Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Circulus

-fromFRYarkoich
Il s'appuie sur le fémur de Marot dont il use en guise de canne pour se mouvoir depuis la mort du tavernier. Yarkoich traverse les couloirs pour rejoindre l'ossuaire. Enfin... Chez lui. Parmi les siens. Au côté de ceux qui ne sont plus.

Il revient de la pochée ou ils avaient terassé la vieille Frulg. Le sang avait coulé abondemment. Ils avaient tués, animés d'un frénésie sanguinaire. Cinq à six corps avaient chû. Il faudrait désormais compter sur eux en cette cour, qu'on se le dise. Nôtre règne arrive, comme disent ses frères.

Pense, pense, pense toujours. Aux morts. Eldwen. Et ceux qui ont succombé au combat avant lui. Marot, Ulmenetha, Urgha, Pavlov, et tant d'autres. Vaillants combattants, tous, sans exception. Assit dans son coin, l'ancêtre passe en revue les crânes, comme à l'accoutumée. il les dévisage, un à un. Certains étaient la bien avant lui. Nombre y ont été déposés de sa main. Mais il en manque. Âmes errantes de leurs frères qu'ils n'ont pu subir le rituel.

Manger les morts guide leur âme vers Nestrecha la Grande. C'est pourquoi il importe que la cérémonie soit rescpectée. Sans être condamnés à errer dans le vide, ceux qui ne font pas l'objet du rituel partent seuls en quète de du chemin qui mène aux Dieux.

Le vieux ferme L'Oeil. L'ouvre. Regarde ce crâne. Referme. Le réouvre. Passe au suivant...

Il les compte, les admire. en attendant de les rejoindre.

Un souffle lui carresse le cou. Une voix. La voix. Il reconnait celle de son défunt frère tombé à Béziers porte Nord tandis qu'il bataillait à l'Est. L'Oeil est clos. Rêve ou réalité. Peu importe, il écoute simplement ces sons qui viennent briser le silence habituel du lieu. Un salut qui lui glace l'échine.

La tête de Yarkoich ondule langoureusement.

Quelques mots glissent comme le vent, venant répondre à l'appel :


в тенебрис Marot !

Respect... Et fidélité ! Ton nom... Perdure dans... Les histoires.

Bientôt... Celles ci deviendront... Légendes. Déja ton nom... Sort de la bouche de minots...


Il se laisse ainsi berçer, sans chercher à comprendre, répondant à la voix comme il s'entretiendrait avec la Miette. La vision n'est pas commune. Mais ici, au royaume des morts, au Circulus... Rien n'épate le vieux...
_________________

в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
Sylojuma
Anachorète avait participé à la fête de la Pochée...Elle en garderait un souvenir sanguinolant de bonheur...elle avait ramassé les têtes au fur et à mesure et ....
Certaines étaient pratiquement complètes alors que d'autres n'étaient presque plus que des cranes sans chair, même celle de la Frulg n'avait plus de nez, Halleck avait commençé son diner avec.... La tête du chinois , elle était pratiquement intacte et celle de l'homme nommé Hesten avait les lèvres arrachées....Neis l'avait embrassé....Celle de Ketchlov était la mieux conservée , le vieux serait content....
Maintenant elle revenait au Circulus du vieux ramener les crânes ...Grand honneur pour ces cadavres que de finir dans l'ossuaire de l’ancêtre...
Anachorète entra, vérifia encore qu'elle avait toujours sa besace sur elle...Elle aperçut Yarkoich en train de scruter ses murs de têtes, comme aurait pu le faire un ecrivain dans sa bibliothèque....Elle sourit, cet endroit lui ressemblait, il était vraiment dans son élément, même l'odeur était la même, senteur de mort et de chaire pourrissante...ana pensait que cet homme, enfin cette chose finirait ici au milieu des autres sans qu'on s'en aperçoive.....
Ne voulant pas le surprendre, elle fit exprès d'entrer bruyamment ce qui n'était pas dans son habitude.....


Yarkoich!!!je te ramène ton du, je suppose que tu les attendais !!!
-fromFRYarkoich
La voix semblait s'en être allée. Il sommeillait à moitié en léchouillant le pommeau de sa canne. Un rêve, probablement un rêve, rien de plus. Il se lève soudainement, bondit vers l'entrée comme le vieux loup sur sa proie. Certains disent qu'il mourra sous peu mais s'ils avaient assistés à ce sursaut, nul doute qu'ils auraient reconsidéré leur jugement. Le fémur se lève, prêt à donner sanction. Personne ne se permet d’élever la voix en son Cercle. Les morts ont mérité leur repos. Qu’on leur laisse au moins cela. Le guerrier dévisage Anachorète de L’œil, tentant ainsi de lui faire comprendre que certaines règles régissent l’ossuaire. Libre à ceux qui le souhaitent de venir se recueillir sur les cadavres des défunts, mais qu’ils le fassent en silence…

Les veines rainurent son front, L'Oeil foudroie sèchement, la main brandit l'os...

