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[RP] Dis papa, c'est quoi cette bouteille de lait?

Vasco.
      « Il a fait un bébé tout seule
      Il a fait un bébé tout seule

      C'était dans ces années un peu folles
      Où les mamans n'étaient plus à la mode
      Il a fait un bébé tout seule

      Il a fait un bébé tout seule
      Il a fait un bébé tout seule*»


Sidéré, estomaqué, détruit, ratiboisé, atterré et tout ce que vous voulez! En ce samedi 10 Mai 1462, il n'y a pas d'autres adjectifs pour décrire l'état d'esprit dans lequel le Visconti se trouva quand il entendit les paroles prononcées par Agnesina et par Arsène: une fille! Velasco Visconti aurait eu une fille! Ben voyons! Arsène l'a cru un moment impuissant. Quand à Agnesina, elle s'en est tenu aux propos du Visconti: il avait fréquenté maintes maisons closes quand il était marin, mais jamais il n'avait pu avoir une relation complète qui aurait pu découlé vers une paternité. Enfin tout ça pour rien que le Visconti, la seule qui aurait pu prétendre avoir eu un enfant de lui, c'était Agnesina Temperance Corleone...et elle n'était même pas grosse!

Ce qui a le plus fâché le Visconti ce soir, ce fut l'attitude d'Ina. Elle croyait plus une inconnue que l'homme auquel elle avait accepté de se marier. Et que croyez-vous qu'il soit arrivé? Eh oui! Une nouvelle dispute de couple entre ces deux-là. Une énième. Comme d'habitude. Le ton avait monté. Le Visconti avait tancé la Corleone. Et naturellement l'habituel Beren était revenu sur le tapis corleonien. Beren...A chaque fois que Vasco avait quelque chose à reprocher dans ses relations sentimentales avec Agnesina, il lui reprochait ses relations avec le Courchaton. Oh certes, le soir même il regrettait ses mots. Il savait qu'il avait été trop loin. Il n'aurait pas du lui reparler une nouvelle fois du vil séducteur. Le problème, c'est qu'il n'arrivait pas à se contrôler. La jalousie s'emparait de lui à chaque fois qu'un sujet lié à Agnesina revenait dans la discussion.

Livie... Tout ce qu'il savait d'elle, c'était son nom. Livie. Son âge? Inconnu. Sa mère? Inconnue? Agnesina disait qu'elle avait les mêmes attitudes que le Visconti, le même débit incessant de paroles, les mêmes manières. Comment était-ce possible? Milles images s'entrechoquaient dans l'esprit de Vasco. Milles scénarios tous balayés du revers de la main. Milles possibilités impossibles. La nuit porte conseil dit-on. Pourtant ce soir-là, elle n'apporta que colère et morosité au sicilien. Colère envers lui de s'être emporté contre Ina et de lui avoir reproché une fois encore ses sentiments envers Beren. Colère contre l'inconnue qui venait perturber sa quiétude et la douce folie qui s'était emparé de lui alors qu'il entamait les préparatifs de son propre mariage. D'ailleurs...Ce mariage avait-il encore un sens? Certes, Ina et lui avaient pris la fâcheuse manie de se disputer pour un oui ou pour un non. Et certes ils avaient toujours trouvé le moyen de passer outre et de se réconcilier. Mais il suffisait d'une fois pour que tout se termine. Morosité? Oui, il était morose. Parce qu'il n'avait pas réussi à trouver la moyen raison logique à toute ceci. Tout ceci n'avait pas de sens mais tout ceci était tout de même capable de lui pourrir sérieusement l'existence. Et si? ....Et si elle disait vrai? Si lui, Velasco Visconti, était vraiment le père de cette père? Rien que de penser que cette idée pouvait avoir une chance infime d'être vraie lui glaçait le sang. Ce soir-là, Velasco Visconti ne s'endormit qu'au petit matin, alors que le soleil pointait le bout de son nez. Ce soir-là, l'alcool avait distillé sa rancoeur et son dépit dans l'esprit du marin. Ce soir-là, il avait envie de prendre Ina dans ses bras et de lui faire l'amour. Mais en cette nuit, Ina avait sans doute préféré allait voir ailleurs...

