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[RP] Recherche maître-tueur désespérément.*

Calyce
    - Narbonne : Là où tout à commencé.-


-Je veux un maitre-d'armes pour m'apprendre à m'battre.

Tels avaient été les mots de Tisha.
Tisha, petite sauvageonne d'une dizaine d'années, toutes ses dents en plus de quelques poux dans les tifs. Garçon manqué, fille ratée, on ne sait pas trop ce que c'est mais on s'y attache avec facilité.
Calyce s'y était étrangement attachée en tout cas, alors quand elle entendit le vœu prononcé par la môme elle ne put s'empêcher de jouer les fées en cherchant à l'exaucer.


-J'en connais.

La logique aurait voulu que l'angevine cherche à la mettre dans les pattes d'un vrai maître d'arme. De ces hommes qui font que de causer batailles et armes de compét'. Ces hommes qu'on trouve en masse du côté de la Bretagne. Des Cassius, Coldtracker, Albatrus...des types droits dans leurs pompes comme leur épée dans son fourreau.
Mais non, c'est pas ce qu'il faut à cette petite là.
Il lui faut quelqu'un de bien tordu qui puisse la faire bien se tenir rien qu'en la regardant.
Finam ? Il a pas le temps.
Alessandro ? Non, faut quelqu'un de flippant on a dit...
...L'Irlandais !


-Il s'appelle Finn, il doit torgnoler comme Papy vu la tête qu'il a...
-Tout le monde en cause de *hips* lui
. -Là c'est Chalva l'alcoolique-
-Ouais, tout le monde dit qu'il est vilain

Adjugé vendu.


Citation:
A Finn Ó Mórdra,

Bonjour, bonsoir,

Comment vous portez-vous ? Votre femme, ça va ? Toute la famille, tranquille ? Chez nous tout va bien, on prend le soleil dans le sud. J'aime pas le soleil, j'aime pas le sud -vous vous en moquez mais c'est pas grave-

Non, je ne vous écris pas parce j'ai la paire d'oreilles que je vous dois mais pour vous demander si vous avez une petite place chez vous pour accueillir une fillette pas tout à fait finie.
C'est une fille bien, je vous jure. Elle prend pas trop de place, n'est pas du genre bavarde et elle demande juste à apprendre des trucs pour se battre...Alors je me disais qu'un homme avec un aussi beau Trébuchet que le votre ne pouvait que savoir se battre vachement bien. Et puis, de ce que je me souviens, vous avez de bonnes mains pour mettre de bonnes baffes, ça aide forcément dans ce genre d'apprentissage (vous pouvez demander à Finam, j'ai appris beaucoup avec lui.)

Dites oui, s'il vous plait.

Calyce de Dénéré-Malines.



__________
*Plus besoin de remercier jd Finn.
_________________
Finn
    - Sur les chemins jurassiens. -


Des restes de combats parsèment prés et forêts, signe qu’ils arrivent trop tard à la table comtoise.
Perché sur sa selle, le Grisonnant rumine.


- « Je savais qu’on aurait dû réserver. »

Les conséquences d’un périple dit « à l’Angevine » : sans préparation et en laissant le cerveau au chenil. C’est ça d’avoir préféré pratiquer l’arnaque de luxe à Dijon. Vendre de l’huile d’olive trois fois son prix à d’ex-Provençaux, ça prend son temps. Ça, et rassembler sa troupe de bras-cassés pour suivre une Mamelue en quête de sensations fortes.

- « Les porcs, ils ont laissé les os ! », commente un Mog doué d’un sens aigu du respect de la nature. « Oh, une chevalière en or… »
- « Elle est à MOI ! »

Irlandais et Irlandais bis sautent à bas de leurs montures pour s’emparer du précieux. Jouant des coudes, Ó Mórdha prend le dessus et reluque la belle pièce à la lumière du soleil, encore haut dans le ciel. C’est alors qu’une apparition l’égare de sa trouvaille. La main en abat-jour et les yeux plissés, il observe le vol gracieux d’un canard. La noble bête s’approche jusqu’à venir se poser au milieu du champ de ruines humaines. Un message à la patte, le palmipède – visiblement domestiqué – s’avance, claudicant, aux pieds des deux compères. Diversion dont le second profite pour ravir son trésor au premier.

L’Irlandais, s’en désintéressant, soulage plutôt le volatile de son pli et pose une fesse sur un rocher afin de s’en faire la lecture. Ça sourcille très vite.


- « Paauuuse pipi. », signale-t-il au reste de la troupe.

Encre, plume, parchemin. Et pas le plus cher, inutile de sortir le grand jeu pour celle-là.

Citation:



    Numéro 1,


    Depuis quand t’écorches mon patronyme, Dégénéré-Lapines ?

    On fait aller, la vie est tendre. Surtout depuis qu’on a plié les gaules et quitté cette misérable Provence.
    Le pire, c’était les cigales – je les ai brûlées…

    En parlant du Sud, le soleil de Bretagne occitane vous aurait-il cogné sur la carafe ?
    Que voulez-vous que je fasse d’une naine demeurée et muette ?
    Pire, que voulez-vous que je fasse d’une « fille bien » ?

    C’est pas l’hôtel-Dieu chez moi. J’accueille pas les graines mal semées.

    Si vous voulez mes services, va falloir raquer, l’Angevine. Et je me contenterai pas d’une paire de lobes bien assortis. Ça, vous me le devez déjà. Pour une infirme, va falloir raquer double. Proportionnellement à l’infirmité, même. Et encore, je vous fais le tarif de l’amitié angevino-bretonne.

    Alors, qu'avez-vous à offrir ?
    Alléchez-moi.