Puis il se calme en un instant, conscient qu'elle ne l'a probablement pas fait exprès. Il s'approche pour lui glisser quelques mots à l'oreille de sa voix rauque et usée :


Silence... Anachorète...

Ne pas troubler... Leur sommeil... Jamais...


Il les lui montre du bout du fémur en tournant sur lui même. Tant de guerriers, hommes et femmes de valeur dont on ne peut négliger la vaillance. Il s'arrête un instant sur celui de Marot, se faisant insistant. Puis l'ancêtre porte son regard sur ceux qu'Anachorète lui a apporté. Dans le mur à leur droite apparaissent quelques trous. Yarkoich saisit celui de la Frulg et mande à sa soeur d'armes de placer les autres au centre de l'ossuaire. Il viendra l'heure de la manger, puis il faudra alors les encastrer à la place qui leur est destinée.

En ce qui concerne la tête de la raclure... Elle ne restera pas la. Non.

_________________

в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
Sylojuma
Anachorète se fichait pas mal de respecter quoi que ce soit , alors des morts,pfff...Mais elle ne dit rien a Yarkoich quand il l'a réprimanda de ses yeux fusiilants , non pas à cause de l'age du vieux mais simplement parce qu'elle venait de passer une bonne journée et qu'elle était de bonne humeur....Et puis , il était chez lui et bientôt il allait finir là, au milieu des autres horreurs et puis à bien le regarder ,il n'était pas trés appétissant....
Comme il lui avait demandé , Ana déposa les têtes dans le centre de l'ossuaire , il s'en occuperait plus tard, lle lui laissa celui de la frulg, pourtant pas le plus beau à son goùt....
Elle avait assez mangé et maintenant , elle aspirait à un peu de repos, il fallait encore rentrer la jument avant d'aller se jeter sur sa paillasse....
Elle tourna les talons et de dirigeat vers la sortie en haussant les épaules, en faisant attention de ne pas faire de bruit...Encore un sentimental pensa t'elle......
-fromFRP'tite Miette
Là voilà trottinante dans le boyau long, pressée...Fait longtemps avec tout ça qu'elle est pas venue ici. Là elle prend le temps la dame cheveux rouges attendra tant pis!! Miette veut donner un truc à son Papy, un zoli meme, tres beau...L'a chipé au Mossieur riche...Comme ça dehors il aura chaud, c'est bien la première fois qu'elle donne Miette mais Papy c'est Papy, voilà...Elle entre dans le Circulus comme toujours, elle peut pas s 'en empecher, en retenant sa respiration, comme en apnée...Font dodo les cranes, silence...Respectueuse de ce l'histoire racontée et pis elle sait que son Papy il est fatigué aussi, pas de bruit...Chuuuuttt...Elle a croisé la toute Seule comme elle l'appelle, bizarre elle aussi parle pas mais s'en fiche Miette elle aime pas causer non plus trop occupée pour ça!! Elle tient le vetement, prenant soin de ne pas le salir en le laissant trainer, soigneuse la gosse...Elle fait attention à ce qui lui appartient , toujours bien rangé , planqué dans des cachettes qu'elle seule connait...Elle dit rien à personne pas meme à Lui le vieux, c'est dire!!! Il est là, elle s'arrete un instant pour l'observer à la derobée...Oui fatigué et pis elle aime aps cet Oeil et cette oreille qui sont touzours malades...Va le soigner un peu aussi et apres on irait dehors ce sera l 'heure...Pense au chaton ça aussi , trop longtemps...Ce soir !! Coup double...
En chemin elle a dissimulé ses trésors, fouineuse dans une des nombreuse caches où il n'y a qu'elle qui peut se faufiler, c 'est bien d'etre petite...
Elle finit par avancer, petits pas legers, precautionneux, sur le sol, propre ici, elle le rejoint en silence pose le manteau epais, soyeux sur ses epaules et s'assoit à coté...Ne dit rien, il a yeux fermés, elle attend...Il à l'air encore plus grand comme ça, comme un Roy, joli manteau...Oui la figure est pale, les traits parcheminés, mais elle sait qu'il est encore fort. Elle joue avec quelques cailloux negligement...Elle s'en veut des fois de le faire courir ou de le facher mais c'est pas sa faute aussi, faut bien qu'elle fasse ses petites affaires. Repense à la Pochée et à la Mémé Miracle, il est venu aussi punir la vieille...Miette sourit et pose pour finir une ecuelle de soupe fumante devant lui...
-fromFRYarkoich
L'ancêtre la laisse le couvrir de ce manteau de prestige. Il n'aime pas vraiment l'apparence qu'il a ainsi vêtu mais offre un rictus machiavélique à la miette pour la remercier. Jamais il n’a apprit à sourire autrement. Mais il est attendrit. Il sait à quel point la môme est possessive. L'Oeil est toujours clos, mais il a bien décerné que c'était la petiote au léger bruit émanant de sa démarche.

