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[Archives] RP des Cathedrales: Que le royaume brūle

-fromFRL Enigmatique Enimia
La veille de l'attaque...


Enimia, à Angers depuis peu éprouva le besoin de se rendre à la cathédrale... Elle passa le parvis lentement. Quelques personnes étaient là, dans la rue devant l'édifice... Parmi ces personnes une jeune femme semblant de noble lignée...

L'étrangère, une frêle jeune femme, portait une robe blanche comme à son habitude. Sur ses épaules, une cape de velours vert... Dans ses mains, une rose blanche... Elle avança dans la nef... et se porta près de l'autel sur lequel elle déposa sa fleur...

Des souvenirs affluaient en elle... elle s'imprégna de chaque détail, de chaque couleur des vitraux, de chaque statue... Dans une attitde de recueillement, elle déambula doucement, ses gestes toujours aussi grâcieux...

Elle passa là deux heures... Puis, aussi silencieusement qu'elle était entrée, elle ressortit... se retournant une dernière fois avant de poursuivre son chemin... La frêle jeune femme s'enfuit et disparut dans la lumière du soleil qui rayonnait en ce jour...

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En transparence.... Disparue...
-fromFRL Enigmatique Enimia
Le soir de l'attaque...


En ce début de soirée un peu frais, Enimia retourna dans la cathédrale. Elle flâna dans les allées, passant sa main sur le bois des bancs et des prie-Aristote. Elle regarda chaque vitrail, voulant graver leur détail dans sa mémoire... La frêle jeune femme semblait un halo de lumière dans les ténèbres de la cathédrale...

Elle passa dans chaque coin et recoin de ce lieu. Un sourire sur le visage, on aurait pu voir en elle une apparition fantômatique qui allait et venait au sein de cet endroit voué au culte d'Aristote.

Au bout d'un instant, elle s'assit sur l'un des bancs. Sa tête légèrement penchée en avant, ses yeux fermés, ses lèvres toujours marquées d'un sourire, elle resta là pendant de longues minutes... Se remémorant des souvenirs n'appartenant qu'à elle seule alors que ses doigts froissaient légèrement le tissu d'albâtre de sa robe... Un frisson la parcourut... Elle releva ses yeux vers la voûte et, toujours en souriant, elle se dirigea vers les grandes portes de la sortie... Elle les franchit à nouveau, jetant un dernier regard sur l'intérieur vide de la cathédrale...


Sur le parvis, elle croisa son regard... Il était là... Elle avança vers lui, toujours souriante...

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En transparence.... Disparue...
-fromFRSoldats Des Tenebres
Aux alentours des trois heures du matin.

Au sortir de la guerre, chacun s’était octroyé un peu de repos. Panser les blessures, se délecter de la chair des défunts, avant qu’ils ne gagnent le Circulus pour un sommeil éternel. Toujours profiter de ces moments de quiétude, lorsque les dieux le permettaient. Nul ne savait quand l’occasion se représenterait à nouveau. Si elle venait à se représenter…

Une cinquantaine de sabots caressaient la pierre dans la pénombre. Traits tirés, visages lugubres et parsemés de cicatrices, les cavaliers apocalyptiques progressaient calmement, sans bruit. Leurs capes trouées ondulaient, épousant le souffle nocturne des Dieux. Nestrecha veillait sur eux. L’illustre Déesse ne manquerait point de les accompagner dans leur périple.

Ils avaient quitté l’Antre depuis fort longtemps pour s’en aller cavaler sur les routes et rejoindre le lieu. Ce lieu… Qui se dressait majestueusement devant eux…
Les survivants de la grande guerre Biterroise contemplaient au loin cette cathédrale, qui semblait les narguer de son impressionnante hauteur. Qu’elle en profite tant qu’elle en a encore le pouvoir. Ils avaient conquit une cité, fait frémir un comté. L’heure d’ébranler un culte était venue.

Les nerfs se tendaient comme cordes de violes.