Ayant finalement décidé de faire des économies drastiques, le Gaélique rend au canard le verso du premier message, noirci du sien, et jette un coup d'œil à un Mog désenchanté.

- « Pouah, des armoiries lorraines. L’arnaque ! »
_________________
Calyce
    -Narbonne : là où ça continue. -


-Qu'est qu'on fait là au fait ?
-On attend Falco.
-Il fait quoi ?
-L'Maine l'a invité à visiter les prisons du coin. On va l'attendre à Nimes, c'est là qu'on a tous rendez-vous.
-Rendez-vous pourquoi faire ?
-Je sais pas...


Le plan angevin dans toute sa splendeur.
Partir pour une destination précise dans un but tout aussi précis et finir à l'opposé dans le flou total. De l'art !
De l'art qui les fait souvent finir écrasés dans un mur mais avec classe. Ou alors il les laisse poireauter dans un bled paumé.
Un bled comme Narbonne. Pleins de narbonnais tous mous qui mouftent même pas quand on cherche à les enlever ou voler.
Heureusement que Katina est là pour rendre cette attente supportable. Katina, les baffes Finamiennes qui prouvent l'amour du Papy-on se rassure comme on peut-, les descentes alcoolisées de Chalva et Sélène, l'esprit pervers d'Azrael et... les pluies de canards.
Oui, oui ! Y a un canard qui vient de rater son atterrissage pour tomber sur la tête de l'angevine qui râle en reconnaissant Oscar, le canard longs-courriers.

Un petit bout de plage, la vlà posée en tailleur sur le sable, palmipède épuisé dans son giron, elle prend connaissance de la réponse irlandaise.
Soupir.


L'pauvre, il a pu d'sous pour s'payer du parchemin.

Et ce qu'elle lit ne fait que conforter ses pensées : C'est la crise chez les Ó Mórdha.
Il veut qu'elle raque. Spéce de Spinoziste refoulé.

Le nécessaire d'écriture est à nouveau de sortie :


Citation:
Finn Ó Mórdha,

Navrée, j'ai du mal avec l'irlande et sa manie de mettre des Ó partout, ça me destabilise. Puis avouez que "Ó Mórdra" ça vous va bien. "Finn Mórdra, si il te mort t'es grosse !" (j'aime bien me faire des blagues toute seule, ça me fait rire.)

Non, je vous jure que c'est pas l'Anjou du sud qui me fait dire n'importe quoi. Je suis sérieuse. J'ai juste un peu menti au sujet de la jeune fille : Elle parle, elle mord elle aussi (haha) et puis elle est dotée d'une intelligence que j'avais pas à son âge (je crois que je l'ai toujours pas mais c'est pas grave.). Une belle graine.

Mais bon, parlons peu, parlons bien :
Votre prix sera le mien.

Je vous accole.

Calyce de D-M.

Ps : Vous trouverez ci-joint un petit paquet de vélins vierges. Servez-vous en ! La prochaine fois je vous envoie du pain, promis.


Ca c'est fait, parce que Tisha mérite.

Oscar ?

Et une Calyce qui se tape le front, dépitée, en voyant l'oiseau se diriger vers l'eau, mi-courant, mi-volant.

Mais revieeeeeeeeeens, elle est salée ! Spéce de canard mainois...tu m'fous la honte...

Pas grave, c'est un canard de remplacement qu'elle envoie à l'irlandais. Le plus moche.
_________________
Finn
    - Cuvette sanclaudienne. -


Au fin fond d’un rade, à se curer le dessous des ongles.

Concentré sur les petites boulettes de crasse qu’il entasse sur la pointe de son couteau, l’Irlandais s’écorche le doigt lorsqu’un canard s’éclate le bec contre la fenêtre.


- « Rah stupide créature… »

Certes beaucoup moins gracieux que le précédent, beaucoup plus laid aussi, celui-ci se traîne misérablement jusqu’à la table du solitaire, lesté d’un lot de vélins neufs. Comme quoi, l’avarice ça paye. La trogne s’illumine d’un sourire hémiplégique qui, tout en recevant le pouce navré entre ses lèvres, s’amenuise au fil de la lecture pour laisser paraître toute la perplexité que lui inspire ce nouveau pli.

« Votre prix sera le mien. »… Sérieusement ?
On ose encore ce genre de réplique ? Qui plus est avec lui ?!

Faut-il être vraiment désespéré. À moins que ce ne soit un piège, une sournoise manigance, du bluff de génie… Un coup d’œil au nom de l’expéditrice lui fait réfuter l’hypothèse. Non, ce n’est que touchant désespoir d’un esprit simple.

Au verso, encore, parce qu'on ne se refait pas.


Citation:



    Numéro 1,


    L’Irlande est entourée d’Ó, ça n’est pas nouveau. Si vous n’avez pas le pied marin, chahutée que vous vous dites par la houle, moi je l’ai et je vous réclame une caraque de guerre. Attention, une vraie, essayez pas de m’enfler avec une miniature sinon Finnaud Mórdhra.

    Et puisque vos finances semblent radieuses au point que vivres et vélins vous encombrent, je vous demande en plus une solde de 5000 écus par cours accordé à votre chère sauvageonne, avec un supplément de 2000 par migraine. Mon enseignement étant un investissement sur le long terme, je souhaite également pouvoir compter de temps en temps sur cette fine lame en devenir. Une garde alternée, si je puis dire. Et pourquoi pas une vaste terre en Anjou, tiens. Après tout, si je commence à former ses futurs guerriers, l’Archiduché me le doit bien. Ne faites pas cette tête, ça me servira de terrain d’entraînement pour votre protégée.

    Enfin, et cela va de soit, si je vous rends ce grand service, vous me serez redevable de services aussi divers que variés, ce jusqu’à votre dernier souffle.

