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[RP] L'antre de Krivda... [Geôle 1]

-fromFROdessa
Son action avait eu l'effet escompté, le templier reprit conscience. L'odeur degagée par le contenu du seau etait insupportable, meme pour elle, quand au prisonnier qui en etait recouvert, son estomac ne le supporta bien longtemps et se vida. Elle le regarda, pas mecontente de son petit reveil.

Il n'avait pas aimé, tentant de se revolter, son regard ne le quitta pas tout pendant qu'il fit mime de se lever, mime seulement, un sourire, ses forces n'etait pas au rendez-vous et il ne pu que jeter un vulgaire cracha qui atterri au sol, elle n'avait meme pas eu besoin de bouger pour l'eviter.

Il aurai ete pret pour que Boris s'occupe de lui, mais presque tous etaient à la Poché, les bourreaux y compris. Odessa se devait de le maintenir en vie pour qu'il puisse sublir son traitement, et elle n'avait aucune idée de quand les membres de son clan reviendraient. Bien, autant rendre l'attente de ce soldat plus agreable.

Elle s'accroupi devant lui, tendant un morceau d'etoffe, son regard s'attardant sur la haine qu'elle pouvait lire dans le sien. Elle ne ressentait aucune haine elle, de toute facon, Boris le tuerai, ce n'etait pas son role à elle de lui apporter cette souffrance. Doucement, avec des mouvements delicats, elle approcha le tissu de son visage pour l'essuyer. Le passant sur son front, puis sur ses joues, ses levres, elle suspendit son geste, la meme expression d'infini dans son regard.

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-fromFRcoco_the_killer
Il la toisa afin de bien lui faire comprendre que si il ne pouvait se libérer, sa volonté ne flancherait pas. Il était sale, puant et faible, mais ils n’auraient pas le plaisir de le voir ployer. Il rit intérieurement à l’idée de les voir s’échiner en vain. Quoi qu’ils lui fassent, sa haine le maintiendrait en vie.

La fille s’approcha. Cette fille, à chaque fois qu’il y pensait, il avait l’impression que sa haine était moins forte. Mais à chaque fois il affermissait sa volonté : c’était une In Tenebris, une engeance de tueurs. Elle n’attendait de toute façon qu’une seule chose : le torturer avant de l’éventrer.

Lorsqu’elle approcha le tissu, Coco eut un mouvement de recul. Quelle diablerie préparait elle ? Tentait elle de se jouer de lui ? Le fin contact entre la peau et l’étoffe le fit frissonner. Ce n’état pas du velours, mais le contact lui sembla infiniment plus doux. Quelques instants, il s’abandonna totalement à ce simple contact. Il plongea ses yeux dans l’ocean qui s’offrait à lui.

Il savoura ce simple geste. Soudain, il se ressaisit. Qu’était il en train de faire . cette gamine le préparait surement pour une séance de torture. Après tout, c’était elle qui lui avait jetté ce qui le recouvrait. Son visage se ferma. Il s’arracha aux soins qu’il recevait et se retourna en direction du mur. La haine de nouveau l’avait gagné.


Si tu veux ma vie, prend la tout de suite. Je ne serais pas ton jouet.
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Appelez moi Corentin ou coco
-fromFROdessa
Tous son regard exprimait la haine, mais peut etre un peu moins le temps qu'elle s'etait occupé à essuyer son visage, comme sur le chemin, le temps s'etait arreté, mais il rompi le charme et se detourna d'elle, preferant lui tourner le dos et regarder le mur. Elle lacha le moirceau de tissu, se leva et lui repondi d'une voix etrangement douce:

Non tu ne sera pas mon jouet, tu sera celui de Boris, je suis capable de tuer mais pas de toruturer, chacun ses qualités.

Elle avait parlé de la mort avec un etonnant detachement pour une filette, mais n'etait elle pas confronté à cela au quotidien ? c'etait ce qu'elle connaissait depuis bien longtemps, ce qu'on lui avait toujours appris, c'etait normal.

