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[RP][(Arrivées/departs] Grand porte de la Gueule de Marena

-fromFROglanov
[Extérieurs]

Garde de l'Autre Monde, sentinelle sur le qui vive, Oglanov veille. Marena se montre bien calme ces temps ci. Peu de passage. L'Antre sommeille. Tant l'ont quitté pour vadrouiller sur les routes du Royaume. Il se demande ce qu'il est advenu d'Aamon et de sa compagne. Bien lontemps qu'ils ont franchit la porte du sanctuaire, bien longtemps qu'il n'ont donné... signe de vie. Les ténèbres ne sont guère bavardes.

Un homme approche. Un frère. Mavrick rentre à l'instant du Languedoc. Le grand noir le salue :


в тенебрис ! Que notre étendard triomphe !

Echange bref, quelques mots. Oglanov apprend que celui ci fait dans la profanation de Cimetière. Il avait oeuvré aux côtés d'Yguinock et d'Alvera. Uzès. Voyage. Découvrir le monde. Lui ne bouge pas. Son plus long périple de ces deux dernières années fut de descendre jusqu'aux geôles de l'Antre. Ses journées se passant dans l'ombre, cloître derrière la grille de Marena. Le vieux Mavrick lui révèle que les autres ont mit cap sur le BA. Une cité en vue... Montbrisson. Las, l'ancien a la barbe grissonanate avait préféré s'accorder un repos bien mérité au Circulus plutôt que de se lancer dans une nouvelle mission.

Le colosse ouvre la porte de fer, s'écarte, puis laisse passer le soldat des Dieux qui s'engoufre ausitôt dans la pénombre...

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Démembreur solitaire !
-fromFRTrake_More
[Le boyau entre l'extérieur et l'Antre (si si, il y a un boyau!) ]

Trake suis donc l'Archer, dont il ne connaît toujours pas le nom. On vient de lui permettre de franchir une étape: il est entré. Il lui reste à être accepté par ses frères. Fidélité dans la mort, qu’ils la donnent ou la reçoivent, il sait qu’il doit être le ténébreux compagnon des fantômes et montres qui furent des hommes et qui maintenant hantent l’Antre.

Complètement rétabli, la flèche reçue n’est plus qu’un souvenir. La bourrade du portier, si elle était un peu douloureuse et surtout surprenante (Imaginez vous dans le brouillard, d’un coup propulsé à grande vitesse vers le mur face à vous), avait eu le mérite de le réveiller.

Il n’était certes pas dans une forme éblouissante, et n’allait pas le prétendre, mais son attention s’était de nouveau focalisée sur son but premier: semer carnage en compagnie des plus noirs et des moins douillets, ne pas retenir ses coups et ne monter nulle pitié. Renaître.

Sentir de nouveau le sang battre ses tempes, perdre définitivement tous liens avec sa vie antérieure. Et être la pire crainte de l’Eglise ou du païen, divins ou mortels, riches ou pauvres, de triste renommée se parer et porter au l’étendard de Nestrecha. Niech to piekło pochłonie! Comme disaient les fils de la famille française qui l’avaient recueillit, dans un polonais approximatif…

Suivant le guetteur, toujours silencieux, il s’interrogeait sur leur destination future et miles spéculations naissaient en sa tête. Toutes plus invraisemblables les unes que les autres.


[Dans l'Antre, la Porte franchie]

Epoustouflant, angoissant, exaltant... Et quelle odeur, le parfum des cris, la caresse de la mort sur sa peau...
Les ténèbres du boyau se dissipent, révélant l’Antre…

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-fromFRHyste_ria
[Intérieur]

Il fait sombre, mais Hysteria a l'habitude. Elle avance un sifflotant un chant à Nestrecha que Tarka lui a appris. Elle s'ennuie dans l'Antre, et une petite balade à la Cour lui ferait du bien. Une balade sans son fléau, avec juste un couteau glissé dans l'intérieur de sa botte gauche. Une balade sans prétention aucune, juste histoire de se repaître des quelques horreurs de l'extérieur. Et peut-être de trouver un peu de gibier, de quoi passer la nuit en agréable compagnie...