    J’ai craché sur la lettre, faites-en de même et nous aurons un deal.
    Parjurez-vous et vous pourrez faire vos valises direction le Béarn, Moniqueta.*




    PS : Je n’oublie pas les lobes.
    PPS : Ne m’accolez pas.




_________________
Calyce
    - Narbonne toujours. -


Telle Pénélope tissant sa toile en attendant le retour d'Ulysse, Calyce tue le temps en posant des nains vivants sur le chemin qui sépare Narbonne de la Prison où séjourne Falco. Signalisation sonore pour Baron aveugle.
Et pour chaque nain, la même consigne :


- Z'attendez de voir un cavalier chauve, aveugle, manchot pas trop gros pour dire : Narbonne c'est par là !
-Oui. On disait cinquante écus ?
-On disait que je t'envoie dans le Maine cirer les chausses de la Sorciére si tu fais pas tout bien, oué.
-Grumpf.


Parce que connaissant le Cartel, il serait capable de chercher à se perdre volontairement dans un trou pour pouvoir s'enrichir en puisant dans les poches du passant. Une lubie que la Dénéré apprécie bien chez lui en temps normal mais là ils ont justement pas le temps. Nîmes les attend et Papy s'impatiente : il frappe plus souvent.

Bref, elle vient de planter son dernier nain de signalisation quand elle entend le "coin-coin' annonçant le retour du Canard le plus laid de la mare de Brissac.
Lecture.
Grimace.
Syncope...ou presque.

Une caraque de guerre, 5000 écus, 2000 x 100 000 migraines (vaut mieux prévoir large connaissant la môme.), des terres et lui être redevable à vie ?
Hahaha. Il a fumé tous les arbres de Kiberen l'Irlandais, c'est pas possible.

Le dos du nain se fait lectrin de fortune :


Citation:
Finn Ó Mórdha,

Je crois que malentendu il y a : Je ne vous demande pas de prendre en charge l'éducation militaire de tous les gamins du royaume ou d'en nourrir toute la gueusaille. Vous allez lui apprendre à pondre de l'or en plus de se battre à la mioche ? J'apprécie la petite mais pas au point de mettre Brissac sur la paille, faut pas déconner.

Alors voilà ce que je vous propose :
-500 écus à venir chercher à Brissac en plus de la petite. (je vous ai dit qu'elle s'appellait Tisha ?)
- Une balade pour ce que vous voudrez à bord de MA future caraque de guerre-qu'est-même-pas-construite-encore-mais-que-j'imagine-magnifique.
-Un bout de Lorraine.
-Et je veux bien vous être redevable si ça ne touche pas trop à mes écus (pensez à ma future progéniture quand même hé).

Deal ?

*Crachat rosé à cause des framboises mangées plus tôt.*

Je vous désaccole.

Calyce.

Ps : Rendez moi mes vélins puisque vous ne savez pas vous en servir.


Et vole canard.
_________________
Finn
    - Nouvelle cuvette, genevoise cette-fois et occupée. -


En plein milieu du Lac Léman. Le cul dans sa barque, l’Irlandais respire le calme en s’adonnant à la pêche. Sans grand succès... Peut-être parce que l’appât est un gros plouc du Kerry trop laid pour séduire quelques ombles chevaliers. Finn tire sur sa ligne et des profondeurs émerge Mog, accroché à l'hameçon.

- « Alors ? »

Reprenant son souffle, l'appât vivant secoue la trogne.

- « Toujours rien. Aucune trace de poisson en cotte de mailles. »
- « Hum… Essaye avec ça. »

Ó Mórdha lui jette une de ces fameuses saucisses helvètes au fenouil, négociée le matin même au marché.

- « On aurait plus de chance d’attraper ta femme avec ça. »
- « Ouais ben fallait pas bouffer tous les asticots. Enflure ! »

Lesté du poids de la culpabilité, Mog disparaît sous l’eau sans demander son reste. Finn, méditant la remarque sur la gloutonnerie de son épouse, commence à craindre les dégâts sur ses finances d’un marché en pleine inflation, s’ils doivent s’éterniser ici. Du résultat de cette pêche dépend la survie de sa bourse – pleine au point qu’aucune excuse ne la sauverait de la dépense. Heureusement, le bon vieux canard angevin atterrit à cet instant sur l’onde du lac, déployant ses ailes pour maîtriser son freinage tout en allongeant le cou, préservant ainsi de l’humidité le pli qu’il détient en son bec.

Plume en main, l’Irlandais corrige à même la lettre, n'hésitant pas à raturer impitoyablement les insolences couchées dessus.

Recto a écrit:
Finn Ó Mórdha,

Je crois *** ********** ** * * * ** ** **** ******* *** ** ******* ** ******* *********** ********* ** **** *** ***** ** ******* ** **** ******* ***** ** *********** **** ***** *** ********* * pondre de l'or ** **** ** ** ****** * ** ****** . J'apprécie ** ****** **** *** ** ***** ** ****** ******* *** la paille* **** *** ********.

Alors voilà ce que je vous propose :
-500 écus à venir chercher à Brissac en plus de la petite. (je vous ai dit qu'elle s'appellait Tisha ?) Petite rapiat !
- Une balade pour ce que vous voudrez à bord de MA future caraque de guerre-qu'est-même-pas-construite-encore-mais-que-j'imagine-magnifique. Frimeuse…
-Un bout de Lorraine. Allez à Gent !
-Et je veux bien vous être redevable si ça ne touche pas trop à mes écus (pensez à ma future progéniture quand même hé). Puisse le Seigneur vous rappeler à Lui dans un futur proche...

Deal ?

*Crachat rosé à cause des framboises mangées plus tôt.*

Je vous désaccole.

Calyce.

