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[RP Ouvert] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes.

Waldemar
La salle commençait à se remplir et il fallait avouer que Waldemar n'avait pas du tout pensé au ravitaillement. Il était vrai que les discussions allaient sûrement être longues et qu'un homme qui a la panse vide qui ne pense pas.

Il salua chacun des entrants avec un "bondzô" valaisan, on commençait à s'interroger quand est-ce que le Synode allait commencer, à cela il répondit

- Nous allons patienter encore quelques instants avant de débuter la première session. Certains arriveront en plein débat comme on me l'a indiqué par courrier.

Il jeta un oeil sur son greffier qui venait d'arriver et qui allait rédiger toutes les interventions pour les archives de ce Premier Synode.

édit: interversion entre gras et italique

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Umbrella
Quoi de mieux qu'une Charlotine pour vous mettre à l'aise ? Et bien rien ! Une charlotine suffit.
Un bonjour, un sourire, une accélération du rythme cardiaque parce que notre pauvre rousse gère mal les effusions amicales et c'est parti pour aller prendre place comme on le lui indique.


Merci à vous Charlotine, je vais immédiatement me rapprocher et prendre une place bien plus.. avantageuse.

Mais où ? Regard circulaire. A coté de quelqu'un ? Ou retranchée ?
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Arthurus009
[PAYS MENDOIS: Place du village]

Il y a quelques temps, et je vous parle d'un temps ou les presque moins de trois ans ne peuvent pas connaître, un groupe d'individus avaient chevauché depuis les quatre coins du Royaumes afin de venir semer la terreur en ce pays mendois. Ils étaient venus dans l'espoir d'attenter un procès à un haut dignitaire religieux Aristotélicien venu prendre quelques jours de repos... Pour ne point le nommer, le pape. De cette sordide affaire, où nombres de mendois s'étaient fait insulter et détrousser de leur mairie, en était resté un livre marqué d'un poisson dans la bibliothèque municipale... D'où le fameux nom donné à ce groupe d'excités réformés: La secte des poissonniers...


Mais laissons le passé au passé qui n'est autre que le passé pour revenir au temps présent ce merveilleux cadeau qu'est cet instant éphémère...

Donc dans se présent si éphémère les ragotages étaient légions en pays du Royaume... Si bien qu'un ami... D'un ami... D'un autre ami... pour ainsi dire un parfait inconnu avait été destinataire d'une missive lui mentionnant qu'un groupe de réformés poissonniers venaient en terre LANGUEDOCIENNE y fait l'étalage dans l'art du pêchés...


QUOI?... DIANTRE... Des poissonniers en pays LANGUEDOCIEN?...

Parcourant d'un trait la missive que tenait l'ami... d'un ami... d'un autre ami,... notre parfait inconnu... il était bien question de venir y exposer moult arts du pêché afin de venir en Terre LANGUEDCIENNE y récolter moult poissons égarés.

BARON... Sellez donc mon canasson que j'aille fustiger de ma langue de BATRACIEN cette canaille viscérale munie de filet... Qu'ils comprennent que nous ne sommes point des poissons rouges à la mémoire de trois secondes mais bien des pieuvres prêtes à en découdre à l'encre des plumes de nos emplumés de nobliaux... Pensées comme je vous aime...

PLUMES?... Ou ai-je mis ma dernière plume moi?...

Je n'étais pas encore prêt à chevauché vers le congrès de réformés poissonniers... Je devais dans un premier temps me munir de quelques plumes...

P'TITS emplumés où donc êtes-vous?...
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Magenoir
Quelques jours qu'il était arrivé à Nîmes et n'avait pas eu le temps de faire le tour de toute la cité! Toutefois, il avait tout de même au préalable noté l'endroit du synode. Un p'tit local bien sympathique.

Le synode?! Des semaines de discussions, tout cela rondement mené par Waldemar et une assemblée de Réformés de tout coin, lui avait été invité aux discussions, mais tout jeune Réformé, il était plutôt timide et reculé, mais il le savait, cela devait cesser.
Aller en taverne rencontrer du monde? Cela serait une bonne chose!
Mais pour l'heure, direction le synode! Et pas les mains vides, puisqu'il avait apporté d'Arles un bon jambonneau!

