[RP] [Taverne, salle commune] Larmes de Pal

Au coeur noir de la terre, sous la peau de Paris, un réseau de galeries court et suinte comme une gale. Boyaux humides ou poussiéreux, odeurs de champignon, de pourriture, d'eaux croupies. De loin en loin, l'écho porte la fin d'un râle, le halètement d'un regret, le crépitement nerveux de pattes sèches ou griffues contre la roche et la terre creusées.
Parfois, une volée de marches débouche sur une porte. Derrière, une cave abandonnée, une venelle empestée.
Si vous trouvez la bonne porte, ami, vous pourrez vous promener dans la peau de Paris, insecte, vermine parmi la vermine.
Si vous avez moins de chance, vous vous perdrez corps et âme pour rejoindre dans un silence pieux la horde des décharnés, des parcheminés, des momies, des oubliés.
Si vous avez moins de chance encore, vous ouvrirez notre porte. Bonsoir ami, vous êtes ici aux Larmes de Pal. Notre Auberge, notre Lieu de Plaisir. Nous sommes In tenebris. Je suis le Tavernier. Asseyez-vous ici, je m'occupe de vous...



[HRP]
Cette salle commune a pour but de nous permettre de faire connaissance et d'échanger à bâtons rompus, mais en restant RP. Pour le moment, l'action dans cette salle est supposée se dérouler AVANT LE RP DE BEZIERS
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Je vous aime. Bien cuits.

Arrivée la, enfin, antre repus.................elle s'avance, observe, ne connais pas encore, mais apprends vite. La bas aussi, elle avait vite appris.

Une robe blanche, des cheveux posé, sagement, entourant une visage,angelique..............fragile.

Elle s'approcha, repondant au sourire fiché sur le visage.............puis au tavernier:

Bonjour, fais couler le doux breuvage tavernier, qu'il inonde mon esprit.

Finissant ses mots, elle lui souri..............ironie..........carnacier............sanguinaire, tout son être le transpire.
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Au coeur du monde, un tonneau roule. Marot le pousse en chantonnant. Le colosse le saisit à pleines mains par les bords et le soulève pour le poser sur son support. Il pose une chope en dessous du gros bouchon de liège, se penche, le fait sauter d'un coup de dents et d'un geste rapide enfonce le robinet de chêne, de liège et de fer dans l'orifice. Le peu de vin qui a coulé sera pour le premier client. Le vin est noir au coeur du monde. Il coule du plus profond de vous. Au plus profond de nous.

Au coeur du monde, un animal ouvre des yeux effrayés. Marot lève haut son tranchoir et l'abat d'un coup sec. Le ventre palpite. La chait frémit. La viande est noire au coeur du monde. Elle saigne au plus profond de vous. Mais nous savons la cuire. Nous sommes civilisés.

La jeune fille entre. Un fantôme parmi les ombres. Assise, elle n'a pas levé sur le banc la moindre fée de poussières. Marot l'observe en souriant. Elle aussi, elle sourit. Elle a faim. Marot va à la viande qui fume encore sur le poële. Des écuelles sont là pour accueillir l'offrande. Des épices la parfument. Un autre fantôme a rejoint la première fille. Pâle aussi. Froide.

Marot partage la chope de vin noir pour ses deux visiteuses. Partage la viande, rompt le pain. Porte les ecuelles sur la tablée ouverte. Se penche vers elles, sourit. Elles sentent bon. Il salive, mais ce n'est pas son rôle de manger maintenant. Quelle saveur a leur voix ?

Le bonsoir gentes dames. Vous êtes mes premières clientes. C'est la maison qui offre. Pour la première et la dernière fois. En joies !
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Je vous aime. Bien cuits.

Elle est belle et douce. Elle semble sortie d'un rêve. Que fait-elle ici. Une Egarée ?

Il gèle à pierre fendre dehors. Hiver ! Je m'appelle Marot. Je viens du Sud. Je suis soldat. Mendiant. Tavernier. Je m'appelle Marot. Quel temps fait-il ?

Il la fixe avec beaucoup de sympathie. Cette fille est bizarre, non ?
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Je vous aime. Bien cuits.

Le vieux guerrier s'avança dans l'immense salle lugubre. Il s'y sentait bien. Il gagna un coin isolé afin de ne point avoir à converser. Il appréciait la solitude et préférait s'adonner à la contemplation du lieu. Seul, plongé dans son silence. Il fit un léger signe au tavernier afin de l'avertir de sa présence. Il le salua d'un mouvement de tête sans élever la voix. Il espérait qu'on lui apporte de quoi boire mais ne demanda rien. Il n'avait pas si soif que cela... mais ne refuserait pas un verre.

Il était bien, baignant dans ses songes, à se ressasser sans fin les pages de sa vie qu'il avait arraché. Il leva les yeux et porta son attention sur les jeunes dames qui discutaient non loin de la. Il entreprit de les écouter en toisant le sol. Il préférait connaître les gens ainsi... par l'intermédiaire des autres.
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в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...

Enimia avait parlé d'espoir. Quel mot curieux ici. Et pas un trait de son visage doux et triste qui ne démentît cet appel. Orleana n'avait pas pipé mot depuis qu'elle s'était présentée. Sa voix était étrange et vraiment très intéressante. Un feulement amer. Aucune féminité là-dedans, aucune chair. Elle était déjà morte depuis longtemps. Il ne restait en elle qu'une voix, un regard et un faisceau d'énergies dur et fermé comme une flèche glacée, terriblement furtif. Elle avait du être désirable, avant... avant quoi ?

D'autres personnes entraient à présent et rejoignaient les Larmes. Marot se leva pour faire son travail. Il faut toujours faire son travail.

Buvez, mesdames, et détendez-vous. J'ai à servir.

Le signe du vieux guerrier ne lui avait pas échappé. Marot fila au fût, fit couler à nouveau le vin noir et épais. Il en avait fait descendre une vingtaine de fûts dans les catacombes, plus loin, et avait acheminé lui-même les tonneaux jusques à la réserve. Ici, sous la peau de Paris qui palpitait, vivait, pissait, puait et grelottait, la température était constante en toute saison ;le vin noir était chez lui dans cette obscurité élémentaire, il y était comme éternel. Il ne se corromprait pas, lui.

Marot servit sa chope au vieillard. Un visage ravagé, au milieu duquel brûlaient deux yeux immensément jeunes et vifs. En lui aussi le vin noir était éternel, même si la peau se flétrissait.

Bienvenue messire bienvenue. Je suis Marot.

Et il poursuivit la tournée des tables qui se remplissaient lentement. Un petit groupe de soldats, plus loin, avaient déjà sorti leur jeu de dés. Près de l'âtre qui fumait abondamment - fichu conduit de cheminée, bien trop long, bien trop tors, il nous enfumera à mort - , la gamine avait tiré à elle un tabouret où elle s'était juchée tant bien que mal. Marot l'avait déjà vue tandis qu'il installait la salle. Il n'avait pas à s'en occuper. Elle se débrouillait seule et picorait où il fallait. Marot n'aimait pas les gamins, mais tout le monde ici acceptait Miette. Alors, après tout, tant qu'elle ne lui compliquait pas la vie, il laissait faire. Et puis taper sur une gosse, quel intérêt ? Trop facile. Et leurs petits os ne font presque pas de bruit en craquant. Marot rêvait de batailles, d'armes et de feux, l'orgie totale de mille corps en lutte, sangs et sueurs, chants et douleurs, la chair, le fer et le bois intimement mêlés : tous les corps du monde en un seul, brisés, extatiques. Souillés par la peur. Purifiés par la victoire. Accomplis par l'union. Achevés.

Frères humains qui après nous vivez, fredonna-t-il...

Ou diable avait-il croisé le coupe-jarrets qui déclamait cela ?
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Je vous aime. Bien cuits.

Aligern pénétra dans la sinistre taverne.. Il était enveloppé dans un mantel de velours brun.. Ses vêtements presques d'allure noble choqueraient dans cet endroit si'l n'était point usé par de trops longs voyages.. Sa capuche ne lassait dépasser que deux longues meches blondes.. il balaya d'instinct l'assemblée.. pour lui deux personnes se démarquaient de la faune habituelle de la cour des miracles et notamment d'In tenebris..

Tout d'abord la jeune femme à la peau diaphane paraissait comme un fantome au milieu, seul havre de beauté dans ce monde de laideur ambiante.. Ensuite ce fut la petite fille, comment une enfant pouvait elle se trouver ici..

Après un bref temps d'arret, il fit une réverence aux deux demoiselles, comme des vestiges de sa vie passée.. Puis se dirigea vers le bar en déclamant d'une voix froide et posée:

Bien le bonsoir , je suis Aligern, pour vous servir ... Tavernier sert moi donc a boire, ma carcasse a besoin d'être rechauffée.. Il adressa dès lors un sourire entre ange et carnassier qui se devoila lorsqu'il rabatit sa capuche, ainsi qu'un regard d'un bleu acier qui balaya l'assemblée..
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Aligern était à la fois fasciné et inquiet en voyant Enimia, cette apparence de frêle jeune femme envoutante , l'intriguait.. Que faisait elle ici il se le demandait bien .. Si lui était doué pour sa verve quel pouvait etre son talent à elle...