Ps : Rendez moi mes vélins puisque vous ne savez pas vous en servir. Donner c’est donner.


Verso a écrit:



    Numéro 1,


    Vous n’êtes qu’une vulgaire bonimenteuse. Une menteuse et de la pire espèce. Vous promettez monts et merveilles avant de vous rétracter comme une petite verge dans l’eau froide. En cela, comprenez que j’ai toujours pas reçu le pain que vous juriez m’envoyer à votre prochaine bafouille écrite.

    Honte à vous. Ça ne sera pas sans conséquence.

    Autrement, vous savez qu’en Irlande, l’on fête bientôt la Noël ?
    Voici ma liste :

      - 10000 écus que vous m’apporterez à Brissac, en plus de la naine.
      - Un poste permanent de Vice-capitaine de votre future caraque de guerre, au cas où j’en aurais besoin pour une balade.
      - Un non-bout de Lorraine.
      - Vous m’êtes redevable à vie, par tout temps, en tout lieu, mais sans que cela touche trop à vos écus.
      - Un droit de ban sur la naine, si j'ai besoin de ses services.
      - Trois poils de jambe de Choovansky (et certifiés authentiques) à me remettre à Brissac.
      - Votre unique lobe à me léguer le jour de votre mort.


    C’est mon dernier mot.

    Ci-joint, votre reconnaissance de dette, sous forme de serment :
    Citation:
    Moi, Calyce de Dénéré-Malines, jure devant Dieu et Ses Saints, l’humanité toute entière, ses canards et moi-même, être redevable d’un nombre infini de services envers Finn Ó Mórdha, et n’avoir ainsi d’autre choix que de répondre favorablement à toute demande émanant de ce dernier si tant est que cela ne touche pas trop à mes écus.
    [Date, lieu et signature de l’Esclave]


    Et de grâce, je vous prierais d’éviter de mêler vos menstruations à nos échanges épistolaires. La teinte de votre crachat est plus que suspecte. On ne scelle pas un marché en y apposant ses parties génitales.

    Recommencez avec la bouche et vous aurez votre maître ès morts violentes.















Et de cracher sur tout ça.
_________________
Calyce
    -Foix : ville morte. -


Tellement morte que ça donne des idées à l'angevine qui s'en va traîner ses guêtres aux environs du cimetière local. Non, elle n'est pas là pour s'adonner à de quelconques rituels sataniques ou autres trucs du genre : elle vient faire son marché.
A l'entrée elle guette le premier cortège funèbre qui passe pour y taper l'incruste. Tête baissée, elle feint la tristesse en reniflant à tout va. Bonne comédienne à croire les mains compatissantes qui lui tapotent l'épaule.

Arrive la mise en terre accompagnée du blablatage religieux habituel...
Et c'est fini ! Tout le monde s'en va...ou presque. Reste une jeune femme agenouillée, en larmes, face au trou dans la terre. Jeune femme que Brissac commence à mal regarder.
Elle s'bouge l'endeuillée ou faut l'aider ?
Faut l'aider.
Calyce de s'approcher en soupirant longuement.


-Un homme bien. Vous le connaissiez depuis longtemps ?
-Il m'a épousée il y a trois mois. Et vous ?
-Il m'a épousée y a un an...


Hop ! Une veuve qui passe d'éplorée à enragée et qui s'en va après avoir craché sur le cercueil.
Youpi ! La Dénéré peut enfin causer affaire avec le fossoyeur.


-'pouvez me mettre deux oreilles bien fraîches siouplé... Lance-t-elle en offrant son plus beau sourire alors que sa menotte agite une petite bourse bien pleine. ... Pis si vous pouviez m'faire un joli paquet, c'est pour offrir.
Affaire rondement menée à en croire le pas guilleret de la Calyce qui arrive à l'auberge en même temps que Firmin, le canard chargé de la correspondance avec l'Irlandais.

-Cet homme est dégueulasse...m'faut trois poils de barbe de Papy.

Citation:
Cher Maître ès morts violentes,

Je ne vous ai rien promis du tout. J'ai voulu me montrer gentille en vous proposant un doigt, vous avez voulu me prendre tout le bras jusqu'à la jambe (si, ça se dit !). Voulez pas me comparer à une libellule plutôt qu'à une verge ? Pas que ça me gène mais presque beaucoup.
Je vous enverrai le pain quand vous aurez appris à user du vélin que je vous ai envoyé : j'aime pas trop le gâchis.

Noel en Irlande ? Que voulez-vous que ça me fasse ?
Vous êtes breton maintenant. Oubliez donc noël et allez courir tout nu autour des arbres en priant des trucs druidiques : Intégrez vous, bordel ! Ces étrangers je vous jure...

Mais pour Tisha, je vais accepter votre liste. On disait donc :

- 1000 écus que vous viendrez chercher à Brissac (j'insiste et vous rappelle que c'est chez MOI quand même), en plus de la naine (Tisha elle s'intitule on a dit.)
- Un poste permanent de Vice-capitaine de ma future caraque de guerre (ça veut dire quoi ?)
- Un non-bout de Lorraine. (même pas avec une abbaye ?)
- Je vous suis redevable à vie, par tout temps, en tout lieu (sauf l'Espagne s'il vous plait), mais sans que cela touche trop à mes écus.
- Un droit de ban sur la naine, si besoin de ses services. (Si elle veut bien. Je vous ai dit qu'elle était du genre têtu et adepte du "non" ? Elle dit "non" à tout, tout le temps. Maintenant vous etes prévenu.)
- Trois poils de jambe de Choovansky (et certifiés authentiques) à vous remettre à Brissac. (SI ELLE EN A et j'en doute.)
- Mon unique lobe à vous léguer le jour de votre mort. (mon nez avec si vous voulez aussi.)


