Luzerne
Après quelques heures de navigation à louvoyer entre courants et bans de sable, la cuivrée làche un ironique :
"Ôôôô.... Tiens....! Nevers ..."
Le bateau amarré, quelques uns profitent des "absences" de la Duchesse pour "aller faire un tour en ville". La cuivrée elle s'affale dans des cordages, bien décidée à prendre un peu de soleil, de calme et surtout de distance face à l'épineuse question de la garde robe ducale oubliée, qui semble animer le bateau dans son entier!
En fin de journée le Kitournenrondepuistroisjours se remet enfin en branle.
La cuivrée marmonne, cynique :
Ôôôô.... Tiens.... Ca alors... Nevers dans l'autre sens...
La Loire déroule à nouveau son ruban bleu et jaune et malgré elle, la Bourguignonne se délecte de ce paysage si familier et si cher à son coeur.
Penchée en avant, les bras posés sur le bastingage, la cuivrée rêve à ce qui va venir, joue gauche délicatement appuyée sur son avant-bras. Elle se laisse aller à la douceur de l'air printanier et se sent devenir soudainement étrangement sentimentale alors que le vent fait doucement danser ses courts ressorts cuivrés. Un très léger sourire vient ourler ses lèvres qui se retroussent doucement et son regard se revêt de tendresse face à toute cette luminosité bleutée. Sans s'en rendre compte son corps se met à onduler imperceptiblement, comme tout à l'écoute d'une musique secrète, audible par elle seule...
La Bretagne... Elle ne connaît pas du tout... Peut-être que cela lui plaira après tout...
Un instant, un court instant, elle repense au chevalier Comtois qu'elle laisse derrière elle. A son étreinte aussi chavirante que la douceur du soir qui tombe sur elle et qui soudainement la piège de ses parfums sensuels...
Luzerne sent le sang battre plus fortement à ses tempes tandis que sa gorge se serre un peu. Elle ferme brutalement les yeux tandis qu'une petite voix boucle résolument en elle :
Ne pas penser à ça, ne pas penser à... Ne pense à rien. A rien.
Un semblant de calme est retrouvé et les paupières s'ouvrent doucement sur un regard encore un peu troublé. Au loin Cosne se détache et la jeune femme sourit de l'occasion parfaite qui lui est donnée de se ressaisir:
Tiens.... Cosne... C'est dingue, il m'avait semblé qu'on l'avait quitté hier...
"Ôôôô.... Tiens....! Nevers ..."
Le bateau amarré, quelques uns profitent des "absences" de la Duchesse pour "aller faire un tour en ville". La cuivrée elle s'affale dans des cordages, bien décidée à prendre un peu de soleil, de calme et surtout de distance face à l'épineuse question de la garde robe ducale oubliée, qui semble animer le bateau dans son entier!
En fin de journée le Kitournenrondepuistroisjours se remet enfin en branle.
La cuivrée marmonne, cynique :
Ôôôô.... Tiens.... Ca alors... Nevers dans l'autre sens...
La Loire déroule à nouveau son ruban bleu et jaune et malgré elle, la Bourguignonne se délecte de ce paysage si familier et si cher à son coeur.
Penchée en avant, les bras posés sur le bastingage, la cuivrée rêve à ce qui va venir, joue gauche délicatement appuyée sur son avant-bras. Elle se laisse aller à la douceur de l'air printanier et se sent devenir soudainement étrangement sentimentale alors que le vent fait doucement danser ses courts ressorts cuivrés. Un très léger sourire vient ourler ses lèvres qui se retroussent doucement et son regard se revêt de tendresse face à toute cette luminosité bleutée. Sans s'en rendre compte son corps se met à onduler imperceptiblement, comme tout à l'écoute d'une musique secrète, audible par elle seule...
La Bretagne... Elle ne connaît pas du tout... Peut-être que cela lui plaira après tout...
Un instant, un court instant, elle repense au chevalier Comtois qu'elle laisse derrière elle. A son étreinte aussi chavirante que la douceur du soir qui tombe sur elle et qui soudainement la piège de ses parfums sensuels...
Luzerne sent le sang battre plus fortement à ses tempes tandis que sa gorge se serre un peu. Elle ferme brutalement les yeux tandis qu'une petite voix boucle résolument en elle :
Ne pas penser à ça, ne pas penser à... Ne pense à rien. A rien.
Un semblant de calme est retrouvé et les paupières s'ouvrent doucement sur un regard encore un peu troublé. Au loin Cosne se détache et la jeune femme sourit de l'occasion parfaite qui lui est donnée de se ressaisir:
Tiens.... Cosne... C'est dingue, il m'avait semblé qu'on l'avait quitté hier...