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[RP] [Taverne, salle commune] Larmes de Pal

-fromFRSoldats In Tenebris
Une incroyable taloche l'envoya chuter lourdement un bon mètre plus loin. Les doigts écartés, la main du colosse avait semblé impressionnante. Il sembla alors à Darquiam qu'un marteau venait de lui fouetter le visage. Se relevant en vacillant, Darquiam s'écarta du chemin d'Aamon pour se rapprocher des autres qui restaient la.

Son coeur martelait plus que jamais sa poitrine. Il transpirait à grosse goute. Il réussit néanmoins à articuler quelques sons :


'ite à la 'eule de Ma'na !

Tous semblaient s'affairer, attendant les consignes. Il avaient probablement tiré plus de conclusion du départ d'Aamon que de sa tirade.

Darquiam fixa alors Halleck, attendant de voir ce que pensait le colosse de ces informations. Il aurait aimé donner quelques détails supplémentaires. Toutefois, la pénombre qui régnait dans le ruelle ne lui avait donné que peux d'indices. Il pouvait tout à fait s'agir la d'une visite de courtoisie comme d'une attaque frontale... Beauh... Qui prendrait le risque de venir à eux de pleine face...

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в тенебрис !
-fromFRMavrick
Mavricj se lève d'un bond. Aux aguets, le guetteur escalade le comptoir et file en direction de l'entrée de la taverne. Dans sa main repose un bâton. Sous sa cape sommeille une fine lame. L'entrée de l'homme paniqué ne laissait aucun doute... Une grande nouvelle allait être annoncée la. Et quelle qu'elle soit, lui resterait à garder l'unique passage menant aux Larmes de Pal. Car nul ne sait.

Mavrick Miolark assiste à l'échange entre Aamon et Darquiam, reste de marbre lorsque le premier quitte la taverne pour ensuite porter secours au second qu'il redresse rapidement. Il faut choisir ! Rejoindre la ruelle ou rester dans l'Antre... Quoiqu'il advienne, tous quitteront probablement Pal sous peu. Le temps du vin noir semble une nouvelle fois révolu.

L'heure de faire couler le sang approche... Suivant quel prétexte ? Mavrick n'en sait rien... Mais il vit depuis assez longtemps chez les In Tenebris pour savoir que lorsque les troupes bougent, l'agitation ne retombe jamais sans que quelques offrandes soient offertes à Nestrecha.

Mavrick rebrousse finalement chemin en direction du comptoir, s'empare de son tambour qu'il avait oublié dans un premier temps puis se dirige vers les boyaux de l'Antre...

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L'autre Monde...
-fromFRMalamock
L'oreille craque mille fois sous ses chicos complétement noirs de pourriture; Malamock aime bien ce bruit, ça lui remémore des souvenirs sur des batailles et des jours heureux où la torture allait bon train. Il regarde les trois femmes partir à la suite, dont celle qu'il à cogné et qui semble avoir du mal à le quitter! Un jour sans doute il se la fera... Plongeant encore sa main dans le bol à chaire et cartilage, il jette un coup d'oeil à l'homme qui vient de pénétrer dans la salle, haletant. Il écoute ses propos mais n'y pige pas grand chose, l'homme s'exprime franchement mal et s'embarque dans un nonsens en sortant une lame dans cet endroit....

Malamock rit en regardant la suite des évènements puis il comprend enfin que l'Antre risque d'être attaqué mais cela ne perturbe en rien son festin. Mieux même, cela lui rouvre l'appétit. Il se ressert à pleine mains et continu de bouffer comme un ogre qu'il est en pensant à ce qu'il pourrait se préparer: une grande bataille au sein de l'Antre! Quelle bonne perspective!! Il attendra, surement planqué dans l'coin que les assaillants n'arrivent avant d'agir lui aussi....en attendant, il finit son copieux repas!

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-fromFRWarië
Warië avait quelque peut délaissé son poste, attiré par les rumeurs qu'attisaient les soldats de Nestrecha. Les On-dit relataient l'intrusion d'un Libertadien dans l'Antre. Un de plus après la rousse. Un soldat était venu officialiser la nouvelle. Warië avait alors décidé de porter celle ci à Halleck, déléguant la garde du Sentier Décharné à l'homme qui était venu le trouver.