Tout le plaisir est pour moi damoiselle, il s'incline déposant unbasier sur la main diaphane de la demoiselle.. Ses habitudes de cours revenaient souvent ne presence de femme.. Il se releva et sourit.. Il se rendit compte qu'ici ce genre de flagorneries n'étaient point de mise, lorsqu'il aperçu en coin, des soldats qui murmuraient presque dédaigneux envers sa personne ...

Puis je vous offrir quelquechose a vous et a votre... fille peut etre ? designant la petite fille, puis il regarda les soldats, comment ces gueux pouvient ils se moquer del ui , quelle outrecuidance, ils le paieraient un jour, mais à ce moment il se contenta de leur faire son sourire le plus carnassier, plongeant dans leurs regards ses yeux d'aciers, sondant la noirceur de leur âme à la recherche de leurs faiblesses..
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Errance stérille...............une lueure si fade, si terne, retour sur ses pas.
De nouveau la meme scène........un regard, celui du ciel d'azur.........inconnu mais vif..............un frison sur l'echine...........le croisa l'espace d'une seconde..........seconde de trop...........les murs froids en recours, oublié ce bleu.

Toujours la gamine, la robe blanche...........lui, comme elle, toujours la silencieux, l'affamé............beaucoup d'etrange creatures, comme elle sans doute.

S'appuye contre le mur, toujours froid.............tendre reconfort de la pierre.............observe, la vie, la mort peut etre.
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Marot avait tourné le dos à la salle et s'occupait d'attiser les braises dans l'âtre. Après avoir vaguement récuré la pierre qui lui servait de plat de cuisson, il s'apprêtait à y jeter de nouveaux morceaux. Le peu de viande qu'il avait pu récupérer pour l'ouverture de la salle - un événement à fêter, même ici à la Cour, cinquante toises sous terre au bas mot - aurait à être bien cuite, certains morceaux viraient au vert. Le vin noir ferait passer tout ça.

En entendant la question d'Enimia, il se retourna lentement, un sourire gigantesque lui barrait le visage et découvrait ses dents. Il retint le rire énorme qui lui montait des tripes : le jeune spectre était en train de parler à un nouvel arrivant. Plutôt bien mis comme garçon, ce qui changeait un peu de l'ordinaire du coin. Pour sûr qu'il va leur tourner la tête avec ses grands airs. Même ici, elles rêvent de dentelles et de soie. Ha, jeunesse !

Revenant à son feu, il en tira un bout de viande qu'il jeta sur un morceau de pain noir, tira un nouveau pichet de vin noir et posa assez brutalement le tout sur la table, près d'Enimia.

Y'a pas de lait ici, mademoiselle !

Son attention se reporta aussitôt sur l'un des passages étroits qui permettaient d'entrer dans la salle. Orleana revenait d'une promenade dans les tunnels, le regard toujours à mille lieues du monde mais comme apaisé. Triste, dément, mais apaisé. La paix des tenèbres, ma fille. Ha oui pour sûr, toi, tu es morte il y a bien longtemps. Il la regarda évoluer comme un fantôme dans les ombres que vomissaient les flammes de l'âtre et celles des quelques torches qui brûlaient. La salle ne manquait ni de piliers, ni de recoins. La lumière orangée se perdait vite dans l'air pesant.

D'autres buveurs arrivaient. La salle s'emplissait peu à peu de caquetages, de chuchotements, de hoquets. Une cacophonie de monologues hideux, de dialogues erratiques, des mots qui cherchent, qui épient, se méfient, s'entrechoquent. Ha oui, au coeur du monde, aucune parole n'est innocente. Méfiez-vous, mes frères, méfiez-vous. Nous qui sommes la lie du monde, nous sommes faits de voiles. Pudiques comme un troupéeau de pucelles.

A cette idée, comme il servait une nouvelle arrivante, son esprit revint à Miette et la demande d'Enimia lui surgit de nouveau à l'esprit. Cette fois, il ne put se contenir. Son rire gargantuesque l'emporta, lui secouant le corps d'un spasme incoercible.

Mouuuhahahahaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!! Du lait et de l'eau !!! Haaaaaaaaahaaahahaaa !!!

Il battait la table de ses poings fermés, le bois gémissait et sonnait comme une cloche sèche sous les coups de boutoir. Du lait et de l'eau... et pourquoi cela lui forait-il, au plus profond de son rire hystérique, comme une vague boule froide au creux du ventre ?
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Je vous aime. Bien cuits.

Merci pour l'invitation Eminia ...Cela me changeras de ma compagnie usuelle..

Il s'installa a leur côté.. Posant sa lourde carcasse sur le siège..

Je me demandais...hum... Comment de si jeunes personnes sont elles arrivés dans cette antre.. Moi c'est l'amertume et la désillusion mais je doutes qu'à votre jeune age vous sachiez ce que cela signifie.. Enfin bref, Santé a la votre..

Aligern , se trouva presque apaisé devant l'innocence affichée par Enimia, mais il était à la fois intriguée par la petite fille. Si sa mère n'était pas là, que faisait elle ici..
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Aligern, fut surprit qu'elle lui prenne la main.. Il en était troublé, quelquechose, comme un echo du passé, reveanti à la surface par ce contact.. Il se revoyait il y a longtemps.. Il lui sourit ne voulant pas que sa gêne ne se remarque trop..

Chevalier ? Cela fait bien longtemps que je ne le suis plus, je me demande mêm si je l'ais jamais été... Il lui sourit d'un air carnassier, sa douceur lui rappelait des faiblesses qu'il avait enfouit au plus profond de lui.. Il se sentait en danger a osn contact mais il ne savait pourquoi..

Il prit a son tour la coupe et bu, rapidement. Enimia le troublait, lui rappelais des vestiges de son passé.. Et de plus elle était bien plus jeune que lui, c'etait une enfant. Et même s'il tuait sans remords , ni compassion, il avait des principes , ne surtout pas toucher aux enfants..

Tuer des hommes ne le gênais pas surtout si cela pouvait le faire progresser, mais il n'aimait pas spécialement le combat, même s'il y excellait.. Il préfèrait de loin l'exaltation de la manigence à l'exitaiton du combat..

Il reprit ses esprits..

Pardonnez moi, j'étais dans mes pensées.. Je fais un bien piètre compagnon ...
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Aligern espera ne pas l'avoir blessée, elle avait retiré sa main, pour lui c'était la preuve qu'il s'etait trop livré.. Toue fois , il fut a nouveau surpris lorsqu'il constata qu'elle aussi paraissait troublée..

Mais non , voyons pourquoi dis tu cela.. Ta compagnie m'es très....agréable, cela me change des clients habituels... Et ne m'appelles pas messire, Aligern suffira amplement.. il se mit a rire, puis il remarqua que meme sans le vouloir il l'avait tutoyée..

Il sourit et se refugia dans la descente de son verre.
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Regarder l'echange de la robe blanche avec les yeux bleus.................reaction d'une vie commune........sereine............troublante dans ce lieux.

Imaginer ce contact ..............repugnant............decidement.
Elle posa ses mains sur le mur............contact froid de la pierre.........humide........rassurant.

Ca devait être doux de pouvoir faire confiance...........se livrer............abération.

Elle n'avait connu que violence et trahison..........ainsi etaient les hommes.........ainsi etait la vie, seule la mort offrai une delivrance, et elle la donnera dans un ocean de souffrance.

De nouveau perdu dans son passé.........une larme .........vite effacé.........fruit de la douleur..........à peine effleurer..........au travers des deux être ............l'idée du bonheur.
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D'un des couloirs qui menaient à la pièce principale, une forme s'extirpa et se déplia faisant craquer quelques os. Les couloirs étaient décidemment bien trop étroit pour sa carrure. Mais qu'importe, Aamon était arrivé dans ce lieu qu'on lui avait conseillé.

Un regard circulaire, lentement, lui donna un aperçu de l'ambiance et des personnes qu'il était susceptible de rencontrer. Elle lui avait dit d'être plus sociable qu'à son habitude ... il fallait essayer.

D'un pas lourd, il avança et s'installa à une table attendant que l'aubergiste prenne commande.
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в тенебрис ! Tout ce qui peut être détruit, mérite de l'être!

Enimia attends !!! C'est plutot a moi de m'excuser j'etais perdu dans mes pensées..

Aligern se leva, et partit pour la rattrapper, jetant quelques piécettes au tavernier et s'enfonça dans le couloir.. L'attrapant delicatement par la main, il se plaça en face d'elle, plongeant ses yeux dans les siens et dis d'une voix apparemment embarassée:

R..Reste si tu veux , tu ne me fais point perdre mon temps, au contraire j'aime bien passer du temps avec toi..