Elle observa la cape blanche avec la croix rouge, plus si blanche que ca d'ailleur mais le rouge lui avait conservé tout son eclat. Il ne bougeait plus, elle reflechi un petit moment. Pour combattre ses ennemis, il faut apprendre à les connaitre, si cette cape etait la sienne, cet homme avait fait voeux de chasteté, sourire, elle comprenait un peu mieux sa retissence vis à vis d'une fille. Des bruit courent comme quoi ceux la preferaient........elle chassa cette idée. Elle avait du mal de croire que le regard qu'elle avait croisé pu aimer.............un frisson de degout la parcouru, elle etait ouverte à pas mal d'horreur mais imaginer cela etait sans doute une des pires.

Chassant tous cela, elle revient sur le templier, quoiqu'il en soit il devait au moins boire un peu d'eau. S'adressant à lui toujours avec la meme douceur:


Je vais te chercher de l'eau, ton heure n'est pas encore venu, profite de ce qui t'es encore offert.

Elle fit quelques pas en direction de la porte, difficile de quitter cette cellule malgré la puanteur du lieu, le regarda un instant, puis fini par sortir.
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-fromFRcoco_the_killer
Elle était à peine partie, pourtant, il regrettait déjà son geste. Non qu’il crut à la soi disant bienfaisance de cette fille, mais lorsqu’elle était là, il se sentait mieux. Il se prit à penser à la façon familière qu’elle avait d’appeler la mort. Comment à 15 ans se pouvait il qu’elle ait basculé dans les In Tenebris ? Il secoua la tête. Peu lui importait désormais, il ne se faisait plus guère d’illusion sur son sort. La fille l’avait annoncé, il serait torturé puis tué. Il eut un sourire amer. Il avait rêvé de mort plus glorieuse, sur un champ de bataille au service de l’Eglise. Voilà qu’il allait crever comme un chien, oublié de ses amis, dans une geôle puante et dégouttante.

Quel recours lui restait-il désormais ? Prier… certes, mais cela ne le sortirait pas d’ici. Sortir ? Il n’en aurait jamais la force. Mourir ? Oui c’était la solution, mais s’il se laissait tuer, il leur montrerait un peu de dignité.

Il entreprit de brosser sa cape avec des gravas qui traînaient. Il ôta le plus gros du contenu du sceau. Bien sur, il n’espérait pas lui redonner sa blancheur d’avant, mais il ne souhaitait pas paraître souillé devant son bourreau.

Il songea à ses frères et sœurs du temple, ses amis. Il aurait put en devenir le Grand-Maître si… il n’avait refusé. Tant pis, tant mieux. Il sombrerait dans l’oubli et ce ne serait que justice. Pauvre bâtard, et miséreux, il retournerait à l’anonymat.

Puis il se posa à nouveau la question. Il allait mourir certes, devait il profiter au maximum de ses derniers instants ? Il était tenté de dire oui, de céder aux appels de son corps qui criait de se jeter dans les bras de la jeune femme. Mais il haïssait cette engeance maudite vouée au culte de Nestrecha. Jamais il ne le ferait. Il ne laisserait pas cette maudite gamine conter qu’elle avait séduit un templier.

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-fromFROdessa
Traversant de nouveau les boyaux de l'antre et se dirigea vers la taverne, tout etait bien calme, seul quelques soldats ivres lancerent des vulgarité sur son passage, mais elle n'y preta meme pas garde, elle ne craignait rien ici, personne ne la toucherai les regles du clan etaient stricts sur ce point. Enfin dans la taverne, toujours personne, elle aurai aimé etre elle aussi a la poché, ils devaient bien s'amusé la bas, hummmm se faire la garce qui a osé toucher la Miette, elle avait decidement rien compris, tampis pour elle, elle le paierai de sa vie.

Elle pris un pichet mais au lieu de le remplir d'eau, elle y mis du vin, pris deux verres et sorti de la taverne. Denouveau le voyage dans les couloir sordides, les rats sur son chemin, les gardes..............mais la probleme......grisé par le vin bu en abandance et la solitude du lieu, l'un d'eux barra son passage, passant une langue gourmande sur ses levres, le regard globuleux sur Odessa. Elle n'aimait pas ca du tout. Prevoyant la suite, elle deposa le pichet et les verres pres de la paroi, à terre et se placa devant le soldat, les deux mains sur ses dagues:


Tu a un probleme Noïsha ? Tu connais les regles aussi bien que moi, ecartes toi.

