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[RP] Le Pacte ou quand l’ébène se mêle au carmin

Caro
Le Pacte ou quand l’ébène se mêle au carmin



Aube, septième jour du mois de mars de l'An mille quatre cent soixante deux.

La brume lentement se levait au gré du jour qui pointait.

L’humidité du tapis de mousse, bien présente encore, mouillant les cuissardes, je relevais le col de mon mantel, avançant d’un pas décidé.

Endroit au milieu de nulle part, territoire étrange, sous la forêt des chevaucheurs du vent. Oui c’est là et ici qu’au jour d’hui le cycle de la vie allait écrire un nouveau livre.

Dans le silence matinal, une petite troupe suivait. Arrivée au lieu dit, chacun s’affairait selon les ordres donnés.


L’endroit serait magnifique dès que le soleil aurait percé. Au zénith il illuminerait discrètement de ses rayons dorés, de quoi donner une ambiance au magique et mystérieux

Pour l’occasion et pour la cérémonie religieuse, une arche de mousse parée de perce neige et de cotonéaster. Teint rouge et blanc. Une souche d’un vieux chêne abattu et dont la hauteur d’un mètre était recouverte d’un petit drap blanc ferait office d’autel. Des bancs disposés faisant face de part et d’autre. En son centre, un long tapis rouge ornait le sol, jonché ça et là de grosses bougies qui seraient allumées au dernier moment, mais à distance raisonnable pour que rien ne vienne troubler cet instant.


Avec toute l’aide des pages, il m’avait fallu bien moins de temps que prévu, pour tout mettre en place. Prenant du recul, je vérifiais que tout soit bien en ordre et qu’il ne manquait surtout rien. De cette journée nous allions en garder un magnifique souvenir alors autant que cela soit, si possible, parfait dans les moindres détails. Satisfaite, je remerciais la petite troupe qui filait vers d’autres occupations tandis que de mon côté je me rendais quelques instants sur la stèle avant de rejoindre le campement où les dernières directives étaient données.


Il ne me restait plus qu’à aller me préparer et revêtir une robe. Ce qui serait à noter dans les annales. Robe aux couleurs du blason de Memento. Robe, à capuche doublée et longue, en coton bleu et satin blanc parées de fins laçages sur le devant et l’arrière. Restait la dernière touche et non des moindres, à hauteur du cœur, brodé le lynx en son blason. Une cape y était également assortie. Les températures n’étant pas encore estivales. Cheveux tombant me voilà prête. Il ne me restait plus qu’à rejoindre les miens, d’aller voir Theudrick et l’aider au besoin, non sans oublier le plus important et qui se trouvait dans une petite pochette de satin aux armoiries de la famille Salmo Salar.

Sourire, yeux pétillants … l’aventure commençait.

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Theudrick.
Mal dormi. Mal de crâne. Mal réveillé. Mal tout court. Ouvrir un oeil et le refermer, alors que d'un seul coup le cerveau s'éveille et fait bondir le jeune Salmo Salar sur ses pieds, presque malgré lui. Juron venu d'on ne sais où ...


FOUTREDIEU !!! QUI A MONTE C'TE Tente de merd... Ahem !

Nerveux ? Mouarf si peu ! Se massant le crâne, les yeux rivés sur le piquet central, Theud vient de (re)prendre conscience de la réalité. Celle du jour d'hui.
L'heure est grave, la minute intense et la situation peu enviable de certains points de vue. Le point de vue principal étant qu'il n'a absolument jamais vu l'objet du délit.

La future cause de tous ses maux.

L'heureuse élue !

Moué... du bout des doigts, il extirpe d'une poche de poitrine deux ou trois parchemins soigneusement pliés, qu'il pose sur le coffre le plus proche, avant de parcourir une fois de plus les lignes tracées d'une écriture régulière. Féminine. Premiers mots de SA promise. Initiative intéressante et singulière à la fois. Est-ce coutume bretonne de laisser femme prendre plume en premier ?

Drôle de début, le monde à l'envers. Ce mariage est hors du commun tout comme tout ce qui est Salmo Salar. Et de cela, il est fier, le fils. De sa famille, de ses convictions et par dessus tout, de son père.