Elle sifflote, et la respiration caverneuse à l'autre bout du boyau lui laisse supposer qu'Oglanov est toujours à son poste. Où irait-il, au fond? Il veille sur la Gueule comme un guerrier sur ses armes, protégeant l'entrée des trop curieux. Mais Hyste veut sortir. Elle vient des Larmes de Pal et elle a faim. Non pas de nourriture, ou de boisson. Non, une faim très différente de celles-ci.


в тенебрис !
Je suis de sortie...


Elle adresse un sourire carnassier au colosse. Elle parviendrait presque à distinguer la lumière de l'autre côté de la porte de fer. Ca lui fait mal aux yeux rien que de l'imaginer. Ca la fait frissonner à l'avance... Le vent, la pluie, les hommes. Tout ça si près, errant dans la Cour, se vautrant dans ses délices plus sûrement qu'un chien de fidèle se vautrerait dans sa foi. Qu'elle est douce, la caresse de la terne lumière sur la peau desséchée d'Hysteria.

Qu'il est bon le moment où elle trouvera ce qu'elle cherche...

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Guidel
L'homme avançait dans les couloirs sombres et tortueux, voilà un bon moment qu'il avait perdu de vue les soldats In Tenebris qui l'avaient précédé vers ce que le borgne avait appelé "l'épreuve de Marena".

Il avançait sans fin, se demandant s'il rencontrerait jamais la lumière un jour... Il s'arrêta soudain, car il entendait des pas non loin d'où il se trouvait, dans la pénombre. Un couinement de rat, l'être approchait.
Le Fossoyeur allait-il rencontrer enfin cette fameuse épreuve de Marena?
-fromFRakzanss
Sourire en coin,
un bellâtre s'apprête à jouer les chirurgiens.



Bruits et gargouillements.

De hoquet en borborygme, le ventre dur des ténèbres gronde et vibre :
les viscères s'ébranlent, le boyau se contracte d'une onde péristaltique et lente.
Marena s'entr'ouvre,
et le sphincter l'ingurgite.

Ténèbres.
Remugles.
Chansonnette, pour se donner le courage d'affronter le cloaque.


T'as aussi, quel souci
La luette trop fluette
L'oesophage qui surnage
Les gencives qui dérivent
Le palais qui est pas laid
Mais les dents, c'est navrant
Les p'tites qui s'irritent
Et les grosses qui s'déchaussent
Les canines s'ratatinent
Les molaires s'font la paire
Pour les yeux, c'est pas mieux
T'as le droit qui est pas droit
Et le gauche qui est bien moche
T'as les cils qui s'défilent
Les sourcils qui s'épilent
Le menton qui est trop long
Les artères trop pépères
L'trou du cou qui s'découd
Et du coup voyez-vous
T'es gêné pour parler
C'est vexant car maintenant
T'es forcé d't'arrêter

Là c'est mieux : ça d'vient marrant Marena tu m'embarques
Là c'est mieux : ça d'vient marrant car j'ai marché dedans !

Oh !
Halleck !
Ca pue !


Halleck...
Chute du Géant, au coeur de la bataille à Bordeaux.
De loin, vision de la vague hérissée de pics, de bras, de lames, qui submerge le Baveux, et d'où il ne se relèvera pas.

Intense sensation de vide.

Coeur glacé, qui se remet à battre.
NESTRECHA !
La follette, engouffrée dans la tour, voiles noires qui claquent.
Martellement de bottes dans l'escalier, voiles noires qui volent.
Etreinte, feinte. Mauvais réflexe.
Mornifle, tourbillon ; la muraille en étau.
T'es trop con mon garçon... t'es trop con.
Courant d'air, hurlements de l'hystérique. Voiles noires...
Voile.
Noir.

Puis réveil douloureux, squelette en catopilade.
Plus de bruit. Plus de voiles.
Plus de trace de la Follette non plus.
En bas, plus que des cadavres. Ceux de compagnons, sanglante jonchée.
O Nestrecha...

Plus qu'une idée dès lors : par tous moyens regagner la Cour, revenir à l'Antre.
Rejoindre ce qu'il reste des Tенебрис.
Retrouver Alvera.
Venger ceux qui sont tombés.

S'il reste quelqu'un.
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