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[RP] Le Pacte ou quand l’ébène se mêle au carmin

Caro
Se rendre compte qu’il est nu ne l’a même pas choqué, au contraire l’amusement se montre au point de reporter l’azur sur son regard en secouant la tête et souriant.

Le problème très cher Theudrick, n’est pas que tu sois bien fait ou non, juste que tout le monde n’a pas besoin de te voir ainsi.

Un petit clin d’œil et de laisser les yeux faire un tour d’horizon de la tente, alors même que les questions fusent à nouveau. Allant m’asseoir sur une malle, cachant dans la poche de ma cape la pochette de satin je soupire en voyant dans quel état le futur marié se trouve.

Et bien le moins qu’on puisse dire c’est que tu n’es pas nerveux du tout, non non… bien…

Je me releve pour aller vers la malle qui comprends ses vêtements et en souleve le lourd couvercle.

Tes plus beaux atours Theudrick, ne me dis pas que tu n’as pas pensé à cela pour ton mariage ? Quant aux noces elles se dérouleront ici au campement. Tout est prévu ne t’inquiètes surtout pas. D’ailleurs il faudrait peut-être te hâter, car c’est ta sœur qui….

Fichtre ! Mais qu’est ce qu’il me fait là ? Et me voilà à lui courir après alors qu’il s’apprête à nouveau à sortir de la tente.

Hep ! Hep ! Hep !

Par tous les saints, il m’aura vraiment tout fait. Je sors de la tente en courant, manquant de me prendre les pieds dans ma propre robe. Pas évident quand l’habitude est de porter braies et cuissardes. Je le tire par le bras avec force pour le ramener à sa tente poussant un long et profond soupir, mais je garde mon calme pour lui expliquer la situation.

Theudrick, Theudrick… non tu ne vas pas l’accueillir, et encore moins dans cette tenue. Tu veux vraiment mettre tout le monde mal à l’aise et elle bien plus encore ? M’enfin mon Theudrick, que va-t-elle penser en te voyant dans tel accoutrement ? à moitié nu face à elle ?

Là encore, ne t’inquiètes de rien, il est prévu que ce soit ta sœur qui l'accueille. Et de toute manière tu ne verras pas la jeune fille, la mariée avant la cérémonie. Ainsi en va-t-il.

Je le ramène cette fois-ci devant sa malle à vêtements bien déterminée à ce qu’il s’habille enfin.

Allez mon Theudrick, tu n’as pas toute la journée non plus. Le marié se doit d’être prêt le premier alors hop hop hop on se dépêche.

Je le fixe un court instant et lui redépose un baiser sur le front.

Tout ira bien, tout est prêt, t’occuper de toi est la seule chose que je te demande, et essayer de te calmer un peu aussi. Je suis là

Je m’écarte de deux pas pour me diriger vers la sortie.

Je sors quelques instants, je ne suis pas loin, juste devant la tente. Si tu as besoin de mon aide, tu n’hésites pas.

Petit clin d’œil et sourire avant de sortir. Faire quelques pas et profiter du calme des lieux encore, tout en jetant un regard vers la jeune femme qui venait d’arriver avec sa suite. Kah étant déjà auprès d’elle. Quelque pas encore et de me dire que tout cela n’est pas simple pour Theudrick. Tout est si soudain. Déjà en temps normal, l’angoisse, la nervosité prend le dessus, alors dans pareille situation…. D’ailleurs même au sein de chacun de nous on pouvait palper, ressentir une certaine nervosité. C’est qu’un mariage au sein de la Memento, chez les Salmo Salar n'est pas courant. Alors le fils de Namay….
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Theudrick.
Theudrick n'était plus le gamin qui avait glissé un jour sa main dans celle de "Moustache". Il avait grandi, mûri et pris de l'assurance. Il avait appris les règles du jeu, la vie de la troupe ... le maniement des armes et aussi - un peu - comment gérer ses problèmes personnels. Il avait appris que sa vie amoureuse et sa relation aux femmes ne regardaient que lui désormais. Il avait fait une erreur, sa soeur et Caro avaient tenté de lui ouvrir les yeux mais il n'avait pas voulu voir. Et finalement, il s'en était mordu les doigts. Alors, cette fois, il n'était pas prêt à replonger aussi vite. Et s'il comptait honorer la promesse faite à son père, il se sentait acculé. Tout allait bien trop vite. Cette fois il ne voulait pas que la situation lui file entre les doigts sans qu'il puisse y mettre sa touche personnelle.

