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[RP] Huis clos, Tribunal et Conseil Tenebris

-fromFRFariboles
Dans la salle, le silence est brisé par mes mouvements des différents occupants noctambules. Une barbe grise se profile, un chuchotement inaudible. Un craquement suivit d’un autre. Pucelle ?

D’abord, elle se marre. Le rire résonne dans un écho presque lugubre, moins elle-même…Déjà. Ce n’est plus une jeune fille en fleur depuis plus 5 ans, date de son mariage avec Torgen, qui n’avait mais alors rien à voir avec un moine. Depuis son divorce elle allait d’aventure en aventure, choisissant ses amants, avec soins, soit, mais aussi fantaisie. La ce n’était plus de la fantaisie, pour ce taper pareil machin, ce n’était même plus du vice. Le lourdaud débarque.

Sa tête brinqueballent dans les deux sens, elle sent l’intérieur de ses joues explosées. Soit il avait la force brute, le bougre. Ca secoue, elle saisi pas la moitié des paroles du dégénéré, sûrement victime de tare consanguine en face d’elle. Soit elle l’avait cherchée. De toute manière un enlèvement sans baffes, ne serait plus un enlèvement. Mais sa tête était encore douloureuse depuis ce glorieux après midi, la journée devenait longue, elle avait les crocs, et surtout….

Sa tête se remets en place dans un sec craquement se cervicale. Nouveau grondement, suivit d’un long frisson… La rage se contrôlait encore, mais elle avait un mal fou à garder ses mâchoires tranquille. Elle le regarde l’œil torve, fort peu jouasse. A ce jeu la… Sa grosse main gantée palpait ses appâts. Avec la délicatesse, dont tout barbares aurait fait preuve en telle circonstance. Ses mains se rassemblent sur la baladeuse indélicate, tordant au niveau du poignet. Tordu à nouveau au niveau du coude. Le silence se fait sentir dans sa violence. Le mouvement était rapide et précis. Et exécuter souvent d’après l’habitude que disait la précision. Elle fût vite dans son dos, ne gardant de sécurité que le nom. La clé était douloureuse et pratiquée avec soins. Elle avait sa dague au cas ou.


Bien, estimes que ton compte est bon, ta gueule m'inspire pas le plaisir.

Le sang coulait doux amer dans sa bouche, rendant son état encore plus intolérable. Limite du déboîtement d’épaule….

ArrrrrrrrrOooooooooowwwwwwwwwwwwwwwwww

Elle crache le sang par terre renvoie l’autre plus loin.
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-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient à droite du Grand siège]


Il suit attentivement ta scène sans quitter la rousse des yeux. Celle ci se débat comme une hyène. De la bonne camelote il n'en doute pas. A côté de lui, le barbu lance un pari. Il n'hésite pas un instant, rétorque sans attendre :

Va pour moi... Je mets un fût... Sur la rouquine...

Tu verras... De la bonne petiote... Oui... De la bonne... Petiote... Oui…


Il attend que le monstre cesse de se donner en spectacle. Il avait encore de nombreuses questions à poser mais se voit contraint de patienter. La violence n'est vraiment que l'apanage de l'idiot... Il prend son mal en patience, regarde le visage de son frère qui s'illumine doucement lorsqu'il tire sur sa pipe... Radieuse lumière qui lui chatouille L’œil en ce lieu sombre.

La femme vaincra le gros tas puis subira le jugement de la horde. Ainsi est son pari. Son expérience parle... De longues années de guerre... Et de misère.

Elle n'a pas intérêt à le décevoir... Il a la rancune tenace ! Et sa mémoire ne lui fait jamais défaut lorsqu'il s'agit de se remémorer les paris perdus...

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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tenait à gauche du Grand siège, entre deux sièges]

[Celui qui se tient désormais debout, face à la PUCELLE]



MORDIABLE !

