rompre tout le mystère de la scène. Un toussotement fort. Eldwen qui crache du sang aux portes de la cathédrale de Vienne. Des gémissements de douleur. Sa main saigne à son tour. La blessure du templier n’a pas bien guérit. Elle ne guérira jamais. Ils lui manquent deux doigts à la main gauche. Le cœur bat plus fort quand il y a trace de sa maladie. Le sang par plus vite. Ses deux doigts manquants sont remplacés par des flots de sang. Il se le suce pour éviter de perdre son sang. S’il l’avale, au moins, le sang restera dans son corps.

Ils avancent doucement, malgré l’étouffement du fou qui commence a se torde de douleur en toussant et avalant au même temps. La crise passe. Les In Tenebris sont soulagés. Ça n’a pas attiré l’attention.
La porte s’ouvre (bon, un des méchants ouvre la porte). Tous rentrent avec a leur côtés leurs armes. Eldwen porte une épée. Non plus deux, il n’arrive pas a manier avec deux doigts en moins, Après tout, la blessure est ressente. La blessure vient, comme lui, de Béziers. Dans leurs autres mains (en tout cas Eldwen et quelques soldats) un sceau plein d’alcool ou d’il ne sait quel truc qui prend vite feu. Ils entrent.

La cathédrale est grande. Imposante. Trop décorée. Trop dorée. Eldwen s’y perd…
Quelques instants avant de que sa tête arrête de tourner d’un côté à l’autre. Puis, il commence a œuvrer comme les autres soldats. Mettant ce liquide gluant un peu partout. Sur les tapis, sur les bois, sur les tissus, même par terre… Bientôt le liquide laissera place au feu… Il en rit bien fort avant d’être invité au silence par un Ténébreux.

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Cherchant le pouvoir de la vie, nous découvrimes le secret de la mort. Sommes seuls a le détenir car nous l'avons trouvée
Fou, Fou, Fou, ô ma Douce Folie!
Ex-IT
Ex-Fou
EX-Vivamt
MORT
-fromFRP'tite Miette
Le voyage a été éprouvant , long, peu d'etapes...Et le froid est intense, la buée s' echappe du nez et des bouches...Le cheval s'arrete soudain, signal qu'on est arrivé enfin...Bientot il fera chaud...Miette l' etait bien là, emmitouflée dans sa cape, contre Papy. Elle a babillé un moment et puis comme il repondait pas elle s' est endormie, bercée par le trot, alors que defilait le paysage blanc et cotonneux de cet hiver rigoureux...Assourdis le bruit des pas, et celui des fers, la horde a pu avancer sans bruit, empreintes sitot recouverte par une epaisse couche de neige...Mille flocons qui descendent du ciel, presque blanc alors que la nuit est tombée...Mioette aime bien quand c' est comme çà. pas de bruit, tout est calme et la voilà la grande cathedrale...Ils sont là les autres, tous les grands qui sont venus... Ca parle presque pas, et les portes s 'ouvrent soudain...Le fou aussi est venu, Miette ne sait pas quoi en penser de lui mais il fait comme on lui dit alors elle cherche pas plus et puis il a donné un bout de viande sechée à Miette à l' etape d' avant...Vague reconnaissance du ventre pour cette gosse qui n' aime personne, ou presque...Justement le voici, lui le Papy, qui la descend de la monture, elle se frotte les yeux, contente d' avoir pour une fois quelque chose aux pieds...Ca fait crac crac quand on marche...Personne dehors à cette heure avancée et en cette saison...On devine la lumiere dans quelques maisons e,core eveillées, et partout les cheminées relachent leur fumée blanche. Tous devant l'atre chaleureux à l'abri des rigueurs de cet hiver...Elle est l' enfant du clan, Nestrecha est un peu sa maman meme si elle comprend pas tout, mais elle aime bien quand ça brule, c' est tout beau ça brille...Se demande quand meme si ça fera pas disparaitre le beau tapis blanc qui est partout...Ca brille, Miette aime les choses qui brillent... Ils entrent, la sentinelle restée dedans et venue en avance à veiller à cela, un seau où s' agite un liquide poisseux, ils portent des torches, tous !! Les quatorze guerriers qui sont venus...Miette est contente, zolies vacances, elle aime bien les veillées autour du feu dans la foret, ils racontent des histoires avec plein de morts qui crient, et pis elle manque de rien... Mais elle prefere les histoire de son papy, car si il a perdu une oreille il a pas perdu sa langue, ni sa memoire et elle aime quand il parle. Elle apprend plein de choses, son Papy elle croit qu' il sait tout... Nestrecha et les cranes et puis il faut bruler toutes les maisons du faux Dieu!! Miette crache par terre, et regarde le S'tote sur la croix... Pas beau qui dit des mensonges et qui veut laisser mourir les piti enfants, y veut tuer tout ceux pas comme lui, vilain!! Oui le clan y va tout bruler, partout en meme temps le meme jour!! Un grand feu partout , pour qu' ils sachent tous que Nestrecha pas contente...Miette secoue sa cape envoyant une pluie de flocons voleter, la capuche tombe, elle ressemble etrangement aux petits angelots qu' on voit representés sur les vitraux precieux. Miette aime bien les regarder, ça brille et les couleurs ...La mome aime bien les zolies choses, elle en a plein les poches et dans sa boite au tresor aussi... Elle va saisir des objets qui sont tout dorés, et en met plein dans sa petite sacoche de cuir, un encensoir, une boite avec des pierres rouges et bleues, et aussi un bougeoir etincelant. Les mains rafflent rapides, lestes, les yeux farouches, le bleu intense animé d 'une flamme peu commune...