La faction comptait dix guerriers, partis sur ordre d’Halleck. Ils devraient agir vite et discrètement. Sans un mot, le manteau serré sur leurs armes dissimulées, ils mirent pied à terre quelques rues avant leur destination finale, menant tant que possible les chevaux par les flaques d’ombre.

Sept des hommes furent postés en étoile autour de la Cathédrale afin de couvrir le plus largement la zone et ainsi avoir un potentiel de repérage maximal. Ils étaient également suffisamment proches pour converger vers le bâtiment rapidement si besoin.
Ceux ci resteraient afin de couvrir les arrières de leurs compagnons, prêt à éventrer le premier venu sans crier gare !
Bouffer des boyaux, se délecter de chair…

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в тенебрис !
-fromFRAligern
Aligern rejoignit Enimia sous un porche et communiquèrent à voix basse. Elle avait les renseignements qu’il attendait. Cette dernière avait gagné la ville il y a un jour de cela afin de collecter les informations cruciales au bon déroulement de la mission.
Aligern, drapé dans sa cape, le visage caché par un masque couleur d’albâtre aux larmes de sang, fit quelques signes de la main, mandant ainsi aux trois hommes restant à les rejoindre.

A quatre ils exécuteraient la mission. Leurs lames toujours cachées et enduites de noir pour épée afin qu’aucun reflet ne filtre dans les rues désertes qui encerclaient la Cathédrale… Aligern toisa celle-ci, ce symbole de cette religion qui avait détruit son enfance, celle de sa bien aimée.. Cette inquisition, ses séances de questions, il se souvenait de tout. Une colère sourde s’empara de lui progressivement, le waylander reprenait possession de lui.. Il se pencha et murmura à l’oreille d’Enimia :

Reste la princesse, je reviendrais te chercher…

Puis il fit signe aux 3 hommes à côtés de lui, de le suivre, se dirigeant à pas feutré sur le parvis de la Cathédrale.. Il savait où se trouvaient les tentures. Ils devaient commencer par là.. Il frappa à la porte principale, attendit quelques instants. Il entendit alors des bruit de pas résonner à l’intérieur de l’édifice. La porte s’entrouvrit, laissant apparaître un ecclésiastique en chemise de nuit, son visage gras et fat était éclairé par une bougie qu’il tenait :


Oui ? Qu’est ce que ………. ,

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase , qu’un dague d’Aligern alla se ficher dans sa gorge, le prêtre mourut sans un bruit… Aligern le projeta en arrière et le laissa se vider de son sang dans un gargouillis. Ils s’engouffrèrent alors dans l’édifice.

Aligern sépara sans un bruit 2 de ses acolytes, avec divers signes de la main. Ils se dirigèrent vers les autels, renversant les décorations pillant les objets de valeurs les mettant dans des sacoches de selles prévues à cet effet… Tandis qu’Aligern et le dernier soldat étaient partis se saisir des flambeaux accrochés aux piliers…

Une lueur de quasi-démence put se lire dans ses yeux… Même si rien ne lui rendrait ses joies passées, il allait enfin se venger… Il apposa le flambeau contre les magnifiques tentures qui se dressaient çà et là. Ces dernières ne tardèrent pas de prendre feux… Il ordonna aux soldats de mettre le feu à cette cathédrale. Tous se saisirent de flasque d’huile qu’ils projetèrent dans toute la cathédrale, avant d’enflammer leur contenu


Nestrecha, déesse de la Mort, Krivda, Déesse des Larmes, Accueillez ce brasier comme l’offrande que je vous fais !! в тенебрис mes frères ! в тенебрис ! Que notre étendard triomphe. Que brûle cet édifice de mécréants, que notre colère embrase le royaume !!! hurla t’il , avant que ses frères d’armes n’entonne le chant d’In Tenebris..

Aligern resta un moment interdit, son visage éclairé par la danse des flammes… Un sourire se dessina sous son masque..

