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[Archives] RP des Cathedrales: Que le royaume brūle

-fromFRSoldats Des Tenebres
Une fumée acre forma l’espace d’un court instant un écran opaque entre lui et les hommes les plus rapprochés, il aurait pu décider de tuer l’un deux mais aussitôt les autres l’auraient fait passer de vie à trépas et il servait mieux sa déesse en vie. Alors il s’élance, bousculant le plus proche.

Les autres étaient déjà loin, impossible de retrouver sa monture, courir, prendre n’importe quelle ruelle, courir, encore, aucune peur, la mission est accomplie, Halleck sera fier d’eux tous, les cathédrales du royaume était toutes visées cette nuit.

La nuit de feu.

Ils peuvent bien éteindre les brasiers, sauver ce qu’ils peuvent, leur faux dieu a courbé l’échine cette nuit devant la puissance de Nestrecha et l’armée In Ténébris. Gloire à Halleck !

Courir, s’éloigner, il contourne un amas de tonneaux, un chariot à paille vide, manque choir sur un mendiant aviné. Ses poumons sont en feu et son poignet pendouille, brisé.

Il doit quitter l’enceinte de la ville et rejoindre les siens à l’antre.

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в тенебрис !
-fromFRHalleck
La gargote Berrichonne - Palais episcopal de Bourges
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRSoldats Des Tenebres
Aux alentours des trois heures du matin.



Au sortir de la guerre, chacun s’était octroyé un peu de repos. Panser les blessures, se délecter de la chair des défunts, avant qu’ils ne gagnent le Circulus pour un sommeil éternel. Toujours profiter de ces moments de quiétude, lorsque les dieux le permettaient. Nul ne savait quand l’occasion se représenterait à nouveau. Si elle venait à se représenter…


Une cinquantaine de sabots caressaient la pierre dans la pénombre. Traits tirés, visages lugubres et parsemés de cicatrices, les cavaliers apocalyptiques progressaient calmement, sans bruit. Leurs capes trouées ondulaient, épousant le souffle nocturne des Dieux. Nestrecha veillait sur eux. L’illustre Déesse ne manquerait point de les accompagner dans leur périple.

Ils avaient quitté l’Antre depuis fort longtemps pour s’en aller cavaler sur les routes et rejoindre le lieu. Ce lieu… Qui se dressait majestueusement devant eux…
Les survivants de la grande guerre Biterroise contemplaient au loin cette cathédrale, qui semblait les narguer de son impressionnante hauteur. Qu’elle en profite tant qu’elle en a encore le pouvoir. Ils avaient conquit une cité, fait frémir un comté. L’heure d’ébranler un culte était venue.

Les nerfs se tendaient comme cordes de violes.

La faction comptait quatorze guerriers, partis sur ordre d’Halleck. Ils devraient agir vite et discrètement. Sans un mot, le manteau serré sur leurs armes dissimulées, ils mirent pied à terre quelques rues avant leur destination finale, menant tant que possible les chevaux par les flaques d’ombre.

Sept des hommes furent postés en étoile autour de la Cathédrale afin de couvrir le plus largement la zone et ainsi avoir un potentiel de repérage maximal. Ils étaient également suffisamment proches pour converger vers le bâtiment rapidement si besoin.
Ceux ci resteraient afin de couvrir les arrières de leurs compagnons, prêt à éventrer le premier venu sans crier gare !
Bouffer des boyaux, se délecter de chair…

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в тенебрис !
-fromFROdessa
Tout avait été planifié, orchestré jusque dans les moindres détails .Tout était prêt maintenant.

Elle se tourna vers Daph, un doux sourire cruel aux lèvres:

Tu es prêt, on y va?

Le regard tu jeune homme aussi noir que la nuit lui servi de réponse. Le sang allait couler ce soir, le feu allait tout dévoré. Nestrecha serai comblé.