Pénétrant dans l'édifice, baissant sa capuche, il vit une petite foule déjà présente, reconnaissant certains visages, d'autres non, il se dit que le ton était donné, cela allait être grandiose! Il fallait en effet marquer le coup.
Tant de Réformés, réunis, dans la paix, afin de discuter tous ensemble, cela fit bondir son cœur d'émotion. Déjà un lourd sentiment d'amitié régnait dans la salle.

Ne sachant trop où se placer, si des places étaient attribués autour de la table?! Il remarqua un banquet, où étaient entreposés fromages et autres mets, son jambonneau aurait bonne place là-bas, se dit-il se léchant les babines. Mais il n'était pas l'heure de se goinfrer!

L'air béat, intimidé, il entra et attendit, un peu bêtement.
Charlotine
Mais qu'est qu'ils avaient tous à faire leurs timides?! A l'entrée, Charlotine reconnu Magenoir qui avait travaillé une fois ou deux sur ses champs et qu'elle avait également croisé sur le marché, lui semble t il. Elle alla à sa rencontre et l'accueillit d'un sourire chaleureux

bonjour! Magenoir c'est bien ça? nous nous sommes croisés sur Arles déjà. Ne restez donc pas là. Regardez, il y a encore des places. Vous fumez? non je demande parce que là bas, on dirait qu'un coin "fumeurs" s'est mis en place. Normalement, ils ne mordent pas.
Mais sinon, si la fumée vous dérange, vous pouvez vous mettre de l'autre côté. C'est comme vous voulez!


Et comme elle l'avait vu jeter un œil sur la table de ravitaillement improvisée, elle ajouta

Si vous avez faim ou soif, ou que vous nous avez ramené quelque chose petit sourire en coin cette table a été mise en place pour ça. C'est du "libre service"!
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Theodule
Après son passage coutumier sur les étals du marché nîmois, le marchand blond revint à l'auberge pour y faire un ou deux brins de toilettes. Toilette avant de se rendre au ravissant local bien éclairé et fenestré, jouissant d'une grande superficie et déniché par le sieur Waldemar à l'importance barbe. Un sourire éclaira son visage au souvenir d'une conversation sur l'importance que prenaient des personnes. Evidemment non nîmoises. Un léger rire étouffé sortit de ses lèvres carmins.

Vêtu aux couleurs de sa famille un savant mélange d'or et de sable, il gagna le ravissant local. Moult personnes étaient déjà présentes. Il en salua celles connues comme celles non connues. Durant son tour à donner le bon jour à l'un à l'autre, il écouta les dernières paroles de dame Charlotine.


Une table libre service ? quelle heureuse idée !
Eh ! petit !


Ainsi il interpella un jeune enfant présent à l'entrée du local pour le charger d'un message à un des hommes de la Compagnie. Le message était fort simple ramener bonnes miches de pain et gruau de maïs pour garnir à son tour la table libre service. Le message donné, l'enfant parti, il gagna une des travées latérale pour y prendre place. Place point trop ensoleillée mais point trop ombragée non plus. Un savant choix
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Estuardo
Bien qu'intimidé par une Nîmes changée, y'a des trucs qui ne changent jamais. Et la curiosité d'Estuardo était l'une de ces petites particularités de la vie quotidienne qui changeraient encore plus lentement que la couleur brune de sa courte chevelure et sa barbe (depuis qu'il s'était découvert un poil blanc il priait, entre autres, le Très-Haut de retarder le plus de temps possible un tel changement chromatique). Si quelque chose se passait à Nîmes, l'aragonais devait le savoir et devait en être, c'était ainsi. Alors, quand le Jean, le gamin de la Marie, entra en trombe dans sa forge lui annoncer qu'enfin, que voilà, que c'était le moment, que c'était maintenant, aujourd'hui, que les réformés se réunissaient, un sourire victorieux naquit entre les lèvres ibériques. La lame qu'il forgeait fut mise à l'eau pour rafraîchir le métal, le feu fut éteint, les manches retroussées et les mains nettoyées à l'aide d'un tissus humide. Normalement Mônsieur l'ancien procureur du Languedoc, bien que pauvre (encore et pour l'instant), faisait l'effort de remettre une chemise propre pour les événements d'envergure. Mais les reformés et leurs histoires ne faisaient pas partie, dans son imagination, de personnes dignes d'un tel effort.