La catain résiste, se lève te le neutralise d'une clé de coude qui lui arrache une grimace. La dague de la femelle lui picote le cou. Elle s'est bien jouée de lui, il n'y a pas à dire. Il a a peine eu le temps de lui tripoter le mamelon qu'il se voit déjà privé de son jeu. La vie est triste, la vie est injuste. Laisser tomber, il n'en est pas question. Elle le repousse violemment tout en grognant un coup. A peine se retourne t'il face à elle qu'il se met à hurler :

Vient tâter l'bâton !

Laisses toi faire COQUINE !


Il replace sa cagoule de façon à ce que les trous soient de nouveau devant ses yeux puis lui lance un regard noir. Elle en veut la catain. Une dure comme il les aime, qui se fait désirer, qui résiste pour se donner un genre. Il n’y a pas à dire, il en est fou ! Sous le masque, sa langue caresse ses lèvres. Dans le froc, l’soldat est sur l’pied d’guerre. Droit, tendu, dressé, paré au combat !

Hors de question qu’il laisse pareille beauté lui filer entre les mains ! Il renifle un coup, secoue la tête puis crache une bonne glaire… Quel con ! La cagoule… Il essuie la morve contre son visage. Il sait que les autres ont vu… Mais il n’est plus à ca prêt.


J’vais t’labourer la praire MA JOLIE !

Il s’abaisse d’un chouilla, prêt à bondir sur sa proie, prêt à débroussailler la forêt et à faire trembler les pins !
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient sur le Grand siège]

La paix, mon frère !

Depuis le début, il est resté muet, comme à son habitude. Ses doigts, avec agacement, pianotaient sur le rebord de pierre de son siège. Son sourire amusé s'était vite tordu en une grimace excédée. Comment pouvait-on ainsi renier les valeurs auxquelles il tenait le plus ? Comment pouvait-on ainsi manquer de tenue... Certes, il savait que ses frères n'étaient pas des Lords, mais se conduire ainsi, comme des bêtes... Et surtout, dans le mépris le plus total de l'honneur.

En arrière, de trois pas. Tu ne la touchera plus avant que nous ayons décidé ce qu'il adviendra d'elle.
Ensemble.


Silence lourd, il prend une inspiration, ferme les yeux un instant.

De quel droit t'imposes-tu au mépris de l'avis de tes frères ?
Te croirais-tu... supérieur ?


Voix tranchante, sèche. Froide. Aucune moquerie, aucune animosité, aucune sympathie. Le mépris. Il reste assis, les muscles tendus pour intervenir, si besoin est.

Ton serment te lie à la horde. Respecte le, et respecte nous.
Respecte ceux qui ont combattu à tes côtés.
Cette femme... et celle pour qui nos frères l'ont prise ont combattu avec nous.


Il n'a pas le coeur tendre, et quiconque menacera la horde mourra. Quel qu'il soit. Mais quiconque a combattu a leurs côtés mérite leur respect.

L'auriez vous oublié, mes frères ?
Allez, en arrière.


Silence lourd, à nouveau, sa voix semble suspendue.

Trois pas.
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se trouve tout, tout, tout à gauche du Grand siège]


Il a suivit la conversation en grignotant son crâne. Doucement, bouchée après bouchée, se délectant de chaque lambeau de chair. L'atmosphère était devenue piquante. La grosse brute semblait avoir totalement perdu son sang froid. Tous s'étaient tu. Nul ne s'étai opposé à lui. Il observe l'invitée dont la lueur de la bougie dévoile les contours. La chevelure rousse est vivace et cinglante. Elle est la, à quelques mètres de lui. Le monstre aussi. D'ailleurs, ce dernier commence à hurler un peu trop fort. Des putains, il en traine plein les geôles, plein la cour. Qu'il aille s'en chercher une la bas et qu'il cesse son bordel. Lui en vouloir, non, certainement pas. A chacun son caractère, et les barbares impulsifs taillés dans la roche forgent la puissance du clan. Mais la conversation qui se trame la est importante. Beaucoup de choses en dépendent. L'avenir de la horde. Sa position à la cour. Leur force ne cesse de grandir. Ils sont craints et respectés. Mais il faut savoir peser ses actions et ne pas agir de façon inconsidérée. Ils n'ont rien à gagner à violenter la rouquine. La taquiner un peu pour lui montrer qu'elle n'est pas chez elle, certes. Lui annoncer la couleur, qu'elle ait conscience que ceux qui élèvent trop la voix peuvent perdre la vie dans la seconde en ce lieu. Mais cela, elle semble l'avoir comprit.

