[RP Ouvert] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes.

Waldemar

Le RP est ouvert à tous, bon jeu !

C'était le grand jour, après des semaines voire des mois de tractations, de discussions au sein de la Diaspora des Aristotéliciens Réformés, c'était enfin prêt. Le tout premier Synode de la confession réformée allait se tenir céans, la Réforme n'était donc plus en bas âge, elle qui avait fleurie partout où elle était portée allait désormais rentrer dans une nouvelle ère de son histoire. Quelques déboires concernant l'organisation de cet événement se produisirent, mais rien qui ne puisse altérer catégoriquement la finalité de cette réunion extraordinaire.

Pour l'occasion, le Valaisan avait déniché un ravissant local bien éclairé et fenestré, jouissant d'une grande superficie afin que tous les badauds et invités puissent s'installer et intervenir. Un premier bureau central et magistral plantait le décor de la pièce, des bureaux latéraux élevés en trois rangées se tenaient et un auditoire pour les curieux se situait au fond de la pièce.
Il s'agissait désormais d'informer les Languedociens de ce qu'était ce Synode et du pourquoi il se tiendrait à Nîmes au lieu d'Arles. C'est ainsi que Waldemar placarda sur les portes du local une large affiche que tous les passants pouvaient lire.

Ier Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes.

Aux Languedociens, curieux, passants et badauds,

Soyez les bienvenus au Premier Synode Réformé de Nîmes qui va avoir lieu dans l'immeuble se situant juste derrière cette porte.

Nous tenons à faire savoir à tous ceux qui le souhaitent que ce Synode se veut pacifique et conciliant et que de ce fait il est ouvert à tous ceux qui l'estiment digne d'intérêt, qu'ils soient réformés ou romains, nobles ou roturiers, languedociens ou pas.
Il fut initialement prévu que ce Synode ait lieu en la bonne ville voisine d'Arles, mais hélas, au vu de la présence des armées provençales qui conservent la cité dans une profonde autarcie intellectuelle, nous avons opté pour Nîmes afin que se tienne conformément cette manifestation spirituelle.

Nous prions aux visiteurs et potentiels intervenants de bien vouloir respecter l'ordre du jour du Synode et de faire honneur à l'esprit de dialogue, qu'il soit controversé ou consensuel, de faire honneur à l'esprit de respect réciproque entre les différents orateurs qui auront l'heur de dévoiler leur conviction à l'assemblée, et surtout de ne pas sombrer dans la menace dolosive qui rendrait le débat improductif.

Nous vous souhaitons derechef la bienvenue.
Que Déos veille sur le Monde,

Les Communautés Réformées Unies.

L'affiche étant enfin clouée à la porte, Waldemar se rentra et s'installa au bout de la table centrale, présidant ce qui allait être le Premier Synode des Réformés. Il était temps aux invités et visiteurs de faire leur apparition.
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Charlotine

Charlotine avait suivi le plan fourni par Waldemar et se retrouva rapidement sur les lieux. L'affiche placardée sur la porte ne laissait aucun doute sur le fait qu'elle se trouvait au bon endroit

Elle entra dans la salle et y découvrit l'organisateur de l'évènement. Il pouvait être fier d'avoir mené à bien ce projet. Elle s'avança pour le saluer

Bonjorn Waldemar, je vois que tout est prêt! Y a plus qu'à comme on dit .... j’espère que l'évènement sera à la hauteur de vos espérances.

Elle lui sourit puis se tourna vers les tables. L'avantage, quand on arrive premier c'est qu'on pouvait choisir sa place. Pas spécialement adepte de ce genre d'évènements, ce qu'elle s'était bien gardée de dire, elle chercha une place un peu en retrait sur un des bureaux latéraux. Elle a qui l'ont répété souvent qu'elle n'était qu'une toute jeune réformée préférait prendre un peu de recul pour écouter les plus "expérimentés" de la communauté.
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Rozenn.

WTHeck ? Un synode réformé ? A Nîmes ? Aaaaaaaah ! Ni une, ni deux, la Boulotte sauta sur son poney, la gamine laissée au mari, et zou, la voilà partie en direction de Nîmes pour assister à cette... drôle de chose.

De l'espionnage industriel ? On aurait pu appelé ça comme ça... Si le siècle n'était pas celui là ! Ce serait donc, de l'espionnage tout court.

C'est qu'on arrive vite à Nîmes à dos de poney. Et qu'on arrive à l'heure en plus quand on part en avance ! C'est beau le progrès sur la Rozette quand même. Qui l'eut cru qu'un jour elle arriverait dans les premiers à quelque chose. Même réformé.

-Bonjorn !

C'était pour tout le monde, puisqu'elle n'allait probablement pas connaître grand monde dans les parages. Ou peut être qu'elle aurait des surprises, plutôt mauvaises du coup...
Elle se trouva donc une place, ni trop devant, ni trop derrière, histoire de tout voir et de tout entendre. Sur un côté, en cas d'envie pressante de fuite. On sait jamais...
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Madame la Vicomtesse... de Ladispoli je vous pries !

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Merci, grâce à vous je peux espérer avoir mon diplôme

Waldemar

Les premières personnes arrivaient déjà, il vit d'abord Charlotine qui avait beaucoup fait pour la Réforme en un rien de temps, il fut heureux de la voir quoi qu'il en était.

- Bondzô Charlotine ! Oui j'ai dû passer quelques nuits blanches pour tout mettre en place mais bon, je pense que le résultat y est ! Et espérons que l'événement soit à la hauteur de nos espérances, oui.

Une dame apparut ensuite dans la salle, il ne la connaissait pas et en fut satisfait d'ailleurs, preuve que cette manifestation pouvait intéresser en dehors des réformés.

- Bondzô madame, soyez la bienvenue.
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Maleus

Dans la chambre de l’auberge dans laquelle il logeait depuis leur arrivée à Nîmes, le borgne terminait de se vêtir. Comme de coutume, sa tenue, majoritairement noire, exprimait une sobriété qu’il considérait comme naturelle et pieuse, la chainette à la croix poissonée autours de son cou étant la seule parure qu’il s’autorisait. Le temps d’attacher son ceinturon et ranger l’épée au fourreau (mieux valait toujours être sur ses gardes dans une époque où l’on hésitait pas à chasser et tuer les siens) il poussa un profond soupir.

Enfin ils y étaient.

Après moult débats et quantité non négligeable d’ennuis, le grand évènement commençait enfin, premières pierres d’un édifice qui se voulait si possible solide et imposant… Longtemps il avait pensé qu’une réunion des diverses communautés réformées de France et autres lieu n’était pas envisageable, il voyait cela comme une belle chimère qu’une simple brise pouvait chasser pour de bon et pourtant ils y étaient enfin arrivés.

L’avenir comme toujours, leur apporterait les réponses.

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Le cyclope pénétra donc dans la grande salle et pris place ni trop loin ni trop près de celui qui en plus d’avoir organisé le synode, se chargerait de présider les débats. Intérieurement et non sans amusement, Maleus souhaitait bien du courage au barbu qui allait devoir gérer une belle bande de fortes têtes parmi ses coreligionnaires mais n’était-ce pas un challenge intéressant ?