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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.
-fromFRSoldats Des Tenebres
Puis les soldats et Aligern sortirent de la cathédrale en flammes, en courant. Ils devaient faire vite et partir de cette cité leur mission était accomplie. La cathédrale d'Anger allait bruler..

Aligern alla vers le porche où l'attendait Enimia. Ils montèrent en selle tout deux ainsi que tous les soldats.. Et le goupes de dix soldats partit au galop, fendant l'air ne prenant même plus soin de dissimuler leur mouvements.. Les ruelles d'Angers défilèrent osus leurs yeux.. A cette heure, les rues étaient désertes, ils eurent tôt fait de quitter le quartier de la cathédrale..

Après quelques minutes, ils passèrent sans encombre les portes de la ville. Aligern se retourna regardant les lueurs de l'incendie commencer à déchirer la nuit, le sourire aux lèvres.. Ils chevauchèrent à travers la campagne angevine, partant dans les ténèbres qui bientôt les happèrent, dissimulant leur fuite.. Halleck seraient satisfait leur mission avait été un succès

в тенебрис mes frères ! в тенебрис ! Que notre étendard triomphe.
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в тенебрис !
-fromFRL Enigmatique Enimia
Chevauchant à ses côtés, Enimia se retourna également pour admirer les flammes qui léchaient la cathédrale alors qu'ils avaient quitté la ville et qu'ils atteignaient une petite colline... Aucune résistance n'avait été rencontrée et elle en avait été soulagée...

Elle prit la main d'Aligern avec tendresse et ils admirèrent ensemble la destruction de ce lieu regroupant mensonges voilés, fausse franchise et intolérance... Enimia avait tout de même été soulagée que personne n'ait été à l'intérieur... Elle n'aimait pas la violence ni la brutalité, et cet incendie n'en était pas le reflet...



A Angers, dans la cathédrale, la chaleur s'était vite répandue grâce aux procédés qu'ils avaient utilisés pour y mettre le feu. Les pierres en tuffeau commencaient déjà à se fissurer... Quelques unes mêmes explosaient... Les nucleus de silex qu'elles renfermaient les rendaient dangereuses, armes terribles envoyant des projectiles acérés... Les bancs, prie-Aristote, autels, lutrins, tout ce qui était de bois était maintenant irrécupérable... Les vitraux commencaient à fondre et à se déformer...

Personne n'avait réagi à l'incendie... Et cela avait permis une réussite inespérée dans cette mission. De toute façon il était maintenant trop tard pour sauver la cathédrale...

Elle plongea ses yeux dans ceux d'Aligern, souriante, se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de talonner son cheval et de partir rejoindre les autres au grand galop, le mettant au défi de la rattraper... en riant...

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En transparence.... Disparue...
-fromFRHalleck
La gargote Champenoise -Cathédrale de Reims
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRHalleck
Halle de Reims


Aux alentours des trois heures du matin.

Béziers n’est plus qu’un souvenir. Nombre d’entre eux n’en sont pas revenus. La horde cannibale à dévoré ses morts. Seuls vestiges du passé, ces os rongés qui ornent le Circulus. Les richesses emmagasinées permettront de reconstituer une armée sous peu. De tout le royaume afflue la racaille pour qu’un unique salut résonne et meurtrisse le cœur des petites gens.

Celui du clan !


в тенебрис !

Les survivants sont la, fièrement dressés sur leurs montures.

Les regards sont durs, emplis d’une conviction sans faille. Ils croient en leur mission, en leurs Dieux.

Les destriers progressent dans ces ruelles quasiment désertes en raison de l’heure tardive. L’allure est vive et soutenue mais les montures sont lasses. Au loin se dresse la Cathédrale.

Un sourire sinistre accroché aux lèvres, l’escouade In Tenebris s’en va la rejoindre.

L’heure d’ébranler le dogme Aristotélicien a sonné. Un autre culte gronde, plus fort, plus grand. Nestrecha, la belle et voluptueuse, la déesse suprême, née pour semer haine et destruction chez l'injustice parlera de nouveau !

