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[RP] Silence de Mort...Crypte du Serment

-fromFRAllasthor
Allasthor vient de croiser un géant en armure bleue, au foulard rouge et aux sabres énormes qu'il laissait traîner derrière lui, faisant crisser le sol dans les couloirs. L'homme s'arrête. Il sait qu'il doit prêter serment et se demande si cela va changer ses pensées, ses habitudes, son language, ses gestes. Le bruit des sabres faisant hurler le sol s'éloigne peu à peu puis disparaît enfin. Adossé à la paroie suintante du boyau menant à la crypte il pense, réfléchit à son acte, pèse le pour et le contre. Une main triturant sa barbe, crispée. Il repense à sa vie, à ses agissements, au nombre d'âme qu'il à délivré lui, qui se fait juge et applique ses sentences. Il faut y aller, il ne peux plus reculer, Nestrecha ne lui permettrait pas. Allasthor pousse un soupir et redresse la tête, déterminé. Son dos se décolle du mur et il repars pour pénétré dans la salle où on l'a envoyé.

Une sorcière l'attend, il s'en approche, sait qu'il ne peut vraiment plus reculer. L'ambiance de la salle lui pèse mais il va se laisser aller. Yeux fermés, une main tendue vers elle, ouverte en corolle, il se laissera guidé.


Tenebris je suis
Ma vie et mon ame
Nestrecha!!
Mon sang que voici
Lié toujours, à jamais
Si je pars un jour, l' oubli...
L' Antre In Tenebris secret restera
Tuez moi si je trahis...
Tuez moi si je tue mon frere
Tuez moi si j' oublie qui je suis...
Nestrecha!! In Tenebris!!


La piqure le brûle, il ouvre les yeux, le sang perle au creux de sa main, la vieille femme le regarde un instant puis signe de son sang dans le grimoire. La chose est faite, il appartient à l'Antre jusqu'à son trépas et il espère qu'à celui-ci, un de ses vestiges trônera la-bas, au circulus. Signe de tête, grimace, il repars dans les boyaux, silencieux et pensif comme il est venu.
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-fromFRMaliaonë
Une femme plutôt grande aux bras maigres s'élance dans les boyaux de l'antre, sautillant gaiement sans jamais s'arrêter. Les petits bonds sont rapides et s'enchaînent. De la bouche close de Maliaonë s'élève une douce mélodie. Aucun mot réellement discernable. Des sons, rien que des sons. Elle se gratte le crâne de ses ongles acérés puis agite de nouveau ses bras en rythme. La journée est plutôt belle, le noir iradiant de sa profondeur son coeur pervertit. Rendre visite à une vieille dame, voici ce qui lui à été conseillé dans un premier temps. Maliaonë cherche depuis des heures la mère grand, en vain. Elle arbore toujours ce même visage inexpressif : lèvres fermées, comme pour camoufler un profond secret. Les yeux quant à eux sont grands ouverts afin de ne pas perdre une image, un détail de cette vie si courte. Les prunelles noires glacent le sang et tranchent net avec ce caractère si jovial, ce bonheur transpirant de cette bouille enfantine.

Maliaonë tourne à gauche, bondit à droite, traverse une nouvelle fois ce couloir. Il lui semble s'être perdue, mais cela ne se ressent guère. La belle s'amuse dans ce labyrinthe, ne pense pas un instant mander son chemin. La recherche est si jouissive, si passionnante.

Elle débouche enfin sur une pièce obscure, baignant dans un noir profond et envoûtant. Le dernier bond met fin à la ballade. Les deux pieds délicats se rejoignent en l'air pour atterrir collés. Maliaonë penche la tête à droite, observe. Puis à gauche, analyse. Le lieu est plutôt mignon, mais la dame est absente. La mélodie reprend, bouche toujours close. Maliaonë marche doucement pour se rapprocher du grimoire. Jaillit soudain de l'ombre une ravissante dame à la peau ridée. Maliaonë s'incline bas, très bas, puis tend aussitôt le bras tel qu'on lui a expliqué. La plume accomplit son oeuvre. Il ne reste qu'a répéter le serment. Elle élève finalement la voix. Une voix monocorde et sans entrain :


Tenebris je suis
Ma vie et mon ame
Nestrecha!!
Mon sang que voici
Lié toujours, à jamais
Si je pars un jour, l' oubli...
L' Antre In Tenebris secret restera
Tuez moi si je trahis...
Tuez moi si je tue mon frere
Tuez moi si j' oublie qui je suis...
Nestrecha!! In Tenebris!!