La délicate odeur de soupe lui monte au nez. Il ouvre L'Oeil. Elle est sur sa gauche, du bon côté. Il peut l'apercevoir sans tourner la tête. Elle a prit l'habitude.

Yarkoich porte l'écuelle à sa bouche pour tremper le bout de ses lèvres. Le contenant est bien trop chaud pour être bu. Il sort d'un relit de son pantalon un osselet creusé en forme de cuillère qu’il plonge ensuite dans le liquide.

Un sssssllllluuuuurpppp se fait entendre alors qu’il enfourne la soupe dans sa bouche semi entrouverte… Vieux… Il se fait vieux…

Il repense au précieux vêtement qui couvre ses épaules. L’ancêtre se dit qu’un ou deux coups de dague dans le tissu lui donnera plus de classe. Il fera cela une fois la miette partie et prétextera un combat à la cour pour justifier de l’état du mantel.

Il ne pipe mot. La soupe le ravigote et le réchauffe, mais cela n’est en rien comparable avec la chaleur qu’a provoqué le présent de la gamine.

Il repense à sa formation. Elle se révèle une excellente petite sauvage et deviendra grande guerrière. Il lui montrera sous peu comment égorger les hommes, les vider de leur sang, dépecer les corps et apprécier les crânes…

Yarkoich s’empare d’un coutelât et de la tête de la frulg. Il découpe de celui-ci quelques morceaux de viande crue qu’il plonge dans sa soupe chaude. Il s’occupera du crâne de la raclure sous peu.

Mais pour l’instant, il profite de ce rare et délicat moment de répit aux côtés de son sang.

_________________

в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
-fromFRP'tite Miette
Papy mange la soupe, elle attend sortant quelques noix, jouant avec...
Evidement elle ne rend pas compte qu'il a vraiment l'air endimanché avec son present...
Le col brillait elle a trouvé cela zoli et pis voilà...
C'est vrai qu'au premier geste, pour peu qu'il l'enfile ca craquera, adieu le beau mantel, il resistera pas. Miette voit avec les yeux de son age.
Le Circulus est à l'heure de la famille, bruit de repas, pris en silence, comme dans bien d ' autres familles, sauf que le lieu change et les intervenants.
Meme au creux des Enfers les liens existent, comme quoi...
La Frulg est là, crane que l' on respectera plus que le corps, cloué sur la porte de ce qui fut sa taverne...Papy decoupe quelques lamelles et la Miette redoute, qu'il y en ai une pour elle...
Mais non tout va à l'ecuelle fumante...
Si elle aime faire le mal avec un naturel inquietant et si ces jeux sont bizarres, manger des cranes elle ne pourra pas, c 'est trop caca!!
Miette est noire ca oui, pensées aux abimes insondables, qui peut savoir ce que cache l'ange apparent, l'obscur de l'esprit et la violence en latence.
Elle grandira oui, elle tuera certainement, mais à sa manière, à coups silencieux, en traitre, l'epée elle en usera, oui sitot que ses bras le pourront...
Mais preferera toujours le poison, l'arme du silence, implacable et sans trace , comme sa mere avant elle...
C'est un peu une malédiction, un savoir, un trait de famille...Sauf que des fois l'eleve...
Dejà elle s'entraine à la fronde, ciblant rats, chatons et à l'ocassion les marmots de là haut , douée la mome...
Ce n 'est pas le gout du sang et de la chair qu 'elle a, c 'est celui du mal...
Sitot commis le larcin dejà ne se preoccupe plus de rien, ni remords, ni regrets, à croire que nulle conscience ne l'habite...
La mome observe le vieux, lui elle l'aime trop et des fois elle voudrait pas, parce que, quand il partira, elle sait bien que ca fera vide...
L'aura plus d'histoires, les cranes seront tout seuls, p'tet meme qu'elle pleurera pour de vrai cette fois...
Elle sera la dernière à porter la faucille...Race en disparition, pour une ligne si prestigieuse, grands guerriers, grandes empoisonneuses...Voués à Nestrecha depuis l'aube des temps...
Mais pour l'instant ca va, il est là, mangeant sans suspicion le plat apporté, il a meme presque fini, la gamine fait rouler les noix dans ses paumes, jouets anodins, à defaut de poupée. Dans ses poches les feuilles qui guerissent et qu'elle reconnait à l'odeur, aux couleurs quelque soit la saison, elle trouve toujours, inné la reconnaissance de ce qui est bon ou pas...
Champignons, plantes, herbes, baies, le nez sait, Maman a appris et le reste se devine, c 'est dans le sang...L'instinct...
Il a fini, elle lui montre sa menotte et lui dit, chuchotant, car aussi elle aime le silence...