Velasco Visconti, fier chevaucheur de la Méditerranée? Eh bien, il fallait croire qu'il n'y avait pas que la Méditerranée qu'il avait chevauché le marin! Ou alors, appelez-le Déos! Velasco Déos Visconti, le seul homme à avoir un enfant sans même avoir pris une once de plaisir en guise de compensation!


* adapté à la sauce masculine bien évidemment
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Livie
Papa où t'es? Papa où t'es?...

Désinvolte, inconsciente, amusée, fébrile et impatiente. Livie était finalement parvenue à ses fins. Les débuts avaient été difficiles, mais rien qui puisse décourager la gamine hargneuse qu’elle était devenue. Depuis quelques heures, elle flânait entre les étals du marché, cherchant ci et là quelque denrée alimentaire qu’elle pourrait dérober discrètement. Faim. Livie avait toujours faim. Fébrile, elle s’imaginait le moment où elle rencontrerait le Visconti. Et, si petite soit-elle, elle se délectait du pavé qu’elle avait jeté dans la mare qui était la vie du pauvre bougre. Ca en avait soulevé de la vase son arrivée. Peu-lui importaient les conséquences sur sa chienne de vie à lui, pourvu que ça n’améliore la sienne. Après tout, il ne l’avait pas volé !

Jamais elle n’oublierait la tête des deux femmes lorsqu’elle annonça qu’elle recherchait son paternel. Elle avait même cru qu’Ina allait s’effondrer sur place. L’incrédulité, la méfiance, le doute et la haine déformaient leurs visages en même temps. Drôle. Elles auraient vu Déos débarquer lui-même qu’elles n’auraient pas eu une autre tête. Livie souriait, satisfaite. Dommage que le Visconti n’avait pas été de la partie. Il se faisait désirer… Sans doutes se terrait-il dans un trou pour ne pas affronter la terreur en aillons. Amusant. Ou alors, il l’attendait dans un coin sombre pour lui trancher la gorge. Flippant ça. Elle avait balayé l’idée d’un revers de main. Après avoir trouvé ripaille, elle s’était mise en route direction la taverne où elle avait laissé les deux dames. Elle était entrée mais trouva la taverne vide. A peine installée qu’une autre, inconnue, était entrée. Celle-là, Livie ne l’aimait pas. Elle posait trop de questions. Elle, elle ferait planer le doute. Elle, elle était capable de tout faire capoter. Elle, il fallait s’en méfier.

Était-elle la fille du Visconti ? Peut-être. Était-elle véritablement la fille du Visconti ? Allez savoir. La gamine en était intimement persuadée en tout cas. Et s’il s’avérait qu’il s’agissait d’un mensonge, la noiraude avait fini par y croire. Était-ce possible ? Bien sûr. Aurait-elle pu le choisir au hasard ? Eventuellement. Dans ce cas. Pourquoi lui ? La question était : Pourquoi pas ? A vrai dire, Livie ne s’encombrait pas de ce genre de questions. Pas de nuit blanche, pas d’angoisse, pas de questions existentielles. Elle avait mangé et s’était endormie, cette nuit-là, comme n’importe quelle morveuse de son âge.

Réveil au petit matin, fraiche comme un gardon. La donzelle s’était étirée longuement et, comme souvent, elle avait fait passer la toilette au second plan. Si elle ne se lavait pas ce jour, elle le ferait le jour qui suit. Ou le suivant. Ou pas. Ne pas avoir de parents avait un net avantage :

« Elle fait, fait, fait ;
Ce qui lui plait, plait, plait !... »