Les lèvres se referment une fois la réplique achevée. Maliaonë se dandine, sautille sur place, entame une vive rotation de 180° puis repart d'ou elle vient. Elle crève d'envie de faire connaissance avec les autres créatures souterraines qu'elle côtoiera sa vie durant.

Bondit, bondit, bondit encore adoratrice de la mort.

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-fromFRLubas
Un pas de plus, dans les ténèbres. Depuis l'éclat du pâle soleil de l'est, la vie du faucon s'est bien assombrie. Entre boyaux de pierre, boyaux sanglants et tords-boyaux, toujours impassible, il a perdu le compte du temps. Il se perd souvent, au fil de ses souvenirs...
Mais se perdre dans l'antre, jamais. Depuis combien de temps ne s'est-il pas perdu, au cours de ses expéditions ? Son rôle est de montrer le chemin, de le sécuriser, jamais il ne s'égare. Alors, en sa propre demeure...
Là, il faut encore bifurquer à droite, puis à gauche après les gémissements des geôles. Loin, loin, profondément sous la terre, vers la Crypte du serment.
Il faut faire vite, Nesmeïana attend dehors et il n'aime pas la laisser seule, il sait comme elle peut soudainement avoir envie de violence et se lancer, seule, à l'aventure. C'est dangereux. Trop. L'éclaireur hâte le pas en songeant à une première besogne pour son nouveau frère, mais déjà la lourde porte de chêne est là.


Reste ici.

L'ordre est sec, n'appelle pas de réponse, lui pousse doucement l'huis qui grince avec supplice, entre dans la pièce sombre. Au fond, sur une paillasse inconfortable comme la sienne, la vieille dort.

Debout, la vieille. Un initié pour toi. Vite.

Elle ne répond pas, se lève simplement, elle à l'habitude d'être réveillée, à force de dormir. Lubas, lui, a rejoint Trake.

Entre, et offre ton sang.

La voix est froide. Inexpressive.
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-fromFRTrake_More
Quel dédale. Heureusement que l’autre semblait savoir où il allait, mais il faudrait à Trake plusieurs jours pour se repérer ici. Et voilà qu’ils franchissent une aille de l’Antre raisonnant de hurlements de désespoirs et d’horreurs, les cachots?
Frisson.
Espérons qu’il ne me mène pas en une sombre cellule, tout ce chemin pour une fin aussi banale que de crever en prison tourmenté par un fou rêvant de vous manger…

Sortant de son délire Trake s’aperçût qu’ils avaient atteint une porte massive semblant avoir passer plus de siècles que Trake n’a de doigts pour les compter. Un ordre bref, encore, le guetteur commençait à prendre des habitudes désagréables et il allait devoir mettre ça rapidement au point, peut-être même avec ses mains…

Mais la solennité de l’instant le retint de parler, et il attendit patiemment de retour de l’autre, nouvelle injonction!

« Entre, et offre ton sang. »

Cette fois, il ressortirait de là dedans réellement In Ténébris. Avancée courageuse, les derniers pas franchis, l’huis se referme bruyamment en son dos. Emerge alors des ombres la Vieille…
L’horreur, relents de décomposition, putride au point qu’elle semblait même contaminer les ossements au sol, et les couvrir de chaire à nouveau, grouillement de vers et de blattes.

