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[RP] L'antre de Krivda... [Geôle 1]

-fromFRcoco_the_killer
Les bruits de pas semblaient résonner tout autour de lui. La soudaine présence de tous ces instruments et la forte probabilité de sa mort l’avaient rendu plus attentif à ce qui se passait autour de lui. Un sentiment qu’il avait parfois éprouvé le minait petit à petit. Certains le nommaient la peur mais c’état légèrement différent. Il n’aurait put le nommer. Et puis cette solitude glacée…

La porte s’ouvrit brusquement, le templier sursauta légèrement… Il était trop à cran, il devait se calmer… se calmer… Ah la bonne idée !!! pour un peu il en aurait sourie… de dégoût, oui de dégoût lorsque le bourreau lui passa lentement la main sur le torse. Sourire torve, contact des ongles longs recouverts de sang séchés… Un frisson lui traversa l’échine. Ricanement de son bourreau.. Déjà il se désintéressait de lui… Il se tourna vers ses précieux objets de torture, en caressant l’un palpant l’autre, semblant leur parler parfois, souriant toujours….

Lentement Corentin profita du bref moment de répit dont il disposait. Il avait l’impression qu’un nœud s’était libéré dans sa poitrine ; Sa respiration se fit moins sifflante. A nouveau, les aides du bourreau se dirigèrent vers lui ; cette fois ci, il leur fit un accueil froid, reléguant sa peur au profond de son cœur. Il les toisa avec mépris lorsque le couteau trancha un à un les derniers lambeaux de sa chemise. C’est à peine si il grimaça lorsque la lame entailla sa chair. Il n’osait laisser ses pensées échapper à son contrôle… Il sombrerait dans la démence ou tout du moins dans la terreur…

Les soldats s’effacèrent, laissant le bourreau sous ses yeux, accompagné d’une étrange machine. Il n’en compris pas le fonctionnement mais assurément, ce n’était pas pour un massage. Les trois In Tenebris se mirent en tête de lui faire passer la main à travers l’étrange machine. Il leur opposa toute la force dont il était capable. Il y mettait tout ce qui restait dans son cœur. Mais ses forces étaient faibles et ses geôliers étaient trois. Sa résistance fut finalement réduit à néant. Son bras fixé, il ne put que regarder le bourreau actionner l’étrange vis. Il sut alors le fonctionnement de la machine. Il pâlit à cette pensée.

Lentement, Boris tournait, tournait. Doucement, les lames avançaient. Corentin en sentait le contact sur sa peau nue. Elles n’étaient pas spécialement affûtées, mais s’en était presque pire. Il pressentit le point de rupture et serra les dents en prévision. Ce fut pire… A grande peine, il retint son cris, ne laissant échapper qu’un faible gémissement. La douleur lui vrillait le bras. Le bourreau, lui continuait son œuvre, sourire sadique aux lèvres. Il eut envie de frapper l’instrument qui lui réduisait le bras en lambeau, de frapper le bourreau qui magnait la vie, lui faire rentrer son sourire dans les lèvres. Il se débattit comme il put… peine perdue, les chaînes n’étaient pas prêtes de céder. Les pointes par contre, continuaient leur travail meurtrier, lacérant sa chaire, réduisant son bras en une sorte de monceau de douleur. Finalement il hurla. Mais ce ne fut pas les cris de souffrances, non, il se répandit en insulte, ne sachant comment évacuer autrement le feu qui le rongeait.


Fils de chient ! mécréant ! pourriture ! ordure ! Souillure ! parjure ! Faquin ! Salopart ! Porc !

Il continua à répandre ses imprécations. Mis en joie par les premiers cris, le bourreau continua son office. La douleur était constante, ne cessant jamais. Il sentait les lames lui couper les chaires… Il gueulait, gueulait sur son bourreau, vaine tentative de faire cesser sa souffrances…

Il poussa finalement un faible rugissement puis se tut. Blanc comme un lige, il serrait les dents, fixant son bourreau avec une expression de… non pas de peur… la situation obligeait le dépassement de cette simple émotion… De la souffrance oui mais point de terreur sauvage, il n’était pas assez abattus pour cela. Il le fixa dans les yeux, tentant de s’absorber à la contemplation de ces pupilles qui brillaient de plaisir, pour tenter d’oublier… oublier l’affreuse douleur qui le taraudait…

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Appelez moi Corentin ou coco
-fromFRHyste_ria
Clack. Clack. Clack.