L'autre aussi. Celui qui se tient sur le Grand Siège. La sagesse. La clairvoyance. Il a bien parlé. Il reporte son attention sur Calembredaine. Son visage ne brille plus. Probablement un brin de peur. Quoi de plus normal. Dans la situation inverse, il ne la ramènerait pas. Celui du Grand Siège se trouvait aussi à Béziers. Il a probablement jugé de la qualité de la combattante.

Il fixe la brute puis lui lance :


Écoutes le sage ! J’approuve la décision de celui du Grand Siège. Elle a beau le nier. Nous devons !
Des choses ont étés accomplies.
Pas sur que l’on en soit la aujourd’hui sans cette aide.
Les alliances ne sont pas éternelles.
Mais nous ne pouvons oublier !


Il pèse ses mots, tente de convaincre. Le ton est dur et tranchant. Les mots fusent comme des glaives, empreints d’une sérénité incontestable. Il leur faut l’aval des autres. A deux, ils ne sont pas majoritaires.

Tu parlais donc de t’échanger. Nous gagnerions donc à…

Il s’interrompt subitement. Le monstre n’a pas bougé. Il ne daigne pas reprendre place. Lui attend un moment avant d’ajouter en reprenant les mots de son frère du Grand Siège…

Trois pas. Ne tardes pas !
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[ Celui qui se tient à plusieurs mètres du Grand Siège]

L'obscurité lui sied...Présence discrète, silencieuse, entend, reconnait les voix, analyse la teneur de ce conseil, attendant que l'excité s'execute, sinon...Trop de choses en suspens, trop de choses en dependent, interet personnel. Se fiche comme d'une guigne de la vie de cette femme, juste que...Pragmatique toujours, fait courir ses doigts sur le crane qui diffuse une lumière spartiate, en tailleur sur le siège, baille, il est tard...Dure journée et il continue à hurler, ça se demene là dans la nuit, juste des ombres qui s'agitent, mais l'on devine la lutte. Sourire froid, moue, se frotte les yeux. Attend son tour, va aussi donner son avis, comme tous, un droit, un devoir...Tension perceptible, divergeances, grince des dents, cette femme est source d'ennuis, de conflits, voile rouge, poison irradiant, voudrait bien...En finir...Mais...Mise en garde, les voix ont parlé, reste d'autres à entendre, prend la parole, chuchotant presque, comme ça on se taira pour l'ecouter, fin du bruit, horreur du raffut, aime le silence et la nuit, aime se fondre et disparaitre dans l'ombre...Sournoise est l'obscurité...

La vie!! Recule, pas pour toi. Vivante plus de valeur que morte, laisse, assis toi...Pas d'alliance, pas reconnaissance, pas amis, différents de nous, mais pas le moment...

Se tait, baille encore, se fond, invisible de nouveau dans la lourdeur fantomatique du lieu, baignée d'incertitude. Pese le poid des menaces sur l'existence de la femme, balance fragile, peut encore basculer, mourir, etre livrée et combattre sans espoir de vaincre... L 'Antre ne relache pas ses proies, l' Antre est scéllé, immuable, nul ne s'echappe. Si elle sort, si elle retrouve la lumière, redevance, epargnée, parce qu'ils l'auront decidé...Quitte, à egalité... pour la ruse...Venue chez eux avec machiavelisme, venue par tromperie, ne pas l'oublier...Doit toujours...Vite...
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRFariboles
Dans une posture étrange, prête à se défendre si besoin en était. Le menton relevé. Les dagues en main, elle avait l’air comme sur le point d’exploser. Elle tentait désespéramment de garder le calmer qui lui sauvera la vie. La rage montait trop de sang…Trop d’ombre. Respiration rythmée, rauque…. Prêt à bondir, l’autre, s’arrête. Elle reste en place, Pendant qu’une autre ombre ne prend la parole.