Pour Miette ça!! A moi!! Un jour je suis une princesse jolie avec des belles choses partout!!


Ils sont là dans la nef, chacun se dispersant avec ses torches, trois chacun... Les flammes sont là à dispo pour allumer le brasier. Dans les petites bougies des voeux. Miette sait que les gens ils allument des bougies pour demander à leur faux Dieu des choses... Elle rit doucement en pensant que c' est avec toutes ces pitites prieres lumineuses qu' on va bruler la belle cathedrale. Elle connaissait pas ce mot et son papy lui a expliqué...Elle va souvent à Notre Dame Miette, voir les belles madames en robes du dimanche. Elle est si jolie et elle à l' air si gentille et perdue qu' on lui donne toujours des ecus tout brillants, et meme que des fois on l' invite dans des belles maisons. Miette aime beaucoup ces maisons, la table est belle, avec des draps blancs qui sentent bons, des couverts tout dorés, et pis des fois on lui donne aussi des barettes et aussi une robe neuve avec des dentelles toutes blanches...Miette elle mange avec eux et pis quand elle part ils font tous dodo à table...Meme que certains ils ont le nez dans l' ecuelle en argent, C' est drole!! Mais là c' est le moment, plus le temps de revasser, Miette aussi veut une torche!!


Ti donne une à moi!! Miette veut aussi faire comme vous!!

Elle demande imperieuse à l' un des soldat qui s' execute avec un sourire, il doit trouver ca amusant une si petite chose qui veut contribuer à la destruction avec sa menotte fragile...Elle prend le baton, va le plonger dans le seau et se retourne vers l endroit où dansent les mille bougies. Approche le torchis qui bientot s' embrase, le liquide coule ça fait une trainée flamboyante, Miette est fiere!! Elle est là avec son flambeau comme tous les autres et attend que Papy donne le signal... L' ambiance est solennelle, bientot ça va crepiter de partout, tout va etre rouge et il faudra sortir pour voir...Oui l heure de Nestrecha est venue!!
-fromFRYarkoich
Le vieux guerrier pénètre dans la nef, accompagné de la ravissante miette, son acolyte psychopathe et de quelques soldats. Un regard à chacun… Puis tout le monde s’exécute. Ils connaissent parfaitement la mission. Chaque action à été ressassée, parfaitement programmée afin de ne pas perdre de précieuses minutes à s’organiser. Les hommes s’éparpillent, sourires ignobles suspendus à leurs lèvres. L’alcool se répand, imbibe tapis et boiseries. Yarkoich lève alors un bras en direction de l’autel, puis passe doucement son index sous sa gorge…