La cathédrale... Ils y sont... Enfin...


Pré post
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRSoldats In Tenebris
Aux alentours des trois heures du matin.


Au sortir de la guerre, chacun s’était octroyé un peu de repos. Panser les blessures, se délecter de la chair des défunts, avant qu’ils ne gagnent le Circulus pour un sommeil éternel. Toujours profiter de ces moments de quiétude, lorsque les dieux le permettaient. Nul ne savait quand l’occasion se représenterait à nouveau. Si elle venait à se représenter…


Une cinquantaine de sabots caressait la pierre dans la pénombre. Traits tirés, visages lugubres et parsemés de cicatrices, les cavaliers apocalyptiques progressaient calmement, sans bruit. Leurs capes trouées ondulaient, épousant le souffle nocturne des Dieux. Nestrecha veillait sur eux. L’illustre Déesse ne manquerait point de les accompagner dans leur périple.

Ils avaient quitté l’Antre depuis fort longtemps pour s’en aller cavaler sur les routes et rejoindre le lieu. Ce lieu… Qui se dressait majestueusement devant eux…
Les survivants de la grande guerre Biterroise contemplaient au loin cette cathédrale, qui semblait les narguer de son impressionnante hauteur. Qu’elle en profite tant qu’elle en a encore le pouvoir. Ils avaient conquit une cité, fait frémir un comté. L’heure d’ébranler un culte était venue.

Les nerfs se tendaient comme cordes de violes.

La faction comptait quatorze guerriers. Ils devraient agir vite et discrètement. Sans un mot, le manteau serré sur leurs armes dissimulées, ils mirent pied à terre quelques rues avant leur destination finale, menant tant que possible les chevaux par les flaques d’ombre.

Sept des hommes furent postés en étoile autour de la Cathédrale afin de couvrir le plus largement la zone et ainsi avoir un potentiel de repérage maximal. Ils étaient également suffisamment proches pour converger vers le bâtiment rapidement si besoin.
Ceux ci resteraient afin de couvrir les arrières de leurs compagnons, prêt à éventrer le premier venu sans crier gare !
Bouffer des boyaux, se délecter de chair…
Halleck et Ilium rejoignirent leur éclaireur sous un porche et communiquèrent à voix basse. Mavlick avait en sa en possession les renseignements qu’ils attendaient. Ce dernier avait gagné la ville il y a un jour de cela afin de collecter les informations cruciales au bon déroulement de la mission.
Halleck fit quelques signes de la main, mandant ainsi aux quatre hommes restant à les rejoindre.

A sept ils exécuteraient la mission.

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в тенебрис !
-fromFRHalleck
Le colosse porte le crâne enfantin à sa bouche pour se délecter de lambeaux putréfiés. Quelques compresses bandent les moignons remplaçant l’index et le majeur de cette main gauche mutilée. Deux doigts perdus à Béziers, rudes blessures venant sanctionner la guerre dévastatrice qu’ils avaient menée en Languedoc. La cape noire claque au grès du vent. D’impressionnants filets de bave s’extirpent de sa gueule béante tant l’excitation est vive. Le musculeux s’enfile un nouveau morceau de chair qu’il avale goulument avant de s’emporter dans un grognement non maîtrisé.

Emmitouflé dans un épais mantel troué de toute part, Halleck progresse en direction de la cathédrale. Les rênes claquent sèchement, les tallons imposent une allure régulière à sa monture, un pur sang arabe aux muscles impressionnants qu’il chevauche vaillamment. Les traits serrés, le visage sinistre, le colosse mène la horde au combat. Ses yeux noirs exorbités témoignent de sa frénésie.

Tuer, tuer, tuer ! Pour In Tenebris, pour Krivda, pour Nestrecha !