En échange donc, vous vous engagez à prendre la petite sous votre aile, la laver,lui apprendre à se battre, à tuer, à respecter les canards (elle en a tué un déjà).

Et pour vous prouver ma bonne foi, vous trouverez ci-joint le règlement de la dette que j'avais envers vous jusque là.

*crachat vert à cause des épinards mangés plus tôt* => Je vous laisse imaginer d'où ça vient.

Calyce.

Ps : Vous venez quand ? Que je fasse le ménage.




Citation:
Moi, Calyce de Dénéré-Malines, jure devant Dieu et Ses Saints, l’humanité toute entière, ses canards et moi-même, être redevable d’un nombre infini de services envers Finn Ó Mórdha, et n’avoir ainsi d’autre choix que de répondre favorablement à toute demande émanant de ce dernier si tant est que cela ne touche pas trop à mes écus OU L'ESPAGNE.

[Le 30 avril 1462, à Foix
C.D.M]


Et de regarder s'envoler Firmin, vélins et joli petit paquet contenant deux oreilles bien fraiches à la patte avant d'aller retrouver Tisha histoire de la tenir au courant de l'avancée des négociations et lui rappeler qu'elle va lui coûter TRÈS cher... Et puis lui décrire un peu celui qui serait son maître :

-Finn'oh, filou, fripon futé
Il a plus d'un tour dans son sac
Surtout dans le sac des voisins
Genre de loustic qui a pas le trac
Si sûr de lui qu'il doute de rien
La vie roule bien pour cette canaille...

_________________
Finn
    - Chemins jurassiens, le retour. -


Avachi sur sa selle, en tête de cortège, l’Irlandais relit inlassablement la dernière missive en date. Cela, sans toutefois remarquer les quelques lignes désagréables car promesses d’un enseignement migraineux et d’une relation conflictuelle entre le maître et sa future élève. La faute à une vue que le bougre a sélective, en plus de la mémoire. Indétrônable est ainsi le sourire fiché de traviole sur la trombine de l’Insulaire.

- « À nous les pépettes ! », retiendra l’Histoire, lorsqu’il s’adressa à son cheval en secouant les deux cadavres d'oreilles.

Le palmipède l’a trouvé la veille en venant s’écraser contre la fenêtre de sa chambre d’auberge. Le couple marital était alors engagé dans une folle gigue à l’irlandaise, synonyme de devoir conjugal enjoué et barbare. Inutile de préciser qu’il en a vu des choses et des sales... Le volatile sortira de cette expérience partiellement traumatisé, sujet à des tremblements chroniques - en réalité, chaque fois qu’il entendra le son de la cornemuse -, et reviendra aveugle dans les bras de sa maîtresse, un vélin neuf au bec. Le prix du devoir.

Citation:



    Numéro 1,


    Vous crachez vert, j'ai toujours su que vous aviez un fond gaélique.

    Néanmoins, si vous tenez à conserver toutes vos branches sans rupture pénible au niveau du tronc, vous avez intérêt à me filer mes pains et à tenir parole sur le reste. Ainsi je consentirai peut-être à vous traiter comme l’hirondelle faisant mon printemps.

    Marché conclu, donc.

    Je vous envoie Mog, mais attention : il a l’air con comme ça, mais il devient vite méchant quand on le contrarie.
    Alors ne me le renvoyez pas bredouille.




    PS : Je vais vous intégrer mon pied au cul.






    - Brissac, quelque temps après. -


Consterné fut Mog en lisant sur la carte, la route qui serait la sienne. Simplet à ses heures, son bon sens paysan peut pourtant se targuer de réaliser que Brissac n’est pas la jonction la plus directe entre Languedoc et Franche Comté. Chose qui n’aura pas bouleversé plus que ça la logique toute aristocratique des deux acteurs de la transaction.

On le retrouve néanmoins juché sur ce vieux roncin à moitié flingué, à la robe dépareillée comme s’il avait été assemblé à la sortie de l’abattoir, que son vieux camarade lui a dégoté au rabais. Bravant l’attraction quasi physique des bordels de cambrousse pour ne pas freiner son allure, il finit à pied, adressant une lettre courroucée au service après-vente de l’abattoir. Ne sachant réellement lire ou même écrire - si ce n’est dans sa langue -, son courroux restera hélas sans réponse.


Et forcément, il se met à flotter.

- « Ho du château ! Ouvre ta porte, c’est l’Irlande qui frappe ! »


Les mains sur le haut du crâne en guise de gouttière, le trapu s'embourbe.

- « Ça mouille, bordel… »
_________________
Calyce
    - Saleté de Bearn.-


Et la palme de la ville qui sert franchement à rien revient à...Lourdes ! Le seul trou du royaume qui doit compter UNE habitante et faut que ce soit la nana la plus râleuse du monde. Et pourquoi elle râle ? Parce qu'une bande de gens bizarres cherchent à animer le Bearn. Elle devrait plutôt les remercier et penser aux gens qui ont de VRAIS soucis. Comme Firmin par exemple. Ce pauvre canard revenu atteint de Parkinson canardeux et de cécité.

Loin de s'imaginer toutes les atrocités que le pauvre palmipède a dû endurer, Calyce le pense atteint d'on ne sait quel mal impérial. Pas grave, elle le laissera traîner pas loin de Tisha en espérant que la gamine laisse s'exprimer son côté de petite meurtrière afin d'abréger les souffrances de l'animal.

En attendant qu'on vienne lui annoncer le décès de l'emplumé handicapé, l'angevine relit le dernier courrier irlandais reçu :

-Et vas-y que je te menace encore et encore...il me fait penser à...
Finam, le Fou et Falco...Finn.
Et elle comprend. C'est le "F" qui fait l'homme, le vrai, le grand, le dur.
Pas pour rien que Melchiore avait décidé de baptiser son petit roumain "Foulcan".