Odessa rabaissa un peu plus sa capuche sur son visage, la cathédrale n'était plus très loin.

Le bruit des cloches sonnant une heure se rapprochait inexorablement, mais d'ici peut être feraient silence. Cette idée la ravie au plus haut point.

L'église se dressait devant eux, fière connerie humaine. Monument disproportionné jetant à la figure des mortelles sont imposante carrure.

Une dernier regard à Daph et elle se faufile à l'intérieur. Les soldats de Ténébris étaient la pour couvrir l’extérieur de la cathédrale.

Un calme profond y règne. Trop facile, pas de garde, ces aristo ne sont même pas foutou de protéger leur lieu de culte. LE visage de la mort glisse sur le sien, c'est cela qu'elle est venue apporter ce soir.

Approchant du bénitier, crache sa haine, mélangeant sa salive d'impie à cette eau soit disant béni, elle le sera beaucoup moins désormais.
Petit rire à peine retenu.

Poursuivant sa route, elle progresse à l'intérieur de l'église richement décoré. Quel dégoût de voir tant de richesse exposé aux yeux des malheureux qui vienne ici quémandé un peu de pain pour avoir juste le droit de survivre.

Dans un coin des chandeliers et face à elle, l'autel. D'un bond elle sauta dessus, balançant d'un coup de pied tout ce qu'il s'y trouvait. Une bougie roula au sol pour se caler contre un banc. Il mis peu de temps pour commencer à s'embrasser.

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-fromFRDaphémort.
Les regards échangés, il la suit, vérifiant une dernière fois les abords du monument…Enfin la chose qui pour lui ne signifie rien.
Ses bottes de cuir terreuses marquent les dalles de pierres tandis qu’il s’avance à la suite de Odessa. La demoiselle commence déjà à s’amuser, certains objets de l’autel roulent à ses pieds.
Une fumée acre se dégage de l’un des bancs… Et lui, il sourit.
Daph empoigne la hache qui repose sur son épaule et se dirige vers l’une des niches qui comporte des statuettes richement décorées. Un coup suffit, elle vole en éclat dans bruit strident.


Il contint de faire le tour des objets, balançant négligemment son arme de ci de là …
Le guerrier des In Tenebris entonne de sa grosse voix sortie d’outre tombe…


Abîme profonde, ferveur maléfique.
Ta simple évocation,
Parsème le sol de tombes,
Dans un souffle diabolique.

Gloire ! Gloire ! Gloire !
Douleur anéantira !
Gloire ! Gloire ! Gloire !
Fureur démembrera !
Gloire ! Gloire ! Gloire !
Noirceur exterminera !
Gloire ! Gloire ! Gloire !
Mène-nous au combat !

Ton nom si sombre,
Tes formes cadavériques,
T’iranisent au pas,
Ô Déesse Nestrecha !


Aristote est oublié, il chante ce qui pourrait ressembler à une prière à la gloire de sa déesse, la seule pour qui va son respect.
Sa ronde finie, il attrape l’un des cierges encore allumés et passe la flamme sur une autre rangé de blanc. Leur bois sec s’imprègne bien vite de cette chaleur et commence à brûler.

Quelques enjambée, il rejoint celle qui l’accompagne et lui glissement doucement…


Que penses-tu de ce beau spectacle ?
Magnifique n’est-ce pas ? Ce que nous avons sous les yeux va disparaître happé par les flammes du Malin…
Profitons encore et encore...
J’aurais presque aimé entendre le doux son du tocsin, sonner…


Daphémort lâche son rire gras habituel, un coup d’œil au brasier lui fait savoir que le temps de partir n’est pas très éloigné.
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Mange les pissenlits par la racine...
-fromFROdessa
Elle vit Daph abattre sa hache et une niche éclata en morceau, elle joignit son rire au sien, le banc commençait a prendre feu et Daph aida les autres a s’enflammé.