Ti sais que le Mossieur du manteau z'ai donné les noix...Il avait dit vilaine à moi...Pas gentil, voulait pas donner, alors z'ai tout pris...
Sort les feuilles les lui montre aussi...Meme si ca fait bien et peur aux autres, les blessures, elle sait qu'il faut les soigner...

Ti dois mettre ça dessus ton oreille, apres ca coule plus, je sais moi...Dis...apres tu racontes une histoire à Miette ?

Journée bien chargée, l'oeil est plombé, la Place des Martyres ca sera pas, pour de suite...Une pause, un repit. Miette a cinq ans et au vu du programme, les paupieres crient reddition...
S'installe comme les chatons qu'elle ramene, en boule, il fait bon ici, les cranes dorment et la Frulg est morte, le riche aussi, son coeur est allegé...
L'enfant qui sommeille parfois derriere la façade et l'infernale gamine reculant devant la mechanceté peut reparaitre, elle attend...
-fromFRYarkoich
Le potage achevé, l'ancêtre saisit les feuilles que venait de lui montrer la miette et les applique contre ses blessures suintantes qui ne semblaient vouloir cicatriser. Il a de plus en plus de mal à guérir et doit faire avec ces plaies qui l'handicapent terriblement. Mais le vieux commence à avoir l'habitude. Et c'est dans cette douleur qu'il puisse la force nécessaire pour repartir au combat. Se relever, quoi qu'il advienne, pour s'en aller lutter à la gloire de Nestrecha.

La miette lui explique de quelle facon elle a empoisonné le petit noble dont elle lui avait parlé. Cet homme qui l'avait insulté à la pochée. Les mots sont simples et doux. L'agonie quand à elle l'avait probablement bien moins été. La petite germe, apprend, se développe et s'enhardit.

Une histoire... Pourquoi pas. Il fouille dans les confins de sa mémoire, dans ses souvenirs qui lui font cruellement défaut afin de retrouver un conte ou une légende de la horde. Il se frotte la longue balafre qui cisaille sa joue droite, puis élève la voix :


Jadis... Mayyir… Un illustre Marchelkoch... Vieux... Et sage... Décida d'invoquer Nestrecha...
Il éprouvait... Un amour intense... Une passion démentielle... Pour la Déesse...

Mais… Chacun sait...
Voir Nestrecha... Equivaut à mourir... Car seuls ceux qui ont… Quitté leur corps…. Puis ont étés bouffés par les leurs… Peuvent rejoindre Nestrecha…

Mayyir avait longuement médité… Sur tout cela… Il n’était pas prêt à mourir… Mais désirait plus que tout… Plonger son regard dans celui de la mort… Contempler La Mort…
Au cours d’une cérémonie… Ou il atteint un état de transe… Il invoqua Nestrecha la Divine… Avec des textes et rituels sacrés… Perpétués de bouche de Marchelkoch… A oreille de Marchelkoch…

L’homme avait prévenu… Ses frères… Qui l’avaient supplié… De renoncer…
Mais le désir était trop grand…

Mayyir fût retrouvé… Gisant au sol… Au petit matin… Marqué de la faucille… Dans le cou… MORT.

Car c’est l’inévitable sort… Réservé à quiconque… Croise son chemin… Pensèrent les membres… Du clan…


Les Marchelkoch interprétèrent la faucille… Comme un signe d’amour… Une faveur… Nestrecha leur témoignait ainsi... Son respect…

Et ils se marquèrent tous ainsi… De la faux…

Pour qu’ils n’oublient jamais… Que Nestrecha vit… Dans chacun d’eux… Et qu’ils n’ont pas besoin de la voir… Pour la sentir…


L'Oeil est rivé sur la marque de la miette tandis qu'il caresse la sienne de son index droit. Voici l’origine de la faucille, de leur trait commun, qui les lie indéniablement. Elle le sait désormais… Nombreuses sont les tribus qui ont adopté de tels rituels. Yarkoich se rappelle encore du moment ou on lui apposa la faucille. Douleur intense et plaisir indéfinissable, complexe…

L’ancêtre retire sa tête, l’écartant ainsi de l’oreille de la miette pour la laisser reposer contre le mur osseux du Circulus. Il ferme alors L’œil tandis que le silence tonne dans l’ossuaire. Se reposer un peu. Puis se remettre en route.

Il se relève soudainement.

Son magnifique manteau brille de mile feux. Trop. Mais qu’importe. Il y remédiera l’heure venue. Yarkoich s’appuie sur le fémur du défunt Marot, tire la miette vers lui pour l’aider à se relever et l’emmène avec lui…Parcourir de nouveau les boyaux sinistres de l’Antre. Ces galeries tortueuses ou règnent la mort. Ces couloirs sans fins. Dans lesquelles ils sont… Si bien.

_________________

в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
-fromFRP'tite Miette
Floc floc!!