Le soldat n'avait pas bronché, les deux autre le regardait faire, surtout ne pas s'en meler, rien voir, rien entendre, rien dire.............Il s'avanca sur elle les deux mains en avant pour la saissir au cou, elle recula, les mains toujours sur ses dagues, un croche pied, elle perdi l'equilibre et tomba en arriere, l'autre en profitant pour se jeter sur elle et lecher son visage de sa langue puant la vinasse. Tournant la tete, elle vit une pierre pas terre s'en empara et frappa de toute ses forces sur la tête du soldat.

Il poussa un hurlement en se redressant et giffla la gamine, mais elle avait eu le temps deprendre une de ses dagues et la planta dans la cuisse du soldat. Voyant les choses mal tourner les deux autres allerent aidé leur pote à se relever et s'eloignerent d'elle.

Toujours à terre, le coeur battant à tout rompre, elle pris un peu de temps pour recuperer et se remettre. Elle fini tout de meme par se relever et repris le pichet et les verres. La joue lui cuissait, il n'y etait pas allé de main morte, mais elle lui avait laissé un joli souvenir.

Enfin la cellule etait devant elle, fit trouner la clé, et l'ouvri. Le templier n'avait pas bougé. Sans rien dire, elle alla deposer le pichet et un verre coté de lui, elle alla s'assoir à l'opposé, dans un angle sombre de la cellule. Sa respiration ne s'etait pas encore totalement calmé, elle faisait beaucoup d'effort pour cela, mais elle avait eu peur, meme si elle ne l'aurai jamais montré aux soldats, elle savait que tout etait possible ici malgré les dures regles, seule celles du sang comptait pour certain. Elle avait echappé aujourd'hui mais demain?

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-fromFRcoco_the_killer
La clé tourna dans la serrure. La lumière à nouveau pénétra dans la pièce. Elle était encore là. Coco se détourna d’elle. Espérait-elle encore l’amadouer ? Il n’était pas un de ces pauvres hère ayant perdu toute volonté. Il ne la laisserait pas souiller l’honneur du temple en racontant partout comment elle avait piétiné un paladin.

Elle déposa un pichet de vin. Il fronça les sourcils. N’avait elle pas précisé de ne lui donner que de l’eau croupie ? Que cachait-elle ? Que faisait elle assise à l’autre bout de la pièce ?

Et ce pichet qui semblait l’appeler ; Il n’avait pas but depuis la veille. Il tenta de résister à l’appel de cette boisson que son corps réclamait à grand cri. Finalement, il céda à toute civilité. Il se jeta sur le pichet et but à même le broc. Il savoura le vin qui coulait dans son gosier. Même si ce n’était pas la même chose que le Chablis, il le préféra à tout nectar qu’on put lui servir en période d’abondance.

Lorsque sa soif fut apaisée, il se concentra sur la fille. Que faisait elle ici ? Il avait put discerner sa respiration. Bien trop rapide pour une simple tortionnaire. Bien plus rapide que lors des moments où elle avait été là. Elle avait eu peur. Cette révélation le frappa plus sûrement qu’un coup d’épée. Il avait toujours imaginé les In Tenebris comme des êtres ignorant la peur et vivant avec la mort. Qu’est ce qui avait put lui faire peur ?

Mais que lui importait cette réponse. Au fin fond de ce trou à rat, plus rien ne comptait. Il voulait en finir au plus vite puisque tout espoir de s’en sortir avait disparu.


Je vais mourir n’est ce pas ? Et pas de la plus belle des manières ?
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-fromFROdessa
Il regarda le pichet et resista à son appel. Elle pouvait imaginer le combat interieur qu'il devait mener pour ne pas boire, mais il fini par ceder, la nature à ses lois et l'instinct de survie et souvent le plus fort, l'homme est ainsi fait et rare sont ceux qui y echappe. Quand il fut assouvi, elle l'apercut se tourner vers elle.