Il salua d’un bref hochement de caboche les personnes déjà présentes connues ou non et sortant sa petite bourse d’herbes ainsi que sa pipe, la bourra machinalement.

" Point d’objection à ce que je fume j’espère ?... "

Le pasteur avait des habitudes dont il ne cherchait voire ne chercherait jamais à se défaire.

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Adieu Fab'

Calendulah

Loin de ses brebis et de sa fromagerie, la Rouergoise se sentait quelque peu désorientée. Elle pénétra discrètement dans la grande salle, s'assit vers le milieu, pour entendre correctement, et s'exprimer, au cas où elle aurait un détail à ajouter aux paroles des grands orateurs de sa confession.

Triturant son Icthus, elle se mit à prier pour ses Soeurs et Frères, persécutés ci et là dans les Royaumes.

Au bout de quelques minutes, elle se releva finalement et s'approcha de Maleus. D'une voix douce et interrogative, elle s'adressa à lui.

- Avons nous prévu une table pour les boissons et subsistances? J'ai dans ma besace quelques fromages de brebis à partager.
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Estainoise

ça faisait un moment qu'elle attendait cet événement et qu'elle s'y préparait.
Elle avait traversé le royaume pour s'y rendre, comprenant l'importance de la tenue de ce synode.
Cette réunion des réformés de tous les coins du royaume de France, de l'empire, d'Espagne et peut être d'ailleurs encore, était une première.
Tous ne se connaissaient pas, mais ils avaient au moins un point commun, la foi en Deos.
Beaucoup d'entre eux avaient aussi connu cette même expérience d'être exclus par une communauté aristotélicienne dès qu'ils essayaient de participer à la vie de la cité, même si on ce qui la concernait, elle avait eu quelques chances.
On pouvait compter sur les doigts de la main les réformés devenus comtes ou ducs....d'ailleurs Esta n'en avait connu qu'un, en Touraine.
Oui, Falco de Cartel y avait réussi.

Depuis toujours, Esta avait essayé de montrer à tous ceux qu'elle avait pu croiser, qu'un réformé n'était pas un monstre, mangeur d'enfants, ni un brigand.
Elle avait essayé de montrer avec plus ou moins de succés, qu'un réformé pouvait être digne de confiance et qu'il savait prendre ses responsabilités.

Ce synode était donc important pour elle car les réformés étaient dispercés, ils n'avaient guère la possibilité de se retrouver.

A Nimes, depuis plusieurs jours qu'elle était arrivée, elle commençait vraiment à tourner en rond, à se demander si le synode allait bien avoir lieu ou pas,
quand enfin le jour J arriva.

Comme un heureux présage, le vent était tombé et le soleil brillait.
Après avoir fait ses ablutions du matin, dans cette petite auberge qu'elle occupait à Nimes, elle fit sa première prière.
Puis lavée du dehors comme du dedans, elle prit le chemin de cet endroit que Waldemar lui avait indiqué.

Devant la porte, elle lu l'affiche. C'était bien ici...elle entra.

Elle s'arrête un instant, embrasse d'un regard cette grande salle ouverte à tous.

Ou donc allait elle s'installer?
Pour l'instant elle ne sait pas encore, elle s'avance un peu plus et salue ceux qui sont déjà là.

Enfin, nous y sommes!

Vignolles

D'un pas décidé Vignolles franchit la porte, la salle commençait à se remplir doucement.
Ne sachant trop ou s'installer il sentit une odeur de pipe qui se dégager, il s'installa à proximité du fumeur.

Salvé Maleus, je m'installe avec toi pour fumer si tu veut bien.

Bonjour à tout le monde, c'est commencé ?
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Aristode

Enfin !
Depuis le temps, le grand jour était enfin arrivé, pour l'heure, il ne savait pas s'il était en avance ou en retard, comme le blond était coutumier d'arriver toujours un poil en retard, il espérait que pour cette occasion, il était et serait dans les temps.
Le lieu du synode avait été annoncé à la toute dernière minute,trop d'évènement et d'énervement l'avait entouré,il espérait et avait légèrement prié ; oui, le blond prie que par de toute petite durée, juste le temps de maudire les enfers ; que tout, maintenant, serait des plus-que-parfaits.
Il poussa la porte et salua l'assemblée qui commençait en enfler.

Salutations en espérant que je ne sois trop en retard.
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Maleus

Haussement de sourcil.

Oui tiens, avaient-ils songé aux boissons et aux mets ? Non pas que le borgne fut très intéressé par cela, mais il était certain que l'on ne pouvait pas tenir une assemblée concentrée sur les sujets sans de quoi se restaurer et se désaltérer.

"Une bonne question que voila mais je ne saurais vous répondre hélas."

Coup d’œil interrogateur à Waldemar et Charlotine.

Tout en attendant une réponse il salua sobrement, comme de coutume, les personnes fraichement arrivées et poussa sa bourse d'herbe à Vignolles en guise d'assentiment.

"Mélange maison. Très agréable à fumer."
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Adieu Fab'

Charlotine

Charlotine saluait de la tête les uns et les autres au fur et à mesure qu'ils arrivaient quand elle entendit Calendulah poser "LA" question. Secouage de tête. Avec tout ça, elle en avait oublié la partie "restauration". La morue et l'eau du puits étaient restés sur Arles. Elle savait ce qui lui restait à faire.

Au coup d’œil de Maleus, elle lui répondit un "je m'en occupe" .... Elle se dirigea alors vers Waldemar pour lui glisser deux mots à l'oreille et sortie un moment, direction le marché.

Quelques instants plus tard, la voilà qui revient avec des caisses pleines. Du vin, de la charcuterie, des fruits, des navettes ... of course! .... de la brandade de morue ... elle y tenait à sa morue .... mais aussi des olives et autres mets locaux. Elle remarqua une table parfaitement bien placée et disponible et y déposa le tout dessus avant de s'avancer vers Calendulah.

Si vous voulez me passer vos fromages, je vais les mettre avec le reste. Merci à vous de les avoir menés
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Boulga

[Tout près de là, à Montpellier]

Le fidèle Kassimir - de retour à Mende avec la belle et grasse Pernette - venait d'informer par pigeon sa maîtresse qu'une assemblée de ces mécréants de réformés aurait lieu à Nîmes et lui recommandait de s'en tenir loin car les bruits les plus sombres courraient à leur propos. La Pernette ricana :

Moé j'dis, mon bon Kassimir, qué ça va la faire venir ! Vous pouviez pas trouver meilleur argumentaire !

En effet, quand Boulga reçut le pli de son vieux serviteur, elle ne put s'empêcher de rire doucement.

Pardine ! Ces Provençaux sont plein de ressources et habiles à détourner les gensses de chez eux ! Mon senher n'a pas tort de s'en méfier comme de la peste.

Le souvenir lointain lui revint alors du brigand Santiago Ricardo dont les troupes avaient pris Béziers; et d'un certain messer Clément - le parrain de sa bonne amie Boulie - croisé deux ans plus tôt à Mende, dont elle n'avait pas compris tous les propos et qu'elle avait jugé un peu vain. Sans doute parce que Boulga avait tournure d'esprit terre-à-terre et que pour elle, tout propos qui manquait de clarté n'était qu'une façon de masquer sa vacuité, ou alors que le parleur ne maîtrisait pas son sujet.
Brèfle... il ne s'agissait pas de Provençaux, mais d'un synode d'aristotéliciens réformés.

