Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP ouvert] Le port de La Rochelle.

Lyv18
Cela faisait plusieurs jours qu'elle avait quitté la Bretagne, elle s'était mis en tête de retourner où elle était née, là où ils s'étaient passés beaucoup de choses dans le début de sa vie.
Elle prit donc son baluchon, mis juste de quoi pouvoir manger pendant ce voyage, une bourse avec quelques écus....bref, elle voulait voyager léger.

Au début elle voulait faire la surprise à son meilleur ami Toto, mais elle ne put s'empêcher de lui écrire pour lui annoncer son arrivée et que fut pas sa surprise lorsqu'il lui écrivit qu'il avait pris la mer....."mince"....songea t'elle....
Il la prévint de le rejoindre au port de La Rochelle.

Pitchounette poussa donc le pas jusqu'à cette ville, elle se trouva une auberge pour s'installer en attendant l'arrivée du capitaine.
Tous les jours elle allait sur le port, afin de voir si le bateau sur lequel elle avait participé à la construction, sur lequel elle avait été mousse allait enfin accoster.

Et c'est en ce jour du 25 Décembre 1461, alors que son regard pointait vers l'horizon qu'elle vit enfin le navire arriver, elle était tout sourire, comment allait il réagir en la voyant et elle comment allait elle réagir aussi.
Elle se leva, rajusta son chignon, croisa ses mains sur sa poitrine et attendit que le bateau accoste.

_________________
Gregory_sandre
    Nous sommes enfin arrivés à La Rochelle. J'avais hâte de venir ici sachant non seulement qu'on y serait pour le 25 mais surtout qu'il y avait, m'avait-on dit, un magnifique port. Cela fait bien longtemps que je n'ai plus pris la mer, enfin, longtemps, j'imagine que tout est relatif et dépend du point de vue de chacun. J'ai pris le bateau pour rentrer chez moi, en Irlande, quand le navire a été attaqué et a fait naufrage. Je me suis réveillé, échoué sur la côte artésienne et j'ai finalement rejoint le petit village d'Azincourt il y a environ un moi et demi.

    Oui, pour moi, c'est long un mois et demi sur la terre ferme. C'est assez paradoxal tout ça, la mer, l'océan représentent la mort et encore plus pour moi qui ait perdu mon père alors que nous étions sur un navire mais d'un autre côté j'ai toujours eu cette fascination, cette attraction pour cette immensité bleue parfois si apaisante et parfois si déchaînée...

    Je n'aurais jamais imaginé il y a encore quelques semaines me retrouver là et encore moins accompagné. Je m'étais mis en tête de revoir Marianne quand j'ai su que je ne me trouvais pas loin de l'endroit où elle vivait et finalement, nous ne nous sommes plus séparés...Ce n'est donc pas seul que je suis venu sur les quais, mais avec elle. J'observe les lieux et les bâtiments qui se trouvent là, beaucoup ne sont que de simple coquilles, mais un peu plus loin, je vois deux navires plus imposants que les autres qui me font me demander où se trouve celui de mon père. Je savais qu'il l'avait laissé à son second lorsqu'il avait décidé de raccrocher, de se ranger...Navigue t-il encore ? Je ne sais, tout ce que je sais, c'est que j'aimerais, un jour, avoir moi aussi mon propre bâtiment...

    Je me tourne légèrement vers Marianne :


    Alors, le paysage te plaît ?

_________________
Marianne_deville
Se réveiller le matin de Noël dans les bras d'un homme que j'aime ne m'était encore jamais arrivée. Je savourais l'instant le plus longtemps possible, mais il nous fallait nous lever après une nuit bien trop courte, afin de préparer ce qui était notre chambre aujourd'hui. Nous étions arrivés très tard dans la nuit ou très tôt le matin, c'est selon, et nous avions échoués dans une petite auberge sur le port, que je ne vis alors pas tant le ciel était sombre.

Mais ce matin Greg m'avait promis de m'y emmener. Il me faisait rêver avec ses voyages, et j'aimais voir son regard s'illuminer quand il me parlait de bateau, d'océan et autres aventures. J'espérais que nous aurions un jour pas trop lointain, de quoi l'avoir ce navire qui l'aurait tant rendu heureux. En attendant il nous fallait nous contenter de les admirer sur le port.