-Si j'ai un fils il s'appellera...Frisette ou un truc comme ça... Hé ouais, pauvre gamin...
Et donc, en relisant, elle comprend qu'elle doit vite aller faire un tour chez elle parce qu'elle doit recevoir un... Mog.

-Faut que je rentre. Qu'elle dit à son nain de compagnie.
-Vous pouvez pas ! Vous devez nuit de nocer en Provence j'vous rappelle.
-Ca attendra...Vous y direz que j'ai oublié d'éteindre les chandelles à Brissac...et j'ai oublié de fermer mon coffre...
MON COFFRE ! TISHOUIIIIIILLE ! On s'en va !

Citation:
Au Maitre és torture en tous genres,

Arrêtez de m'insulter : je suis angevine du bord jusqu'au fond !
Je m'en vais de ce pas vous rassembler le pain.

Calyce.

Ps : Je vous prierai d’arrêter d’abîmer mes canards sinon...je vais le dire.


    -Brissac, quelque temps plus tard comme il dit l'autre-


Aaaah ! Rien ne vaut son petit chez soi, y a pas à dire. Barboter des heures durant dans un bain plus ou moins chaud sans avoir peur qu'un enlevé pervers ne fasse irruption. Dormir dans un lit propre, douillet, retrouver son or et ses canards. La vie est belle ! Ou presque...parce qu'il faut aussi s'occuper de la mioche, la forcer à se laver, à enfiler des frusques propres. Du moins faut essayer. Mais tout va bien quand même !

La Dénéré faisait justement trempette depuis un moment, essayant de calculer au bout de combien temps le bout de ses doigts commencerait à friper quand...


- « Ho du château ! Ouvre ta porte, c’est l’Irlande qui frappe ! »

Le brissacois n'étant pas connu pour être des plus courageux, il lui suffit d'entendre ces quelques mots pour que la panique s'empare de lui.

-Les...LES IRLANDAIS ! ON VA TOUS MOURIIIIIR ! Que le nain gueule assez fort pour se faire entendre de la châtelaine. Châtelaine qui ne vaut pas mieux que ses serfs et qui ne trouve rien de mieux à faire que d'enfoncer la tête dans l'eau du bain. Super cachette...Elle en ressort douze secondes plus tard parce que valait mieux crever sous les coups des irlandais que piteusement dans son bain et c'est pas trop un exemple à donner à Tisha.


Bref, allez courage ! La vlà qui se pointe à la fenêtre (qui donne justement sur l'entrée du château) après avoir enfilé un truc sans prendre la peine de se sécher (urgence oblige) :


-Ohé l'Irlande ! Me frappe pas, je me rends...hein ? Ils sont où les millions de rangées d'hommes armés ? C'est quoi ce plouc tout seul sous la flotte ?

HAhahahaHAHAHAHAhahaha !
Ou le rire ducal qui raisonne dans la cour.

-Q'on laisse entrer l'Irlande avant qu'elle ne prenne trop l'Ó et qu'on la perde...HAhahahahaHAHAHA

Un petit tour par les appartements-oui, oui- prêtés à la môme.

Tishaaa rend toi un minimum présentable, y a le Mug de Finn qu'est là.

Et de descendre à la rencontre du type qui lui aura fait plus de peur que de mal...pour le moment. Ça se trouve il a laissé ses milliers de copains derrière, caché dans les buissons...Humpf. Calyce ou l'art de se mettre des coups de pression toute seule comme une grande.

B'jour m'sieur. Moi c'est Calyce.

Oui, Dénéré fait moins la maline, on sait jamais.
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Mog
    - Brissac, toujours. -


Tout en traversant la cour du château, le Gaélique se bidonne, de ce rire gras qu’il partage avec son maître lorsque la seule évocation de la verte Érin parvient à faire trembler toute une maisonnée ; sacrés Angevins.

Encore moins propret que son aîné, Mog est aussi plus court sur pattes. Beaucoup plus court. De cette race au corps ramassé, trapu, et légèrement bedonnant. Non moins agile, le bougre peine à retenir ses mains de chaparder un de ces riches bibelots passant à portée. Son nabot de guide le remarquerait-il ? Peut-être pas, mais que choisir…

Choix est fait en déboulant dans la grande salle, où se trouve la petite brune toute trempée aperçue plus tôt à la fenêtre. Le Gaélique remonte un peu son froc, passe une main potelée sur ses mèches grasses pour les plaquer vers l’arrière de son crâne, et dévoile un sourire jauni à la donzelle. Se voulant charmeur, il progresse d’une démarche chaloupée entraînant avec lui une odeur de chien mouillé.


- B'jour m'sieur. Moi c'est Calyce.

S’adresse-t-elle à lui ? Quoi qu’il en soit, l’Insulaire se retourne - dans le doute - et, ne trouvant nul valet à proximité, hausse le ton pour passer commande à son tour :

- « Moi ce sera un gobelet normal, avec beaucoup de bière ! »

Sans attendre qu’on lui apporte ce qu’il réclame, le trapu déroule une liste écrite de la main du compère.

