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[RP] Huis clos, Tribunal et Conseil Tenebris

-fromFRYarkoich
Le jeune intrépide avait opté pour une ballade dans les entrailles de la terre. L'ancêtre le guidait d'un pas lent, parfois même légèrement accéléré tant il frétillait d'engager palabre au Huis Clos. C'était la l'occasion de revoir la Frulg, et Yarkoich se réjouissait d'avance. Il allait revoir le visage illuminé de cette tavernière qui osa un jour lever la main sur la Miette.

Ils arrivent enfin à destination. La faible lueur qui se dégage des orbites creuses ainsi que de la bouche de la raclure lui arrache un sourire. Celui ci reste figé une longue seconde sur son visage, gommant ainsi quelques rides monstrueuses.

Yarkoich s'incline face au crâne. Le respect d'un vieux pour un autre, par chance crevé et sec avant lui. Ci gît la Frulg, qu'il avait confortablement installé au centre du Huis Clos après le départ de la rousse. Ainsi, le regard de ceux qui les avaient offensés pouvait crier terreur et souffrance à celui qui osait prendre place face au Grand Siège, bien que ce dernier n'en ait nullement conscience.

Le jeune homme s'assoit.

D'un geste de la main, il l'invite à grignoter ces quelques morceaux de chair cuite qui reposent dans le réceptacle positionné sur l'accoudoir droit.

Puis sa frêle silhouette s'en va se fondre Dans l'Obscurité, au côté de ses frères déjà présent, et de ceux qui arriveront sous peu par l'entrée arrière du Huis Clos.

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в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient à droite du Grand siège]

Curiosité et sens developpé du devoir, du Clan l'amenent au Huit Clos.
Pause, delaissé le reste meme à regret.
Une visite, un nouveau Conseil peut etre.
En tout cas la nouvelle s'est propagée comme une trainée de poudre noire dans les replis de l'Antre.
L'ombre entre, et va s'assoire sur un siege libre.
Les cranes diffusent leurs lumieres parcimonieuses, deformant les contours, clair obscur inquietant, ambiance pesante du lieu.
Voix quasi anonymes, visages flous, silhouettes jouant avec les illusions.
Et le silence, qui enrobe, suspendant les verdicts, le Huit Clos est le sas du dialogue, l'antichambre pour l 'etranger.
Odeurs.
L'ombre renifle, sourire de reconnaissance olfactive, surprise et cette admiration toujours.
L'invisibilité est un choix.
L'endroit se remplit peu à peu, selon les moeurs, faire attendre, prolongation du doute, de l'incertitude.
La torture morale, breche qui atteint le profond de l'etre, confiance en soi, avant la souffrance de l'enveloppe physique peut etre.
Venu seul. Defi ? Provocation ou folie ?
Sourire cruel, l obscurité le permet, lueur d'un regard où passe un eclat glacé.
Infernale fenetre que l'Oeil, puit ouvert sur la noirceur des pensées.
L'ombre aime venir ici où rien ne se dissimule, la nuit derobe.
Soi meme.
Des questions, mais le termps n'est pas venu, d'autres arrivent.
Renifle encore l'odeur etrangere, sondant, ecoutant ce que devoile aussi le non dit encore.
Peur ? Determination ?
S 'installe, froissements d 'air, confortable, en tailleur.
Impatience de savoir l'intention, la raison d'une venue, assembler un puzzle, chainons manquants eparpillés et enfin statuer.
Instinct de la curée, de preservation, la balance de la survie est fragile ici...
Attente.

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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient plus encore à la droite du Grand siège]

Il s'affale de tout son poids dans le siège rocheux. La pierre froide le rafraîchit aussitôt. Il n'apprécie guère ces longues promenades dans les boyaux de l'Antre. Celles ci l'exaspèrent considérablement et il en suffit de peu pour l'énerver en ces jours de pénurie. Les putains manquent, la bouffe est mauvaise. Nul n'a su s'élever au niveau de Marot et redonner vie à Pal. Qu'importe. Il n'y a la que mise en oeuvre de la volonté divine.

