Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP fermé]Dans la cathédrale, par une sombre journée

David064


Le petit Alexandre avait révélé à l'archevêque d'Arles que Dame Charlotine tenait réunion avec des Réformés dans une chapelle de la campagne provençale. Cette nouvelle avait ébranlé le religieux qui avait toujours fait confiance à celle qui fut Comtesse Illustre lorsque les Réformés avaient posé le pied sur la terre provençale. Plein de doutes envers celle qu'il considérait toujours comme une amie malgré la distance qu'elle avait mise entre eux. Il ne pouvait se résoudre à y croire. Il prit donc la plume et un vélin afin d'écrire une missive à l'intéressée.

Citation:
De nous David de Sent-Bertan, Archevêque d'Arles
A Dame Charlotine

Très chère amie,

L'heure est grave. Je dois m'entretenir avec vous d'une question de la plus haute importance. Rejoingez-moi dans la cathédrale d'Arles. Je vous attends dans le petit scriptorium tout près de la chapelle de Saint Nicolas. Pressez-vous mon amie, je vous en supplie.

Bien amicalement,

"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."


La missive achevée, il appela le Petit Alexandre afin qu'il aille la mener à Dame Charlotine.


Mon garçon va apporter cette missive à la Dame que tu as vu dans la chapelle dans la forêt. Soit prudent et ne traîne pas en chemin.

_________________





Petit_alex


Alexandre prit le vélin et aussi vite qu'il put, alla mener le message à sa destinataire.
Charlotine
Charlotine venait de quitter la taverne pour rentrer chez elle. La nuit étant, elle marchait d'un pas vif quand elle se retrouva nez à nez avec un gosse qui semblait content de tomber sur elle. Sans le moindre mot, il lui remit un pli scellé. Elle eut vite fait de reconnaitre son expéditeur.

Après son départ précipité de Provence, elle n'avait plus eu de contacts avec Frère David. Comment aurait il pu en être autrement d'ailleurs. Et voilà que depuis quelques jours, il refaisait surface.
D'abord il était venu la chercher dans l'ichtus pour "la sortir de l'antre" lui avait il dit. Leur échange avait été des plus confus. Il n'avait pas l'air d'avoir apprécié ses réponses mais était parti presque aussi sec. Et voilà que maintenant, il la conviait à le rejoindre à la cathédrale.

Elle hésita un moment mais comme elle voulait connaitre le fin mot de leur dernier échange, et qu'il semblait vouloir parler de quelque chose d'important, elle fit demi tour et se rendit sur le lieu du rendez vous. Elle y trouva l'archevêque, perdu dans ses pensées.


Frère David, je suis là. On vient de me remettre un pli dans lequel vous disiez vouloir me parler en urgence. Alors me voilà. Que me voulez vous donc?

hrp: petite modif du temporel pour coller à plusieurs rp

_________________
David064
Le grégorien terminait de sceller une autre missive quand Charlotine entra. Il lui fit signe d'approcher.

Dame Charlotine, je suis heureux de voir que vous soyez venue. Après notre conversation en taverne, j'ai cru que plus jamais vous n'osiez venir à ma rencontre.

Il marqua une pause et proposa un peu de pain et de vin à celle qu'il considérait comme son amie.

Souhaitez-vous un peu de pain et de vin ? L'amitié est une valeur aristotélicienne qu'il est important de vivre au quotidien et pas uniquement à la fin de la messe dominicale. Il y a fort longtemps que je ne vous ai pas vu dans une célébration aristotélicienne d'ailleurs. Serait-ce ma présence qui vous fait fuir le lieu de célébration de la foy ?

Finissant sa question, il regarda avec amitié celle qui lui faisait face.
_________________
Charlotine
Charlotine s'avança et salua l'archevêque d'un signe de tête. Elle haussa les épaules quand il évoqua l'éventualité qu'elle n'ose plus venir à sa rencontre et le laissa terminer son entrée en matière sans être vraiment surprise par la teneur de ses propos.