Quelques secondes de combat. La fièvre déjà. Elle crache encore un peu de sang, écoutant les un et les autres discuter de son sort. C’était diversifié. Et extrêmement temporaire. Il semblait sûr à présent que le sang allait couler sur les pavés cour des miracles, se mélangeant à la boue et à la défection qui y siégeait déjà. Et pas le sang des vils prédicateurs d’Aristote, pas ceux de chevalier qui se croyait tout permis. Non. Celui des gueux et de tout ceux dont il serait nécessaire de trancher la tête pour la garder haute. Les clans allaient se déchirer. Se battant pour la suprématie, se battant pour la place du leader.

Ainsi elle se tût. Observant l’adversaire, qui semblait presque étonné qu’on l’arrête en son élan. Elle rangea ses dagues, Advienne que pourra.

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-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tenait à gauche du Grand siège, entre deux sièges]

[Celui qui se tient désormais debout, face à la PUCELLE]



GrrrrrrrrrmmmmmmmM !

Ils viennent le couper dans le vif de l'action. Au moment même il il s'apprêtait à bondir pour taquiner la catain d'son engin. Mais qu'on il donc contre lui. Comme s'ils ne pouvaient pas réfléchir sans le laisser s'amuser dans son coin. Il ne demandait rien, sinon une dizaine de minutes pour se dégourdir l'entre jambe. Il se redresse, droit sur ses grandes guibole. Il est imposant, baraqué comme pas un. Il vaut les deux autres colosses de la horde. Mais cela vaut il le coup de se battre pour un cul. Jamais. Le clan passe avant tout. Ils ne lui accordent pas le plaisir de prendre du bon temps avec elle. Pas grave. Il la retrouvera à la cour un jour ou ils ne seront pas derrière lui.

Tu t'en sors bien COQUINE !

Il se tourne pour faire face à ses frères. Crache une glaire pour leur montrer qu'il ne se résigne pas à se plier à leur jugement sans hargne.

Oh putain QUEL CON !

La morve à une fois de plus giclé contre sa cagoule et dégouline le long de sa joue. Devant tout le monde, la haine. Il se grandit encore, montre sa puissance et gronde. Le premier qui moufte, il lui aplatit la caboche ! Il lui démolit la tronche ! Lâcher la rousse est une chose. Qu'on se paye sa gueule en est une autre. S'il n'avait pas eu les mains gantées, ses ongles auraient pénétré dans la paume de sa main tant il serre les poings. Il les regarde tous un par un.

Mes frères. Vous êtes jaloux que je me sois lancé le PREMIER !

Il s'élance alors en direction de sa place mais... Non. Il se glisse dans l'obscurité pour s’y camouffler. Pis il s'assoit ailleurs.
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient sur le Grand Siège]

Deux de ses frères l’ont appuyé. Tant mieux, il n’est donc pas le seul à penser ainsi… à vrai dire, il n’en doutait pas, mais il est vrai que la horde à besoin de financements. Le pillage de Béziers, de quelques cathédrales commence à s’épuiser. La somme offerte n’est pas à négliger mais…
Cette rousse est un atout dans leur manche. Un atout qui… peu importe. Un atout, rien de plus. Un atout à jouer au bon moment, de la bonne manière. Membre de Libertad, amie de celle qui vaut des centaines d’écus. Une carte à jouer, assurément. Une belle carte, oui, assurément… bien belle. Ne pas l’abîmer, et pas seulement parce que… si. Si, ne pas l’abîmer car il la faut entière, intègre. Et ne pas la lâcher pour moins qu’elle ne vaut. Chaque écu compte.
Voilà la brute évanouie dans l’ombre, ils peuvent continuer. Ses muscles se détendent, il s’enfonce dans le Grand siège dans un soupir inaudible. Le silence pèse un instant, la rousse semble attendre, a rangé ses dagues dans un geste, un geste si… peu importe ce geste, après tout. Ses doigts, plus légers arrêtent de pianoter sur le froid rebord de pierre, il examine la femme éclairée doucement par la flamme qui la détache de l’obscurité comme un apparition. Sourire à cette pensée, il sait que ses frères et lui ont droit de vie et de mort sur elle.
Il se ravise bientôt : ceci n’a rien d’un jeu. La vie de la jeune femme est en jeu mais, surtout, l’or de la horde, son avenir est en jeu. Temps de mettre fin au silence.