Son visage rôsit légèrement... Il lui désigna de son autre main la porte qu'elle avait franchit un instant auparavant..
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Aligern sourit et repartis en direction de la taverne., ouvrant la porte pour la laisser passer.. Il pénétra ensuite dans l'atmosphère si particulière de ce lieux, il lui offrit a nouveau à boire, souriant..

Il surveillait tout de même du coin de l'oeil, les autres personnes présentes.. La compagnie d'Enimia l'apaisait et l'inquiétait à la fois, il ne devait pas trop s'ouvrir à elle, sinon , il aurait denouveau un point faible, chose qu'il refusait.. Perdu dans ses pensées, des souvenirs enfouis resurgissant,..

Non cela ne doit pas se reproduire, jamais..., pensa t il
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Eh bien va pour l'espoir , cela me parait de circonstances.. Eh bien je dois dire que je t'apprécie, et tu me perturbes quelque peu.. Tu me semble être une incarnation de la bonté et de la chaleur humaine dans un abysse, car ici nous ne sommes pas des gens comment idre , très fréquentables, et je me demande réellment comment tu as pu survivre dans la cour des miracles..

Il la regarda,, réfrênant certianes pensées.. Le sourire d'enimai lui rechauffait le coeur. Il se demandait comment cela était possible...

Il partagea encore quelques temps avec elle, leurs discussions allant bon train..elle apaisait cette colère osurde qui montait en lui
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Aamon regarda ces deux personnes se tourner autour...

- Arrgh ... si même ici on voit ce genre de futilités... pfff
D'une voix grave, il ajouta assez fort :
- N'est il point possible d'avoir un breuvage par ici ? Doit on supporter tout cela, dit il regardant dans la direction d'Aligern et Enimia, sans avoir quelque chose pour oublier ? TAVERNIER !!!

La femme, cachée dans les replis de la cape d'Aamon, souriait.
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Et voilà, ils recommençaient à avoir tous soif en même temps. Marot, qui était parti vérifier les stocks dans le fond de la salle, revint près de l'âtre et rempli une coudée de chopes, écoutant d'une oreille distraite les vociférations de la clientèle. Le vin noir coulait à flot, comme coulait le sang dans les rêves de ce braves gaillards vautrés ici et là sur les tables. Quele affluence mes amis. Qui eût cru qu'il y eut tant de rats assoiffés dans les entrailles de Paris ?

Et une chope pour le jeune homme ! Et une pinte de noir pour la folle ! Mais oui mon brave, je m'occupe de vous, fredonnait-il en allant de table en fût et d'auge en marmite.

Cependant, il rêvait de batailles, de sueur et de sang et de corps emmêlés. Ha, se dégourdir les arpions et faire craquer les cartilages... Comme le Saigneur est Juste et Bon d'avoir crée un monde si tendre à broyer.
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Je vous aime. Bien cuits.

S'adressant au tavernier qui avait refait surface et qui était bien actif tout compte fait :
- Merci mon brave ... Marot c'est c'la ? On m'a dit que c'était lui qui était ici.
Aamon hésita puis se rappelant qu'il n'était pas dans une simple auberge mais dans un haut lieu de ces galeries souterraines, il ajouta :
- J'peux te demander une faveur ?
Aurais-tu dans tes réserves la possibilité de trouver du lait et du sang ?

A ces paroles, on aurait pu voir se dessiner un rictus sur les lèvres fines et sensuelles de la femme cachée dans l'ombre d'Aamon.
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Le visage d'Aamon resta figé mais tout son intérieur se crispa. Le rire du tavernier avait quelque chose de dérangeant ... comme si ce n'était pas contôlé ...
Il n'aimait pas le rire des gens. Cela l'importunait ... ou plutôt le dérangeait. Il ne connaissait pas cet acte. Tout au plus, un rictus se dessinait sur ses lèvres lorsque la femme cachée derrière lui sussurait quelques paroles...
Mais un rire franc ... Il ne connaissait pas.
De plus, celui-ci avait été parsemé de nuances aléatoires ... presque chaotiques... Comme si son auteur était possédé et que son propre rire ne lui appartenait pas.
Ce sentiment de s'abandonner ainsi le rendait mal à l'aise.

Lui il était froid, calculateur. S'il faisait une action, c'était pour quelque chose de bien précis... ou pour quelqu'un.

- Dois je en conclure que tu n'as pas ça dans ton établissement ? Dans ce cas là, essaye de t'en procurer auprès de la chèvre que tu vas saigner.
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Enimia se leva alors... Elle avait besoin de réfléchir au calme... Elle salua tout le monde, accordant à chacun un sourire, puis elle partit doucement... Elle gagna les ténèbres des couloirs de l'Antre pour regagner sa chambre... son petit havre de paix...

Elle devait repenser à ce trouble... tenter de le comprendre... Rougissante, elle laissa ses pas la porter chez elle...
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En transparence.... Disparue...

Ces derniers mots résonnèrent comme un coup de tonnerre annonçant le début d'un orage.... Un orage qui allait s'abattre sur les terres languedociennes.

- Pour Nestrecha et Krivda !!

Que le sang languedocien abreuve leurs terres et que leurs enfants se nourrissent de cette peur !!
в тенебрис !
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Retour de Béziers


Le retour de Béziers s’était avéré long et fastidieux. Ils avaient du progresser lentement et éviter toute traversée de cité, perdant bien souvent quantité de temps à contourner celles-ci. Une grande partie des troupes avait désormais regagné l’Antre.

Jakof, Gropli et Xudor arpentaient les couloirs afin de gagner la grand salle. Les soldats portaient à bout de bras la dépouille de leur tavernier, regrettant cette époque ou le vin noir servit nonchalamment coulait à flot. Dégoter un remplaçant aussi charismatique s’avèrerait fort complexe. Toutefois, ils ne désespéraient pas d’y parvenir un jour.

Ils pénétrèrent enfin dans la taverne et déposèrent le corps de Marot en plein centre de celle-ci. Il ne restait alors qu’à accomplir le rite funèbre. Chacun s’avancerait et gouterai la chair de leur frère afin de se nourrir de son courage, et ainsi gagner en puissance.

Les trois hommes louèrent Nestrecha de prendre soin de ce bon vieux Marot. Après avoir intégralement dénudé la dépouille, ils déposèrent un couteau parfaitement aiguisé sur le torse de celui-ci. Ils se retirèrent alors, attendant leur tour pour se délecter de la chair de leur frère.

Libre aux premiers arrivants de choisir leur diner… Une seule chose était sure, il n’y aura point de restes…
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в тенебрис !

La jeune femme parcourait les sombres boyaux de l'antre. Cela faisait maintenant plusieurs jours, qu'elle avait rejoind ces lieux, et avait appris à les découvrir. Elle se sentait chez elle, enfin les comportements morbides, qu'elle pouvait avoir, seraient assurés d' être compris de tous. Longeant les murs d'un tunnel, elle approcha de la grande salle, où les échos avaient envoyés, les louages à la gloire, de Nestrecha. Appercevant, des hommes, qu'elle n'avait jamais vu auparavent, sans faire de bruit, ne voulant pas le déranger, elle regarda, tapie dans l'ombre, la scène dans un coin. Un macabre rite, était pratiqué, et un guerrier semblait déjà être fort occupé sur le corps de celui-ci, murmurant une pharse inaudible qu'elle ne comprit pas. Les hommes s'avançaient, de plus en plus, nombreux, se nourrissant de la chair encore tiède, du cadavre. Un petit sourire machiavélique, s'échappa de ses lèvres, repensant qu'ils devaient être rentrés de Béziers, elle aurait tout le temps nécèssaire de les connaître et de les apprécier à l'avenir. Récitant, une prière, à la désse, pour la mémoire du défunt et elle repartit dans les noirs couloirs, pleine de rêves, remplit de sang et de terreur.
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J'ai marché plusieurs heures durant dans les réseaux de veines torves qui lacèrent la roche friable, parfois terreuse, où s'enracine Paris.
Par endroits, les tenébres les plus absolues m'ont enserré.
Je me guide du bout des doigts.
Les murailles froides, suintantes ou sèches selon les lieux, les murailles me guident même au plus profond du noir.
Tel une ombre, je respire et exhale la nuit par chaque pore de ma peau invisible.
Les tènèbres dissolvent le corps aussi sûrement que des flammes.
Mais des tenèbres je renais, moi.
Le phénix ? Quelle imposture...

L'heure du départ approche. Il faut s'y apprêter.
Aux Larmes de Pal, un festin se déploye. La communion des chairs.

Voici ton corps et ton sang, frère défunt, frère délivré.
Qui n'a connu ce partage le plus intime ne sait ce que c'est que de communier.
La mort comme l'ombre sont des matrices dont on renaît.