Ils ont comprit… Tuer ce dogme de misère, punir ce Dieu de malheur. Un regard à la miette, son ange maléfique, sa protégée, son sang… Un autre à Eldwen, ce fou incontrôlable dont il apprécie la présence. Puis il dévisage chacun des soldats, un à un, respectueusement. Les bras s’agitent, les candélabres vacillent, s’effondrent au sol dans un fracas. Certains pillent, récoltent les richesses transportables afin de les entreposer à la salle des coffres…

La voix du vieux s’élève enfin. Fait rarissime, imprévisible. Il déteste parler, sauf à la miette… Lui conter des histoires, sans jamais se lasser. Transmettre les épopées, les guerres auxquelles ont prit part le clan. Pour sur, il les connait toutes. Tant de temps qu’il tue et sème la mort aux côtés d’Halleck.


Dans ce royaume immense,
Gronde la colère des Dieux,
Des fanatiques en transe,
N’obéissant qu’aux cieux,
D’une simple pensée,
Leur intimant croisade,
Guerriers noirs s’évadent,
Et s’en vont démembrer,
Les vieilles cités françaises,
Qui saignent et pleurent sous les coups,
Rah le bol des foutaises,
Au grand jour les tabous,
Haumes et casques dorés,
Tremblent aux premiers abois,
Face aux lames acérées,
Des soldats de la vraie foi,
Aristote le fourbe,
L’adulé impuissant,
Origine des troubles,
Pourrira dans le sang !


Les hommes s’affairent, le feu s’étend, illuminant de son rayonnement la cathédrale. Ce soir, le royaume pleurera. Que ce dogme s’estompe. Qu’eux y gagnent la liberté de croire. En leurs Dieux, en leurs convictions, sans subir le méprit des Aristotéliciens. Inquisition injuste, répressions anormales. Que chacun pleure, que chacun souffre. Le sang ne coulera pas, mais Aristote saura. Oui, il ressentira la peur. In Tenebris, NESTRECHA !

L’apocalypse, la fin d’une croyance.

La vois des hommes retentit. Ils chantent, en cœur, le chant de la horde, leur insuflant courage et détermination :


в тенебрис ! Tel est notre nom.

Nestrecha, déesse de la Mort, accueille nos morts comme ceux que nous t’offrirons !
Puissent nos rangs t’apporter bien plus qu’eux même en semant la mort !

Krivda, Déesse des Larmes, prépare nos ennemis à recevoir leur dû !
Que la terreur ère sur eux à Jamais !

в тенебрис ! Que notre étendard triomphe.


Mort ! Mort ! Mort !
Les flammes crépitent, le brasier progresse….