Convaincu aristotélicien, à vrai dire plutôt par l'enseignement pieu des gens simples de son hameau de naissance perdu au milieu de l'Aragon que par une quelconque vraie connaissance des affaires solaires, notre homme savait (car sa conviction était bien plus forte qu'une simple croyance), l'ignominie de cette nouvelle soit-disant religion. Dans son esprit, encore bien plus simplet qu'il ne pouvait l'admettre, les réformés étaient tout simplement des mangeurs d'enfants, des hérétiques, des bons à découper pour ensuite cramer au bûcher. S'ils mangeaient des gosses, pourquoi ne pouvaient-ils pas être mangés par des romains?
Romain, romains... aragonais, c'est tout pareil.

Seulement voilà, un jour il avait eu la malchance de tomber dans le lit d'une rousse... et quelle rousse, messieurs, dames. Ah! Si je vous contais cette rousse, la douceur sauvage de sa peau, l’impressionnisme surréaliste de ses cicatrices, l'ardeur de ses lèvres, la coordination de ses hanches et l'odeur de sa rousseur... ah! Si je vous contais combien l'aragonais et la réformée avaient fait trembler le pieu... si je vous contais tout cela, nous serons bien loin du moment où Estuardo entre enfin dans les immeubles du synode...

Donc voilà, il avait connu cette rousse, qui savait si bien manger de la chair, mais on ne peut point dire que l'ibérique fut un enfant. Puis, il avait aussi rencontré cette troupe de joyeux lurons, qui seraient devenus ses meilleurs coupaings s'ils n'avaient point quitté Nîmes, puis...
Ah mais non! N'allez pas croire que ce que je dis est que notre homme avait adoucit ses pensées envers les reformés. Mais non. Cette rousse et ces camarades de beuveries, avaient juste cessés d'être reformés dans son imaginaire. Mais en tout cas... en tout cas... Zut, je me souviens plus du point auquel je voulais mener la narration...

Brefouille, ou brèfle comme elle dit, le fait est qu'Estuardo sortit de sa forge, regarda le ciel bleu bien magiquement illuminé, et se rendit là où sa curiosité devait être assouvie. C'était un peu comme aller voir un spectacle de saltimbanques, ou un cirque ambulant. Ah ouais, un cirque ambulant, c'est bien la bonne comparaison. De ces cirques qui promènent dans le royaumes des animaux inconnus, l'homme le plus fort du monde, la femme barbue, l'homme le plus petit, celui avec trois yeux, celui qui ne ressent pas la douleur, la demoiselle aux huit doigts (dans une même main, nomé, c'est pas qu'elle les avait perdu au combat, hein), celle à la peau ébène. Ça devait bien ressembler un peu à ça, une réunion de reformés.

Et il fut plutôt déçut quand il traversa l'entrée. Que des gens... euh... bah... juste comme les autres. Un peu comme la rousse... ah, d'ailleurs, il ne manqua pas de remarquer une belle rousse dans le coin... un peu comme ses autres amis... et l'odeur du tabac caressa ses narines. Il haussa les épaules. Peut-être n'avaient-ils pas trois têtes, ni du sang coulant sur les babines, peut-être ils n'avaient pas l'air bien féroces (d'ailleurs, dans leur sobriété, ils lui semblèrent bien ennuyeux), mais, sans aucun doute, les mots qui sortiraient de leurs bouches allaient être impies, maudits, sataniques. A cette pensée, l'ibérique eut un frisson qu'il fit suivre immédiatement d'un signe pieu, un bon signe pieu de bon aristotélicien. Il s'agissait là d'interdire les sirènes lunaires de pénétrer son esprit, d'établir un clair bouclier magique de défense contre les forces du mal. Il regretta de ne pas avoir apporté un peu d'ail ou un quelconque autre remède contre la possession. Il n'avait aucune envie de se voir ensuite obligé à aller à l'église tous les jours demander pardon et exorcisme... une fois par semaine c'était déjà trop, alors tous les jours...