Elle se tenait toujours sur l’autel. Victorieuse de ce chien d’Aristo. Elle pris en main ses deux dagues, les faisant tournée. Elle arrêta le mouvement avec la lame dans la paume de la main, serra fortement, quelques gouttes de sang commencent à tacher la table des croyants.

Elle leva les deux bras en même temps et d’un geste vif, lança les deux dagues vers la croix. Une atterri dans le coeur du crucifier l’autre entre les deux yeux :


Creve sale chien.

Elle éclata de rire et sauta a bas de l’autel pendant que Daph la rejoignait :

Oui le spectacle me plait

Le feu commençait à lécher tous les murs.

Viens mon Daph, il n’y a plus rien a faire Nestrecha prendra sa part

Elle se mit alors a chanter, dansant autour de Daph :

Salut ô Nestrecha, nul ne sait tes desseins
Salut ô Nestrecha qui cueille nos défunts
Salut ô Nestrecha qui tisse nos destins
Salut ô Nestrecha n’attendons pas demain

Dès ce jour, dès ce soir, nous faucherons les âmes
Que ton cœur affamé dans son bon droit réclame
Dès ce jour, dès ce soir, nous irons au combat
Massacrer les impies dont tu te régaleras
En ton sein ils iront, brûlés, pendus, tranchés
Et à ta gloire nous boirons le sang ainsi versé

Salut ô Nestrecha, nul ne sait tes desseins
Salut ô Nestrecha qui cueille nos défunts
Salut ô Nestrecha qui tisse nos destins
Salut ô Nestrecha n’attendons pas demain

Louve à fourrure noire, vautour aux larges ailes
Famine interminable, insoutenable gel
Tu prends formes multiples et chois comme la grêle
Sur le chef de l’impie et sur son dos si frêle
Sabots ensanglantés, et haches tranchant cervelles
Tes serviteurs dévoués seront toujours en selle
Jusqu’à ce que pour nous tu descendes du ciel

Salut ô Nestrecha, nul ne sait tes desseins
Salut ô Nestrecha qui cueille nos défunts
Salut ô Nestrecha qui tisse nos destins
Salut ô Nestrecha nous n’attendrons pas demain

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-fromFRDaphémort.
Daphémort la suit des yeux, chacun des ses mouvements, dans sa danse en l’honneur de leur déesse.
Un regard protecteur en premier, et puis autre chose, à la voir danser comme ça autour de lui.
Une envie, la serrer contre lui… Mais … Tout ça lui torture l’esprit…
Son chant se finit, sa voix s’éteint doucement…
Il sent la chaleur des flammes sur visage, il est l’heure…
L’homme saisit la main de la jeune femme et l’entraîne doucement vers lui…


Nous devrions y aller mon Odessa… Je ne tiens pas te voir finir ici …

Il ose à peine croiser son regard, lorsqu’il la serre contre lui un instant…
Dans cette étreinte, il se laisse enivrer par toutes ses émotions du moment, de l'instant, naïveté ou... ? Il ne préfère même pas se poser la question...
La fumée envahissant rapidement le bâtiment, il l’entraîne au dehors, la ou l’attendent les soldats In tenebris qui se chargeaient de les protéger.


в тенебрис ! Tel est notre nom. Crie-t-il au village silencieux qui dans le sommeil a sombré depuis longtemps...

Ce cri que nous tous reprenons en cœur!
Ce cri qui nous li intimement dans la terreur!
Faites en votre joie! Faites en votre malheur!
Ce cri qui résonne en cette ville sera sa douleur!

Le sang coulera,
Notre puissance règnera!

Naprzód marsz !



Tous se mettent en route, direction leur repère, laissant derrière eux le crépitement des flammes, le bruit de charpente grincente et un brasier gigantesque…
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Mange les pissenlits par la racine...
-fromFRHalleck
La gargote Mainoise - Cathédrale de Le Mans (St Julien)
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRSoldats In Tenebris
Aux alentours des trois heures du matin.