Il progresse dans les boyaux jusqu'a atteindre la taverne. Il est bien rare qu'il s'y rende, si ce n'est pour évoquer quelques souvenirs de campagnes au cours de longues soirées ou les poings martèlent les tables pour mander le vin noir. La dernière fois remontait à fort longtemps. Il avait beau fouiller au plus profond de ses souvenirs, il n'en avait fichtre aucune idée.

Warië perçoit le colosse à l'une des tables. Il s'approche alors, se sert un godet de la boisson des Dieux, dont ils se délectent jusqu'a la déraison, sombrant bien souvent ensuite en de rustres empoignades amicales... Il faut bien se défouler au royaume de la mort. Et les distractions manquent cruellement.

Planté face à Halleck, verre en main, il lui lance après avoir trempé ses lèvres dans le délicieux breuvage :


Yarkoich semble avoir conduit au Huis Clos un dénommé Marlowe's, qu'il aurait rencontré au cours de la campagne Biterroise.

L'ancêtre mande à ce que tu le rejoignes, comme chacun de nos frères, afin d'écouter ce que veut l'intrépide.

Gloire à Nestrecha !


Warië s'enquille ce qui reste de vin noir d'un trait puis tourne les talons pour rejoindre la sortie des Larmes de Pal. Il hésite... entre regagner son poste et faire un détour par le Huis Clos. Il n'y a jamais mit les pieds. L'aventure est tentante.
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-fromFRHalleck
Prêtant l'oreille à Warië tout en pilonnant un bout de bidoche à coup de croc, Halleck scruta d'une brève oeillade la taverne afin d'établir un rapide bilan des forces en présence. Le vieux leur mandait de rallier le Huis Clos. Cela paraissait une bonne idée, et ne manquerait pas de bousculer un peu le rythme monotone de cette journée quelconque. Enfin, chacun agirait selon son bon vouloir. L'heure des rondes dans la cour approchait et certains d'entre eux s'en iraient probablement errer dans les ruelles de la cour afin de faciliter leur digestion.

Marlowe's.

Béziers.

Le colosse ne l’y avait point vu. L’ancêtre l’avait informé de sa venue. Sa présence là-bas ne l’avait aucunement étonnée… Sélène… Bien longtemps qu’il n’avait revu le livide. A vrai dire, leur chemin ne s’était croisé que peux de fois. La place des martyrs, lors de son retour à la cour, puis devant le Palazzo ou ce dernier lui offrit l’hospitalité. A ces souvenirs, Halleck ne pu réprimer un petit sourire pervers, car l’évocation de ces faits lui rappelèrent sa rencontre avec la biche, cette guerrière à la croupe alléchante et à la fesse ferme.

Intrigué, Halleck se questionna sur les raisons de la visite du Libertadien. Peut être ce dernier souhaitait il évoquer quelques souvenirs Biterrois autour d’un verre de vin noir. Mais dans ce cas ci, Yarkoich l’aurait mené à lui sans préconiser le Huis Clos. Encore que l’ancêtre avait tendance à sombrer dans la sénilité ces temps ci.

Point trop réfléchir et agir, car c’est ainsi que l’on trouve le plus vite réponse à ses questions. Le colosse envoie sa lourde main taper amicalement l’épaule d’Aligern, lui signifiant ainsi qu’il devait filer. Puis il se redressa soudainement et se dirigea vers le comptoir. Il empoigna un verre de vin noir et l’avala d’un trait afin que le sang de Nestrecha guide sa raison.

S’adressant à un soldat accoudé non loin de lui, il se mit alors à beugler :


File à L’Antre de Krivda et dégotes moi une esclave bien formée !

Fait laver cette putain dans le sang des Puits de Kudjara et rejoint le Huis Clos !

Notre invité pourra ainsi se dégourdir le gourdin ! Et traîne point !


Halleck manda à ce que l'on lui serve un crâne. A peine celui ci servit qu'il en désossa le nez. Mâchant frénétiquement celui ci en bavant allégrement de toute part, le colosse s'en alla en direction de la sortie des Larmes de Pal. Il lâcha une phrase à l'intention de ses frères, gratifiant le sol crasseux de postillons sanglants :

Venez donc au Huis Clos ! On pourra jouer à qui rote le plus fort dans le noir.

Et il disparu dans les méandres de la terre, éructant violemment comme pour s'échauffer la voix...
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRHyste_ria
Montbrisson était en flamme, malgré quelques villageois récalcitrants, et le retour à la "maison" faisait frissonner de plaisir Hysteria. Elle avait passé sa journée de la veille à se promener dans l'Antre, laissant ses doigts effleurer les murs tachés de sang dans lesquels se découpaient des crânes et os humains. Elle avait aussi prévu une petite visite de la Cour, mais pas avant d'avoir le ventre plein. Affamée, assoiffée aussi sans doute, elle pénétra aux Larmes de Pal avec le sentiment du devoir accompli.

