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[RP] [Taverne, salle commune] Larmes de Pal

-fromFRMarot


Au coeur noir de la terre, sous la peau de Paris, un réseau de galeries court et suinte comme une gale. Boyaux humides ou poussiéreux, odeurs de champignon, de pourriture, d'eaux croupies. De loin en loin, l'écho porte la fin d'un râle, le halètement d'un regret, le crépitement nerveux de pattes sèches ou griffues contre la roche et la terre creusées.
Parfois, une volée de marches débouche sur une porte. Derrière, une cave abandonnée, une venelle empestée.
Si vous trouvez la bonne porte, ami, vous pourrez vous promener dans la peau de Paris, insecte, vermine parmi la vermine.
Si vous avez moins de chance, vous vous perdrez corps et âme pour rejoindre dans un silence pieux la horde des décharnés, des parcheminés, des momies, des oubliés.
Si vous avez moins de chance encore, vous ouvrirez notre porte. Bonsoir ami, vous êtes ici aux Larmes de Pal. Notre Auberge, notre Lieu de Plaisir. Nous sommes In tenebris. Je suis le Tavernier. Asseyez-vous ici, je m'occupe de vous...



[HRP]
Cette salle commune a pour but de nous permettre de faire connaissance et d'échanger à bâtons rompus, mais en restant RP. Pour le moment, l'action dans cette salle est supposée se dérouler AVANT LE RP DE BEZIERS
[/HRP]

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Je vous aime. Bien cuits.
-fromFRAnonymous
La frêle jeune fille aux longs cheveux blonds presque blancs entre dans le lieu de perdition, vêtue comme toujours d'une roble blanche très simple. Un sourire tendre et chaleureux posé sur ses lèvres, ses yeux étaient empreints de tristesse... Elle vint s'asseoir à une table, toujours très grâcieuse dans ses mouvements... Elle observait, pauvre jeune fille semblant perdue, déplacée en ces lieux,... frêle petit corps au milieu de ces brutes... Qui était-elle ? Nul ne le savait vraiment...

Sans se départir de son sourire, ni de sa politesse, elle sourit à celui qui tenait l'auberge...


Bonjour ! Pourrais-je avoir de quoi me restaurer et de quoi boire s'il vous plaît ?

La jeune fleur, lumière pâle dans ce monde de ténèbres, attendit alors qu'on lui apporte son repas... observant les alentours de ses yeux d'émeraude, comme toujours... Assise sur son banc, elle ramena ses jambes sous son menton, posant celui-ci sur ses genoux... Petit oiseau fragile...
-fromFRorleana
Arrivée la, enfin, antre repus.................elle s'avance, observe, ne connais pas encore, mais apprends vite. La bas aussi, elle avait vite appris.

Une robe blanche, des cheveux posé, sagement, entourant une visage,angelique..............fragile.

Elle s'approcha, repondant au sourire fiché sur le visage.............puis au tavernier:


Bonjour, fais couler le doux breuvage tavernier, qu'il inonde mon esprit.

Finissant ses mots, elle lui souri..............ironie..........carnacier............sanguinaire, tout son être le transpire.
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-fromFRAnonymous
Bonjour Damoiselle !

Enimia frémit en voyant l'autre femme sourire... Elle n'aime pas son sourire, carnassier, violent, brutal... Pourtant elle ne se départit pas de son sourire à elle, accueillant gentiment, poliment la jeune femme... Se demandant bien quel sombre secret elle cache derrière cet aspect si brutal... et ce besoin de noyer dans l'alcool son esprit et de l'embrumer...

Pourtant, malgré sa fragilité, Enimia ne bronche pas. Elle ne change pas sa manière d'être. Elle reste là, sagement assise, à attendre son repas...
-fromFRMarot
Au coeur du monde, un tonneau roule. Marot le pousse en chantonnant. Le colosse le saisit à pleines mains par les bords et le soulève pour le poser sur son support. Il pose une chope en dessous du gros bouchon de liège, se penche, le fait sauter d'un coup de dents et d'un geste rapide enfonce le robinet de chêne, de liège et de fer dans l'orifice. Le peu de vin qui a coulé sera pour le premier client. Le vin est noir au coeur du monde. Il coule du plus profond de vous. Au plus profond de nous.