Elle n'avait pas bougé, ne sachant pas vraiment ce qu'elle attendait la, mais elle etait pas plus en danger ici que dans les boyaux sans les autres Ténébris. Le bruit d'un serrure dans la penombre des geoles lui apris qu'elle n'etait pas seule, qui pouvait etre la ? l'autre bourreau peut etre......

Elle reporta son attention sur le templier, oui il allait mourir, mais elle eut beaucoup de mal de le lui confirmer. Etrange comme meme dans un endroit aussi lugubre, une certaine intimité peu naitre, elle commencait à passer beaucoup trop de temps avec ce prisonnier, sans doute aurait elle du quitter cette cellule et le laissé a son triste sort, mais..........elle n'y parvenait pas, sans doute l'absence des siens, ca ne devait etre que ca. Doucement, elle s'etait calmé, comme se sentant protegé en ce lieu, en cette compagnie, meme si il ne serai jamais un protecteur mais seulement un ennemi.........l'instinct, son instinct lui disait le contraire, mais il l'avait deja trompé peut etre cette fois encore.

Elle ne voulais pas repondre à sa question, pour le moment il etait la vivant, meme si mal en point, faible, puant, il pouvait etre heureux qu'elle ne l'ai pas pourvendu sur le chemin quand il etait à sa merci, pour le laissé se vider de son sang.

Son regard continuait à l'observé et elle lui dit d'une voix calme et douce:


Je m'appelle Odessa, que represente cette épée pour toi?
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Elle avait éludé sa question. D’instinct, Coco compris ce qu’il savait déjà : oui il allait mourir, oui il allait beaucoup souffrir, oui il allait implorer son bourreau de lui donner la mort plutôt que de continuer. Il en aurait presque rigolé. Après avoir tant de temps marché avec les honneurs, il crèverait ici, oublié de tous.

Elle lui avait aussi révélé son nom. Odessa, que ce mot sonnait à ses oreilles. Comment une personne côtoyant la mort pouvait porter un nom aussi doux ? Comment la créature sans nom pouvait elle s’incarner en une si jolie fille ?

Comment dans ce cachot pouvait il naître cette intimité qui les incitait à parler et à se dévoiler ? Déjà, les mots franchissaient sa bouche pour répondre à la question posée. Que représentait l’épée pour lui ? Tant de choses… et si peu, principalement des choses passées… ou futures, rien de présent.


Cette épée… elle me rappelle un ami qui est mort… alors qu’il n’aurait jamais dut mourir. Cette épée, elle me représente ce que j’aurais put devenir si je l’avais portée au lieu de faire ce que j’ai fait… Cette épée…

Mais que lui arrivait il ? Pourquoi avait il dit tout ça ? Il se tut, conscient d’en avoir trop dit. Il éprouvait une confiance envers Odessa, confiance qu’il n’aurait jamais dut ressentir. Il fallait qu’il se reprenne.
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-fromFROdessa
Le froid de la cellule commencait à se faire sentir, le jour devait decliner au dehors, mais elle n'y pris pas garde, ecoutant le templier, sa voie denotait tellement de regrets, d'amertumes, meme si elle avait tués plus que de raison, la mort d'un ami elle connaissait, ces chiens n'avaient ils pas mis fin aux jours du fou, pourtant elle l'aimait bien le fou, il etait gentil, aussi compris t elle la peine du prisonnier et quand il se tu, peut etre touché par l'emotion, elle eut envie de se rapproché de lui. Face à la douleur et à la souffrance, ils etaient tous egaux, meme ceux qui se croyait si fort.

Voyant qu'il n'avait pas forcement envie de poursuivre le dialogue, elle se leva et alla chercher le pichet ainsi que le verre qu'elle avait deposé pres de lui pour revenir à sa place. Drole de spetacle dans une geole lugubre que de trinquer comme deux convives dans n'importe quelle taverne, tranquillement installé, mais elle s'en foutait, elle etait bien et voulait lui donné un peu de cette illusion.