Premier réflexe. Il saisit un crâne, salive. Non qu'il ait faim, mais la simple idée de relever le regard sous peu pour découvrir Marlowe's l'excite. Il frétille. Les incisives pointues pénètrent la chair humaine. Il mâche mais recrache aussitôt la viande faisandée qui vient s'écraser au pied du crâne de La Frulg.

Relevant la tête, il décerne alors quelques contours de cette silhouette sinistre qui se dresse face à lui. Les flammes se dandinent, révélant au fil de leur danse crépitante les moindres recoins d'un visage blanc comme les premières neiges de décembre. Est ce bien le même homme ? Celui dont on dit qu'il déambule dans les ruelles de la cour, cruche à la main, l'air plutôt jovial. Qu'importe. Il abat son poing contre la pierre de l'accoudoir qui semble frémir sous l'impact, puis salue le visiteur au nom de tous, ainsi que le veut la coutume :


B тенебрис Marlowe's !

La voix est puissante et résonne dans le gouffre souterrain. Le vieux prétend l'avoir connu à Béziers. Ils sont donc deux. Il n'a point envie de parler le premier, ni de réfléchir aux raisons de cette étrange visite. Aussi engage t'il la conversation avec les banalités d'usage, pour ensuite laisser le soin à celui qui se tient sur le Grand Siège de poursuivre :

Conte nous donc la raison de cette venue. Que nous puissions palabrer en connaissance de cause.

A moins que nous soyons... ceux qui détiennent le savoir. Auquel cas j'entrevois déjà l'objet de cette rencontre.


Il s'enfonce dans son siège, adopte une posture décontractée, et laisse vagabonder les doigts de sa main droite dans les orifices béants du crâne sanguinolent qui repose sur ses genoux.
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
pnj
Nuit moirée éternelle, suie feutrée charnelle, l’obscurité s’étire en replis satinés, charbon velouté de la matrice, une à une des ombres mouvantes s’ajoutent aux ombres dansantes, prennent place, les yeux mangés par le charbon des ténèbres, pupilles incandescentes, se posent sur son visage blanc.

Il identifie ses compagnons aux respirations. Calme et ample à senestre, inspiration du combat permanent, prélude et finalité aux mouvements issues de l’immobile, soyeux, féminin ; rapide et contenue à dextre, souffle de bataille savourée d’avance, tension constante d’un corps avide d’action, rugueux, masculin ; sifflante et liquide à l’opposé du cercle, expiration de prière perpétuelle à la camarde, haleine d’ancien connaissant le prix des secondes, râpeux, vieux. Et d’autres, peu à peu, emplissent l’espace dénué de contours. La sienne est profonde, plomb paisible, à la lisière des cauchemars poisseux.

Toutes ont la saveur amère de l’attente.

A sa patience vient enfin se heurter les salutations d’usages, un rien goguenardes, voire pressantes, assurées, présumant de la situation, des phrases d’hôte certain de ses murs. Les houles du temps se condensent aux flammes mordorées, les mots flottent, Marlowe’s les laisse dériver, se dissoudre, ici les individus s’effacent, laisse place à la voix des clans.


Mon salut aux ténèbres.

Vous avez enlevé une des miennes. Baste. Elle aura à en répondre tout autant.


Son visage disparaît en dehors des lueurs, il se love contre la pierre froide, dans le noir des profondeurs, le murmure s’y enracine sans férir.

La Cour n’est rien, bulle expirée de la salive sanguinolente d’un mourrant, débris avarié coincé entre les canines des puissants, elle existe dans les interstices disjoints, dans les fissures de la peur et du dégoût, domaine des rebuts, des lâches, des inadaptés, bastion étroit du refus, refuge de la lie rageuse des gueux.

Préambule énoncé d’un ton courtois, posé, dans l’œil de la folie, le calme est perfection.