Ses bottes résonnent sur les dalles de pierre. Aucun autre bruit ne vient troubler ses réflexions. Qu'Halleck soit venu la trouver lui a procuré un certain sentiment de satisfaction. Et là, dans le silence, alors que sa main est toujours entourée de ce morceau de tissu ensanglanté, elle en profite. Un templier... quelle connerie! Pourquoi pas un prêtre... Non! Non pas un prêtre. Ils sont tellement lassants... Ils s'abandonnent trop vite à la mort, à leur dieu. Un templier... peut-être que lui se battera un peu. Ce serait tellement plus amusant.

Clack. Clack. Clack.

Odessa attend devant la porte. Un sourire s'étire sur les lèvres d'Hysteria. Tiens donc, l'entrée de la salle lui serait-elle interdite? D'après ce qu'elle sait, Boris risque de gueuler légèrement en la voyant arriver là... Mais Halleck l'envoie. Elle a une excuse. Bonne ou pas, elle s'en fiche. C'est à son tour de s'amuser.

Signe de tête à la jeune femme aux sabres. Au passage, Hyste vérifie que son fléau est toujours là, à sa ceinture. Bien sûr qu'il y est. Bien sûr... Sa main s'attarde sur le manche de l'arme, puis elle pousse la porte où les cris du templier se font entendre. Plutôt efficace le bourrel...


Désolé pour le dérangement mais... je prends la relève. On a besoin de toi dehors.

Absolument faux. Mais c'était son tour. Elle lui revaudrait ça au pire. De la façon dont il voudrait... Elle le regarde sortir en grognant. Elle entendrait parler de lui, ça c'était sûr! Son regard se pose sur le templier, enchaîné dans un coin, le bras en sang, les chairs tuméfiés sous l'assaut de l'engin de torture. Elle détache son fléau de sa ceinture et va le poser dans un coin de la pièce. Puis elle va s'agenouiller en face du templier, à une certaine distance tout de même. La dernière fois qu'elle s'était exposé, un crétin de Loup lui avait enfoncé une lame dans le ventre. Elle ne referait pas deux fois la même erreur.

Ses yeux noirs se plongent dans les siens. Elle tend la main dans sa direction, et son ongle presque pointu vient errafler tout le côté de sa joue gauche, laissant une petite traînée de sang. Elle espére qu'il se sent rassuré juste parce-qu'elle est une femme. Elle espère qu'il se croit sauvé. Il n'en souffrira que plus quand il découvrira la vérité...

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De la concentration, oui c’est ça, penser à autre chose… Il tournait cette pensée sans cesse dans sa tête, pour balayer le flot qui tentait de le submerger, de le forcer à supplier que le bourreau cesse, de le forcer à s’abaisser. Il ne cessait de le fixer dans les yeux, lui transmettant tout le mépris qu’il avait pour lui,, mais surtout toute la douleur qu’il éprouvait. Mais qu’importe, il tiendrait bon... enfin il essaierais…

Il n’entendit pas le bruit de pas, trop occupé, il pensait à autre chose. Mais même si il l’avait entendu, il n’aurait rien put y faire… La peur l’aurait peut être taraudé… peut être… ou peut être pas…

Puis, il vit une ombre… il n’aurait sut la décrire. Puis une voix s’éleva. Il s’y accrocha, comme à une bouée, et en retourna chaque mot, jusqu’à ce qu’il en saisisse le sens. Il failli pousser un soupir de soulagement. Le bourreau partait, enfin. Il n’eut sut dire l’effet que cela lui fit. Enfin, la douleur allait cesser de s’accroître, peut être allait il pouvoir sauver une partie de son bras, peut être cela allait il s’arrêter ? En lui même, il savait que la torture continuerait, ne serais ce que parce la voix avait dit qu’elle allait « prendre la relève ». Mais il se raccrochait à tout ce qu’il pouvait… pour ne pas sombrer.