Elle avait troqué son fléau destructeur contre une simple lame qu'elle s'amusait à faire passer entre ses mains. Le couteau finit par se planter dans le tabouret qui s'élevait à côté d'elle.


Tavernier, à boire!, cia-t-elle pour la forme.

Personne. Les larmes étaient vides. Elle soupira, cherchant des yeux un truc à se mettre sous la dent, ou un tonneau pour se désaltérer, mais elle préférait le sang frais et au vu de l'état de la salle commune, il ne devait plus rien y avoir de frais dans le coin. Elle enleva le couteau du tabouret, posa sa main gauche sur le comptoir et écarta les doigts. Ce jeu était stupide, elle finissait toujours par s'entailler l'index, mais faute de mieux, et en attendant une livraison de sang, il fallait bien qu'elle s'occupe...

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-fromFRHalleck
Le pas massif du colosse tonne dans les boyaux de l'Antre. Il progresse, guidé par le fumet des porcins qui se dandinent sur le feu, transpercés par une broche assurant une rotation régulière. D'une main, Halleck se gratte les bourses, repensant aux longues semaines écoulées sans qu'il n'ait pu prendre un seul bain. Cela n'est guère pour lui déplaire, lui qui hait l'eau transparente dont raffolent les curetons.

Enfin, la taverne se profile à l'horizon. Le tintement des coupes emplies de vin noir s'entrechoquant lui intime de se hâter. Sortant son imposante paluche de son futal, il vient déposer celle ci sur l'épaule de l'un des soldat en guise d'amitié.

Se tournant vers l'assemblée et les fidèles lieutenants, le voici hurlant comme à l'accoutumée :


B Tенебрис, mes frères !

Il agrippe une chope qu'il vide d'un trait, puis laisse le flux faire son effet. Quelques secondes suffisent afin que ne déferle le traditionnel rot, annonçant qu’est venu le temps de s'adonner à la palabre.

Demain, les Noms de Nestrecha, Krivda, Kudjara et Marena glaceront de nouveau la peau des provinciaux de ce royaume pourri par les fausses croyances !

Qu'Aristote m'entende ! Sale pucelle d'Aristomachin !

Le Dauphin se prélasse en Languedoc avant de retrouver le Dauphiné.

Le Dauphiné ! Nous sommes liés à ce comté, jadis gouverné par la chienne de Numalane, qui orchestra la mort du guerrier Eldwen en pleine place de Grève à Paris.

Et que dire de ces batailles épiques, en la terre de Carnil, dont le vieux Yarko nous délivre chaque soir le récit.

Carnil, gouverneur auquel nous avons enlevé le fils, pour en faire un Vrai Homme, et non une lopette de chevalier...

La forge à vibré des mois durant, nous assurant assez de fer tranchant pour retourner au combat !

Mettons cap sur le Dauphiné, et tentons de capturer le Fils du bouffon de Lévan !


Notre règne arrive !

Et les cris s'élevèrent à l'unisson, berçant les ténèbres souterraines du royaume des Dieux...
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRHyste_ria
Hysteria était aux Larmes de Pal, assise dans un coin, à écouter les dernières histoires des soldats revenus d'elle ne savait trop où. L'un d'eux arborait une sale cicatrice sur son bras, qu'il avait trouvé sans doute intelligent de laisser se gangréner à l'air libre. Dans quelques semaines, peut-être même moins que ça, il souffrirait tellement qu'il faudrait le lui couper. Elle trempa ses lèvres dans sa coupe de vin glacé tout en s'imagiant abattre sur le Ténébris son fléau noir. Malheureusement il n'aurait pas le bras coupé, juste écrasé sous la masse. Réduit en bouille. Avait-on le droit de frapper un autre Ténébris, de le blesser, pour lui rendre... service? Elle sourit amusée. Un coup de fléau pour rendre service, il n'y avait rien de mieux.