Il s’avérait, que l’eau ça mouillait et qu’elle n’aimait pas ça. Sans compter que, ce genre de choses, fait perdre un temps précieux. Temps, qu’elle peut consacrer à autre chose ; à des tâches bien plus importantes que celle-là en tout cas. Autre avantage étant, que si on pue, personne ne cherche à s’approcher de vous… Arme fatale pour tous les nez délicats ayant cherché à la saisir jusqu’ici. Son ventre grondait déjà depuis un long moment. Elle avait sauté du lit et s’en était allée à « la chasse » ! Avec un peu de chance, elle trouverait un bon gros pigeon couronné qu’elle pourrait soulager de quelques piécettes…
Agnesina_temperance
    Ina Corleone avait une conception du couple très particulière.
    Quand il lui demanda pourquoi elle croyait une inconnue plutôt que lui, elle lui répondit : Parce que tu es un homme.
    Quand il lui dit qu'elle l'évitait et que quand elle le voyait, c'était pour lui rendre difficile, elle lui répondit : " A quoi servirait un mari si sa femme ne peut pas le martyriser ? "
    Quand il lui demanda si elle avait passé du bon temps avec Beren, elle lui répondit qu'ils avaient baisés comme des chiens.
    Quand il lui demanda où ils l'avaient fait, elle lui répondit " En lice."


Assise sur un petit muret près de la lice, l'Hermine ressassait la dispute du soir avec son compagnon et pour la première fois, un sentiment de détresse s'était insinué au plus profond d'elle. Tout avait commencé par une jeune fille qui lui avait dit qu'elle cherchait quelqu'un, Vélasco Visconti qu'elle prononça mal. Si au début, Ina avait pensé que c'était peut-être une amie de son compagnon, son sang se glaça quand la jeune fille lui annonça que Vélasco Visconti était son père. Elle a revécu le coup d'épée dont elle a été victime lors de l'assaut des armées de White. Elle a revécu la main brûlante de la Faucheuse. Face à la présumée fille du Visconti, Corleone avait difficilement encaissé le coup et si elle avait essayé d'adopter une attitude impassible, au fond d'elle, c'est un torrent de sentiment qui l'a submergé. Choc, parce que Vélasco lui a toujours dit qu'il n'avait jamais eu de relation complète avec une femme. Amertume, parce qu'il aurait eu une enfant avec une autre femme, alors qu'elle avait peur de ne pas pouvoir en faire à cause d'une blessure mal-placée. D'autres sentiments se sont succédés et troublèrent l'âme en peine d'une Corleone qui ressentit le besoin de se trouver un bouc émissaire. Ce fût le César, moqueur, qui en fit les frais et qui, malheureusement, quitta la taverne.

La venue de Vélasco, Ina l'avait attendu impatiemment. Elle s'attendait au pire, c'est-à-dire, qu'elle envisageait qu'il aurait pu engrosser une catin ou faire tomber enceinte une femme qu'il a pris pour une ribaude au cours d'une soirée de beuverie. Pendant l'attente, une envie étrange la prit. Cette Livie avait dit que sa mère était morte et parfois, Ina n'écoutait plus sa raison quand l'affectif prenait le dessus. Ainsi quand Vélasco était enfin arrivée en taverne, Corleone lui avait demandé d'assumer son enfant, mais là où la Sainte perdit toute son objectivité, ce fût quand elle croisa une seconde fois la jeune fille qui était en présence de Sianne qui ne la croyait pas et qui l'appela "maman". Un drôle de nom qui fait voler en éclat la raison de la Corleone qui non seulement, voulait que le Visconti assume sa fille mais se renforça dans le déni, car elle ne pouvait pas envisager que Livie ait menti. L'Homme subit alors les foudres de la Femme qui se voulait être maternelle. Une dispute éclata. La porte de la taverne claqua. Corleone se dirigea vers la lice et s'assied sur un petit muret, pensive. Elle regrettait les mots durs qu'elle avait prononcé et se rassura bien vite en se disant qu'il l'avait énervé. Certes, elle était très dure avec son compagnon mais au fond, elle l'aimait. Pas de cette amour mièvre qui caractérisait les ados mais d'un amour vache comme les très vieux couples. Ina était certaine qu'ils allaient s'aimer jusqu'à ce que la mort emporte l'un d'eux ou les deux ensemble.