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в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
-fromFREldwen
Ils on fini de repartir ce visqueux mélange dans l’église. Miette s’amuse. Elle s’impatiente. Eldwen avec elle mais le cache. Pas de folies ce soir. Les bougies que les croyants on allumé serviront mieux que leurs torches à brûler tant d’infamies. C’est miette qui y a pensé la première et commencé a renversé tous les supports afin de faire tout tomber. D’un coup sec, flamboyant, les feux se lèvent et crépitent et s’étendant partout dans la salle avant de faillir s’éteindre un moment. Mais tous savent, ici, que ce feu ne s’éteindra jamais. Pas dans longtemps en tout cas.
Tout d’un coup les flammes se font plus intenses et lèchent tout sur leur passage. Les Ténébreux on du mal à les éviter. Eldwen marche sur une flamme avant de partir en courant avec un cri de douleur qui lui est réprimandé par ses compagnons. Les tapisseries se tordent d’une douleur invisible. Tous rient ou sourient.
Les flammes arrivent jusqu'à toit haut de la cathédrale, et le fou se demande si par chance, elles ne caressent pas les pieds de leur dieu… Il voudrait bien, lui, qu’à cause de lui tant de feu se fasse. Il aime le feu. Si dangereux et brillant…
Il voit de nombreuses personnes qui avaient pillé. Il réfléchit… les richesses, ça lui sert a rien, mais…
Il pose machinalement sa main sous sa cape, au niveau de sa poitrine. Elle est là, sa fiole. Il la sort. Tout le monde s’efface à ses yeux. Plus de feu, plus de cathédrale, juste sa fiole a lui. Il la tien, joue avec elle. Un rire explose de sa bouche. Rire bien fort qui n’arrive pas toutefois à couvrir le bruit des flammes.
Il s’élance soudain, en rangeant sa fiole à sa place et en toussant des gouttes de sang. Il court. Vers le feu. Il va vers l’arrière de la cathédrale, là ou les gentils prêtres sont sensés faire la messe le jour suivant. Le feu est plus grand qu’ailleurs, Eldwen ayant veillé à jeter presque tout son sceau de liquide là-bas. Ça ne lui importe pas, il court vers là.
Une fois entre les flammes, sa cape se transforme en torche mobile, il l’enlève, se jette a terre, roule. Il se trouve torse contre terre, là ou les prêtres sont débout a dire la messe. Derrière la table en pierre. Ce qu’il trouve? Ce qu’il cherche! Une coupe dorée est bien rangée. Aussi ces truc dégelasses que les prêtres lui on donné souvent, qui ressemble a du pain. Et encore mieux, une bouteille de bon vin. Du sang de cristos.
Il récolte tout dans ses mains tremblantes par la peur que lui inflige le feu. Il veut crier, ne peut pas. Plus de voix. Se lève. Court.
Les Ténébreux on lentement reculé, en ordre, prêt a partir bientôt et continuer à regarder de dehors le spectacle. Eldwen les attends pas, il traverse le seuil de la porte et se jette a terre dehors, en criant.
Un des soldats de garde, alarmé s’approche épée en main et reconnaissant le fou ne fait que poser on pied sur la bouche de celui qui crie en posant un doigt devant sa propre bouche. Le fou a compris, il se tait apeuré et au même temps indigné d’un tel traitement. Il se relève et nettoie sa chemise trouée et brûlée d’un geste exagéré ramasse ses trésors. Il tourne le dos à la cathédrale et s’éloigne de quelques pas. Hésite regarde en arrière, reste là, planté à regarder la cathédrale embrassée de flammes rouges, oranges et jaunes. Quelques soldats déjà commencent à sortir. Là dedans, la chaleur doit être grande et les flammes doivent prendre toute la place…
De sa voix claire, cristalline et mélodieuse Eldwen entonne une chanson. Il vient de se rappeler que pendant qu’il regardait sa fiole, l’ancien avait parlé. Chanté. On l’entend rarement celui-là… Et il avait bien chanté, pour cette déesse que le fou ne connaissait pas. A son tour de chanter, car lui, il aime chanter, et lorsqu’il chante, toute trace de folie disparaît et laisse place a un cœur qu’il ne montre presque jamais… D’une voix suave mais forte, d’un tempo presque régulier et lent, s’appuyant sur des chansons connues pour la mélodie, improvisant les mots, il encourage ceux qui se trouvent toujours à l’intérieur, en recevant des regards de réprimande pour son bruit qu’il ignore.


Le feu Moooooonte, compagnons !
La Cathédrale est en flammes
La vie, nous n’ôtons pas
Mais nous demandons juste
Le respect qu’on leur donne !