Mais enfin, pour l'instant personne ne causait trop et l'ibérique crut pouvoir se sentir en sécurité. Il prit place, bien dans un coin, bien loin de la table des mets. Il ne voulait surtout pas être tenté par une délice ou un peu d'alcool... et s'ils avaient empoisonné les ravitaillements? Ou pire! Et s'ils y avaient jeté quelque herbe étrange capable de tourner un vrai croyant en hérétique blasphème! Mieux valait échapper la tentation.

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Images originales de Nesskain, modifiées
Shirine
Shirine était arrivée au matin du Synode, à Nîmes. Après avoir râlé pour la forme du changement de lieu, elle avait rassemblé quelques affaires et avait quitté Arles en pleine forme... Pour vider ses tripes dans le fossé juste avant de passer les portes de Nîmes. Elle n'avait pas attendu pour se trouver une chambre et demander un bain dans lequel elle avait fait disparaître la crasse du voyage et tenté de se détendre un peu, malgré les courbatures.

Elle avait préféré ne rien avaler de peur de ne pas garder son repas, puis avait enfilé des vêtements propres.

Tout en se coiffant devant le miroir minuscule de sa chambre, elle sent son esprit comme anesthésié. Elle n'est pas certaine d'être capable de participer aux discussions du Synode, mais elle fera au moins l'effort d'écouter ce qu'il se passe. Elle laisse ses cheveux lâchés puis se lève, et sort. Direction les locaux du Synode.

Sur le chemin, ses pensées sont bien loin de s'égarer jusqu'à l'ibérique résidant à Nîmes qu'elle s'était promis d'aller voir pendant son séjour. Elle se concentre plutôt sur ses pas qui lui demandent un gros effort de concentration, au milieu de ses douleurs et de la fièvre qui commence à monter. Heureusement que son teint est déjà d'un naturel plutôt pâle, il fera illusion sur son état de santé.

La gorge sèche, elle passe la porte des lieux et profite du monde déjà présent pour se faire discrète. Elle se faufile jusqu'à la table aux victuailles et se sert un verre d'eau avant d'aller s'asseoir dans un coin.

La journée risquait d'être longue...

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Stanleyk
Pas des plus ponctuel, le barbu helvète qui avait pourtant récemment pris Nîmes pour ville d'adoption, se pointa en queue de peloton au lieu dit.
Il avait beau connaitre Waldemar depuis plus d'une année, il n'en resta pas moins étonné de l’efficacité et de l'organisation dont il a fait preuve et ce malgré les difficultés s'étant dressées sur son chemin. L’enthousiasme et la volonté de ce dernier forçait d'avantage le respect que Stan avait déjà pour lui.
Il entra discrètement dans le bâtiment au cas ou le synode avait déjà commencé avant de se rendre compte qu'il n'étais peut être pas si en retard que ça. Il y avait du monde et de l'animation. Le barbu salua les têtes connues et moins connues avant d'aller féliciter Waldemar

Beau travail Waldemar, tu n'en finis pas de m'étonner!

Il ira ensuite s'asseoir ni trop loin ni trop prêt. La ou il restait une place, la ou il y serait le plus a l'aise. Et attendit donc le début des discussions en s'entretenant avec ses coreligionnaires.

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Estainoise
bon bon bon...
Esta, un godet à la main, qu'elle sirote régulièrement et qu'elle ne cesse de remplir assez discrètement, reluque les uns et les autres.
C'est vrai qu'il est encore tôt...qu'elle se sent déjà, comment dire, ...légère...

