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[RP]Boyaux de l'Antre(Coté securisé Acces berges de la Cour)

-fromFRDriledingue
Maieuuuuuuuuuuuuuuuh!..... mes grelots!.....ouiiiiiiiiiiiiiiiiin....... mes grelots...........

Driledingue mimait de grossiers pleurs d'enfants, la jeune femme inanimée dans ses bras, et la tête en l'air. C'était bien la première fois que non seulement on lui piquait son casse croûte ainsi, mais qu'en plus on le privait d'une partie de ses attributs sonores. Ses grelots! Ses précieux grelots!

Son premier geste aurait été de balancer la donzelle par-dessus son épaule et de se ruer sur le molosse déguerpissant pour le mordre à un quelconque endroit charnu, mais c'est le moment que choisit la captive pour se blottire contre lui, souriante... se blottire contre lui?
Dril baissa les yeux et la regarda, oui, elle souriait.. non mais dans quel genre de monde on vit?!
Soudain, il éclata d'un rire sonore qui résonna dans le couloir de pierre.


HOAHAOhaoahOAHAOhaoahaoHAO!...la p'tite sourie qui sourie....oahaoHAOAHoahao!....

Il s'abaissa et se releva soudain en propulsant la jeune femme an l'air, fit un tour sur lui-même et la rattrapa dans ses bras.

TADAAAAAAAAAAAAAAA!............oahaoHAOAHoahaoah..... danse danse la sourie!... danse ou oui...oahaoHAOAHoah!.......

Il lâcha soudain sa partenaire et la laissa choir lourdement au sol. Il prit une position de penseur, main sous le menton, et réfléchit quelques instants à la situation en fronçant ses sourcils dessinés. Un large sourire illumina soudain son visage.
Il attrapa les poignets diaphanes et souleva le corps avec. Il la maintint devant lui, passa un bras sous autour de la hanche pour la maintenir debout et fit bouger le bras dont il maintenait toujours le poignet.
Il se cachait derrière elle, la faisant bouger comme une marionnette en prenant une voix suraiguë.


Bonjoureu!... je suis la fée des moucheu!.... oh!.. uneu moucheu!

Et SBLA.... il frappa le visage pendant de la marionnette humaine avec sa propre main.....
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IT...IT....Hirsutes tantouzes?...non.....oh pi flute! oahOAHAOhaoh!
-fromFRorleana
Alors qu'elle se blotti contre lui en lui souriant, elle entendit un rire comme sorti des enfers. Le clown avait une grimace affreuse sur le visage tout pendant qu'il riait................c'etait un veritable enfer, elle ne parvenait plus a assembler ses idées, ses pensées.

Et soudain, elle senti le vide sous elle, comme si elle s'envolait vers le Seigneur, puis la chute, les bras qui la ratraperent et quelques secondes plus tard, le sol frappa lourdement sa tete.

Cette tête qui lui faisait deja terriblement mal. Et la malgré ses effort pour conserver toute sa conscience, les tenebres embuerent de nouveau son esprit, et le noir l'envahi, ses yeux se fermerent, les doux reves reprirent le dessus sur l'enfer qu'elle vivait.

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-fromFRDriledingue
Plaf! aohaoHAOAHoahaoahOAHAOhaoah!......

Dril tourna sur lui-même entraînant la marionnette avec lui. Mais à sa grande déception, elle n'émettait plus ses petits cris ou gémissement qui lui donnait son seul intérêt étant donné le peu de mouvements qu'elle faisait. Il s'arrêta, la retourna et la secoua comme un gamin qui secoue le jouet qui ne marche plus.

ohé!.... t'es cassé la sourie?!..... bha non!..... ohé!..... debout le dedans!....

Rien. Il l'observa encore un instant, tenta un nouveau secouage, mais rien n'y faisait. Le bouffon eut un regard de haine, mit le corps inanimé sur son épaule et marcha droit devant, à la poursuite de l'arnaqueur, le mastodonte qui lui avait piqué son casse croûte en échange d'un jouet cassé...
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IT...IT....Hirsutes tantouzes?...non.....oh pi flute! oahOAHAOhaoh!
-fromFRSoldats In Tenebris
Gramlir, Proustark et Djarilt arpentent les couloirs tout en se faisant tourner un crâne saignant. Il y a bien longtemps qu’il n’ont vu la lueur du jour. Leur peau gagne chaque jour en pâleur.