L'heure n'étant pas aux considérations philosophiques ni à la lecture, le fils, en pleine possession de tous ses moyens cette fois - tiens ce coup à la tête aurait-il eu raison du mal de tête du lever ? - sors en trombe de sa tente. Direction : la tente "maternelle"

Hola Caro ! J'fais quoi là maintenant ? On va où ? Elle arrive quand ? J'suis sensé dire quoi et quand ? Y'a des alliances ? Tu l'as vue déjà ?


Nerveux, sans conteste. Le regard de la brune le calme immédiatement. Inspire un grand coup, lui sourit, ouvrant les bras.

Bonjour ma mère... je crois que j'vais refaire cette entrée, qu'en penses tu ?

Eolia
Voici deux semaines que la jouvencelle avait quitté le couvent, deux semaines que son frère lui avait annoncé son futur mariage. Un mariage arrangé comme certains pourraient le décrire, mais un mariage, une alliance avantageuse pour les deux familles.

Elle ordonna de rassembler sa toilette, de prendre la fameuse robe que toutes jeune femme attirer par les plus beaux vêtements regarderaient, d'amasser le tout dans la malle et de la charger sur la charrette.
Eolia , compte à elle, pris grand soin de porter sur elle ses objets des plus précieux, ainsi qu'une des servante pour l'aider et la voilà partie vers ce destin inconnu.

Après quelques heures de voyage des moins confortables, de nuit et dans le froid pour couronner le tout, Éolia pouvait observer non loin un campement se dessiner.

Des frisons, accompagné d'une étrange sensation, la traversa de toute part, son regard se fait des plus curieux, on pouvait également apercevoir une lueur de crainte, quand soudain la charrette stoppa net, là, devant une des nombreuses tentes ici lieu. Surprise et quelque peu apeurée, elle observa tout ce qui pouvait l'entourer, son coeur bat un peu plus vite, des questions lui tourmentes l'esprit, "pourquoi stoppons nous? Qu'arrive t'il? Sommes nous attaquez?" mais tout ça prit fin quand le charretier l'invita à descendre.

Un léger sourire au coin des lèvres en guise de remerciement, accompagner d'un soupire de soulagement, la blondinette avait compris qu'elle venait d'arriver sur ce lieu qui les liera a jamais ...
Caro
Pan de la toile de tente soulevée, le regard se faisait joyeux, puis bien plus grand pour enfin terminer rond comme des agates.

L’arrivée de Theudrick en ma direction était on ne peut plus, comment dire… ah oui ! peu commune. Arriver en courant, m’inonder de questions à ne plus savoir par où commencer et me voilà prise d’un fou rire.

Theudrick était dans un tel état de nervosité ou d’angoisse, allez savoir, qu’il ne s’était rendu compte de rien. Ainsi avant même de répondre à ses bras grands ouverts, reprenant comme je pouvais mon sérieux, l’azur le fixait droit dans les yeux.


Bonjour Theudrick… viens par là, tu veux bien ?

Et sans plus attendre je prenais sa main et l’entrainais avec moi l’intérieur de sa tente. Derrière le pan retombé, je le lâchais, direction la couche et tirer sur la couverture avant de revenir vers Theudrick.

Recommencer ton entrée ? hum oui ça serait bien mieux si tu t’enroulais dans cette couverture. Car vois-tu mon cher Theudrick…. Tu es nu comme un ver.

Et d’ouvrir en grand la couverture, de tourner la tête et de me remettre à rire.

Tu es nerveux à ce point que de sortir de ta tente en courant pour me retrouver et d’en oublier de t’habiller ?

J’en avais vu des mariages, j’en avais organisé et participé aussi. Mais là il fallait avouer que Theudrick m’en faisait une première. Voir un homme nu ne m’avait jamais dérangé bien au contraire et là la situation était vraiment comique.

Manquerait plus qu’on t’ait vu dehors… ralala mon Theudrick… souffle un bon coup et reprenons tout du début.

Tout en parlant alors qu’il venait de se parer de la couverture, je m’avançais et lui déposais un baiser sur le front.
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Kahhlan


    Un Anniversaire pour l'un, un Mariage pour l'autre ...


