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[RP]Longue est la route de la délivrance

Marzina
Devant le doigt menaçant qui s'agite devant son nez, la Bretonne fronce le museau. Plissant les yeux au "Trop viril pour vous, peut-être ?", la Blonde répond sans se démonter:

"C'est ça, Monsieur "vous-m'avez-violé-en-montant-sur-mes-genoux-à-notre-première-rencontre"."

Et toc. Pas besoin de commentaire.
Tout comme à la réflexion de l'Irlandais sur son absence de distinction entre dressage et éducation, ou encore le fait de frapper un nourrisson. Quand il l'aurait dans les bras, elle espère bien qu'il changera d'avis sans qu'elle ait besoin justement de le frapper pour lui entrer dans le crâne.
Et brusquement, l'Altesse se demande tout en fixant son conjoint s'il a jamais tenu chose plus fragile entre ses bras.
Avec beaucoup de patience elle explique à l'époux:


"Je ne vais pas me frapper moi-même m'enfin. Je vous rappelle qu'il est dans mon ventre, je ne peux pas le frapper sans frapper mon ventre! Et les femmes qui prennent des coups au ventre pendant leur grossesse perdent l'enfant je vous rappelle."

Et de relever le nez avant d'ajouter:

"Votre réponse c'est toujours "frappez". En attendant, votre technique ne s'applique pas, je n'ai pas beaucoup progressé avec votre aide."

Et de soupirer en grommelant, regardant par la fenêtre.

"Je commence à craindre que vous ne soyez effectivement pas d'une grande aide pour élever cet enfant...moi qui pensait naïvement que vous combleriez mes lacunes avec votre grande expérience des marmots!"
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Finn
À son tour de soupirer, de grommeler, et bientôt d’en venir à se demander si ça valait bien le coup de quitter sa selle pour entendre ça.

- « D’habitude, je m’contente de fournir la pâte. Ça s’arrête là et vous le savez parfaitement. Aux mères de s’démouler… de s’débrouiller ! », en bafouille l’Irlandais.

Nouveau soupir. Elle ne le lâchera pas, et en même temps, l’occasion est unique, pratiquement inespérée. Lui qui, après avoir labouré et semé quantité de fois, n’a jamais pu jouir de sa moisson, parfois à regret, en a maintenant l’opportunité. Il serait idiot de la laisser passer.

- « Peut-être que vous devriez essayer de le caresser. Moi ça m’enlève l’envie de vous frapper, quand vous l’faites. »
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Marzina
C'est qu'il en serait presque troublé, le rustre, à lui parler douceur et enfant. Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de l'Altesse, qui n'a jamais rien tant aimé que le perturber. Suivant son conseil, la blonde attrape l'une des grandes mains rêches sans lui demander son avis. D'une voix suave elle lui susurre:

"Et pourquoi ne serait-ce pas vous qui le feriez?"

Elle glissa alors la main sous ses vêtements, venant la déposer délicatement sur son ventre, avant de la diriger pour effleurer doucement la peau tendue par la présence de l'occupant. Celui-ci réagit au contact plaisant en manifestant sa présence, donnant un coup dans la paroi qui le séparait de son paternel.

"Je crois qu'il a envie de communiquer avec vous...vous devriez lui parler si vous voulez pas le vexer."

Elle retint un ricanement à l'idée de le voir parler seul. Le faire tourner en bourrique était toujours aussi amusant.
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Finn
C’est qu’elle l’a pris au mot, la fourbe. Peut-être pas exactement comme il l’entendait, choisissant d’inverser les rôles, mais le résultat est le même : il n’a plus aucune envie de la cogner. Quelques paroles suaves, et le voilà piégé, la main à flanc de colline. Il est trop tard pour avouer qu’il n’a aucune compétence en langue embryonnaire, pas après avoir tant moqué la maladresse maternelle. Il ne lui reste plus qu’à relever le niveau. Essayer, du moins

Par où commencer ?


- « Hum… Dia duit*. »

Léger tremblement de la butte, les salutations semblent bien accueillies.

- « Oui, je sais ce que c’est. Je connais bien les environs, même si moi je suis plutôt le voisin de pallier qui tape régulièrement à la cloison. Tu connais Patrick, non ? »

[…]

- « Et dire qu’avant tu tenais dans un petit sac pas plus gros qu’une noix... », soupire-t-il ; que le temps passe vite. « Bientôt tu seras là, je t’emmènerai à la pêche, puis aux putes, puis à la guerre et aux putes… » Réflexion faite : « À la messe, aussi. »

[…]

- « Je sais bien que ta mère est une plaie, mais faut pas taper comme ça. Parce que quand tu tapes, après c’est sur mes nerfs qu’elle tape. », le met en garde le paternel. « Faudra pas non plus tout casser en sortant. C’est ce que j’ai fait, moi, et après j’avais plus de mère. »

[…]

- « Tu me coûteras pas trop cher, hein ? Jure-le ! »

[…]

- « Ah qu’est-ce qu’on va s’marrer ensemble… »

Empli de fierté, le Gaélique dispense une caresse sur la peau tendue.


* « Bonjour » en gaélique irlandais.
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