Frère défunt, je mâche ta chair froide et d'étranges humeurs s'écoulent dans ma gorge.

Par elles tu vit en nous et tu poursuit sa course, in tenebris.

Le Crucifié repose le coutelas près du corps démembré, de moins en moins reconnaissable. D'autres Soldats des Tenèbres viennent derrière lui. Il s'écarte pour leur laisser la place.

L'heure du départ approche.
Ecouter juste un peu la rumeur des tenèbres,
puis lever l'ancre.

Le voyage de retour avait été long... très long... Sa blessure au bras n'avait pas réussit à se refermer complètement et la douleur avait été lancinente tout au long du retour. De l'épaule, une vague de souffrance, secouant ses nerfs, se diffusait comme pour le maintenir éveillé et l'empécher de prendre du repos.

Heureusement l'Antre était à présent devant lui. Après le passage d'une des entrées, il laissa la monture quasi morte d'épuisement aux 2 soldats survivants qui l'avaient accompagnés -ils méritaient bien un repas digne de ce nom- pour se diriger vers Les larmes de Pal. Les autres devaient déjà être là et si tout c'était bien passé, Marot devait déjà n'être plus qu'un tas d'os rongés par les bestioles ... avec un peu de chance, ils lui en auraient gardé un morceau...

En entrant dans la salle, il vit plusieurs de ses frères et soeurs se repaître
de la chair du défunt. Certains avaient déjà fini mais le sang qui restait sur le coin de leurs lèvres trahissait leur dernier acte anthropophage.

Il ne restait déjà plus grand chose du combattant qui avait été à ses côtés pendant cette bataille. C'était à prévoir...
Beaucoup d'organes avaient déjà disparu dans les estomacs et les os étaient bien visibles désormais. Il écarta les poumons, plongea les mains au fond du thorax de Marot. Un bruit de déchirement se fit entendre... puis un second.
Les mains maculées de sang coagulé extirpèrent un morceau de la colonne vertébrale.

Aamon regarda une dernière fois le corps mutilé de son compagnon d'arme et s'éloigna doucement. Une fois assis à une table, il ecrasa dans la paume de sa main quelques vertèbres. La moelle se répandit dans le creux de sa main. Une silhouète fluette sortit de l'ombre du géant et pris délicatement une partie de la substance gélatineuse avant de retourner dans les replis de la cape d'Aamon. Celui-ci porta sa main à la bouche et avala le reste d'une bouchée.

Il regarda le comptoir désespérément vide.

- Bon.. Faudrait p'être boire un 'ch'tit truc en son honneur...
Aamon se leva doucement et se dirigea vers le fond. Revenant près du comptoir, il se souvint des paroles de l'ancien propriétaire.
- Pour l'heure, c'est vin noir pour tout le monde !
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Le voyage de retour avait été long et pénible, pénible et long. Tout ce dont elle tirait aujourd'hui c'était cette impression d'étirement interminable. Elle avait souffert, elle souffrait encore, son petit corps fluet avait du mal à récupérer des affres de Béziers. Le retour dans l'antre ne l'avait pas faite sourire, mais ici au moins elle pourrait goûter quelques moments de tranquillité. Après avoir commencé par s'occuper de son corps malade, elle venait là pour trouver le réconfort d'un quelconque repas. Dans la taverne sombre, du monde grouillait et déjà elle faisait la grimace à l'idée de se mêler à eux. Là-bas, un attroupement devant un corps gisant. La table était servie. Elle s'approcha d'un pas saccadé.

ça pour manger ?

bah de la viande, c'est de la viande.

Elle poussait le monde qui l'entourait, se frayant un chemin jusqu'au repas offert. Elle baissa les yeux sur le gisant et eut un rictus de dégoût en reconnaissant le tavernier. Qu'espérer d'un homme qui faisait si mal la cuisine de son vivant ? Elle saisit le couteau et se découpa un généreux bout de cuisse.

pouah, aussi mauvais que ton vin tu es

déjà l'était pas beau, en plus l'est pas bon

tous des monstres ici,

des monstres et des fous

Mâchant son morceau sanguinolent, elle alla se terrer dans un coin sans quitter des yeux le monde qui l'entourait, prête à rembarrer quiconque oserait l'approcher.
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Silencieux, l'éclaireur s'était attablé. Les yeux fermés, il priait d'une voix basse et sourde.

Zdrowaś, ô camarade
Zdrowaś, frère d'armes
Que Nestrecha la fière
Te rende les honneurs qui te sont dus...

Na śmierć i życie, ceux qui ont frappé paieront, oko za oko, ząb za ząb !

Un fin sourire, il empoigne un quartier de chair et le dévore avec respect et calme. Plus rien ne le répugne : il rend homage, il guide son frère d'armes jusqu'au sein de la mort qu'il a mérité, jusqu'à l'honneur.

Plus loin, la brute sert des bières, Lubas s'approche, se sert lui même une chope et la vide promptement, sans demander le concours de personne : économie de mots, toujours.
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Le vieux approche, la mine sombre.

L'ancêtre vient une nouvelle fois de rentrer de mission. La compagnie de la miette et du fou lui avait plu. Cette visite de Vienne s'était avérée grandiose. La cathédrale se consumant lentement... Magnifique paysage. Mais l'heure n'est pas au repos. Yarkoich foule le sol de la taverne. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres à la vue du combat de titans qui s'annonce.
Ahhhhhh... La jeunesse…

Descendre une chope... Plus tard. Il importe de vider le lieu des restes de Marot. Yarkoich s'approche de cet amoncellement d'os, seuls restes de l'ancien tavernier désormais dévoré. Le vieux les range soigneusement dans un draps qu'il referme ensuite.

Un regard rapide aux alentours puis il s'en va... Le Circulus allait s'enrichir de nouveaux ossements. Et ceux en questions n'étaient pas dépourvus de valeur aux yeux du clan.

Le pas est lourd, les pieds peinent à avancer. La fatigue se fait sentir un peu plus chaque jour…
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в тенебрис ! In Tenebris
Le Semeur...

Daphémort venait de rentrer de Bourges, le retour avait été tout aussi calme que l’aller, personne ne les avait arrêtés en chemin, il n’était pas directement rentré à l’antre des In tenebris. Il avait fait quelques détours, réglé quelques affaires diverses et variées au passage.
Mais l’ambiance cet endroit où il se sentait chez, commençait à lui manquait, il en reprit le chemin. Il prit le chemin de la Salle commune, ayant dans l’idée d’aller se détendre un peu las-bas. En songeant ceci, il se mentait à lui-même, se détendre après son voyage dans le Berry surment en avait-il envie, mais il y avait quelque chose d’autre. Quelqu’un plutôt…
Oui quelqu’un qu’il avait récemment accompagné dans l’une des demeures d’Aristote.
Cette personne, qu’il n’avait pas revue depuis, était-ce inconsciemment la raison de sa venue ? Le bon sens aurait répondu probablement, lui préférera penser que peu être est-ce cela, sait-on jamais…

Il pousse négligeament la porte d’une main et entre… L’atmosphère y est spéciale, quelque autre In Tenebris y prennent du bon temps. Daph les dévisagent un à un.
Ses yeux se posent enfin sur une jeune fille assise un peu à l’écart des autres.
Il sourit, elle oui c’est bien elle …

Il s’avance, se questionnant sur ce qu’il pouvait bien lui dire. Il cherche, il cherche, sans vraiment trouver satisfaction, tant pis…Il est devant elle désormais.

Hum… M’accorderais-tu un verre en ta compagnie ? Son ton un peu bourru le trahit, néanmoins ses traits son plus détendus qu’à l’accoutumée.
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Mange les pissenlits par la racine...

Le nain scrutait toujours la grosse barrique de tavernier qui lui faisait face. Celui ci rechignait à lui adresser mot. La peur probablement. Guidon était fier du respect qu'imposait son grand et puissant Marmaklus. Le minus le gratifia d’une tape sèche sur le crâne puis lui manda de faire demi tour. Il était temps de quitter la taverne pour retourner aux geôles. Il y avait bien trop longtemps que les deux bourreaux avaient déserté l’Antre de Krivda. Ils s’emploieraient donc sans attendre à rattraper le temps perdu.

Perché sur sa monture, Guidon lui intima d’avancer tout en lançant un regard noir au tavernier. Ils seraient amenés à se revoir… Et nul doute qu’une rencontre terminerait un jour en combat.

Déçu de ne pouvoir défroisser ses muscles sur le colosse au moins aussi puissant que lui, Marmaklus ne parvint à refreiner un nouveau grognement :

GRROOOUUUAAAHHhhhhhhhhhhhh

Les deux hommes quittèrent alors les Larmes de Pal, le petit tambourinant de ses mains menues la tête du géant.
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в тенебрис ! Gardiens de L'Antre de Krivda

Il arrive dans la taverne, salue les presents rapidement, pas de temps à perdre...Ah il est là!! De toute façon quand il est pas à la guerre, c'est là qu'on le trouve et puis aucune chance de le louper vu la carrure. Du sang par terre, un cadavre eventé, ça à l'air de bien s'amuser...Il se precipite, et va directement au colosse, s'arrete le salue et se lance sans tergiverser...

