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[RP] Lest we forget how fragile we are*

Jaade
Jaade arrive en ronchonnant, sourcils froncés, sa tête des mauvais jours regarde l’affiche, puis incrédule, hoche vigoureusement la tête comme pour nier les faits. Elle sort son épée de sa gaine et mime le geste de couper la tête imaginaire de la raclure, qu’elle serait en train d’étêter d’un mouvement brutal. Cette dernière tombe par terre, puis elle essuie son épée dans un bruit fat en éclaboussant de sang tout sur son trajet, pour ensuite la remettre en place dans son fourreau.

Elle soupire en constatant qu’elle ne fait qu’imaginer mais elle sait que ce rêve sera une réalité à un moment ou un autre, même s’il lui faut aller le chercher en enfer et quelque soit les bas-fonds où il faudra aller, même s’il lui faut vivre avec la vermine, Foi de Jaade, il ne l’emportera pas au paradis celui –là. Elle allait faire embaumer la tête en souvenir de leur Mère Louve !

Nomého, il n’allait pas croire que la raclure allait s’en tirer comme ça sans vengeance des Loups car elle en était certaine tous les Loups sont partis ou vont partir en chasse après l Edvald.
Draugaran
Draugaran, peu au courant des arcanes des loisirs masculins, était partie en sens inverse de Ludry, visitant les bordels du plus cossu au plus miteux, se faisant jeter dehors à coup d’insultes et de menaces impliquant la maréchaussée dans les premiers avant même d’avoir pu ouvrir la bouche. Se rebeller n’aurait pas été une bonne idée, d’autant que si elle n’avait pu mettre qu’un pied dans ce genre d’établissement, le gars qu’ils recherchaient n’aurait sans doute pas pu en faire davantage non plus. En baissant de gamme, elle pût enfin progresser, mais fit invariablement choux blanc.

Finalement, au terme d’un pénible périple, la blonde posa le pied dans la bonne auberge. Pas des plus sympathiques, m’enfin, ça collait bien au personnage. Le tavernier lui appris qu’il avait pris une chambre et était « occupé ». Pendant une seconde, la blonde entreprit donc d’aller le chercher et de le ramener par la peau des fesses, mais elle se ravisa aussitôt. Après tout, elle venait bien de se passer les nerfs, il pouvait bien faire de même, les deux n’en seraient que plus détendus.

Un peu désœuvrée, la borgne montra l’affiche qu’elle avait conservée, mais l’homme se montrait bien rétif. N’ayant rien d’autre à faire, et ne pouvant user de force en public, elle tenta une approche plus sournoise et resta silencieuse un moment, observant la faune locale, adossée au comptoir. Et se mit à poser des questions au propriétaire.

La voilà donc partie dans une série de candides questions auxquelles le patron répondait en la regardant bizarrement, à propos de la réussite du commerce, du niveau social de la clientèle de l’établissement, des clients louches, genre borgne avec une barbe et des tresses, mais le type était circonspect et ignora sa dernière question. Haussant les épaules, la blonde laissa là son interrogatoire pour une préoccupation plus terre à terre. Tant qu’à attendre l’autre obsédé, autant mettre à profit les services du lieu.

Et sinon, vous auriez de quoi préparer rapidement un bain chaud, parce que, enfin vous constatez hein, ce ne serait pas du HEYyy !

Elle avait à peine eu le temps d’aviser Ludry qu’il lui saisissait le bras pour l’entraîner dehors, ne lui laissant même pas le temps de finir sa phrase ni même de saluer le patron. Quelque peu désappointée, Draugaran se laissa tirer un peu plus loin avant de se dégager et de s’arrêter. Un peu plus tôt, elle se serait énervée, mais un brave type lui avait permis de se soulager les nerfs. Fier service qu’il avait rendu, bien que cela fasse sans doute une belle jambe au cadavre abandonné dans sa ruelle. Calme et détendue donc, elle lui fit remarquer que pendant qu’il faisait mumuse, elle, avait avancé peut-être un peu leur quête et entreprit de lui faire part de sa découverte, éludant le sort de l’informateur, précisant juste qu’elle avait « pensé à lui », en se passant la main dans ses cheveux aux mèches teintés de rouge.

Cet incident n’a peut-être rien à voir, mais, dans le doute, si c’est le cas, ça prouverait que notre homme était dans le coin il y a peu, et y est peut-être encore. Et que ce n’est pas un rigolo, va pas falloir traîner et se méfier.

Levant l’œil derrière Ludry, elle pencha lentement la tête et le contourna pour s’approcher du mur près duquel ils étaient et sur lequel était placardée une de leurs affiches. La borgne la regarda, puis regarda Ludry, re l’affiche, se gratouilla intensément la tête, recula d’un pas, considéra à nouveau les écrits rouges, tête fortement penchée, et finalement se tourna vers son homologue en désignant l’affiche du pouce.

Dites, vous pensez à la même chose que moi ?
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Finlams
Nuit, hors de la ville au cimetière

Les joyaux du ciels illuminent la terre assombris par les ténèbres ... Les quelques chiens sauvage creusent les tombes a la recherche de victuaille ... Un léger vent du haut de cette colline fait penser a un puissant chant des esprits voulant repousser les animaux ou maudire les pillards ... Visiblement ce n'est pas fort efficace ... effectivement ,une des portes de crypte est brisée d'un violent coup de hache ... Le long escalier tordu et couvert de mousse semble plonger directement en enfer ... Mais au fond une petite pièce carrée ou de nombreux cadavres sont entreposés sur des lits mortuaires muraux ... Certains possédant des bijoux , vêtement riche pas trop abîmé , vase d'or et autre objet inutile pour ces pauvres âmes privée de leurs corps ... Heureusement ! Edvald était la avec sa pioche et son sac ! Ses gantelets de fer noué a sa lourde ceinture il arpentait les cadavres , après avoir vomis une fois, a la recherche de leurs trésor ...

Le vieux soldat cherchait de l'argent pour se nourrir , quitte a enfreindre la loi de la vie et de la mort ... Un péché qu'il a enfreint bien souvent ... La pèche avait été au dessus du salaire d'un homme honnête ... Mais pas aussi fructueuse qu'il pensait ... Certains bijoux avaient déjà été volé par les hommes d'église lors du dernier sacrement voir par d'autre pillard ... L'avarice humaine mène a bien des horreurs ... Le vieil homme glissait une pince dans la mâchoire du cadavre et tirait pour arracher une dents en or couverte d'une mousse verdâtre ignoble ... Le geste brusque avait soulevé un nuage de poussière ... Quant ...

Comment qu'c'est qu'on se r'trouve ... Vieux frère ...

... Journée d'merd' ...

... Effectivement ... Une magnifique journée de merde qui s'annonce
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--Dierk


Le vieux lansquenet marchait dans la ville , la lourde épée appuyée sur l'épaule ... Les quelques pécores le dévisageaient de mépris ... Effectivement les lansquenets étaient détesté ... Entre les pillages , les violes , la rapine , les ventes de cadavre et de temps a autres un taquet mit a un cureton du coin qui râle pour le magnifique atours dont on parlait quelques jours plus tôt il y'avait effectivement du mouron a se faire quant on voyait l'uniforme plus qu’excentrique d'un lansquenet ... Et surtout d'un Doppelsöldner ... Un soldat d'élite lansquenet , pas rien ça ...Et que faisait ce vieux soldat ici ...

Des rumeurs parlaient d'un homme assassinat ... Une dague a la gorge ... Non ... Trop propre pour que ce sois Edvald ... La fois ou il avait cloué la main d'un rebelle au comptoir pour que ses hurlements attirent ses copains sont resté gravée dans sa mémoire ... Une autre parlait d'un homme qui aurait violée une femme sur une table , la marquant partout sur le corps ... Peut être ... Bien qu'Ed respectait une loi fondatrice des lansquenet ... En défense ... Pas de viole ... Sauf s'il y'a personne ! Un brave gars , quoi !