Barbotte la gosse, dans la cuvette fumante qu'on a amené ici. L'aime pas prendre son bain mais cette fois on l'a pas entendu moufter. Non là pour le coup, elle apprecie.
La chaleur se propage dans le corps, qui fut transi, retour à la vie à defaut de la forme qui est la sienne d'habitude. Un sacré coup du sort, cette histoire de Plouf!!
Miette s'enfonce encore plus se revigore...Elle pense, les momes ca oublient vite, ça tombent et ça repart comme de rien, ça retient les leçons surtout la Miette...Elle evitera le muret et le cheval de Tarka ça c 'est sûr!!! Elle medite aux derniers evenements ici au chaud dans son decor familier...Ca cogite dur.
Autour planent toutes les histoires de Papy dans le silence, entrecoupé de clapotis. L'a voulu venir là, la gosse, retour aux sources, besoin d'un lieu familier, d 'un ancrage apres la tuile. Mais Papy l'est pas là...Qu'à cela ne tienne elle ira le retrouver!!! Elle veut le voir, c 'est irresistible, une idée fixe depuis qu'elle a basculé dans les flots glacés...
Puis elle a aussi en tete, la rumeur vague de voix enfantines plus nombreuses que lorsqu'elle a quitté la place...Des momes, partout...Elle en salive d 'avance, anticipant les jeux , les rencontres , les mauvais coups et toutes les saletés qu'on peut faire entre marmots bien intentionnés et decidés à s 'amuser!!! Tant de crasses et de coups tordus... Les momes de Paris sont delurés et n'ont pas froid aux yeux à defaut du reste!!
De fil en aiguille elle se rappelle la place , l'echange, revoit les sacs plein d 'ecus qui doivent etre là pas loin...Les soldats sont rentrés depuis longtemps avec la rançon...Celle aux cheveux rouges l'etait dans le sac, sur le cheval de pitite madame,venue toute seule, pfff!! bah s'en fiche la mome, c 'est plus son affaire.Ptet un jour ellezs feront encore des affaires toutes les deux!!!
La vigueur revient, peu à peu...Miette cinq ans, sort du bain, seche rapido et va chercher sa robe bleue, qu'est passée à la lessive et mise devant le foyer. L'en a pas d 'autre de toute façon, faudra meme voir à voir à trouver d'autres nippes, celle ci commence à etre elimée, petite et trop connue aussi...Elle grandit Miette, bientot elle rentrera plus dedans. Elle ira chiper une tenue sur les fils du lavoir pres de Notre Dame, pres des berges, il y a lot de lavandieres...Le Dimanche apres la messe.
Elle s'habille toute seule comme une grande comme touzours, l'est debrouillarde et a pas connu la main qui materne ou alors elle s'en souvient plus. La voilà prete, vidée, apres avoir degobillé pendant une heure l'eau respiré et avaler, jusqu'a avoir les tripes congestionnées. Sensible la mome, fragile de l'estomac c'est pas un secret...Tous savent que dèjà, à la moindre emotion ou contrariété elle gerbe. Reflexe instantané...
Elle s'endort là, sitot attifée, enroulée dans une couverture epaisse, comme une masse... Faut recuperer!!!

Une sieste s 'impose, courte mais necessaire...Longues minutes defilantes, nichée au creux du Circulus Miette est en securité, sommeil lourd , sans reve, jamais ou si peu. Le temps que s 'egrennent quelques petites heures, que se leve le jour sur Paris.
Horloge mieux reglée qu'un cadran solaire, elle s 'eveille, s'assoit, se frotte les yeux, tete embrumée, lourde, nez humide et se leve sans voir son papy...Commence à s'inquieter la mome. Elle se sent agitée ce matin là.

Elle va retrouver la taverne où elle trouvera, repas chaud, histoire d'achever de se remettre. La voilà qui repart dans le couloir sombre et visqueux, pieds chauds sur le sol froid et humide, avec la peau rosit, les cheveux encore humides, qui finiront de secher devant la cheminée sur sa pierre... Elle avance, à petits pas, moins guillerette evidement que els jours precedents, mais c'est normal, elle disparait au detour du boyau, menue, minuscule et au front une moiteur...L'oeil brillant.
-fromFRYarkoich
[HRP] Ceci peut être envisagé comme le récit après coup de Yarkoich, qui gère régulièrement le recrutement. Il s'agit de RP en MP que nous regardons avec Halleck et Wiatt, mais il est quand même plus sympa que tous en proftent. Bon, il va de soi que la réponse n'est pas un dialogue, et en ce sens, elle ne peut être considérée que comme une analyse de l'ancien, tapis dans quelque coin sombre. Après, en ce qui concerne les pensées, je laisse pour ne pas saboter la réponse... Donc topic RP, mais contenant des réponses HRP.