C'était un signe du Très Haut ! Pas de conversion en vue, non, mais voilà plusieurs semaines, une éminente réformée lui avait écrit à propos du Testament d'Aristote. Et aujourd'hui, un synode qui devait d'abord avoir lieu en Arles - où Boulga ne serait pas allée - se tiendrait finalement à Nîmes, où elle pourrait ne rien manquer.
Un signe du Très Haut, oui, comme lorsqu'elle avait eu l'inspiration un an plus tôt de faire halte en Grèce au lieu d'aller directement à Constantinople, ce qui lui avait permis d'être sur les lieux de la découverte du Testament... et d'y assister.

A vrai dire, Boulga avait surtout soif d'entendre parler du Très Haut. Et les Romains étaient beaucoup trop occupés à fulminer des annonces contre tel ou telle, ou à se vanter de quelque exploit guerrier, ou simplement à s'enrichir pour leur propre compte - tel ce cardinal Quarion croisé en Alexandrie - qu'elle avait renoncé depuis long de temps à affermir sa foy de ce côté. Elle avait pourtant rencontré des clercs de valeur. Malheureusement, ceux-ci étaient abandonnés de leur hiérarchie, qui les comptait comme menu fretin.

D'une certaine manière, elle suivait les traces de son senher, qui bien que fidèle Romain, prétendait se passer de prêtre pour s'adresser directement au Très Haut. Mais lui était théologien et avait été élevé chez les moines toute son enfance.

Adoncque, elle irait, écouterait, regarderait, et peut-être interviendrait.

Elle chargea quelques affaires, enfourcha sa bonne mule et se rendit sur les lieux du synode, où se pressait déjà du monde.
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Estainoise

ça se remplissait bien vite.
On sentait l'envie des uns et des autres à la bonne tenue de cette rencontre.
Esta restait debout, à pas trop savoir quoi faire, ni même réagir quand elle réalisa qu'elle était venue les mains vides.
Elle n'avait pas pensé qu'on pouvait non seulement nourrir les esprits mais aussi les ventres.

Elle alla aider Charlotine à disposer les mets sur la table...enfin, elle la regardait plutôt faire et découvrait tous ces mets pour la plupart encore inconnus pour elle, sauf le vin qu'elle reluquait.
Sa foi lui demandait de rester sobre et le vin était un de ses points faibles. Voila bien un des précieux conseils d'averroës qu'elle avait le plus de difficultés à suivre.

Vous croyez que j'peux, Charlotine? tout en se saisissant d'un godet qui ne demandait qu'à être rempli

Umbrella

Elle était venue par curiosité et n'était pas déçue. Après moult rencontres, une écoute assidue, et des conversations intéréssantes, la jeune rouquine semblait adhérer aux mêmes idéaux que ses compagnons de route et de taverne.
Avant de s'auto-proclamer réformée, le chemin risquait d'être encore long et la foi se devait d'être plus importante, plus profonde encore. Consciente de sa situation, une fois arrivée sur place, Umb se fait discrète.. Plutôt maladroite dans ses paroles et malheureusement souvent dans son attitude aussi, il lui faut faire bien des efforts pour réussir à se glisser incognito dans le début de foule qui s'attroupe.
Malheureusement peu fortunée, sa tenue reste la même. Chainse déchiré et sabots usés, si l'élégance permettait une meilleure intégration bien souvent, ce ne serait pas le cas en ce jour.

Un coup d'oeil à gauche, à droite, certains visages lui sont familiers, d'autres non. Dans tout les cas, elle est au bon endroit.
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Charlotine

Vous croyez que j'peux, Charlotine?

Charlotine sourit à Estainoise puis prit une des carafes pour lui servir du vin.

C'est là pour ça, faut pas hésiter surtout! C'est alors qu'elle vit arriver Umb qui semblait fort peu à l'aise. Elle s'excusa auprès d'Estainoise et alla à sa rencontre.

Bonjour Umb, ravie de vous voir ici. Ne restez donc pas là toute seule et avancez vous pour prendre place. Il en reste encore pleins de libres. Et si vous avez faim ou soif, la table là bas et faites pour ça. Servez vous!

Ici pas de différences et il fallait que tous se sentent le plus à l'aise possible. Elle lui montra une des tables où elle pourrait convenablement se poser avec les autres et l'invita à s'y installer.
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Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes.

Waldemar

Le RP est ouvert à tous, bon jeu !

Charlotine

Rozenn.

Waldemar

Maleus

Adieu Fab'

Calendulah

Estainoise

Vignolles

Aristode

Maleus

Adieu Fab'

Charlotine

Boulga

Estainoise

Umbrella

Charlotine

Waldemar

La salle commençait à se remplir et il fallait avouer que Waldemar n'avait pas du tout pensé au ravitaillement. Il était vrai que les discussions allaient sûrement être longues et qu'un homme qui a la panse vide qui ne pense pas.

Il salua chacun des entrants avec un "bondzô" valaisan, on commençait à s'interroger quand est-ce que le Synode allait commencer, à cela il répondit

- Nous allons patienter encore quelques instants avant de débuter la première session. Certains arriveront en plein débat comme on me l'a indiqué par courrier.

Il jeta un oeil sur son greffier qui venait d'arriver et qui allait rédiger toutes les interventions pour les archives de ce Premier Synode.

édit: interversion entre gras et italique

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Umbrella

Quoi de mieux qu'une Charlotine pour vous mettre à l'aise ? Et bien rien ! Une charlotine suffit.
Un bonjour, un sourire, une accélération du rythme cardiaque parce que notre pauvre rousse gère mal les effusions amicales et c'est parti pour aller prendre place comme on le lui indique.

Merci à vous Charlotine, je vais immédiatement me rapprocher et prendre une place bien plus.. avantageuse.

Mais où ? Regard circulaire. A coté de quelqu'un ? Ou retranchée ?
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Arthurus009

[PAYS MENDOIS: Place du village]

Il y a quelques temps, et je vous parle d'un temps ou les presque moins de trois ans ne peuvent pas connaître, un groupe d'individus avaient chevauché depuis les quatre coins du Royaumes afin de venir semer la terreur en ce pays mendois. Ils étaient venus dans l'espoir d'attenter un procès à un haut dignitaire religieux Aristotélicien venu prendre quelques jours de repos... Pour ne point le nommer, le pape. De cette sordide affaire, où nombres de mendois s'étaient fait insulter et détrousser de leur mairie, en était resté un livre marqué d'un poisson dans la bibliothèque municipale... D'où le fameux nom donné à ce groupe d'excités réformés: La secte des poissonniers...

Mais laissons le passé au passé qui n'est autre que le passé pour revenir au temps présent ce merveilleux cadeau qu'est cet instant éphémère...

Donc dans se présent si éphémère les ragotages étaient légions en pays du Royaume... Si bien qu'un ami... D'un ami... D'un autre ami... pour ainsi dire un parfait inconnu avait été destinataire d'une missive lui mentionnant qu'un groupe de réformés poissonniers venaient en terre LANGUEDOCIENNE y fait l'étalage dans l'art du pêchés...