Caro n’avait pas perdu de temps pour rendre à leur austère campement un air de Fête.
Aidée en cette tâche par les mains et le savoir-faire habiles de leurs aides de camps qui les suivaient où qu’ils aillent, d’un champ de bataille, à un salon doré, ces personnes qu’elle estimait avaient acquis au fil des jours et des enseignements donnés, l’art et la manière de leur faire oublier la rudesse des voyages , des chemins, des combats …
Invisibles et discrets, fidèles parmi les fidèles ….
Oh combien elle leur rendait hommage en pensées.

Elle avait veillé quant à elle, à l’installation de la Promise et de sa famille.
Pour Damoiselle il en serait d’une blanche tente plantée juste auprès de la sienne, un voile blanc flottait en haut de mat.
Pour le frère de la promise, une tente avait été dressé avec ses armoiries flottantes dans les airs et plantée auprès de celle de son Père de Cap et par le fait non loin de la sienne également.

Une autre plus grande fût installée pour la famille et une autre encore plus sobre pour les gens de cette dernière.

Attendrait encore un peu avant qu’elle ne la passe sa blanche tenue, il ne pouvait en être autrement, avec juste de bleuté argenté la cape ornée de renard qui recouvrirait sa houppelande, la fibule aux armes de Memento Mori et offerte par Cendre son Oncle la fixerait.

Sortie de son bain aux divines senteurs, enveloppée d’une robe de lin, chevelure retombant en cascade dans l’attente d’être savamment rehaussée en un chignon de nattes par des mains expertes, elle se glissait hors de sa tente et pour y respirer l’air frais et pour accueillir, alertée par « petit page » une Damoiselle qui devait être mortifiée d’inquiétude. Qui ne le serait pas à sa place … !
Elle-même qui ne devait épouser personne ressentait cet étrange sensation à l’idée de rencontre d’une famille qu’’elle ne connaissait pas.
Juste une courte et brève rencontre avec le frère de la jeune mariée qui lui avait laissé un goût d’inachevé.

Revêtant un serein sourire à la vue de Damoiselle, elle s’en approchait mains tendues vers elle.

    " - Bienvenue en notre campement Mademoiselle Eolia, je suis Kahhlan sœur de votre promis Theudrick.
    Sachez bien que nous aurions sans doute préféré vous recevoir en un de nos domaines, ce sera partie remise et, en l’instant je remercie le Très Haut de nous offrir ce magnifique soleil pour vous accueillir comme il se doit et pour faire que cette journée soit tout aussi magnifique de chaleur. "


Elle lui indiquait ensuite la tente qu’elle lui avait réservée et lui expliquait qu’elle serait là pour elle en toute circonstance …

    Souhaitez-vous prendre une collation avant de rejoindre vos « appartements »


Déjà petits pages s’activaient pour transporter les malles de la jeune femme …


[ Edit pour fautes ^^]
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Sauf de Saia ce " pseudo roy "
Louise_
Louise avait suivi les ordres. Il fallait qu’elle y soit, elle y serait mais n'avait pris part à rien. Pas envie et quand elle n'avait pas envie... elle n'avait pas envie. Sa tente était la seule chose qu’elle avait voulu monter et elle l'avait montée loin de toute cette agitation pour avoir la paix. Tout le reste elle n'avait voulu rien toucher. Ni les tentes des autres, ni le repas, ni les tissages, ni ... ben rien de rien.
Elle n'attendait qu'une chose partir d'ici le plus vite possible et toute occasion serait la bonne. Et le Cap il pourrait se fâcher et les autres aussi rien n'y ferait.

Elle avait vu la suite de la donzelle arriver et elle s'était enfermée obstinément dans sa tente. Sauf pour prendre soin de son cheval, la tente resta obstinément close. Il y avait viande séchée et fruits secs à manger qu'elle avait provisionnés au cours du voyage, ça lui éviterait de prendre part aux repas. Celui de la noce sera bien suffisant. Elle s'était trouvé en plus une nouvelle occupation: peindre des lettres pour les rendre plus jolies. Et comme elle était appliquée et concentrée, elle n'entendait rien de ce qui se passait dehors et "tant mieux" pensait-elle.

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Memento clara ubique
Eolia
[ Toujours a l'aube du septième jour du mois de mars ....]