Sous ses frusques, un linge enrobe soigneusement sa poitrine opprimée par une flèche fort bien ajustée qui le toucha au sortir de Béziers. Il se tenait néanmoins dressé come un roc aux côtés d’Ilium. Douze cavaliers leurs emboitaient le pas, visages lacérés de blessures, avides de passer à l’action. Le chant du clan résonne dans la tête d’Halleck, lui apportant force et courage :



в тенебрис ! Tel est notre nom.

Nestrecha, déesse de la Mort, accueille nos morts comme ceux que nous t’offrirons !
Puissent nos rangs t’apporter bien plus qu’eux même en semant la mort !

Krivda, Déesse des Larmes, prépare nos ennemis à recevoir leur dû !
Que la terreur ère sur eux à Jamais !

в тенебрис ! Que notre étendard triomphe.



Ils arrivent enfin à destination et mettent pied à terre. Le calme règne en maitre, les ruelles semblent désertes. Aussitôt, les troupes de divisent. Alors qu’une partie prend position à l’extérieur de la cathédrale, Ilium et quatre hommes accompagnent Halleck jusqu'au porche ou les attend Mavlick. Ce dernier leur fait un bilan rapide de la situation : Mislark et Rafiln, volontairement restés à l’intérieur du monument après fermeture ouvriront l'une des portes principales au signal. En cette heure tardive, l’ensemble des chiens d’Aristote ont déserté le lieu de culte. Il ne reste qu’à pénétrer dans celui-ci pour que dansent les flammes.

De sa voix nonchalante, Halleck lance aux hommes :


Naprzód marsz !

Armes extirpées de leurs fourreau, brandies avec vigueur, la horde s’engage vers la Grand porte de gauche. Sur le dos des soldats reposent de gros sacs remplis d’alcools et autres liquides inflammables.

Hache en main, Halleck gagne la porte. Cinq coups secs résonnent contre le bois. Un grincement se fait entendre… Enfin, la voie leur est ouverte. Ils pénètrent dans la cathédrale, un sourire sinistre fermement accroché aux lèvres.

A l’extérieur, dans une ruelle annexe, Pavlov et Kralitz s’affairent à retirer la bâche qui couvre une charrette de foin dissimulée pour l’occasion…

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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRIlium
Quatorze. Quatorze chevaux avancent doucement dans les ruelles de la cité. La nuit est froide, la lune s'élève dans le ciel. Illium leva la tête vers cette déesse, guide dans la nuit. Une larme glissa sur son visage.

Ô Krivda, ce soir tu les auras,
Toutes les larmes de cette cité,
Ils les verseront, emportés,
Dans la tristesse, par notre perversité.
Les esprits se perdront,
Tués, la cathédrale tombera,
Et encore tu vivras,
Au son des pleurs et des larmes,
De ces gens perdus.

Ô Krivda, ce soir tu l'auras,
Aristote sera à toi...

Chantonna -t-il jusqu'à leur arrivée en la cathédrale.
Ils mirent tous bien à terre. Elle se dressait là majestueuse. Ilium apréciait le paysage. Il observa son camarade Halleck. L'impatience l'avait emporté dans la frénésie du combat qu'ils allaient mener.
Sur un signe, les créatures de la nuit se séparèrent. Sept encerclant la cathédrale, Sept y pénétrant, Sept le chiffre parfait.
Ilium aborait une stature élancée même si l'âge et l'expérience se lisait sur son visage. Il abaissa son capuchon laissant découvrir sa chevelure blanche et observa cette cathédrale, symbole de la folie des hommes. Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres fines.
Halleck leur donna le signal. Enfin. Les flammes de l'enfer allait lécher les portes du paradis. Aristote, nous sommes à tes portes.
Alors qu'ils pénétraient dans le sein de Dieu, Ilium s'en retourna près de la sombre charette, le sourire aux lèvres. Il avait une mission. In Tenebris serait à l'honneur ce soir, il illuminerait la tête de Dieu.
Il fit signe aux deux hommes et tout trois entreprirent de prendre sur leur dos de grande hotte. Ils y chargèrent le foin. Fort Heureusement, le tout était léger.
Et, enfin, l'homme à la rose noire pénétra dans l'antre de Dieu suivi de ses deux accolytes.
Déjà se dégageait dans l'air l'odeur de l'alcool. Quelle douce odeur... il s'en délecta quelques instants.
Et ils entreprirent l'ascension des marches.
Ils arrivèrent enfin sur le toit.
Les lumières de la ville s'étendait au dessous.
Bientôt celle d'IN TENEBRIS s'étendrait sur Reims, Capitale du Royaume de France. Il rit à cette pensée.
Ils entreprirent de placer les fagots de foin pour que lorsqu'ils y metteraient le feu, IT apparaissent en grand.