QUOI?... DIANTRE... Des poissonniers en pays LANGUEDOCIEN?...

Parcourant d'un trait la missive que tenait l'ami... d'un ami... d'un autre ami,... notre parfait inconnu... il était bien question de venir y exposer moult arts du pêché afin de venir en Terre LANGUEDCIENNE y récolter moult poissons égarés.

BARON... Sellez donc mon canasson que j'aille fustiger de ma langue de BATRACIEN cette canaille viscérale munie de filet... Qu'ils comprennent que nous ne sommes point des poissons rouges à la mémoire de trois secondes mais bien des pieuvres prêtes à en découdre à l'encre des plumes de nos emplumés de nobliaux... Pensées comme je vous aime...

PLUMES?... Ou ai-je mis ma dernière plume moi?...

Je n'étais pas encore prêt à chevauché vers le congrès de réformés poissonniers... Je devais dans un premier temps me munir de quelques plumes...

P'TITS emplumés où donc êtes-vous?...
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Magenoir

Quelques jours qu'il était arrivé à Nîmes et n'avait pas eu le temps de faire le tour de toute la cité! Toutefois, il avait tout de même au préalable noté l'endroit du synode. Un p'tit local bien sympathique.

Le synode?! Des semaines de discussions, tout cela rondement mené par Waldemar et une assemblée de Réformés de tout coin, lui avait été invité aux discussions, mais tout jeune Réformé, il était plutôt timide et reculé, mais il le savait, cela devait cesser.
Aller en taverne rencontrer du monde? Cela serait une bonne chose!
Mais pour l'heure, direction le synode! Et pas les mains vides, puisqu'il avait apporté d'Arles un bon jambonneau!

Pénétrant dans l'édifice, baissant sa capuche, il vit une petite foule déjà présente, reconnaissant certains visages, d'autres non, il se dit que le ton était donné, cela allait être grandiose! Il fallait en effet marquer le coup.
Tant de Réformés, réunis, dans la paix, afin de discuter tous ensemble, cela fit bondir son cœur d'émotion. Déjà un lourd sentiment d'amitié régnait dans la salle.

Ne sachant trop où se placer, si des places étaient attribués autour de la table?! Il remarqua un banquet, où étaient entreposés fromages et autres mets, son jambonneau aurait bonne place là-bas, se dit-il se léchant les babines. Mais il n'était pas l'heure de se goinfrer!

L'air béat, intimidé, il entra et attendit, un peu bêtement.

Charlotine

Mais qu'est qu'ils avaient tous à faire leurs timides?! A l'entrée, Charlotine reconnu Magenoir qui avait travaillé une fois ou deux sur ses champs et qu'elle avait également croisé sur le marché, lui semble t il. Elle alla à sa rencontre et l'accueillit d'un sourire chaleureux

bonjour! Magenoir c'est bien ça? nous nous sommes croisés sur Arles déjà. Ne restez donc pas là. Regardez, il y a encore des places. Vous fumez? non je demande parce que là bas, on dirait qu'un coin "fumeurs" s'est mis en place. Normalement, ils ne mordent pas.
Mais sinon, si la fumée vous dérange, vous pouvez vous mettre de l'autre côté. C'est comme vous voulez!

Et comme elle l'avait vu jeter un œil sur la table de ravitaillement improvisée, elle ajouta

Si vous avez faim ou soif, ou que vous nous avez ramené quelque chose petit sourire en coin cette table a été mise en place pour ça. C'est du "libre service"!
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Theodule

Après son passage coutumier sur les étals du marché nîmois, le marchand blond revint à l'auberge pour y faire un ou deux brins de toilettes. Toilette avant de se rendre au ravissant local bien éclairé et fenestré, jouissant d'une grande superficie et déniché par le sieur Waldemar à l'importance barbe. Un sourire éclaira son visage au souvenir d'une conversation sur l'importance que prenaient des personnes. Evidemment non nîmoises. Un léger rire étouffé sortit de ses lèvres carmins.

Vêtu aux couleurs de sa famille un savant mélange d'or et de sable, il gagna le ravissant local. Moult personnes étaient déjà présentes. Il en salua celles connues comme celles non connues. Durant son tour à donner le bon jour à l'un à l'autre, il écouta les dernières paroles de dame Charlotine.

Une table libre service ? quelle heureuse idée !
Eh ! petit !

Ainsi il interpella un jeune enfant présent à l'entrée du local pour le charger d'un message à un des hommes de la Compagnie. Le message était fort simple ramener bonnes miches de pain et gruau de maïs pour garnir à son tour la table libre service. Le message donné, l'enfant parti, il gagna une des travées latérale pour y prendre place. Place point trop ensoleillée mais point trop ombragée non plus. Un savant choix
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Estuardo

Bien qu'intimidé par une Nîmes changée, y'a des trucs qui ne changent jamais. Et la curiosité d'Estuardo était l'une de ces petites particularités de la vie quotidienne qui changeraient encore plus lentement que la couleur brune de sa courte chevelure et sa barbe (depuis qu'il s'était découvert un poil blanc il priait, entre autres, le Très-Haut de retarder le plus de temps possible un tel changement chromatique). Si quelque chose se passait à Nîmes, l'aragonais devait le savoir et devait en être, c'était ainsi. Alors, quand le Jean, le gamin de la Marie, entra en trombe dans sa forge lui annoncer qu'enfin, que voilà, que c'était le moment, que c'était maintenant, aujourd'hui, que les réformés se réunissaient, un sourire victorieux naquit entre les lèvres ibériques. La lame qu'il forgeait fut mise à l'eau pour rafraîchir le métal, le feu fut éteint, les manches retroussées et les mains nettoyées à l'aide d'un tissus humide. Normalement Mônsieur l'ancien procureur du Languedoc, bien que pauvre (encore et pour l'instant), faisait l'effort de remettre une chemise propre pour les événements d'envergure. Mais les reformés et leurs histoires ne faisaient pas partie, dans son imagination, de personnes dignes d'un tel effort.

Convaincu aristotélicien, à vrai dire plutôt par l'enseignement pieu des gens simples de son hameau de naissance perdu au milieu de l'Aragon que par une quelconque vraie connaissance des affaires solaires, notre homme savait (car sa conviction était bien plus forte qu'une simple croyance), l'ignominie de cette nouvelle soit-disant religion. Dans son esprit, encore bien plus simplet qu'il ne pouvait l'admettre, les réformés étaient tout simplement des mangeurs d'enfants, des hérétiques, des bons à découper pour ensuite cramer au bûcher. S'ils mangeaient des gosses, pourquoi ne pouvaient-ils pas être mangés par des romains?
Romain, romains... aragonais, c'est tout pareil.

Seulement voilà, un jour il avait eu la malchance de tomber dans le lit d'une rousse... et quelle rousse, messieurs, dames. Ah! Si je vous contais cette rousse, la douceur sauvage de sa peau, l’impressionnisme surréaliste de ses cicatrices, l'ardeur de ses lèvres, la coordination de ses hanches et l'odeur de sa rousseur... ah! Si je vous contais combien l'aragonais et la réformée avaient fait trembler le pieu... si je vous contais tout cela, nous serons bien loin du moment où Estuardo entre enfin dans les immeubles du synode...