La main serrée dans la sienne, j'observais avec de grands yeux impressionnés, les hauts bâtiments face à moi. Mais le port n'avait pas à envier la majesté de ses imposants occupants. Il était lui aussi à la hauteur de sa réputation.
Je souris à Greg, lâchant un instant la vue du regard.


Oh oui j'aime beaucoup. Je suis prête à monter sur l'un de ces bateaux et jeter le capitaine par-dessus bord pour qu'on file avec.


J'enlaçais mon "capitaine " en riant doucement avant de l'embrasser tendrement et de m'écarter de lui.


Reste là à profiter de la vue, je sais que tu es dans ton élément ou presque ici, en attendant moi, je vais nous chercher tout ce qu'il nous manque pour notre repas, d'accord ?
Tu n'auras qu'à t'occuper du poisson également, je m'occupe du reste si tu veux et on se retrouve là dans une heure. Ca te va ?

_________________
Gregory_sandre
    Elle est folle ma Marianne, c'est sans doute un peu pour ça aussi qu'elle m'a plu. Elle me fait rire quand elle dit qu'elle va passer le capitaine par dessus bord, même si, à la réflexion, ce n'est pas une si mauvaise idée que ça ! Je la serre dans mes bras quand elle vient contre moi pour m'embrasser, répondant à ce baiser sans me faire prier.

    D'accord, faisons cela, ici dans une heure.

    Un dernier baiser que je lui vole avant de me séparer d'elle et d'aller de long en large sur l'esplanade. Voyant quelques marchands, je m'approche afin de faire mon choix de poisson, il n'y a pas mieux qu'une ville portuaire pour en trouver de bien frais. Encore que... Je me retrouve devant un étal et un marchand qui tente de me convaincre d'acheter son poisson alors qu'il est bien plus cher que les autres, en plus, quand on voit la tête qu'il a ça donne pas envie !

    C'est du barracuda qu'il me dit, apparemment c'est assez rare, je veux bien le croire pour ça, ayant moi même grandi dans un port et n'ayant jamais vu ça. Non, vraiment, je ne suis pas convaincu et je suis sûr que Marianne va en avoir peur de ce truc ! Non, je vais aller plus loin et prendre quelque chose de plus...classique et surtout moins cher. Je finis par trouver mon bonheur et surtout quelque chose de plus attirant que ce poisson aux longues dents.

    Je continue mon tour et tombe bientôt sur un petit marchand un peu à l'écart qui vend toutes sortes de verdures, houx et diverses bûches (pas le gâteau hein !) comme mes parents en achetaient lorsque j'étais enfant. Je me suis dit que pour une fois que je n'étais pas seul pour cette journée, je pouvais bien faire quelque chose d'un peu spécial. Elle tenait à avoir un repas, je lui ramènerais alors quelques branches de houx et autres plantes qui serviront à décorer la chambre et une bûche suffisamment imposante pour le soir. Ici, je n'avais pas à protéger la maison conte le Malin, étant donné que nous n'étions que de passage dans une simple auberge, mais ce sera pour la symbolique, après tout, cela ne me coûte pas grand chose.

    Je suis déjà bien chargé mais ça c'était sans compter sur l'homme qui voyait en moi un bon acheteur et qui tenta de me vendre un bouquet de fleur pour, disait-il "celle qui faisait battre mon coeur". Je me demande bien d'où il a comprit ça même si j'imagine que lorsqu'on achète tout ce que j'ai pris ce n'est pas pour se faire un Noël seul. Vu tout ce que je lui ai pris auparavant, forcément, je lui ai marchandé le bouquet, non mais j'ai ptet l'air d'un pigeon mais il ne faut pas abuser ! D'autant qu'un peu plus loin, d'autres marchands m’agrippèrent, tentant tant bien que mal de me vendre leurs affaires à un prix bien exagéré.

    Les tisserands de la ville devaient se faire une montagne d'or au vu des prix qu'ils pratiquaient. Cependant, l'un d'eux attira tout de même mon attention. Il vendait des capes rouges, à peu de chose près identiques à celle que j'avais offerte à Marianne huit ans plus tôt et qui était à présent triste à voir. Après quelques négociations, j'ai réussis à l'avoir à un prix correct et l'emmenais donc avec moi.

    L'heure était écoulée, je suis donc reparti à notre point de rendez-vous les bras bien chargés. Ne la voyant toujours pas arrivée, je m'assieds sur le rebord du port après avoir posé mes affaires et attends qu'elle me rejoigne.