Brûle, brûle,
Krivda t'attend,
Brûle, Brûle,
Nestrecha te prend.

De son côté, la fête était prête... Il se redressa, il dominait la cité. Il huma l'air, hmmm un doux parfum se dégageait, le feu oui le feu. Sa cape claquait dans le vent, In Tenebris était en marche vers la gloire.
-fromFRHalleck
Animé d’une furie sans nul pareil, le colosse fait tournoyer sa hache qu’il envoie décapiter Aristote. La tête de la statue s’effondre pour se briser de toute part. La rage s’emparant de lui, Halleck coupe à tout va, saccageant inutilement les biens cléricaux destinés à crépiter sous les flammes ardentes. Les cris dévastateurs fusent, un chant guerrier s’évade, résonnant dans la grande cathédrale Rémoise :

Dans ce royaume immense,
Gronde la colère des Dieux,
Des fanatiques en transe,
N’obéissant qu’aux cieux,
D’une simple pensée,
Leur intimant croisade,
Guerriers noirs s’évadent,
Et s’en vont démembrer,
Les vieilles cités françaises,
Qui saignent et pleurent sous les coups,
Rah le bol des foutaises,
Au grand jour les tabous,
Haumes et casques dorés,
Tremblent aux premiers abois,
Face aux lames acérées,
Des soldats de la vraie foi,
Aristote le fourbe,
L’adulé impuissant,
Origine des troubles,
Pourrira dans le sang !


Les mots ne tardent pas à être repris en cœur par l’ensemble des soldats. La voix de Nestrecha gronde, appelle au désastre. L’apocalypse arrive, les hommes s’affairent sans halte, déchainer par le chant de la horde. Ci et la, les candélabres vacillent, la cire s’embrase.

Les tentures s’enflamment alors que certains soldats aspergent bancs, chaire et confessionnaux d’alcool. La lumière s’éveille, gagne progressivement en intensité.

Animé d’une folie incontrôlable, Halleck coupe à tout va en beuglant sans relâche…

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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRIlium
Ses longs cheveux blancs s'élancaient dans le vent. La douce brise de la nuit caressait son visage. Bientôt les flammes caresseraient la roche claire de la cathédrale.
En bas le sacage avait commencé, le chant guerrier s'élevait dans l'obscurité de la damnée.
Il retourna sur les planches du toit. Il se sentit envahir de plaisir lorsque elles craquèrent sous ses pas. La Charpente s'enflammerai dans un murmure rapide.
Il se tourna vers la Lune :


Tu vois Krivda, les larmes de feu lécheront bientôt les portes du paradis.

Les trois hommes de l'ombre s'occupaient sur le toit. Oui. Oui, bientôt la puissance d'IN TENEBRIS se révélerait aux yeux du Royaume de France. La Cathédrale sacrée brulera d'ici quelques minutes pour rejoindre l'enfer.

Ô Krivda, bientôt elle sombrera,
L'Achéron, ses portes, ouvrira,
Et leurs âmes perdus,
y flotteront d'autant plus
Que leur Dieu aura disparu.

Ô Krivda, récolte les larmes,
Récolte les larmes du malheur,
Et montre leur leur vraie peur.