Salut à toi Halleck, on a de la visite...Une rousse qu'etait dans nos rang à Béziers, Calembredaine, veut te parler, c'est pour affaires...


Il passe sur la façon dont elle est arrivée là, on verra plus tard si necessaire et puis vu qu'il est là, doit bien savoir pour la noble et tout le reste...

Faut pas trainer, c'est tendu à l'entrée...

Bien c'est dit, il jette un oeil alentours, remarque deux des leurs, des femmes, ça pullule en ce moment...Liens du sang, le clan est uni malgré leurs façons de brutes epaisses. Il se prendrait bien un verre, mangerait bien un crane lui aussi tiens, quelle journée...Il attend qu'Halleck reagisse, occupé qu'il est à devorer son eternel lapin. Voilà un autre qui s'amene, une decapitation imminente. Il sourit...
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в тенебрис !

De nouveaux arrivants... Ils sont plusieurs à avoir débarqué il y a peu. Le musculeux y repense tandis qu'un long filet de bave gluante coule le long de son visage.

D'une vigoureuse rotation du poignet, Halleck se fait craquer la mâchoire tout en observant l'imposante carcasse de celui qui se tient face à lui... La relève pour la pochée qu'ils disent. Le gaillard semble bien battit. L'oeil sévère, la tronche carrée. Il lui plait déjà. Reste à voir ce que cela donnera en taverne. Point facile de prendre la suite de la Frulg. Mais les leurs rodent en permanence, et il y en aura toujours un ou deux non loin de la pochée dans le cas ou des loustics se mêleraient de ce qui ne les regarde pas.

Il s'approche... Son pas tonne en s'abatant contre le sol ancestral de l'Antre. Quelques mots, le salut du clan pour l'un des leurs :

в тенебрис Komov le bourru !

Puis il prend place à proximité du comptoir et mande à ce qu'on ouvre un tonnelet de vin noir. Beaucoup ont débarqués de la steppe des lointaines terres des l'Est ces derniers jours. Non seulement Komov, mais également Tarka et Hysteria, qui passeront peut être faire connaissance avec les anciens. Voici venu le temps pour tout ce petit monde de se rencontrer autour d’un godet et d’un bout de barbaque.

Halleck gronde soudainement, puis se met à hurler. Inadmissible qu'ils n'aient rien à se mettre sous la dent pour fêter pareil évènement. Des soldats approchent enfin, plateau en main sur lequel repose des crânes frais décapité du jour même. Le tout à été organisé au dernier moment et ils n’ont prit le temps de mettre en place une exécution pour animer un peu les Larmes de Pal. Manque un tavernier ici aussi. Personne n’a jamais su redonner vie à l’endroit aussi bien que Marot.

La poisse de la profession, qu’il se dit en croquant le nez d’une tête de marmot. Il mâche, se délectant de la chair fraîche… Puis tend un verre à Komov en lui lançant :

Saignant, cette bidoche, hein ?

Et le colosse s'emporte dans un rire tonitruant qui semble résonner sans fin dans les boyaux de la terre...
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !

Cà faisait un bail qu'il n'était pas venu se ressourcer dans d'antre. Depuis qu'il avait punaisé la Frulg sur la porte de la pochée, en fait. Il avait eu...des occupations, oui c'est çà des occupations. Son regard se voila d'une lueur rougeâtre au souvenir de celles ci. Elle avait hurlé... il avait jouit de sa souffrance... La mort les avaient abrégés... Sa mort lui avait apporté la volupté qui reste après les corps à corps qu'ils soient charnels ou sanglants.

Il entra dans Les larmes de Pal pour y abreuver sa soif. Un rapide tour d'horizon pour voir que la place était occupée. Ana, Marvick, Halleck et une nouvelle. Il en apprécia les courbes et sourit en coin en pensant qu'ils avaient de bien jolis petits lots parmis eux. Toujours utile et plaisant à l'oeil, mais ô combien mortels pour ceux qui ne se méfiaient pas.

Il fit un petit salut à Ana, sachant combien elle aime la tranquilité tout comme lui, puis s'approche de la nouvelle et s'accoude au comptoir à coté d'elle. Bien entourée la belle... Il trempe un doigt dans la petite flaque de sang et le présente à sa voisine.

Salutations. Alors... on se délècte ?

Défi... voir ce qu'elle a dans le ventre, sans volonté de l'agresser, juste pour voir...
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Le rythme que joue l'homme au comptoir lui rappelle quelques souvenirs d'un lointain passé où elle s'amusait d'une... autre manière. Ah, les fêtes foraines qui avaient jallonées son enfance! Et leur fin, toujours tragique... Personne n'avait su que c'était elle qui égorgeait les poussins. A 7 ans, on est encore bien jeune pour toute autre proie...

Un homme entre et salue une femme qu'elle n'avait pas vu. Elle l'observe et remarque son attitude solitaire, mais tranquille. Sans doute qu'elle non plus, elle n'aime pas parler... Les Tenebris ont tous leurs secrets, plus ou moins noirs. Parfois ils sombrent dans le bruit et la folie, parfois il préfèrent le silence et le noir...
L'homme vient s'installer à côté d'elle. Un homme? Autrefois, peut-être... Mais son visage ne porte plus aucune trace d'humanité. Elle le salue, puis le regarde lui présenter son index tendu avec un regard froid. Elle n'a pas l'habitude de ce genre de... familiarités. Mais il serait tellement dommage que les gouttes de sang au bout de son doigts se perdent sur le sol crasseux de la taverne.

Sourire carnassier.

Elle suçote le bout du doigt de son voisin, puis une fois que plus aucune goutte de sang n'est à espérer, elle le mord pour lui laisser... un souvenir.

Hmmm... pas mauvais...
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в тенебрис Halleck !! En effet cela fait longtemps, depuis Béziers, que je ne suis revenu ici.. Disons que la bonne marche du rapatriement des prises de guerre fut plus longue et plus hardies que prevu..

Il s'était retenu de tomber lorsque la tape même si amicale du colosse, lui fit se rendre compte que les blessures même si apparemment guéries étaient non loin.. Aligern avait la mine plus sombre qu'a l'accoutumée.. Il prit son verre et tendit l'autre à Halleck

Que mort, sang et richesse jalonnent notre vie !! Mes aventures dis tu? Je crains qu'elles ne soient fort distrayantes, et je doute que tu aies envie de les écouter.. Je sais bien que ce que tu veux entendre.. Mais rassure toi le déchargement et l'acheminement des trésors de guerre est en phase terminale.. Nous n'avons que peu de pertes à déplorer, quelques soldats n'ont pu faire le voyage et Nestrecha a du les accueillir en son royaume...Un de mes hommes viendra me prévenir quand cela sera achevé.. Quelle est ma prochaine affectation ?

Aligern était las de son périple, cela avait sérieusement entamé ses forces vitales..Il espérait ne pas repartir de suite, même s'il obéirait de tout façon.. Il but une bonne rasade du vin..
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

Un pas lourd et trainant se fait entendre de plus en fort depuis l'un des boyaux de l'antre. Soudain, en débouche l'imposant Malamock, le visage à demi caché par cette étoffe rouge dans laquelle il s'enroule continuellement. Le géant s'arrête un instant pour contempler la salle et plus particulièrement le cadavre sans tête gisant près d'un gros siège de pierre. Tient justement le chef y est assis et déguste tranquilement.

в тенебрис Halleck!!

Lâche t-il avant de s'approcher lui aussi du cadavre pour en extraire le coeur, son met favori. Il sort sa dague courbe et ouvre le thorax de haut en bas avant d'y plonger ses grosses mains faisant craquer les os et brisant les côtes au passage pour en extraire sa pitance. Puis, il se relève et toise de nouveau les In Tenebris présent. Enfin, il part d'un rire tonitruand avant de découvrir sa face. Un choc pour ceux qui le découvre car Malamock n'a pas de nez et ses lèvres son à moitiées arrachées. Lui ne s'en soucis guère lorsqu'il se trouve parmis les siens. Il prend place et commence de dévorer le coeur qu'il tient dans sa grosse paluche en écoutant les histoires racontées autour de lui.
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Aligern explosa de rire lorsqu'aHalleck lui donna sa prochaine affectation.. Allez violer dans la Cour.. Cette idée ne séduisait guère Aligern.. Il était tou bonnement exténué... Le voyage harassant, la lente convalescence, l'avait laissé avec peu de force..

Ma foi c'est une affectation agrébla Halleck, mais tu devras y aller sans moi mon ami !! Il rit. Soudain quelquechose enlui le ramena a beziers, au colosse à sa masse qui lui avait broyé les cotes.. Je ne suis pas état de m'y astreindre.. J'ai encore des blessures qu ne se sont pas entièrement résorbés ou tu du moins que je croyais l'être.. Il me faut reprendre des forces..