A toi, maintenant, femme. On m’a conté tes exploits à Béziers, à nos côtés, et je suis bien placé pour t’en être reconnaissant mais…

Le mais, traînant, reste en suspens. Il y a toujours un mais. Sinon, à quoi sert de palabrer ?

Mais tu comprendras que les temps ont changé. Nous avions ennemi commun, à cette date. Aujourd’hui… tu peux nous être utile d’une toute autre manière.

Parler ainsi l’écoeure un peu, au fond. Mais pour le bien de la horde… il se percerait le cœur, pour le bien de la horde, il se livrerait, lui à ce qu’on expose la jeune femme. Elle ne vaut rien… son respect, certes, mais aucune autre attention. Pas même… rien.

Ton assistance t’a gagné notre respect. Ainsi seras-tu traitée… de plus heureuse manière que ceux qui croupissent dans nos geôles. C’est pour cela que nous t’avons donné l’occasion d’exposer tes propositions.
Mais tu n’es pas l’une des notre et l’avenir de la horde t’es supérieur.
Ne te fourvoie pas.


Il parle trop, il en a conscience. Aux autres de continuer, il ne doit pas s’imposer. Ne parler, ne se prononcer que quand tout sera clair, oui, alors seulement il sera temps de trancher… ou pas ce cou… ce cou si… si menacé. Rien de plus.
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRFariboles
La patience n’a jamais été une vertu de Calembredaine. La sienne était déjà au bout. La rage faisait trembler son ventre…Le sang, le froid, l’humidité. Traitée comme un accusé, voilà, respect…Voilà une chose qui devait leurs être étranger. Prenant son souffle, l’air vicié ne lui apportait pas cette vigueur de l’extérieur, cette fraîcheur souvent bien heureuse.

Que voulait il donc qu’elle rajoute de plus. Elle trouvait avoir été claire…Sa position était précaire pourtant. Les avis contrariés.

L’avenir de votre horde oui. J’ai bien comprit…Peut être bien mieux que vous ne semblez tous le penser.

Un tour, encore un autre…ne pas laisser le froid engourdir ses membres, ni ses pensées… L’espace qui lui est délimité est vite clos et tourner en rond ne fait que lui rappeler cet infâme état de chose. Enfermée. Dans un trou…bien en dessous de la lune des herbes humides… bien en dessous …bien en dessous de tout.

Le souffle est vite repris, lent, comme son cœur.

Quelle garantie suis-je censée fournir ? Je vous le demande. La vie d’Ilmarin ? N’y compter pas. Le sang d’un des miens ? Oubliez. Quoi donc ? Je vous le répète encore, je vous propose de me vendre. L’argent je ne le verrai même pas. Et je ne m’en préoccupe pas. Tout ce que je vous demande, c’est une chance de m’en sortir…

Est-ce qu’ils comprendraient la force que pouvait avoir un sentiment pareil ? L’amitié cela vous renverse des montagnes… Plus forte que l’adversité… Elle voulait en sortir, entière au bout pour pouvoir sourire à nouveau à son amie.