_________________
Marianne_deville
Je le laisse admirer ses bateaux, des étoiles dans les yeux, pour m'en aller flâner dans les ruelles alentours. La veille au soir nous n'avions que peu manger, préférant reprendre la route le plus tôt possible que de rester à Niort. Nous nous apprêtions Greg et moi à passer notre premier Noël ensemble depuis des années. Au fond de moi, même si je n'en dis rien, j'espérais que ce ne soit pas le dernier. Il y avait peu de temps que nous nous étions retrouvés lui et moi mais à mesure que le temps passait, nous devenions davantage inséparables. Enfin autant que puissent l'être des solitaires épris de liberté.

J'avais remonté la capuche de ma cape usée dans l'espoir de me protéger du froid de cette matinée hivernale, et je m'étais engouffrée dans les rues à la recherche de victuailles, de quelques décorations mais aussi et surtout d'un petit présent pour Greg. Oh je ne ferais guère de folies, nous sommes loin d'être riches actuellement, mais je voulais tout de même nous offrir un bon Noël.

J'avais pu récupérer une oie ni trop grasse ni maigrichonne, elle sera parfaite pour nous deux, enfin trois si nous devons la partager avec l'aubergiste qui nous autorisait à utiliser sa cuisine exceptionnellement.

Pour une fille qui avait grandi dans une fermette avant d'épouser un important fermier de ma région natale, j'avais toujours eu un peu de scrupule à tuer les bestioles, alors quand je vis la petite Aglaé tremper dans son cuvier d'eau bouillante, ouais non, évite de lui donner un nom Marianne, elle est morte en plus, j'ai vu ça comme un signe du destin. Ah la magie de Noël... C'est donc avec le bilot (l'oie) encore fumant dans la besace, que je partis à la recherche du reste. J'achetais quelques légumes, m'octroyant un petit rabe discrètement.

Poursuivant mes achats et mes "emprunts", je fus attirée par une voix tonitruante pleine de bagout.
Marchand ambulant écumant les contrées lointaines pour vendre des trésors, enfin selon ses dires, je m'étais arrêtée à son étal mais je ne fus guère enthousiasmée par ses présentations, encore moins par ses tentatives de séduction. Alors que je m'apprêtais à partir, il sortit d'une de ses caissettes, un petit coffret au surprenant contenu. A la place de pièces d'or ou de bijoux, il s'ouvrit sur ...un petit navire de bois aux voiles éclatantes tendus par un vent imaginaire et aux nombreux détails sculptés. A défaut d'un véritable bateau, je lui offrirais une petite reproduction de sa future embarcation.

Bien entendu c'était encore au-dessus de mes moyens, mais rares étaient les fois où je n'obtenais pas ce que je voulais.
Le beau parleur attira ensuite mon attention sur des fruits d'une couleur et d'une forme inédite. J'en pris un pour y goûter, sans grande conviction, mais je fus vite conquise par la douceur sucrée qui titillait mes papilles.

Après une négociation serrée et des sourires auxquels on ne refusait rien, je repartis avec deux boîtes de dattes sous le bras et le coffret qui de par sa taille, n'était heureusement pas bien lourd.
J'espérais que ça plairait à mon homme que je savais pas très porté sur le sucré mais curieux toutefois de nouvelles saveurs.

Le temps s'écoulait rapidement et je me hâtais de rejoindre Greg au port, mais en chemin je cueillis quelques branches de gui et fis du lierre un long collier afin de ne pas l'écraser dans ma sacoche dorénavant trop lourde. Je renonçais au houx bon gré mal gré après que celui-ci se soit défendu de ses épines acérées.

C'est ainsi chargée et décorée que je rejoignis Greg sur le port avec un peu de retard.


J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre. Tu as pu avoir tout ce que tu voulais ?

Je l'embrassais tendrement avant de prendre le chemin de l'auberge.

Attends de voir toutes les bonnes choses que je nous ai trouvé. On va se régaler.

_________________
Gregory_sandre
    Au bout de quelques minutes d'attente, je vois revenir une guirlande de lierre sur jambes ce qui me fait légèrement sourire. Je me lève et récupère mes propres colis, je réponds à son baiser avant de reprendre la parole en soulevant mes paquets.

    Comme tu vois j'ai trouvé quelques petites choses moi aussi.