Nous ne demandons pas plus,
Pas notre faute si la natuuuuuuure
A était cruelle avec nous,
Et nous le sommes en retour !

Dans notre coin très bien cachés,
Personne nous n’embetions
Dans votre coin qui est le monde
Vous venez nous faire chier.

Avec un dieu un peu trop bon
Qui torture ses servants
Avec une religion parfaite
Qui interdit notre pensée.

Le feu Moooooonte, compagnons !
Nous sommes ici pour nous venger
D’un mauvais traitement reçu
Lors de notre visite a Béziers
Lors de notre vi-si-te a Béziers !

Nous avons tous aimé
La vie nous a été donnée
Nous sommes des hommes
Comme des bêtes
Mais on nous traite pire que comme tels !

Quelle est notre fôôôôôôôte, compagnons
Si Nestrechaa nous aimons ?
Brûlons, brûlons, cette caaaaathédraleeee
Car ils, le méritent bien !


Mais ne trouvant plus quoi dire de sa voix douce inapproprié a ses propos, il se tu et préféra crier

в тенебрис
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Cherchant le pouvoir de la vie, nous découvrimes le secret de la mort. Sommes seuls a le détenir car nous l'avons trouvée
Fou, Fou, Fou, ô ma Douce Folie!
Ex-IT
Ex-Fou
EX-Vivamt
MORT
-fromFRP'tite Miette
Miette contemple cette vague immense...Oui c'est si beau qu'elle etait restée là à regarder...Maintenant dehors, sur le tapis blanc, la Cathedrale flambe, c 'est si grand, si magnifique!!! La fillette bat des mains, sur un rire leger, le spectacle est apocalyptique...Le fou sort en courant, agité, il dit des mots qui sont comme la musique qui s'accroche à ce decor. Cela a été rapide, la mome aurait voulu, que le jeu continue mais, il faut faire vite... Le brasier attisé par le vent s 'intensifie, dansent les flammes, eclatent les vitraux...Le bruit va alerter, il faut dejà partir...On la souleve, retrouver la selle, cliquetis des armes degainées, mais qui n'ont pas servit. Un ordre bref, signal du depart...Miette repense à sa torche, elle auraut bien aimé la garder en souvenir. Fracas soudain,ploie, se tord le Temple, bouffé de l'interieur, comme le supplicié, qu ils ont maintes fois livré au bourreau, la batisse est à l'agonie. Le feu devore, rien ne l' arrete, mange le choeur, la nef, lechant les murs, rongeant boiseries et sculptures...Ce qui ne tombera pas restera noirçi, tel le supplicié, que l'on a condamné au bucher...Temple de la honte calciné, la Cathedrale rugit, vomissant sa fausse parole, la mome elle ne voit que la beauté de la scene, fascination, que cet eclat rouge et ardent...Montent les flammes, encore toujours, cherchant les hauteurs, bientot enlacées au ciel...La fumée s'echappe, crachée de toutes part, ici ce soir, le S'tote est mort, il n'a plus de maison...Quand tant de labeur pour construire l'edifice, ne suffit qu'une nuit, un silence, quelques bougies pour tout detruire...Elle ne sait pas la vanité profanée, juste que l' obscurité est belle, illuminée , gloire des In Tenebris. Nestrecha sera satisfaite, nul repos pour les profanes, nul repit pour le dogme des chiens de Christos...Frappé en plein coeur, le Royaume pleure, brulé par ses prieres, trahi par son Dieu...Derniere offense, les guerriers chantent, Miette chante aussi en zozotant, voix aigrelette qui se detache de cette chorale fantomatique...Les cavaliers reprennent leurs montures, trombes de neige qui recouvrent les pas...La horde s'enfonce dans la nuit, disparaissant dans l' ombre d'une foret...Derriere elle, le chaos...Ils sont venus, ils ont frappé, silencieux, organisés, la Cathedrale est condamnée, dejà entiere livrée aux crepitements dements...Miette a retrouvé sa place sur le cheval de Papy, douce saveur, meme dans le mal on trouve parfois, trace d'humanité...La mission est terminée, accomplie la destruction, clameurs, panique, au loin dans la vallée, le village reveillé, hagard, decouvre l' ampleur de la honte...Les cavaliers, sans un mot, reprennent la route, un vieux, une mome, un fou et leur soldats tenebreux...La Cathedrale point minuscule deja à l'horizon est incandescante, se detache, s'ecroule, perdue à jamais...Pleurent les fideles impuissants sur la place, se lamentent peut etre les prelats, orgueil terrassé, avidité souvent plus tangible que leur piété...Le festin est bon, poutres se fracassent, defiguré le faux Dieu sur sa croix rouge sang, dejà braises...Mains serrées sur les tresors derobés, Miette s'est endormie, le froid rend lethargique, derriere les paupieres, un foyer mugissant...La troupe chemine, retour au bercail. A la faveur du gros temps, rien ne l arrete...L 'hiver est un allié, pour qui sait l'affronter...Par temps de tempete, seuls les loups s'aventurent. Elle sait que son clan est grand...Deja loin, invisible, fin de l 'acte I, que la Ola rugissante se dechaine...La nuit du 14 Decembre 1454, sera à marquer d'une pierre de feu...Le Royaume à tremblé, le regne arrive, Nestrecha, jubile...



