Maud
[Le 21 au soir aux portes du Conseil de Régence Bourguignon]
Nooon.. je n'irais pas à Paris!
Allons Alphonse.. Courage! On est occupés là nous hein?
Non Dame Maud! J'ai déjà affiché toutes les annonces du Conseil sans rien demander, en souvenir de quand vous étiez Porte Parole..mais pas au Louvre
Voyons Alphonse! Qui sait? Vous y rencontrerez peut être le Roy hein?
Bah oui, fallait savoir le prendre le Alphonse..
Et vous pensez que...
Ah mais je pense rien moi Alphonse hein? J'ai dit peut-être et au pire vous remettrez ça à un huissier Royal ou un garde de ce genre..
Aaaaaah!
Ou mieux.. Vous l'afficherez à la salle du Plaid hein? Il doit bien y avoir un panneau de bois pour y clouer toutes les doléances;. les plaintes.. les demandes.. les caprices.. les grognades du Royaume..
C'est une grognade que je vais devoir afficher? Parce que je vous dis tout de suite non Dame Maud!
Pas du tout Alphonse! Mais pas du tout! C'est une réponse au Roy et aux Feudataires, vous voyez? On ne va pas les faire attendre quand même hein?
Buste qui se gonfle d'importance
Certes pas dame Maud! On ne fait pas attendre sa Majesté!
A la bonne heure! Filez donc!
[ Et le 22 mai....]
Un Alphonse qui tirait sur son pourpoint . Un peu intimidé..mais conscient de son devoir de bourguignon remit la précieuse annonce à un garde avec ses recommandations:
Alphonse de Dijon! Veuillez remettre à sa Majesté Vonafred ce pli d'extrême importance et d'urgence. Il y va de l'avenir de la Bourgogne.
Nooon.. je n'irais pas à Paris!
Allons Alphonse.. Courage! On est occupés là nous hein?
Non Dame Maud! J'ai déjà affiché toutes les annonces du Conseil sans rien demander, en souvenir de quand vous étiez Porte Parole..mais pas au Louvre
Voyons Alphonse! Qui sait? Vous y rencontrerez peut être le Roy hein?
Bah oui, fallait savoir le prendre le Alphonse..
Et vous pensez que...
Ah mais je pense rien moi Alphonse hein? J'ai dit peut-être et au pire vous remettrez ça à un huissier Royal ou un garde de ce genre..
Aaaaaah!
Ou mieux.. Vous l'afficherez à la salle du Plaid hein? Il doit bien y avoir un panneau de bois pour y clouer toutes les doléances;. les plaintes.. les demandes.. les caprices.. les grognades du Royaume..
C'est une grognade que je vais devoir afficher? Parce que je vous dis tout de suite non Dame Maud!
Pas du tout Alphonse! Mais pas du tout! C'est une réponse au Roy et aux Feudataires, vous voyez? On ne va pas les faire attendre quand même hein?
Buste qui se gonfle d'importance
Certes pas dame Maud! On ne fait pas attendre sa Majesté!
A la bonne heure! Filez donc!
[ Et le 22 mai....]
Un Alphonse qui tirait sur son pourpoint . Un peu intimidé..mais conscient de son devoir de bourguignon remit la précieuse annonce à un garde avec ses recommandations:
Alphonse de Dijon! Veuillez remettre à sa Majesté Vonafred ce pli d'extrême importance et d'urgence. Il y va de l'avenir de la Bourgogne.
Citation:
Pas de bras? Pas de chocolat!
Au Roy de France (Vonafred),
Aux Grands Feudataires de la Couronne de France,
Au Bourbonnais-Auvergne,
Au Languedoc,
Au Limousin-Marche,
A l'Alençon,
Au Béarn,
A la Touraine,
Au Maine,
Aux Flandres,
A la Guyenne,
Au Périgord,
A la Champagne,
A la Normandie,
Au Rouergue,
A tous nos fiers Bourguignons,
A tous ceux qui la présente annonce liront ou se feront lire,
Salutations et Paix!
En réponse à votre annonce commune du quinzième jour de mai mil quatre cent soixante.
Nous, membres du Conseil de Régence de Bourgogne et désignés par vous comme "des êtres dont la légitimité ne peut qu'être remise en cause", vous remercions de l'attention que vous portez à notre cause.