Il sourit en regardant les manière toujours uassi barbare d'Halleck. Mais il appréciait ce colosse.. Un autre colosse vint chercher le coeur sur un cadavre.. Décidément il ne comprendrait jamais ce besoin de cannibalisme chez certains Ténébris.. Ce second colosse il ne l'avait jamais croisé ici, mais cela faisait si longtemps.. une éternité qu'il n'avait rejoins son refuge la Cour, et sa forteresse .. L'antre...

Il aimait l'oppression des souterrains, les ténèbres si cher à son coeur.. Loin de tout , loin de la lumière.. Il retrouvait avec délectation l'atmosphère si particulière des Larmes.. Il prit son verre et bu une gorgé.. Cela le revigora un peu..
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Aligern de Chantfaucon, le loup solitaire en quête de quiétude.

La taverne commence à se remplir... Hysteria ne connaît personne, mais elle grave dans sa mémoire chaque visage et chaque nom qu'elle entend pour mieux reconnaître ses frères et soeurs Tenebris. Entre deux saluts de tête, elle observe Halleck croquer les os de la carcasse avec une facilité déconcertante. Sa mâchoire à elle est plus fragile, moins puissante, et puis... elle préfère le liquide. Elle préfère le sang, ou les petits muscles. Ceux qui fondent sous la langue.

Un homme entre et se sert dans la carcasse dégoulinante. Le coeur... Quel bon choix. Fondant à souhait. Moelleux. Délicieux. Elle regarde l'organe avec envie, puis détourne les yeux. Quelqu'un a attiré son attention...

La petite entre. Elle en a déjà entendu parler, mais elle ne l'avait encore jamais vu. Elle est exactement comme elle se l'imaginait. Un visage d'ange derrière lequel se cache sans doute un coeur de démon. Le plus amusant, c'est qu'aucun des colosses présents dans la salle ne l'impressionne. Hysteria sourit. C'est tellement rare qu'elle peut bien se le permettre. Elle écoute d'une oreille distraite les histoires du dénommé Aligern. Il semble bien connaître Halleck. Un ancien sans doute.

Elle se laisse finalement tenter par le vin noir et en commande un verre à Mavrick. Elle trempe le bout des lèvres dedans pour mieux apprécier son goût et... frissonne. Indefinissable. Mais tellement ennivrant qu'elle ne peut s'empêcher d'en boire quelques autres gorgées.
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Aaaahhhh Nestrechaa.... quelle bonne idée de ne pas tout emmener avec toi pensait Malamock tout en dégustant ce met de choix. Dommage qu'il fut presque froid. Le sang en revanche qui n'avait pas eu le temps de s'épaissir était donc très gouteux. Il dégoulinait le long de sa main dans laquelle trônait le coeur tels des larmes de Krivda et il s'apprêtait à lécher le tout pour n'en pas perdre une miette quand une gosse, toute petite, entra. Malamock se redressa et la regarda de haut en bas.

Aaahh ça fait aussi des gônes les Tenebris?!!

Malamock!! Pour vous servir!!

S'exclama t-il en posantt son regard d'un bleu profond sur chacune des femmes de la salle avec des yeux pervers et la langue passant et repassant sur les restes de ses lèvres déchirées. Il croque de nouveau un morceau, faisant gicler le sang sur la table devant lui. Puis, il en remarque une qui attire son attention et lui fait de l'oeil. Aaahh!! Fastoche pense t'il alors, s'imaginant déjà en plein ébat avec cette dernière. Cepandant, il remarque aussi qu'elle lorgne son morceau préféré déjà à moitié bouffé. Le molosse n'a pas l'habitude de partager. Il plisse les yeux pour réfléchir. Lui donne ou pas?? Quelques secondes passe et, vivement, il croque de nouveau un gros morceau dans la barbak en la regardant puis, d'un geste, pose violement le restant devant elle en souriant, enfin si l'on apel ça sourire; mais il n'enlève pas sa main. Il veut un contact physique, comme une promesse en quelque sorte et c'est à son tour de lui faire comprendre.
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Surprise. Elle regarde froidement l'homme qui s'est permis de la toucher. Courageux... ou fou? Elle aurait presque envie de sourire une nouvelle fois. Elle aurait encore plus envie d'enserrer son cou de sa main, de planter ses ongles dans sa peau, de l'entendre agoniser par manque d'air. Mais c'est un Tenebris, elle ne fera rien... Un frère. Le seul qui n'est pas encore mort après avoir posé sa main sur elle.

Quelle ironie... Dire qu'elle ne peut même pas le tuer.

Elle replonge ses lèvres dans le vin noir. La solitaire qui attendait dans son coin s'est avancée. Elle aussi convoite le coeur. Mais le colosse semble vouloir... quelquechose en échange. Lui aussi serait-il fou?

Elle dévisage tous les hommes de la salle avec un rictus sur les lèvres. Les putains de la Cour doivent sûrement les distraire. Quelques minutes. Quelques heures peut-être s'ils ont décidé de faire durer le plaisir. Mais quoiqu'il arrive, elles ne revoient plus jamais la lumière du jour. De toute façon, la lumière du jour ne perce plus les murs de la Cour depuis longtemps.

Elle repose son verre vide sur le comptoir. Ses lèvres la brûlent, sa gorge aussi. Elle n'a jamais goûté boisson aussi ennivrante, aussi dangereuse. Elle en reprendrait bien, mais elle a besoin de garder la tête froide. Elle repousse le verre loin d'elle et quitte le comptoir pour aller s'asseoir à une table. Elle a besoin de retenir chaque visage. Ele a besoin d'écouter pour mieux saisir chaque histoire. Elle est curieuse. Un vilain défaut n'est-ce pas? Mais elle aime tout savoir, pourvu que les autres ignorent...
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Un homme sort de la sombre salle mais Malamock n'y prête aucune attention.

Le morceau de coeur restant se vide peu à peu de son sang sous la pression qu'excerce sa main, formant une marre brunâtre au milieu de la table.
Enfin, elle cède, elle aproche sa main et la pose doucement sur la sienne.
Malamock grogne cherchant son regard.
Soudain, elle lui retourne un doigt, le plus long, qui craque en atteignant le dos de sa main en lui arrachant un grand cri de surprise.

GGggrrrooooooooooowwwwhhhh!!!!

La douleur ne le gêne pas, il en a l'habitude se n'est qu'un détail et le reflexe de répondre ne se fait pas attendre, il réagit dans la même seconde.
C'est dans ses gênes, il abat son point gauche en plein sur la face de la femme, se lève toujours en grognant et lui reprend sa prise, se servant de son énorme paluche droite au doigt cassé qu'il n'a toujours pas retiré du morceau dégoulinant et qu'il lui arrache de la main.
Maintenant, il se tient à un mètre d'elle, espérant lui avoir pété le nez en voyant du sang couler, à moins que ce ne soit le sang qu'il avait déjà sur les mains.
Il la toise, ses yeux lancent des éclairs mais l'image de la sorcière devant son grimoire s'impose à lui.
Il a prêté sermet pfffff, pourra même pas l'achever cette catin là.
Pourtant, c'est pas l'envie qui lui manque, ses sabres fendraient sa chair et il pourrait enfin avoir un coeur chaud.
Il jette un coup d'oeil interrogateur au chef avant de s'emporter, tournant de nouveau son visage vers la femme.

Gône de putain!!

Tu payeras ça un jour tu verras!!

Grogne t'il avant d'engloutir le reste du coeur en une fois et de l'avaler après une courte mastication.
Puis, il lâche un rot tonitruant, rejetant quelques menus morceaux plein de sang qui viennent se coler sur le visage de la guérrière en même temps que son souffle, fétide à souhait lui chatouille les narines.

[Mode modo Halleck gros baveux puant activé]

Une phrase tendancieuse supprimée.
Je ne doute pas que cela soit simplement une mauvaise formulation sur ce coup la.
Prenons garde lorsque nous tournons un peu gore.
Ce forum dispose d’une importante marge de liberté.
Toutefois, certaines allusions ne peuvent être tolérées.

[Mode modo Halleck gros baveux puant modo désactivé]
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Un grand cri sort de sa bouche , Ana sent son haleine jusque dans ses narines...

GGggrrrooooooooooowwwwhhhh!!!!

Hummm, odeur de moisi et de pourriture comme elle aime....
Malamock se rebelle et colle une grosse mandale dans la tronche d'Anachorète qui recule de trois mètres, tellement le coup porté, est fort....
Le sang coule de song nez , elle glisse doucement sa langue entre ses lèvres et vient récupérer les gouttes sang encore chaudes, sans lâcher le molosse de ses yeux qui se plissent de plaisir.....
Elle aime déjà cette bête, il lui plait....
Une femme entre dans l'auberge entre temps....
Pour couronner le tout , il la traite...Plaisir sublime de ses mots divins dans cette bouche difforme dont elle rêve déjà.....
Il ne partagera pas son menu mais qu'importe , elle l'a rencontré , ce sera une bonne journée pour elle.....