... Il n'en restait plus qu'une ... Un homme avec la langue arrachée et les doigts tranché ... Et un ducats d'or ... Les morceaux qui tombent ... VOILA un truc qu'adieu aime bien ! Et le ducats ... A coup sur c'est lui ... Surement un message a la personne qu'il a pas su zigouiller ... Il doit donc avoir besoin d'argent pour corrompre la pègre et pouvoir se cacher comme un réfugier de guerre ou un vulgaire mendiant ... Pour l'aider dans ses recherches il avait promis a des enfants un écus chacun s'il voyait un homme de grande taille avec une barbe , des cheveux sale et un accent suisse quant il s’énerve ... Qu'ils sont naif ... Ils croyaient réellement se nourrir avec ces pauvres pièce !.. Par contre ils seront nourris , ça oui ! Une fois vendu a un bordel !... Quoi ? C'est des orphelins ! On s'en fiche des orphelins, ils servent a rien a part se plaindre !

Sir ! J'l'ai vu ! Donnez ma pièce et j'vous l'dis !

Foutredieu d'merd' ! Ils sont devenu malin ! Le vieux lansquenet sourit nerveusement en tendant une pièce rognée sans valeur ... Le jeune enfant s’essaie a mordre la pièce pour la plier et voir s'il s'agit d'une fausse ... évidement , avec son peu de force, il échoue ... Un léger rire sifflant s'échappe du nez cassé du vieil homme

L'enfant se met en marche de suite en rangeant sa pièce dans sa chemise et se met a marcher en avant , passant entre les personnes de la foule ... Foule qui s'écarte en voyant l'épée du lansquenet ... Dissuasive , a parement ...

L'enfant le mène jusqu'au cimetière ... Il commençait a faire tard... Le lansquenet observe le cimetière a la recherche de fumée ou de lumière du coté des cryptes bourgeoise ... L'enfant regardait sa pièce fièrement a son coté

Il passe une main dans sa barbe en réfléchissant entre "le tuer ou pas" ... Il peut encore être utile ... C'est un malin ... Il le laisse donc partir après avoir demandé ou il logeait au cas ou il aurait besoin de lui ... Un affreux sourire au lèvres ... Puis il se met a arpenter les tombes en silence , les deux mains sur l'épée penchée a 90 degré près de sa tête ... Les chemins tortueux le mène vers une crypte a la serrure brisée , une hache posée en biais sur colonnes qui décorent les cotés de l'entrée ... D'un pas lent il rentre dans la crypte en manquant de se cogner le crane et de tomber sur les liquides visqueux de l'escalier ... Il descend lentement , au fond de la pièce d'affreux bruit d'os qui se brise , de chaîne ... Et de pince ... La pièce illuminée par une torche accrochée au mur ... Un homme debout au fond ... La longue épée se pose contre le mur tandis qu'il saisit sa Katzbalger ...

Une idée mauvaise en tête ...

Comment qu'c'est qu'on se r'trouve ... Vieux frère ...

Il se place ce biais , l'épée parallèle au sol , le poing fermé près de la joue gauche

... Journée d'merd' ...
Ludry
A quatre mains : Ludry/Draugaran


Le regard du Putride fut attiré par son geste. Le contraste du pourpre sur la blondeur de sa chevelure était flagrant, ainsi, elle avait pensé à lui quand lui avait pensé à elle. Il savait bien que c'était une petite vicieuse, et peu à peu comprenait mieux ce qui avait poussé son frère vers elle.

Dites, vous pensez à la même chose que moi ?
Oui.

En fait non, aucune chance qu'ils furent en train de penser à la même chose. Sa tête, suivie du corps, se tourna sur les pas de la borgne, frustré, intrigué et un poil vexé par ce qui attirait son attention vers autre chose que lui. Après tout, rien ne pouvait être plus important et attirant que Ludry. Elle jouait à chat avec lui, mais il finirait par l'attraper. S'avançant vers l'affiche, il tendit le bras pour l'arracher.

Cet homme pense à la même chose qu'elle. Seule une femelle peut être assez bête pour avoir signé.
Trop sensible surtout, mais ça nous arrange, y'a plus qu'à la trouver et attirer le papa.
Sensible comme toutes les femelles. LdN. Une particule, famille noble. Cela ne correspond pas à la description de leur proie. Renié ? Marginal ? Il sourit en levant sur elle un regard brillant d'un éclat malsain. Fille d'une noble et d'un violeur ? Si c'est cela et qu'il a survécu jusqu'à aujourd'hui, c'est une proie très habile.

La blonde haussa les épaules.

Ca ou autre chose, de toute façon, il vaut mieux partir du principe qu'il l'est, ça nous évitera des surprises. Gratouillage intense de tête et regard aux alentours pour le principe. Si elle est de la noblesse elle sera plus facile à trouver en tout cas.
Ils doivent enquêter à la hérauderie, mais l'Assassine a raison, le Grof n'est pas loin... Son regard suivit la course d'un corbeau au plumage collé par endroits qui venait vers eux. ... d'ici.

Intriguée, Draugaran leva la tête et la pencha fortement avant de tendre un bras pour servir de perchoir au volatile, l'observant approcher.
Le Putride s'approcha pour toucher le volatile et analyser la substance qui le recouvrait, puis présenta à son homologue le sang sur le bout de ses doigts tandis que son éternel rictus s'effaça pour la première fois depuis longtemps, remplacé par un léger pli d'inquiétude.


La mère Louve, maintenant le Chien. La saison est mauvaise pour les Loups.
Il semblerait.

Draugaran ne manifestait aucune émotion tandis qu'elle caressait doucement la tête du corbeau du bout des doigts, plongée dans une sorte de léthargie psychique. La situation était inédite et elle ne savait pas comment réagir, ses sentiments semblant s'être fait la malle devant la difficulté. Avant de commencer à s'inquiéter, il fallait éclaircir les choses. Elle tourna finalement un regard vide vers Ludry et remarqua son changement d'expression.

Vous en faites pas je vais le ramener.
Les gradés tombent comme des mouches. Cet homme n'a pas envie d'être le suivant.
Je vais à la Hérauderie. Si elle ne le ramène pas, cet homme saura la consoler.


Le rictus reprit sa place puis Ludry tourna les talons en laissant fuser un rire gras sur son passage tout en s'éloignant.
Draugaran, penchant la tête, le regarda s'éloigner, avant de jeter un regard interrogatif au pauvre oiseau, qui devait s'y entendre autant qu'elle. Puis, inspirant un bon coup, elle se dirigea vers une fontaine proche pour nettoyer l'animal tout empoissé, avant de se lancer sur la route.


Allez Munin, guide moi jusqu'à lui !
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Gaodon_
« Je vous écris suite à ce qui est arrivé à Sarani. »

Les mots résonnèrent étrangement, faisant écho au silence de la Louve. Je n'avais nulle idée de ce qui lui était arrivé mais un Loup ne s'arrête à celui qui est à terre que s'il peut le sauver, et pleure ses pertes une fois le combat achevé. J'acceptai la mission sous la condition d'avoir l'assurance que mon Assassine et mes Frères seraient bien traités.

Je me rendis dans les réserves. Il s'agissait d'un simple aller retour à deux jours de distance tout au plus. En réflexe de soldat aguerri, j'estimais rapidement les rallongements de délais et autres imprévus. Anticipant le cas de figure le plus prolongé il m'aurait fallu 10 jours de rations avant de voir une ville ou un marché. Lors je doublai ce délai et emportai de quoi me nourrir pendant 20 jours.


« Je vous remercie grandement à la fois pour la confiance que vous m'accordez et pour le rapport si rapide.
J'avais peur de vous avoir prévenu que trop tardivement pour avoir ce rapport aujourd'hui, mais je retiendrai la leçon de ne jamais sous-estimer un Loup de Saint-Claude. »


J'accueillis sans peine les nouveaux ordres. Attendre trois jours de plus puis rentrer. J'installai mon campement. Posté en retrait de jour, je m'entraînais jusqu'à ce que mes muscles aient perdu toute sensibilité, que mon âge se rappelle à moi par mes os, et que mes doigts refusent de maintenir mes armes. Lors, je prenais une heure de repos. De nuit je guettais les mouvements, achevai mes rondes au port, et envoyai mon rapport quotidien.

« Si vous êtes à court de vivres, dites-le moi et rentrez dès ce soir, je comprends parfaitement et sais que je vous dois beaucoup.
Rassurez-vous, tout travail mérite salaire, je demanderai à la Franche-Comté de vous rétribuer pour vos services, je vous paierai tout personnellement. »


Nouvelles instructions. Deux jours de plus. Je n'avais cure des rétributions et nulle notion de dette. Seuls le devoir et les ordres comptaient. Ses écrits étaient toujours trop longs, trop détaillés, et analysables. A mes informations il répondait sous forme défensive. Quelque chose était anormal. Un climat de méfiance, d'incertitudes, bordé de miel. J'oubliai vite comme il ne connaissait les Loups qui n'avaient en rien les attentes de la noblesse ou de la chevalerie.