Elle n'a pas encore pris place...
car le commencement s'éternise et elle est bien heureuse de saluer d'un sourire ceux qui entrent un à un....
En plus, elle ne sait pas trop bien où aller s'installer...coin fumeur, non fumeur? fosse aux lions?
Elle regarde les places libres...et puis celles qui font faces à tous....à part Waldemar, qui va y siéger?
Qui va orienter les débats, qui va se retrouver à ses cotés?....

C'est une question qui passe dans sa tête et puis qui reste sans réponse....parce qu'elle pense déjà à tout autre chose.

Elle tourne encore et toujours autour du buffet, son godet est toujours plein, puisqu'elle s'empresse de le remplir dès il est vide...
Charlotine lui a bien dit que c'était là pour cela...
Elle se décide aussi à goûter un fromage avec un morceau de ce pain que Toc a fait porter.
Et puis elle pique quelques olives...
c'est vrai qu'elle était à jeun...

Son regard se pose encore sur les uns et les autres...ça se remplit, ça se remplit...
Il y'a même des gens du coin....qui viennent...même si elle voit bien qu'ils n'ont rien de réformés...
C'est pour Esta un bon présage...
malgré que la veille, a été affiché vite fait et de partout, le concordat rappelant les liens qui unissent le Languedoc à l'église de Rome.

Esta s'affiche optimiste mais elle noie son angoisse dans ce vin qu'elle ne cesse de siroter encore...
Elle a du mal à se persuader que le Languedoc était devenue terre de tolérance, même si visiblement, ils font mieux que cette Provence qu'elle ne pourra pas visiter sans y risquer sa peau.
Elle se souvient que par le passé, en Languedoc, elle a été attaquée par une armée alors qu'elle accompagnait, toute jeune et chroniqueuse à l'époque, ce pèlerinage avorté de la ruse.
Elle se souvient qu'elle y a perdu l'enfant qu'elle portait....
Elle se souvient de l'avoir enterré dans la forêt de Mende....

La tête lui tourne...
Elle va s' asseoir...
Elle sort sa pipe...
Elle fume enfin, essayant de retrouver un semblant de lucidité....

Puis se tournant vers ses voisins fumeurs, parce qu'elle s'est assise du bon coté...même si la fumée n'a pas de frontière, elle dit...


Bon, c'est quand que ça commence?
Nanane.black.
La Nîmoise à entendu parler du synode,ces temps-ci,elle entend beaucoup parler " des réformés " tout cela éveille de plus en plus la curiosité de L'Aristotélicienne qui ne comprend pas trop ce qu'engendre tout cela,enfin un peu quand même puisqu'on lui à fait un résumé,mais elle voudrait bien en savoir d'avantage.Nanou regarde l'affiche qui est placardée à la porte,elle voit déjà que c'est ouvert à tous,elle se demande quand même si elle doit y aller ou pas...Après un moment d'hésitation,elle se décide et suit les indications et entre.

Quand elle voit tous les gens présents,la belle à un léger mouvement de recul,remettant en question son idée de venir à cet endroit,surtout qu'elle semble la dernière arrivée,l'art d'attirer l'attention !
Elle zyeute un peu partout autour d'elle,Nanou reconnait non loin le dénommé Waldemar qu'elle à rencontré il y à quelques jours à la taverne Municipale.
Une dame dont elle à oubliée le nom,mais qu'elle à également croisée dernièrement,ah,une autre dame qu'elle reconnait,sans se souvenir de son nom également...
Puis cette fois,un visage bien connu,celui d'Estu qui est plus loin dans un coin,Nanou lui sourit,lui fait un petit signe de main discret pour le saluer et continue de regarder partout autour d'elle...

La brunette ne peut s’empêcher de remarquer comme l'ambiance est agréable,elle se dit qu'il ne lui manque qu'une bonne chope de bière pour l'apprécier totalement.
Nanane avance doucement à travers les gens,cherche un endroit un peu plus à l'écart,n'était pas très à l'aise de se mêler à des personnes qu'elle ne connait pratiquement pas...
Un peu plus loin dans la salle elle repère enfin un endroit ou il y à moins de gens,il n'y à pas de place pour s'asseoir,mais cela ne la gène pas,elle s'y dirige d'un pas rapide,croisant quelques regards au passage...

