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[RP Ouvert] Le Synode Aristotélicien Réformé de Nîmes.

Belistaire
N'est-il pas charmant le Belistaire avec sa chemise trop grande pour lui et ses braies qui ne tenaient pas ?Il n'était pas content car sa directrice lui avait fait croire qu'elle lui donnait des vacances mais ce n'était pas du tout le cas. Elle voulait qu'il porte sa parole au synope des réformés. Par courrier, il l'avait supplié, parce qu'il ne voulait pas y aller mais la Corleone était inflexible. Elle l'avait menacé et lui, en bon samaritain, il avait fini par céder. Ne croyez pas qu'il a cédé si facilement mais Agnésina l'avait quand même menacé de le pendre par les pouces de pieds, ce n'était pas rien. Il aurait bien demandé de l'aide à l'autre directrice de l'orphelinat car il était sûre qu'elle était une bonne aristotélicienne de l'Eglise mais il pressentait qu'elle ne l'aimait pas non plus. Foutues directrices ! Pauvre homme victimes de femmes qui voulaient tout diriger. C'est qu'il était incompris et pourtant, il se refusait à faire appel à la solidarité masculine. Hors de question ! Déjà qu'il devait partager l'orphelinat avec un autre homme, il ne fallait pas trop lui demander trop. En fait, il se complaisait dans cette situation, parce qu'il était un peu comme le chouchou des Directrices, même si elles déversaient leurs mauvaises humeurs sur lui, il en était content ! A la longue, c'était comme une récompense.

Ainsi, parce que l'une de ses directrices était en convalescence, il avait la grande mission de participer à une sorte de réunion. Elle lui avait envoyé un courrier où elle avait noté ses idées. Il avait essayé de savoir pourquoi elle ne pouvait pas venir mais elle lui avait répondu qu'elle lui foutrait des coups de bottes dans les fesses s'il persistait dans sa curiosité. La tâche allait être compliqué mais il fallait bien faire ça pour éviter qu'elle le pende par les pouces de pieds. Il était certain qu'elle en était grandement capable et qu'en plus, elle serait aidée par l'autre Directrice, si ce n'est pas de la malchance, Bélistaire ne savait pas ce que c'était.

Les habits sales de terre, les cheveux en bataille et l'allure fatiguée, Bélistaire s'approcha de l'endroit avec un sourire niais sur le visage. Et bien évidemment, il ne connaissait personne. Il plaça les mains dans ses poches et constata que la discussion venait tout juste de commencer mais il préféra s'installer dans un coin pour écouter les différentes personnes présentes et surtout pour se rassurer.

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[img]http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=611199Belistaire.png[/img]
Maleus
Tout en tirant une bonne bouffée sur sa pipe, le borgne fut sorti de ses pensées par les trois coups secs sur la table. Fut un temps où ce son l'avait mené plusieurs fois dans des prisons sordides ou bien simplement lui avait indiqué qu'il était temps d'y laisser une bourse pleine d'écus. Aussi, dans ce cas, ce son ne lui fut pas déplaisant bien au contraire, ils allaient enfin pouvoir débattre et confronter leurs idées comme le faisait en son temps le prophète Aristote.

Un coup d’œil à la nourriture qui s'amoncelait sans qu'aucune faim subite ne se mette à le tenailler, le cyclope leva une main afin de se faire voir de celui qui présidait l'assemblée et de fait obtenir la parole.

"Puis-je ?"

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Adieu Fab'
Argantino
Bien loin de ses anciennes activités de pillard international, du fanatisme réformé et de la lutte armée contre les papistes le beau Tino jouissait d'une retraite méritée au soleil depuis déjà plusieurs mois. Les milliers d'écus accumulés ces derniers années lui offraient le luxe de vivre en véritable épicurien, boustifaille de choix, boisson alcoolisée venant de contrée lointaine, femmes et farniente étaient sa nouvelle vie. Partageant sont temps entre la grande cité de Montpellier où l'Hispanique profitant du climat méditerranéen s'approvisionnait en produit de luxe et catin exotique qu'il mettait au travail dans son bordel de Rodez, cité des ploucs et de consanguin. Il y possédait une fantastique villa à l'architecture de sa demeure d'enfance en Castille, hôtel particulier qui fut entre autre aux frais du généreux conseil du comté. Sur le chemin qui séparait les deux villes l'Hidalgo se laissait vaquer à sa véritable nature de bandit profitant de son expérience dans la guerre asymétrique mener aux côtés des sicaires pour dépouiller manant et jolie bourgeoise des quelques bourses et marchandises encombrantes. Ces brèves exercices ne suffisaient pourtant pas à assouvir l'humeur téméraire du brigand ni à amaigrir cette couche graisseuse former à cause de sa nouvelle hygiène de vie.


Tino se réveilla à l'aube, sortant des draps d'une de ses plus jolies connaissances, il fit un brin de toilette avant de se vêtir de sa plus belle panoplie. Il avait reçu cette invitation, un synode réformé, le Moustachu n'en avait rien à foutre, lui était un homme d'action, il manie assurément bien mieux l'épée que la plume et les débats avaient le don de l'emmerder profondément. Néanmoins se serait l'occasion de revoir des têtes familières, d'occuper le temps devenu routinier et peut être même de s'offrir une bonne baston, ça il en raffolait et il y avait de forte chance pour que des troupes papistes viennent semer le boxon.


Il pénétra dans la vaste salle, jetant quelques regards aux vieilles connaissances, le Réformé la main sur le pommeau de son épée s'installa légèrement à l’écart. Il ne comptait pas intervenir, du moins verbalement.