L'arrivée d'Halleck et le son de sa voix puissante tira Hysteria de ses pensées. Elle adressa un signe de tête à la brute et l'écouta débiter ses nouvelles. Elle ne comprenait pas la moitié des choses de ce qu'il disait. La mort du guerrier Eldwen et tous ces trucs, elle n'était pas encore arrivée parmis eux à cette époque. Mais les deux dernières phrases restèrent gravées dans son esprit, comme marquées au fer rouge. Le Dauphiné. Voilà où allait les mener leur prochaine escapade hors de l'Antre...

Elle termina son verre de vin d'une seule gorgée, puis sortit de son coin pour venir se méler aux autres soldats. Les "Notre règne arrive" et "Gloire à Nestrecha", repris en coeur par toute l'assemblée, l'exçitaient intérieurement. C'était mieux que tout, Hysteria le savait. Elle jeta à Halleck un regard éloquent, avide de retrouver les folles chevauchées... des plaines du Royaume, aux côtés des autres Ténébris.

Elle se resservit un autre verre de vin, fredonnant en même temps:


Une souris verte
Qui courait dans l'herbe
Je l'attrape par la queue...

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Sylojuma
Quand Anachorète entra aux Larmes de pal pour assister à une réunion dont elle avait entendue parler dans des murmures , Halleck n'était pas encore arrivé ...
Ce tenait là ,déja quelques soldats vociférant dont elle ne prit pas le temps d'écouter les histoires, elle s'approcha du bar et prit une chope à moitiée pleine qui se trouvait là ,puis allat s'installer dans un coin sombre comme à son habitude ,n'essayant même pas d'entrer en communication avec personne .
C'est sans réaction, aucune , que Ana regarda Halleck entrer ,boire et enfin se lâcher pour ensuite ouvrir sa gueule répugnante .


B Tенебрис


Hummmmmm, Ana adorait son faciès quelque peu disgratieux dont il semblait qu'il manquait d'évidence ,quelques morceaux...
Elle le regardait plus qu'elle ne l'écoutait mais elle fit comme les autres répétant derrière eux:


Notre règne arrive , Gloire à Nestrecha!!!

Le Dauphiné serait sa prochaine destination , elle s'en faisait une joie , d'autant plus que ces terres lui étaient inconnues.
Elle laissa les autres finir de s'extasier laissant juste apparaître un léger plie au coin des lèvres , ou peut être n'était ce qu'une ombre sur son visage.
Il était rare de comprendre ce qu'elle pouvait bien ressentir.
-fromFRAlvera
Toujours dans son coin d'ombre suintant de merdaille. Les fesses bien calées au sol, enveloppée dans sa harde noire. Elle écoute sans rien dire, sans tout comprendre. Là, cette odeur ... son nez se plisse et sur sa mine maladive une expression peureuse se dessine.

Le revoilà oui oui

tu le sens, tu sais que c'est lui ...

pas bon non non

toujours mauvais avec Alvera oui oui


Elle se recule encore contre la pierre froide. Il faudrait pouvoir s'y fondre, disparaitre totalement. Ne pas le voir. Le sol vibre sous la foulée puissante. Ses nerfs perpétuellement à vif comptent les secondes avant son entrée dans la pièce. Les mains courent leur petit jeu de tiraillement. Il est là ! Elle se tait, observe de sa position les déplacements du géants dans la taverne. Attentive au moindre de ses gestes, la moindre inflection de voix.

il beugle oui oui

comme le porc qu'on égorge

égorger ce serait plaisant oui oui

voir son sang faire des glouglous

mais gros, trop gros


Ils ont tous l'air de le vénérer mais pas elle. Il ferait plutôt parti de ses cauchemards. Cette voix qui tombe de trop haut la glace.

il veut encore courrir partout oui oui

mais tu es fatiguée de courir

alors NON !


Elle a crié, sans faire exprès. Parce qu'elle voudrait juste rester là et manger à sa faim et boire quand elle a soif et dormir si elle a sommeil. Et ne voir personne ... personne. La peur quitte son visage et laisse place à la panique. Ses mains se plaquent contre sa bouche, il n'a pas pu entendre, non non non tu n'as rien dit, il ne s'est rien passé, il n'a pas entendu non non non.
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-fromFRHalleck
De nombreux débris de verre jonchent le sol, fruit d'une vieille tradition... La fête bat son plein. Dernier rassemblement en terre Parisienne. Mais voici qu'une parole inacceptable s'en vient conclure son discours.