Au coeur du monde, un animal ouvre des yeux effrayés. Marot lève haut son tranchoir et l'abat d'un coup sec. Le ventre palpite. La chait frémit. La viande est noire au coeur du monde. Elle saigne au plus profond de vous. Mais nous savons la cuire. Nous sommes civilisés.

La jeune fille entre. Un fantôme parmi les ombres. Assise, elle n'a pas levé sur le banc la moindre fée de poussières. Marot l'observe en souriant. Elle aussi, elle sourit. Elle a faim. Marot va à la viande qui fume encore sur le poële. Des écuelles sont là pour accueillir l'offrande. Des épices la parfument. Un autre fantôme a rejoint la première fille. Pâle aussi. Froide.

Marot partage la chope de vin noir pour ses deux visiteuses. Partage la viande, rompt le pain. Porte les ecuelles sur la tablée ouverte. Se penche vers elles, sourit. Elles sentent bon. Il salive, mais ce n'est pas son rôle de manger maintenant. Quelle saveur a leur voix ?

Le bonsoir gentes dames. Vous êtes mes premières clientes. C'est la maison qui offre. Pour la première et la dernière fois. En joies !
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Je vous aime. Bien cuits.
-fromFRAnonymous
Merci beaucoup ! Ce vin a l'air parfait et ce repas semble très bon ! Et merci de votre offre !

Elle hume délicatement le fumet de son assiette, ne se départissant pas de son sourire... et attaque doucement le repas après avoir trinqué et souhaité bon appétit à sa compagne. Elle savoure chaque bouchée avec délice. Chacun de ses gestes soulignant sa fragilité et sa grâce...
-fromFRMarot
Elle est belle et douce. Elle semble sortie d'un rêve. Que fait-elle ici. Une Egarée ?

Il gèle à pierre fendre dehors. Hiver ! Je m'appelle Marot. Je viens du Sud. Je suis soldat. Mendiant. Tavernier. Je m'appelle Marot. Quel temps fait-il ?

Il la fixe avec beaucoup de sympathie. Cette fille est bizarre, non ?
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Je vous aime. Bien cuits.
-fromFRorleana
Bonjour, fluide, monocorde.............douce..........elle eut envie de vomir.
Prenant place à ses coté, partager, tout de meme, un regard pour la robe blanche, pour le visage porté sur elle.

Le hachoir s'abat, elle souri, imagine, le vin se fait sang............coule ............chaud, suave. Elle passa sa langue sur ses levres pour le sentir encore, comme cette premiere fois.

Douce et docile, elle mange..........l'observe, la scute, s'inquiete. D'un sourire remercie, regard mendiant la chair. Lui mange deja......le regard sur les corps chauds.........desirant leur gout, sur langue, douce sur le palet, fondant dans la gorge.............se ravise.

humant, buvant, elle se repait en silence..........son oeil observe.......son oreille ecoute..........se familliarise.

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-fromFRAnonymous
Effectivement, il fait froid dehors, mais pas plus que dans certains coeurs ! Je vous demande pardon, j'ai manqué de courtoisie et je ne me suis pas présentée moi-même...

Je me nomme Enimia... Je suis ravie de vous connaître !


Une voix douce, chaude... Un ton peiné alors qu'elle reconnaît sa faute...

Elle sourit toujours et même plus alors que le tavernier parle avec elle... Elle continue de déguster son plat, doucement... Son parfum délicat rappelle la douceur des jeunes filles de là-haut... Tout en elle n'est que délicatesse et douceur... Une âme perdue en ces tréfonds ténébreux ? Que peut-elle faire ici ? ...

Elle sourit toujours, observe les gens... puis d'un geste doux, elle essuie ses lèvres roses sur une serviette blanche. Sa peau diaphane la rend plus fragile encore... Sa gorge fine bouge doucement alors qu'elle boit son vin avec élégance. Une aura étrange l'entoure... la rendant presque irréelle...

Puis, avisant d'un peu de sang sur la joue du tavernier, elle approche doucement sa main et l'essuie avec délicatesse... Contact chaud de sa main si douce et si fine sur la joue de l'hôte... Elle sourit comme pour s'excuser de sa hardiesse...
-fromFRorleana
Le vin coule dans ses veines............ou est ce le sang...........rechauffé par ..............la couleur du vin.

Enimia.........jolie jeune fille.......fragile............cruelle, oui sans doute, pourquoi.