C' est le feu qui brule
Cassée la maison du Dieu
Et le S'tote est ridicule
Ses fideles c' est à coup de pieux
Qu' on va les convertir tudieu!!


C' est toutes les cathedrales
La fete! la fete aux flammes!
Partout ça crie, ça pleure, ça rale!!
Pendant que les batisses crament


Oui c 'est la fete à S'tote
Meme que c'est Nestecha
Qu 'invite tous les despotes
Tous ses pourris on les cuira


Dans vos maisons d'prieres
Le brasier devore chimeres
C' est le debut du regne des fiers
In Tenebris vous rotira le derriere!!!
-fromFRHalleck
La gargote Normande - Cathédrale St Lescure de Rouen
_________________
Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRMarmaklus et Guidon
Rouen, enfin.
A cheval sur un puissant canasson, les deux bourreaux de l'In Tenebris fondent sur la cathédrale endormie, suivis d'une petite dizaine de frères d'armes. C'est qu'ils rigolent pas, les gusses.


Hihihi, brûler, hihihi...

Le nain ricanne, hystérique, à l'avant du cheval. Derrière lui, la masse de Marmaklus se laisse, impassible, porter par la monture. Etrange sensation... il se sent tout drôle. Mais Guidon lui a bien dit : Attention, ne tombe pas. Alors il ne tombe pas.
Ils ont passé les portes de la ville en fin d'après midi, par groupes, les gardes n'y ont vu que du feu. Ils ont même cru que les deux boureaux allaient présenter un numéro de cirque...


Hihi, numéro de cirque, hihi, vont pas être déçus...

Les cheveaux s'arrêtent soudainement devant le haut bâtiment de pierre. Marmaklus saute lourdement à terre, suivant l'ordre du nain qui saute sur ses épaules sans toucher terre un instant. Puis Guidon se tourne vers leurs camarades.

En étoile autour de la cathédrale, vite, deux pour garder les cheveaux. Vous revenez ici quand la brute hurle.

Ils obéissent, sans un mot. Puis le nain claque des talons et Marmaklus s'élance vers la cathédrale dans laquelle il entre en trombe...

Hihihi, tout brûler...
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-fromFRSoldats Des Tenebres
La place est déserte mais ils ont l’habitude de ne pas se fier à cette impression de calme. Effectuer chaque geste, chaque vérification dans un ballet bien rodé afin de ne laisser aucune mauvaise surprise réduire la mission à néant.