Il se jette, furibond, sur celle qui ose défier les intentions Divines. Sa paluche jaillit pour enserrer le cou de la folle. Le colosse soulève cette dernière de terre puis approche son visage de celui d'Alvera. Une langue s'extirpe d'entre les deux mâchoires, exhibant quatre canines acérées. Celle ci traîne sur le visage, parcourant le menton langoureusement pour remonter jusqu'a l'oeil sur lequel elle s'attarde. Son haleine fétide s'échappe tandis que les veines de son front se gonflent sous l'afflux de sang.
Il déclare alors :


Tu aimes la solitude, femme. Oui-da, nous te voyons peu, mais jamais les Dieux n'ont eu à se plaindre de tes actions.

Désirerais tu les offenser en allant outre leur commandements ? Le mystique a pourtant parlé en leur nom !


Halleck la repose au sol. L'étudie. Ses lèvres s'étirent pour afficher un sourire pervers. Il lui agrippe ensuite le poignet qu'il guide avec une lenteur extrême jusqu'a sa bouche. Soudain, il précipite l'annulaire de la dingue dans sa gueule et referme le piège dans un grondement.

Les chairs cèdent. Le musculeux mâche avec mépris cette viande tout scrutant celle qui lui fait face.


Viendras tu, ou dois je t'emmener reposer au Circulus pour les siècles à venir ?
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Mort au combat !

Né à la cour, Voué à la cour !
-fromFRAlvera
Il vient, il vient, il vient .... panique à bord, la cervelle ne répond plus. Tous les niveaux d'alerte sont au rouge et dans ces cas là, tout ce qu'elle sait faire c'est disparaitre. Mais où, où ... Sa tête tourne en tous sens, il faut qu'elle trouve !!! A quatre pattes, elle tente une échappée par les tables, mais l'autre la saisie et la soulève sans même un effort. Elle étouffe entre ses doigts, elle dépérit dans son haleine et pour une fois sa voix est morte. Enfouie tout au fond de sa gorge, les sons s'étranglent autant que les doigts serrent. Pas une idée cohérente à la suite, juste les sensations qui lui arrivent en avalanche. Elle gesticule pour se libérer de son étreinte, pour qu'il arrête d'être aussi près, pour qu'il ne soit plus là. Elle ne comprend rien à ce qu'il dit, elle s'en fout de ce qu'il dit. Il faut que ça s'arrête c'est tout, il faut pas toucher non non non non, il faut pas toucher !!!!!!!! L'esprit malade se tortille autant que son corps pour tenter de reprendre le dessus mais c'est pas possible, c'est pas possible, il faut pas toucher, il faut pas toucher, il faut PAS TOUCHER !!!
Il la pose, il la lache mais il ne part pas. Elle reste tétanisée face à cette montagne, haletante, suant d'une fièvre froide qui rigidifie ses muscles. Pas moyen de détacher ses yeux fous de son regard de malade. Elle tousse, et ......


HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa .....

Cri sans fin se répercutant dans les ramifications caverneuses qui mènent à la taverne. Déclic, la douleur, sa douleur, son corps qui souffre remet l'esprit en branle. Elle n'a plus peur, elle a mal, mal, mal, mal, mal, mal !!! Tout devient rouge, écarlate, elle se précipite et aussi vive que la douleur qui lui vrille le corps, elle enfonce sa lame dans la joue du géant et l'y laisse. Tous les mots se bousculent, elle hurle à la face de son cauchemard.

CA DOIT PAS TOUCHEEEEEEEEEEEEEEEER !!! CREVE PUANT !!!!

L'instinct de survie, la préservation de l'espèce, elle profite de l'instant de stupeur créé par sa riposte pour s'évanouir dans les méandres de l'antre. Cavalcade sans se retourner, poursuivie par les sons qui proviennent de la taverne dans son dos. Elle court, sans réfléchir, tenant serrée sa main à jamais meurtrie, elle court, court, court, court, court.
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-fromFRAntarkaiila
La guerière à tout vu de la scène qui vient de se dérouler entre le colosse Halleck et la folle Alvera.
Tarka est tapie dans l'ombre, ne sachant comment dire au gros puant qu'elle doit finir le travail en Bourbonnais Auvergne, liquider Havagenthi pour de bon.
Le chef à une lame plantée dans la joue, nouvelle cicatrice à venir pour un corps déjà recousu de partout.
Surtout, elle ne bouge pas mais sa langue se délie, un murmure s'élève, entraînant t reprit par l'immonde Malmock.