Ils rêvent de sortir mais ne peuvent se le permettre sans qu’ils n’en reçoivent l’ordre. Ils prennent donc leur mal en patience car ils savent que cela sera sans doute pour bientôt. Une faction ennemie à été perçue il y a peu à la cour… Des membres de la horde sanguinaire qui questionnaient à coup de pièce d’or la tenancière de la pochée.

Les trois hommes se demandaient ce que les sanguinaires pouvaient venir chercher à la cour. Ils ne doutaient pas qu’une sortie soit orchestrée pour rendre visites à ces visiteurs. Gramlir lâcha un petit rire strident…

Revoir le jour, l’éclat du soleil, tous n’attendaient que ce moment. Mais ils avaient conscience qu’ils devaient se plier à la volonté de Nestrecha. Leur temps viendrait…

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в тенебрис !
-fromFRUlmenetha
Sortant à peine de la crypte ou elle venait de prêter serment à la horde, Ulmenetha s'en était allée rencontrer Halleck.

Celui ci l'avait alors gagé de rejoindre un dénommé Urgha. A eux deux, ils devraient ralier le Languedoc afin d'assassiner le nouveau comte et de montrer à la population qu'elle n'était pas en sécurité. In Tenebris restait aux aguets et se montrait susceptible de frapper à tout moment.

C'est pourquoi elle traverse les boyaux de l'Antre, apostrophant les soldats. Peu d'entre eux connaissent Urgha, bien que le nom leur soit familier. Ulmenetha tombe finalement sur un homme apte à le renseigner. Ce dernier lui indique un coin sombre, peu fréquenté, dans lequel elle pourrait le dénicher...

Ulmenetha salue l'homme d'un sourire vicieux et s'en va dans la direction qu'il vient de lui indiquer.

Les couloirs se font de plus en plus sombres au fil de sa progression...
-fromFRMavrick
il s'était octroyé une halte sur le chemin qui reliait Rouen à Paris afin de panser ses blessures et grignoter un morceau. Sa cuise le lançait régulièrement et sa plaie en bas du bide le tiraillait en permanence. Son teint était pâle, chaque geste lui arrachait une grimace. Il en avait profité pour soigner également l'otage, cette femme, Lerina, Grande intendante des chevaliers francs qui somnolait alors, ensevelie sous l'épais monticule de paille dont il avait prit soin de la recouvrir.

Ainsi dissimulée, il avait pu voyager tranquillement sans éveiller de soupons.

Après cette courte halte, il s’était donc remit en route pour rallier l’Antre. Il espérat qu’elle tiendrait le choc, ainsi cachée dans la carriole sans qu’il ne puisse la veiller. Il tenait la une prisonnière de valeur qu’il espérait ne pas perdre en chemin.

Paris, enfin. Ils arrivèrent au petit matin, traversèrent la cour des miracles puis prirent la direction de l’un des points de ralliements In Tenebris. Mavrick y trouva alors quelques hommes posté la qui l’attendaient tranquillement. Ils les escortèrent alors jusqu'à l’une des entrées menant à l’Antre.

Ils gagnèrent ainsi les boyaux souterrains.

Adossé contre un mur, Marvick entortillonne de son index les poils grisonnants de sa barbe crasseuse tout en jetant un dernier regard à la femme désormais réveillée.

Quelques mots d'adieu :


Que les ténèbres t'avallent !

Il ne la reverra probablement jamais. Ils l’emporteront sous peu au royaume de Krivda pour qu’elle se vide de ses larmes… Il appuie sa main contre son bide pour compresser la plaie d’où coule le sang puis s’en va en quête d’un lieu paisible pour se ressourcer.

Las, éreinté, il traverse les couloirs obscurs et glaçés en s'appuyant sur les parois...

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L'autre Monde...
-fromFRAnonymous
Lérina ouvrit les yeux, ses sens se remettaient petit à petit en marche... Et bientôt une horrible puanteur lui vint aux narines. Elle ne savait pas très bien ce qui lui arrivait.

Elle essaya de se lever en prenant appui sur son bras gauche, mais celui-ci la fit terriblement souffrir... Alors tout lui revint en tête. Ce gîte abandonné, ce mendiant, le combat... Les blessures qu'elle lui avait infligé et celles qu'elle avait reçu...