Par le sang et la volonté de Sélène, nous fûmes unis sur les champs de bataille du sud. Par le sang et le courage de Calembredaine, par le sang et l’habilité d’Ilmarin, nous fûmes unis sur les remparts de Béziers.

Êtes-vous un clan à la parole de pierre et d’os, ou une meute prisonnière de son estomac…


La question cogne, tournoie, en suspens, sa voix devient froide, remontée des entrailles boueuses de la Cour.

C’est vôtre choix, et serez traité en conséquence, par nous, par les Miracles. Ils sont équilibre du chaos, qui veut y imposer sa loi, son ordre, les marquer de son fer, me trouve sur son chemin. Ils sont place forte pour frapper le royaume dans la chair tendre du ventre, qui attire l’attention sur eux, stupidement, par orgueil, me trouve en face.

Un sourire, à peine esquissé, ironie glaciale du papillon dans l’unique battement d’aile permis par l’hiver.

Guerres de pouvoirs, guerres de territoires, il s’en trame au moindre recoin de venelle, une de plus, une de moins, elle profitera à d’autres, comme toujours, aux Azurros, aux Encapuchonnés, à l’inconnu attendant son heure…

Peu m’importe.

Vous avez une dette. Réglez-la, par le sang ou par l’allégeance.


Un fou rire silencieux gagne Marlowe’s, sa main se pose sur le crâne apéritif ornant l’accoudoir, en détache une lamelle, la déguste le temps que ses paroles soient assimilées, viande faisandée, salée, malin ça, un truc qui donne soif et rien à boire…

Je suis Servant de cette Cour d’infamie, démente de liberté sanglante, furieuse de passions railleuses, donnez-lui vôtre serment, à elle, à ses jupons vérolées, à son cœur putréfié, à sa gloire gangrenée, serment de joie et de mort.

Où affrontez notre morsure et notre folie.


Nul défi, nulles fanfaronnades dans la voix limpide de l’équilibriste. Juste l’évidence du message transmit. Sa présence solitaire, dans le cœur isolé de l’Antre, garantie la vérité des propos, de cette salle peut sortir la vendetta ou la puissance. Peut-être bien la dernière danse…
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient juste à gauche du Grand Siège]

Il n’aime pas cet homme. Certes, sa dévotion pour les siens, son sens de l’honneur sont à son avantage, mais il ne l’aime pas. Un ivrogne, voilà ce qu’il est. Ah, bien sûr, il se donne des grands airs, la mise dégingandée d’un funambule un peu fou, un peu visionnaire, se prend à rêver… mais ce n’est qu’un ivrogne comme il y en a des cent à la cour. Parmi eux, déjà ces épaves sont légion, mais aucun n’a cette désinvolture agaçante. Et ce discours… un serment ? Allégeance ? Foutaises ! Quelle prétention… L’homme racle sa gorge avec irritation.

En pleine lumière, Marlowe’s !

Seul In Tenebris a le droit d’ici rester dans l’ombre. Ils sont chez eux, ils n’obéissent qu’à eux, qu’à leurs lois. Lui aussi, comme la rousse, doit soutenir le regard sans vie de la lampe centrale. La Frulg est à l’honneur, ce soir, et le slave ne se prive pas d’un rictus de mépris et de contentement : cette chienne n’a eu que ce qu’elle méritait.

B тенебрис.

Salut solennel, grave, froid. Son regard se plonge dans celui de l’invité, visage si blanc… la larme rouge le fait un instant sourire, il crache de mépris au sol.

Tenebris n’a de dettes envers personne. Tenebris ne doit rien à personne d’autre que Nestrecha. Ne va pas croire que nous n’avons pas oublié votre soutient à Béziers. Mais nous ne vous sommes redevables de rien : en livrant Calembredaine comme elle l’avait exigé, nous nous sommes affranchis d’une dette d’honneur envers elle et Ilmarin. Pour ma part, j’estime que Tenebris s’est libéré de ses engagements.
Et je pense parler au nom de beaucoup.