Trop grand et manquant d'agilité, je n'avais plus eu de mission d'éclaireur depuis des années. Les jours passaient en solitude et je retrouvai mes anciens réflexes comme dans la façon de me tapir, et mes instincts primaires.

Au sixième jour, mon rapport omit volontairement une présence. Elle ne m'avait ni vu, ni senti. Son corps rejoignit rapidement le sol et ses jupons se soulevèrent. Le poids de ma large carcasse reposant sur son dos lui coupait le souffle et l'empêchait de crier.

Ma place était faite mais le Chien était impuissant, émasculé par la Maîtresse qui avait su l'apprivoiser. Je libérai ma proie en flot d'insultes comme je déversai fureur et frustration.


« Pour les ordres, je vous avais dit que vous rentreriez ce soir à Genève. Accepteriez vous d'aller à Fribourg plutôt ? »



Ordres reçus et compris.
Départ confirmé.
LC.


La guerre nous opposait à Genève, lors je ne m'inquiétai guère de me rendre dans la capitale comme je pensais y être envoyé pour guetter de nuit, depuis les remparts, le passage d'une armée ennemie. La vue lointaine du pavillon helvète posté là ne m'inquiéta nullement comme je pensais qu'il s'agissait de celui de l'avoyer Fribourgeois.

Je réalisai amèrement mon erreur comme je fus rapidement encerclé et que je pus reconnaître avec horreur le visage d'une Franc-Comtoise qui portait les armes avec eux. Je tirai mon braquemart et mon bec de corbin de leurs passants juste à temps pour parer le premier assaillant tandis qu'un second fit exploser l'arbalète à ma ceinture, dont un morceau se planta profondément dans l'intérieur de ma cuisse.

Ma monture se cabra, me désarçonnant, et je savais que tout était perdu. Dans la force que je prodiguais en désespoir, mes armes se brisèrent littéralement sur les boucliers ennemis tandis que les coups pleuvaient.


12/05/1462 04:58 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Try again.
12/05/1462 04:08 : Votre bouclier a été détruit.
12/05/1462 04:08 : Votre arme a été détruite.
12/05/1462 04:08 : Cameliane vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Lothilde vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Swan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Constant. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Sabo vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Aubenard vous a frappé d'un coup de hache. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Nicbur vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Sandrine28 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Oberthur vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Elhann vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Estelledelavigne vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Nicbur vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Maethor vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Lothilde vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Oberthur vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Aubenard vous a frappé d'un coup de hache. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Sandrine28 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Geantmoys vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
12/05/1462 04:08 : Elhann vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
12/05/1462 04:08 : Boromyr vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
12/05/1462 04:08 : Vous avez été attaqué par l'armée "Bella Ciao " dirigée par Cameliane.


Deux oiseaux s'échappèrent et prirent leur envol, couverts de mon sang. Le premier au plumage noir s'en retourna près de l'Assassine. Le second repartit vers son propriétaire qui ne reçut nul rapport l'accompagnant.

Le pied encore coincé à l'étrier, le corps saccagé et transpercé de deux flèches, j'avais suivi mes ordres jusqu'à la fin avant d'être traîné au sol sur toute la route depuis les murs de Fribourg jusqu'à Genève, par une monture effrayée.

Les derniers mots que j'entendis furent des injures. Mes dernières pensées furent tournées vers ma Femme et vers mes enfants restés en arrière aux soins de la Gouvernante des Loups.


Expéditeur : Comtedom
Date d'envoi : 12/05/1462 - 04:38:18
Titre : et paf

et paf dans la hure l'imperialiste !!!
tu es mort dugland.........


Mes yeux s'ouvrirent sur un visage couleur de charbon, sans savoir que celui-là avait été mené à Genève par la vision d'un grand singe lui indiquant de se rendre à l'ouest de Saint Claude.

Beau jour mon poto d'chien. J'va rester avec toi , on sera entre chien et loup noir. Si tu as besoin de quelque chose, dis le moi. J'ai rien, donc c'est plus facile à partager. La yeux tenante Draugaran, elle m'a envoyé un loup en bois, mais j'ai pas pu le bouffer. Pour la pêche, j'ai trouvé un gourdin, j'suis sûr que j'vais pêcher une rat'secasse.*

Je souris un peu comme il me ramenait lentement en contact avec la vie dans ses meilleurs aspects, simples et fraternels. Mais mon regard observait avec mépris les passages des gardes malades. J'avais toujours été un très mauvais patient.

Je n'ai nullement l'habitude de me faire servir. J'abhorre leurs remèdes et ne leur fait nulle confiance. Je suis certain qu'ils m'ont mal recousu. Je ferai en sorte d'échapper à leur vigilance pour venir te rejoindre afin que nous pêchions ensemble. Je suis aussi troué que la dentelle des filets de Starkel. Lors, je serai sans doute efficace.

Faut aussi que je te dise, je connais un moyen de boucher des trous de peau. C'est un remède que j'utilisais pour soigner les chèvres. Tu prends de la fiente verte de poule, tu y ajoutes du sang de lapine vierge, un peu de terre de chez nous, et tu bouches. Si ça suffit pas, tu rajoutes de la merdasse de grand noble impérial. Comme ils sont constipés, ça tient bien !*

Dialogue retranscrit avec accord de LJ Bonito.

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Finlams
Le vieux mercenaire se redresse lentement ... De vieux souvenir qui ont crée une colère et une rancune qui n'as fait que s’accroître avec le temps pointe son nez soudainement ... Il relâche la dent d'or qu'il venait d'arracher de la mâchoire ... Les deux dents ou elles étaient liée sont restée accrochée mais ... Il retourne sa tête uniquement du coté ou il possède encore un oeil ... Croisant les mains sur le torse pour la poser sur une dague a rouelle accrochée a un étui sur son poitrail ... Un crachat lancé du coin des lèvres vers le vieux frère d'arme ... Ce frère d'arme qui possède un rictus nerveux a l'instant ... Tout deux savent qui gagnerait dans un combat ... Mais la force ne fait pas tout ...

T'veux vr'ment qu'j'fasse vend' ton cul chez les grecs , hein ?! T'pensais qu'j'avais oub'ié ?! Hein ?!

La voix déja rauque grognait , rendant l'élocution du vieux mercenaire pire qu'a l'habitude ... De la salive s'échappe de ses lèvres pour couler sur sa barbe ou tomber au sol , emportée par le souffle d'ours en colère ... L’œil borgne grand ouvert ... Et les paupières de l'orbite vide palpite nerveusement de colère ... Le vieux mercenaire a toujours eu des colères disproportionnée ... Son vieux frère d'arme gardait son affreux rictus mauvais aux lèvres tandis qu'il levait la lame devant son visage , la pointe de la lame vers le sol ...Le bras levé au dessus de la tête ...

Foutredieu qu'ouais ! .... Bien qu'le cul l'plus chère d'nous d'eux c'est l'tiens ... T'lui a fais quoi a s'te sang bleue ? T'as enfoncé ta pine tel'ment fort qu'elle est passée au travers du crane proche du cœur ?

Le rire sifflant s'échappe des nasaux du frère d'arme ... Rire affreusement perturbant comme a l'époque , il y'a ... Vingt ans presque ... Son regard épuisé se plongeait sur le vieux mercenaire qui ne réagissait pas comme prévu ...Le vieux mercenaire glissait sa main dans une poche pour en sortir une plante discrètement ... De la Jusquiame noire ... Et la met en bouche discrètement , profitant que son frère d'arme ne le voit que de profil ... Il perce les plantes vaguement avec ses gencives ... Mais pour Dierk ... Ed' était étrange ... Plutôt que de grogner et d'hurler il serrait la mâchoire a s'en faire péter les gencives et ses dents brunâtres ne serait que des petits cailloux brisé éparpillé au sol... Il y'avait autre chose ... Que cache tu ... Adieu ... De quelles emmerdes les dieux ont bien voulu t'honorer ...

S'pas ça , hein ? Naaan ... E' t'as pas payée ? T'as menacé un prêtre et sa fille pour t'marier a elle comme 'vec Anwen , ta p'tite rousse breto...

La parole était de trop ... Un crane volait a travers la pièce ... De peur qu'il s'agisse d'un couteau , Dierk fait un bond sur le coté dans un sursaut ... Mais déjà Ed se ruait sur lui en hurlant ... Les lèvres gauche couverte du jus de la plante ... Les hallucinations venaient de disparaître ... Seul persistait la colère ... Les souvenirs ... Le bordel ... Et la distance qui sépare son arme du corps de son ennemi ... Dierk élance l'épée en avant dans un réflexe , espérant estoquer Ed' ... Qui frappe la lame sur le flanc avec la dague ,éloignant ainsi le seul obstacle pour finalement saisir Dierk par la taille et le soulever pour le cogner violemment contre un mur

... Acte idiot ... Les deux hommes sont âgées ... Mais aucun des deux n'acceptera de l'avouer ...

Ed' recule en grommelant silencieusement pour son dos en regardant son frère d'arme assis au sol , dos au mur et l'épée au poing Mêlé au sang putréfié , la mousse et autres liquides visqueux de la crypte ...

T'CAUSE PAS D'ELLE ! Sac a foutre ! Bailleur d'parole ! Païen ! Grec ! Chiens ! Cinq cents écus pour soigner un frère d'arme ?! Esp!ce d'merd' ! Et t'v'ins m'emmerder 'core maint'nant ! P'tain ! CREVE

Ed' levait son pied pour continuer ce qu'il venait de commencer ... Mais ... Il s'arrête ... Dierk levait son épée pour la pointer vers le cœur de son adversaire ...... La lame levée ne serait pas de grand recours ... Mais ça a le mérite de le ralentir ... Le temps qu'il mette les poings sur les I ... A sa façon ... D'une voix nerveuse ...

ATTA ' Attend !! ... Chuis la pour aider ... J'm'en veux pour ce qu'j'ai fais ... S'tait mal ... T'sais quoi ?... J'te rembours'rais d'ta vie ... J'te tir'rais d'la !

Ed' a visiblement changé d'avis quant au destin de son frère d'arme ... Il pose le pied au sol et commence a délasser le fléau enroulé a sa ceinture ... Le temps de saisir l'arme en main ... Le peu de temps que possédait Dierk ... Pour faire changer d'avis a son bourreau ...

J'ai d'l'argent ... J'm'en sers pour qu'des gosses m'aident a met' l'dawa partout ... Avoir des infos ... J'peux t'aider ... S'pour m'rattraper ...

Oui ... Pour l'aider ... Mais il cachait autre chose ... Chose qu'Ed' savait ... Mais ... Avait il le choix ?...

..T'tiens pas a t'vie , to' ... T'compte faire quo' ?

Dierk penchait posait son autre main au sol pour prendre appui et se redresser , s'aidant du mur ... Bien qu'Ed' fait un mouvement brusque du haut du corps pour l'intimer a rester dans cette position humiliante ... Dans la crasse ...

... Si tu voulais t'tirer tu l'aurais déjà fais ... Et ça attire ma curiosité ... Tu cherche quoi ?...

Ed' grimaçait affreusement ... Crache au sol ... Rumine ... Mais toujours ce regard sombre ... Triste ... Et colérique ... Même quant un alcool caresse les lèvres et une femme réchauffe la couche ... Son frère d'arme le connaissait ... Malheureusement ... Ed' prenait l'air revêche de quant il combattait les rebelles d'un village du saint empire ... Il était d'accord avec leurs idées ... Mais aucun serment n'est plus fort que celui de l'argent pour un lansquenet ... Même la moral n'y a pas sa place ...

Les deux hommes se dévisage ... Dierk souriait ... Il comprenait peu a peu ... Et un plan noir se construit peu a peu dans son crâne avide de richesse et de pouvoir ... Il lâche son arme et se relève lentement en grimaçant et grognant avant de poser ses deux yeux sur l'unique oeil du borgne ...

J'vais t'filer un coup d'main ...

Ed' sentait le piège a plein nez ... Mais il n'avait pas le choix ... La fourberie ... L'imprévisibilité et la force ... Et une armée de prédateur ... Un hochement de tête d'Ed' ont suffit pour que son vieux frère d'arme Dierk rentre dans la danse ...

Qui sera le prochain a mourir ?
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Bonito
Il avait pris la route pour trouver la louve , mais c'est un chien blessé qu'il avait trouvé . Gaodon , son poto d'chien !

Bon les blessures , le grand noir , il connaissait , d'ailleurs il avait reçu un coup sur la tête , sur la route de l'ouest qui l'avait amené à l'est . Mais il avait guéri très vite , quand un médicastre avait parlé de "lavements" . Ce truc il connaissait , et il en avait plein le .... bas du dos de leurs lavements .

Le médicastre avait fini avec son clystère dans le ... dans le.....du médicastre , là où il devait être , ce qui déclencha un sourire mauvais au loup noir .

En bref , il comprenait bien l"attitude de son chien loup , qui envoyait promener tous ces bonimenteurs qui s'agitaient au chevet des blessés comme vautours affamés .


Ben qui sait qui t'a fessa , mon poto d'chien ?

Vu le nombre de coups de lames , il avait dû passer au hachoir d'une bouchère genevoise accro à la chair à saucisse . Faut dire qu'on n'avait pas le choix à saint Gloude . Soit on subissait les ordres d'un impérial et très incompétent ministre , soit on subissait les dames pecheresses du lac de Genève .

Faut pas rester comme ça , mon poto d"chien ! J'vas te soigner moi ....

Bonito avait été pêcher , espérant qu'une vache morde à l'hameçon . Pas possible ? Ha ben si , il connaissait des femelles de dauphin , qui avaient tout de la vache , les capacités galactogènes en moins ...

Mais ce jourlà pas de vache ...pas de dauphine , juste un brochet !


Il avait donc été porter à son ami , un vieux rapin séché , parce que le brochet , c'était pas comestible .

Tiens , un rapin , mon poto , ça c'est une nourriture revigorante . Tu vas te refaire du sang , et on va t'venger mon poto ! Regarde , j'ai une gourde de gnôle de jus de rat porc , t'vas m'en dire des nouvelles .

Il déboucha un flacon dont l'odeur mit trois mouches en vol sur le dos , et en versa une bonne rasade entre les lèvres du blessé.
_sarani
Reprise de conscience de l'existence de son propre corps, et l'air de s'engouffrer douloureusement dans des respirations plus profondes, faisant se soulever sa cage thoracique tandis que l'odeur régnant dans cet endroit exigu la rend nauséeuse.

Un gémissement plaintif et le couvercle d'être soulevé, quelques instants plus tard, un ordre de sortir et une main qui se tend, qu'elle empoigne sans force pour s'extirper péniblement, le squelette endolori dans toutes ses jointures, les muscles endormis et les chairs fourmillantes.


- Mets-toi sur le tapis.

Un instant l'on est à la guerre, celui d'après on ne sait plus qui l'on est, où on est, ni comment on y est arrivé. Quand à cela s'ajoute la douleur qui irradie l'intégralité de son être et que la seule lumière d'une chandelle suffit à aveugler et à forcer les paupières à se clore, on n'est plus qu'une ombre, même pas la sienne, on n'est plus à soi.

Elle s'exécuta docilement et prit place comme un animal de compagnie avant que d'être abandonné par celui qui aura tenu le rôle de son propriétaire. Ca n'aura pas été la première fois qu'un homme put tenir la régence sur son corps aussi vide que le regard qu'elle releva sur la jeune femme qu'elle ne reconnut pas sur le moment, qui était restée en retrait jusqu'alors, non loin, et qui brisa enfin le silence des lieux et la torpeur Saranéenne.


Pourquoi tu fais ça ?

D'abord et toujours l'incompréhension, et même un haussement d'épaule était impossible, remplacé par une sorte de murmure enroué.

Je sais pas.

L'émeraude et l'onyx parcoururent lentement la pièce en quête de repères jusqu'à s'arrêter sur le tonneau. Quelques images des routes helvètes, en direction de Genève, un réveil avec le bruit de l'eau autour d'elle, le craquement des planches, un objet de séquestration, sa présente soumission. Tandis que la léthargie s'estompait, la paranoïa s'insinuait insidieusement en elle, réveillant son instinct de survie. Même le verre qui lui fut offert s'imbriquait dans cette notion de danger général.

Durant les jours qui suivirent, la Louve redevenait elle-même, petit à petit, et comme à son habitude, quand la peur la submergeait, elle sortait les crocs, se faisant agressive et hautaine. Elle étudiait le comportement de chacun de ceux qu'elle croisait sur le bateau. Ainsi Violaine tenait le rôle de celle qui était loin de toute cette histoire, Hades, de celui qui était trop gentil et trop naïf pour comprendre ce qui se passait, et Starkel était le tortionnaire qui l'avait trahie, celui qui serait capable de tout pour récolter une prime.

Ainsi, la Fiole était intimement convaincue qu'il avait dû l'assommer ou verser quelque chose dans sa boisson, se demandait combien il allait toucher et auquel de ses ennemis il allait la livrer. Les ennemis prêts à payer cher pour avoir sa tête, ce n'était certainement pas ça qui manquait. Et à chaque escale, les mêmes questions, comment se sortir de là, mais elle avait aperçu Gabriela, et était convaincue qu'il tenait ses filles qui, pleines d'innocence, suivaient un gentil tonton Starkel et un gentil tonton Hades. Elle avait bien songé à tenter d'entrer en contact avec les Loups, mais qu'auraient-ils pu faire sans bateau et quand elle-même n'avait aucune assurance quant à la véracité des destinations qui lui étaient annoncées.

Elle n'avait pas le choix, il lui fallait être patiente, se méfier de tout, et ne rien tenter d'inconsidéré sans avoir d'abord localisé sa mini-rouquine et élaboré un plan solide. Elle refusait catégoriquement de mettre un pied dans la cabine qu'on lui avait préparé et préférait dormir dans la cave, fermant à peine l'oeil, toujours à l'affût du moindre coup tordu qu'on pourrait tenter. Elle ne touchait pas à un verre tant que personne n'avait bu avant elle, s'il avait été servi d'une autre bouteille, ou si celui-ci avait échappé un seul instant à son regard. Ses repas, elle les composait elle-même en chassant le rat dans les cales, et pour le cuisiner, cela lui avait valu de mettre le feu à une partie du pont avant, mais bon, on fait comme on peut, hein.

Plus les jours s'écoulaient, plus elle retrouvait son calme et devenait méthodique. Bientôt, ce ne serait plus elle qui était enfermée avec eux, mais bien eux, enfermés avec elle.

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Draugaran
Après avoir demandé à Munin de la mener jusqu’à son maître, Draugaran s’était vite rendu compte qu’à pied, elle n’irait pas bien loin ni bien vite. Une fois sortie de la capitale, rien d’étonnant donc à la voir se mettre en quête d’un moyen de locomotion. Rapidement, sur le bord de la route, dans les vergers qui environnaient les faubourgs de Dole, elle repéra un cheval qui errait, sellé et équipé, sous les pommiers en fleurs, contre l’un desquels le cavalier qui allait de pair avec l’animal, compissait joyeusement.
Une aubaine pour la blonde qui ne perdit pas une seconde pour s’approcher furtivement et sauter sur le dos de la monture, qui, probablement surprise et affolée par cette masse étrangère et odorante qui surgissait de nulle part, cabra fougueusement avant de partir au galop à travers champs. Draugaran, qui n’avait pas réfléchit plus loin que sauter sur le cheval, manqua d’être désarçonnée et s’agrippa comme une perdue à la crinière, peu habituée à ce genre de chevauchée sauvage.

Quelques minutes plus tard cependant, la bête se calma enfin, et c’est un drôle d’équipage qui rejoignit enfin la route principale : un cheval écumant, monté par une blonde échevelée, escortée par deux corbeaux, passant comme une trombe devant les voyageurs et dépassant au grand galop les villages qui surgissaient de temps à autre. Draugaran, lancée à la suite de Munin, ne comptait pas s’arrêter avant d’avoir retrouvé Gaodon.

Cependant, le pauvre cheval, traumatisé et épuisé, l’entendait d’une autre oreille, finit par ralentir, malgré les injonctions de sa cavalière. Désappointé, elle le laissa faire, se disant qu’après tout, elle ne trouverait peut-être pas d’autre cheval si celui-ci crevait sous elle. Pour compenser ce désagrément, une visite des fontes se révéla fructueuse, celles-ci étant pleines de vivres. L’allure de plus en plus lente du canasson finit par bercer la blonde qui, au bout d’un moment, bascula sur le côté, complètement endormie. Le contact pour le moins soudain et brutal avec le sol la réveilla un peu perplexe, et lui fit prendre conscience qu’une pause s’imposait.

Elle démonta donc à l’ombre d’un saule pleureur, et laissa le cheval se reposer, tandis qu’elle se restaurait, partageant son repas avec les deux corbeaux, et en profita pour rédiger une lettre, sortant pour l’occasion son encre et sa plume, à son mari, espérant avoir une réponse et être ainsi fixée sur son sort. Munin fut donc envoyé, puisqu’il connaissait la destination, alors qu’elle comptait rejoindre Saint-Claude pour voir ses enfants, se rendre présentable, et récupérer son cheval.
Depuis sa chute, elle se sentait bizarre, et alors qu’elle reprenait sa chevauchée, la sensation ne la quittait plus. Elle avait l’impression que son cœur s’emballait de façon anarchique, faisant palpiter sa poitrine. Drôle de chose que le cœur, qui s’oublie si facilement lorsqu’il fait son office bien à l’abri dans sa cage de chair et d’os, et qui lorsqu’il se manifeste ne suscite que douleur ou angoisse.

Ce fourmillement permanent à la gauche de sa poitrine lui rappelait cruellement Sarani et Gaodon, dont il était probable que leurs cœurs ne battent plus. Que ferait-elle si c’était le cas ? Elle secoua vigoureusement la tête. Elle se refusait à ce genre de réflexion. Pour l’heure, l’important était d’atteindre son but au plus vite.
Enfin, Saint-Claude fut en vue, et au soir de son deuxième jour de route, elle parvint enfin chez elle. Mais le silence et la désolation qui y régnait la mit mal à l’aise. Allumant le feu de sa forge et y jetant ses vêtements, elle se prépara un bain chaud qui lui procura un bref soulagement. Car si ses muscles et ses fibres éreintées y trouvèrent un agréable délassement, ses nerfs subirent la torture de percevoir avec d’autant plus d’acuité son pouls trop rapide. Elle brûlait de voir Maïeul et Séléné au plus vite, mais elle avait bien conscience qu’elle n’était pas présentable. Aussi se décida-t-elle enfin à dormir pour la première fois depuis des jours. Comme elle en avait l’habitude lorsqu’elle vivait seule, elle regagna la chambre à coucher dégoulinante et fumante, et s’écroula sur le lit.

Mais son sommeil fut des plus troublé. Le lit était trop grand et trop vite, et son cœur affolé trop bruyant dans le silence de la nuit. Se tournant et se retournant fébrilement, elle ne pouvait fermer l’œil sans voir Gaodon mort à ses côtés, entre les draps, son cœur à jamais silencieux. Dans un grognement de rage, Draugaran se leva et s’habilla de propre, quitta la maison et sella Nolith, pour quitter Saint-Claude sans plus tarder.
Elle n’avait pas serré ses enfants dans ses bras, mais eux étaient en bonne santé et ne risquaient rien, tandis que leur père était peut-être mort et Sarani de même. L’urgence était de retrouver son mari et de venger son amie. Ensuite, elle pourrait se consacrer à sa progéniture.

Le jour se levait alors que Mugin, parti en avant, revint vers elle avec son frère porteur d’un parchemin. Avec espoir, elle le déplia et remercia le corbeau d’une caresse, avant de lire, sentant son cœur accélérer si cela était encore possible. Le soulagement manqua de la faire défaillir et elle dû s’accrocher à la crinière de sa monture pour ne pas tomber. Il était vivant. Mais grièvement blessé.
Elle ne pourrait pas le ramener sans aide. Elle tourna donc bride et alla quérir quelques Loups, leur demandant de la suivre au plus vite avec une charrette direction Genève, elle-même partant au triple galop, retrouver celui qui faisait battre son cœur.

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--Sansvisage


L'encapuchonné était dans le coup ... Il avait , durant la matinée , envoyé des enfants arracher des affiches en leurs promettant monts et merveilles ... Toute les affiches comtales et municipale était arrachée dans un ultime geste ... Les enfants n'avait bien entendu pas vu son visage ... Seulement la couleur de son argent rogné ... Mais la seconde étape de son plan sonnait tout juste ... Il avait donné un parchemin entouré d'un tissu sale noué a un loup* lui disant que c'était l'argent trouvé et que quelqu'un allait sans doute venir le chercher ... Un geste qu'il n'aurait pas fait en temps normal ... Que personne n'aurait fait ... En vérité ... Voila ce que contient cette lettre écrite maladroitement , tachée d'encre ... Certains mots ont été rayé par impatience ... Il y'a même un crachat au centre ... Visiblement , la colère était de la partie ...



Je sais ou est l'homme recherché ... Edvald ...

Je vous donne rendez vous aux jambes ferme ... Je partagerais mes informations contre votre argent et une putain que je trouverais a la hauteur de l'information ... Au coup de minuit les pines fourrent les putains ... Nous pourrons discuter sans être écouté ...


L'heure arrivée , il se tenait a une table , une putain sur les genoux en glissant son doigt le long de son ventre pour se distraire ... Il avait remplacé le tavernier par un spadassin qui a caché une arbalète derrière le comptoir et avait un poison mortel , au cas ou ... Et deux autres hommes en train d'user leurs futur paie avec les putains ... A l'arrière du bâtiment ... LE tavernier était égorgé ... ainsi que la matrone ... Entre les gémissements , les rugissements , les bruits de "fourre" ... Les informations coulerait comme l'eau ce soir ... En sera t'il de même pour l'or ?

L'inconnu va-t-il assouvir son avidité sans limite ?

Si un des loups veut poster en se faisant pour le soldat a qui l'inconnu a donné la lettre , je dis pas non . Faites vous plaisir !
Thomas_sauveur
Et le courrier arriva, pas à loup nenni, mais à un broyeur ET non, pas n'importe quel broyeur, nenni nenni double, LE Bizu ! Le Bizu, l'unique le seul, le grand le noble Bizu tout droit sorti du Parlement pour reprendre sa petite vie pendant deux mois ou moins à voir. Bref le Bizu donc, un courrier entre les mains qui ne comprends pas tout, mais l'ouvre et le lit parce qu'il faut toujours lire les courriers que l'on reçois. Quelques notes donc et le Vicomte qui ne comprends pas tout. Alors alors, Je sais ou est l'homme recherché ... Edvald ... Edvald... Edvald... Alors alors, Edvald.. Ce nom lui dit bien quelques choses, mais quoi ? Edvald... Aaaaaaaaaaah oui ! C'est le poissonnier ? Non non, lui c'est Edvard, Edvald... a oui ! Le connard qui à assassinée Sarani ! Je vous donne rendez vous aux jambes ferme ... Je partagerais mes informations contre votre argent et une putain que je trouverais a la hauteur de l'information ... Aux jambes ferme ? Tiens un Bordel parfait pour lui, sa condition toussa toussa, ou pas... Contre des écus et une putain à la hauteur ? Bha bonne chance mon petit gas, une putain à la hauteur c'est rare, ou faut être très bas et très petit. Au coup de minuit les pines fourrent les putains ... Nous pourrons discuter sans être écouté ... Soit, Minuit, le Vicomte alla donc au rendez,vous vêtu de tout et de rien, comme à son habitude en soit donc. Il poussa la porte et s'installa à une table, attendant Minuit, l'heure ou les pines fourrent on ne sait trop quoi.

... Et c'est peut-être un code?! Il se lève, prend le tabouret et : Au coup de minuit les pines fourrent les putains. Nous pourrons discuter sans être écouté.
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Gaodon
« On ne devient pas amoureux en dénichant la personne parfaite... » Sam Keen


Plusieurs jours s'étaient écoulés durant lesquels je n'avais accepté que les soins atroces de la part du Loup Noir. L'arrière goût de ceux-là et les aigreurs d'estomac qu'ils me procuraient ne faisaient qu'en ajouter à mon humeur massacrante. Je grognai de façon menaçante tandis qu'un garde malade tentait de m'approcher pour changer mes bandages et pansements, comme j'étais peu amène à les laisser me toucher, puis tonnai.

Allez vous occuper de boucher les plaies de vos putains Genevoises si vous manquez de distraction !

Draugaran dressa les oreilles dans le couloir et se dirigea vers la bonne porte avant de s'arrêter devant quelques secondes, et entra en passant le bout du nez puis le reste et de se planter là. Je fronçai les sourcils en sentant une nouvelle présence envahir mon espace et repris tout en tournant la tête vers elle.

Je vous ai dit de...
Boucher les plaies des putains Genevoises, sauf que je suis pas là pour ça.
Simple conflit. Oublie cela. Je ne te savais point ici.

Je lui souris, tendant une main vers Elle. Elle s'approcha pour la prendre avec précaution, tandis qu'elle m'observait d'un air incertain. Je ramenai doucement la main fine jusqu'à mes lèvres et attirai mon Assassine à moi comme je me décalai déjà un peu en fronçant les sourcils sous la tension des sutures, pour lui faire une place. Elle s'assit au bord du lit doucement, et ne bougea plus d'un cil, de peur de me faire mal rien qu'en remuant de trop. Sauf le bout du nez qui s'agitait un peu, faisant un effort de réflexion pour ne pas dire un truc qui fâche et puis se lança courageusement.

Tu as une sale tête.
Je n'ai jamais eu autre chose qu'une sale tête. Est-ce pour cela que je n'ai pas même droit à un baiser ?

Draugaran pencha la tête et sourit, puis s'inclina lentement pour m'embrasser avec tout autant de précaution. J'accueillis ses lèvres et glissai délicatement une main à son dos pour prolonger le baiser puis me figeai en libérant doucement les lippes comme je sentis quelque chose de différent, faisant appui contre mon corps. Elle se redressa un peu et pencha la tête.

Je t'ai fait mal ?
Non point. Mais...

Je ne quittai pas son visage des yeux tandis que la large paume passa du dos jusqu'au ventre de ma Belle. Mon regard changea dans le même temps que ma découverte, sous la surprise.

Oh ! t'inquiète pas, c'est rien, j'ai chopé un parasite, mais je sais comment m'en débarrasser, j'ai juste pas eu le temps.
Je te demande pardon ?
Bah oui, une espèce de ver qui se cache dans la viande crue et qui grandit dans les tripes, j'en ai déjà eu un.
Comment oses-tu parler de la sorte de mes enfants et songer à t'en débarrasser ?
Hein ? T'as pas compris, c'est un insecte, tu as pris un coup sur la tête ?
Mon Fils n'est nullement plus un insecte que sa sœur. Cette guerre t'aurait-elle fait complètement perdre la raison ?
Mais pas du tout, de quoi tu parles ?
Je te parle de l'enfant que tu portes qui n'a rien d'un insecte !

Draugaran regarda son ventre d'un œil neuf, à la fois dubitatif et effaré.

Oh, j'avais pas pensé à ça.

Bien qu'elle n'eut rien vécu de sa première grossesse et eut enfanté par surprise sans que quiconque n'ait pu se douter de son état, j'étais complètement soufflé et incapable de comprendre comment telle chose fut possible.

Mais comment as-tu pu ne point réaliser ?
Bah j'y connais rien moi, et puis j'avais autre chose à faire qu'à penser à ce genre de chose. C'est pas ma faute si les symptômes sont les mêmes, je suis pas médecin.
Bien. Draugaran, depuis combien de temps n'as-tu point saigné ?
Bah euh, depuis que je me suis battue avec Lodwig, mais pas beaucoup hein, que des égratignures.
Je ne te parles point de blessure au combat mais de saignements de femme.
Oh ! ben, j'en sais trop rien, j'ai pas fait attention, maintenant que tu le dis, je crois que ça fait un bon moment. C'est important ?
As-tu saigné depuis notre dernière rencontre ?
Euh, je crois pas, mais je suis pas sûre.

Je me passai une main dans la barbe comme j'hésitai à ajouter une question qui aurait pu me valoir un retour de bâton assez violent. Lors, je mesurai le choix de mes mots.

Il est important pour moi de le savoir.
Ah, ben attend.

Elle ferma l'œil et essaya de retracer les événements. Oui non ça doit être ça. Puis rouvrit et sourit d'un air satisfait.

Je sais qu'une guerre peut mener à certains événements et je sais ce qui peut arriver aux femmes durant celles-ci. Il faut que tu me dises si quelqu'un t'a fait du mal.
Bien sur que non personne ne m'a fait de mal, je sais me défendre quand même.

Je tus un soupir, me demandant s'il ne s'agissait de fierté exacerbée et si elle ne me cachait ce qui aurait pu lui arriver.

Moi aussi je sais me défendre. Pourtant, regarde-moi. Nous restons humains et parfois, certains peuvent avoir le dessus sur nous.
C'est pas à moi que ça va arriver.
Dolgar.
On a autant pris l'un que l'autre.
En un contre un. D'autres auraient pu avoir le dessus, et qu'en est-il de plusieurs ? Mon Amour, regarde-moi et dis-moi si des hommes t'ont approchée.
Je te jure que non.
Bien.
Faut pas t'inquiéter comme ça.
Je n'ai de cesse de m'inquiéter.

Je glissai l'autre main à sa nuque comme le pouce l'invita délicatement à relever le menton et j'observai silencieusement les marques, pendant quelques secondes, avant de relâcher la pression.

Comment ne point m'inquiéter ?
Parce que je m'en sors toujours.
Nombreuses sont les femmes souillées qui s'en sortent en vie.
Ne sois pas si négatif, je ne vois pas pourquoi on me ferait ça.
Parce que tu es une femme et que tu es désirable.
Je doute que ton avis soit partagé.
Et moi je doute que tu aies conscience de ce dont l'homme est capable, et du butin de guerre que tu représenterais.
Qu'est ce que tu veux dire ?
Quand on gagne une bataille, les femmes font les objets premiers de notre butin.
Ah, pourquoi ?
Parce que cela nous soulage après des semaines, parfois des mois d'abstinence. Parce que cela humilie les vaincus et assoit la défaite en anéantissant espoir et moral. Et les femmes soldats sont nos proies premières. Elles ont cet avantage que n'ont point les catins ou les fragiles paysannes trop facilement passées de mains en mains, de nous préserver des maladies tout en assouvissant nos pulsions.
Oh, je comprends. Elle se frotta l'arrière de la nuque. Mais je serais sans doute une grosse déception, je sais pas faire ça moi, soulager.

J'éclatai de rire, bien que crispé par la douleur et elle me répondit d'un sourire, sans trop savoir ce qu'elle avait dit de si drôle.

Te fais pas mal quand même.
Tu es merveilleuse.

J'observai le ventre de ma Belle.
Je vais être père.
Elle leva un sourcil inquiet tandis que je souriais comme un gamin.
Tu l'es déjà.
En effet. Mais je le serai encore plus !
Si tu le dis.

Mon Assassine tressaillit, posa la main sur son ventre, et je glissai tendrement la mienne par dessus.

Je ne sais quelle est la mission qui a mené tes pas jusqu'ici, mais celle-ci est terminée. Tu ne peux plus combattre.
Hein ? Bien sur que si je peux, chui en pleine forme.
Mais si tu prenais un coup ?
Ca n'arrivera pas, et quand bien même, j'encaisserai comme d'habitude.
Notre enfant sera-t-il censé encaisser, lui aussi ?
Ben euh... Je suppose que oui.
Regarde Maieul et Séléné. Comment penses-tu qu'ils sauraient encaisser les coups d'un soldat ?

Elle secoua négativement la tête comme je partis en quête du solitaire.

Lors, imagine ce tout petit être. Comment le pourrait-il ?
Je sais pas.
Je ne puis t'interdire d'aller au combat et je ne t'ai jamais empêché de partir à la guerre, même sans moi. Mais cette fois, je te le demande. S'il te plaît, n'y retourne point.

Elle me regarda un moment, le visage fermé, puis soupira.

D'accord
Merci.
De toute façon, je dois d'abord m'occuper de toi.

Je partais bien de l'idée de prendre soin d'Elle, mais cette autre option n'était nullement pour me déplaire.
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Draugaran
« ...mais en apprenant à connaître parfaitement quelqu'un d'imparfait. » Sam Keen


Draugaran avait bien l’intention de s’occuper de son mari et de l’aider à se remettre sur pied rapidement, mais elle avait remarqué sa façon de traiter les gardes-malade. Autant dire que ce n’allait pas être la même chanson avec elle, même si elle n’y entendait rien en soin.

‎Parfait, mais t'a pas intérêt à te plaindre, j'ai pas la patience des gens d'ici‏.
Je ne me plains jamais !‏
Bah voyons‏, c'est pas ce que j'ai entendu tout à l'heure‏.
Je ne fais nulle confiance à ces rats.‏
Pourquoi ?‏ Ils ont l'air de bien s'occuper de toi pourtant‏.
Je suis certain qu'ils m'ont mal recousu !‏
Bah, c'est pas leur métier ?‏
Ces gens-là tuent plus de monde qu'ils n'en sauvent. Il fronça les sourcils. ‏Nulle importance. Je me soignerai seul.‏
Je vais les éliminer alors, dit-elle en se redressant brusquement.
Je te demande pardon ?‏
Je vais pas les laisser te tuer‏.
Je ne comprends pas.‏ Ils ne me tueront point puisque je refuse qu'ils m'approchent.‏
Ouais bah vaut mieux pas prendre de risque !‏ dit-elle en grognant. Gaodon sourit un peu, sans réellement la prendre au sérieux‏. Tuerais-tu froidement un homme pour sa seule incompétence à soigner convenablement ?‏
Bah oui, d'autant plus si il risque de te faire du mal‏.

Il rit un peu‏.Lors, voyons s'ils sont compétents. ‏. Draugaran pencha la tête‏, intriguée, et lui demanda comment avant qu’il ne tourne le visage vers la porte comme il tonnait : Vous pouvez venir pour les soins !
Et bien, tu seras là pour surveiller leurs gestes, dit-il en l’observant. Il s'amusait déjà en imaginant son Assassine coller son poing dans la tête d'un incompétent.‏ Elle se leva et se planta à côté du lit‏. Un jeune garde malade entra dans la pièce avec son matériel sur un "et bien je vois que monsieur est redevenu raisonnable, madame n'y est certainement pas pour rien"‏

En effet.‏

Draugaran le fixa d'un air mauvais et ne cracha pas un mot‏ tandis que son mari observait son Assassine tout en se redressant sur le lit pour se mettre en position assise, comme demandé, et fronça les sourcils dans le mouvement douloureux, puis le laissa commencer à défaire le bandage à son buste‏. Le garde-malade se mit à regarder Draugaran de façon insistante, de la tête aux pieds.

Je ne savais pas que monsieur avait une fille.‏

Draugaran observait attentivement prête à intervenir mine de rien et s’instruisait au passage. Elle pencha fortement la tête à cette réflexion et regarda Gaodon d'un air interrogatif‏. Il capta le regard de sa Blonde et répond à l'homme‏.

Je ne comprends pas. De quelle fille parlez-vous ?‏

Le garde-malades répondit tout en poursuivant son ouvrage.
Ah ben j'ai cru que madame était votre fille. J'ai dû me tromper. En tout cas madame est charmante.‏
Draugaran agitait le bout des doigts mais ne disait rien, Gaodon lui, ne bougeait pas et seules ses pupilles glissèrent dangereusement sur le côté‏.

En effet. Elle l'est. Vous plait-elle ?‏
J'comprends pas ce que monsieur veut dire exactement, mais oui, elle est plaisante à regarder.
Elle vous tenterait ? La voudriez-vous ?‏
Ah ben c'est pas l'genre de pouliche qu'on laisserait passer, enfin, j'dirais pas non à une femme comme ça, c'est certain‏.

La blonde observait le manège toujours muette et totalement inexpressive alors que son mari serrait les mâchoires et pivotait brusquement le buste pour lui saisir la tête de l'homme. Un craquement osseux, puis il se redressa tandis que le corps s'effondrait derrière lui. Et le bandage moitié ouvert commença à se teinter de rouge‏.

Pardon.
Tu es trop gentil‏.

Il fronça un peu les sourcils‏. Je ne comprends pas. Elle s'approcha et tendit la main pour essayer de contenir l'afflux sanguin‏. Bah j'aurais fait différemment. Il glissa la main sur la sienne et la regarda. Je me suis retenu de le faire plus tôt, pour toi. Je ne veux point me montrer trop violent ou trop impulsif. Je redoute toujours de t'effrayer.‏ Elle sourit. Drôle d'idée.‏

Mais je ne sais quelles peuvent être mes limites et je ne voudrais un jour essuyer tes reproches, ta colère, ou ta déception.‏
Y a pas de raison, tu te fais une montagne de rien‏. Appelle en un autre‏.