Par la présente, en ayant la volonté d'apaiser la situation, nous annonçons ce qui suit:
Conformément à votre demande " (...) de rendre les rênes de la Province Bourguignone au Duc fraîchement reconnu par ses Conseillers, Sa Grâce François Delamark" et parce que " (...)en tout esprit doté d'une once de raison. " notre volonté n'est pas de nuire à la Bourgogne, nous acceptons de rendre les rênes du Duché de Bourgogne à François Delamark.
Ceci à la seule, infime, et unique condition qu'il se présente en personne sur le pont-levis du Château de Dijon afin de prendre possession des clés, en main propre.
Ceci afin d'éviter qu'une personne mal intentionnée ne puisse jouer un mauvais tour et profiter abusivement de la situation.
Ceci afin que la volonté du peuple Bourguignon ne soit pas bafouée en mettant à la tête de leur duché un dirigeant non-reconnu.
Qu'il soit su dans l'ensemble du Royaume de France et même au-delà, que jusqu'à ce que Sa Grâce François Delamark ne se présente pas en personne aux grilles du Château, nous continuerons à assurer la Régence et protection de notre Bourgogne, comme nous le faisons depuis le 18 mai et ce jusqu'à l'arrivée du Duc.
Par la présente, que tous prennent connaissance de ce signe d'apaisement de la part de la Bourgogne.
Nous rappelons que nos intentions sont la sauvegarde du duché et de sa population. Ainsi, nous déplorons toute solution impliquant des armées sur notre terre.
Qu'Aristote soit témoin de l'engagement des Bourguignons et Bourguignonnes, issus de la Noblesse ou non, Maires ou simples paysans, tous regroupés pour leur duché.
Que Vive la Bourgogne!
Rédigé au Chateau de Dijon par le Conseil de Régence.
Le vingt-et-unième jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLX.
Pas de bras? Pas de chocolat!
Au Roy de France (Vonafred),
Aux Grands Feudataires de la Couronne de France,
Au Bourbonnais-Auvergne,
Au Languedoc,
Au Limousin-Marche,
A l'Alençon,
Au Béarn,
A la Touraine,
Au Maine,
Aux Flandres,
A la Guyenne,
Au Périgord,
A la Champagne,
A la Normandie,
Au Rouergue,
A tous nos fiers Bourguignons,
A tous ceux qui la présente annonce liront ou se feront lire,
Salutations et Paix!
En réponse à votre annonce commune du quinzième jour de mai mil quatre cent soixante.
Nous, membres du Conseil de Régence de Bourgogne et désignés par vous comme "des êtres dont la légitimité ne peut qu'être remise en cause", vous remercions de l'attention que vous portez à notre cause.
Par la présente, en ayant la volonté d'apaiser la situation, nous annonçons ce qui suit:
Conformément à votre demande " (...) de rendre les rênes de la Province Bourguignone au Duc fraîchement reconnu par ses Conseillers, Sa Grâce François Delamark" et parce que " (...)en tout esprit doté d'une once de raison. " notre volonté n'est pas de nuire à la Bourgogne, nous acceptons de rendre les rênes du Duché de Bourgogne à François Delamark.
Ceci à la seule, infime, et unique condition qu'il se présente en personne sur le pont-levis du Château de Dijon afin de prendre possession des clés, en main propre.
Ceci afin d'éviter qu'une personne mal intentionnée ne puisse jouer un mauvais tour et profiter abusivement de la situation.
Ceci afin que la volonté du peuple Bourguignon ne soit pas bafouée en mettant à la tête de leur duché un dirigeant non-reconnu.
Qu'il soit su dans l'ensemble du Royaume de France et même au-delà, que jusqu'à ce que Sa Grâce François Delamark ne se présente pas en personne aux grilles du Château, nous continuerons à assurer la Régence et protection de notre Bourgogne, comme nous le faisons depuis le 18 mai et ce jusqu'à l'arrivée du Duc.
Par la présente, que tous prennent connaissance de ce signe d'apaisement de la part de la Bourgogne.
Nous rappelons que nos intentions sont la sauvegarde du duché et de sa population. Ainsi, nous déplorons toute solution impliquant des armées sur notre terre.
Qu'Aristote soit témoin de l'engagement des Bourguignons et Bourguignonnes, issus de la Noblesse ou non, Maires ou simples paysans, tous regroupés pour leur duché.
Que Vive la Bourgogne!
Rédigé au Chateau de Dijon par le Conseil de Régence.
Le vingt-et-unième jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLX.
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Secrétaire d'Etat de Bourgogne