Donc voilà, il avait connu cette rousse, qui savait si bien manger de la chair, mais on ne peut point dire que l'ibérique fut un enfant. Puis, il avait aussi rencontré cette troupe de joyeux lurons, qui seraient devenus ses meilleurs coupaings s'ils n'avaient point quitté Nîmes, puis...
Ah mais non! N'allez pas croire que ce que je dis est que notre homme avait adoucit ses pensées envers les reformés. Mais non. Cette rousse et ces camarades de beuveries, avaient juste cessés d'être reformés dans son imaginaire. Mais en tout cas... en tout cas... Zut, je me souviens plus du point auquel je voulais mener la narration...

Brefouille, ou brèfle comme elle dit, le fait est qu'Estuardo sortit de sa forge, regarda le ciel bleu bien magiquement illuminé, et se rendit là où sa curiosité devait être assouvie. C'était un peu comme aller voir un spectacle de saltimbanques, ou un cirque ambulant. Ah ouais, un cirque ambulant, c'est bien la bonne comparaison. De ces cirques qui promènent dans le royaumes des animaux inconnus, l'homme le plus fort du monde, la femme barbue, l'homme le plus petit, celui avec trois yeux, celui qui ne ressent pas la douleur, la demoiselle aux huit doigts (dans une même main, nomé, c'est pas qu'elle les avait perdu au combat, hein), celle à la peau ébène. Ça devait bien ressembler un peu à ça, une réunion de reformés.

Et il fut plutôt déçut quand il traversa l'entrée. Que des gens... euh... bah... juste comme les autres. Un peu comme la rousse... ah, d'ailleurs, il ne manqua pas de remarquer une belle rousse dans le coin... un peu comme ses autres amis... et l'odeur du tabac caressa ses narines. Il haussa les épaules. Peut-être n'avaient-ils pas trois têtes, ni du sang coulant sur les babines, peut-être ils n'avaient pas l'air bien féroces (d'ailleurs, dans leur sobriété, ils lui semblèrent bien ennuyeux), mais, sans aucun doute, les mots qui sortiraient de leurs bouches allaient être impies, maudits, sataniques. A cette pensée, l'ibérique eut un frisson qu'il fit suivre immédiatement d'un signe pieu, un bon signe pieu de bon aristotélicien. Il s'agissait là d'interdire les sirènes lunaires de pénétrer son esprit, d'établir un clair bouclier magique de défense contre les forces du mal. Il regretta de ne pas avoir apporté un peu d'ail ou un quelconque autre remède contre la possession. Il n'avait aucune envie de se voir ensuite obligé à aller à l'église tous les jours demander pardon et exorcisme... une fois par semaine c'était déjà trop, alors tous les jours...

Mais enfin, pour l'instant personne ne causait trop et l'ibérique crut pouvoir se sentir en sécurité. Il prit place, bien dans un coin, bien loin de la table des mets. Il ne voulait surtout pas être tenté par une délice ou un peu d'alcool... et s'ils avaient empoisonné les ravitaillements? Ou pire! Et s'ils y avaient jeté quelque herbe étrange capable de tourner un vrai croyant en hérétique blasphème! Mieux valait échapper la tentation.
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Images originales de Nesskain, modifiées

Shirine

Shirine était arrivée au matin du Synode, à Nîmes. Après avoir râlé pour la forme du changement de lieu, elle avait rassemblé quelques affaires et avait quitté Arles en pleine forme... Pour vider ses tripes dans le fossé juste avant de passer les portes de Nîmes. Elle n'avait pas attendu pour se trouver une chambre et demander un bain dans lequel elle avait fait disparaître la crasse du voyage et tenté de se détendre un peu, malgré les courbatures.

Elle avait préféré ne rien avaler de peur de ne pas garder son repas, puis avait enfilé des vêtements propres.

Tout en se coiffant devant le miroir minuscule de sa chambre, elle sent son esprit comme anesthésié. Elle n'est pas certaine d'être capable de participer aux discussions du Synode, mais elle fera au moins l'effort d'écouter ce qu'il se passe. Elle laisse ses cheveux lâchés puis se lève, et sort. Direction les locaux du Synode.

Sur le chemin, ses pensées sont bien loin de s'égarer jusqu'à l'ibérique résidant à Nîmes qu'elle s'était promis d'aller voir pendant son séjour. Elle se concentre plutôt sur ses pas qui lui demandent un gros effort de concentration, au milieu de ses douleurs et de la fièvre qui commence à monter. Heureusement que son teint est déjà d'un naturel plutôt pâle, il fera illusion sur son état de santé.

La gorge sèche, elle passe la porte des lieux et profite du monde déjà présent pour se faire discrète. Elle se faufile jusqu'à la table aux victuailles et se sert un verre d'eau avant d'aller s'asseoir dans un coin.

La journée risquait d'être longue...
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Stanleyk

Pas des plus ponctuel, le barbu helvète qui avait pourtant récemment pris Nîmes pour ville d'adoption, se pointa en queue de peloton au lieu dit.
Il avait beau connaitre Waldemar depuis plus d'une année, il n'en resta pas moins étonné de l’efficacité et de l'organisation dont il a fait preuve et ce malgré les difficultés s'étant dressées sur son chemin. L’enthousiasme et la volonté de ce dernier forçait d'avantage le respect que Stan avait déjà pour lui.
Il entra discrètement dans le bâtiment au cas ou le synode avait déjà commencé avant de se rendre compte qu'il n'étais peut être pas si en retard que ça. Il y avait du monde et de l'animation. Le barbu salua les têtes connues et moins connues avant d'aller féliciter Waldemar

Beau travail Waldemar, tu n'en finis pas de m'étonner!

Il ira ensuite s'asseoir ni trop loin ni trop prêt. La ou il restait une place, la ou il y serait le plus a l'aise. Et attendit donc le début des discussions en s'entretenant avec ses coreligionnaires.
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Estainoise

bon bon bon...
Esta, un godet à la main, qu'elle sirote régulièrement et qu'elle ne cesse de remplir assez discrètement, reluque les uns et les autres.
C'est vrai qu'il est encore tôt...qu'elle se sent déjà, comment dire, ...légère...

Elle n'a pas encore pris place...
car le commencement s'éternise et elle est bien heureuse de saluer d'un sourire ceux qui entrent un à un....
En plus, elle ne sait pas trop bien où aller s'installer...coin fumeur, non fumeur? fosse aux lions?
Elle regarde les places libres...et puis celles qui font faces à tous....à part Waldemar, qui va y siéger?
Qui va orienter les débats, qui va se retrouver à ses cotés?....

C'est une question qui passe dans sa tête et puis qui reste sans réponse....parce qu'elle pense déjà à tout autre chose.

Elle tourne encore et toujours autour du buffet, son godet est toujours plein, puisqu'elle s'empresse de le remplir dès il est vide...
Charlotine lui a bien dit que c'était là pour cela...
Elle se décide aussi à goûter un fromage avec un morceau de ce pain que Toc a fait porter.
Et puis elle pique quelques olives...
c'est vrai qu'elle était à jeun...