Je vais me contenter d'un verre de vin si ça ne vous gêne pas. Et si vous me le permettez, l'amitié est pour moi une valeur "tout court" et non l'apanage de quelque religion que ce soit.

quant à ma non présence aux célébrations aristotéliciennes, elle n'a rien à voir avec vous. C'est juste que je n'attends pas après elles pour vivre ma foi.

Et comme pour tenter d'esquiver la suite à ces questions, bien qu'elle ne douta pas que cela revienne au cœur des discussions, elle l'interrogea sur le contenu de sa missive

Vous disiez vouloir vous entretenir avec moi sur quelque chose d'à priori important. De quoi s'agit il?

_________________
David064
Le religieux fronça les sourcils.

Je vois.

Il servit un godet de vin et le lui donna en souriant.

Ce qu'il y a de si urgent, c'est que l'on vous a vu tenir réunion avec des Réformés. Je devrai d'ailleurs dire avec des sicaires du Lion de Juda. Je m'inquiète donc pour vous. Vous savez que ces personnes sont une menace. Elle propage la haine et la violence autour d'elle. Leurs paroles blasphématoires plaisent à ceux qui les écoutent. Là où l'Église aristotélicienne appelle à la rigueur et à l'exigence qu'une vie vertueuse, ils prêchent la facilité et le vice. Dites-moi que vous ne pensez pas comme ces personnes. Vous êtes une femme de grande vertu et vous savez que la Créature Sans Nom est source tentatrice. Ne vous laissez pas tenter par le vice Réformée.

Il la regardait avec le douceur de l'amour paternel protecteur.
_________________
Charlotine
Charlotine prit le verre de vin et en bu une gorgée en écoutant frère David. Et alors que certains que penseraient sans doute que ses paroles viendraient la décontenancer, c'est son attitude qui l'envahie soudain d'un certain malaise. Il aurait voulu toucher un de ses points sensibles qu'il ne s'y serait pas mieux prit.

Comment ne pas revoir à travers son regard, celui de son propre père, quand, enfant, il essayait de la gronder sans arriver à n'avoir avec elle que paroles calmes et gestes bienveillants. Elle aurait pu faire n'importe quoi qu'il n'aurait jamais su être sévère avec elle tant elle était pour lui le reflet de l'unique amour de sa vie, trop tôt disparue. Et s'il y avait quelque chose qu'elle s’efforçait de garder au plus profond de son être, c'était bien son passé, et toutes les souffrances qu'il pouvait évoquer.

Un instant, elle resta ainsi silencieuse, lui laissant sans doute croire qu'il avait réussi à attirer son attention. Mais c'était mal la connaitre. A chaque moment de faiblesse, elle avait apprit à réagir avec le double de force.


C'était donc cela, l'urgence? des rumeurs qui circulent au grès de notre bon vieux mistral? Allons bon, Frère David, vous m'avez habitué à mieux. Nous aurions tenu réunion. Et vous allez aussi me dire que nous avons sacrifié des animaux sur un autel?


Elle s'arrêta le temps de boire une nouvelle gorgée de vin, et esquissa un petit sourire ironique

Je trouve tout cela vraiment grotesque. Pour être franche, je discute avec un tas de personnes régulièrement, et j'avoue ne pas entamer les discussions en demandant à chacun d'eux leur penchant religieux. Et les réformés sont des gens aussi sympathiques et serviables que d'autres, voire même plus. J'ai eu de très bon conseil pour mon élevage de mouton - mouton qui ne sera pas sacrifié sur un autel - et de très bon prix sur les couteaux.
_________________
David064
Le religieux écouta la réponse de Charlotine qui évitait de répondre à ce qu'il lui demandait. A sa manière de se dérober, l'archevêque comprit que ce qu'elle désignait comme des rumeurs était en fait des vérités. Son regard se remplit de tristesse bien malgré lui. Son coeur se serrait. Il avait un réel amour fraternel pour cette femme qui lui était extrêmement sympathique. Il ne pouvait se résoudre à accepter l'ignoble réalité. La gorge serrée, il s'adressa de nouveau à sa visiteuse.