Il entendit les pas de son bourreau… et ses grognements. Un maigre contentement l’apaisa quelques secondes… il n’avait pas apprécié… bien maigre victoire… mais ce serait sûrement la dernière once de joie qu’il aurait en ce monde car… si on l’avait remplacé, peut être étais ce parce qu’il était trop mou ? Son cœur se serra à cette pensée…

Enfin, il sentit devant lui la présence du nouveau bourreau. Lentement, il leva les yeux pour… contempler la mort en face. Ce qu’il vit le surpris. Une femme ? Loin d le rassurer, cette perspective au contraire, lui glaça le sang. Par expérience, il avait appris à se méfier des femmes plus que des hommes… surtout lorsqu’elles étaient en position de force… et c’était le cas. Il sentit l’ongle caresser la peau de sa joue… puis la douleur, l’entaille… le sang qui coule…

Il frissonna… Que la journée allait être longue… Il adressa alors une prière muette à Saint Roger, à Kreuz, espérant que, là où il était, il pouvait l’entendre.

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-fromFRHyste_ria
Une petite réaction, un petit gémissement, un petit sursaut infime et retenu, mais bien présent. Il n'en faut pas plus à Hysteria pour savoir que l'imbécile enchaîné devant elle n'est pas encore tout à fait mort. Qu'il lui reste un minimum d'énergie ne serait-ce que pour crier. Ne serait-ce que pour saigner.

Une vague réminiscence de son passé la surprend. Une sorte de souvenir pas si enfoui que ça. Le genre de souvenir que les gens normaux de ce monde préféreraient oublier. Voilà bien longtemps qu'elle a tué l'homme qui l'a élevé. Elevé... ou plutôt rabaissé. A coup de tout ce qui lui passait sous la main. Et par bien d'autres moyens moins douloureux mais tellement plus horribles.

L'heure de la vangeance aurait-elle sonné?


Un templier... Comme c'est mignon!

Le ton est sardonique. Méprisant. La rédemption par la prière? Pourquoi pas la mort sans la douleur aussi... Hysteria se relève et observe le bras ensanglanté de l'homme. Son bourreau précédent n'a pas lésiné sur le sang! Tant mieux, mais elle a besoin de changement, et dans ses yeux brille une toute nouvelle étincelle.

Ton bras gauche... troué, puis écrasé. Et ton bras droit?

Il y a une certaine haine dans ses mots. Un besoin de se défouler sans doute. Et ces voix qui ont la désagréable habitude de cogner contre ses tempes... D'un coup d'oeil, elle trouve ce qu'elle cherche. L'instrument est fait de bois et de corde. On l'accroche au bras, on lie le poignet avec la corde, et on fait tourner la petite manivelle jusqu'à ce que les os craquent.

Jusqu'à ce qu'un à un, tous les os du bras se brisent, étirés, arrachés, écartelés.

Pas une trace de sang. Du travail propre, mais non sans douleur.

Un sourire carnassier sur les lèvres, Hysteria passe l'instrument de torture autour du bras droit du templier. D'un geste souple, rapide, efficace, elle lui lie le poignet, empêchant ainsi tout mouvement, sauf celui imprimé par la machine. D'un autre mouvement de poignet, elle tourne la petite manivelle. Doucement, mais sûrement.

Jusqu'au premier craquement.

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-fromFRcoco_the_killer
Mais déjà, le nouveau bourreau s’éloignait… partit chercher quelque chose… autre chose… Cette révélation le frappa… Allait elle continuer avec ces lourdes plaies ? Des plaies qui bien que douloureuses étaient surtout impressionnantes… Allait elle continuer à verser son sang… jusqu’à ce que, goutte à goutte, le précieux liquide déserte son corps décharné et desséché ? Mais dans son regard, il avait vu autre chose… elle ne semblait pas se satisfaire de ce surcroît d’hémoglobine… comme lui, elle savait que les plaies les plus douloureuses n’étaient as toujours visibles… Qu’allait elle faire, qu’allait elle inventer pour le faire d’avantage souffrir ?