Sa voix est glacée. Un vent d’est, qui givre les steppes. Agacé, il pianote sur le dossier du lourd siège de pierre. Il ne peut plus y tenir et éclate.

Qui es-tu pour nous imposer un serment ?
Qui es-tu pour vouloir nous soumettre à un tel engagement ?
Qui es-tu pour demander notre allégeance ?
Qui es-tu pour nous menacer, dans notre demeure ?
Veux tu savoir qui tu es, Marlowe’s ?


Un petit rire moqueur, méprisant.

Tu n’es qu’un rêveur. Jamais tu n’auras ta place en ce monde, Marlowe’s.
Jamais.

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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient plus encore à la droite du Grand siège]

Il prend soin de noter chaque mot du livide, conscient que les leurs bondiront en retour. La tirade débute alors qu'il engouffre une nouvelle lamelle de viande, qu'il finit à l'instant de découper. Il faut dire que son engin ne facilite guère la tâche. A peine entreprend il de mâcher celle ci qu'il la recrache aussitôt, manquant de s'étouffer. Calembredaine, disparue ? Non... Pas plus loin que dans la bouche de l'homme blanc. La rousse, engloutie par de son maître, ressuscitée afin de les distraire.

Ainsi, on se présente à eux pour provoquer. Ainsi, on monte sur ses grands chevaux. Mais il faut prendre garde à ne point chevaucher l'indomptable, sous peine de chuter suite à une ruade soudaine.

A gauche fuse la réplique. Il patiente, écoute afin de ne pas répéter. Il y a tant à dire qu'il ne sait ou commencer. Sont tour, enfin.


LA COUR N'EST RIEN, MARLOWE'S ?

Et nous devons lui prêter serment ? Faire allégeance à celui qui s'en dit le Servant ?


Son rire tonne, déchire l'Obscurité comme l'éclair s'abattant sur une pauvre chaumière, insufflant feu, démence et horreur au démunis impuissants. Il tente de reprendre contrôle de lui même, ce qui ne se révèle pas chose facile, puis poursuit derechef :

Mais la cour est... BASTION ! La cour est... TOUT !
Y naissent rébellions et remous !
Comment peux tu mander serment alors que tu n'y crois plus ? Serais tu fou ? Voyons...


Il se gratte la joue, se masse la cuisse. Ce livide, lui l'aime bien. Bien qu'il ne comprenne mot de ce qu'il est venu leur clamer en ce jour. C'est d'une voix ferme, mais dénuée de toute moquerie qu'il enchaîne. Les questions affluent et cognent comme le poing de l'apeuré mandant asile :

Vous, les Miracles ? Peut être n'y a 'il de Miracle que votre survie !
La Cour n'est rien, les Miracles sont tout ? Ces Miracles, qui à t'entendre... Sont Vous ? Sont Toi ?

Mais il n'y a pas de Miracle en cette cour. Il y a trop de gens qui croient en des choses futiles.
Qui croient que les miracles les sauveront de leur modeste condition.


La voix chavire, change de bord pour devenir empreinte d'un désespoir sincère :

Mais si peu qui agissent.
A force de croire aux Miracles, les muscles ramollissent. Et les pichets se vident. Pour oublier.
Pour oublier que les miracles ne viennent jamais seuls.

Non, les Miracles ne viennent jamais seuls... et certainement pas en croyant en de vagues inepties.

Nous croyons en Nestrecha !
Elle seule guide notre main.
Nous prêtons serment à Nestrecha !
Elle seule trace notre chemin !

Ce ne sont pas les Miracles qui font cette cour, mais le sang qui afflue dans les veines de chacun de ses habitants. Ton sang. Mon sang. Notre sang. Celui de la brute comme du mendiant.


Nous, guerriers de la Grande, l'Illustre, soldats de la mort, ne sommes pas plus un Mirage qu'un Miracle. Nous sommes des hommes, voués à cette cour, Antre de nos Dieux !