Adossée au mur,la dame Black continue de zyeuter ici et là,attendant que les discussions commencent,son regard se porte sur Stan qui est un peu plus loin d'elle,lui ne la voit pas,elle ne reconnait personne d'autre.
Nanou à hâte d'en savoir plus,elle se passe une main dans sa longue chevelure aussi noire qu'un corbeau adressant par moment de petits sourires aux gens qui passent près d'elle...

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Izaac_dusaleve
Citation:
Du Salève au dessus d'Annemasse. 8 mai de l'An de Grâce 1462 du petit Christos en pagne.

Cher Monsieur Waldemar,

Mane nobiscum Domine ! Reste avec nous, Seigneur ! En cette Année Douloureuse, puissent les aristotéliciens s'engager avec plus de force pour témoigner de la présence de Dieu dans le monde ! N'ayons pas peur de parler de Dieu et de porter la tête haute les signes de la foi. Les Trois Prophètes lus et entendus, on ne peut que promouvoir une culture du dialogue et donner à cette dernière force et nourriture. On se trompe lorsqu'on pense que la référence publique à la foi peut porter atteinte à la juste autonomie de l'État et des Institutions civiles, ou bien que cela peut même encourager des attitudes d'intolérance. Celui qui apprend à dire "merci" pourra être un martyr, mais il ne sera jamais un bourreau.

Il nous est possible de reconnaître l'importance de préserver le droit fondamental à la liberté de religion et à la liberté de conscience, colonnes essentielles sur lesquelles repose la structure des droits humains et fondement de notre confédération, seule société réellement libre de l'Aristotélité. Il n'est permis à personne d'annihiler ces droits en faisant usage de coercition pour imposer une réponse au mystère de l'homme. N'ayons pas peur de parler de Dieu et de porter la tête haute les signes de la foi.

Sinon, j'espère que vous allez bien et profitez grassement du soleil du midi. Ici, on se les gèle un peu. Ce sont les saints de glace qui arrivent, il paraît, et ni Pancrace, ni Mamert, ni Servais, pas plus que les capitaines d'Empire, ne semblent déterminés à laisser pousser les edelweiss en paix.

Bisous.
I
Barberine
Curieuse, elle avait laissé le chantier pour quelques jours, et avait fait le voyage, histoire de se rendre compte par elle même.

Le titre de la réunion l'intriguait. Elle n'avait jamais entendu juxtaposer ces deux mots : "aristotélicien et réformé", mais par contre des amis venus depuis Marseille avaient beaucoup parlé.

Histoire de ne pas attirer l'attention, elle avait revêtu une mise modeste, et après un moment d'hésitation s'était glissée au fond de la salle, cherchant curieusement autour d'elle quelqu'un de connaissance. La salle était pleine de monde, et elle eut beaucoup de mal à repérer la Rectrice un peu plus avancée qu'elle dans l'assistance. Comme elle n'avait pas l'intention de se rapprocher plus, elle n'irait pas la rejoindre, mais la saluerait si cette dernière regardait de son côté.

Elle se demandait quel pouvait être le sujet de cette réunion, ou plus exactement, quels étaient les points de divergence entre les les réformés et les non réformés.

Comme la salle continuait à se remplir, l'orateur allait surement attendre encore un peu avant d'intervenir. Il lui fallait donc un peu de patience avant d'en savoir plus.

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Falco.

Chiure de furet! Foutues chaises partout, foutue fumée qui me sabote un sens de plus.
Grumph..Pardon..
C'était votre pied?
Aouch..Bon sang de chaises!
Oups..Pardon..Pardon..
Aaaaaahhhh....Voila.