Dame Charlotine, ne tombez pas dans l'ironie. Ne vous détournez pas de la réalité. Vous savez bien qu'il n'est pas question d'économie. Ni même d'élevage. L'Église n'a jamais dit que les Réformés ne savaient pas comptés. Ce n'est pas de cela qu'il s'agit et vous le savez. Quant aux rumeurs, ce ne sont pas elles qui me poussent à m'entretenir avec vous, je connais leurs pouvoir néfastes et ne me laisse pas tromper. Vous étiez dans la chapelle située dans la forêt. Vous y avez été aperçue, reconnue et le témoin en question vous a remis missive pour me retrouver icelieu.

Il marqua une pause, la voix tremblante, pour essuyer une larme.

Dame Charlotine, qu'allez-vous chercher là-bas ? Et nous savons tous les deux qu'il ne s'agit pas de conseils économiques, pour cela, il y a l'Ichtus où vous passez aussi beaucoup de temps mais je ne porte aucun jugement là-dessus. Dites-moi où vous en êtes avec votre foy et pourquoi vous doutez ?

A l'énoncé de la question, comme s'il se doutait de la réponse, il ne put retenir une larme qui coula le long de sa joue, s'arrêtant au bout de son menton, suspendue au-dessus du pupitre, comme si elle attendait la tragique réponse pour s'élancer dans le vide.
_________________
Charlotine
Tout en écoutant l'archevêque parlait, Charlotine avait repéré une chaise sur laquelle poser son fessier. Elle avait le sentiment que cette discussion allait durer, aussi préféra t elle s'assoir. Elle n'avait pas manqué de noter la différence de ton dans ses paroles et on ne peut pas dire que cela ne la touchait pas. Elle n'avait pas totalement un cœur de pierre non plus et sans doute que Frère David était un des rares archevêques à ce soucier bien plus de la richesse de l'âme que des richesses matérielles.

Néanmoins, cet interrogatoire ne manquait pas de commencer à l'agacer sans compter qu'elle n'apportait plus aujourd'hui autant de crédit aux paroles des ecclésiastiques


pour cela, il y a l'Ichtus où vous passez aussi beaucoup de temps mais je ne porte aucun jugement là-dessus

Elle le fixa soudainement

Manquerait plus que ça! J'ai encore le droit d'aller là où bon me semble.

elle se permit de se resservir un verre de vin avant de poursuivre.

Alors, admettons, je me trouvais bien dans cette chapelle. Et après? que voulez vous entendre? qu'une réunion secrète s'y est tenue, organisée par les réformés, et qu'ils ont tenté par tous les moyens de m'endoctriner? avec l'image que vous donnez d'eux, ça vous arrangerez bien que je vous donne raison!

Elle esquissa un sourire

Vous allez être déçu. Il n'en fut rien. Je me baladais avec messire Vignolles et nous sommes tombés sur son groupe d'amis quand la pluie s'est mise à tomber. Et nous nous sommes abrités dans la chapelle.

Est ce que je leur ai posé des questions? oui, bien sur. Je n'allais pas louper cette occasion. Mais vous savez, cela fait déjà quelque temps que je fais des recherches sur les écrits d'Averroes et sur la foi réformée. C'est une démarche totalement personnelle. Aucun des arlésiens réformés que je fréquente ne s'est proposé de lui même de me donner sa vision de la religion aristotélicienne. D'ailleurs, lorsque j'ai fait une halte dans la bibliothèque de la compagnie du Léman, ce fut sur les indications d'un genevois rencontrés dans d'autres circonstances