    Bon, je vais éviter de lui énumérer tout ce que j'ai acheté, elle le verra bien en temps voulu. Pour l'instant, nous remontons vers l'auberge qui est, heureusement, non loin du port. Nous allons déposer tout ça dans la chambre. Je lui sors le poisson pour qu'elle aille le mettre dans la cuisine, c'est pas tout ça, mais c'est que ça a une certaine odeur et je dirais même, une odeur certaine !

    Pendant que je la mets de force, mais par la ruse, à la porte, je m'occupe de commencer à déballer le reste et surtout à cacher la cape que je ne compte lui donner qu'une fois le repas terminé. Je pose la buche devant la cheminée, celle-ci ne servira que plus tard dans la soirée. En attendant, je pose le houx que j'ai trouvé sur la petite table puis vais me dissimuler derrière la porte avec le bouquet de fleurs en l'entendant arriver.

    Il ne me servait à rien d'y mettre un mot, j'avais bien du mal à écrire et elle à lire, alors autant faire simple. Lorsqu'elle entre dans la pièce, je me faufile derrière elle, et l'enlace tout en lui mettant ces quelques fleurs sous le nez alors que mes lèvres vont se poser dans son cou avant de lui murmurer :

    Un petit cadeau pour la plus belle femme de ce royaume...

    Il faut bien l'avouer, je me surprenais moi même à faire ce geste qui n'était, clairement, pas dans mes habitudes, loin de là même. Autant la cape était une chose que l'on considérait comme utile mais ce genre de choses superficielles, romantiques et quelques soient les qualificatifs qu'on voudra bien leur donner, ne me ressemblaient absolument pas. Mais ne dit-on pas qu'il faut une première à tout ? Et ce qui était tout aussi, si ce n'est plus encore, surprenant, furent les mots qui s'échappèrent de mes lèvres quelques instants plus tard : Je t'aime ma Belle.

    Là, il n'y a plus de doute possible, je suis malade ! Gravement malade ! Une maladie qui me fait dire et faire n'importe quoi ! Non mais sérieusement, qui me connaissant un tant soit peu aurait cru que je fasse ça un jour ? Personne ! Et il semblerait qu'il n'y ait pas de remèdes contre cette maladie, quel triste sort que le mien !


_________________
Marianne_deville
D'où me vient cette sensation que je suis légèrement ridicule là, toute décorée de lierre ? Ah bah tout simplement du petit sourire de Greg. Je n'en prends pas ombrage de toutes façons tout me va, non ?
Et hop, c'est chargés comme des bourriques que nous arrivons à l'auberge. Je monte rapidement dans la chambre que nous occupons pour cacher, du moins dans l'espoir de cacher les petits présents que j'avais acheté à mon homme. Sauf qu'il a décidé de me mettre des bâtons dans les roues le bougre en me jetant littéralement dehors ! Ah la galanterie n'est plus ce qu'elle était... Bah oui il croit que j'ai pas remarqué qu'il voulait que j'aille en cuisine ptet ? Il est affamé et veut que je commence à préparer le repas, il ne me l'a pas dit de cette manière mais ce n'est pas dur à comprendre, surtout vu l'insistance pour que je descende.


La matinée s'achevait déjà, nous mangerons tard mais peu importe, nous aurons tout le temps de nous balader ensuite, après une petite sieste crapuleuse. Bah quoi ? un Noël sans sieste crapuleuse c'est comme...un Noël sans chocolat, ça n'a pas d'intérêt ! Oui bon c'est vrai que je ne sais pas ce qu'est le chocolat à l'heure actuelle, mais on imagine hein.


Donc le câlin et la visite plus tard, pour l'heure on va manger ! Faut pas croire mais c'est que j'ai faim moi aussi et on a quasi jeûné hier.
Je commence par l'oie et une fois sa fourrure de plumes (comment ça n'existe pas ?! ) ôtée et que la demoiselle est prête , je l'installe sur la rôtissoire de la cheminée, hop hop hop Aglaé, prends un peu de couleur, ton sacrifice n'est pas vain !
Ce n'est pas tout ça mais c'est qu'il en met du temps à descendre le Greg, pourquoi je sens que je vais devoir faire la cuisine seule ?

Je remonte dans la chambre que je trouve vide, mais avec une table joliment ornée de verdure et de rouge.


Greg ?