Le vieil homme prit place sur l'un des sièges de cette sinistre salle, décorée de quelques têtes, alignées en souvenir des campagnes passées. D'innombrables armes ornent les murs de pierre, ajoutant au récit une dimension austère.

D'une voix rauque, le vétéran débuta son histoire :


_________________

    [Yarkoich]



Un fémur, vestige de ce que fut la campagne Biterroise, claque le pavé, ouvre le chemin. S'en suit le vétéran aux os usés, toujours la, bravant le froid, le mal que lui inflige ce dos courbé ainsi que l'appel imminent de Nestrecha. Tant de choses restent à accomplir. Lui qui doutait, il y a encore peu, de trouver but à ces années qui se profilent...

Mais objectifs il y a. Mais objectifs il a. Couver la Miette, mèches innocentes, en apparence, se repaître des Miettes, de ceux qui osent défier.

Un pas grave, une mine funeste, et nullement surjouée. Une orbite vide, accablant la foule d'un regard sans vie. Un fossé, la ou l'oreille percevait jadis le cri des mourants, les hurlements sans fin berçant les champs de bataille.

Le son des cors, la danse des corps, encore et encore.

Enfin s'approche celui qui justifiait sa venue. Le bras droit s'étire. Feu Marot, de son fémur, intime à l'autre de stopper sa marche. La voix suave, rauque et tremblante de sérénité s'élève enfin :


Halleck...

Il laisse tonner le nom avant de poursuivre sa phrase :

Te propose... L'épreuve de Marena...

Porte ouverte, défi à relever pour intégrer le clan. Une gerbe de pus coule langoureusement de l'orbite béante. Une sourire macabre orne le visage de Yarkoich, qui dans l'instant se retire, sans ajouter mot.


    [Barent]


Barent s'avançait dans les ruelles sinueuses de ce quartier mal famé. Ce soir il était sobre et avait évité les tavernes et les filles de joie... Ca et là des vagabonds somnolaient,les yeux perdus dans leurs délires, épendus le longs des murs crasseux bordant la route étroite. L'un deux sorti de son brouillard, probablement réveillé par les pas réguliers de Barent, tenta vainement de quémander, ne décrochant qu'un vague grognement de Barent. Ce dernier avait la tête ailleurs, et n'avait guère prêté attention aux geindries de l'homme à terre. Il continua sa route et bientôt le silence occupa de nouveau la ruelle sombre. La nuit était tombée depuis longtemps et la ville dormait.

A chaque pas, on pouvait entendre le cliquetis des armes du hors la loi. Il aimait entendre ce doux tintement familier, presque rassurant. Ces lames l'avaient maintes fois protégé de la mort, et demeurait un des rares vestiges de son passé. Ce passé avec lequel il avait un jour décidé de rompre, il y'a quelques années de çà... Barent avait été autrefois un brillant sous officier dans la garde impériale, au service de l'empereur. A la tête d'un petit contigent, il avait mené de nombreuses missions plus ou moins périlleuses, mais parfois d'importance capitales. Que ce soit à l'infiltration ou au combat, ses hommes avaient fait leur preuves et acquis d'excellents reflexes. Ses soldats lui faisaient confiance et Barent croyait en eux. Ils accomplirent parfois des exploits, mais ils perdirent d'autres fois de nombreux camarades.

Durant de longues années, Barent avait vu ses hommes tomber au combat. C'était la loi de la guerre et il n'avait pas grand chose à y redire. Ils oeuvraient pour la gloire de l'empire et pour protéger leur familles. Mais il se rendit compte avec le temps que les grands seigneurs qui orchestraient leurs guerres, pour qui ils se battaient, n'avaient finallement aucune reconnaissance à l'égard de ces hommes vaillants, et qu'ils les méprisaient ouvertement. Malgré leur courage et leur capacité à gerer des hommes, il était peu probable qu'on les laisse monter dans la hierarchie, et encore moins qu'ils obtiennent récompense pour leur sacrifice. Ils n'étaient que l'instrument de la volonté des grands de ce monde. Des jouets somme toute.

Barent avait finit par arriver au grade de lieutenant et espérait faire bouger les choses, arriver à améliorer le sort de ses hommes. Mais les choses étaient figées, et il s'apperçu vite qu'un misérable lieutenant ne ferait pas évoluer quoi que ce soit. Son esprit devint alors de plus en plus aigri et révolté. Une haine croissait en lui, quoi que contenue à force de volonté. Sa dernière mission acheva sa résistance, quand un baron ordonna à son escouade de prendre d'assaut une position pourtant indélogeable, contre l'avis de tous les lieutnenants. Le massacre fut épouvantable et un bonne partie des hommes de Barent y restèrent en protégeant la retraite.

Jamais le lieutenant de revint au camp... On le crut d'abord tombé au champ d'honneur, mais quand les cadavres furent récupérés, il fut évident qu'il avait déserté.