Cette sombre nuit s’inscrira dans l’histoire des Royaumes comme la nuit ardente et c’est à la gloire de Nestrecha que l’antre du faux dieu brûlera.

Szoltia crache au pied du colosse supportant le nain. Il sait ce qu’il a faire. Il hoche la tête, sans dire un mot et assigne à chacun la place convenue, chaque angle et les rues qui convergent ici sont soigneusement surveillées, lui, garde ses lames en main et se faufile dans un renfoncement découpant la pierre, à gauche de la porte, dernier rempart, c’est ce qu’il sera, au pire.

Les bourreaux sont entrés.

Attendre maintenant... et prier nestrecha.

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-fromFRMarmaklus et Guidon
Allez, cours, cours, là bas, là bas !

Le nain, surexcité palpitant, indique avec frénésie la chaire au milieu de la cathédrale. Servile et efficace, Marmaklus l’y dépose bien vite. Tel un ressort remonté à bloc, Guidon gravit les marches, monte en haut de la chaire, domine la nef entière, ricane avec hystérie. De là, grand seigneur, il distribue ses ordres.

Marmaklus, imbécile, les tonneaux, tu as oublié les tonneaux chargés sur le cheval brun, abruti, idiot ! Tu ne penses jamais à rien, cours les chercher, vite !

Sans broncher, la bête fonce vers la porte et dévale les marches. Un instant à tuer, le nain, sautillant, se met à chanter la chanson qu’il a entendue à l’antre, chantée par cette gamine… une chanson appropriée…

C'est le feu qui brûle
Cassée la maison du Dieu
Et le S'tote est ridicule
Ses fidèles c'est à coup de pieux
Qu'on va les convertir tudieu!!

C'est toutes les cathédrales
La fête ! La fête aux flammes !
Partout ça crie, ça pleure, ça râle !
Pendant que les bâtisses crament

Oui c’est la fête à S'tote
Même que c'est Nestrecha
Qu'invite tous les despotes
Tous ses pourris on les cuira

Dans vos maisons d'prières
Le brasier dévore chimères
C’est le début du règne des fiers
In Tenebris vous rôtira le derrière !


Et voilà Marmaklus qui débarque, juste à point, deux volumineux tonneaux chargés sur son dos.

Ah, bien, bien, parfait, vite, vite maintenant, pose les, là… et là !

Il sautille en haut de l’édifice finement ouvragé, indiquant de hauts renforts soutenant la lourde voûte. Puis il bondit, saute, dévale les marches en colimaçon, manque de trébucher, s’élance vers les cierges.

On a quelques minutes, casses tout en attendant.

Sans attendre plus de précision, Marmaklus, lourde bête, soc puissant, fonce vers l’autel, le renverse, le piétine, brise une statue, casse des bancs… Taureau incontrôlable, il met sens dessus dessous la maison du seigneur.
De son côté, Guidon installe ses cordes de mise à feu, un cierge à la main, cierge sacré, allumé pour une prière par un agnus dei fervent… Il vérifie, en haut, les croisements de la voûte… oui, oui, ça devrait suffire… Mais avant, tout de même, pour l’effet… Pour le spectacle… Le nain court, attrape un autre cierge, met le feu à tous les tissus qu’il peut trouver.


Marmaklus, ici !

En un instant, la bête est à ses côtés, au milieu de l’incendie superficiel des tentures et des tapis. Cérémonieusement, le nain se penche, met les cordes à feu, puis bondit aussitôt sur le dos du colosse.

Allez, hue Marmaklus, hue !

Monture incongrue, couple détonnant autant qu’étonnant, les deux bourreaux sortent en trombe de l’édifice. Agité de tics et de tressaillements, gagné au plus haut point par l’hystérie, Guidon cogne sur le crâne de sa monture qui se met à rugir.