L'aveugle qu'on dirait machonné par le Sans Nom puis recraché dans la soupe de Déos avant d'être jeté par terre d'un prompt geste dégouté trace sa route dans la vaste salle.
Sa demie armure est piquetée de poussière, de même que ses vêtements noirs.
Après 10 jours passés dans une charmante cage sur la route de Carcassonne, son air émacié révèle qu'il n'a du bouffer que des corneilles imprudentes , ou un clebs cru.

Un mince baton de noisetier lui sert de canne sondeuse mais n'empêche pas quelques collisions avec les nombreuses chaises et bancs qui forment un rempart autour de la table centrale.
Il a vaguement questionné un quidam avant d'entrer pour s'éviter quelques impasses rageantes.

A son cou, la croix n'est pas posisonnée, elle s'orne d'une colombe, d'argent elle est comme chez d'autres, son seul ornement.
Sa vilaine épée bat sa cuisse droite, il est gaucher et de toute façon manchot.

Parvenu au centre de la pièce , humant en grognant parmis les effluves de fumée exotiques, il laisse son ouie dresser le tableau des lieux .
Prenant appui sur le dossier d'une cathèdre à un des bouts de table, il lance haut et fort.

En retard je suis, mais tous en sont à picorer.
Notre Synode voudrait t'il rivaliser de langueur avec une Allegeance de Languedoc?
Ser Waldemar, battez le rappel, il est grand temps..Plus personne n'a soif ou faim..Hormis ma pomme.

Et de prendre place non sans avoir fait le geste universel signifiant qu'il désire s'abreuver.
Grande bestiole austère qui arbore un vaste sourire balafré du genre joyeux.
Joyeux comme l'est le loup paumé qui tombe sur un troupeau sans chiens.

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Waldemar
Le monde affluait continuellement, Waldemar remarqua Stanleyk et sourit à son compliment en le remerciant juste après. Ensuite son greffier lui apporta une lettre d'Izaac qu'il lut parcimonieusement, il fut en effet déçu de ne pas le voir au Synode, mais il était vrai que l'Helvétie était encore encline à la guerre et à l'invasion des aiglons d'où son éventuel empêchement. Le Valaisan n'espérait pas voir autant de badauds venir, aussi ce fut avec satisfaction qu'il allait lancer la première session du Synode car il était désormais temps, d'autres allaient sûrement venir même après.

Alors que les invités mangeaient, papotaient, cherchaient à se placer ou tentaient d'éviter de se manger une chaise, Waldemar se saisit de son marteau de juge confédéral qu'il avait soigneusement conservé et frappa rigoureusement trois coups sur la table afin d'obtenir l'attention de tous.

Après cela il se leva et déclama:


- Je déclare ouvert le Premier Synode des Aristotéliciens Réformés. Nous allons immédiatement entamer la première session qui va conduire à un débat libre, avant cela je me dois de vous rappeler que les prises de paroles sont libres sous réserve que le respect de tous les orateurs successifs soit assuré.

Pour débuter cette première session, il a été convenu de mettre en exergue les principes fondamentaux de la confession aristotélicienne réformée. A ce titre il me semble être essentiel d'introduire ce débat en mentionnant la reconnaissance des réformés des trois prophètes que sont les vénérables Aristote, Christos et Averroès, il en résulte donc que la Réforme reconnaît le Livre des Vertus, la Vita d'Aristote et la Vita de Christos, puis le Kitab al-Kutub ou Livre des Livres d'Averroès. Il est à souligner que les deux premiers sont aussi bien reconnus par les réformés que par les Aristotéliciens Romains, mais il n'en va pas de même pour le troisième prophète.

La question que nous pouvons désormais faire émerger est de savoir si ces trois grands prophètes sont placés sur un même pied d'égalité, si la Parole de l'un d'entre eux n'est pas supérieure à celle d'un autre et la question est enfin d'envisager quels sont les Enseignements ou les Vérités qu'ils nous apportent par le biais des Ecritures Révélées.


Waldemar marqua une petite pause avant de reprendre.

Une fois que le sujet aura été profondément débattu nous passerons à la deuxième session qui conduira à un second débat sur un autre thème relatif aux principes fondamentaux de la Réforme.
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