Au sortir de la guerre, chacun s’était octroyé un peu de repos. Panser les blessures, se délecter de la chair des défunts, avant qu’ils ne gagnent le Circulus pour un sommeil éternel. Toujours profiter de ces moments de quiétude, lorsque les dieux le permettaient. Nul ne savait quand l’occasion se représenterait à nouveau. Si elle venait à se représenter…


Les sabots des chevaux caressaient la pierre dans la pénombre. Traits tirés, visages lugubres et parsemés de cicatrices, les cavaliers apocalyptiques progressaient calmement, sans bruit. Leurs capes trouées ondulaient, épousant le souffle nocturne des Dieux. Nestrecha veillait sur eux. L’illustre Déesse ne manquerait point de les accompagner dans leur périple.

Ils avaient quitté l’Antre depuis fort longtemps pour s’en aller cavaler sur les routes et rejoindre le lieu. Ce lieu… Qui se dressait majestueusement devant eux…
Les survivants de la grande guerre Biterroise contemplaient au loin cette cathédrale, qui semblait les narguer de son impressionnante hauteur. Qu’elle en profite tant qu’elle en a encore le pouvoir. Ils avaient conquit une cité, fait frémir un comté. L’heure d’ébranler un culte était venue.

Les nerfs se tendaient comme cordes de violes.

La faction comptait quatre guerriers, guere besoin de plus... Ils devraient agir vite et discrètement. Sans un mot, le manteau serré sur leurs armes dissimulées, ils mirent pied à terre quelques rues avant leur destination finale, menant tant que possible les chevaux par les flaques d’ombre.

Deux des hommes furent postés en étoile autour de la Cathédrale afin de couvrir le plus largement la zone et ainsi avoir un potentiel de repérage maximal. Ils étaient également suffisamment proches pour converger vers le bâtiment rapidement si besoin. Mais à cette heure de la nuit, et le froid ambiant , peu de chance de croiser âme qui vive...
Ceux ci resteraient afin de couvrir les arrières de leurs compagnons, prêt à éventrer le premier venu sans crier gare !
Bouffer des boyaux, se délecter de chair…
Le Glauque et Drile le Dingue rejoignirent leur éclaireur sous un porche et communiquèrent à voix basse. Tiphus avait en sa en possession les renseignements qu’ils attendaient. Ce dernier avait gagné la ville il y a un jour de cela afin de collecter les informations cruciales au bon déroulement de la mission.
Le glauque fit quelques signes de sa main decharnée, recouverte de bandages, silence alantour, faveur d'une nuit sans lune... Ils penetrent dans la cathedrale...Bientot ici ne resterait que pierres fumantes et decombres...

A quatre ils exécuteraient la mission.

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в тенебрис !
-fromFRLe Glauque
Ils etaient entrés, lieu vide d'âme, obscurité bienfaisante...Le Glauque haissait cette maison de prieres, lui le Lepreux, oublié de tous, jamais ses appels n'avaient été entendus...Tache definies , reparties, le Dingue en haut et lui en bas... Mettre le feu, tout detruire, joie, delire, que s'effondre cette batisse comme tombaient ses chairs, pourries, rongées par la maladie...Dernier acte avant de mourir peut etre, dernier sacrifice...Il n' etait qu'une plaie vivante, en proie à des douleurs inhumaines, recherche d'une delivrance, Nestrecha l'accueillerait, apres ce geste... Oui il reposait à ses cotés, delivré du mal qui lui devorait les entrailles, sa route etait jalonnée de morceaux de lui meme... Chassé à coup de pierres de toute parts, semant un doigt, un orteil, l'autre jour une oreille, il se demembrait peu à peu...Oui ce soir, la Cathedrale flamberait , vengeance contre ce Dieu, qui l'avait abandonné!!! Il cracha sur le sol, soulagé de n'y voir pas tomber sa langue...Dehors le guet veillait... Rien ne les arreterait...Un chant morbide resonna dans la nef, voix brisée, couplets interrompus par des quintes de toux dementes, filet de sang à la commissure...