Elle porte son regard sur son geste...........trop vue, trop connu.........jeu dangereux.


Je me nomme Orleana.

Regard fixé sur le vin, sur la chair..........pas encore le moment..........il viendra .............surement, mais pas la, pas tout de suite.
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-fromFRAnonymous
Je suis heureuse également de vous connaître damoiselle Orleana...

Elle incline doucement la tête vers la jeune femme... souriant toujours avec douceur... Se doutant qu'elle rumine de sombres pensées, cela transpire de tout son être... Enimia frissonne un instant, n'osant imaginer ce à quoi la jeune femme peut bien penser... Puis elle porte la coupe à ses lèvre et se délecte encore de ce vin si doux et si goûteux...
-fromFRMarot
Enimia avait porté la main à sa joue. Un instant, il se demanda pourquoi, mais elle la ramena à elle : une tâche de sang au bout du doigt. Elle avait l'air contrit. Orleana sirotait sa chope sans rien dire. Quel abîme entre les deux. Fleur d'innocence fragile. Fleur de folie corrosive. Belles toutes les deux, à leur manière. Ho certes, d'une beauté curieuse, comme détournée. Comme détourée. Un contour de beauté. Une silhouette. Mais que cachait le blanc de la découpe ? Seigneur, comme les humains sont fous. Saigneur, comme ils sont parfumés.

Marot se servit une chope de vin noir et vint rejoindre les deux femmes. La taverne était encore calme. Quand ils viendraient tous ici pour babiller à qui mieux mieux, il n'aurait pas le temps.

A la vôtre mesdames, à la vôtre. Je sais qu'on ne parle guère de soi à la Cour, ni sous la Peau de Paris. Ne parlons pas de nous. Parlons de ce qui est en nous.

Il médita quelques instants, leva sa chope pour trinquer.

A la vie qui coule !
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Je vous aime. Bien cuits.
-fromFRAnonymous
Avec un sourire franc, Enimia répondit au choc de la choppe de Marot... trinquant avec lui... Elle parraissait alors enjouée, malgré la tristesse de ses yeux verts...

A la Vie oui ! Et à l'Espoir !

Elle avait écouté ses paroles, et méditait celles-ci... Se demandant ce qui se cachait dans les tréfonds de l'esprit de ses deux compagnons... Puis se disant que cela ne la regardait pas... Elle haussa les épaules et goûta encore au vin... Le rose gagnant ses joues peu à peu... Le vin l'ennivrant doucement... Une certaine volupté la gagnait...
-fromFRorleana
Le bruit des verres, comme un eclat de joie..................elle trinqua, pas un sourire.........mais un partage tout de meme.
La vie qui coule, s'echappant, à tout jamais.

Elle porta un regard plus attentif sur l'endroit ou elle se trouvait...........meme mur............meme odeur. Elle etait bien, en terrain connu............securisé dans le lugubre.Apres tout, elle avait bien connu..........oui souffert aussi.
Elle laissa ses états d'âme et regarda l'homme. Il s'etait rapproché..........odeur masculine transpiré par tous les pores de la peau.......un violent degout .........elle ne dit rien, souri meme.........regard adouci par le vin et la douceur de l'endroit. Elle aurai voulu parler..........jamais eu que la presence des rats et de la vermine.

Elle ouvri la bouche, se tut, peut etre...............regarde le mur, une moisissure le chevauche, prenant possession, le ravageant, comme tout ce qu'elle touche.

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-fromFRYarkoich
Le vieux guerrier s'avança dans l'immense salle lugubre. Il s'y sentait bien. Il gagna un coin isolé afin de ne point avoir à converser. Il appréciait la solitude et préférait s'adonner à la contemplation du lieu. Seul, plongé dans son silence. Il fit un léger signe au tavernier afin de l'avertir de sa présence. Il le salua d'un mouvement de tête sans élever la voix. Il espérait qu'on lui apporte de quoi boire mais ne demanda rien. Il n'avait pas si soif que cela... mais ne refuserait pas un verre.

Il était bien, baignant dans ses songes, à se ressasser sans fin les pages de sa vie qu'il avait arraché. Il leva les yeux et porta son attention sur les jeunes dames qui discutaient non loin de la. Il entreprit de les écouter en toisant le sol. Il préférait connaître les gens ainsi... par l'intermédiaire des autres.

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в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...
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