- « Ça et 10 000 écus, du pain, trois poils de jambe ainsi qu’une… » Mog fronce les sourcils sur son parchemin. « … une naine... »

Un coup d’œil évalue la taille de la maîtresse des lieux, suivi d’un large sourire à l’idée que ce soit son colis.
L'air grivois, il se penche vers elle :


- « Ça vous dirait de grimper sur mon dos ?... »

C'est qu'il n'a plus de cheval.
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Tisha.
Les lettres s'étaient enchaînées à une vitesse folle.
Finn, Calyce, l'acte de vente... Bref, Tisha était bien entourée et son avenir était assuré. Du moins, pour le mois. Elle avait même pu lire les réponses que son futur maître avait rédigé.
Y'a pas à dire, elle commençait gentiment à flipper.
D'abord parce qu'il n'avait, à première vue, que trois sujets de conversation; l'Irlande, le corps humain et bien sûr, l'argent.
Oui, il avait l'air d'aimer cela. La pauvre Calyce devait même raquer pour Tisha. Offrir la gamine ET du pognon.
Du jamais vu. Mais tout semblait possible avec ce brun. Tisha savait à quoi s'attendre, elle s'y préparait depuis plusieurs jours.

Lorsqu'elle arriva au château, elle commença franchement à flipper sa Ratignole. Encore plus qu'avant.

Bientôt. Bientôt, elle le verrait. Bientôt, elle quitterait son amie.
Bientôt commencerait son entraînement.
Elle avait hâte. Et peur. Une drôle de sensation. Qu'elle ne connaissait pas forcément.

Le château...

Elle y rentrait pour la première fois.
La petite n'avait pas l'habitude de ce genre d'endroit.
Elle jouait la curieuse, se faufilait partout, à la recherche de passage secret. Aventurière, elle découvrait un nouveau monde, à chaque porte. Tisha affichait constamment un sourire idiot sur la figure et se plaisait à parcourir les salles, immenses pour elle. C'est qu'elle y prendrait facilement goût.
Elle avait toujours souhaité devenir reyne. La politique, elle s'en fichait.
Elle voulait juste se réveiller chaque matin dans un vrai lit, donner des ordres et manger à sa faim.
Bon, pour les ordres, c'est raté. C'était plutôt le contraire. Même les domestiques lui en donnaient .

Au bain.

...Avait déclaré une servante une fois dans ses appartements en la poussant vers la baignoire sous le regard ébahi de Calyce.
Ouais, elle allait prendre un bain. Ouais, elle ne succomberait pas.

Mon intimité ! Merci !

Un grognement, puis deux, puis trois avant que la brunette comprenne le message et s'en aille.
Une fois seule, elle risqua un orteil dans l'eau chaude, puis une jambe et enfin son corps entier se glissa dans la baignoire.
Son voyage jusqu'à Brissac l'avait épuisé.

Alors qu'elle se vautre dans la bassine, toute endormie, v'là qu'elle entend gueuler au loin.


- « Ho du château ! Ouvre ta porte, c’est l’Irlande qui frappe ! »


l'Irlande ? Qu'est ce que c'est encore que cette connerie...grbrlbgrrr...


Rien à faire, elle somnole, tête enfoncée dans son coussinet de mousse. Dormir est ce qu'il y a de mieux à faire de toute manière.
Mais voilà que Calyce débaroule comme une furie dans ses appartements.


Tishaaa rend toi un minimum présentable, y a le Mug de Finn qu'est là.


Le mug ? Etait-ce une nouvelle expression ?
Tisha avait du mal à comprendre leur langage par moment. Mais elle décida de ne pas poser de question. Après tout, ils avaient l'air pressé, tous.

Vas-y, j'te rejoins vite Calyce. Promis.

Un minimum présentable...
Bon, bien sûr, pas con, elle allait pas se ramener devant Mog entièrement nue. Pas jouasse comme première rencontre. Là, elle devait se forger une réputation. Et celle-ci se ferait au premier coup d’œil.

Elle trottina vers son armoire tout en essorant ses cheveux et enfila une chemise en lin qui lui descendait jusqu'aux genoux. Elle passa des braies noires et remit ses vieilles bottes.
Histoire d'être un minimum présentable, comme dirait la Calyce.

Après maintes contemplations devant sa glace, Tisha alla à la rencontre des deux. En espérant tomber dessus assez rapidement.
Marre de marcher !
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Calyce
- « Moi ce sera un gobelet normal, avec beaucoup de bière ! »

La dégaine de l'irlandais fait fuir toute notion de politesse chez l'angevine qui le regarde, mirettes écarquillées et bouche bée. Ahurie. On ne dit ni "bonjour", ni "s'il vous plait" chez cette bande de sauvages ? Et elle n'est pas la seule à se poser la question à en croire les mimiques de la valetaille nanesque planquée dans le dos de l'invité. Mimiques traduisibles par "MAIS IL SE CROIT OU CET ENFANT DE LEPRECHAUN ?!". Une Calyce qui hausse légèrement les épaules en réponse et qui recule d'un pas l'air de rien. Elle essaie de rester concentrée sur la liste du gaélique tout en ayant arrêté de respirer parce qu'il pue un peu beaucoup quand même.

- « Ça vous dirait de grimper sur mon dos ?... »

Là elle ne cherche plus du tout à être discrète quand elle recule d'un grand pas pour finir assise sur l'une des banquettes de la salle. Finie l'apnée, la brunette inspire longuement avant d’enchaîner très vite et en respirant le moins possible:

Eon-le nain de compagnie--allez-VITE-chercher-sa-bière-à-m'sieur.

Elle inspire et reprend à l'attention du Mug.

Calyce-c'est-moi. Vous-c'est-Mug-MOI-C'EST-CALYCE. Vous-avez-dû-mal-lire-je-suis-sûre-que-c'est-marqué-1000 écus- et- pas- dix milles... Petite pause parce que ça fatigue mine de rien. Va-m'falloir-plus-de-temps-pour-les-poils. La-naine-c'est-pas-moi-c'est... Quand on parle de naine on en voit les bottes. elle. Tisha, l'élève.

Sourire pour Tisha qu'elle invite à les rejoindre.

C'est avec lui que tu vas partir...sur son... DOS ?