Dans ce royaume immense,
Gronde la colère des Dieux,
Des fanatiques en transe,
N’obéissant qu’aux cieux,
D’une simple pensée,
Leur intimant croisade,
Guerriers noirs s’évadent,
Et s’en vont démembrer,
Les vieilles cités françaises,
Qui saignent et pleurent sous les coups,
Rah le bol des foutaises,
Au grand jour les tabous,
Haumes et casques dorés,
Tremblent aux premiers abois,
Face aux lames acérées,
Des soldats de la vraie foi,
Aristote le fourbe,
L’adulé impuissant,
Origine des troubles,
Pourrira dans le sang !

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-fromFRDriledingue
Dril sautillait allègrement sur la route qui menait la petite troupe in tenebris jusqu'a la cathédrale Saint Julien. Tout ce qu'il avait retenu de ce qu'on lui avait dit c'était qu'il allait pouvoir allumer un bon grand feu dans une bâtisse énorme et cela le mettait dans une joie indescriptible. Il chantonnait dans les ruelles de la grande ville malgré les intimations du Glauques. Plus celui ci insistait pour obtenir le silence et plus drile chantait haut et fort...

Cramons!...craaaaaaaaaaaaamons!...les cathedraaaaaaaaaaales!....aohaoahOHAOhaoahOAH!....

Il reçut un violent coup sur le crane qui le décida à calmer ses ardeurs. Ils arrivèrent enfin au plus profond de la nuit devant l'impressionnante bâtisse qu'était la cathédrale saint Julien. Dril s'arrêta net, regardant émerveillé toute cette nourriture pour les fées rouges. On l'entraîna sous un porche et le Glauque débita un nombre d'instruction dont Driledingue n'écouta gouttes. Il trépignait, regardant le sommet de la haute bâtisse Sitôt que les hommes se disperssairent pour entrer, il partit dans la direction opposée à l'edifice religieu. Sur le chemin, il avait repéré une écurie et y entra.

ooooooooooh..... la jolie paille!... oui oui... méchant chevaux qui mangez la nourriture des fées!..... méchants!...oahoahOAHAOhaohao!...

Il alla vers un cheval et lui mordit sauvagement le flanc. L'animal hennit avec force et rua, mais le bouffon incendiaire se trouvait déjà dans le box vide d'à coté, occupé à bourrer ses habites de bouffon de paille. Une fois qu'il les eut remplit allègrement, ayant l'air d'un bibendum important, il se rua hors de l'écurie et sauta sur une gargouille de la cathédrale. Il grimpa sur une gouttière de pierre et se trouva en un bon acrobatique 5 m plus haut.
Il ne lui fallut pas plus d'un quart d'heur pour arriver au fait de la cathédrale et pénétrer sous la toiture du bâtiment.


Devant lui s'étendait un nombre incroyable de poutrelles entremêlées couvertes de poussière et de toiles d'araignées. Un large sourire se dessina jusque ses oreilles et il commença à vagabonder allégrement de poutres en poutres en exécutant des cabrioles diverses.

OOOOOOOOOOOOOooooon va bruler les cathédrales!.........ooooooooooooooon va cramer les croix les stalles.....ohaoahOAHAOhaoaho!....

Tout en voltigeant, la paille se répandait dans les combles et bientôt le chemin qu'avait parcourut le bouffon fût couvert de fétus secs. Dril s'arrêta. S'accroupi à l'embranchement de deux poutrelles et fit un petit tas de paille. Il sortit de sa poche ses deux pierres à étincelles et commença à les frotter frénétiquement l'une contre l'autre...

Bonjour bonjour petites fées!... disait il aux étincelles bleu qui jaillissaient par intermittence.... à table! à table...oui!.....