Elle regarda autour d'elle l'obscurité l'entourait. Elle entendait des pas qui s'éloignaient... Elle étaient toujours dans l'incertitude de savoir où elle se trouvaient mais il n'y avait qu'un seul endroit qui pouvait être aussi abjecte et repoussant.... Elle aurait bientôt une confirmation...

Elle entendit alors qu'on approchait. Elle se leva et regarda dans la direction des pas dont le bruit envahissait la pièce petit à petit.
-fromFRSoldats In Tenebris
Murkys et Lamshirz venaient à l'instant d'être prévenus par Mavrick qu'un fagot leur était destiné. Ils s'étaient alors empressés de rejoindre ce précieux butin afin d'en assurer la garde, voir goûter la marchandise en attendant que les bourrels arrivent. Tous deux jouaient à se donner de puissants coups de coude dans les côtés, chacun leur tour. A celui qui fait le plus mal... Distraction totalement idiote mais si passionnante pour deux primates forts bien battis.

Un bruit sourd. Un cri de douleur. Un bruit plus soutenu… une côte qui casse. Un hurlement. Une droite qui fuse. L’autre qui gueule comme quoi c’est pas du jeu. Et ils se tabassent à mort à quatre mètres de la blonde. Lamshirz tombe lourdement. Murkys lui tend la main. L’autre l’accepte. Et ils se mettent à rire de bon cœur, la tête à moitié défoncée, le visage couvert de sang.

Lamshirz fixe la blondinette blessée qui gît au sol. Alléchante celle la. Avec un peu de temps, les bourrels tarderont et ils pourront se charger eux même de débuter les hostilités.

Murkys passe sa main noirâtre dans les cheveux de la mignonne. Il tire sèchement sur l’un d’eux qu’il arrache. Il l’hume en inspirant comme un porc puis se baisse pour déclarer à la femme en lui dévoilant ses chicos pourris :


T’la binvnu chez nous !


Lamshirz s'emporte dans un rire violent qui résonne longuement dans les sinistres boyaux de l’Antre...
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в тенебрис !
-fromFRAnonymous
Lérina vit deux gardes arriver, vétus de noir, ils n'avaient pas trouver mieux pour effrayer la jeune femme... Etonnant... Les deux bougres semblaient rire d'elle et se chamaillaient...

Lérina les regardaient d'un air perplexe...

L'un d'eux s'approcha d'elle et lui arracha un cheveu... Oui pourquoi pas... Mais elle n'était guère sensible du cuir chevelu... Pendant que les deux compères riaient elle se leva lentement... Ne jamais rester au sol devant l'ennemi... Elle était plus que fière et tétue!!!

Les deux hommes la regardèrent. La jeune femme, malgré sa tête d'ange, n'était pas si frêle qu'on pouvait l'imaginer. Les yeux de la belle était plein d'indifférence à leur égard. Sa devise lui trottait dans la tête indéfiniment: "Fais ce que dois advienne que pourra."

Elle avait tout fait pour rejoindre ses amis à Rouen au plus vite et s'était faite arrêtée, elle devrait subir ce que ces brutes auraient à lui faire subir. Mais elle ne leur ferait pas le plaisir de leur montrer une quelconque douleur. Ces entrainements militaires et sa foi l'avaient rendu insensible à toute souffrance.

Point de cris à prévoir ni de hurlements tout juste à peine quelques grincements de dents... Elle serait forte et elle se savait à la hauteur de cette épreuve. Car Dieu ne soumet ses créatures qu'à des choses qu'elles peuvent supporter pour mesurer leur fidélité et celle de Lérina serait sans tâche. Elle se rendrait digne des palmes du martyre s'il fallait en arriver là. Si telle était la volonté de Dieu.... Mais elle le ferait avec fierté!
-fromFRSoldats In Tenebris
Ils patientent un instant, observent la blondasse ligotée au sol. Qu'en faire. S'adonner aux plaisir de la chair. Ils le pourraient bien, mais ils ne connaissent pas la valeur de l'otage, et Halleck ne leur pardonnerait pas d'abîmer une grande nobliarde de valeur importante. Pas sans son contentement du moins.