Puis il y avait Cerise ... Et cette lettre qu'il avait reçue de sa soeur à l'instant même ou Caro quittait sa tente. Il la parcourait des yeux et lentement, sourdement, la colère monta en lui. Sentiment d'incompréhension, manque de temps pour faire les choses correctement. Il détestait cette situation.
D'un côté il y avait cette blonde, qui venait d'arriver. La remplaçante. La soeur de celle qui n'était plus. Un numéro dans une liste en fait. Mais tout cela il pouvait l'accepter. Tout, absolument tout. Il avait juste besoin de temps et de calme. Se ressaisir. Marcher vers son destin comme un homme. Et un homme parfois... ça doit reculer pour mieux sauter. Ca a besoin de paix pour se retrouver.

Rapidement, Theud prit deux parchemins. Sur le premier, il griffonna quelques mots à l'intention de la Vilaine. Il aurait bien besoin d'elle dans les heures à venir. Et elle serait là, assurément.




Vilaine,

Je m'intéresse plus que jamais aux abeilles et le printemps est là.

Ne pose pas de question, arrive. Et n'oublie pas ta dose d'humour habituelle, plus une razade pour mon père. Ce sera nécessaire.


Theud



Il poursuivit par un mot pour Caro.



Caro, ma mère,

Ne doute pas de ton fils. Il sera là où on l'attend. Inutile d'ameuter tout le monde.
Je prends l'air brièvement.

Chuut !

Theud
ton fils qui t'aime



Puis il se dirigea vers le coffre où se trouvaient ses habits. Les plus beaux avait-elle dit. Il fit selon son désir, s'habilla correctement, enfila ses bottes cirées et posa sa cape sur les épaules. Puis il attrapa la lettre de sa soeur, qu'il fourra dans une poche, prit celle pour la Vilaine et sorti de sa tente.

Rapidement il s'assura que Caro ne le verrait pas, fila derrière la tente et rejoignit son cheval. Il l'enfourcha et s'éclipsa aussi discrètement que possible. Plaise à Dieu que sa mère - pour une fois - accepte de respecter sa volonté. Et s'il tel était le cas, il serait de retour à temps...


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Angelo_de_montemayor


Monseigneur Angelo arriva sur le lieu qu'il avait consacré la veille, en ce jour de mariage il avait revêtu une chasuble violette somptueusement brodée de figures pieuses : l'alpha et l'omega en soie rouge, une croix en fils d'or, la coupe du partage fraternel et des fleurs, beaucoup de fleurs, pour symboliser la création. Son étole et sa manipule étaient rouge brodée de fils d'or, telles celles du pontife romain, et sa mitre toute blanche.
Son missel dans une main sa crosse dans l'autre.
En s'avançant vers l'assemblée d'invités il salua les connaissances en cherchant du regard la belle caro et les futurs époux .
Caro
Faire les cents pas ça va un moment, mais là ça commence à faire long. Qui a dit que c’était les femmes qui se font attendre ? Tu parles oui pfff. L’heure tourne et en plus du monde arrive, fichtre de fichtre Theudrick ! Bon et bien si c’est comme ça, je vais aller le secouer un peu histoire d’aller plus vite.

A nous deux !

Sans plus attendre je reviens vers la tente, j’écarte les pans.

Theudrick t’es prêt ?

J’entre et là… la tente est vide.

Mais il est où ? … Theudrick ???

J’avance et sur la petite table un mot où j’y vois mon prénom. J’avance encore pour le prendre en main et le lire.