Que de temps passé loin de ce repère. Que de jours et de semaines d'errance avant de finalement revenir sur ses pas et terminer son voyage à son point de départ.

Aamon avait eu besoin de se retrouver "seul", comme avant. Bien sur, il n'était désormais jamais véritablement seul et elle était toujours là pour veiller sur lui, caché des regards des autres dans les replis de son long manteau.

En entrant, Aamon s'arrêta pour regarder les habitués et nouveaux venus. Son visage était toujours aussi dénué d'expressions. Il écoutait ses conseils glissés à son oreille.

Il entra et passa aux côtés de certains qu'il connaissait. Après un bref signe de la tête, il prit un verre au comptoir et s'humecta les lèvres... Comme c'était agréable de retrouver ce gout, cette ambiance...
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в тенебрис ! Tout ce qui peut être détruit, mérite de l'être!

Darquiam fait irruption dans la taverne ou semble se tramer une belle beuverie. Pendant que certains sont affectés à la surveillance du repaire, les autres festoient allègrement... Darquiam ne va pas se plaindre... Faire des rondes et jeter un Oeil aux différentes portes menant à l'Antre n'a jamais été bien d'éprouvant. Cependant, il en en a avait été autrement cette fois ci.

Dix minutes plus tôt, alors qu'il arrivait aux côtés d'Oglanov vers la Grand porte qu'ils nomment gueule de Marena pour partager un morceau de viande grillée, il perçut des mouvements de foule au fond de la ruelle. Il avait alors vu Yarkoich sortir du noir en tenant par la bride une seconde monture. . Puis apparurent trois autres cavaliers qu'il ne connaissait point. A peine réussissait il à distinguer la forme de leurs visage dans la pénombre. La mine de l'ancêtre semblait pensive, ce qui ne présageait rien de bon.

Ils étaient alors trois membres du clan postés à l'extérieur. Oglanov, Yarkoich et lui. Du moins le croyait il... Du bruit provenait du dessus d'un bâtiment non loin de la... Et Darquiam n'avait aucun moyen de savoir s'il s'agissait bien la de l'un des leurs ou d'un visiteur...

Peut être aurait il alors du rester à l'entrée. Ce n'est toutefois point ce qu'il fit, préférant traverser à une vitesse démentielles les fines artères de la terre pour rejoindre la taverne et prévenir les siens de l'arrivée imminente d'intrus.

Essouflé, Darquiam tenta vainement de reprendre son souffle puis cracha des sons moitiés compréhenssibles :

A' 'hors de la i'site !

Co'ait pas, 'a'ais vus aup' 'vant !

Que quelques inconnus viennent à eux n'avait fondamentalement rien d'alarmant. Mais Darquiam préférait jouer la carte de la prudence sur ce coup ci... Il avait lu dans L'Oeil du vieux Yarkoich que la situation se devait d'être prise au sérieux.
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в тенебрис !

Darquiam dévisage le monstre d'Aamon tandis que se poitrine se soulève et s'abaisse à grande vitesse sans toutefois parvenir à se stabiliser à un rythme normal. C'est que la brute en impose du haut de ses deux bons mètres... La voix de l'autre gronde :

- Hey ! Darquiam ! Tu nous casses les oreilles !! Qu'est ce que tu veux pignouffe... Si c'est pour faire l'intéressant afin d'avoir un verre gratos, tu peux toujours courir !

Moitié paniqué, la respiration de Darquiam s'emballe un peu plus encore.

Dévisageant le géant d'un air idiot, il lui lança derechef :

'aut fai' vit' !

On ne 'eut pas de'iner qui ap'oche !

Les mots ne semblaient décidément point vouloir sortir. Darquiam entreprit alors de dégainer sa dague et de la brandit vers le ciel pour appeler au rassemblement, sans réellement avoir conscience de l'interprétation douteuse qui pouvait suivre de ce lever de lame...

A'e'te ! Ale'te !
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в тенебрис !

Une incroyable taloche l'envoya chuter lourdement un bon mètre plus loin. Les doigts écartés, la main du colosse avait semblé impressionnante. Il sembla alors à Darquiam qu'un marteau venait de lui fouetter le visage. Se relevant en vacillant, Darquiam s'écarta du chemin d'Aamon pour se rapprocher des autres qui restaient la.

Son coeur martelait plus que jamais sa poitrine. Il transpirait à grosse goute. Il réussit néanmoins à articuler quelques sons :

'ite à la 'eule de Ma'na !

Tous semblaient s'affairer, attendant les consignes. Il avaient probablement tiré plus de conclusion du départ d'Aamon que de sa tirade.

Darquiam fixa alors Halleck, attendant de voir ce que pensait le colosse de ces informations. Il aurait aimé donner quelques détails supplémentaires. Toutefois, la pénombre qui régnait dans le ruelle ne lui avait donné que peux d'indices. Il pouvait tout à fait s'agir la d'une visite de courtoisie comme d'une attaque frontale... Beauh... Qui prendrait le risque de venir à eux de pleine face...
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в тенебрис !

L'oreille craque mille fois sous ses chicos complétement noirs de pourriture; Malamock aime bien ce bruit, ça lui remémore des souvenirs sur des batailles et des jours heureux où la torture allait bon train. Il regarde les trois femmes partir à la suite, dont celle qu'il à cogné et qui semble avoir du mal à le quitter! Un jour sans doute il se la fera... Plongeant encore sa main dans le bol à chaire et cartilage, il jette un coup d'oeil à l'homme qui vient de pénétrer dans la salle, haletant. Il écoute ses propos mais n'y pige pas grand chose, l'homme s'exprime franchement mal et s'embarque dans un nonsens en sortant une lame dans cet endroit....

Malamock rit en regardant la suite des évènements puis il comprend enfin que l'Antre risque d'être attaqué mais cela ne perturbe en rien son festin. Mieux même, cela lui rouvre l'appétit. Il se ressert à pleine mains et continu de bouffer comme un ogre qu'il est en pensant à ce qu'il pourrait se préparer: une grande bataille au sein de l'Antre! Quelle bonne perspective!! Il attendra, surement planqué dans l'coin que les assaillants n'arrivent avant d'agir lui aussi....en attendant, il finit son copieux repas!
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Prêtant l'oreille à Warië tout en pilonnant un bout de bidoche à coup de croc, Halleck scruta d'une brève oeillade la taverne afin d'établir un rapide bilan des forces en présence. Le vieux leur mandait de rallier le Huis Clos. Cela paraissait une bonne idée, et ne manquerait pas de bousculer un peu le rythme monotone de cette journée quelconque. Enfin, chacun agirait selon son bon vouloir. L'heure des rondes dans la cour approchait et certains d'entre eux s'en iraient probablement errer dans les ruelles de la cour afin de faciliter leur digestion.

Marlowe's.

Béziers.

Le colosse ne l’y avait point vu. L’ancêtre l’avait informé de sa venue. Sa présence là-bas ne l’avait aucunement étonnée… Sélène… Bien longtemps qu’il n’avait revu le livide. A vrai dire, leur chemin ne s’était croisé que peux de fois. La place des martyrs, lors de son retour à la cour, puis devant le Palazzo ou ce dernier lui offrit l’hospitalité. A ces souvenirs, Halleck ne pu réprimer un petit sourire pervers, car l’évocation de ces faits lui rappelèrent sa rencontre avec la biche, cette guerrière à la croupe alléchante et à la fesse ferme.

Intrigué, Halleck se questionna sur les raisons de la visite du Libertadien. Peut être ce dernier souhaitait il évoquer quelques souvenirs Biterrois autour d’un verre de vin noir. Mais dans ce cas ci, Yarkoich l’aurait mené à lui sans préconiser le Huis Clos. Encore que l’ancêtre avait tendance à sombrer dans la sénilité ces temps ci.

Point trop réfléchir et agir, car c’est ainsi que l’on trouve le plus vite réponse à ses questions. Le colosse envoie sa lourde main taper amicalement l’épaule d’Aligern, lui signifiant ainsi qu’il devait filer. Puis il se redressa soudainement et se dirigea vers le comptoir. Il empoigna un verre de vin noir et l’avala d’un trait afin que le sang de Nestrecha guide sa raison.

S’adressant à un soldat accoudé non loin de lui, il se mit alors à beugler :


File à L’Antre de Krivda et dégotes moi une esclave bien formée !

Fait laver cette putain dans le sang des Puits de Kudjara et rejoint le Huis Clos !

Notre invité pourra ainsi se dégourdir le gourdin ! Et traîne point !