Un horrible caquètement retentit:

« Donnes! »
Mais qu’ont-ils donc tous à lui dicter constamment quoi faire?? Exaspéré plus que troublé, Trake saisi une pierre aux arrêtes affûtées sur sol, car il ne possède aucune lame.
Tendant le bras, il s’y fait une entaille et laisse silencieusement couler le sang, où la sorcière s’empresse de plonger la plume.

Le rituel progresse, et vient l’heure du serment, une fois encore résonne sa voix, tandis qu’elle lui dicte les paroles, concluant:

« Répètes! »
Ivre de rage et de violence contenue, Trake hurle alors:
Tenebris je suis
Ma vie et mon âme
Nestrecha!!
Mon sang que voici
Lié toujours, à jamais
Si je pars un jour, l' oubli...
L' Antre In Tenebris secret restera
Tuez moi si je trahis...
Tuez moi si je tue mon frère
Tuez moi si j’oublie qui je suis...
Nestrecha!! In Tenebris!!


Un creux, la chute? La sensation passe. Simple étourdissement à cause des cris conjugués à la fatigue, où signe divin?
Dans son dos la porte s’ouvre silencieusement, comme une invite, et comme si le serment avait renouvelé en elle la vie du bois pourri.

Trake sort, regarde le guetteur, et lui tendant son bras entaillé lui dit, comme par vengeance:

« Donnes moi ton nom. »
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-fromFRLubas
Ce serment… Nesmeïana n’avait peut être pas tort. Les paroles ne suffisent pas. Il allait falloir qu’il prouve sa valeur et son dévouement autrement qu’en psalmodiant un serment insipide. Il avait bien compris le regard de Nesmeï, dehors, il connaissait ce regard. C’était celui de l’inaction. Elle avait peur de rouiller. Les hommes devaient s’agiter. Très bien.
Enfin, la porte s’ouvrait à nouveau, et son frère sortait. Le bras ensanglanté. Le regard furieux.
« Donnes-moi ton nom. »
Lubas rit. De son rire silencieux, qui ne se distinguait qu’à l’agitation de ses épaules, au large sourire qui fendait son visage sec, seulement du côté droit, avec ironie.


Eh bien, tu n’y es pas allé de main morte. En expédition, évite de gaspiller ainsi ton sang.

Amusé, il tira de ses hardes le même tissu qui plus tôt avait couvert les yeux de l’homme, le lui tendit.

Noue-le autour de la blessure. Nous te panserons plus tard.

A nouveau, il rit, fit volte-face. Il savait que ça allait l’énerver. Rares sont ceux qui supportent ainsi la moquerie, la basse ridiculisation, sans broncher. Si c’était un traître, il allait frapper maintenant, alors qu’il avait le dos tourné. Sur ses gardes, le faucon fit quelques pas. Le coup ne vint pas. Il sourit. Et, sans se retourner, lâcha, de sa voix âpre.

Je suis Lubas.
Suis moi.


Ses pas s’accélérèrent, il n’aimais pas laisser Nesmeïana seule quand elle s’ennuyait.
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-fromFRTrake_More
En furie, Trake attendait la réponse de l’autre. Et quoi? Le misérable riait!
Sévère, il attendit qu’il reprenne parole…


« Eh bien, tu n’y es pas allé de main morte. En expédition, évite de gaspiller ainsi ton sang. »
Un geste, fraternel? Trake prend le tissu et s’en tamponne le bras.

L’autre rie de nouveau, mais cette fois Trake a perçut l’homme en lui, et non plus le débile hideux caché dans les ombres de la toiture.
Il tend le dos, l’infâme. Raidi. Croit-il être en danger? Derrière lui Trake hausse les épaules et s’apprête à lui emboîter le pas, déçu par son comportement.


Lubas a-t-il finit par lâcher. Lubas qui, ENCORE, lui donne l’ordre de le suivre. C’est à ce moment qu’il l’aurait bien frappé, avec délectation…

Bah, résigné, Trake suit Lubas tandis qu’ils font en sens inverse le chemin et se dirige vers la sortie. Une expédition, déjà? Il faudrait bien qu’il reçoive quelques explications!

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