Et nous mènerons croisade les yeux ouverts ! Sans autre prétention... Que d'être Homme.

Car, crois moi. Cela est déja beaucoup. L'impossible nait de l'ensemble. Et non de l'auto-proclamé.


Il baisse le visage, laisse couler une ou deux secondes, puis redresse sa tête robuste, jetant son regard dément dans celui de leur hôte :

Je te respecte, homme blanc.
En nos murs, tu demeures libre. Libre, Miracle Marlowe's.

Je ne doute que tu mordes. Certain je suis, que tu sois fou.


La dernière réplique, elle, sonne avec humour. Il a conscience que l'atmosphère ne s'y prête que peu. Mais qu'importe. Après tout, le sang ne coulera pas en ce jour. Du moins pas au Huis Clos. Qu’il croit. Les veilles de guerre sont en cela palpitantes. Dures, mais respectueuses. Il importe de se détendre, car nul ne sait si Nestrecha fera un lendemain si jovial.
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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
A la droite du Grand siege

Grand remous, pavé dans la mare. Dans l'obscurité, on ressent la tension qui vient de se poser sur l'attente. Les paroles sont injures, denie de ce qu'ils sont...
Croyants, fanatiques, sans vassalités, ni meme devoirs envers...
Eux les autres. La rouge. On parle d'elle.

La silhouette s'agite sur son siege, alors que l'indignation gronde, l'ironie, la colere, l'incomprehension aussi.
Ecoute attentive les propos qui tombent dans le huit clos.
Simplicité de l'analyse sans le compliqué des tournures enoncées. Simplicité toujours, la portée totale lui echappe mais l'essentiel est perçu. Regarde dans la penombre le visage blanc.
Fossé vertigineux qui les separent, et que rien ne pourra combler. Reflexion intense, mal à l'aise.
La rouge. Difficulté d'assimilation des données, rassemblent avec peine. La voix retentit de nouveau, enonçant l'accord passé avec Elle.
Oui mais... Ils palabrent, statuent, la Cour c'est rien, c 'est tout.
Pfff, s'en fiche bien. C'est surtout un immense terrain de jeux, le reste c'est trop dur à comprendre.
La rouge, on cause d 'elle encore, ça revient.
Les ecus, ce qu'on lui a demandé et puis le mensonge aussi...
Grince des dents parce que pas question d 'etre le dindon de la farce non plus. Traitrise double. Parler ou pas ? Est il là ? Et lui là le blafard, il sait rien du tout.
Repense au dernier conseil...Sa voix a sauvé sans doute une vie precaire, petite voie de rien mais qui a fait s'eloigner le spectre de Nestrecha dessus le feu des cheveux.
Danger de mort, oui...
Scrute les ombres, cherchant le lien, le meme sang...
La discussion se poursuit, discrete sur son siege, ecoute encore. Voués à la Cour ?
Preference enracinée pour Nestrecha, l 'Antre c'est les entrailles de la Cour, comme le coeur non ?
Peril du clan. Dangereux lui, qui veut mettre les In Tenebris à genoux devant quoi ? Les Miracles ? Lui meme ? Jamais, dejà une conscience aigue de l'appartenance. Ils sont pas comme eux, meme si certains sont ...Interessants quand meme.
Un rire fuse, reponse à l'insolence de l'ignorance.
Le respect aussi qui plane.
Pragmatique, ecarter les menaces, pourquoi on l'egorge pas, le droit est là, pour eux, venu lui les insulter, leur demander d'abjurer, de se convertir, presque...
Et puis peut etre aussi, pour se proteger.
Parce que ils l'ont enlevé oui, sa famille la cherchait, risquait rien que de revoir son pere, pas grave en soi, et pis ça faisait des sous pour les armes et les forges en bas.
Mais elle a menti!! La Rouge avait dit...Des choses qui etaient pas!!! Repense aux bourses qui reposent quelque part... A elle.
Marché conclu.
Lui fou ? Non il est venu semer le doute aussi, l'ombre veut...Ce qu'elle veut là de suite...Prendre la parole, lueur glacée dans l'oeil, abbattre la menace, l'instinct de preservation toujours plus, peur aussi, pour ses reperes, il dit des choses, des choses qui derangent. Pas normal, pas ce qu'on lui a appris.
Marlowe's.
Drole de nom.
Malgré tout elle sent le bloc compact des siens, le refus des mots prononcés...Soulagement.
Oui elle avait exigé d'etre livrée, mais quand meme, pas tranquille pour autant. L'idée. Manipulation. Flouée quand meme. Reprend le credo soudain, dire les choses.