Halleck manda à ce que l'on lui serve un crâne. A peine celui ci servit qu'il en désossa le nez. Mâchant frénétiquement celui ci en bavant allégrement de toute part, le colosse s'en alla en direction de la sortie des Larmes de Pal. Il lâcha une phrase à l'intention de ses frères, gratifiant le sol crasseux de postillons sanglants :

Venez donc au Huis Clos ! On pourra jouer à qui rote le plus fort dans le noir.

Et il disparu dans les méandres de la terre, éructant violemment comme pour s'échauffer la voix...
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !

Le pas massif du colosse tonne dans les boyaux de l'Antre. Il progresse, guidé par le fumet des porcins qui se dandinent sur le feu, transpercés par une broche assurant une rotation régulière. D'une main, Halleck se gratte les bourses, repensant aux longues semaines écoulées sans qu'il n'ait pu prendre un seul bain. Cela n'est guère pour lui déplaire, lui qui hait l'eau transparente dont raffolent les curetons.

Enfin, la taverne se profile à l'horizon. Le tintement des coupes emplies de vin noir s'entrechoquant lui intime de se hâter. Sortant son imposante paluche de son futal, il vient déposer celle ci sur l'épaule de l'un des soldat en guise d'amitié.

Se tournant vers l'assemblée et les fidèles lieutenants, le voici hurlant comme à l'accoutumée :

B Tенебрис, mes frères !

Il agrippe une chope qu'il vide d'un trait, puis laisse le flux faire son effet. Quelques secondes suffisent afin que ne déferle le traditionnel rot, annonçant qu’est venu le temps de s'adonner à la palabre.

Demain, les Noms de Nestrecha, Krivda, Kudjara et Marena glaceront de nouveau la peau des provinciaux de ce royaume pourri par les fausses croyances !

Qu'Aristote m'entende ! Sale pucelle d'Aristomachin !

Le Dauphin se prélasse en Languedoc avant de retrouver le Dauphiné.

Le Dauphiné ! Nous sommes liés à ce comté, jadis gouverné par la chienne de Numalane, qui orchestra la mort du guerrier Eldwen en pleine place de Grève à Paris.

Et que dire de ces batailles épiques, en la terre de Carnil, dont le vieux Yarko nous délivre chaque soir le récit.

Carnil, gouverneur auquel nous avons enlevé le fils, pour en faire un Vrai Homme, et non une lopette de chevalier...

La forge à vibré des mois durant, nous assurant assez de fer tranchant pour retourner au combat !

Mettons cap sur le Dauphiné, et tentons de capturer le Fils du bouffon de Lévan !

Notre règne arrive !

Et les cris s'élevèrent à l'unisson, berçant les ténèbres souterraines du royaume des Dieux...
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !

Quand Anachorète entra aux Larmes de pal pour assister à une réunion dont elle avait entendue parler dans des murmures , Halleck n'était pas encore arrivé ...
Ce tenait là ,déja quelques soldats vociférant dont elle ne prit pas le temps d'écouter les histoires, elle s'approcha du bar et prit une chope à moitiée pleine qui se trouvait là ,puis allat s'installer dans un coin sombre comme à son habitude ,n'essayant même pas d'entrer en communication avec personne .
C'est sans réaction, aucune , que Ana regarda Halleck entrer ,boire et enfin se lâcher pour ensuite ouvrir sa gueule répugnante .

B Tенебрис


Hummmmmm, Ana adorait son faciès quelque peu disgratieux dont il semblait qu'il manquait d'évidence ,quelques morceaux...
Elle le regardait plus qu'elle ne l'écoutait mais elle fit comme les autres répétant derrière eux:

Notre règne arrive , Gloire à Nestrecha!!!

Le Dauphiné serait sa prochaine destination , elle s'en faisait une joie , d'autant plus que ces terres lui étaient inconnues.
Elle laissa les autres finir de s'extasier laissant juste apparaître un léger plie au coin des lèvres , ou peut être n'était ce qu'une ombre sur son visage.
Il était rare de comprendre ce qu'elle pouvait bien ressentir.

De nombreux débris de verre jonchent le sol, fruit d'une vieille tradition... La fête bat son plein. Dernier rassemblement en terre Parisienne. Mais voici qu'une parole inacceptable s'en vient conclure son discours.

Il se jette, furibond, sur celle qui ose défier les intentions Divines. Sa paluche jaillit pour enserrer le cou de la folle. Le colosse soulève cette dernière de terre puis approche son visage de celui d'Alvera. Une langue s'extirpe d'entre les deux mâchoires, exhibant quatre canines acérées. Celle ci traîne sur le visage, parcourant le menton langoureusement pour remonter jusqu'a l'oeil sur lequel elle s'attarde. Son haleine fétide s'échappe tandis que les veines de son front se gonflent sous l'afflux de sang.
Il déclare alors :

Tu aimes la solitude, femme. Oui-da, nous te voyons peu, mais jamais les Dieux n'ont eu à se plaindre de tes actions.

Désirerais tu les offenser en allant outre leur commandements ? Le mystique a pourtant parlé en leur nom !

Halleck la repose au sol. L'étudie. Ses lèvres s'étirent pour afficher un sourire pervers. Il lui agrippe ensuite le poignet qu'il guide avec une lenteur extrême jusqu'a sa bouche. Soudain, il précipite l'annulaire de la dingue dans sa gueule et referme le piège dans un grondement.

Les chairs cèdent. Le musculeux mâche avec mépris cette viande tout scrutant celle qui lui fait face.

Viendras tu, ou dois je t'emmener reposer au Circulus pour les siècles à venir ?
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !

La guerière à tout vu de la scène qui vient de se dérouler entre le colosse Halleck et la folle Alvera.
Tarka est tapie dans l'ombre, ne sachant comment dire au gros puant qu'elle doit finir le travail en Bourbonnais Auvergne, liquider Havagenthi pour de bon.
Le chef à une lame plantée dans la joue, nouvelle cicatrice à venir pour un corps déjà recousu de partout.
Surtout, elle ne bouge pas mais sa langue se délie, un murmure s'élève, entraînant t reprit par l'immonde Malmock.

Passent, passent et repassent
Les Tenebris sont des rapaces
Des visages bien anonymes
Aux nuits noires de crimes

Coulent, coulent et déboulent
Du sang jaillit dans la foule
Des mains rudes, sévèrent
Qui étouffent, prennent l'air

Moeurs demeurent et meurt
Une flambée pour les coeurs
Ne suivent point de remords
Que pourrissent les corps

Le silence s'établit de nouveau, tous attendent de voir la réaction du chef quand au geste de la folle.
Dans son coin, Tarka pense à la Miette, elle l'aurait bien emmenée voir Le Morveux à Montpensier, cela lui aurait plus, l'aime bien la Miette et elle lui aurait apprit comment reproduire le dessin de la horde, le crâne, le serpent, les lettres... tout... jusqu'à la poudre noire qui pique et qui brûle. Mais non, cela ne se transmetterait peut-être pas... Nouveau coup d'oeil sur le colosse. Tend l'oereille mais pas de bêlement, arfff, pas le temps d'attendre, la guerrière va devoir repartir, entraînant Malamock à sa suite, sans ça l'homme lui échappera encore.
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Quelques heures avant, Ana était arrivée dans l'espoir de retrouver l'ambiance morbide de sa taverne préférée.
Mais quelle fût sa surprise quand elle trouva, que de la poussière , un lieu déserté , même l'odeur de putrifaction qu'elle aimait tant , avait presque disparu.
Elle finit de descendre les marches pour se rapprocher du comptoir....
Ce n'était pas tant que la vie y était rare qui la génait , bien au contraire , la solitude, ça elle en était friande, mais l'ambiance , les odeurs et les grondements , les bruits de terreurs qui provoquaient chez elle des frémissement de biens être.
Alors que Ana était encore dans ses pensés ,
Un rat eut le malheur de vouloir se faufiler entre ses jambes,par reflexe Ana marcha sur sa queue et le freina dans sa course.
La bestiole affolée se mit à faire un bruit aigu que ana traduit par de la frayeur ou peut être simplement de la souffrance.
Elle sourit et finit par ramasser la bête qu'elle acheva d'un coup de dents bien placé derrière la nuque.
Finalement son moral revenait , elle remarqua un coin bien sombre dans la pénombre de la taverne et décida d'aller s'y installer pour déguster tranquillement sa proie...

Un bruit de pas lourds , Ana arrête tout mouvement qui pourrait la laisser voir...
Il descend les marches une à une , elle ralentit même sa respiration , elle ne veut pas qu'il la voit et préfère l'observer de son coin .
Elle finit par 'apercevoir son visage et elle le reconnait , s'en voulant légèrement de ne pas l'avoir reconnu à sa démarche.
Il parle seul:

Quel dommage que je n'aie pas vu cela. Ca a du être...


Elle sourit en comprenant de quoi il parlait , elle l'observe toujours , il s'éloigne , elle hésite et puis finalement le laisse partir....