Elle posa un pied au sol, puis deux, observent tout autour d'elle, relâchant au même moment la main qui l'accompagnait dans sa descente. À l'aide de sa main, elle parvient à rabattre sa cape pourpre tout contre elle, comme pour venir y trouver refuge.. Ce qui la frappa en premier lieu, c'est cette atmosphère, cette lumière, rassurante et magique à la fois. Cette lumière si spéciale créée par les rayons du soleil qui percé a travers les feuillages d'hiver, puis, une grimace pouvait se dessiner sur son visage.
Ce froncement, se regard intrigué, exprimer la déception de la jeune fille. Elle rêvait, s'imaginer déjà se marier dans l'une des plus belles cathédrales du royaume, où les bancs fraichement cirés seraient magnifiquement décorés de lys blanc, ou le parterre recouvert de pétale accompagnerait ses pas jusqu'à l'autel où son promis l'attendrait surement aussi impatiemment qu'elle. Mais au lieu de ça, elle trouva une cathédrale d'arbres d'hiver dénudés par la fraicheur hivernale.


Vient poser son regard sur ce visage inconnu qui se présenter face à elle. Elle la scruta de haut en bas, non pas par manque de respect, bien loin de là cette idée, mais pour contempler sa toilette divinement bien tissée où les tissus des plus nobles étaient rassemblés. La jeune Eolia avait un penchant pour les plus beaux vêtements, d'ailleurs ses malles qui l'accompagné en étaient remplies.

Elle inspire donc profondément, se demandant au même moment qui pouvait être cette jeune femme aux cheveux dorés. Relâche son souffle doucement et s’avance vers celle qui lui tendait les mains. Inclina sa tête en guise de salue, le tout accompagné d'un sourire anxieux, l'écouta se présenter et pris la parole à son tour.

Bien le bonjour demoiselle Kahhlan, je suis ravie de faire votre connaissance. Je vous remercie sincèrement pour ce charmant accueil.

La jeune fille était un peu perdu, stresser, ses mains devenaient de plus en plus moites, moult questions traverser son esprit.Est-ce vraiment ici que la cérémonie va se dérouler? À quoi peut-il ressembler ? Et il beau garçon? Et il agréable ? Toutes ces questions et bien d'autres encore lui tourmenter l'esprit, elle n'avait qu'une hâte, connaitre leurs réponses.

Elle secoua légèrement la tête, fit un léger sourire, avant de porter son regard sur cette grande tente dressée non loin d'elles. Cette fameuse tente, qui lui servirait d'appartements.


Je vous remercie, mais je vous avouerai que je suis quelques peu... stresser et je n'ai à vrai dire peu d'appétit pour ne pas dire pas, mais merci bien.

Elle jeta un rapide coup d'oeil sur tous ces petits bras qui trimballaient ses malles à l'intérieur, puis, poursuivait ses dires.

Je ne sais pas vraiment ce qui m'attend, ce que je dois faire, mais à part me vêtir de ma plus belle robe pour cet événement, je suis comment dire... quelque peu perdu... Un léger rictus nerveux. Vous avez surement des conseils, des idées? Pourriez- vous m'accompagnez dans mes appartements afin que je puisse être rassuré, conseillé et non seule avec ces servantes insignifiantes ? Eolia, porté aucun intérêt pour tous ces " petits bras " qui facilite leurs vie au quotidien.
Je crains que si je reste seule, je vais remuer tout ce qui trotte dans mon esprit, puis étant ma future belle soeur, je crois également que vous êtes la personne là mieux placée pour m'accompagner, me guider dans ce voyage si inconnu pour moi.

Le regarde figé dans le sien, dans l'espoir, l'attente d'une réponse positive, tapotant légèrement du pied nerveusement priant pour que toute cette cérémonie, ces festivités pour certains, commence et ce passe au mieux....
.
Kahhlan


Et comment ne pas ressentir la nervosité de la jeune femme ...
Sa voix, son regard, ses imperceptibles tremblements dans le fond de sa gorge, tout en elle transpirait la panique …

Politesses de circonstances … oui et non, Kah par trop souvent vêtue de sourires pincés ou de froide apparence lorsqu’il s’agissait d’inconnus se retrouvait en peu banale situation, l’inconnue deviendrait sous peu sa belle-sœur et entrerait dans le cercle de ses proches ….