Lascive, l'Hermine quitta le muret pour prendre la direction du lac, car le sommeil l'avait quitté et voulait réfléchir. Seule. Lentement, elle quitta sa cape, ses bottes et plongea d'abord les pieds dans l'eau glacée, ce qui provoqua un frisson chez la Corleone, qui s'immergea ensuite complètement. Dans l'eau, tout était silencieux. Soumise à l'élément qui l'entourait, Corleone oubliait tout ses soucis. Seul comptait le froid qui lui provoquait des spasmes. D'un coup, elle sortit de l'eau ramenant ses cheveux trempée derrière elle et s'enroulant rapidement dans sa cape, en tremblant de froid. Foutu pays ! Elle comprenait mieux la connerie dont semblait être victimes les savoyards. Leur cerveau devait être gelé par tant de froid. Elle ne trouvait pas d'autres explications. Alors qu'elle tentait de se réchauffer, son regard dévia vers la lune et une étrange mélancolie s'invita dans le bal des sentiments.

Bientôt, le soleil se lèverait.
Bientôt, un autre jour allait naître.
Et c'était tous les jours comme ça.

Il fallait qu'elle entre pour affronter un nouveau jour. Trempée jusqu'aux os, Ina Corleone traversa la ville pour entrer dans l'auberge, laissant derrière elle quelques trainées d'eau. Elle monta les escaliers en se tenant à la rambarde avant de se diriger vers la chambre qu'elle partageait avec Vélasco. Elle ouvrit doucement la porte, regardant l'homme dormir et à pas de loup, elle prit une chaise et se dirigea vers la fenêtre pour ouvrir en grand les rideaux.

En silence, elle s'installa dans sa chaise, dos à la fenêtre, et les bras croisés sur la poitrine.

_________________
Vasco.
    « Livie
    Oh! Livie
    Qu'est-ce qui t'amène
    Livie
    Oh! Livie
    Qu'est-ce qui te gêne

    Toute la ville t'appartient
    Toute la ville est dans tes mains
    Le reste n'est qu'histoire ancienne
    Tu connaissais déjà la fin »
        Inspiré par Daniel Balavoine - Lucie

Et dire que Déos avait annoncé sa venue! Déos peut-être mais le personnel de l'auberge non. Et pourtant, ce soir là, il en avait fait la demande. Il l'avait même agrémenté d'une somme rondelette de trente écus qu'il avait récupéré dans une caisse de légumes sur laquelle les armes de la ville de Pontarlier en Franche-Comté avaient été peintes: retrouver Ina Corleone, et le prévenir dès que possible. Cette nuit-là, le sommeil avait eu raison de lui lorsque la lune partit se coucher à son tour. Combien de temps dormit-il? Peu. Trop peu au gout de son corps. Trop à celui de son âme. Dans son sommeil, les cris et les images tourbillonnaient. Les pleurs d'un bébé succédaient aux rires des adultes. Des pas chancelants précédaient des chutes hautes de trois pommes, des gifles aux colères, des cris aux embrassades. Et puis, il y eut ces bourrasques qui chassèrent tous ces souvenirs artificiels, fabriqués par un esprit aux abois, enclin au doute et à la suspicion. Un visage angélique? Balayé! Des tâches des rousseurs? Des cheveux tressés en nattes? Un air mutin? Balayés! Les rafales faisaient le ménage dans l'esprit du Visconti. Elles gonflaient les voiles du Santiano qui affrontait avec orgueil des vagues hautes de vingt pieds. Sur le pont de son navire, les hommes d'équipage harnachaient solidement les tonneaux aux mâts, maintenaient le cap à la barre, s'activaient à nettoyer le pont des éclisses de bois issues du mât de misaine qui n'avait pas résiste à la tempête. Et le vent qui se prenait dans les huiles hurlait un nom qui cillaient méchamment aux oreilles du capitaine Visconti! "Liviiiiiie! ....Liviiiiiiie!... Liviiiiie!...". Litanie, Livie, Visconti.