Gestes gracieux, presque noble, elle s'amusa à jouer ce role qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'incarner, comme hotesse dans un grand salon, posa le picher et servi les deux verres. Un petit regard au templier, un sourire engageant, pris les deux verres en main et s'agenouillant devant lui lui en tendis un des deux:



Je t'en prie continue

Elle aimait l'entendre parler, comme une enfant à qui l'on conterai une histoire des pays lointains.
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Le froid gagnait de plus en plus la sombre pièce, pourtant, il ne le ressentait pas. Etais ce dut à la présence de cette fille, il n’aurait sut le dire. Peut être aussi parce qu’il n’y faisait plus attention désormais… Cette soudaine intimité le mettait mal à l’aise. Si cette fille n’avait pas été une tueuse armée de dagues, les choses auraient été plus simples. Si elle n’avait pas eu sa vie entre ses mains, elles auraient sûrement été différentes.

Il s’attendait à la voir partir, déçu que ce templier ne se montre pas à la hauteur de ses attentes. Mais au lieu de ça, elle s’approcha de lui. Cette fois, il ne recula pas. Il n’en avait pas la force peut être, il n’en avait pas l’envie sûrement. De toute façon si elle avait décidé de le tuer, qu’y pourrait il ? Il préférait accueillir la mort la tête haute et non comme un enfant tremblant à terre.

Elle prit le pichet, servit deux verres. Puis, avec une tendresse infinie, lui en tendit un. Etais ce toujours la même fille qui l’avait attaqué sur la route. Elle ressemblait plus à une enfant perdue dans un monde cruel et sanguinaire. Un élan de tendresse l’envahit. Cette fois il ne put l’endiguer. Il ne pouvait s’opposer à sa demande. Il esquissa un demi-sourire et parla d’une voix adoucie.


Te conter la suite ? Je le ferais avec plaisir. Mais elle explore des chemins sombres de l’hypocrisie humaine… Je vois des morts dans ma vie, des gens que j’ai tué pour défendre un idéal qui ne vient pas à mon secours aujourd’hui. Je me suis élevé très haut… aujourd’hui je ne suis plus rien. Que veux tu savoir ?
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-fromFROdessa
Toute à sa joie de l'entendre poursuivre, elle ecouta d'une oreille attentive. Elle n'etait certes pas tres cultivée la gamine, il est rare qu'on croise des livres à la cour, pis de toute facon elle savait pas lire, et elle ne compris pas beaucoup des mots prononcé par le templier mais ce qu'elle savait c'est que pour s'elever, il fallait bien le faire au detriment de ceux qui restent en dessous. Et peut etre bien de ceux qui comme elle hantent la cour des miracles. Elle failli lui faire part de sa facon de penser, mais le moment etait trop agreable pour le briser, simple moment de repis dans une vie si dure.

Elle ne se defit pas de son sourire pour lui repondre mais baissa les yeux:


Je voudrais te connaitre

Il avait reussi a mettre tellement de distance entre la vie reel qui les opposait et ces moment delicieux, qu'elle ne se voyait meme plus dans une geole, mais laissa son esprit vagadonner dans une prairie verdoyante, pour seul accompagnon le doux chant des oiseaux. Et oui on reve beaucoup encore à cet age malgré le passé et la vie qui nous rattrape souvent trop vite. Elle regarda de nouveau le templier, doux yeux bleus planté dans ceux du soldat, expression toujours aussi infini, toute agressivité passé envolé, nageant dans les profondeurs des illusions.
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-fromFRcoco_the_killer
Elle était si douce à regarder, buvant ses paroles comme si elles étaient de miel. Il n’était plus dans sa sombre geôle mais au paradis. Il ne semblait plus y avoir de barrage et le temps semblait s’être arrêté, suspendu aux lèvres d’Odessa. Elle voulait le connaître ? Pourquoi ? Il allait mourir, il valait mieux pour elle qu’elle ne le connut pas. Pourtant, il ne se sentit pas de taille à refuser quelque chose à de si jolis yeux bleus. Les siens avaient perdus leur teinte verte, symbole d’une désillusion envolée à jamais. Il voulu lui caresser le visage mais il n’osa briser un moment aussi magique, et puis, il risquait de l’abîmer…

Me connaître ? Il vaudrait mieux que…

Les mots ne sortaient plus, il était incapable de dire non. Son cœur battait très vite, trop vite, elle s’en apercevrait. Mais qu’importe car aujourd’hui il ne pouvait rien lui refuser.