Que de bouleversements dans sa vie de Salmo et dans son quotidien de Salar depuis quelques mois ….
Son Père ne lui épargnait rien en matière de surprises.

Au moins Theudrick aurait pu bien plus mal tomber, la jeune femme qui lui faisait face, révélait d’un physique et d'un minois tout à fait agréable, voilà qui devrait apaiser les craintes de son jeune frère, il n’y avait plus qu’à espérer que leurs caractères s’accommodent et que ces deux oisillons se trouvent des passions communes, et qui sait si nous ne les retrouveront pas dans quelques années les plus amoureux l’un de l’autre … persuadée expérience aidant que les mariages arrangés étaient de ceux qui duraient le plus dans le temps …

Retour sur le joli minois, lui offrir ce qu’elle espérait un rassurant sourire.

    " - Je vais vous accompagner, nous avons largement le temps avant le début de la cérémonie et ce sera avec plaisir de le passer en votre compagnie, ainsi nous aurons l’occasion d’au moins nous connaître juste ce qu’il faut, afin que vous ne vous sentiez pas trop isolée des nôtres.

    Je vous parlerai de mon frère si vous le désirez, le temps de votre bain et coiffure."


L’inviter à marcher en direction de son toilé pavillon.

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Sauf de Saia ce " pseudo roy "
Namaycush
Par chez Louise....



En traite, il y eut peu de sentiments.
Tout juste une amitié et un respect profond entre patriarches ou milites.


Peut-être une trahison au milieu…


Certains se mariaient, d’autres pactaient.

La vue de l’esprit se résumait en fait à la verticale, alors que d’autres la voyaient à l’horizontale.
Comme les combats de toute guerre en somme.

Histoire du monde comme de l’homme, laissant au fou une diagonale improbable, parfois surprenante.



Ils ont chevauché.
La Memento, en détachements divers, binomes, trio ou quintes.

Le Cap et l’Ombre.

Peut-être que ce sont deux ombres que Louise aperçoit en travers de toile…
Peut-être qu’elle a déjà reconnu le pas des chevaux.

Certainement qu’elle reconnaît le pas de l’homme.
Et sa voix lorsqu’il frappe en complicité le bâtard de canasson gascon qui n’a pas de nom, puisqu’il vient tout seul et dont il a épuisé des générations à force de combats.

De la chevauchée,
Il a la frange au vent.
Normal,
Il en est chevaucheur.

Des yeux,
Il a la couleur émeraude.

Des traits,
Il a la couleur cuir au burin.

De l’animal,
Il a la félinité.

Pourtant,
Il n’est que Carmin.


Carmin qui écarte pans de tente de Louise…. En claquant des lèvres…



Arrive !


Il fait beau et bon soleil à l’orée de cette clairière. En Printemps prématuré.
Pourtant, en automne dénaturé, il y donna la mort.



Même lieu, même homme.

Encore chiffre trois.

Deux saisons, deux prémices…

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Dragones
Louise...


Jour de fête pour certains, jour de douleur pour d’autres ou encore jour d’incertitude et d’angoisse.
Tout dépend de comment chacun allaient vivre ce jour qui est loin d’être comme tous les autres.

Elle la suivit comme toujours, montant sur sa jument et chevauchant au vent, tenue d’Ombre avec le blason bleu surmonté d’un Linx.
L’Ombre glisse au sol et laisse Iroise libre de ses mouvements, depuis le temps qu’elle la monte une complicité c’était installé entre la jument et elle.

Elle reprend sa position d'Ombre et lui emboite le pas jusqu'à la tente de Louise connaissant le tourment de la belle en ce jour.
Légèrement décalé, elle voit la petite Louise concentrait sur son travaille pinceau en main…

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Mike.de.naueriels
Un mariage, un mariage arrangé qui formerait une alliance intéressante pour les deux familles et ce malgré les doutes de certains, il n'était pas du genre à remettre en cause une alliance sauf si celle-ci allait à l'encontre d'intérêt clairement déclaré au préalable.

le vicomte avait fait route jusqu'au campement des Memento Mori qu'il trouva non sans difficulté, il savait que sa chère soeur aurait droit à un mariage originale, qui ne serait pas dans une cathédrale mais dans un campement militaire au abord d'un bois, au moins, pour une fois, ça sera un mariage des plus originales et qui marqueraient les esprits.