…Même pas pour ma tête. Ma présence ici doit suffire a vous prouvez que je m’en contre fout. Je pensais que nous avions les mêmes ennemis. En tout cas assez pour être plus fort. Maintenant si votre « avenir » est de faire couler le sang des Couriens Miraculés, je vous en prie. Commencer par moi. Vous voulez vous débarrasser du grand méchant Libertad ? Ben coupez moi la tête, certain que de l’enfer je rigolerai beaucoup…

Les poings sur les hanches on pouvait douter qu'elle en rirait vraiment

Tellement fort qu’ils préfèrent s’entretués les couriens, autrement ils seraient trop nombreux… Bien assez pour renversez les royaumes, l’église… Il peuvent dormir tranquilles les Aristo’s… On est pas assez malin pour les dominer. Sûr que morte, je deviendrai aussitôt moins lucrative. Qui voudrait d’un corps sans tête, a part votre copain dépraver ? Un boucher ? au prix de la viande, au kilo vous aurez… 10 écus. Mais à part vous je ne connais pas beaucoup d’anthropophage.

Sur que si ça vie, elle n’en avait plus besoin pour elle-même, rien ne l’empêcherait, par esprit de combativité, d’envoyé en enfer tout ceux qu’elle pourrait.

En bref, vous ferez ce que vous voudrez au final. Je n’ai plus rien a dire.
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-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se trouve tout, tout, tout à gauche du Grand siège]


Elle palabre sans fin. Il écoute chaque phrase, en étudie chaque sens. La rouquine va droit au but. Elle n'est pas de celles qui jouent avec les mots, mais appartient à la race des furieuses qui crachent. Il aime plutôt ca. L'ombre remue mais ce n'est que lui qui gesticule dans son siège tant la douleur le fait souffrir. Les blessures sont nombreuses. Les dernières n'ont eu le temps de cicatriser. Et il faudra repartir sous peu comme toujours. Libertad, la guerre, la gloire, l'argent. Tant de mots. La décision doit être sage car les conséquences seront lourdes. Il ne doute pas de leur suprématie car il croit en les siens et en Nestrecha.

Elle achève sa dernière tirade à l'instant.


Et bien garde ta salive, femme ! Il me semble que tout à été dit. Les questions ont été posées, les principales du moins. Les réponses ont étés données. Calembredaine, ton courage t’honore. Je fais partie de ceux qui respectent tout autant l'ami, que l'ennemi ou l'allié.

Tout était si simple. Tout est si compliqué. Le temps de l'union est loin. Celui de la Guerre approche. Entre eux, cette fois ci. C'est inévitable. Il regarde sa main gauche et voit ceux qui ne sont plus. Ils étaient liés comme les cinq de la main. Deux ont disparu. Et Jamais ne se reformera le tout. Il interprète mal les signes. Possible. Et alors ? Tant que Nestrecha les guide…

Frères ! L'heure de la palabre entre Nôstres est !

Lui sait déjà quoi faire. Il se lève, la dévisage une dernière fois. Il était le plus proche et n'avait détourné la tête que pour bouffer son crâne. Il est l'heure de délibérer. Dernier regard, car rien ne dit qu'ils se reverront. Il fait froid, en bas.

Soldats !

Quatre hommes pénètrent par l'entrée principale et encerclent la rousse. Ils semblent sage, pour l'instant. Lui se lève, suit les siens qui gagnent la pièce arrière du huis clos, celle qui se trouve au dos du grand siège. Des pas résonnent. Nombre d'hommes s'agitent dans l'ombre. Les plus sages de la horde sont venus, preuve qu'elle le valait. Ou peut être voulaient ils l'avoir vu ou revu. Avant qu'il ne soit trop tard. Avant que... Peut être.

Les minutes s'égrènent. Quinze passent. Puis trente. L'heure. Il fait froid. Le siège de pierre tale le dos. Epée à la main, les soldats veillent. Pas un mot. Silence absolu.

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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
Des pas résonnent enfin à nouveau dans la pièce, les pas de trois hommes cachés dans l’ombre. Lentement, sans discrétion, ils s’approchent de la rousse et des quatre gardes qui l’encadrent. Ceux-ci n’ont pas relâché leur attention, mais on sent que la fatigue commence à saisir leurs jambes alors qu’ils restent debout à attendre dans l’ombre.

Vous pouvez disposer.