Son regard se pose encore sur les uns et les autres...ça se remplit, ça se remplit...
Il y'a même des gens du coin....qui viennent...même si elle voit bien qu'ils n'ont rien de réformés...
C'est pour Esta un bon présage...
malgré que la veille, a été affiché vite fait et de partout, le concordat rappelant les liens qui unissent le Languedoc à l'église de Rome.

Esta s'affiche optimiste mais elle noie son angoisse dans ce vin qu'elle ne cesse de siroter encore...
Elle a du mal à se persuader que le Languedoc était devenue terre de tolérance, même si visiblement, ils font mieux que cette Provence qu'elle ne pourra pas visiter sans y risquer sa peau.
Elle se souvient que par le passé, en Languedoc, elle a été attaquée par une armée alors qu'elle accompagnait, toute jeune et chroniqueuse à l'époque, ce pèlerinage avorté de la ruse.
Elle se souvient qu'elle y a perdu l'enfant qu'elle portait....
Elle se souvient de l'avoir enterré dans la forêt de Mende....

La tête lui tourne...
Elle va s' asseoir...
Elle sort sa pipe...
Elle fume enfin, essayant de retrouver un semblant de lucidité....

Puis se tournant vers ses voisins fumeurs, parce qu'elle s'est assise du bon coté...même si la fumée n'a pas de frontière, elle dit...

Bon, c'est quand que ça commence?

Nanane.black.

La Nîmoise à entendu parler du synode,ces temps-ci,elle entend beaucoup parler " des réformés " tout cela éveille de plus en plus la curiosité de L'Aristotélicienne qui ne comprend pas trop ce qu'engendre tout cela,enfin un peu quand même puisqu'on lui à fait un résumé,mais elle voudrait bien en savoir d'avantage.Nanou regarde l'affiche qui est placardée à la porte,elle voit déjà que c'est ouvert à tous,elle se demande quand même si elle doit y aller ou pas...Après un moment d'hésitation,elle se décide et suit les indications et entre.

Quand elle voit tous les gens présents,la belle à un léger mouvement de recul,remettant en question son idée de venir à cet endroit,surtout qu'elle semble la dernière arrivée,l'art d'attirer l'attention !
Elle zyeute un peu partout autour d'elle,Nanou reconnait non loin le dénommé Waldemar qu'elle à rencontré il y à quelques jours à la taverne Municipale.
Une dame dont elle à oubliée le nom,mais qu'elle à également croisée dernièrement,ah,une autre dame qu'elle reconnait,sans se souvenir de son nom également...
Puis cette fois,un visage bien connu,celui d'Estu qui est plus loin dans un coin,Nanou lui sourit,lui fait un petit signe de main discret pour le saluer et continue de regarder partout autour d'elle...

La brunette ne peut s’empêcher de remarquer comme l'ambiance est agréable,elle se dit qu'il ne lui manque qu'une bonne chope de bière pour l'apprécier totalement.
Nanane avance doucement à travers les gens,cherche un endroit un peu plus à l'écart,n'était pas très à l'aise de se mêler à des personnes qu'elle ne connait pratiquement pas...
Un peu plus loin dans la salle elle repère enfin un endroit ou il y à moins de gens,il n'y à pas de place pour s'asseoir,mais cela ne la gène pas,elle s'y dirige d'un pas rapide,croisant quelques regards au passage...

Adossée au mur,la dame Black continue de zyeuter ici et là,attendant que les discussions commencent,son regard se porte sur Stan qui est un peu plus loin d'elle,lui ne la voit pas,elle ne reconnait personne d'autre.
Nanou à hâte d'en savoir plus,elle se passe une main dans sa longue chevelure aussi noire qu'un corbeau adressant par moment de petits sourires aux gens qui passent près d'elle...
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Izaac_dusaleve

Citation:

Du Salève au dessus d'Annemasse. 8 mai de l'An de Grâce 1462 du petit Christos en pagne.

Cher Monsieur Waldemar,

Mane nobiscum Domine ! Reste avec nous, Seigneur ! En cette Année Douloureuse, puissent les aristotéliciens s'engager avec plus de force pour témoigner de la présence de Dieu dans le monde ! N'ayons pas peur de parler de Dieu et de porter la tête haute les signes de la foi. Les Trois Prophètes lus et entendus, on ne peut que promouvoir une culture du dialogue et donner à cette dernière force et nourriture. On se trompe lorsqu'on pense que la référence publique à la foi peut porter atteinte à la juste autonomie de l'État et des Institutions civiles, ou bien que cela peut même encourager des attitudes d'intolérance. Celui qui apprend à dire "merci" pourra être un martyr, mais il ne sera jamais un bourreau.

Il nous est possible de reconnaître l'importance de préserver le droit fondamental à la liberté de religion et à la liberté de conscience, colonnes essentielles sur lesquelles repose la structure des droits humains et fondement de notre confédération, seule société réellement libre de l'Aristotélité. Il n'est permis à personne d'annihiler ces droits en faisant usage de coercition pour imposer une réponse au mystère de l'homme. N'ayons pas peur de parler de Dieu et de porter la tête haute les signes de la foi.

Sinon, j'espère que vous allez bien et profitez grassement du soleil du midi. Ici, on se les gèle un peu. Ce sont les saints de glace qui arrivent, il paraît, et ni Pancrace, ni Mamert, ni Servais, pas plus que les capitaines d'Empire, ne semblent déterminés à laisser pousser les edelweiss en paix.

Bisous.
I

Barberine

Curieuse, elle avait laissé le chantier pour quelques jours, et avait fait le voyage, histoire de se rendre compte par elle même.

Le titre de la réunion l'intriguait. Elle n'avait jamais entendu juxtaposer ces deux mots : "aristotélicien et réformé", mais par contre des amis venus depuis Marseille avaient beaucoup parlé.

Histoire de ne pas attirer l'attention, elle avait revêtu une mise modeste, et après un moment d'hésitation s'était glissée au fond de la salle, cherchant curieusement autour d'elle quelqu'un de connaissance. La salle était pleine de monde, et elle eut beaucoup de mal à repérer la Rectrice un peu plus avancée qu'elle dans l'assistance. Comme elle n'avait pas l'intention de se rapprocher plus, elle n'irait pas la rejoindre, mais la saluerait si cette dernière regardait de son côté.

Elle se demandait quel pouvait être le sujet de cette réunion, ou plus exactement, quels étaient les points de divergence entre les les réformés et les non réformés.

Comme la salle continuait à se remplir, l'orateur allait surement attendre encore un peu avant d'intervenir. Il lui fallait donc un peu de patience avant d'en savoir plus.

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Falco.

Chiure de furet! Foutues chaises partout, foutue fumée qui me sabote un sens de plus.
Grumph..Pardon..
C'était votre pied?
Aouch..Bon sang de chaises!
Oups..Pardon..Pardon..
Aaaaaahhhh....Voila.

L'aveugle qu'on dirait machonné par le Sans Nom puis recraché dans la soupe de Déos avant d'être jeté par terre d'un prompt geste dégouté trace sa route dans la vaste salle.
Sa demie armure est piquetée de poussière, de même que ses vêtements noirs.
Après 10 jours passés dans une charmante cage sur la route de Carcassonne, son air émacié révèle qu'il n'a du bouffer que des corneilles imprudentes , ou un clebs cru.