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La plus grande garde robe des RRs !
Waldemar
Peu de temps après qu'il eut posé la question, son coreligionnaire toulousain demandait la parole.

- La parole est à vous Maleus.
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Maleus
Hochement de caboche pour remercier avant de se lancer.

"Pour ceux qui ne me connaissent pas, je me nomme Maleus Ewen d’Assay et je suis pasteur en la bonne ville de Toulouse. C’est à dire que je me suis engagé a être au service de mes coreligionnaires pour tout ce qui est lié à l’aspect communautaire de notre foy et j’insiste bien sur cette notion de service car parfois cela prête à confusion, je suis avant tout un fidèle parmi les autres et de pouvoir et d’autorité je n’en retire aucun si ce n’est le plaisir de partager et débattre avec mes frères et sœurs devant Deos."

Après cette petite présentation, le cyclope se lança donc sur le sujet qu’avait lancé Waldemar.

"C'est en partie par ce trio prophétique que la réforme aristotélicienne mène ceux qui ont ouvert les yeux sur le chemin de la vérité divine.

Pourquoi ce nom d'ailleurs ? Aristotélisme ? Non pas pour vouer un culte au premier prophète comme le font les romains, assurément non, mais ils ne sont pas à une erreur près. C'est peut être avant tout pour remercier celui-ci d'avoir été le premier après Oane à remettre l'humanité sur le bon chemin mais rien de plus.

Notre bien aimé Créateur a sélectionné parmi ses enfants, trois hommes qui transmettraient son message divin, trois hommes qui, chacun leur tour, transmirent une partie du message complet. Alors que les papistes et autres confessions n'ont saisi qu'une partie du message de Dieu, nous autres en écoutant les trois messagers, avons choisi d'écouter jusqu'au bout ce qu'Il voulait nous dire.

Ainsi donc, comme il m'a été enseigné lorsque mes yeux et mon cœur se sont enfin ouverts, Aristote nous a donné la raison, puis Christos nous apporta la conscience et enfin Averroës la conduite. Ils sont indissociables, aucun d'eux n'est au-dessus ou en dessous... Seul le Très Haut domine.

Nous devons suivre les enseignements des trois sans distinction ni hiérarchie prophétique car, les réponses se trouvent dans leurs trois discours. Bien entendu nous sommes tous pécheurs et il nous arrive de ne pas respecter voir d'ignorer certains enseignements, mais il s'agit là avant tout d'un point de conscience et d'autodiscipline, rien de plus.

Le Très Haut très miséricordieux saura pardonner à ceux qui dans leur vie terrestre ont été victimes de leurs faiblesses humaine mais sévère Il sera avec ceux qui ont mis en doute Sa parole et Ses choix, ceux qui auront remis en cause la véracité de son message via ses trois messagers.

Voila, mes frères et sœurs, mon avis sur cette question."

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Adieu Fab'
Estainoise
C'est naturellement qu'elle posa un godet plein devant lui en confirmant ainsi sa présence à ses cotés.

Ce vin n'est pas mauvais Falco quoique bien différent du vin d'anjou d'Chinon.

Esta a enfin trouvé sa place et s'installe à ses cotés.

Je commençais à trouver le temps long...tellement long, que depuis que je suis à Nimes,
j'ai repris cette vieille habitude de fumer.


Elle suis des yeux un instant les volutes de fumée qui s'échappent de sa pipe.

Peu à peu, le brouhaha s'atténuait, tout le monde trouvait sa place.


J'vois que tu ne te ménages pas, tu n'as pas bonne mine.

C'est alors que trois coups de marteau résonnèrent, annonçant le début de la séance.

Waldemar prit la parole, annonçant le premier débat.

Esta s'adossa à la chaise. Elle ouvrait grands ses oreilles, le synode commençait.
Maléus donna le premier son point de vue
Waldemar
Waldemar écouta Maleus qui venait tout juste de conclure et ne put qu'opiner du chef à maintes reprises, il n'aurait pas mieux déclamé que son compère pasteur. Une fois qu'il eut terminé il s'adressa de nouveau à la foule.

- Merci frère Maleus, qui d'autre souhaite intervenir à ce propos?

Dans un soucis de clarté et de réactivité ne demandez pas la parole à Waldemar, lancez vous directement, ça évitera de s'éterniser

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Umbrella
Moi ?

Non! Non. Elle reste en retrait, sagement acculée contre un coin. Un mur en fait. Un mur qui se trouve dans le coin. Un mur coupé en deux en quelque sorte. Bref, elle attend, écoute et redécouvrir avec ravissement l'avis du borgne sur la question. Mais bien qu'elle apprécie souvent les interventions de ce dernier ce n'est pas son avis à lui qu'elle souhaite entendre aujourd'hui mais bien celui des autres personnes présentes.
Estainoise partageait le même, Waldemar aussi très certainement, mais les autres ? Charlotine allait elle parler ?

Le regard de la rouquine circule dans la pièce. Il y a pas mal de monde finalement, étaient ils tous réformés ? Est ce que la plupart venait profiter du buffet ou devions nous nous préparer à parer une attaque surprise pas si surprise que cela ?
Maleus avait bien causé de bouclier, après tout, autant qu'ils servent.

Le calme prédominait sur l'agitation lors du commencement de ce synode et ce n'était pas pour déplaire à Umb qui souhaitait en apprendre bien plus encore en ce jour.

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