Sans un mot, les hommes se retirent avec un salut. Aussitôt, deux des arrivants encadrent la rousse, dagues à la main. La lueur du crâne, qui éclairait le visage courroucé de la rousse, laisse deviner la silhouette de deux soldats solidement bâtis. Le troisième, celui qui a parlé, demeure dans l’ombre. Qui l’eut vu l’eut vu troublé. Froncement de sourcils, a voix s’élève à nouveau.

Les discussions se prolongent, mademoiselle. Nous allons vous indiquer la… chambre que vous occuperez pendant que nos frères délibèrent.

Voix froide, qui se veut tranchante et pourtant, l’ironie dont il veut faire preuve ne semble pas si sentie. Un soupçon d’altération, d’hésitation, peut-être. Si peu. Il se racle la gorge rapidement, fixe les gardes. Des gars bien solides, couturés de cicatrices : ils portent leur histoire gravée sur la peau. Ils lui obéissent au doigt et à l’œil, mais pour qu’ils le comprennent, cette fois, il faudra lever la voix.

Naprzód marsz !

Les gardes le suivent alors qu’il tourne les talons, poussant légèrement la rousse pour lui signifier qu’il lui faut les suivre. L’homme leur a bien indiqué de n’user de violence qu’en dernier recours, cela les avait surpris mais, quoi qu’il en soit, ils n’hésiteront pas à user de leurs dagues si elle se montre récalcitrante. Muet, le groupe se dirige vers la porte de l’huis clos.
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRFariboles
Ils partent. On entend les vêtures se froisser, les armes et les armures tinter. Les bras croisé, elle attend. Son courage, on l’enterrerait avec. De toute manière. Viens le temps des palabres et tout ce qu’elle avait à dire, était dit. On l’encercle, on sera la recevoir si elle s’énerve. Bonne initiative. Mais pas un mots de sa part ne viens troublé le silence ainsi instauré. Elle entend un garde souffler dans ses mains, un autre se gratter. Un grincement de mailles humides.

Froide, Calembredaine avait renoncé à remuer un seul membre depuis plus d’une heure. Fixe, le regard vers l’ombre, ses pensées seules voyageaient, loin de là… Quelques part ou elle seule savait.

Une voix s’élève enfin coupant son attente. Sa demi rêverie …Presque courtoise. Ce détail l’étonne. Etais ce juste de l’ironie ? De la douceur ? Calembredaine écarte cette pensée pour le moins stupide. Mais…


Je vous remercie.

Le ton utilisé était le même. Voix raide, l’homme invective et sais se faire obéir. Digne, la tête haute, elle suit les gardes, la poussée ne servit à rien... Ses jambes fourmillent. Sa démarche est mal assurée, mais sa volonté de le cacher que le froid lui avait raidi, presque roidit les membres, était digne de respect. Il ne semble pas dans son intérêt immédiat de faire du grabuge, et le calme relatif des soldats la rassure plus ou moins de leurs intentions directes.

Derrière la porte il fait plus clair, déjà moins humide… Elle cligne des yeux, aveuglée. Mais la encore l’acharnement qu’elle mets à paraître, comme si elle marchait dans le palais de Lévan III… En impose. Forte et dure, seul moyen connut d’elle pour survivre…Survivre.

Pas de répit. Pas de repos. Loin la crainte pourtant. D’ailleurs était ce utile ?

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-fromFRYarkoich
L'ancêtre parcourt les boyaux de l'Antre en s'appuyant sur sa canne osseuse. Sous le bras gauche repose le crâne qu'ils ont bouffé il y a peu. La viande était infecte, trop vieille, dépourvue de muscles. Mais cela ne les avait pas empêchés de la dévorer. Pas de gâchis. La horde de charognards engloutit tout sur son passage pour ne laisser derrière elle qu'une paysage squelettique de restes non ingérés. Il approche du huis clos ou ils ont débatu il y a peu de l'avenir de la rousse. L'heure de s'occuper de celle ci approche. Il a entendu dire qu'elle était actuellement en détention dans les geôles. Peut être bien pour une agréable séance de torture... Peut être pas...

