Raffaele
Bordel de soupe, c'est lourd c'te machin !!
Non loin d'Alençon, l'italien n'errait plus. Il avait trouvé. Ou quelqu'un pour lui. Ou le Ciel était venu lui souffler. Ou l'Archange Raffaele - parce qu'il existe, oui, oui, oui - enfin bref, il avait trouvé, quoi. Trouvé quoi ? Dis, bonhomme, t'as deux secondes dans ta poche, ça vient... D'abord je fais un peu de narratif. Hum, hum... "Et bien, donc, j'allais à leur rencontre. La Lune dans le ciel brillait comme une montre, quand je ne sais quel fameux horloger s'étant mit à passer un coton nuagé sur le boîtier d'argent de cette montre ronde, il se fit une nuit, la plus noire du monde !!"
Ses pas résonnaient dans le silence. Difficile à croire, et pourtant, c'est dans cette nuit intense où rien ne pouvait être distingué que le chemin se traçait - c'est le fameux truc qu'il a trouvé, je précise pour ceux qui ne suivent pas... - et il le suivait, sans trop savoir. Ou si, justement, il savait. Tant d'années à se morfondre, à avoir peur, à défier le monde, à se haïr, à tout tenter, à se couvrir le corps de balafres, là, c'était là.
Il avait tenté la politique, mais déçu par la mesquinerie de cette grande farce, il préféra se tourner vers la lecture. Pour la première fois depuis ses débuts - ou sa naissance, c'est selon - il pensa à autre chose qu'à courir dans la nature. Il se plongea dans les livres, dans la philosophie, dans l'histoire, dans les sciences, etc. Par un fameux hasard, il s'aperçut vite, dans la noirceur dans la bibliothèque ducale - oui, parce que c'est ça la nuit, il est juste à l'ombre d'une rangée de bouquin - qu'il s'était trompé jusqu'alors. Le seul chemin, c'est celui de la Foi.
Ni une, ni deux, il se leva et ses jambes l'en empêchèrent, ce que c'est de les laisser inoccupées trop longtemps, deux mois. On se demande comment font certains avec leur cerveau... Ah ils se représentent ? Je note l'antidote. Après un long moment de convalescence à se masser délicatement chaque partie des membres inférieurs, les trois, il put enfin sortir de là où personne ne s'était inquiété de venir. L'odeur, c'est sûrement un mort. Du château, il filait vers l'église la plus proche.
... Ah... C'est où déjà qu'on fait des sermons ? Faut que je trouve quéqu'un qui sait où c'est qu'on fait des brières...
_________________
Non loin d'Alençon, l'italien n'errait plus. Il avait trouvé. Ou quelqu'un pour lui. Ou le Ciel était venu lui souffler. Ou l'Archange Raffaele - parce qu'il existe, oui, oui, oui - enfin bref, il avait trouvé, quoi. Trouvé quoi ? Dis, bonhomme, t'as deux secondes dans ta poche, ça vient... D'abord je fais un peu de narratif. Hum, hum... "Et bien, donc, j'allais à leur rencontre. La Lune dans le ciel brillait comme une montre, quand je ne sais quel fameux horloger s'étant mit à passer un coton nuagé sur le boîtier d'argent de cette montre ronde, il se fit une nuit, la plus noire du monde !!"
Ses pas résonnaient dans le silence. Difficile à croire, et pourtant, c'est dans cette nuit intense où rien ne pouvait être distingué que le chemin se traçait - c'est le fameux truc qu'il a trouvé, je précise pour ceux qui ne suivent pas... - et il le suivait, sans trop savoir. Ou si, justement, il savait. Tant d'années à se morfondre, à avoir peur, à défier le monde, à se haïr, à tout tenter, à se couvrir le corps de balafres, là, c'était là.
Il avait tenté la politique, mais déçu par la mesquinerie de cette grande farce, il préféra se tourner vers la lecture. Pour la première fois depuis ses débuts - ou sa naissance, c'est selon - il pensa à autre chose qu'à courir dans la nature. Il se plongea dans les livres, dans la philosophie, dans l'histoire, dans les sciences, etc. Par un fameux hasard, il s'aperçut vite, dans la noirceur dans la bibliothèque ducale - oui, parce que c'est ça la nuit, il est juste à l'ombre d'une rangée de bouquin - qu'il s'était trompé jusqu'alors. Le seul chemin, c'est celui de la Foi.
Ni une, ni deux, il se leva et ses jambes l'en empêchèrent, ce que c'est de les laisser inoccupées trop longtemps, deux mois. On se demande comment font certains avec leur cerveau... Ah ils se représentent ? Je note l'antidote. Après un long moment de convalescence à se masser délicatement chaque partie des membres inférieurs, les trois, il put enfin sortir de là où personne ne s'était inquiété de venir. L'odeur, c'est sûrement un mort. Du château, il filait vers l'église la plus proche.
... Ah... C'est où déjà qu'on fait des sermons ? Faut que je trouve quéqu'un qui sait où c'est qu'on fait des brières...
_________________