Un sursaut quand un imposant bouquet de fleurs jaillit devant moi. Je me retourne un large sourire aux lèvres, humant le délicat parfum fleuri.


Oh merci mon ange, elles sont magnifiques, ça me touche beaucoup.


Alors là j'étais sciée, si je m'attendais à ça de sa part, c'est simple si on me l'avait dit je ne l'aurais pas cru. Et sa façon soudaine de me dire qu'il m'aime, il me l'a déjà dit mais c'est rare et de cette manière encore plus. J'en suis aussi émue qu'excitée et c'est avec fougue que je l'embrasse pour l'en remercier.


Moi aussi je t'aime.

Je lui souris un moment avant de reprendre un temps soit peu mes esprits.


Mais hop hop j'ai besoin de toi en cuisine. Je te donnerais ton cadeau au dessert, et non ce n'est pas moi toute nue badigeonnée de miel, mais un vrai dessert.


Je ris doucement, l’entraînant à la cuisine. Bientôt tout serait prêt et nous pourrons passer à table.

_________________
Gregory_sandre
    Mince, dommage, ce dessert là me tentait bien ! Je me demande ce qu'elle a prévu à la place quoi qu'il serait dommage de devoir choisir et je compte bien avoir les deux ! Je la suis jusqu'à la cuisine, personnellement, je ne suis pas un grand cuisinier, je me débrouille juste le minimum, à force de vivre seul, j'ai bien fini par apprendre mais bon, je me foule pas et comme je ne suis pas difficile, c'est assez rapide !

    Je l'accompagne et lui demande ce qu'elle veut que je fasse, me mettant à l'ouvrage bon gré mal gré il faut bien l'avouer, pas que je sois habitué à me faire servir mais là ça devient compliqué et je la laisse me guider.

    Le tout terminé après ce qui m'a semblé être des heures, nous pouvons enfin emmener nos plats dans notre chambre pour manger tranquillement. Le repas se déroule simplement, comme d'habitude nous discutons de tout et de rien tout en savourant ce repas quelque peu arrosé. Les plats s’enchaînent, cela fait bien longtemps que je n'ai pas mangé autant ni d'aussi bonnes choses. Il faut dire que je n'ai plus fêté Noel depuis bien longtemps.

    Bientôt, le repas se termine et le moment arrive de lui donner son cadeau. Je suis assez surpris de voir qu'elle aussi m'a pris quelque chose et en ouvrant la première boire, je découvre une caraque miniature à trois mâts, une vraie petite merveille que j'aimerais un jour avoir en grandeur nature. Une autre boite suit bientôt avec des fruits des pays du sud. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu ça, mes voyages sur ces terres là remontant à loin.

    A défaut de la badigeonner de miel je pourrais poser quelques dattes sur son corps que j'irais cueillir du bout des lèvres ! Les échanges de cadeaux effectués, un autre échange commença...Plus fougueux, plus passionné et bien plus agréable encore que ce qui avait précédé.

    Finalement, elle me plait bien cette ville, mais avec tout ça, on en a pas vu grand chose à part le marché, alors nous décidons de rester un jour de plus...

_________________
Marianne_deville
Ce qu'il est ronchonneur ce Greg, il n'a pas l'air ravi de m'aider à la cuisine, pourtant il se débrouille bien, je crois qu'il aime râler en fait.
Ce repas de Noël est une réussite, il y a bien longtemps que je n'avais pas mangé un tel festin.
Chaque année je me fais inviter par des inconnus avec qui je lie un semblant d'amitié avant de reprendre ma route en solitaire, ou bien je revivais d'anciens Noël enfouis au fond de ma mémoire et qui refaisaient surface les 25 décembre.

Aujourd'hui c'était différent. Aujourd'hui je partageais un vrai repas avec l'homme que j'aime. Qui aurait cru ça il y a encore un mois ?

Une table dressée et ornée de décorations végétales, comme la pièce d'ailleurs, il faut dire qu'on avait eu la même idée à ce sujet et on n'avait pas lésiné sur les moyens, un feu de cheminée réchauffant l'atmosphère, contrastant avec la neige qui retombait abondamment à l'extérieur, habillait le port d'un immaculé manteau. Tout était parfaitement réunis pour créer une ambiance particulière à cette journée, une ambiance qui rendrait cette journée inoubliable.

Le bouquet précédemment offert, trônait fièrement dans une cruche au centre de la table parmi les plats qui se laissaient savourer. Puis vint le moment du dessert et de ce fait de l'échange des présents.