La paille se mit bientôt à fumer et une flammèche se dressa soudain au milieu du petit tas. Dril se relava et exulta en mimant un quadrille grotesque.

oui! oui!.... mange mange!...ohoeoiahIAHAI.... à table!.....

Il sortit dans sa danse une bouteille large qu'il déboucha et dont il renversa le contenu alentour, dés que le liquide rougeâtre toucha la flammèche, celle ci grossit soudain et embrasa la poutrelle. Le feu gagna rapidement les poutres alentours, aidé par le liquide alcoolisé et la paille répandue, les combles de la cathédrale se remplirent d'une fumée acre et de flammes qui grossissant à vue d’œil...
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IT...IT....Hirsutes tantouzes?...non.....oh pi flute! oahOAHAOhaoh!
-fromFRLe Glauque
Acrobate Drile le Dingue il a grimpé, disparaissant vers les hauteurs, lui en bas le Glauque badigeonne, enduit, inonde, arrose tout ce qui peut l'etre... Il a trouvé dans les reserves les bouteilles du vin de messe... Il s 'enfile une demi pour lui, adoucir les douleurs, engourdir la maladie, sombrer dans un nuage cotoneux, oubli, seule la conscience de ce qui doit accompli reste...Crepitent dejà les flameches, paille affolée qui a été etalée à l'avance s'embrase, feu de joie, feu de mort, pour l'eglise de tous les torts...La haut ca s 'agite aussi, simultanés, mains assassines, le foyer est preparé, connait bien son affaire le Dingue, un virtuose de l' etincelle... La fumée signal des rejouissances, le brasier est allumé dans el combles...completement fou celui là aussi et discret, que c'est presqu'un miracle d'etre arrivés là sans eveiller l'attention...Il fallu qu'il fasse à sa maniere, disparaissant un moment pour revenir gonflé, vetements de bouffon gorgés de paille...Le Glauque s'y met aussi, sa touche personnelle... Bris de verres, l'alcool se deverse, flambera mieux, le lepreux rit et perd une dent...C 'est son chemin de croix à lui que de se decharner peu à peu...L 'oeil est dement, d'un geste maladroit, comme celui d'un vieillard, il renverse les plateaux de chandelles et tout ce qui brille, cierges allumés, bougies , chandelles... Lueur vive enfin dans la Cathedrale desertée, les flammes progressent vite lechant le pavé, suivant les rivieres du vin...Enfin!!!Course endiablée du feu qui du sol, s'attaque aux draperies, investissant tapisseries et bientot boiseries du faux culte... Son joyeux, à peine audible pour lui, il a l'ouie ravagée...Mais il voit, et la vision est extatique, magie de l'incendie qui nait d'une brindille et peut detruire un empire...Ce soir Nestrecha est reine, Aristote a genoux, flambe la foi paienne, le culte ignoble... La chaleur s'intensifie, ondulent les flammes, troublant la vision, le feu est mis...Le Glauque reprend sa transe et ses chants reculant vers la sortie, il ressent la brulure, son nez atrophié saisit l 'odeur et le relent des fumées...Oui ce Dieu l'a abandonné!!!

Gloire à toi!!
в тенебрис ! Tel est notre nom.

Nestrecha, déesse de la Mort, accueille nos morts comme ceux que nous t’offrirons !
Puissent nos rangs t’apporter bien plus qu’eux même en semant la mort !

Krivda, Déesse des Larmes, prépare nos ennemis à recevoir leur dû !
Que la terreur ère sur eux à Jamais !

в тенебрис ! Que notre étendard triomphe.

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-fromFRDriledingue
Les flammes gagnaient rapidement les poutres adjacentes, aidées non seulement par la paille et l'alcool, mais aussi par la poussière et les toiles d'araignées innombrables. Dril dansait sur quelques poutres intactes, mais le feu gagnant rapidement commença à ronger les dernières parcelles de chemins empruntable.
Soudain, quelques poutre cédèrent car rongé par les flammes, et ce fut bientôt toute la charpente de la toiture qui craqua, et des poutres entières qui commencèrent à rompre sous leur propre poids, s'effondrant dans un fracas du tonnerre et allant s'écraser au sol si loin an bas.