Cette fois, il commençait vraiment à s’affoler. Cette attente était insupportable. La seule chose qu’il pouvait percevoir étaient des ombres, dansantes en fonction de l’éclairage… et ces pas… ces pas qui semblaient résonner partout, faisant croire que les bourreaux lui tournaient autour, ne lui laissant nul répit. Au moins, lorsqu’il était torturé, il n’avait pas le temps d’avoir peur, ou plutôt pas le temps de céder à la terreur. Il n’avait que le temps d’avoir mal, de souffrir et de crier. Oh oui… ça pour crier il allait crier… il n’en faisait aucun doute.

Les pas s’arrêtèrent… En un sens, il en fut presque soulagé… presque… Une autre voix se fit dans sa tête… une voix qui lui criait que ce n’était pas bon signe… Toute son âme le savait et lui criait à grands cri… Mais pour ne pas céder à la terreur, il tentait de se persuader du contraire.

Mais merde à la fin, il devait se ressaisir, ne pas lasser la terreur prendre le dessus… plus facile à dire qu’à faire certes… mais sa volonté était sa meilleure arme, sa seule arme à vrai dire.

Enfin, ELLE revint… Mais les pas avaient changé… ils n’étaient plus nerveux ou colériques, ni même hésitants. Ils étaient fermes, décidés, mais également souples et assurés. Il n’aurait sut dire comment il était capable de dire ça. Peut être se faisait il des idées ? Peut être son esprit inventait il des choses pour l’occuper et ne plus qu’il penses à… l’inéducable.

Contrairement à tout à l’heure, elle ne semblait pas s’intéresser à son visage.. ; sans doute avait elle d’autres projets… Il n’eut pas besoin d’attendre longtemps avant de les connaître. Après que l’autre bourreau se soit acharné sur son bras gauche, elle avait décidé de s’occuper du droit… Corentin échafaudait déjà :milles hypothèses sur les conséquences que cela aurait sur sa vie future. Mais toutes furent balayées par l’inéducable… il allait mourir… à quoi bon avoir ses deux bras intacts ? Ils ne lui seraient plus d’aucune utilité. Malgré ces pensées, il tenta de se débattre… peine perdue. Poursuivant inlassablement son travail, elle lui lia l’étrange appareil autour du bras. Si il n’avait pas été la victime, Corentin aurait put apprécier et même complimenter son professionnalisme. Mais dans son état, il ne valait pas mieux lui en demander autant.

Enfin, elle avait finit… ou plutôt, horreur, elle allait vraiment commencer… Il tenta de bouger son poignet… Impossible ! Il frémit en pensant à cet appareil issus de la créature sans nom… Si la lumière avait été assez important, il aurait vu le sourire carnassier de la fille… sans doute aurait il vraiment cédé à la terreur.

Mais là, rien ne vint au début… Puis, il sentit que l’appareil exerçait une tension sur son bras… puis sur ses… os ! La révélation le frappa. Elle ne s’attacherait pas à le faire saigner, elle allait vraiment le faire souffrir. L’attente sembla durer des heures, l’angoisse le tarauder lorsque, à chaque torsion, il sentait s’approcher le point de rupture. La sueur perlait sur son front et dégoulinait sur le reste de son corps. Finalement, le premier craquement retentit. Devant la douleur, il ne put retenir un cri… vite étouffé pas un dernier relent de fierté… Dans sa tête, il priait pour que tout s’arrête. Il répétait inlassablement les mêmes mots, concentrant son attention sur autre chose. Mais rien n’y faisait, à chaque torsion, la douleur était de plus en plus forte. Et lorsque le deuxième craquement retentit, il cria vraiment. Il cria pour tenter d’évacuer la douleur, pour que la tortionnaire s’arrête…

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-fromFRHyste_ria
La résistance du templier était étonnante, mais commençait à agacer Hysteria. Non pas que prendre son temps pour ce genre de choses ne lui faisait pas plaisir! Mais la torture ne faisait pas partie de ses activités favorites, bien qu'elle soit plutôt plaisante. A vrai dire, un bon duel avec le reste d'homme qui agonisait en face d'elle l'aurait vraiment enchantée.