Les dattes étaient délicieuses, Greg en avait déjà mangé et il semblait apprécier d'en retrouver dans son assiette en ce jour. Je le laissais déguster tranquillement ses fruits en admirant son second cadeau, tandis que je découvrais à la fois curieuse et impatiente le mien.

La curiosité laissa vite place à l'émerveillement devant cette splendide étoffe écarlate aux broderies soigneusement travaillées.


Greg...c'est...oh waho je n'ai pas de mots.

J'enfilais ma nouvelle cape rouge, virevoltant, tournoyant sur place comme une petite fille dans sa nouvelle robe.

Elle est magnifique, je l'adore. Mais tu es fou elle a dû te coûter une fortune.


Je me laissais tomber sur ses genoux, pour l'en remercier comme il se doit.
Nous profitâmes du moment présent, repoussant notre départ au lendemain.
Autre ville, autres aventures, mais ce qui était sûr c'est que ce séjour ici, bien que court, resterait longtemps comme l'un de mes meilleurs souvenirs.

_________________
Philorca
Phil avait reçu un pigeon qui lui annonçait le retour prématuré du bateau qu'elle haïssait tout autant que l'océan.

Elle avait donc prit le chemin du port pour l'y attendre.
Peu importe quand il arriverait, elle lui avait promis de l'attendre et d'être là à son retour et elle y serait.

La mairesse n'avait pas mis les pieds sur le port depuis plus d'un an, lorsqu’elle avait été chef de port, mais rien n'avait changé, si ce n'est qu'à l'époque rares se faisaient les bateau amarrés.
Elle passa devant quelques uns et s'arrêta à un emplacement libre.

Fixer l'horizon, elle ne cessait d'espérer son retour, avant même qu'il en soit parti, elle voulait le retrouver.
La séparation avait été difficile et elle espérait que cette distance si courte fut elle, n'aurait rien changé.

"Sa vieille" comme il aimait l'appeler s'assied sur le bord du ponton et scruta le ciel ou les étoiles brillaient de mille feux.

Bientôt son image serait bien réelle et plus rien ne comptait pour elle que de le retrouver.

_________________
Philorca
Un bruit se fit entendre dans la nuit noire.

Aussitôt elle quitta du regard les étoiles et baissa la tête pour scruter l'horizon.

Un bateau arrivait...
Trop loin pour en distinguer le nom sur la coque, elle se mit a espérer qu'il sagissait de celui qu'elle attendait et non pas d'un navire arrivant pour du commerce.
Sans le vouloir son coeur se mit à battre plus fort, ses yeux à s'humidifier. La mairesse se releva et resta plantée sur le bord du ponton à attendre.

Pour elle, il était claire que rien n'avait changé, ah si! peut être une chose... Cette séparation lui avait permis d'affirmer ses sentiments et elle était maintenant sûre de savoir ce qu'elle voulait.

_________________
Zacharys
Et c'est assis en vigie comme à son habitude que Zach écrivait missives sur missives à la lumière d'une lanterne accrochée au mat. Rentré beaucoup plus tôt que prévu..Sa main encore immobilisée, il avait dû apprendre à descendre de la vigie autrement..non sans risque malheureusement. Et quand il entendit sa sœur l'appeler, il saisit la corde et se laissa glisser jusqu'en bas grâce à sa main valide.
Il rassembla ses affaires et s'installa sur l'arrière du bateau. Entre énervements, et autre sentiment inqualifiable, il déchira la missive que kat lui avait montrée et la jeta par-dessus bord. Encore un qui avait trop parlé pour ne rien dire et qui avait beaucoup plus perdu qu'autre chose à le faire.

Et le voilà revenu, le lendemain de son départ, dans le port de la Rochelle...un paysage familier encore. Lui qui avait besoin de changement...surtout en ce moment où tout changeait pour lui.
Il se leva pour aller aider sa sœur à débarquer. Il sauta sur le quai pour amarrer le bateau au quai et remonta chercher ses affaires. Et c'est avec sa besace sur l'épaule qu'il descendit la passerelle. Il observa les marins qui passaient devant lui. Tous avec une mine grisée..rien de bien joyeux..peut-être le temps de ces derniers jours..Pourtant la nuit était calme..et les étoiles ce soir étaient bien présentes au rendez-vous. Il fronça les sourcils et se retourna pour regarder sa sœur. Son regard croisa le sien et il savait qu'elle allait rester sur le bateau cette nuit..Valait mieux.. vu l'ambiance régnante..
Il avança sur le quai et la chercha du regard. Elle lui avait dit que peu importe l'heure à laquelle il arriverait elle serait là. Il avait du mal à distinguer les silhouettes dans la nuit...mais finirait bien par le retrouver.