Il était venu avec sa lance, lance restreinte, les autres étaient en campagne militaire et eut été malvenu de prendre tout le monde pour assister à un mariage aussi rapidement organisé et soudain.

En effet, tout était allez drôlement vite et le temps qu'il arriva au campement, tout était déjà arrangé et le contrat de mariage ne manquait qu'une signature. Un contrat de mariage à l'allure d'un traité d'alliance mais c'était surtout ça qui intéressait les deux parties : l'alliance, il ne fallait pas se voiler la face, les deux qui allaient se marier, se mariait par intérêt pour les deux familles et non par amour mais ne dit-on pas que les mariages arrangés sont les meilleurs mariage ?

Le vicomte posa pied à terre au campement qu'il avait enfin trouvé, il avait été précéder par un écuyer qui avait annoncé sa venue.

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Vicomte impérial de Pongau

Badak
Il était là, en ce jour ensoleillé, le Vicomte lui avait demandé de l'accompagner. Un mariage arrangé comme il lui avait expliqué son suzerain. Il ne savait, ne comprendrait jamais l'intérêt de ce genre de mariage si ce n'était pour les avantages familiaux. Après tout il n'avait pas à contester ce genre de chose, on lui avait demandé d'être là, alors il en est ainsi.

Le Vicomte avait posé pieds à terre, il avait donc pensé qu'il était arrivé à destination. Mais il ne voyait aucune cathédrale, aucune ville même, c'était bien étrange pour lui, que deux famille se lient par les lien sacré d'un mariage, certes arrangé, mais qui se lient sur un tel lieux, qui semblait être un camp.

Le chevalier de Pleubian, posa à son tour pieds à terre, d'une allure fier et digne il se trouver derrière son suzerain, à quelques pas de celui-ci. Attendant instruction...

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Chevalier de Pleubian
Eolia
Un long soupire de soulagement, à en faire trembler sa lèvre inférieure, accompagné d'un léger sourire et la voilà rassurée là Éolia.

Merci bien, vous ne pouvez pas savoir à quel point votre présence me soulage, puis comme vous l'avez si bien dit, cela nous permettra de faire plus ample connaissance.


D'un pas incertain, elle seconda sa future belle-soeur dans une des tentes, une tente couleur neige, pourquoi donc cette couleur d'ailleurs ? Par signes de pureté ? Ou part neutralité ? La jouvencelle n'en savait rien, ne savais guère comment se dérouler ce genre de mariage. Elle ne savait pas non plus ce qu'il fallait faire ou dire. Peu importe,ce qui comptait le plus pour le moment, c'est que celle-ci soit confortable et surtout qu'elle puisse se préparer sereinement pour cette cérémonie tant attendue.

Les voilà entrée dans la tente de la promise, sa servante avait déjà retiré sa robe de la malle. Une robe finement tissée pour cette occasion est soigneusement posée sur sa couche.
Un baquet remplit d'eaux fumantes, ainsi que de quelques pétales de lys pour parfumer le tout, le genre de bain que la jeune fille prenait plaisir à s'offrir et surement indispensable pour calmer ses angoisses. Elle n'avait plus qu'a se glisser à l'intérieur, souffler un bon coup et à se laisser aller un court instant.
Sa future belle-soeur qui avait eu l'amabilité de l'accompagner dans ses appartements de fortunes, avait le regard légèrement détourné pour que jeune fille puisse se glisser dans son bain.


Vous me disiez être d'accord pour converser au sujet de votre frère. Comment est-il ? Est-il aussi angoissé que moi ou bien au contraire est-il absolument détendu ?

Elle en avait des questions à poser au sujet de son futur époux, sans la laisser répondre, prise par cette curiosité incontrôlable, elle enchaîna les questions en prenant tout juste le temps de respirer.

Est-il agréable ? Je veux dire par là, gentil, doux ou du genre brutal? Prends ton plaisir à le regarder ou on a plutôt tendance à détourner le regard? Est-il heureux de célébrer ce mariage ?