Barent avait d'abord rejoint la cité de Francfort, espérant intégrer une troupe de brigand et semer le trouble. Il passa un moment en compagnie du groupe de Werner Harz, un sacré maraud! Ils avaient attaqué des convois, enlevé des notables, attaqué des postes de maréchaussée... Enfin bref, tout ce qui représentait l'ordre. Mais Barent fut reconnu et dénoncé. Capturé et incarcéré par les troupes impériales, il subit la torture. Les autorités voulait les noms des autres brigands. Les bourreaux savaient y faire, et Barent finit par craquer et donner quelques noms. Une partie de sa bande fut capturée et executée. Werner Harz quand à lui avait pu en réchapper et avait organisé l'évasion de Barent avec les derniers survivants.

Barent n'avait pas eu la force de suivre Harz, s'en voulant mortellement d'avoir cédé sous la torture. Ca n'avait fait qu'augmenter sa soif se vengeance et de déstruction. Connu et recherché, il n'avait eu d'autre options que se fuir L'empire au profit du royaume de France. Il eu vent là bas des exploits d'une secte puissante qu'on appelait "In Tenebris". Assez puissante pour s'emparer d'un ville d'un comté comme le Languedoc, et tenir en échec son armée! Enthousiasmé par ces exploits, l'ancien lieutenant avait mis le cap vers le Languedoc, esperant en savoir plus sur cette horde sanguinaire. Mais hélas, une fois sur place, il appris que les forces In ténébris et leurs alliés s'étaient repliés sur Paris, en leur fief à la cour des Miracles.

Barent s'était vu cependant offrir une place dans une troupe de brigands, les "manchots veinaux", non loin de Mende. Ceux ci cherchaient à s'enrichir avant tout, et n'avaient pas la même soif de destruction de l'ordre établit que Barent. Mais celui ci ne voulait pas perdre la main et avait accepté de travailler avec eux pour quelques coups. La troupe fut dispersée lors de l'enlevement d'une jeune noble, Arthurine d'Haroué, quand une patrouille de l'ost leur était tombé dessus par hasard. le chef avait été tué et une partie des hommes capturés. Encore uen fois Barent avait dû fuir, pour gagner Paris.

Il avait repris sa quête de vengeance et cherché des renseignement sur In Ténébris. Les gens n'étaient guère bavard à ce sujet, et même les mercenaires endurcis semblaient décontenancés à la seule prononciation d'"In Ténébris". Mais au terme de nombreuses tournées, d'une exploration méthodiques des tavernes, Barent avait réunis des information sur la horde, sur leur croyance, sur leur localisation, leurs exploits etc... Il était comme fasciné par cette secte à mesure qu'il en apprenait. Il compris aussi rapidement le danger qu'il courait en s'interressant de trop près à eux. Mais ils apparaissaient comme le seul moyen d'assouvir sa quête de destruction. Plus le temps passait, et plus il songeait à tenter de les joindre.

Il n'eut rien à faire, sa recherche d'information n'était probablement pas passée inaperçue auprès d'In Ténébris, et il avait un jour reçu un parchemin ensanglanté, portant le célèbre sceau rouge à tête de mort, dans laquelle un serpent se faufile. In Ténébris lui donnait rendez vous...

Et voici le jour tant attendu où Barent devait retrouver un membre In Ténébris. Il ne savait pas l'endroit exact du rendez vous, ni l'heure. Seulement le quartier. EUX le trouverait. Barent continuait donc sa marche, vêtu d'une cape bleu sombre, la capuche rabattue sur son visage, sa bonne vieille amure de cuir cloutée, et ses lames à portées de main.

Soudain il s'immobilisa. Un choc répété, une silhouette surgissant des ténébres de la nuit, un oeil unique, une abysse purulente. Cet homme agé n'avait rien à voir avec les pouilleux vautrés par terre. Barent le sentit immédiatement, portant doucement une main auprès de son épée. une sorte de baton s'éleva vers lui. Une forme bien connue, celle d'un fémur, mais quel fémur! Qui pouvait donc posséder un os de cette taille?

L'ancien soldat avait stoppé sa marche solitaire, fasciné par l'apparition. Une voix rauque s'éleva, Halleck, le terrible Halleck lui proposait une première épreuve. Barent se trouvait à la croisée des chemins. Aujourd'hui, malgré ses nombreuses exactions, sa soif de destruction, sa haine de l'ordre établit n'étaient jamais aussi forte. Son âme s'était obscurcie... Il était sur le point de se couper définitivement de son passé. Il aurait encore pu se ranger, proposer ses services à des organisations honnêtes et finir sa vie tranquile, en France où il n'était pas recherché. Mais cette rage qui bouillait en lui, cette haine qui coulait en ces veines... Jamais il n'aurait de répit, et toujours il serait amené à reprendre les armes. Il lui fallait faire son choix.