Il souhaite à la rouquine que le gros sac n'en ait pas profité pour lui rendre visite. On ne sait jamais avec lui. Et sa réaction pendant l'interrogatoire ne laissait rien présager de bon. Alliée, ennemie, qu'importe. Elle a combattu à leurs côtés. Il ne le montre pas mais y est sensible.

Pour l'heure, une autre mission justifie sa présence en ce lieu. Il lâche son fémur pour saisir une torche. Celle ci en main, il pénètre dans la salle sombre et dépose la tête de la Frulg sur l'un des sièges sculptés à même la pierre. Soigneusement. Il respecte les os. Même ceux des plus vils chiens qu'il a démembrés. Yarkoich s'approche du centre ou repose le crâne et en souffle la bougie quasiment fanée.

Le vieux échange alors les deux crânes. Désormais, ceux qui prendront place face au grand siège seront perpétuellement dévisagés par le squelette de la raclure. Un sourire malin aux lèvres, il gratte une allumette pour insuffler une seconde vie à la Frulg. La bougie qu'il venait de placer au sein de la tête décharnée de celle ci s'illumine. La flamme vacille, manque de s'éteindre puis s'étoffe pour devenir robuste.

Il aime le résultat... Glauque à souhait.

Les orbites vides de l’ancienne tavernière de la pochée scintillent de mille feux, appellent à la mort… Une légère odeur de bidoche grillée se répand alors que rôtissent les minuscules lambeaux de chair non rognés.

Yarkoich s’en va alors, en silence, comme il est venu… Sa canne récupérée, il prend de nouveau la direction du Circulus pour y déposer l’ancien crâne du huis clos…

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в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
-fromFRNesmeïana
Halleck avait parlé d’eux. Nesmeïana ne se souvient plus quand ni comment encore moins pourquoi, mais il a relaté s’être rendu là où ils vivent. Il les a nommés des « Libertadiens » une appellation aussi équivoque que le nom qu’il contient, leur repaire est une sorte de Palais italien au sein duquel on entre facilement si l’on a le verbe opulent et que l’on se présente les paumes ouvertes. C’est ce qu’il fit. Etonnant de la part du colosse, ainsi il était entré chez eux et avait bu leur vin. Une paume ouverte ça ne veut rien dire quand les doigts peuvent en une fraction de seconde se transformer en étau et broyer qui te croit fraternel.

Elle ne comprend pas cela elle qui vit dans une forteresse de pierre aux grilles bien gardées.

Il a parlé d’une femme accueillante, d’un jeune soldat, d’une guerrière aussi qu’il a surnommée la «biche », elle trouve ça grotesque pour une femme d’armes, et d’un gamin insolent, elle ne sait plus très bien. Puis d’un homme au teint très pâle.
La première fois qu’Halleck l’aperçut il se balançait au cou d’une gargouille et semblait prit de boisson.

Nesmeï n’aime pas l’alcool. Cela rend les hommes faibles et leurs épées deviennent alors trop lourdes maniées par des mains débiles. Cela les rend fous à en perdre tout sens commun.
Pour la vierge guerrière, discipline et maîtrise de soi sont dignes de respect et si ses hommes s’adonnent quelquefois à l’alcool de grain ils savent en payer le prix doublement les jours suivants par un entraînement poussé à l’extrême. Tout se paie.

L’homme était ici à son tour, il était entré, la nouvelle avait franchi les murs de pierre et forcément il serait mené au Huit Clos.

Tout juste.

Il est là, assis. Vrai que sa face blanche fait une tâche dans les ombres.

Nesmeï prend garde à passer dans la lumière négligente du crâne avant de s’asseoir, silencieuse.

Il vient demander des comptes, à cause de la fille tenue enfermée ici quelques temps, Lubas a participé à son interrogatoire, pas elle, jugeant comme quantité négligeable une femme de prise aussi facile.
C’est pour Sokol qu’elle est là. Il parle peu mais à bon escient. Elle veut entendre tout ce qui se dira ici.

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