Driledingue n'eut que le temps de se raccrocher à une petite corniche de pierre avant que l'énorme poutre de soutènement ne lâche à son tour en entraînant avec elle les solins en flamme qui y étaient accrochés.
C'est un torrent de feu qui tomba dans un bruit infernal le long des parois internes de la cathédrale et qui explosèrent en milles pluie incandescente lorsqu'elle touchèrent le sol. La toiture qui n'était plus soutenu et qui se fragilisait du faît de la chaleur étouffante commençait à craquer dangereusement.
Le bouffon regarda en bas et le spectacle qu'il vit le réjouit au plus haut point. Un brasier sans non, que Dente lui même n'aurait pas cauchemardé, faisait rage dans la bâtisse. Des pages de missels volaient tels d'étranges oiseaux au bord incandescents. Les icônes, les croix, les bancs, tout cela n'était plus qu'un immense feu d'une chaleur incroyable. Les escaliers montant au perchoir ressemblaient aux marches du trône du roi des Enfers.

Dril se mit à sautiller sur place, exultant devant le spectacle. Mais il connaissait le feu et son manque de reconnaissance, et il savait que s'il restait dans les parages, lui aussi ferait partit du menu.
Il avisa une ouverture dans la pierre à quelques mettre et fit un bon pour en accrocher le bord. Il se releva, traversa et se trouva en dehors, sur le toit. Mais la fumée sortait à grand bouillon et rendait la visibilité quasiment nul.

AhaohaoahaohOAHAO!... vois plus rien !.....ohaoHOAHoahaoah!....

Dril sauta sur la pente qui s'inclinait devant lui, il glissa jusqu'à la gouttière de pierre, et attrapa la corniche. Il se laissa tomber sur la tête d'un saint dont il ne connaissait le nom, glissa le long de son corps et se retrouva sur un petit balcon de pierre. Le sol n'était plus qu'à quelques mettre. On entendait le feu rugire à l'intérieur de l'immense bâtisse et de larges panaches de fumée s'élevaient... bientôt les habitants arriveraient...pas bon ça... Il se précipita au sol en quelques cabrioles bien exécutées. Les Soldats In Tenebris attendaient sur les chevaux, mais il manquait quelqu'un... l'affreux!

Dril voulut retourner dans la cathédrale, mais la chaleur intolérable l'empêcha d'approcher. Les soldats ténébreux arrivèrent derrière lui et l'attrapèrent par les bras pour le forcer à partire. Dril se débattait ....


Non....non..... doit revenir...... les fées sont gourmandes!....même les moches elles les manges!....

Mais ses complices n'avaient curent de ses suppliques, car déjà une foule de badaud s'approchait et bientôt ce serait l'OST, il fallait partire au plus vite.

в тенебрис ! Que notre étendard triomphe.

Criaient les soldats en bousculant de leur monture au triple galop la populace qui s'éveillait.

Non!... le moche!... non!.....