On me nomme Corentin, je… ma vie n’est pas vraiment intéressante. Orphelin à onze ans, j’ai dut apprendre à me débrouiller. C’est un homme de Dieu qui m’a recueilli et m’a aidé à vivre. C’est à lui que je dois de servir l’Eglise aujourd’hui… à lui que je dois d’être ici.

Il failli rajouter « avec toi » mais il se retint. Il n’était pas encore sur peut être, ou il ne voulait pas lui attirer d’ennuis.

Ensuite, j’ai rencontré une femme… peu de temps, elle m’a quitté pour mon meilleur ami. Ce jour là, j’en ai voulu à beaucoup de monde. C’est sans doute ce qui m’a poussé à devenir moine-soldat. Moine pour ne plus … enfin bref et soldat… pour le combat. J’ai tué beaucoup, souvent par nécessité, parfois par plaisir. Il eut un petit rire. On m’a récompensé pour avoir bien tué… C’était mon travail, tuer ceux qui s’opposaient à l’Eglise. Et pis il est mort, Kreuz, tué parce qu’il n’avait pas voulu faire quelque chose contre cette bande d’hypocrites qui lui léchaient les basques. Bon sang mais pourquoi je te raconte ça ? Tu dois t’en foutre complètement. J’ai failli être le chef des templiers sais tu ? Mais… peut être parce que ces mêmes hypocrites sont venus pousser mes amis à la démission, je me suis retirer. J’ai voyagé pour retrouver cette épée. Durant deux mois, j’ai fouillé la Savoie et Rome… et vous me l’avez prise…

Mais enfin ma vie est une banalité, d’une nullité sans nom. J’ai crut servir le bien, et finalement…


Il la regarda dans les yeux, ces magnifiques yeux bleus qui le faisaient fonde. Il aurait aimé lui parler dans un autre lieu, dans d’autres circonstances… Il serait une des choses qu’il regretterait lorsqu’il… enfin … rendrait son âme à Dieu.
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Appelez moi Corentin ou coco
-fromFROdessa
Elle le regardait, reconnaissante de bien vouloir l'emmener sur ce chemin qui etait sa vie.....puis elle repeta doucement apres qu'il lui ai appris son nom........... Corentin , c'etait joli, tres doux comme prenom, elle aimait beaucoup, on aurai dit juste un murmur du vent. Il etait à elle comme elle etait à lui à cet instant, son coeur batti au rytme du sien, elle l'ecouta encore, bercé par la douceur de sa voix..............relevant certaines choses, comme son enfance, receuilli par un homme de Dieu, l'education fait beaucoup dans une vie, puis sa femme, petit sourire, monsieur n'etait donc pas, elle s'amusa toute seule en pensant à ce qu'elle avait pu imaginer, apprenant tout de la vie de ce condamné qui se trouvait face à elle, qui parraissait à cet instant si fragile, plus faible qu'elle quand elle n'etait qu'une enfant. Elle n'avait pas entendu grand chose a toutes ses Histoire d'amis et d'hypocritie, elle nota juste " j'ai cru servire le bien et finalement", avait il changé d'avis, ne croyait il plus en tout ce pourquoi il s'etait battu et avait donné la mort ?

Non, il devait plutot etre perdu, seul, face à ses ennemis, regardant en face une mort qui ne saurai venir, elle fait dire beaucoup de chose la mort, elle en avait entendu des suppliciés renier leur Dieu ou pleurer à genoux qu'on les tues pour finir leurs souffrances. Mais elle ne voulait pas l'entendre lui, elle ne pouvait imaginer ses si beau yeux exorbités par la douleur.