Elle marqua une petite pause


Pour vous répondre, à ce jour, je ne doute plus et je ne puis pas dire, finalement, que j'ai réellement douté un jour. Je dirais plutôt que le Très Haut m'a donné la possibilité de me faire ma propre opinion. J'ai vu de quoi l’Église était capable. J'ai vu en elle la violence qu'elle reprochait aux réformés. J'ai réalisé que finalement, chacun avait ses armes pour défendre ses convictions. J'ai poussé ma réflexion. Alors que les préceptes de l’Église romaine m'avait été imposés, comme l'unique route à suivre, ceux de la réforme m'ont été présentés, en toute humilité, et ils m'ont atteint au plus profond de mon âme. Alors j'ai su que le chemin que j'avais emprunté n'était pas le bon et j'ai remercié le Très Haut de m'avoir permis de reprendre la bonne route

Elle savait comment ces mots sonnerait dans la tête de l'archevêque. Elle en était presque désolée pour lui, mais telle était la réalité.

HRP: rappel, ce qui se passe dans cette pièce n'est connu/entendu que par David et Charlotine. Pour ceux qui se languissent, les choses se sauront quand ce sera le moment. Merci donc de respecter et de ne pas inventer un stratagème tordu pour rendre public des propos qui sont aujourd'hui uniquement privés.

_________________
David064
L'archevêque écoutait avec attention les propos de celle qu'il considérait comme son amie. Il comprit dès lors qu'il était trop tard.

La pluie a donc organisé la rencontre que vous décrivez. Voilà qui est une idée originale mais peu importe. Vous blasphémez et vous dites assumer totalement vos propos. Comment est-il possible que vous soyez convaincue à un tel point par la conviction réformée ? Vous parlez de la violence de l'Église mais je ne vois pas de violence. Par contre je connais bien la violence réformée et les actions du Lion de Juda en sont l'illustration. Vous souhaitez être complice de ces personnes là ?

Il marqua une pause, abasourdi par ce qu'il venait d'entendre.

Mon amie, il n'est pas trop tard. Venez vous confesser. Le confessionnal est juste là.

Il désigna à Charlotine le confessionnal situé près du choeur.

Venez, je vais vous laver de vos paroles blasphématrices. Il n'est pas possible que vous ne reveniez pas sur vos propos.
_________________
Charlotine
Charlotine regardait l'archevêque, impassible. Il lui donnait l'impression d'essayer de se convaincre lui même avant même de vouloir la convaincre elle.

Vous parlez de la violence de l'Église mais je ne vois pas de violence. Par contre je connais bien la violence réformée et les actions du Lion de Juda en sont l'illustration

Parce que torturer ou bruler des personnes qui ne veulent pas suivre les règles de Rome, ce n'est pas de la violence peut être? Pourtant c'est la marque de fabrique de l'Inquisition! Et après vous vous étonnez que les gens s'éloignent de l’Église Romaine?
Ne connaissez vous donc pas l’expression "voir la paille qui est dans l'œil de son voisin et ne pas voir la poutre qui est dans le sien". Je trouve qu'elle résume bien les choses. Rome voit de la violence dans les actes des réformés mais pas dans ses actes à elle. Les plus radicaux des réformés, eux au moins, assument les leurs.


Sur ce, elle se leva. Finalement, la discussion n'irait pas plus loin. Frère David était comme les autres. Il s'imaginait pouvoir parler au nom du Très Haut et avoir le droit de dire aux autres ce qui était bien et ce qui ne l'était pas. Elle lui jeta un regard froid

Vous voyez du blasphème dans mes paroles? Dites vous que moi, je le vois dans les vôtres avec la seule différence que je ne vous propose pas pour autant de me rejoindre au confessionnal! Seul Déos peut nous pardonner nos péchés et c'est à lui, et à lui seul, que nous devons les confesser.

Sur ce, vous m'excuserez mais j'en ai assez de cette discussion stérile. De toute façon, j'ai à faire et je pense que nous nous sommes tout dit

_________________
David064
L'archevêque se rendit compte qu'il avait bien raison : Charlotine était bien devenue une Réformée. Il l'écoutait avec attention.