Criait Dril.... la cathédrale étaient rouge de l'immense brasier qui brûlait à l'intérieur. Il n'eut le temps que de voir deux vitraux exploser sous l'effet de la chaleur et une partie de la toiture principale s'effondrer avant de tourner et de sortire de la ville...
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IT...IT....Hirsutes tantouzes?...non.....oh pi flute! oahOAHAOhaoh!
-fromFRLe Glauque
Le feu à son apogée, sacrifiée la cathedrale... Nul ne peut plus y entrer, sauf pour mourir..sur le parvis, le Lepreux sort de cet enfer, dans le fracas des poutres qui s 'effondrent, et le toit qui va bientot s'ecrouler...Les vitraux cedent, eclats colorés, fendillant l'air et la nuit rougeoyante...Le Drile s'affole, il ne l'a pas vu avec cette fumée, derriere des pas, mais le guet veille... Voir cette batisse s'embraser et fuir, ou rester et mourir, peu lui importe...Le Drile est là pas loin, pas sautillants, folie demente, Le Glauque lui n'est qu'une longue agonie...Recule vers l'arrivant, celui qui ne dort pas à cette heure... Dommage pour lui...Les deux guetteurs sont autour de lui, les lames sorties, sur leur montures, menaçantes... La cathedrale flambe, l'imprevue visite n'aura pas empeché l'accomplissement du rite, l'offrande à Nestrecha...Le Glauque de sa main bandée saisit le cou du prelat...


Regarde , tu ne peux pas la sauver...Regarde ta maison de la honte elle brule ...Et nous irons aussi...


Raffermit violement sa prise, perd un doigt alors que dejà les soldats, talonnent les montures piaffantes la bas...Une voix retentit, qui ne veut pas l'abandonner...

Non!... le moche!... non!.....

Le Glauque dans un dernier effort, va vers son destin et sa fin...pas de temps à perdre, frapper vite, sans bruit tel etait le mot d'ordre...Eviter le contact, agir en silence, bruler à la faveur de la nuit...Le feu est maintenant installé, rien ne le delogera...Le Glauque rit, crache du sang qui va eclabousser l'homme , il ne peut rien, il est seul ce chien... La horde s' ebroue, la Cathedrale est la proie des flammes, tout est bien, tout est accompli...Fracas du toit qui s'effondre enfin, galop precipité...Ils sont partis, comprenant son sacrifice, et la quete qu'il suit...Il avance toujours, portes de l enfer, il va entrer dans le coeur du brasier, bientot il sera apaisé...


Nestrecha voici mon cadeau pour toi et ma vie accueille moi!!!

Il est entré emportant sa proie, il se debat le prelat, affolé de cette entrée infernale, de ce retour fou vers le coeur du foyer...Lutte, corps à corps, le lepreux met le peu de forces qui lui restent pour l'emmener rotir avec lui ce chien, dans sa soutane. Autour le vacarme est epouvantable, lui combat pour mourir, l'autre pour sauver sa vie, deux volontés s 'affrontent, implacables...Gestes magnifiés par la couleur rouge et orange, gigantesques leurs ombres, Le Glauque dernier elan, la main tire un poignard en aveugle...Comme enchainés ils s' affrontent, glisse l'arme sur une joue, remontant au hazard, imprecise, comme à tatons va cueillir un oeil...Un hurlement, lorsque l'organe vitreux, delogé, echoue au sol, aussitot devoré par les braises... Pieds brulés, vetements roussis...Une orbite creuse qui le devisage...

Creve! creve!!! Nestrecha c'est pour toi!!!

Malediction!! Il sent sa proie lui echapper alors que la main cede, arrachée nette, rongée depuis longtemps, elle n'a pas resisté sous le poid de l'arme et de cet effort trop violent echouant au sol... L'echo metallique de la lame est etouffé par l'intense rumeur de chaos qui regne... Le corps du Glauque est dejà leché par les flammes, dejà hurlant mais sourire à ce qui reste de ses levres, nulle conscience ...L'autre est il avec lui encore ? Fera t' il le chemin en sa compagnie ? où est il ressorti ? Il l'ignore, presque mort, brulé vif, il danse dans le brasier, separé de son adversaire, seul, le lepreux est torche vivante, tourbillonne un instant puis s'ecroule en meme temps qu'une derniere poutre... Il a fait son temps, fin des souffrances...Sa derniere oeuvre sera son tombeau, la Cathedrale est eventrée, Nestrecha sanctifiée...
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-fromFRHalleck
La gargote Angevine - Cathédrale d'Angers
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
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