Il partit d'un rire strident.
Reims, brûle, tes petites âmes vont brûler.
Nevrecha sera reine, et Aristote déchu.
Et dans son hilarité, il prit sa torche et la lança sur la paille étalé sur le toit. Avec rapidité, tout le foin s'enflamme, le symbole IT apparaissant à l'ensemble de la ville, majestueux.
Et il cria dans la nuit :


OH toi, Regarde et admire,
Le Sang coulera,
Notre puissance régnera...

Et dans un mouvement de cape, les trois hommes redescendirent rejoindre Halleck dans la cathédrale.
Le toit s'embrasait, ne restait plus qu'à la faire brûler de l'intérieur. Aristote nous ne sommes en ton sein...
-fromFRHalleck
La cathédrale crépitait de milles feux. Les trois hommes qui avaient gagnés la toiture venaient à l’instant des les rejoindre. Au centre de ce brasier ardent, Halleck agitait toujours aussi frénétiquement sa hache en tout sens. Pour Nestrecha, pour Krivda ! Que le royaume brûle, qu’il ne reste que des cendres de ces chiens d’Aristote. Mort ! Mort ! Mort !

La bave dégouline le long de son coup, s’envole lors des assauts répétés sur les dernières statues qui ornent le lieu. Fureur, folie. Une cathédrale de plus s’embrase. Le royaume entier se consume. In Tenebris hurle !

De la bouche du colosse s’échappent ces mots qu’il ressasse sans halte :


Abîme profonde, ferveur maléfique.
Ta simple évocation,
Parsème le sol de tombes,
Dans un souffle diabolique.

Gloire ! Gloire ! Gloire !
Douleur anéantira !
Gloire ! Gloire ! Gloire !
Fureur démembrera !
Gloire ! Gloire ! Gloire !
Noirceur exterminera !
Gloire ! Gloire ! Gloire !
Mène nous au combat !

Ton nom si sombre,
Tes formes cadavériques,
T’iranisent au pas,
Ô Déesse Nestrecha !


La déesse les guide, il le sait. Nul ne peut les écarter de leur destinée. Mais déjà les flammes se font trop intense. Les visages perlent. Les gouttelettes de sueur dégoulinent au sol. Quitter la cathédrale, il est temps.

Mais Halleck ne veut pas ! Trancher, encore et encore, les représentations de ce vil pouilleux d’Aristote !

Deux hommes s’approchent et hurlent du plus fort qu’ils le peuvent…

Le colosse revient à lui, retrouve ses esprits… Tous gagnent la Grand porte, laissant les flammes poursuivre leur labeur…

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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRIlium
Les gonds grincèrent. La grande porte s'ouvrit sur sept chevaliers noirs.
La fumée noire les enlaçait de ses bras fin.
Les Sept éclaireurs s'étaient rassemblés. Les chevaux attendaient. Mais c'est à pied qu'ils iraient. Les portes de la ville devaient déjà être fermées. Mais ils devaient s'en aller, déjà des passants arrivaient dans la rue. Les ombres s'engoufrèrent dans l'obscurité des petites rues de la vieille ville. Une seule direction : les remparts. Une seule opposition : le sang coulerait.
D'un signe de la tête, les ombres se séparèrent pour mieux se perdre dans les rues obscures.
Il s'éloignait de la cathédrale en feu. Quel spectacle reluisant... Ilium se retourna un instant pour l'admirer. Une larme coula sur sa joue. Pour toi Krivda.
Près des murailles, un léger silence régnait perturbé par les cris de la ville et les rues qui s'emplissaient. Tant mieux, ils passeraient plus inaperçu. La panique aveugle les gens.
Quatorze ombres s'allignèrent contre un mur. Le colosse en tête. Il fulminait. Une tour se dressait quelques pas plus loin, au dessus de leur tête des miliciens s'inquiétaient de ce qui se passait au loin. Ilium lui rêvait. Krivda. Je te dédie mes larmes de joie.
Il regarda Halleck en direction de la porte de la tour. Il lui dis oui d'un petit hochement. Un sourire mauvais luit sur son visage...
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