Ne partez pas. Pas avant de vous être confessée. Le confessionnal est le lieu où le fidèle aristotélicien qui a pêché vient demander pardon au Très-Haut. Il n'est pas trop tard. Il n'est jamais trop tard.

Il se leva pour barrer le chemin à la nouvelle hérétique.

Vous parlez de la violence de Rome mais moi je vous parle de l'Église, pas de Rome. Croyez-vous que Rome détermine la manière dont l'Église fonctionne en Provence ? Il n'en est rien. Votre regard est obscurci par des lectures peu recommandables. Venez vous confesser. Je ne vous laisserai pas partir tant que vous n'aurez pas accompli ce geste indispensable.

Il lui désigna avec amitié le chemin qui menait au confessionnal, situé à l'opposé de celui qu'elle voulait prendre pour sortir. Elle n'avait plus le choix.
_________________
Charlotine
Surprise, Charlotine fit un mouvement de recul, se retrouvant alors coincée entre David et la table. Elle venait de lui donner réponse à toutes ses questions, et ce dernier ne trouvait rien de mieux que d'insister pour qu'elle aille à confesse.

David, à quoi jouez vous? je vous ai dit que je me confesserais pas et que je n'avais plus rien à faire ici. N'avez vous donc aucune autre ouaille qui attend que vous vous occupiez d'elle?
Je vais partir que cela vous plaise ou non, alors poussez vous


Main en avant, elle tenta d'avancer en poussant légèrement l'archevêque, imaginant qu'il laisserait ainsi tomber et se déciderait à la laisser quitter la pièce, et la cathédrale par la même occasion
_________________
David064
L'archevêque était décidé à ne pas laisser l'hérétique partir. Il s'opposa physiquement à son passage.

Dame Charlotine, j'insiste vraiment. Allons au confessionnal !

Charlotine n'avait plus le choix désormais.
_________________
Charlotine
Rien n'y faisait. A chaque nouveau pas en avant, David stoppait Charlotine et elle pouvait lire dans son regard que rien ne le ferait changer d'avis. Un temps pantoise, elle finit par se laisser envahir par la colère.

Mais enfin, vous êtes devenu fou! Vous allez me laisser sortir maintenant!

Elle essaya une fois de plus de forcer le passage mais l'archevêque ne voulait rien entendre et restait en travers de sa route. Pourtant, il faudrait bien qu'elle sorte, d'une manière ou d'une autre. Et il était hors de question que ce soit en acceptant d'aller au confessionnal.

C'est à ce moment là qu'elle aperçut le chandelier sur la table, un des rares à ne pas être éclairé à cette heure tardive de la nuit. Sans réfléchir à la conséquence que pourrait avoir son acte, et rongée par la colère, elle l’attrapa et frappa l'homme de toutez ses forces.

Réalisait elle? D'abord le sang qui gicle. Ensuite l'archevêque qui s'effondre. Et puis le bruit sourd du chandelier qu'elle laisse tomber au sol. La froideur qui envahi son corps, à elle, l'autre .... ça ne tarderait pas non plus.

Un moment d'inertie, et la voilà qui se penche et qui secoue David. Elle avait du sang sur les mains. Elle tenta de le faire partir en s'essuyant sur sa robe, mais elle eu l'impression que ça l'incrustait encore plus dans sa peau. Maintenant, elle réalisait.

L'archevêque était mort. Elle venait de tuer l'archevêque. Elle venait de donner la mort pour la seconde fois dans sa vie.

Reculant en ne quittant pas son visage des yeux, elle n'eut d'autre choix que de fuir la scène. Prévenir et révéler ce qui s'était passé lui était impossible. La justice aurait vite fait de ne pas croire en sa version et de l'accuser d'avoir volontairement tué un homme d’Église, elle, sur qui l'on ne tarderait pas de coller l'étiquette d'hérétique.

_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)