Un mince baton de noisetier lui sert de canne sondeuse mais n'empêche pas quelques collisions avec les nombreuses chaises et bancs qui forment un rempart autour de la table centrale.
Il a vaguement questionné un quidam avant d'entrer pour s'éviter quelques impasses rageantes.

A son cou, la croix n'est pas posisonnée, elle s'orne d'une colombe, d'argent elle est comme chez d'autres, son seul ornement.
Sa vilaine épée bat sa cuisse droite, il est gaucher et de toute façon manchot.

Parvenu au centre de la pièce , humant en grognant parmis les effluves de fumée exotiques, il laisse son ouie dresser le tableau des lieux .
Prenant appui sur le dossier d'une cathèdre à un des bouts de table, il lance haut et fort.

En retard je suis, mais tous en sont à picorer.
Notre Synode voudrait t'il rivaliser de langueur avec une Allegeance de Languedoc?
Ser Waldemar, battez le rappel, il est grand temps..Plus personne n'a soif ou faim..Hormis ma pomme.

Et de prendre place non sans avoir fait le geste universel signifiant qu'il désire s'abreuver.
Grande bestiole austère qui arbore un vaste sourire balafré du genre joyeux.
Joyeux comme l'est le loup paumé qui tombe sur un troupeau sans chiens.

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Waldemar

Le monde affluait continuellement, Waldemar remarqua Stanleyk et sourit à son compliment en le remerciant juste après. Ensuite son greffier lui apporta une lettre d'Izaac qu'il lut parcimonieusement, il fut en effet déçu de ne pas le voir au Synode, mais il était vrai que l'Helvétie était encore encline à la guerre et à l'invasion des aiglons d'où son éventuel empêchement. Le Valaisan n'espérait pas voir autant de badauds venir, aussi ce fut avec satisfaction qu'il allait lancer la première session du Synode car il était désormais temps, d'autres allaient sûrement venir même après.

Alors que les invités mangeaient, papotaient, cherchaient à se placer ou tentaient d'éviter de se manger une chaise, Waldemar se saisit de son marteau de juge confédéral qu'il avait soigneusement conservé et frappa rigoureusement trois coups sur la table afin d'obtenir l'attention de tous.

Après cela il se leva et déclama:

- Je déclare ouvert le Premier Synode des Aristotéliciens Réformés. Nous allons immédiatement entamer la première session qui va conduire à un débat libre, avant cela je me dois de vous rappeler que les prises de paroles sont libres sous réserve que le respect de tous les orateurs successifs soit assuré.

Pour débuter cette première session, il a été convenu de mettre en exergue les principes fondamentaux de la confession aristotélicienne réformée. A ce titre il me semble être essentiel d'introduire ce débat en mentionnant la reconnaissance des réformés des trois prophètes que sont les vénérables Aristote, Christos et Averroès, il en résulte donc que la Réforme reconnaît le Livre des Vertus, la Vita d'Aristote et la Vita de Christos, puis le Kitab al-Kutub ou Livre des Livres d'Averroès. Il est à souligner que les deux premiers sont aussi bien reconnus par les réformés que par les Aristotéliciens Romains, mais il n'en va pas de même pour le troisième prophète.

La question que nous pouvons désormais faire émerger est de savoir si ces trois grands prophètes sont placés sur un même pied d'égalité, si la Parole de l'un d'entre eux n'est pas supérieure à celle d'un autre et la question est enfin d'envisager quels sont les Enseignements ou les Vérités qu'ils nous apportent par le biais des Ecritures Révélées.

Waldemar marqua une petite pause avant de reprendre.

Une fois que le sujet aura été profondément débattu nous passerons à la deuxième session qui conduira à un second débat sur un autre thème relatif aux principes fondamentaux de la Réforme.
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Belistaire

N'est-il pas charmant le Belistaire avec sa chemise trop grande pour lui et ses braies qui ne tenaient pas ?Il n'était pas content car sa directrice lui avait fait croire qu'elle lui donnait des vacances mais ce n'était pas du tout le cas. Elle voulait qu'il porte sa parole au synope des réformés. Par courrier, il l'avait supplié, parce qu'il ne voulait pas y aller mais la Corleone était inflexible. Elle l'avait menacé et lui, en bon samaritain, il avait fini par céder. Ne croyez pas qu'il a cédé si facilement mais Agnésina l'avait quand même menacé de le pendre par les pouces de pieds, ce n'était pas rien. Il aurait bien demandé de l'aide à l'autre directrice de l'orphelinat car il était sûre qu'elle était une bonne aristotélicienne de l'Eglise mais il pressentait qu'elle ne l'aimait pas non plus. Foutues directrices ! Pauvre homme victimes de femmes qui voulaient tout diriger. C'est qu'il était incompris et pourtant, il se refusait à faire appel à la solidarité masculine. Hors de question ! Déjà qu'il devait partager l'orphelinat avec un autre homme, il ne fallait pas trop lui demander trop. En fait, il se complaisait dans cette situation, parce qu'il était un peu comme le chouchou des Directrices, même si elles déversaient leurs mauvaises humeurs sur lui, il en était content ! A la longue, c'était comme une récompense.

Ainsi, parce que l'une de ses directrices était en convalescence, il avait la grande mission de participer à une sorte de réunion. Elle lui avait envoyé un courrier où elle avait noté ses idées. Il avait essayé de savoir pourquoi elle ne pouvait pas venir mais elle lui avait répondu qu'elle lui foutrait des coups de bottes dans les fesses s'il persistait dans sa curiosité. La tâche allait être compliqué mais il fallait bien faire ça pour éviter qu'elle le pende par les pouces de pieds. Il était certain qu'elle en était grandement capable et qu'en plus, elle serait aidée par l'autre Directrice, si ce n'est pas de la malchance, Bélistaire ne savait pas ce que c'était.

Les habits sales de terre, les cheveux en bataille et l'allure fatiguée, Bélistaire s'approcha de l'endroit avec un sourire niais sur le visage. Et bien évidemment, il ne connaissait personne. Il plaça les mains dans ses poches et constata que la discussion venait tout juste de commencer mais il préféra s'installer dans un coin pour écouter les différentes personnes présentes et surtout pour se rassurer.
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[img]http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=611199Belistaire.png[/img]

Maleus

Tout en tirant une bonne bouffée sur sa pipe, le borgne fut sorti de ses pensées par les trois coups secs sur la table. Fut un temps où ce son l'avait mené plusieurs fois dans des prisons sordides ou bien simplement lui avait indiqué qu'il était temps d'y laisser une bourse pleine d'écus. Aussi, dans ce cas, ce son ne lui fut pas déplaisant bien au contraire, ils allaient enfin pouvoir débattre et confronter leurs idées comme le faisait en son temps le prophète Aristote.

Un coup d’œil à la nourriture qui s'amoncelait sans qu'aucune faim subite ne se mette à le tenailler, le cyclope leva une main afin de se faire voir de celui qui présidait l'assemblée et de fait obtenir la parole.

