Isa_corleone
Il fallait bien reconnaître une chose : la vie d'Isa depuis des années maintenant, c'était la route. Elle avait commencé en suivant un géant chauve, qui contait des légendes tout droit venues de son cerveau créatif et éméché. Il l'avait emmenée chez un baron, rêveur et castagneur, souvent contre plus fort que lui d'ailleurs ... A l'époque, elle vivait au rythme des mondes que les deux hommes refaisaient chaque soir, autour du feu. Braconne, dragonnie... vents et marées ... ils planifiaient, imaginaient, alignaient ... et parfois réalisaient. Même sans planifier d'ailleurs.
Première étape de sa vie qui l'avait menée aussi vers un renard, qu'elle ne cotoierait plus qu'une seule fois : le jour où elle le tuerait de ses mains. Parce qu'il avait détruit leur famille et avait monté la tête à ce grand dadet chauve et crédule... devenu aveugle sans en comprendre les raisons, ou en tout cas en en cherchant de bien sombres, alors que les vraies s'étalaient sous ses yeux.
Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ... Dicton qui convenait à merveille au chauve devenu Prince, par les lubies d'un frère par trop généreux.
Premier chapitre fut clos, un soir, au coin d'un autre feu qui consumait les restes d'un étendard trop connu : memento mori. Etendard brulé par une enfant qu'un père aveugle avait jugé bon de jucher sur ses épaules, innoncence devenue guide d'une folie meurtrière.
Bannie et chassée, la mère quitta le campement sous la menace d'un capitaine carmin. Entourée de ses 4 enfants, la brune Corleone avait repris la route, affronté le froid et les rigueurs d'un hiver avant de trouver asile auprès de SA famille. La seule qui ait jamais compté, même si elle s'en était éloignée à plus d'une reprise.
De fil en aiguille, les enfants avaient trouvé refuge auprès du clan, ils reprenaient force et vie. Et leur mère retrouvait un goût - certes très différent d'avant - à rester sur cette terre.
La brune avait changé. Elle s'était endurcie, ses traits jadis radieux et son caractère enjoué avaient fait place à un masque d'inexpression. Elle riait peu, se contentait du minimum et ne trouvait de raison à sa vie que pour honorer la dette due à la famille et la protection de ses enfants.
Le clan reprenait vie et de nouveaux projets voyaient le jour, petit à petit, ce qui n'était pas pour déplaire à Isa. Petit à petit, elle se trouvait d'humeur à retourner vers les autres, à fréquenter les tavernes quelques fois... au risque de se heurter à l'un ou l'autre donneur de leçon, qu'elle affrontait à sa façon.
Ce jour-là, ils étaient à Mâcon et l'envie lui prit de commencer un journal. L'idée était vaste : un petit compte rendu de ses impressions au fil des jours, sans contrainte toutefois. Elle rédigerait selon l'humeur du moment, accepterait peut-être même que d'autres y laissent une ligne ou plus ...
C'est en sortant de taverne qu'elle rédigea ses premières lignes
Mâcon - ville parfaite, remplie de gens parfaits, qui font des choses parfaites et où j'ai bien envie d'aller faire un trou parfait dans les murs parfaits de la mairie parfaite ... histoire de leur apprendre peut-être que bon ou mauvais est une question de perception en fonction du côté où l'on pense se trouver ... Qui veut démêler tout ça ? Personne ! Courage fuyons !
PS : - Mal' s'en sort plutôt bien au jet de pierres. Un vrai piate !
- Trouver une nouvelle pioche pour Lili : elle planté la sienne dans un homme d'église apparemment.
- Lili aime les chignons de princesse ... et veut épouser un prince ? Pas tout compris ... affaire à creuser.
- Lili - encore elle - veut une armure rouge comme Rod... Va falloir parler à la matriarche.
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Première étape de sa vie qui l'avait menée aussi vers un renard, qu'elle ne cotoierait plus qu'une seule fois : le jour où elle le tuerait de ses mains. Parce qu'il avait détruit leur famille et avait monté la tête à ce grand dadet chauve et crédule... devenu aveugle sans en comprendre les raisons, ou en tout cas en en cherchant de bien sombres, alors que les vraies s'étalaient sous ses yeux.
Il n'y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir ... Dicton qui convenait à merveille au chauve devenu Prince, par les lubies d'un frère par trop généreux.
Premier chapitre fut clos, un soir, au coin d'un autre feu qui consumait les restes d'un étendard trop connu : memento mori. Etendard brulé par une enfant qu'un père aveugle avait jugé bon de jucher sur ses épaules, innoncence devenue guide d'une folie meurtrière.
Bannie et chassée, la mère quitta le campement sous la menace d'un capitaine carmin. Entourée de ses 4 enfants, la brune Corleone avait repris la route, affronté le froid et les rigueurs d'un hiver avant de trouver asile auprès de SA famille. La seule qui ait jamais compté, même si elle s'en était éloignée à plus d'une reprise.
De fil en aiguille, les enfants avaient trouvé refuge auprès du clan, ils reprenaient force et vie. Et leur mère retrouvait un goût - certes très différent d'avant - à rester sur cette terre.
La brune avait changé. Elle s'était endurcie, ses traits jadis radieux et son caractère enjoué avaient fait place à un masque d'inexpression. Elle riait peu, se contentait du minimum et ne trouvait de raison à sa vie que pour honorer la dette due à la famille et la protection de ses enfants.
Le clan reprenait vie et de nouveaux projets voyaient le jour, petit à petit, ce qui n'était pas pour déplaire à Isa. Petit à petit, elle se trouvait d'humeur à retourner vers les autres, à fréquenter les tavernes quelques fois... au risque de se heurter à l'un ou l'autre donneur de leçon, qu'elle affrontait à sa façon.
Ce jour-là, ils étaient à Mâcon et l'envie lui prit de commencer un journal. L'idée était vaste : un petit compte rendu de ses impressions au fil des jours, sans contrainte toutefois. Elle rédigerait selon l'humeur du moment, accepterait peut-être même que d'autres y laissent une ligne ou plus ...
C'est en sortant de taverne qu'elle rédigea ses premières lignes
Mâcon - ville parfaite, remplie de gens parfaits, qui font des choses parfaites et où j'ai bien envie d'aller faire un trou parfait dans les murs parfaits de la mairie parfaite ... histoire de leur apprendre peut-être que bon ou mauvais est une question de perception en fonction du côté où l'on pense se trouver ... Qui veut démêler tout ça ? Personne ! Courage fuyons !
PS : - Mal' s'en sort plutôt bien au jet de pierres. Un vrai piate !
- Trouver une nouvelle pioche pour Lili : elle planté la sienne dans un homme d'église apparemment.
- Lili aime les chignons de princesse ... et veut épouser un prince ? Pas tout compris ... affaire à creuser.
- Lili - encore elle - veut une armure rouge comme Rod... Va falloir parler à la matriarche.
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