Elle le jaugea du regard et abandonna tout de suite l'idée. Il était dans un sale état, et se battre contre lui était été tellement facile... Elle avait besoin de challenge. De nouveauté.

Une idée lui traversa l'esprit. la torture physique était une chose, certes, mais alliée à une autre forme de torture, elle devenait insupportable. Ecoeurante. Et pourtant tellement vivifiante aux yeux de la Tenebris. Un rictus mauvais s'afficha sur ses lèvres et, alors que sa victime criait sa douleur, elle arrêta la manivelle.

Un sourire mauvais se baladait sur sa bouche. Lorsqu'elle enléverait l'instrument de torture, le bras de l'homme ne serait plus rattaché à rien, plus soutenu par rien du tout... C'est sans doute là que la douleur serait la plus terrible. Histoire de ne pas trop le ménager, elle enleva l'instrument de bois d'un coup sec, bref. Douloureux pour sa victime qu'elle regardait s'éteindre petit à petit, revenant parfois à un semblant de vie lorsque la douleur devenait trop insupportable.

Le toisant, elle observa son visage torturé par la souffrance, et sans doute par une bonne partie de haine.


Le pire, ce doit être d'être seul... Personne pour te sauver. Personne pour venir réclamer ta carcasse. Personne pour entendre tes cris agonisants. Je suis sûre que le temps te paraît undéfiniment long. Et pourtant... je commence à peine à m'amuser.

Elle décocha un coup de pied sec à son corps déjà meurtri. Quelques côtes cassées de plus ou de moins ne changeraient rien au sort qui semblait être le sien.

Je me demande si tu as de la famille. Si elle pense à toi. Ou si elle t'a complètement oublié. Peut-être que tout le monde te croit mort et qu'ils se fichent de savoir qu'au contraire, tu respires toujours. Sauf que...

Nouveau coup de pied. Un craquement sonore accompagna le geste d'Hysteria, suivi d'un cri étouffé par l'homme.

Sauf que si personne ne te réclame, tu finiras comme repas aux Larmes de Pal. Halleck adore le cartilage, j'espère pour toi que ton nez est en bon état.
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A chaque tour de manivelle, la douleur se faisait de plus en plus forte. Toujours la même, toujours au même endroit. La douleur… il l’avait déjà subie sous des tas de formes : la douleur physique et même morale. Mais rien n’était comparable à ça. Il souffrait plus que tout ce qu’il avait enduré jusqu’à maintenant mais en plus, intérieurement, il savait que chaque tour supplémentaire le rapprochait du point de non retour, du point où son bras serait définitivement inutilisable.

Si seulement, il avait été debout, devant elle, une lame à la main… il lui aurait montré qu’il n’avait rien à voir avec la loque humaine qu’elle torturait allègrement. Comme si elle l’avait entendue, la ténébris cessa d’actionner la terrible manivelle. Pourtant aucun soulagement ne se lut sur son visage. Hébété, la souffrance lui vrillait toujours la tête. Il était incapable de penser à quoi que se soit.

Puis, un coup sec, qu’il ne sentit pas… la chute libre… le bras tomba d’un seul coup comme une masse. Sans un bruit, le membre rebondit légèrement sur le flanc… Par contre dans sa tête, ce fut l’explosion. Il ne put retenir un cri, bref mais intense. Une tentative d’évacuer la souffrance. Cet épisode eut pour effet de le tirer de sa léthargie, ou tout du moins, de le rendre à peu près conscient des évènements qui l’entouraient.

La tortionnaire lui tournait autour… telle un fauve à l’affût de sa proie. Et il avait le malheur d’être sa proie. Nulle question ne lui traversait l’esprit, il était juste conscient de la présence de la ténébris. Puis, elle s’approcha et lui parla… chaque mot prononcé n’avaient pour seul but que de lui torturer un peu plus l’esprit. Il ne les comprenait pas tous, mais le sens s’imposait dans son esprit embrumé.