Lorsque ce jour-là les rideaux ouverts laissèrent passèrent dans la pièce les premiers rayons du soleil, le Visconti sursauta dans la couche comme si une vague gigantesque venait de déferler sur le pont du navire. Masquant de son bras la clarté aveuglante, les yeux plissés pour éviter le trop-plein de lumière, il put observer la silhouette immobile d'Agnesina Corleone qui se détachait en contrejour devant la fenêtre de la chambre. Quelque part dans sa tête, il fallait croire qu'Héphaïstos avait ouvert sa forge et commencé à forger les armes d'Achille. Se levant lourdement, les mains dans sa chevelure ébouriffée, il alla ramasser sa chemise qui trainait dans un coin de la pièce. Le pas lent et désordonné dénotait du manque évident de sommeil.


- Buongiorno Ina!

Visiblement, il avait perdu trente écus et retrouvé une Corleone. Somme toute, il était gagnant dans l'échange même s'il aurait aimé qu'on l'eut averti de l'entrée de la Sainte. La dispute de la veille? Sans doute perdue quelque part dans les contrées du rêve!

- Je ne l'ai pas retrouvé. J'ai arpenté toute la ville en vain. Elle a peut-être pris peur et elle s'est enfuie.

La chemise dans les bras, il vint se planter devant la Corleone pour enfiler le vêtement, lui tendant ensuite le bras pour lui proposer de se lever. Le regard. Si le Visconti passait beaucoup de messages par le verbal, ce matin-là, ce fut les mirettes qui furent mises à contribution.

- Ina... Fais-moi confiance. Je ne sais pas ce qu'elle veut. Je ne t'ai pas menti. Je n'y avais aucun intérêt.

... car dans l'esprit du Visconti, avouer à celle qui l'avait choisi qu'il n'avait jamais eu de relation totale avec une femme, même compris avec les filles de joie des ports, était une preuve de confiance qu'il lui accordait. Et cette Livie, en seulement quelques paroles, venait de placer un doute dans leur relation. Un doute... Comme Beren. Comme Lancelot. Comme sa bévue au feu de camp avant la prise de Saint-Claude. Comme sa phrase maladroite le jour où il rencontra son père ou encore lorsqu'il mit en doute une décision anodine d'Enjoy. Les obstacles apparaissaient devant eux les uns à la suite des autres. A peine avaient-ils le temps de se remettre du passage d'un écueil qu'un autre venait menacer leur navire. A chaque fois, ils avaient fait face. Ils avaient encaissé les coups, s'étaient relevés, avaient fait front chacun de leur côté. La tempête frappait durement. La coque grinçait péniblement et jusqu'à présent, elle n'avait pas encore cédé.

- Si elle est ma fille, j'assumerai. On décidera ensemble ce qu'il faut faire. Moi en tant que père. Toi en tant que...

Chef de la Spiritu Sanguis?

- ...ma future épouse! Et peut-être que je serais heureux de connaître la directrice de l'orphelinat Sainte-Clothilde. En attendant de voir un peu plus clair dans cette affaire... je suis fatigué et j'ai envie que tu m'embrasses.

Avait-il vu qu'elle était trempée? Qu'elle avait besoin de se changer? Non. Pas avant sa demande. Lorsqu'il s'en aperçut, des points d'interrogations vinrent peupler ses prunelles. Avait-il plu en cette fin de nuit? Était-elle tombé dans un abreuvoir? Avait-elle eu des problèmes avec quelques savoyards? Il venait de s'apercevoir que, depuis qu'elle était entrée, il ne s'en était pas occupé et en cet instant, il se sentit bête. Les traits de son visage marquèrent une moue de désappointement envers lui-même. Du regard, il fouilla la pièce et revint poser une couverture sur ses épaules. Sans même entrer dans son jardin secret, ne demandant aucune explication, il ajouta...

- En attendant que tu te changes...Pour éviter de prendre froid.
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