_________________

в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
-fromFRYarkoich
    [Yarkoich]



Un fémur, vestige de ce que fut la campagne Biterroise, claque le pavé, ouvre le chemin. S'en suit le vétéran aux os usés, toujours la, bravant le froid, le mal que lui inflige ce dos courbé ainsi que l'appel imminent de Nestrecha. Tant de choses restent à accomplir. Lui qui doutait, il y a encore peu, de trouver but à ces années qui se profilent...

Mais objectifs il y a. Mais objectifs il a. Couver la Miette, mèches innocentes, en apparence, se repaître des Miettes, de ceux qui osent défier.

Un pas grave, une mine funeste, et nullement surjouée. Une orbite vide, accablant la foule d'un regard sans vie. Un fossé, la ou l'oreille percevait jadis le cri des mourants, les hurlements sans fin berçant les champs de bataille.

Le son des cors, la danse des corps, encore et encore.

Enfin s'approche celui qui justifiait sa venue. Le bras droit s'étire. Feu Marot, de son fémur, intime à l'autre de stopper sa marche. La voix suave, rauque et tremblante de sérénité s'élève enfin :


Halleck...

Il laisse tonner le nom avant de poursuivre sa phrase :

Te propose... L'épreuve de Marena...

Porte ouverte, défi à relever pour intégrer le clan. Une gerbe de pus coule langoureusement de l'orbite béante. Une sourire macabre orne le visage de Yarkoich, qui dans l'instant se retire, sans ajouter mot.


    [Le Fossoyeur]


L'homme défiguré repensait aux évènements qui l'avaient entraîné là...

Levé bien avant l'aurore, comme chaque fois qu'il recevait du travail, il avait passé les dernières heures de la nuit à creuser la tombe. La Dame du Castel était morte et on l'inhumerait quelques heures plus tard.

Il n'assista pas à la cérémonie, du moins pas aux yeux de tous, mais depuis sa bicoque au coin du cimetièrre, il avait tout vu, la gorge blanche de Dame Christa, son col cachant à peine les formes voluptueuses qui toujours se dérobaient de son vivant, il la répugnait, il les répugnait tous, même les filles de joie...

Après que chacun eut jeté sa poignée de terre, il avait à son tour commencé à recouvrir le corps ardemment désiré de terre noire...

Mais à la nuit tombée, l'homme à demi fou repensa à l'une de ses dernières visons de la défunte... Il l'avait aperçue peu avant son marriage avec le seigneur des environs, alors qu'elle n'était que paysanne, tandis qu'elle se baignait de bon matin dans l'étang du bois de chênes. A cet instant où ces souvenirs lui revenaient, il désira tellement la Dame de son Seigneur qu'il exhuma son cadavre de cette dernière pour prendre son corps froid, tandis que la pluie glacée commençait à tomber sur le soir...

Tout s'enchaîna si vite par la suite... Le sacristain, venu vérifier le travail du fossoyeur, se précipitat vers la tombe quand il vit que celle-ci n'était pas encore recouverte tandis que la pluie tombait. Quelle ne fut pas son horreur quand il vit la créature difforme, s'accouplant avec la morte dans un cercueil où commençait à entrer la boue... Le fossoyeur s'était levé, et hissé hors de la tombe, poursuivant l'homme d'église terrorisé par cet enfant du diable. Il ramassa sa bèche, plantée dans le sol, et courut à la suite du sacristain. Alors que celui-ci s'apprètait à ouvrir la grille, il reçut une longue estaffilade dans le dos qui le projeta en même temps contre le métal froid de la grille d'entrée... L'horrible fossoyeur, du bout de sa pelle aiguisée, fendait aussi bien la chair qu'il ne pénétrait la terre. Enfin, il lécha le sang autour de sa bouche, du sang de prêtre, et ramenant sa bèche vers lui, projeta l'extrêmité effilée de l'outil dans le cou du prêtre. Le corps s'effondra, la tête resta dans la pelle, cela le fit rire aux éclats! Et dire qu'il aurait pu être dénoncé!

Malheureusement, le corps du sacristait, projeté incessament contre la grille, avait fait du bruit et un paysan armé de sa fourche et d'une torche surprit la scène, suivi de son fils... Il leur envoya la tête sanglante et courut aussi vite qu'il pût dans la nuit, arpentant des jours durant les forêts sombres peuplées des créatures de la nuit, dont il faisait à présent partie...

Les aboiements des chiens sur ses talons s'étaient enfin tus... Il était épuisé et sa pelle traînait au sol derrière ces pas, laissant un bruit de raclement métallique à glacer le sang... C'est l'à qu'il croisa le borgne...

Après avoir entendu ses dires, le demi-fou eut un rictus de plaisir mélé de peur... Halleck... Ce nom qui résonnait dans les campagnes les plus septentrionales et et fermait tous les volets à la nuit tombée... Halleck...


J'y serai...
_________________

в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)