Charlotine
Ces derniers jours avaient été propices à la méditation. On lui avait dit beaucoup de choses qu'elle ne pouvait ignorer. Alors elle s'était posée, elle avait fait le vide autour d'elle et elle avait réfléchie.
A ses mots à lui d'abord, qui n'avaient pas manqué de la piquer au vif. L'idée même qu'il ait pu penser un instant qu'ils devaient séparer leurs chemins avait réveillé chez elle un sentiment qu'elle s'était efforcée d'enfouir au plus profond d'elle. Mais aujourd'hui, elle devait se rendre à l'évidence. Elle s'était vraiment attachée à lui à un point tel qu'elle ne pouvait rester insensible à l'idée qu'elle pourrait le perdre un jour. Faut dire que jusqu'ici, elle ne s'était pas vraiment posée la question. Ils faisaient leur bout de chemin sans rien demander à personne, et elle n'avait eu aucun mal à s'adapter à ce qu'il était et à ses nombreuses occupations. ça faisait parti de lui, et sans doute que cela lui convenait très bien. Mais maintenant que la variable "sentiment" venait s'ajouter à l'équation, elle était bien obligé de voir les choses un peu autrement sans pour autant que cela change quoi que ce soit dans sa manière d'être. De toute façon, elle serait incapable de lui dire ce qu'elle ressentait. C'est une peur qu'elle n'arrivait pas à dépasser que celle de se dévoiler définitivement tant le risque étant grand que cela puisse entrainer la fuite de l'autre. Elle devrait donc s'en remettre à son destin.
A côté de ça, elle continuait dans son lot de rencontres. Et là aussi, elle avait du se résoudre à entendre des vérités. Elle qui passait son temps à vouloir bouger les gens, elle avait été prise à son propre jeu et c'est elle qui s'était fait bouger à trop vouloir sapitoyer sur son sort. Et ça lui avait fait du bien. Elle devait vraiment se reprendre en main. Elle devait continuer son investissement politique mais aussi son investissement au sein de la communauté réformé. Elle avait prit des risques toute sa vie et cela n'aura servi à rien si aujourd'hui, elle se laisse submerger par des émotions négatives.
Elle reprit donc sa plume, pour finir cet article de la KAP qui devrait paraitre absolument dans le week end, mais aussi pour continuer linterview de Waldemar. C'est à ce moment là qu'on frappa à sa porte pour lui remettre une missive. C'était Mielle qui avait fini par trouver le temps de lui répondre. Elle déplia le document avec un brin d'anxiété et fut plus que surprise de son contenu. Il faudrait qu'elle lui réponde rapidement.
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A ses mots à lui d'abord, qui n'avaient pas manqué de la piquer au vif. L'idée même qu'il ait pu penser un instant qu'ils devaient séparer leurs chemins avait réveillé chez elle un sentiment qu'elle s'était efforcée d'enfouir au plus profond d'elle. Mais aujourd'hui, elle devait se rendre à l'évidence. Elle s'était vraiment attachée à lui à un point tel qu'elle ne pouvait rester insensible à l'idée qu'elle pourrait le perdre un jour. Faut dire que jusqu'ici, elle ne s'était pas vraiment posée la question. Ils faisaient leur bout de chemin sans rien demander à personne, et elle n'avait eu aucun mal à s'adapter à ce qu'il était et à ses nombreuses occupations. ça faisait parti de lui, et sans doute que cela lui convenait très bien. Mais maintenant que la variable "sentiment" venait s'ajouter à l'équation, elle était bien obligé de voir les choses un peu autrement sans pour autant que cela change quoi que ce soit dans sa manière d'être. De toute façon, elle serait incapable de lui dire ce qu'elle ressentait. C'est une peur qu'elle n'arrivait pas à dépasser que celle de se dévoiler définitivement tant le risque étant grand que cela puisse entrainer la fuite de l'autre. Elle devrait donc s'en remettre à son destin.
A côté de ça, elle continuait dans son lot de rencontres. Et là aussi, elle avait du se résoudre à entendre des vérités. Elle qui passait son temps à vouloir bouger les gens, elle avait été prise à son propre jeu et c'est elle qui s'était fait bouger à trop vouloir sapitoyer sur son sort. Et ça lui avait fait du bien. Elle devait vraiment se reprendre en main. Elle devait continuer son investissement politique mais aussi son investissement au sein de la communauté réformé. Elle avait prit des risques toute sa vie et cela n'aura servi à rien si aujourd'hui, elle se laisse submerger par des émotions négatives.
Elle reprit donc sa plume, pour finir cet article de la KAP qui devrait paraitre absolument dans le week end, mais aussi pour continuer linterview de Waldemar. C'est à ce moment là qu'on frappa à sa porte pour lui remettre une missive. C'était Mielle qui avait fini par trouver le temps de lui répondre. Elle déplia le document avec un brin d'anxiété et fut plus que surprise de son contenu. Il faudrait qu'elle lui réponde rapidement.
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