Touché par sa peine, elle s'approcha de lui, rapprochant son visage du sien, quelques millimetres seulement pour les séparer:


Je te protegerai Corentin

Elle avait dit cela dans un souffle, comme s'il s'etait agi du plus simple des gestes
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-fromFRcoco_the_killer
Il lui avait tout dit, advienne ce qu’il pourra. Il n’avait jamais été doué pour raconter une histoire et, l’incongruité de la situation aidant, son récit semblait décousu et certaines phrases vides de sens. Mais qu’importe, il avait parlé, satisfait le désir d’Odessa. Seul l’instant présent comptait, rien d’autre.

Mais parlé avait aussi ravivé de douloureux souvenirs, des souvenirs qu’il s’efforçait de reléguer à défaut d’oublier. Des souvenir… il aurait aimé partir en ne gardant comme seul souvenir que le visage de la jeune femme, mais il savait que sa dernière image serait celle du bourreau.

Elle approcha son visage du sien, instant magique, temps suspendu à ses lèvres. Et puis ce souffle, divin, qui semble le porter loin d’ici… je te protégerais…

Pourquoi ? Qu’est ce qui ? Ainsi donc, elle… ? Vraiment ? Il fut tenté de l’embrasser, de tout oublier et de se laisser aller dans cette sombre geôle. Ce qui le rappela à la réalité ? Peut être ce sentiment de ne pas vouloir la perte. Il brisa, à contrecœur la magie de l’instant. Il baissa ses yeux, puis parla de sa voix la plus douce.


Odessa, c’était la première fois qu’il l’appelait par son nom, je ne veux pas que tu es des problèmes par ma faute alors… s’il te plait, lorsque le bourreau viendra faire son office, n’essaye pas de l’en empêcher.

Il lui coûtait de dire ces paroles, il aurait préféré passer le restant de ses jours avec cette fille plutôt que de mourir ici. Mais il ne pouvait la faire mourir.
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Appelez moi Corentin ou coco
-fromFROdessa
Son prenom dans la bouche du templier etait un reve à lui seul. elle ne l'avait encore jamais entendu comme cela, detournant le regret qu'elle avait ressenti le voyant baisser les yeux, quand son coeur battait si vite d'etre si proche de lui. Et la suite de ses paroles prolongea encore un peu plus l'illusion, il etait pret à affronter la mort plutot que de la mettre en danger, perplexe, ou etait leur chemin maintenant, plus surement que s'il avait posé ses levres su rles sienne, cellant un desir, il offrait sa vie au bourreau pour ne pas attenter à la sienne.

Lachant son verre qu'elle posa au sol, une main frele et tremblante vint se poser sur la joue du soldat, chaleur intense malgré le froid qui gagnait inexorablement la cellule. La mort ni pour l'un ni pour l'autre ne devait etre une fin en soi, les chemins de la vie sont nombreux pour peu qu'on sache les trouver.

Enchantement de cet instant, ivresse du vin, envoutement par le soldat, Odessa etait conquise par al douceur de sa voix, contraste flagrant avec le reste de ce qu'elle avait connu. Poursuivant sur le meme ton, bleu de l'ocean de ses yeux cherchant encore cette rencontre avec les siens:


Viens Corentin, vois ce chemin que je t'ouvre, prends ma main, les collines verdoient ou le soleil brille, tourne le dos au passé qui te fait tant souffrir, c'est l'avenir que je t'offre.

L'Avenir, qu'il eut ete doux de le partager avec un homme qui savait faire preuve de tant de douceur, vie paré dans un ecrin cotonneux, mais elle n'etait pas dupe, jeune gamine des bas fond de la cour des miracles, il etait juste gentil parce que dans cette cellule, elle ependant ses sentiments nouveau qu'il avait fait naitre, mais comment celui qui aurai pu etre le grand maitre de l'ordre le plus pretigieux de france pourrait il porter autre regard sur elle que celui de la charogne dont ils savaient tous la nommé.Mais elle etait une enfant, rever est son privilege.
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