_________________
Philorca
Le bateau était enfin amarré.

Elle vit descendre Roxanne puis ses yeux se fixèrent sur lui.

Un bon nombre de marins passaient et repassaient dans tous les sens.
Elle avait beau se pencher d'un coté et de l'autre, se .mettre sur la pointe des pieds, ces hommes musclés par le travail occupaient tout l'espace.
En plus de ça il faisait nuit et trouver quelqu'un habillé tout de noir n'était pas chose facile.

Elle hésita puis ne résistant plus à l'idée de le retrouver et d'être dans ses bras, elle s'avança parmi eux, les poussant les uns après les autres pour se frayer un chemin jusqu'à se retrouver face à la passerelle.

Il était là!

Son regard regardait à droite et à gauche, sans doute devait il la chercher.
Il ne l'avait pas vu, mais elle, l'avait trouvé.
Elle se stoppa net, ne sachant si elle devait lui montrer à quel point son départ l'avait affecté ou si au contraire elle devait laisser parler son coeur, comme il lui avait conseillé quelques jours avant.

Le temps défilait et pourtant c'était comme si il s'était arrêté.

Son coeur se mit à battre de plus en fort, un sourire de bonheur vint se former sur ses lèvres, il était juste devant elle mais ses jambes ne voulaient avancer.
Par réflex son bras se leva et elle lui fit signe de la main pour qu'il l'aperçoive, ne prononçant que son nom



Zaaach!!!
_________________
Zacharys
Le jeune homme se retourna lorsqu'il entendit son nom. Il l'avait enfin retrouvé et ne pu s'empêcher de venir la prendre dans ses bras.
Son étreinte ne dura que quelques minutes mais elle sembla durer des heures.


Je suis heureux de te retrouver phil..

La nuit enveloppa leurs silhouettes, et la brume commença à tomber sur les quais. Un mélange de la fraicheur océanique et de la chaleur émanant des terres. Il la regarda un moment et glissa sa main dans la sienne.

Rentrons...la nuit est déjà bien avancée et je vais avoir besoin de repos..parait il...


Il lui montra sa main immobilisée comme il fallait. Malheureusement il était parti pour endurer un mois de repos forcé. Il commença à marcher en direction de chez lui. D'ailleurs en parlant de chez lui avait elle fait remplacer la fenêtre? Ba se serait la surprise en rentrant...si ce n'était pas le cas..eh bien il aurait forcément très froid cette nuit!
_________________
Carmena
L'attente...

Carmena était arrivée de Saintes seule et déterminée à enfin revoir son mari. Parti pour défendre les bretons, celui-ci avait abandonné la brune à Saintes car malade comme tout, elle n'avait pas pu embarqué sur le bateau de Baillant.

Elle avait pris avec elle de quoi écrire et quelques miches. Elle se posa au bord de l'eau, elle voyait les bateaux arriver les uns après les autres... Avec du poisson, des vacanciers, des soldats. Elle se laissa emporter par le léger petite vent... et s'endormit...

Quelques instants plus tard, les yeux toujours fermés, Carmena sentit des picotements au niveau de son pied gauche. Elle se réveilla en douceur... Observa autour d'elle et regarda son pied.


AAAAAAAaaaaaaaah!


Prise de panique, elle cria de toutes ses forces à la vue... d'un pigeon. Phobie quand tu nous tiens. Elle avait réussi à s'y habituer pour l'envoi de messages mais dès le réveil c'était quand même un peu trop pour elle. Sa soeur aurait pu bien se moquer!

Elle prit le message de Môsieur le piegon et... découvrit...

on est perdus au milieu de l'océan !
je me demande s'il a le permis de conduire le capitaine !!! envoyez nous du renfort !
au secours !!

Carmena ne put s'empêcher de rire..


Allez, on va devoir encore patienter... Baillant, je suis sûre qu'il est aussi ivre que mon mari!!

Elle se rallongea, et salua de la main quelques marins.
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)