Il ne parvint pas à saisir la première phrase, par contre, il sentit le coup dans le côtes… Elle devaient être au moins fêlées, sinon cassées. Cette fois par contre, il émergea totalement, ou en tout cas, suffisamment assez pour comprendre pleinement les mots de a tenebris.

Elle parlait de sa famille… mais que savait elle de la famille cette catin ? Son regard brilla de haine… Mais il était trop faible pour dire quoi que se soit… Sa famille, quand elle l’apprendrait, nuls doutes qu’ils accourraient pour raser ce tas de ruine… Un craquement sourd interrompit ses pensées… nouveau coup de pieds… cette fois, il avait au moins une côte cassée. Mais curieusement, la douleur était moindre qu’auparavant. Mais sa respiration était plus dure, plus saccadée.

Puis de nouvelles paroles, plus décidées à l’intimider qu’à autre chose. Il parvint néan,moins à redresser la tête et à rassembler le peu de forces qu’il lui restait.


Sache… sale… catin… que tu devras apprendre à vivre dans la pe…. Aaaah…peur… lorsque... mes amis… sauront tout… il eut un sourire carnassier, tu regretteras…. Kof kof kof… tout ce que tu m’as fait. A bien y penser… mon sort sera bien plus doux... que le tien………

Ayant lancé ses dernières forces, sa conscience se ferma, ses yeux devinrent vitreux et il s’évanouit, laissant son bourreau seul.
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-fromFRHyste_ria
Le cri de souffrance du templier du à la chute brute et inévitable de son bras meurtri fit frémir de plaisir Hysteria. Elle sentit un frisson se couler le long de sa nuque, se glisser entre ses omoplates pour venir la chatouiller dans le bas du dos. Nombre de femmes ne trouvaient le plaisir que dans le corps à corps charnel, et ces femmes là peuplaient les ruelles de la Cour. Mais la Tenebris préférait de loin profiter de la souffrance des autres, avec un sadisme étonnant. C’était ainsi, c’était sa vengeance. C’était sa vengeance et elle la méritait, après tout ce qu’elle avait enduré. Non, non elle n’était pas une catin.

La gifle qu’elle retourna au templier, sèche, claquante, arracha une gerbe de sang à l’homme alors même qu’il s’évanouissait à nouveau. Hysteria fit une moue boudeuse, contrariée de voir que son torturé tenait aussi mal la route. Quoique, au vu de son état peut-être était-il prévisible qu’il ne reste que peu conscient. La Tenebris tapa du pied au sol, impatiente, cherchant à réveiller le presque-mort. Mais il devait tenir à l’inconscience, car aucun des coups qu’elle lui administra par frustration ne le réveilla. Elle s’assit au sol, évitant la flaque de sang qui entourait le templier, à la recherche d’une idée pour le réveiller.

Un seau d’eau glacée…

Une oreille à couper…

Un seau d’eau glacée…

Une oreille à couper…

Elle hésitait. La douleur, il avait l’habitude. Sans doute ne prendrait-il même pas la peine de rouvrir les yeux. Par contre, un choc thermique était une idée qui lui plaisait davantage. Elle se releva, le toisa de toute sa hauteur.


Tu n’es rien. Tu n’es personne. Tu n’as jamais existé, toute ta vie n’a été qu’une illusion aux yeux de ta…

Elle cracha au sol, dégoûtée, hargneuse.

… de ta famille ! C’est entre mes mains que tu vas périr. Le dernier visage que tu verras vivant sera le mien. Ensuite… Nestrecha fera de toi son esclave, si tu le mérites.

Elle éclata d’un rire froid, plus dément qu’autre chose. D’une de ses bottes, elle sortit un couteau à lame longue qu’elle passa le long des joues du templier. Arrivée jusqu’au cou, elle entailla légèrement la peau, gravant une croix dans la peau de l’homme.

J’aime marquer mes proies.

Satisfaite, elle quitta les geôles à la recherche d’une seau. Un seau d’eau glacé pour un requiem à la mort.
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