-fromFRSoldats In Tenebris
Des escaliers en colimaçons taillés à même la pierre mènent à L'antre de Krivda, le royaume des larmes. Les marches de pierre succèdent aux marches de pierre, indéfiniment... jusqu'a ce que le sol se fasse enfin plat sous les pas.
Sur le chemin des geôles les plus profondes, il est possible de rencontrer ces anciens nobles, déchus, qui croupissent la depuis on ne sait quand. Oubliés de tous, immaginés morts... Ils vieillissent inexorablement... ne comptent plus les jours qui s'égrènent...
Le couloir Ce dernier couloir qui conduit aux les geôle les plus lugubres et terrifiantes dans lesquelles le noir règne en maître... Des rats se baladent ci et la. Ils sont nourris gracieusement pendant de nombreux jours, puis mis subitement à la diète. C'est alors que la faim les tiraille, et qu'ils se penchent vers la seule viande présente dans les profondeurs de la battisse... Ils attaquent lhomme ! Sans peur... guidé par les besoins primaires de la vie...
C'est alors que les larmes coulent... Krivda parle... à travers les sanglots des pauvres détenus. Ceux ci vivent dans une obscurité constante, uniquement brisée par la faible lueur qui s'infiltre du couloir par le fin espace de la porte permettant de vérifier si létat du prisonnier...
De la lumière fait exceptionnel annonciateur dune visite celles ci sont si rares
Probablement un soldat... qui apporte pitance.
Les murs de pierre épais d'un bon mètre isolent totalement celui qui s'y trouve du reste du monde. Le froid constant de cette geôle des profondeurs glace le sang.
La pièces sont minuscule. Un petit trou sous la porte, un second dans l'un des murs afin de permettre le libre passage des rats. Trous espacés pour éviter que les deux ne soient bouchés dans le même temps.
Rien au sol, rien aux murs... la solitude règne, et la peur gagne.
Passe un jour...
Puis deux...
Une semaine...
Un mois...
Le décompte des jours s'arrête... le temps n'existe plus... n'a plus de sens dans la perpétuelle pénombre... la folie s'installe...
[HRP]Illustrations : Bessonov Nicolay[/HRP]
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Les deux hommes firent descendre à leur otage les interminables marches menant à l'Antre de Krivda. A peine arrivés en bas, les cris effroyables des détenus leur percèrent les oreilles. Quelques bras ou autres membres jonchaient le sol dallé qui menait aux geôles les plus profondes. Murkys raffermit sa prise sur la prisonnière afin de lui intimer d'avancer plus vite. Ils n'avaient pas que cela à faire et l'idée de ne pas même pouvoir jouer avec cette jolie blondasse les énervait incroyablement.
Ils arrivèrent enfin, poussèrent la porte de la grande salle et pénétrèrent dans celle ci. De toute part pendaient des cages suspendues. Certaines renfermaient des squelettes, d'autres des cadavres à moitié décomposés alors qu'une infime partie contenait des êtres toujours vivants.
Les petits yeux habitués à l'obscurité furent troublés par la vive lumière qu'apportait la torche de Murkys. Celui ci la déposa dans un emplacement prévu à cet effet puis s'en alla faire descendre une cage dans laquelle croupissait un cadavre de mioche d'une quinzaine d'années. Les os de ce dernier se séparèrent lorsque la cage vint heurter le sol. Les soldats de Nestrecha poussèrent alors la blondasse dans celle ci et la hissèrent de nouveau.
Deux rires bruyants s'élevèrent et résonnèrent dans l'Antre de la Déesse des Larmes. Murkys et Lamshirz s'en allèrent, emportant la lumière avec eux. La porte claqua bruyamment, abandonnant les prisonniers dans le noir des ténèbres.
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в тенебрис !
Sur le chemin des geôles les plus profondes, il est possible de rencontrer ces anciens nobles, déchus, qui croupissent la depuis on ne sait quand. Oubliés de tous, immaginés morts... Ils vieillissent inexorablement... ne comptent plus les jours qui s'égrènent...
Le couloir Ce dernier couloir qui conduit aux les geôle les plus lugubres et terrifiantes dans lesquelles le noir règne en maître... Des rats se baladent ci et la. Ils sont nourris gracieusement pendant de nombreux jours, puis mis subitement à la diète. C'est alors que la faim les tiraille, et qu'ils se penchent vers la seule viande présente dans les profondeurs de la battisse... Ils attaquent lhomme ! Sans peur... guidé par les besoins primaires de la vie...
C'est alors que les larmes coulent... Krivda parle... à travers les sanglots des pauvres détenus. Ceux ci vivent dans une obscurité constante, uniquement brisée par la faible lueur qui s'infiltre du couloir par le fin espace de la porte permettant de vérifier si létat du prisonnier...
De la lumière fait exceptionnel annonciateur dune visite celles ci sont si rares
Probablement un soldat... qui apporte pitance.
Les murs de pierre épais d'un bon mètre isolent totalement celui qui s'y trouve du reste du monde. Le froid constant de cette geôle des profondeurs glace le sang.
La pièces sont minuscule. Un petit trou sous la porte, un second dans l'un des murs afin de permettre le libre passage des rats. Trous espacés pour éviter que les deux ne soient bouchés dans le même temps.
Rien au sol, rien aux murs... la solitude règne, et la peur gagne.
Passe un jour...
Puis deux...
Une semaine...
Un mois...
Le décompte des jours s'arrête... le temps n'existe plus... n'a plus de sens dans la perpétuelle pénombre... la folie s'installe...
[HRP]Illustrations : Bessonov Nicolay[/HRP]
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Les deux hommes firent descendre à leur otage les interminables marches menant à l'Antre de Krivda. A peine arrivés en bas, les cris effroyables des détenus leur percèrent les oreilles. Quelques bras ou autres membres jonchaient le sol dallé qui menait aux geôles les plus profondes. Murkys raffermit sa prise sur la prisonnière afin de lui intimer d'avancer plus vite. Ils n'avaient pas que cela à faire et l'idée de ne pas même pouvoir jouer avec cette jolie blondasse les énervait incroyablement.
Ils arrivèrent enfin, poussèrent la porte de la grande salle et pénétrèrent dans celle ci. De toute part pendaient des cages suspendues. Certaines renfermaient des squelettes, d'autres des cadavres à moitié décomposés alors qu'une infime partie contenait des êtres toujours vivants.
Les petits yeux habitués à l'obscurité furent troublés par la vive lumière qu'apportait la torche de Murkys. Celui ci la déposa dans un emplacement prévu à cet effet puis s'en alla faire descendre une cage dans laquelle croupissait un cadavre de mioche d'une quinzaine d'années. Les os de ce dernier se séparèrent lorsque la cage vint heurter le sol. Les soldats de Nestrecha poussèrent alors la blondasse dans celle ci et la hissèrent de nouveau.
Deux rires bruyants s'élevèrent et résonnèrent dans l'Antre de la Déesse des Larmes. Murkys et Lamshirz s'en allèrent, emportant la lumière avec eux. La porte claqua bruyamment, abandonnant les prisonniers dans le noir des ténèbres.
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