Murkys lèche le cheveu, en apprécie le goût. Puis il l'enfourne dans sa grande gueule et le mâche avant de l'avaler soudainement. La pomme d'Aden se soulève puis se replace. Il lance à l'otage un sourire nigaud puis la chope au niveau de l'aisselle gauche en lançant à Lamshirz :


Atap' la ! On l'embaque !

Lamshirz exécute, l'empoigne fermement. Ils la relèvent alors. Murkys se penche pour embrasser le cou de la prisonnière et y laisse traîner sa langue. Il hume ce délicat parfum. Bien longtemps qu'ils n'ont pas quitté les boyaux. Encore plus qu'ils n'avaient eu le plaisir de contempler une femelle. Et celle ci était plutôt pas mal. Il serait dur de se retenir... Jusqu'a livraison du paquet.

Et ils se mirent en marche, traversant un à un les longs boyaux sinistres et obscurs de l'Antre In Tenebris pour rejoindre ce lieu si redouté dont peu sont ressortis. L'antre de Krivda, royaume des Larmes et de la souffrance.

Leur marche est bercée par les cris bestiaux des hommes qui s’échappent des boyaux annexes.

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в тенебрис !
-fromFRAnonymous
L'un des deux vil pourceau prit Lérina sous le bras et lui assaina un coup de langue nauséabond dans le coup auquel la belle rétorqua par un coup de coude dans le bide.

Vire tes sales pattes de là, vil mécréant!!!! Vous êstes répugnants!!!! Qui est donc vostre chef qui ne veut point se montrer et m'envoie ses vils sous-fifres!!!

Il est donc bien fieffé le bougre qui ne se dévoile pas alors qu'il tient entre ces mains l'avenir des ordres romains!!!

Elle ne savait pas où ils l'emmenaient mais elle n'avait pas d'autre choix que de les suivre.
-fromFRP'tite Miette
Trois jours apres la Fete des Fous. Apres la chute à la bagne^^

Bruits de pas dans le boyau silencieux et glauque. Un trio miteux, depenaillé et frileux, de retour de baignade.
Ils ont emprunté une entrée externe à la ville comme il en existe. Marche dans les souterrains, en aveugle, la guerriere connait le chemin, la monture aussi... Bifurquant, entrelacs compliqués où louper un embranchement, peut vous perdre, pour un temps assez long.

Encore les IT sont les rois des entrailles, du gruyere de Paris, ils savent les couloirs à prendre, reniflant ceux qui menent les yeux fermés à l'Antre.
Passages obscurs ou si peu perceptibles, en trompe l'oeil, que ceux qui ne savent pas, passent à coté sans meme les voir...
Assez larges, justes mais suffisants pour un cheval, fumant et ecume au poil et aux naseaux. Une monture ramenant deux tenebris. Une Miette à moitiée morte de froid et une guerriere qui puise dans ses forces la volonté d' avancer. Se mettre en lieu sûr et chaud...Urgent !!! passant apres toute autres preoccupations ou considerations. La mome est transie, elle en tete des reminiscences etranges, flots noirs, puants, glacés et dans le fond, obscur des voix d 'enfants...Elle flotte entre deux vagues de froid, elle derive, meme que ca remue, le cheval doit etre au grand galop...Non c 'est juste qu'elle tremble comme une damnée, bleutée de la tete aux pieds et couleur aux levres qu'envieraient nombre de morts vivants...Passer par cette entrée remontant la berge, revenir par le sous sol fut judicieux, mettant un rempart entre le froid de dehors et elles deux...
Meme si c 'est humide dans le secteur, le vent siffant et saisissant n'atteint plus. Les voilà, devant la salle fermée, où debouche un des boyaux. Cette salle qui sert de parc aux chevaux, peu de sorties internes à Paris permettent la monture, pour cela que la guerriere a choisi celle ci à une lieue en dehors des murs de la cité, c 'etait la plus pres, fallait faire au plus pressé.
Les revoilà à la maison, des qu'elles auront passé la porte calcaire, qui s 'entrebaille pour peu donne le bon mot de passe...
Le mot de passe est laché d'une voix ereintée, s'ouvre le sesame, se referme...
Antar et Miette sont chez elles, derriere le rempart mineral assez epais , qui ne laisse pas filtrer, l'echo des animaux qu'il cache...Evidement le sol regorgent d'empreintes mais bon...La garde est vigilente et armée!!!
Laisser là Lorca si courageuse, qui indubitablement vient de leur sauver la vie, car rester ne serait ce qu'une pauvre minute dans l'eau de la Seyne, en cette saison, c 'est la mort assurée. Par engourdissement, brassé coulée pour final sans discussion...Les hommes s'en chargeront. Ils savent leur metier, la connaissance des chevaux est dans les genes de ce peuple des steppes, ils savent le precieux de l'animal...Et le choie plus que les humains bipedes...
Reste à rejoindre un lieu de l'Antre chaud, et où on peut trouver rapidement de l'eau chaude et de quoi se remettre...
La mome se sent soulevée de la selle, mais si c 'est loin, c 'est terrible, cette lethargie...A peine la force de penser...La mome est entre les mains de Tarka qui devra bien jouer les nounous, meme si c'est une farouche guerriere, sans doute peu encline à l'attendrissement comme tout ceux qui portent la banniere rouge et noire...Une fixation dans l'esprit, qui revient en boucles...Litanie qui s 'echappe, faiblement comme sur le point d'expirer...


Papy...Ze ve... voooir mon... Papy..
Z'ai fr...oid, Taka...
-fromFRSoldats In Tenebris
La vigilence veille, à chacune des portes secretes.
Une par point cardinaux desservie par une galerie.
Apres c 'est leurs boyaux, chez eux!! Tout ce qui passe appartient à In Tenebris ou porte les bonnes couleurs avec le mot de passe.
Il vaut mieux.
Des yeux discrets et froids, guettent la moindre lueur, le moindre pas ou grattement.
Depuis qu'on a vendu la rousse, les ordres sont tombés, l'Antre est en alerte, tranquille, mais precaution utile, les rumeurs descendent ici aussi. Rien de pire qu'une rumeur qui se propage, c 'est comme une epidemie. L'air du haut sent le calme.
Trop justement...
Ils se sont deployés plus nombreux qu'à l'accoutumée vers les entrées dispersées pour la releve. Cinq hommes en plus par postes de garde, avec consigne precise, la mort sans preavis pour tout intru. Pas de quartier.
Pas qu'on s 'inquiete mais...
Ils sont machiaveliques les In Tenebris, mefiants de nature. Des loups à l'esprit acerbe, pragmatique meme si fanatique.
Chacun des boyaux est sous controle, l'Antre est quadrillé comme toujours, mais la vigie est un poil plus attentive...irascible.
Ils aiment qu'on les laisse en paix, avec leurs cultes et leurs petites affaires.
Communiquer ils aiment pas.
Ils massacrent.
Les autres ne sont rien, quantité negligeable, chiens incroyants, tout juste bons à decapiter.
Femelles à couvrir, juste pour essayer d'enrichir la qualité des batards à naitre.
Degénérés peuples de l' Ouest.

Les patrouilles sont en place, le responsable de cette portion Est de l' Antre s'appelle, Bradiv.
Grand, mince, sec, oeil clair et froid, couleur d'acier, sans emotion, le teint clair, couturé et barbu.
Ils parlent entre eux à voix basse, comme toujours, dans leur langue barbare. S'organisent les patrouilles, se dispatchent les taches, automatisme, sans rien qui coince, la machine est bien huilée.
Rien d 'exceptionnel par rapport à d'habitude.
Juste que flottent dans l'air de la Cour, des rumeurs.
Qui font sourire d'aise.
Un regret, ne pas avoir jouer avec la chienne.
Si ce qu'on dit est vrai.
Pas de fumée sans feu.
Ils appliquent, froidement, disciplinés.
Sans etats d'ame.
Les yeux veillent.
Parés.
A tuer.
Nestrecha!!

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в тенебрис !
-fromFRAntarkaiila
Trois jours après la fête des fous, le rendez vous place des Martyrs et cette fameuse chute dans la Seine gelée par l'hiver; Tarka débarque des boyaux dans l'Antre en un piteux état sur sa jument pas mieux lotie. Brave Lorca, elle les as sauvés d'une mort certaine. Devant elle, il y a Miette en hypotermie. Tarka met pied à terre, tout ses membres sont engourdis mais elle doit s'occuper de la gamine avant elle. Deux soldats s'avancent, une lueur curieuse voir amuser dans les yeux.

Eyh vous deux!! Occupez-vous de Lorca!!

Otez lui son harnachement, séchez là et mettez lui des couvertures et puis cessez de vous moquer où je vous jette dans la Seine comme ça vous f'rez moins les marioles bande d'abrutis!! Gare à vous si elle est mal en point quand je reviens!! Vous pourrez pas dire que j'vous ait pas prév'nu!!


Lorca renacle et prend un air menacant devant les soldats qu'elle n'a pas l'habitude de cotoyer mais Tarka vient à sa tête pour la calmer. Elle lui sussure quelques douces paroles au creux des oreilles. La jument pousse un long soupir et semble se détendre tandis que Tarka soulève Miette.

Papy...Ze ve... voooir mon... Papy..
Z'ai fr...oid, Taka...


Anatarkaiila s'inquiète, elle aime bien la Miette et pourtant, c'est pas son truc les gamins mais celle-ci est précieuse pour le clan. Tarka l'emporte avec elle, lançant un dernier regard lourd de sous entendus fumeux pour les deux soldats restant qui commencent déjà à désseller Lorca. La petite est encore plus gelée qu'elle. Ses lèvres sont toujours d'une teinte violacée et son poul est faible. Tarka la porte jusque dans le circulus où se trouve la cuvette. Seule solution pour la sauver...

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-fromFRHyste_ria
Les voix se bousculent dans sa tête, frappent contre ses tempes, hurlent leurs chants mortuaires. Les yeux d'Hysteria, habituellement grands, sombres, froids, ne sont plus réduits qu'à deux fentes minusculent pour éviter toute lumière. Pourtant, il n'y a nulle lumière ici... Nul bruit... Alors pourquoi les voix ne s'arrêtent-elles pas?

Elle a quitté les Larmes de Pal dans l'urgence. Si elle était resté, elle aurait tué l'un des Tenebris, quitte à mourir après. C'est ainsi lorsque les voix prennent le pas sur sa raison. Elle n'est plus maître de rien. Elle est l'esclave de leur fureur. Maintenant, elle déambule dans les souterrains, à la recherche de ce qui calmera ses démons. A la recherche de quelques gouttes de sang pour repousser la folie...

Ses doigts effleurent les murs. Elle sent les os, les crânes qui dépassent, saillants, offerts à la roche pour l'éternité. Dans l'urgence, elle ne sait même pas où elle va. Le mieux serait de rejoindre la Cour, trouver une ruelle sombre où elle pourrait se défouler sur l'une de ces brutes persuadée qu'elle serait une catin. Le mieux serait d'égorger l'un de ces hommes après l'avoir vu souffrir. Mais la sortie est si loin...

Elle cherche. Elle hésite. Quelle ironie... Le seul moyen de faire taire les voix est de les contenter. De leur offrir le sang qu'elles demandent. Mais plus elle les rassasient, plus elles s'imposent souvent, et plus la folie dévore Hysteria.

Elle n'a plus le choix. Elle est trop loin de la sortie, et si elle croise l'un de ses frères Tenebris elle le tuera sur place, sans même penser aux conséquences, juste pour avoir la paix dans sa tête... Elle tire une dague de sa botte droite et enserre sa main gauche autour de la lame. Puis, de sa main droite, elle tire un coup sec sur le manche.

Le flot de sang qui jaillit de sa paume lui tire une grimace de douleur, mais déjà les voix semblent satisfaites. Lâchant la lame, elle se laisse glisser au sol et porte la main à ses lèvres pour en recueillir le filet de sang qui s'en échappe. Elle déteste faire ça... Son sang est froid. Sombre. Elle le préfère chaud, comme celui de ces jeunes femmes à qui le rouge monte si vite aux joues. Mais pour cette fois-ci, le sien suffira...

Petit à petit, les voix se taisent, calmées, apaisées par leur festin, si court et pourtant salvateur. Hysteria grimace en regardant sa blessure, puis elle déchire un morceau de sa tunique et l'attache à sa paume en guise de vulgaire pensement. Tout ça par sa faute... Mavrick! Cette musique, ce rythme, ces sons... Non! Oublier ça avant que les voix ne reprennent le dessus. Faire le vide dans sa tête... Attendre là, sans bouger, dans l'obscurité...

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