B тенебрис

Calembedaine pas ici ! Partie dans le sac. Menteuse aussi! L'avait dit Ilmarin dans le clown, et...et...Mais on a laissé sa vie.
Toi ti donnes le serment du sang à Nestrecha...apres on est ensemble peut etre. In Ténébris puissance, besoin de personne, toi si !


S'adresse aux autres, pour convaincre, exprimer ses craintes, le fond de ses pensées, tant pis si on sait qui parle, pas grave, le droit aussi de dire.

Lui chef de la rouge, si mort, coupée la tete, tombe tout le reste...
Pas libre dans l'Antre non!! Pas montrer à lui, tout cacher les passages, doit pas savoir...Calembedaine menteuse, lui aussi, apres il attaque, nous se mefier. Rien lui montrer! Pire que les autres, les masques, les zzurros, eux dans leurs coins comme nous, jamais vu dehors, jamais vu devant la porte avec les armes, jamais venus dire les insultes et faire les rois, comme LUI!!


Il demande, mais lui meme le ferait il preter serment ? L'aime pas. Visions differentes des choses. Pourquoi ne git il pas dejà dans son sang, apres ce qu'il a osé laisser entendre ? Libre ? Non veut pas qu'il aille trainer dans les boyaux, pas chez lui!! Mefiance, honneur pour les siens, les autres comptent pas, lui l'abattre. Pense à son tresor soudain. Pas confiance.
Raisonnement coherent...Inquietude...Mauvaise idée aussi au depart mais aucun sentiment de remord, notion inconnue, sentiment jamais ressenti, eux ils sont rien, que des cranes à couper. S'il faut elle dira tout ce qu'elle sait, peut etre, depend du risque aussi...S'agite encore, silence qui dissimule puis, bruits de liquides qui coulent, une timbale, un pichet...L'offrira si besoin est...

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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
-fromFRDans L'Obscurité
[Celui qui se tient Sur le Grand Siège]

Tapis dans le noir, il reste immobile. Ses bras reposent sur les accoudoirs. Il gît la, comme un pantin inanimé. Cette apparente inactivité cache une profonde réflexion. Il ne souhaite pas s'exprimer et médite sur ce que disent l'oeil de sang et ses frères. Il trouve les mots du sauveur inappropriés. Se prétendre Miracle se révèle selon lui un bien mauvais choix. Cependant, il connaît l'homme. Plongeant à l'époque ses deux yeux dans les siens, il avait réalisé combien celui ci tenait à ses proches. Et cette vertu valait cher à ses yeux, car lui aussi sacrifierait tout…

Il ne se sent pas prêt à ouvrir la bouche. Il se réserve pour l'épilogue. A moins qu'il ne prononce mot de tout le rituel.

Tous croient en Nestrecha, et la est l'important. La venue de Marlowe's aura au moins eu le mérite de renforcer leurs liens. Car seule la Déesse les unit. Que seraient ils sans elle. Une bande de charognards solitaires ? Fort possible.

Captivé, envoûté par cette conversation épique, il cligne timidement de l'oeil. Premier mouvement pour lui. Figé l'instant suivant, il tend l'oreille. Il a hâte d'écouter de nouveau la voix de Marlowe's.

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Dans le noir, toutes les couleurs s'accordent. Ou pas.
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