"Puis-je ?"
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Adieu Fab'

Argantino

Bien loin de ses anciennes activités de pillard international, du fanatisme réformé et de la lutte armée contre les papistes le beau Tino jouissait d'une retraite méritée au soleil depuis déjà plusieurs mois. Les milliers d'écus accumulés ces derniers années lui offraient le luxe de vivre en véritable épicurien, boustifaille de choix, boisson alcoolisée venant de contrée lointaine, femmes et farniente étaient sa nouvelle vie. Partageant sont temps entre la grande cité de Montpellier où l'Hispanique profitant du climat méditerranéen s'approvisionnait en produit de luxe et catin exotique qu'il mettait au travail dans son bordel de Rodez, cité des ploucs et de consanguin. Il y possédait une fantastique villa à l'architecture de sa demeure d'enfance en Castille, hôtel particulier qui fut entre autre aux frais du généreux conseil du comté. Sur le chemin qui séparait les deux villes l'Hidalgo se laissait vaquer à sa véritable nature de bandit profitant de son expérience dans la guerre asymétrique mener aux côtés des sicaires pour dépouiller manant et jolie bourgeoise des quelques bourses et marchandises encombrantes. Ces brèves exercices ne suffisaient pourtant pas à assouvir l'humeur téméraire du brigand ni à amaigrir cette couche graisseuse former à cause de sa nouvelle hygiène de vie.

Tino se réveilla à l'aube, sortant des draps d'une de ses plus jolies connaissances, il fit un brin de toilette avant de se vêtir de sa plus belle panoplie. Il avait reçu cette invitation, un synode réformé, le Moustachu n'en avait rien à foutre, lui était un homme d'action, il manie assurément bien mieux l'épée que la plume et les débats avaient le don de l'emmerder profondément. Néanmoins se serait l'occasion de revoir des têtes familières, d'occuper le temps devenu routinier et peut être même de s'offrir une bonne baston, ça il en raffolait et il y avait de forte chance pour que des troupes papistes viennent semer le boxon.

Il pénétra dans la vaste salle, jetant quelques regards aux vieilles connaissances, le Réformé la main sur le pommeau de son épée s'installa légèrement à l’écart. Il ne comptait pas intervenir, du moins verbalement.
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La plus grande garde robe des RRs !

Waldemar

Peu de temps après qu'il eut posé la question, son coreligionnaire toulousain demandait la parole.

- La parole est à vous Maleus.
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Maleus

Hochement de caboche pour remercier avant de se lancer.

"Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me nomme Maleus Ewen d’Assay et je suis pasteur en la bonne ville de Toulouse. C’est à dire que je me suis engagé a être au service de mes coreligionnaires pour tout ce qui est lié à l’aspect communautaire de notre foy et j’insiste bien sur cette notion de service car parfois cela prête à confusion, je suis avant tout un fidèle parmi les autres et de pouvoir et d’autorité je n’en retire aucun si ce n’est le plaisir de partager et débattre avec mes frères et sœurs devant Deos."

Après cette petite présentation, le cyclope se lança donc sur le sujet qu’avait lancé Waldemar.

"C'est en partie par ce trio prophétique que la réforme aristotélicienne mène ceux qui ont ouvert les yeux sur le chemin de la vérité divine.

Pourquoi ce nom d'ailleurs ? Aristotélisme ? Non pas pour vouer un culte au premier prophète comme le font les romains, assurément non, mais ils ne sont pas à une erreur près. C'est peut être avant tout pour remercier celui-ci d'avoir été le premier après Oane à remettre l'humanité sur le bon chemin mais rien de plus.

Notre bien aimé Créateur a sélectionné parmi ses enfants, trois hommes qui transmettraient son message divin, trois hommes qui, chacun leur tour, transmirent une partie du message complet. Alors que les papistes et autres confessions n'ont saisi qu'une partie du message de Dieu, nous autres en écoutant les trois messagers, avons choisi d'écouter jusqu'au bout ce qu'Il voulait nous dire.

Ainsi donc, comme il m'a été enseigné lorsque mes yeux et mon cœur se sont enfin ouverts, Aristote nous a donné la raison, puis Christos nous apporta la conscience et enfin Averroës la conduite. Ils sont indissociables, aucun d'eux n'est au-dessus ou en dessous... Seul le Très Haut domine.

Nous devons suivre les enseignements des trois sans distinction ni hiérarchie prophétique car, les réponses se trouvent dans leurs trois discours. Bien entendu nous sommes tous pécheurs et il nous arrive de ne pas respecter voir d'ignorer certains enseignements, mais il s'agit là avant tout d'un point de conscience et d'autodiscipline, rien de plus.

Le Très Haut très miséricordieux saura pardonner à ceux qui dans leur vie terrestre ont été victimes de leurs faiblesses humaine mais sévère Il sera avec ceux qui ont mis en doute Sa parole et Ses choix, ceux qui auront remis en cause la véracité de son message via ses trois messagers.

Voila, mes frères et sœurs, mon avis sur cette question."
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Adieu Fab'

Estainoise

C'est naturellement qu'elle posa un godet plein devant lui en confirmant ainsi sa présence à ses cotés.

Ce vin n'est pas mauvais Falco quoique bien différent du vin d'anjou d'Chinon.

Esta a enfin trouvé sa place et s'installe à ses cotés.

Je commençais à trouver le temps long...tellement long, que depuis que je suis à Nimes,
j'ai repris cette vieille habitude de fumer.

Elle suis des yeux un instant les volutes de fumée qui s'échappent de sa pipe.

Peu à peu, le brouhaha s'atténuait, tout le monde trouvait sa place.

J'vois que tu ne te ménages pas, tu n'as pas bonne mine.

C'est alors que trois coups de marteau résonnèrent, annonçant le début de la séance.

Waldemar prit la parole, annonçant le premier débat.

Esta s'adossa à la chaise. Elle ouvrait grands ses oreilles, le synode commençait.
Maléus donna le premier son point de vue

Waldemar

Waldemar écouta Maleus qui venait tout juste de conclure et ne put qu'opiner du chef à maintes reprises, il n'aurait pas mieux déclamé que son compère pasteur. Une fois qu'il eut terminé il s'adressa de nouveau à la foule.

- Merci frère Maleus, qui d'autre souhaite intervenir à ce propos?

Dans un soucis de clarté et de réactivité ne demandez pas la parole à Waldemar, lancez vous directement, ça évitera de s'éterniser

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Umbrella

Moi ?

Non! Non. Elle reste en retrait, sagement acculée contre un coin. Un mur en fait. Un mur qui se trouve dans le coin. Un mur coupé en deux en quelque sorte. Bref, elle attend, écoute et redécouvrir avec ravissement l'avis du borgne sur la question. Mais bien qu'elle apprécie souvent les interventions de ce dernier ce n'est pas son avis à lui qu'elle souhaite entendre aujourd'hui mais bien celui des autres personnes présentes.
Estainoise partageait le même, Waldemar aussi très certainement, mais les autres ? Charlotine allait elle parler ?

Le regard de la rouquine circule dans la pièce. Il y a pas mal de monde finalement, étaient ils tous réformés ? Est ce que la plupart venait profiter du buffet ou devions nous nous préparer à parer une attaque surprise pas si surprise que cela ?
Maleus avait bien causé de bouclier, après tout, autant qu'ils servent.

Le calme prédominait sur l'agitation lors du commencement de ce synode et ce n'était pas pour déplaire à Umb qui souhaitait en apprendre bien plus encore en ce jour.
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[RP Ouvert] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes.