[RP] Céremonie de conversion au Trucmachinchosiste

Aelyce_h

[Castillon]

Un groupe de Cartel de passage investit une taverne de Castillon sous le hénnissement des chevaux ravis d'arrêter leur galop affolé, ils avaient un seul but : sortir indemnes de Guyenne, sortir de la fange. (voir ici)

Pendant qu'ils s'installaient dans un joyeux brouhaha Aelyce demeurait devant la porte, les yeux grand ouverts, la bouche bée, des images du passé revenant la hanter de manière incohérente, désordonnée, s'imposaient devant ses yeux hagards tandis qu'ils parcouraient les murs de cette taverne qui a abrité un soir une beuverie..

Le maire de Castillon à ce moment là, Lotx..Sainte boulasse..discussion à bâtons rompus ô combien sérieuse et passionnante au départ sur la guerre comme solution pour purger les marchés saturés. Les deux buvaient à la santé de l'armée Perigourdine qui était en Guyenne, et puis..et puis comment tout devint sordide poctué d'éclats de rire? elle ne saurait le dire.

Avinés, ils avaient imaginé quoi faire de ce raisin abandant sans utilité aucune : Le comte en statue faite exclusivement de grappes de raisin.
C'est souriant qu'elle déposa ses affaires à son pied sans quitter du regard les tonneaux de bière derrière le comptoir.
Envie de boire, d'ambiance de franche camaraderie comme elle avait vécu avec Lotx ici même. Et si elle l'invitait? Il lui racontera sans doute comme elle s'est retrouvée membre de la confrérie du trucmachinchosiste en une soirée.
La cérémonie d'adhésion à la confrérie était des plus délirantes, mais elle n'en garde que des images floues.
Aussi, elle prit immédiatement une plume, assise au milieu de ses compagnons et invita l'ex maire hors paire à venir lui réexpliquer, tant qu'elle est sobre, avant d'abuser de vin.

Elle regarde la serveuse, grassouillette, à la poitrine particulièrement généreuse se dodelinant tel un hippo sortant d'un fleuve, leur faire un grand sourire, un sourire qui s'attarde particulièrement sur les hommes qui l'accompagnent.
Petit coup de coude complice Alcyone, et d'une voix qu'Apolliine peut entendre, un sourire amusé aux lèvres.
-je sens que nous aurons des chopes moins pleines que nos compagnons

Elle lève sa main pour la héler, et ....

Citation:

Aelyce_h regarde sa bourse bien maigre et annule sa commande au tavernier.

Elle reporte son regard sur le groupe déçu, haussant les épaules d'un air sincèrement navré.
-Qui qui veut nous payer à boire?
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Fl0rentin

[Castillon]

Périgord nous voila ! Ils étaient enfin sorti de Guyenne pour lui même c'était pas vraiment exploits mais pour ses nouveaux compagnons de route c'était une bouffé d'air frais.
Pour le jeune homme là région lui était nouvelle ça faisait longtemps qu'il avait pas mis les pieds aussi de chez lui.

Le petit groupe arrivèrent tous ensemble, et se dirigèrent vers une taverne ce qui rendit fl0rentin de bonne humeur car depuis quelques jours à force de Galoper à droite à gauche il n'avait plus une goute d'alcool. Mais maintenant c'est du passé il va pouvoir faire le plein. C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que le jeune homme poussa la porte de la taverne.

Ils s'installèrent tous ensemble à la même tablé. Par habitude Fl0rentin jeta un regard circulaire dans la pièce. L'endroit était plutôt accueillant, un coup d'œil en direction la serveuse elle avait un sourire aussi large que le reste...

Puis il reporta son regard sur leur petite troupe, tout semblait content d'être là. Aelyce semblait pensive surement que l'endroit lui rappelait des souvenirs.

Ils étaient quand même pas venu par là pour regarder les murs, il appelèrent la serveuse pour passer commande, le jeune homme sorti quelques pièces de sa bourse qui avait été remplit2 jours plutôt par un généreux donateur qu'ils avaient croisé sur la route alors qu'il faisait équipe avec Apoliine et Falco. Apparemment tout le monde n'était pas son cas car aelyce semblait avoir besoin de quelques piécettes. Fl0rentin regarda les autres d'un air amusé.

Bon allez c'est moi qui régale, je vous dois bien ça !

Le jeune homme regarda la serveuse qui lui faisait un grand sourire.

A boire pour tout le monde !
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Lotx

[Castillon (au cas ou z'auriez pas compris)]

Tenue de camouflage, chaussons rembourrés. Il était prêt.
La porte était à seulement deux mètres. le garçon s'élança à pas de loups, se figeant au moindre bruit. Il allait frôler la sortie salvatrice quand soudain.

Tu vas où choubinet?

Échec de la mission, échec de la mission! Trouver quelque chose, une excuse, vite, vite!

Euh... en taverne... pourquoua?
-Comment ça en taverne?
-Ben... euh... j'ai reçu une missive et on m'invite à...
-Dis plutôt que tu vas voir ton comte!
-Mais nan, j't'assure que nan! Pis ça t'regarde pas d'abord!
-Qu'es-ce qu'il a de plus que moi? Tu peux me le dire?
-Mais... mais...
-ZE TE QUITTE!
-C'est vrai?!

Une brève lueur d'espoir passa dans le regard du garçon.
A ses côtés, le père Sifflard poussa un grand soupir.

Mais nooooooooooooooon choubinet, zamais ze ne te quitterais ne t'inquiète pas!
-Ah...
-Allez, viens faire un câlin!

ALERTE! ALERTE! Fuir, fuir vite!
C'est en ces moments là que l'instinct de survie s'allume... lorsque l'on est déjà condamné...

Ce n'est qu'une bonne demi-heure plus tard que Lotx put enfin sortir de chez lui, la mâchoire crispée et la démarche similaire à celle d'un canard.
Et en plus il était en retard, pfff.
Pourtant son excuse était vraie: une soeur trucmachinchosiste croisée au hasard des tavernes Castillonnaises demandait à le revoir. Peut-être souhaitait-elle atteindre le bikini.
Et, évidemment, le Grand Prêcheur avait accepté. Pensez-vous, quelqu'un qui dit que vous étiez un maire hors pair... en période électorale en plus!
C'est ainsi qu'il arriva auprès des différentes tavernes de Castillon.

Taverne municipale:
Bonsouareuh!
-(je re)
-(ok)
-(ok)
-Humpf, trompé de taverne.

Au poney rose:
Bonsouareuh!
Choubinet se penche vers Zoubizou et lui murmure quelque chose.
Zoubizou se penche vers Choubinet et lui murmure quelque chose.
Choubinet se penche vers Zoubizou et lui murmure quelque chose.
Zoubizou se penche vers Choubinet et lui murmure quelque chose.
Choubinet se penche vers Zoubizou et lui murmure quelque chose.
Zoubizou se penche vers Choubinet et lui murmure quelque chose.
Choubinet se penche vers Zoubizou et lui murmure quelque chose.
Zoubizou se penche vers Choubinet et lui murmure quelque chose.
-Humpf, spa là nan plus.

Au papillon de lumière:
Bonsouareuh!
-Bonsoiiiiiiiiiiiir
Stephanielafolasse bisouille Lotx.
-Euh... Je... je vais vous laisser hein?

Temple trucmachinchosiste:
Bonsouareuh! Un peu l'impression de toujours dire la même chose moua...
Fl0rentin offre une tournée générale.
Ah ben spa trop tôt! Ben alors! Comme z'attendez même pas le Grand Prêcheur pour faire ÇA?
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Juste un... sioupléééééééé!

Alcyone

On fait quoi, quand on ne se sent plus chez soi nulle part? Quand on tente d'adopter une terre, qu'on commence à s'y intégrer, mais que cette chienne déclare brusquement que vous n'y êtes plus les bienvenus? Quand elle lance ses chiens à vos trousse sans raisons... Deux victimes, déjà... deux de trop.
On fait quoi quand son enfant nous manque, quand on a laissé derrière soi la tombe de celui qu'on aime, hein?

Après la chevauchée qui les avait emmenés à Castillon, c'est tout naturellement vers la première taverne venue qu'ils se dirigèrent. Ael avait l'air de connaître les lieux, elle les guida dans les rues. Taverne à la propreté suffisante, bonne ambiance, à boire, de quoi passer malgré tout une bonne soirée.
La rouquine toisa d'un air méprisant la serveuse... Si la baronne possédait un répertoire de jurons et de blasphème plus que fourni et des manières cavalières, il n'était rien qui l'insupportait plus que cette vulgarité-là, celle qu'elle avait sous les yeux et qui s'étalait comme cette chair qui débordait du décolleté et du reste. Et dire que ça marchait sur le mâle de base...
Un coup de coude d'Aelyce...

- je sens que nous aurons des chopes moins pleines que nos compagnons
- Bah... Ca nous fera une excuse pour en boire plus.
- Bon allez c'est moi qui régale, je vous dois bien ça ! A boire pour tout le monde !

Florentin avait dégainé sa bourse le premier, la prochaine tournée serait pour elle... La porte s'ouvre brusquement, laissant apparaître un jeune homme aussi enthousiaste qu'aviné, apparement... Alcyone hausse un sourcil en le voyant se diriger vers eux. Pas bien dangereux à priori, donc elle se détend quelque peu.

- Ben alors! Comme z'attendez même pas le Grand Prêcheur pour faire ÇA?

La rouquine grimaça malgré elle...

- Ael... C'est un ami à toi? Autant vous prévenir tout de suite, les enfants... Chuis hermétique à toute forme de prêche, ca va mal se finir si le blondinet fait la moindre tentative...
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Thl9395

Il avait suivi les autres ... par habitude ou par dépit ? Sans réfléchir en tout cas, ne se fiant qu'à la chevelure noire et la robe couleur or qui les avait tous menés jusqu'ici . Le reste ... que dire du reste quand tout autour de vous s'écroule ou semble inexistant. Les mots parvenaient à peine à ses oreilles , les gens ne l'intéressaient plus ... la serveuse grassouillette l'indifférait ... mais il ne laissait rien paraître. Rien ! Seule sa fleur savait ... Alcy peut-être se doutait... après les échanges peu amicaux du matin ... mais il ne laisserait rien paraître. Jamais . C'était sa règle d'or.

L'autre s'était acharné, comme un jeune chien à qui on jette un os. Rhaa il mordait le jeunôt. Théo s'était vite amusé de son comportement, feignant de mordre à l'hameçon qu'il lui avait tendu ... rien que pour le plaisir de voir le jeune coq s'encenser ... croyant atteindre le lion qu'il était. Quel candeur, cette jeunesse !

L'idée avait fait son chemin ...

Un regarde vers Alcyone .... fallait-il lui en parler ? Un autre vers Ael.

Patience ... Un nouvel entrant ....

Sourire ... ne rien laisser paraître...

Falco.

Pendant ce temps y en a qui..

Bosse pour la grandeur de Cartel! Oui ! Non d'une fumée de chevrette!
C'est quoi ici,déjà? Comté? Duché? ....................

Admirez ce faussement squelettique manchot qui dégraffe son gorgerin, délace gantelets et bataclan pour s'affaler peinard sous l'auvent d'une taverne de castillon. (on le répétera pas assez ^^).
C'est un autenthique reliquat d'une époque révolue. Celle ou la noblesse se gagne à coup de hache d'arme et de disettes entre deux campagnes.
Du cruel de métier, du doseur de sévices collectifs , un vrai qui effraie les mémés et provoque moult effarouchements de mésanges!

Pour l'instant il se cure une narine en cherchant l'inspiration devant un lutrin portatif.
La bas, à l'abris des averses à rallonges, dans le foin frais de l'écurie, sa promise se prelasse. En mode sieste bienheureuse d'aprés étreinte chaotique.

Un ptit chat ronronne contre une botte ferrée de notre héros d'infortune.Attiré par le fumet d'un os de jambon ravagé par des prémolaires acharnées il y a quelques minutes.
Une poule passe.
Sommes en Périgord en l'an 1457 et la météo est à se pendre.

C'est parti mon canari! La plume convertie du jus de cervelle en pattes de mouches !

Citation:

Aux Périgourdes d'Angoumois et vice versa.
Au Duc Flex en particulier,

Cartel tousse et le Périgord s'enrhume.
Du moins votre magnifiscence qui à la vue de ma somptueuse Compagnie forte de 8 cavaliers anime les Grands Palais de ses cris d'alarmes.
Faites jouer les Alliances!
Convoquez le ban et l'arriére ban!
Branle bas de combat!
C'est Attila devant Lutéce, c'est Hannibal devant Rome!

Votre réaction surdimensionnée qui m'est parvenue par ces innombrables voix murmurantes qui font de moi grande différence avec vous, je sais ou, combien et quoi quand vous gouvernez sur des Chiméres, votre réaction donc..
M'oblige à couper court à mon envie de baiser le sol de votre terre. Moi qui louait le Seigneur d'avoir quitté Guyenne ennuyeuse, imaginez ma déconvenue.
Alors foin des protocoles et paperasses administratives.
Puisque vous risquez grand ridicule à ainsi alerter la moitié du Royaume pour une Lance de Cavaliers, permettez que je vous sauve la mise.
Ne sommes nous pas entre gentilhommes?

Voici de quoi vous tirer de votre facheuse posture:

Oyez Duc Flex!
Nous exigeons Robe violette et cape assortie, Col cyan et coiffe de même.
Vous devrez mandater de ce tribu ma Promise Apolliine avant l'aube de ce Mercredi.
Refus ou tergiversation de votre part fera bruler Castillon, ses vignobles, et même roussir les plumes des casque de vos soudards de Bergerac.

En échange de ce tribu et de votre naturelle soumission à la Maison de Cartel, à genoux et en chemise siouplait, nous traverserons sans dommages ces terres.
Nous irons à Perigueux visiter votre Chateau qu'on dit grand et quelque peu venteux.

Falco de Cartel

Voyez comme cela tranformera votre coup d'arquebuse dans votre pied en épopée qui assurera votre avenir au Panthéon des Régnants de Périgord.

Salutations et hommages à votre Dame s'il y en a une.

Falco de Cartel
Ps: Vous m'enverrez copie du surcoût de maréchaux et soldes variées, c'est pour mes archives. Rubrique: Rires et chansons.

Point de scel, sa graphie est unique.
Il chope le chaton pour le fourrer sur ses cuisses.
Ecoutant les brouhahas de la Taverne, souriant, un poil humide, mais trés heureux.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Aelyce_h

-Bon allez c'est moi qui régale, je vous dois bien ça ! A boire pour tout le monde !

Lorgne sur la bouteille que tient la serveuse dans sa main, en se dirigeant vers d'autres clients.

-Merci Florentin d'ailleurs ton prénom rime avec du vin... façon de dire, le vin c'est mieux que la bière, cherche des yeux Théognis pour appuyer ses dires.

Puis son regard croise celui de Théophile, elle y lut bien des choses, à en frémir. Un regard froid, glacial envers Théognis et mystérieux envers elle. Soudain son attention fut détournée par le gamin à l'entrée de la taverne et elle se lève, enjambant ses voisins pour aller à sa rencontre

-Lotx! quel plaisir de te revoir!

- Ben alors! Comme z'attendez même pas le Grand Prêcheur pour faire ÇA?

-ça? Elle écarquille un instant ses yeux, avant de rire de bon coeur. Je n'ai donc pas rêvé! Il y'a du "ça" et "cette" et je crois même du "bikini"

La jeune Dacquoise entoure les épaules de Lotx de son bras en l'attirant vers le groupe

-Viens je te présente le groupe et tu me réexpliques tout ça! j'étais imbibée je n'ai rien saisit et je me retrouve trucmachinchosiste! tu ne veux pas recommencer le prêché qu'on fasse les choses solennellement?

Se sert au passage directement des mains de la serveuse, lève sa chope et trinque avec eux en reversant la mousse sur les rebords. Secoue un instant sa main puis tout en écoutant Alcyone un sourire aux lèvres elle se l'essuie sur la robe de la serveuse

-Ne t'inquiètes pas Alcy, j'en ai un souvenir vague...mais je te promets que ce n'est pas un prêche anodin.
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Theognis

Regard qui s'appuie sur les perles d'ambre, sous les boucles brunes, pendant que le chef, d'un trait de plume acéré, rédige le brûlot sur du papier d'étoupe. Regard, à peine troublé par le vin qui tourne, car il n'est pas grand buveur, le Bourguignon de Cartel. Regard, qui balaye la pièce, de la serveuse gironde vers la flambante Alcyone, du Florentin gaillard au Falco sans vergogne, d'Aelyce enfin, et toujours, entourant de ses bras un garçon aux cheveux blonds.
Cérémonie, le mot le rassure un peu, lui habitué aux hommages réglés par l'ordo sans caprices. Quoiqu'en Bourgogne, le convenable était rarement de mise, hélas à l'imparfait. Trucmachinchose, logorrhée amusante, défi aux conventions, aux noms, au sacré. Le Baron se demande ce que cela signifie. Une gorgée de vin plus loin, Aelyce, la désargentée au coeur d'or, bat joyeusement des pieds sur le sol d'une taverne transformé en pont de navire.
Théo dégage les coupes, les assiettes et les plats devant lui, pour offrir une place au jeune garçon.

Venez jeune messire, vous asseoir ici, pour nous expliquer, à nous qui venons de loin.

Tavernière! Sers donc un godet de vin à ce jeune invité, qu'il soit bien portant et bavard!
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Partage des RP

Flex

[s' Un Comté crénon ! ]

-Mechoui'' Fouex, mechoui' Fouex ! Haletait Barradouna, page improvisé sur la fin de la mandature, un coulier dé Catr'el !
-De qui ?.. Demandait le jeune Comte,
-Dé Qouat'rel Vot' Gouandeur !
Plissement de yeux d' Enguerrand, stupéfait que l'accent serviteur du Barradouna puisse être aussi inaudible,- Donne m'en le contenu Jean-Baptise.
-Tidichuit, tidichuouit ! Mains noires tendues en leur sein un parchemin que le bel âtre prit, et lu.

*****

- Rien que ça ! Un peu gourmand Falco tout de même.
-Chi ché peu mé permet', y fou appel Douk'.. Cru bon d'ajouter le serviteur noir.
-Harrrg ! Comment peut-on se tromper là dessus ?! Grumpf.
-Ocune ité méchoui' Fouex.. C'était presque vexant en plus.
-Tu comprends Jean-Baptise, cette racaille là est respectable parc..
-... Parchéqué fou préfien dé fou z'attaquer ?
-Non. Parc...
-... Parchéqué il salout' vouat' Dame ?
-Non ! Je peux finir ?
-Foui vouat' Gouandeur.
-Parc... ce .. que. Teste pour voyr s'il n'est pas coupé. Parce qu'elle parlemente au moins avec notre toute grandeur. J'iroy prié pour le salut de leurs âmes.
-Fou pouié pou' dé ennemis ??
-Quel mérite aurais-je à ne prier que pour mes amis Jean-Baptise ? Aucun. Prends note, que nous puissions répondre à Falco de Cartel.

Citation:

A Falco de Cartel,

chef-membre du Cartel, salutations.

Nous le sommes certes ! Messire Falco de Cartel, croyez en la bonne foy de notre état-major qui ne fait que son travail, si bien rapide. Voyez comme le Périgord Angoumois s'achemine tel, une fourmilière enragée à la vue et l'odeur d'étrangers, s'agitant pour se préparer à toute éventualité : car c'est bien de cela dont il s'agit messire de Falco, nous préparer, à toute éventualité.
Disais-je notre bonne foy : vos cavaliers sont aussi discrets qu'un étalon montant une pouliche. Votre départ à sonné rapidement jusqu'à nos oreilles.
Castillon vous a laissé entré : trop de simplicité, n'est-il pas ? L'est -il, c'est exact. En ce moment même - j'espère- un jeune garçon est assit à votre tablée. Il parlera en notre nom : c'est un escuyer très intelligent.
De facto les exigences à notre encontre seront remises à plus tard : je n'aime pas montrer mon derrière au grand public ! Je suis quelque peu pudique. Les propos tenus me seront rapportés messire de Cartel, afin que nous trouvions un point d'entente : car je suis un homme bon & clément ; qui apprécie se montrer digne, même envers ceux qui ont une autre Volonté que la mienne : la vôtre.
Je vous prie, Falco de Cartel, d'user de réflexion et laisser à-bat votre mental : le Périgord-Angoumois est un peuple qui grogne à la moindre lueur, c'est jusqu'à votre décès - et dégustation- qu'il s'arrêtera. Or, nous savons tout deux qu'un homme est bien plus utile vivant.

recevez nos salutations distinguées, ainsi qu'à votre Dame.

PS : L'histoyr d' Attila est passionnante. Ce fût une erreur de sa part de ne pas prendre Lutèce : les Francs eurent le libre passage pour secourir le Nord, décimant sur leur passage les uns comme les Huns.

Qu' Aristote veille sur vous,
Flex d' Auxonne & de Dublith.

-Ché qui Attila ?
-Un Huns de l' Histoire.
-Ha ! Il été petit a'lor ! ..
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Lotx

[Dans une taverne à Castillon, (des fois que z'auriez oublié)]

Un homme lui offrait à boire... Lotx le trouva tout de suite trèèèèèèèèès sympathique.
Il faut dire aussi que lorsque l'on est le Grand Prêcheur d'un mouvement vouant un culte à l'alcool et que l'on est trop radin pour payer des tournées générales, on trouve toujours des âmes généreuses et stup... heum... dévotes pour vous en offrir.... enfin... on cherche du moins.
D'où la conclusion suivante: cet homme ferait un parfait trucmachinchosiste.

Mais revenons à nos moutons (sans vouloir offenser personne).
Le garçon venait donc de se faire offrir un verre en échange d'un prêche. Bon, de manière générale, il prêchait même quand on lui demandait pas... Mais s'il pouvait récupérer un peu du divin nectar au passage hein?
Toujours debout (ben ouais, à cause de Sifflard), le Grand Prêcheur leva sa choppe.

Merci messireuh! Et que les attouchements du Grand Machin vous mènent au bikini.

Avant d'entamer la communion rituelle, cul-sec.

Moua c'est Lotx au fait... Mais les trucmachinchosistes m'appellent TOI... ou Grand Prêcheur sinan... Bon des fois on m'appelle aussi "votre sainteté" mais je trouve ça trop prétentieux... "votre altesse" me suffit largement en fait...

Grand sourire.

Aloreuh comme ça, vous voulez savouar ce qu'est le trucmachinchosisme? Ben spa compliqué en fait.

Citation:

La création du monde par le Grand Machin.

Au commencement du monde, le néant. L'univers était vide et sobre. Chaotique.
Triste période que celle-là.
C'est alors que la Lumière apparut. Le Grand Machin se révéla et façonna le monde en sept jours.
Le premier jour il façonna la vigne et le raisin.
Le deuxième jour il façonna la choppe.
Le troisième jour il façonna la distillerie.
Le quatrième jour il façonna la taverne.
Le cinquième jour il façonna le Grand Prêcheur à son image.
Le sixième jour il façonna le pochetr.... l'Homme.
Le septième jour l'Homme testa toutes ses inventions dans une beuverie générale.

Et c'est en souvenir de ce jour béni que les trucmachinchosistes honorent chaque jour le Grand Machin en faisant ÇA.
ÇA est l'absorption du divin liquide, le passage du monde terrestre au monde éthyl... éthéré.
Car seuls les plus fidèles dévots atteindront le bikini et plongeront dans d'éternelles douceurs alcoolisées. Telle est la volonté du Grand Machin.

Livre du Grand Prêcheur, annales du trucmachinchosisme, premier verset.

Le tout, pour être un bon trucmachinchosiste, c'est de prouver sa foi en éprouvant son foie et jamais, jamais, se laisser corrompre par les immondes tisanes du Grand Truc.
Pis après y suffit juste de se faire baptiser...

Désignant Aelyce.

Commeuh sœur CETTE ici présente!
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Juste un... sioupléééééééé!

Apolliine

Apolliine suit amoureusement son homme. Il dit : allons … Elle va…
Et puis Castillon est jolie ville ; rien que le nom l’enchante.
Il faut dire qu’il lui en faut peu… Ce n’est pas qu’elle soit limitée mais elle sait jouir de plaisirs simples.
Oui plaisirs… C’est le crédo qui l’anime.

Après s’être joyeusement roulée dans le foin avec son amoureux alors que l’orage gronde et inonde, la jument garoute repue ronronne doucement. Le foin embaume et lui chatouille agréablement la peau… Les arbres s’égouttent, la terre fume… L’orage est passé revoilà le beau temps.

Elle oscille entre sommeil et veille, savoure la générosité d’un rayon de soleil qui lèche facétieusement son épaule dénudée. Elle planterait bien ses grandes dents dans quelques cerises juteuses et sucrées...

Elle se lève et s’enroule dans la cape laissée là, pieds nus sur le pavé encore humide elle rejoint Falco. Il a l’œil qui pétille et la main valide vagabonde…

Un cadeau attend son heure... Le reste de la troupe s'amuse.
Plus tard finiront d’affoler la ruche en riant aux éclats.
Tant pis pour les piqûres…
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