Bordel de bordel ! Manquait plus que ça !

Parchemin froissé dans ma main avant de le jeter sur la table.

Tu choisis bien le moment là. Il sera là où on l’attend !! Non mais et puis quoi encore ?? Mais dans quel merdier tu viens de me mettre là !! Je vais te…

Grogner et pester voilà où j’en étais. Envolée la bonne humeur de passage. Décidément rien ne se me sera épargné…

Il ne me reste pas trente-six solutions…

Sortir de la tente et filer en courant vers l’enclos des chevaux. Arrêt brutal. Demi-tour, Namay est près de la tente de Louise avec Dragones.

Theudrick je vais te…

Retour sur mes pas pour repartir en courant et faire en sorte que je ne sois pas vu.

**Bon la future est avec Kah donc là pas de souci. Louise est avec Namay et Dragones… reste juste à éviter de croiser Lise, Sam, Hooks, enfin la troupe en son entier**

Je contourne au maximum quand je me retrouve avec des personnes à quelques mètres de moi.

**Ohlala et bien là je ne suis pas dans la mouise du tout, mais alors pas du tout**

Faire comme si je ne les avais pas vues, ça ne va pas le faire du tout. Je souffle un bon coup et je prends une marche normale. Je reconnais Mike qui est passé au camp pour la croisade mais qui a du repartir en vitesse et puis Angelo qui pour le coup vient de croiser mon regard en cherchant sans doute quelqu’un.

**Theudrick, tu ne perds rien pour attendre, je te le promets ! Et dire que je devais te faire rencontrer Angelo avant la cérémonie. Merci Theudrick, merci vraiment ! **

On prend un air normal et je m’avance en leur direction. Une jeune recrue passe par là et j’en profite pour le stopper au passage et lui souffler discrètement quelques mots.


File prévenir discrètement la fille du Cap que son frère a mis les voiles. Tu te débrouilles, tu fais comme tu veux mais tu me la trouves … et pas un mot à quiconque d’autre tu m’entends ? Sinon je te promets que je te coupe la langue.

Léger blêmissement du jeune homme qui d’un simple « à vos ordres » file tout droit vers la tente de Kahhlan. Pourvu qu’il la trouve.

Reprendre la marche, chasser ou dissimuler du mieux la colère qui est en moi et afficher un sourire tout en inclinant la tête vers Mike, l’homme qui l’accompagne et vers Angelo.


Monseigneur, Messires… soyez les bienvenus. J’espère que vous avez fait bonne route. Vos tentes sont prêtes si vous souhaitez y faire déposer vos affaires et vous reposer un peu.

Bien et Namay il est où pour le coup ? il faudrait qu’il s’occupe de Mike aussi. Non vraiment j’ai l’impression que tout fout le camp là et Theudrick ne fait rien mais alors rien pour arranger la situation, bien au contraire.

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Nessty_la_vilaine
[La Happyculture c'est : Bzzzzzz, Bzzzzzz, Bzzzzzz... les Zabeilleeeeuh... Bzzzzz-Zizi...](*)

Hors du campement.


Quand une petite abeille se révèle au printemps vouloir butiner pour devenir un bourdon empli de virilité et qu'elle écrit à une Vilaine pour lui faire quitter prestement de sa ruche, on ne peut s'attendre qu'à un envol vombrissant afin de rejoindre l'essaim carmin.


Theudrick, voyageur spolié par la Touraine, fiston de Canaille, surnommé le Puceau des Memento, philosophe creusant le mystère du butinage des abeilles, jeune homme ayant trouvé une épaule rassurante auprès d'une Vilaine, bellâtre novice ayant fait tourner la tête de quelques innocentes donzelles. Theudrick, le ptiot Salmo Salar qu'elle avait pris en affection pour sa candeur et un fort caractère en devenir. Ce Theudrick là avait fait parvenir un plis bien étrange à la bougresse et il n'en avait pas fallut plus pour faire sourire cette dernière jusqu'aux oreilles. Nessty tendit le parchemin à son compagnon pour qu'il puisse également en prendre connaissance.