Et là on a une Dénéré qui retrouve ses 5 ans d'âge mental. Celle qui bat niaisement des cils en se dandinant sur son siége.

Vous faites "hue dadaaaa" si on vous grimpe sur le dos ?

Ah et...
Vous voulez p'têt vous asseoir ? Qu'elle dit en regardant un siége libre. Le plus usé (qu'elle pourra balancer après) et, surtout, le plus éloigné. Pile quand le nain revient chargé d'un plateau portant gobelet avec beaucoup de bière.
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Tisha.
Elle trouva Calyce et le Mug rapidement.
Bien qu'elle était contente de les voir, elle tirait la gueule, la gosse.
Elle avait toujours eu une bonne oreille. Alors, lorsqu'elle entendit 'la naine' venant de la bouche de son amie, elle l'eut mauvaise.
La naine quoi. Et pourquoi pas la petite, le chérubin ou le cafard, comme dirait Katina.
On aura tout entendu. Et le plus drôle, ce fut Calyce, qui, comme si de rien était, rectifia son 'naine' par 'élève'.
Ouais. Bon. Ça passerait pour cette fois.
Tisha salua l'homme avant d'aller s'asseoir avec eux.
Elle n'avait vraiment pas le temps de se poser. Calyce était un vrai moulin à parole. Et des paroles stériles, vides de sens.
Parce que le coup de monter sur le dos du Mug, c'était vraiment étrange, dénué de sens.
Bien sûr, la gosse arrivait en plein milieu de la conversation. En plus d'être flippée, elle était paumée.

Elle n'a pas le temps de réfléchir, voilà que la brune repart, avec une nouvelle blague. Elle ne lâche rien. A croire qu'il faut rire pour qu'elle arrête.
Tisha ria donc.
Elle n'avait pas tout pigé bien sûr, mais il fallait bien se fondre dans la masse. Entre l'homme qui avait visiblement l'air d'être idiot comme ses pieds puants et Calyce qui...Était Calyce, la gosse devait relever le niveau. Et ce n'était pas facile.
Alors elle riait. Encore et encore.
Jusqu'à temps d'en avoir marre et d'être gênée. C'était la seule à rire, c'est que ça met mal à l'aise au bout d'un moment.
Elle plongea son nez dans la chope de bière qu'Eon avait apporté.
Après avoir plombé l'ambiance, elle se redressa en souriant.

Et maintenant ? Gnéquipasse ?
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Mog
Souriant à la maîtresse des lieux, le Gaélique constate que son charme ravageur a frappé cette dernière de plein fouet, l’obligeant à se raccrocher à la banquette pour ne pas défaillir. Sans doute à cause de l’apnée, on pourrait même croire qu’elle en rougirait. Beau gosse, va.

Hélas, le joli bout de Duchesse n’est pas son colis. Non, c’est cette drôle de môme qui vient de débouler et rit à s’en péter les côtes. S’en détachant, Mog roule des yeux vers la première et lui répond dans un souffle chaud :


- « Je te fais tout ce que tu veux, mon chou. »

Clin d’œil.

Seulement, entre-temps, les choses se sont corsées. On discute le montant, on réclame un délai… Personne ne l’a prévenu qu’il devrait faire cracher la caillasse. Le front soucieux, Mog se gratte un coin du crâne d’un air embarrassé.

- « Ça va pas plaire à Finn, ça… »

Le trapu ne se fait dès lors pas prier pour poser ses fesses sur la banquette ; ou plutôt, il s’y laisse tomber avant d’ingurgiter sa bière d’une traite. Une grimace lui déforme la trogne tandis qu’il coule un regard nostalgique sur le bout de sa botte et en masse le cuir à l’extrémité.


- « Il m’a déjà arraché un orteil avant de partir… Si je reviens les mains vides, il risque de m’en retirer un autre, et encore un autre, et encore un autre, jusqu’à ce que vous donniez tout ou que j’en aie plus ! »

Quelle galère. L’Insulaire soupire un moment en étudiant les options qui s'offrent à lui. Concrètement, il n'en voit qu'une et elle n'est pas sans lui redonner du baume au cœur : il va devoir prolonger son séjour à Brissac.

- « Bon, je crèche où ? »

Plus détendu, le v'là qui s'étale déjà sur la banquette.
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Calyce
Et là ça devient flippant.
Le rire de la môme déjà. C'est pas normal de rire comme ça. Il lui arrive quoi ? Manquerait qu'elle perde la boule pile poil au moment où elle doit rejoindre l'Irlandais. Mais la vlà qui reprend ses esprits et qui demande ce qui va se passer.

Ce qui va se passer ?
Eviter de perdre des orteils comme le Gaélique pas très grand qui leur fait face déjà. Gaélique qu'elle regarde d'un œil sceptique quand même...

Vous déconnez...

Qu'elle dit alors qu'un petit rire nerveux lui secoue les épaules. Finn ne l'a pas vraiment charcuté. Hein ?
Ouais bon, on va pas chercher à vérifier, ce serait un coup à ce que le bonhomme trapu quitte ses bottes pour leur montrer ; bonjour l'odeur. Le nez ducal souffre bien assez comme ça.


J'vous crois ! Et quand il en aura fini avec vos orteils, il passera au nez, aux oreilles, aux.... bref, 'pouvez dormir là ! L'index pointe la banquette sur laquelle il est déjà posé. Foutue pour foutue, hein. Et puis c'est assez loin d'elles.

Vous trouverez d'quoi vous laver dans les cuisines, de quoi boire aussi. Tisha va vous montrer. Ce s'ra votre guide ! Hinhin. Moi, j'vais compter l'argent. Les MILLES écus. Sourire forcé. Ça vous va ? Et si ça lui va pas, hein ? Nigaude.
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