GROAAAAAAAAAAAAAAAAR ! HOAAAAAAAAH !

C’est le signal.
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-fromFRSoldats Des Tenebres
quelques bruits transpirent à travers les portes, le porteur du nain, bête de somme, ressort et dispose des lourds tonneaux. A l'intérieur ? de quoi faire ébranler les fondements de leur foi, rien de moins.

Il le suit des yeux entrant à nouveau dans cette batisse maudite. Puis l'attente à nouveau, ponctuée de cris, la voix du nain, qui parvient étouffée. une goutte de sueur glisse au coin de son oeil, pourtant l'air gelé fendrait presque la pierre.

Tension. Personne. c'est la nuit mais il suffirait de rien, un soiffard égaré, un moinillon allant faire pénitence. Ses lames sauraient leur ouvrir la gorge en un large sourire.. oui... mais non. Personne. Puis un fracas à nouveau, les bourreaux sortent, l'un chevauchant l'autre. Deux doigts dans sa bouche, un long sifflement qui appelle les autres.

Puis tout s'enchaîne, des voix, un mouvement, des hommes, il s'élance sans réfléchir pour faire taire l'homme.

Quand soudain...
BRAOUMMMMMMMM

L'explosion...

l'écho du cor disparait dans un vacarme infernal...

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-fromFRMarmaklus et Guidon
On décolle les enfants !

Le nain saute depuis les épaules du géant sur son cheval, la brute s'assoit derrière lui, six de leur huit compagnons d'armes montent leur chevaux, les deux autres se sont élancés à la rencontre des gêneurs...

Allez allez, bone chance à vous les gars, et battez vous avec honneur hein !

Pas un regard en arrière, aucune pitié, rien, jsute l'excitation à la vue de la cathédrale qui flanche alors que l'explosion a éclaté les collones porteuses.

Allez, allez, dépêchez vous, Halleck attend !

Les cheveux, poussés avec violence, cavalent vers les portes de la ville... des gardes sortent déjà de leurs psotes, alertés par le cor... Guidon en renverse un avec son cheval, un de ses hommes est forcé de s'arrêter pour en bloquer un autre, un autre ténébris est fauché par une flèche...

Hue, hue, dépêchez vous, ça sent le roussi.
Hihihi, le roussi, t'entends Marmaklus, ça sent le roussi !


Ils ont laissé quatre frères d'armes derrière eux, quatre frères d'armes qui perdront la vie...

BRAAAAAAAAAAOUUUUUUUM !

Ca y est la brute, ça s'est complètement effondré cette fois, hihihi, ça sentait le roussi, hihi !

Et ils s'évanouirent dans la nuit.
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-fromFRSoldats Des Tenebres
le bruit a tout avalé l'espace d'un instant. Vivant ? Mort ? peu importe, la Cathédrale subit le feu de Nestrecha et cela est suffisant.

Le nain cavalier s'éloigne sur sa monture humaine, tous suivent, ou presque. Lui tente de repousser l'homme, se blesse. L'odeur de fumée, de verre explosé emplit l'air. Sa lame est inutile dans son poignet tordu, il serre les dents, se remet sur pied, cherche ou fuir. Vite. Avant que d'autres n'arrivent.


Chiens ! votre Dieu brûle !
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-fromFRSoldats Des Tenebres
Volte face. Recul. La place se noircit, les fenêtres s'entrouvrent, la populace n'a manqué l'énorme bruit.

Les portes de la Cathédrale sont léchées par les flammes. L'odeur de la fournaise est bien là.

Il essuie son front, serre le manche de son long poignard courbe et s'adosse à une colonne car la fuite est compromise, du moins dans l'instant. Reste à défendre chèrement sa vie et puis Nestrecha pourra l'accueillir si elle le désire. Il aura le front haut. Gloire à la déesse.

Il toise alentours les hommes. Crache. Son habitude. Il est prêt.

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