Passent, passent et repassent
Les Tenebris sont des rapaces
Des visages bien anonymes
Aux nuits noires de crimes

Coulent, coulent et déboulent
Du sang jaillit dans la foule
Des mains rudes, sévèrent
Qui étouffent, prennent l'air

Moeurs demeurent et meurt
Une flambée pour les coeurs
Ne suivent point de remords
Que pourrissent les corps

Le silence s'établit de nouveau, tous attendent de voir la réaction du chef quand au geste de la folle.
Dans son coin, Tarka pense à la Miette, elle l'aurait bien emmenée voir Le Morveux à Montpensier, cela lui aurait plus, l'aime bien la Miette et elle lui aurait apprit comment reproduire le dessin de la horde, le crâne, le serpent, les lettres... tout... jusqu'à la poudre noire qui pique et qui brûle. Mais non, cela ne se transmetterait peut-être pas... Nouveau coup d'oeil sur le colosse. Tend l'oereille mais pas de bêlement, arfff, pas le temps d'attendre, la guerrière va devoir repartir, entraînant Malamock à sa suite, sans ça l'homme lui échappera encore.

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pnj
Il a descendu une à une toutes les marches depuis la Gueule de Marena.
Les a comptées.
Elles sont innombrables.

Une torche à la main, il a suivi les couloirs tortueux, évité les pièges, fidèles gardiens des lieux.

Son corps, toute son âme se souvient de cette salle. Seules les ombres y courrent aujourd'hui. Halleck, mort, il en a entendu parler depuis le lointain septentrion où il était. Nestrecha l'a appelé à elle. Fidèle, il a rompu le combat, s'est soumis aux voeux de la déesse. Il a brisé les chaînes sanglantes de son corps.


Quel dommage que je n'aie pas vu cela. Ca a du être...

Ses doigts tambourinent sur le bois noir du comptoir. Il y a de la poussière, épaisse, elle pique les narines. Il y a une éternité que nul n'est revenu longtemps ici. La torche qu'il a accrochée au pilier crachotte sa fumée jaune. Il sait que des frères sont encore actifs dans le Sud. Une affaire d'enlèvement. Où cela en est-il, impossible à dire, les nouvelles ne lui parviennent plus depuis qu'il est entré dans le Royaume de France.

Mais ici, ici ! Il y a à faire.
Ressuciter.

Oui. Mais par où commencer ?

Son regard se perd dans un puit noir au fond de la salle. Par là, oui... Les réserves. Le sanctuaire du Vieux, il y aura peut-être quelque chose. Un signe.


Allons.

Ses pas claquent et résonnent lugubrement tandis qu'il s'enfonce à nouveau sous la terre pour y chercher des indices de la vie noire et joyeuse de ses frères en malédiction.
Sylojuma
Quelques heures avant, Ana était arrivée dans l'espoir de retrouver l'ambiance morbide de sa taverne préférée.
Mais quelle fût sa surprise quand elle trouva, que de la poussière , un lieu déserté , même l'odeur de putrifaction qu'elle aimait tant , avait presque disparu.
Elle finit de descendre les marches pour se rapprocher du comptoir....
Ce n'était pas tant que la vie y était rare qui la génait , bien au contraire , la solitude, ça elle en était friande, mais l'ambiance , les odeurs et les grondements , les bruits de terreurs qui provoquaient chez elle des frémissement de biens être.
Alors que Ana était encore dans ses pensés ,
Un rat eut le malheur de vouloir se faufiler entre ses jambes,par reflexe Ana marcha sur sa queue et le freina dans sa course.
La bestiole affolée se mit à faire un bruit aigu que ana traduit par de la frayeur ou peut être simplement de la souffrance.
Elle sourit et finit par ramasser la bête qu'elle acheva d'un coup de dents bien placé derrière la nuque.
Finalement son moral revenait , elle remarqua un coin bien sombre dans la pénombre de la taverne et décida d'aller s'y installer pour déguster tranquillement sa proie...

Un bruit de pas lourds , Ana arrête tout mouvement qui pourrait la laisser voir...
Il descend les marches une à une , elle ralentit même sa respiration , elle ne veut pas qu'il la voit et préfère l'observer de son coin .
Elle finit par 'apercevoir son visage et elle le reconnait , s'en voulant légèrement de ne pas l'avoir reconnu à sa démarche.
Il parle seul:

Quel dommage que je n'aie pas vu cela. Ca a du être...


Elle sourit en comprenant de quoi il parlait , elle l'observe toujours , il s'éloigne , elle hésite et puis finalement le laisse partir....
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