Elle cessa un instant son interrogatoire, d'une part pour en connaître leurs réponses et d'autre part pour ordonner d'un geste de la main à sa servante de lui porter un linge pour qu'elle puisse sortir de ce bain qui devenait bien trop à son goût et se sécher. Se redresse doucement et d'un mouvement rapide elle s'enroula dans ce tissu. Puis, enjambe le baquet pour s'en extraire, le regarde posé sur cette servante, juste là pour effectuer le moindre de ses désirs et enchaina.

Apportez donc ma robe que vous puissiez me l'enfiler je vous pris !

D'un pas rapide, la servante, Rose-Marie de son nom, mais Éolia s'enficher royalement à vrai dire, apporta cette robe qui ne sera dévoilée qu'au moment de la cérémonie. Le futur marié afficha un large sourire, un sourire de joie allons nous dire, car cette robe elle la trouva juste sublime et même si elle ne savait pas d'avance que la cérémonie ce passer dans pareil endroit, elle l'avait choisi pratique et confortable.

Une fois celle-ci enfile, noué, elle se tourna vers sa future belle soeur afin d'entre voir sa réaction à la vue de celle ci.
Louise_
Un souffle d'air qui entre et une voix qui fuse, coupant la quiétude de la tente:

Arrive !

Ah mer...de le sursaut qu’elle fait gâche la courbe délicate qu'elle avait tracé et qui devient un trait droit qui couvre le reste.

Elle n'ose se mettre en colère envers celui qui lui a fait faire pareille erreur et pourtant l'envie lui monte. Elle a reconnu à temps la voix et on ne dit pas au Cap' qu'il a fait faire des bêtises. On le regarde, on acquiesce et on suit. Et pourtant là, la Louise aimerait se révolter. Il est entré dans son antre. La première fois qu'il ouvre le pan et il gâche son ouvrage. Et pourquoi veut-il la voir? La noce sera dans plusieurs heures.

Coup d’œil vers le coffre ou la robe qu'elle veut porter est déposée. Ouverture fermeture de la bouche de la donzelle mais elle sent qu'il ne sert à rien de protester. Il est le seul qui sait se faire imposer auprès d'elle. Mais là l'envie est forte de lui dire qu'elle n'a pas envie. Qu’elle veut rester là tranquille. L'hésitation se fait grande, coup d’œil à l'Ombres derrière le Cap' et elle fait le premier pas qui la sortira de la tente.
Pas soumise la Louise mais pas bête au point de tenter la vraie révolte dont elle ne sait ou elle la mènera:


Oui Cap'

Et elle serre les points dont les jointures blanchissent.
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Memento clara ubique
Theudrick.
A aucun moment Theudrick n'avait pris garde à sa tenue. D'ailleurs comment aurait-il pu, il avait la tête ... aileurs et ce n'est que quand Caro le pria de se couvrir qu'il prit conscience de sa nudité. Il s'amusa un instant de la réaction de sa presque mère.

J'suis bien fait, où est l'problème ?

Cependant très vite, il reprit son sérieux. Trop de choses lui posait question et il reprit très vite ses pensées et ses inquiétudes là où il les avait laissées. Scrutant sa tente à la recherche d'une tenue un peu plus adaptée aux circonstances, ses yeux tombèrent un instant sur ses bottes... Il ne se souvenait pas les avoir cirées la veille. Elles étaient même carrément crasseuses après son escapade à cheval. Or là, elles étaient impeccables.


Caro, explique moi ce qui est prévu. Qui a ciré mes bottes et quand ? Que dois-je mettre pour cette journée et comment va-t-elle se dérouler. Et où les noces auront-elles lieu ?


Puis se tournant vers sa mère, il s'interrompit un instant et écouta. Bruits de sabots lui parvinrent. Il fixa Caro un instant, puis se hâta vers l'entrée de sa tente, rabattant d'une main la toile, alors que de l'autre il tenait le drap qui lui ceignait les hanches. Plusieurs cavaliers passèrent devant lui et au centre, il distingua vaguement une silhouette plus frêle.
Et ... BLONDE ?! Surpris il fronça les sourcils, alors que sa mère le rejoignait.

Elle est arrivée ... Je devrais peut-être aller l'accueillir !

Et joignant le geste à la parole, il fit un pas pour sortir, oubliant une fois de plus que la tenue qu'il portait n'était pas la plus appropriée.


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