Gaodon de Monmouth caressa doucement la main fine.‏ Bien.Peux-tu glisser celui-là sous le lit ? ‏ Elle se leva et poussa le cadavre sous le lit à coups de pieds‏ tandis qu’il faisait pression sur la zone et tonnait : J'attends toujours quelqu'un pour les soins !‏

Draugaran reprit sa place et fixa la porte d'un air tranquille‏. Le nouveau garde malade entra après un bon moment d'attente, une femme, cette fois, qui regarda à l'intérieur, l'air surpris, repassa la tête dehors, comme cherchant quelque chose ou quelqu'un, puis revint‏.

Bonjour. Excusez-nous, je pensais que mon collègue vous avait répondu. Puis regardant Draugaran en lui souriant tandis qu'elle s’approchait de Gaodon. Je vais devoir vous demander de sortir le temps des soins s'il vous plait. Je vous appelle dès que c'est fini.‏ Draugaran la regarda froidement.

Ça va pas être possible‏, faites comme si j'étais pas là.
Ah mais le règlement c'est le règlement, hein, moi je peux pas le refaire, vous pouvez comprendre que j'y peux rien, moi je fais mon travail, m'voyez ? Et puis si je commence à dépasser le règlement pour ça, alors après ça sera autre chose, et puis encore autre chose, et autre chose encore, alors moi, je peux pas. Mais vous en faites pas, je viens vous chercher dans le couloir dès que j'ai fini.‏

Gaodon observait silencieusement sa Belle, pour savoir si elle sortirait ou pas‏. Draugaran souriait toujours.

Faites votre boulot en vitesse avant que je perde patience‏.
J'exige qu'elle reste ici.‏
Mais ça va pas être joli à voir pour elle‏.
Elle est habituée à pire‏.
Bon ben c'est comme vous voulez mais c'est contre le règlement‏.
Peu importe le règlement. Elle reste ici et se retournera, ce sera suffisant.‏
Pardon ?‏
Oh. Tu souhaites voir mes blessures ?Il sourit plus amplement.
Bah oui et surtout comment ça se soigne‏.
Non mais ça ne va pas être possible‏.
Exécution !‏
C'est parce que vous insistez mais si j'ai des problèmes, je dirai que c'est vous‏.
Bien‏

Draugaran se rapprocha d'un pas et observe les mains dans le dos‏. Gaodon laissait la garde-malade reprendre le déballage du tissu tout en se pinçant la lèvre inférieure entre les dents, prenant plaisir au jeu‏ et la blonde se plaça à côté de la soignante en léger retrait, prenant des notes mentalement.‏ La femme donna des petits coups secs sur la fin comme le bandage que le blessé a toujours refusé qu'on touche, a fini par s'attacher et coller aux chairs‏, comme il refuse de faire entendre sa douleur et opte pour échapper des gémissements s'apparentant à du plaisir‏. La Blonde le regardait et se demandait si ça fait mal‏. La garde malade, elle sursauta en l'entendant et commence à peine à se demander sur quoi elle est tombée comme cas, la pauvre. Et pensant à voix haute "Et bien voilà que je lui fais de l'effet maintenant !"‏ Draugaran penchait la tête‏.

Et une fois que vous avez enlevé le bandage vous faites quoi ?‏

Gaodon ne bougeait pas et restait attentif à leur conversation et à ce qui se passait et la Blonde la regardait aimablement pour l'inviter à poursuivre tandis que la garde malade entreprenait de retendre les sutures‏.

Eh bien je retends le fil pour resserrer les chairs et stopper l'hémorragie, mais en quoi ça vous intéresse ?‏
Vous ne serez pas toujours en mesure de le faire, ça peut servir‏, rétorqua-elle en souriant.

Son mari serrait les dents et gémit un peu plus fort, de plaisir toujours, et avec exagération et elle leva un œil inquiet sur lui puis le rabaissa sur l'ouvrage, notant bien les gestes, puis tapota doucement son épaule et tenta de lui glisser discrètement un bout de charpie dans l'oreille abîmée, alors que la femme fini son ouvrage et entreprenait de refaire le bandage, et se tourna légèrement vers elle.‏ Ce dernier plissait le front, surpris comme il sentit quelque chose s'infiltrer dans son conduit auditif, mais ne dit rien, restant à l’affût de tout ce qui se passait en se demandant ce qu'elle comptait faire‏.

Laissez-moi faire.
Vous vous prenez pour un médecin maintenant ?‏
Mais je m'y connais figurez-vous, regardez.

Draugaran leva le bras derrière elle et fit pression en un point précis de la nuque, puis recula d'un pas pour regarder s'écrouler le corps de la femme dont les yeux roulaient et qui hurlait comme une démente. Gaodon tourna le visage en observant la scène tandis qu'un sourire se dessinait à ses lèvres. La Blonde lui sourit puis attrapa le bandage usé et se pencha sur la femme pour lui fourrer dans la gorge et lui sourit gentiment.

Merci pour la leçon, mais faut pas réveiller les autres malades‏.
Que lui as-tu fait ?‏
Draugaran enjamba le corps inerte et pris place sur le bord du lit et Gaodon se laissa docilement faire tandis qu'elle s'appliquait à lui bander étroitement la poitrine‏.
Je l'ai paralysée depuis la nuque‏, elle ne peut que bouger la tête‏.
Combien de temps restera-t-elle ainsi ?‏
Autant de temps qu'elle vivra‏.
Pourquoi avoir fait cela ?‏
Elle était contrariante‏ et elle t'a fait mal‏
Lors, elle va survivre, sans rien pouvoir faire ?‏
Voila‏, enfin si, se plaindre‏.
Est-elle transportable en cet état ?‏
Oui sans doute‏, l'avantage c'est qu'il n'y a pas à se préoccuper de son confort‏, juste pas oublier de la nourrir‏.
Lors j'aimerais que tu la conserves. La savoir avec toi quand tu pars en mission sans moi me rassurerait.
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--Sansvisage


L'encapuchonné avait accueillit une jeunette sur ses jambes en patientant ... L'entrée d'un homme bien habillé l'avait surpris ... effectivement l'établissement n'est pas des plus présentable ... Sol en terre boueuse , pas d'étage , juste quelques rideaux pour cacher les putains subirent les fantasmes des hommes ... Et quelques tables ou des coupes gorges palpaient la marchandise libidineusement en ricanant grassement ...L'encapuchonné reniflait l'odeur de la femelle qui n'avait pas prit la peine de se laver et dégageait une odeur de sel désagréable ... Ceci dit elle était pas un laideron pour autant ... Le patron devait pas avoir l'argent pour amener de l'eau après chaque client ...L'attention grandissante pour la putain a disparu soudainement quant le noble se levait pour s'écrier

... Et c'est peut-être un code?! Au coup de minuit les pines fourrent les putains. Nous pourrons discuter sans être écouté.

L'encapuchonné tourne ses yeux brillant dans l'obscurité de la capuche vers l'homme bien chaussé ... Un juron zurichois discret au lèvre avant de repousser la putain pour pouvoir se lever et s'approcher de l'homme qui sait tenir sa langue en marmonnant dans sa barbe

P'taiiiiin! J'core droit a un qui sait pas pisser seul ! ...

Il s'assied a la table face a l'homme , sans lancer de regard a ses coupes gorges pour éviter toute situation épineuse ... il a déjà eu un travail du genre et un regard tourné vers son complice et un noble se retrouvait avec un carreau dans l’œil ... Situation épineuse car dehors la moitié d'une armée attendait leur chef...

Une fois assis , plongeant ses yeux brillant d'avidité et de ruse malsaine sur le visage de l'homme ... Ses dents brunâtre et souriante mauvaisement ... L'inconnu dit d'une voix d'homme qui , d'une parole, pourrait offrir le monde au creux de sa main ...

Vot' gars ... Edvald ... Je d'mande 100 écus par information ... Sans ça vous l'aurez jamais ... Il a la gueule d'un con né d'une famille incestueuse d'puis 150 ans ... Mais i' est vicieux , s'te raclure ... Ou alors j'ai une aut' proposition ... S'dépend des moyens qu'vous ou vos gars peuvent m'proposer

L'affreux sourire criait la vilenie ... Ses yeux semblait avoir prévu un plan et criait la suffisance et l'orgueil
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