Casstiel, ton élève que tu n'as pas eu le temps de former à l'art de la fornication me rappelle que le printemps est là. Je crois qu'il y a urgence pour faire tomber le mythe ridicule que je lui ai inculqué : celui des abeilles qui butinent les petites fleurs...

Son pistil doit vraiment le démanger pour qu'il suggère même que je m'en prenne à son père !


Tout invitait la Vilaine à ne pas poser de question et pourtant elle était plus que jamais piquer à vif, partagée entre curiosité et inquiétude emprunte de tendresse. Le futur marié avait bien évidemment omis quelques détails d'importance capitale : de signifier qu'il s'agissait d'une invitation officielle, de préciser que c'était pour son mariage à lui et d'indiquer la date ainsi que le lieu où se déroulerait l'évènement ! Mais telle était la fougue d'un écervelé encore en train de se chercher et peut être de comprendre, qu'au nom de l'apiculture, il ne suffisait pas de faire rougir une jouvencelle en lui butinant seulement la main. Un mot qui tombait quoi qu'il en soit à point, en un moment où la morosité tourangelle était en train de gagner une Gueuse Impétueuse. Sans quémander plus d'information, elle saisit l'urgence comme un échappatoire salvateur, entrainant dans son sillage cet expert en dard qui avait fait d'elle sa maitre es happy-cul-ture. Un honneur, une formalité, une occasion de festoyer, elle s'en fichait car elle se pressait tout simplement par amitié pour le marié, par respect pour le paternel et aussi par plaisir à l'idée de revoir quelques bonnes trognes.

La route embaumait le renouveau, l'odorante floraison des arbustes se conjuguait avec celle des lisiers épandus récemment sur les champs, la gadoue des chemins séchait sous les caresses des premiers rayons d'un soleil intense pour la saison, les arbres berçaient au gré du vent leurs bourgeons fraichement éclos, les timides clochettes des sous bois étaient foulées par des sabots enfin libérés. L'intuition d'une Vilaine la ramena vers un campement au dessus duquel flottait toujours aussi fièrement l'étendard carmin. Elle reconnut sans peine les tentes toujours aussi rigoureusement organisées. Une vision à laquelle elle s'était accoutumée durant les mois d'immobilisation de la troupe en Touraine. La seule différence, aujourd'hui c'est un soleil resplendissant et non la neige teintée de sang qui flattait l'encolure de sa monture.


Encore loin de l'effervescence générale régulée, comme Nessty le soupçonnait déjà, par petite Blanche et une Caro maternelle, elle vit un cavalier richement vêtu leur passer sous le nez. Ni de une, ni de deux, la Vilaine tira sur les rênes de son canasson pour le mener ensuite au grand galop et à travers pré jusqu'à couper brusquement le chemin de celui qu'elle avait reconnu comme étant Theudrick.


Holà ! Fiston de Canaille !

Où vas-tu ainsi ? Casser ta coquille est-il donc si urgent ?


    Gare à celui qui s´égare
    et croise une Vilaine, par hasard.
      Il veut faire le rigolo puis il se barre...
    Il aura beau s'enfuir dare-dare,
    Il ne pourra que piquer un fard
    devant celle venue lui parler de dard.
    (*)


(*) = inspiré de la chanson de Bourvil
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Kahhlan


*Bien loin d'imaginer ce qui se tramait au dehors bien que son ouïe l'avertissait d'un galop connu ....
Bien loin d'imaginer qu'un courrier serait parti pour atterrir dans les mains du jeune et fougueux futur épousé par l'opération de " Saint-Décalage" parce que ce jour-là elle avait surtout la tête à ce Mariage ..*

Que faisait Kahhlan ?

Et bien elle découvrait un corps parfait, même si son regard ne s'était que légèrement posé sur les courbes de la jeune femme qui gracieuse enjambait la paroi du baquet fumant et parfumé.

Rien de tel qu’un bain pour inviter à la conversation, elles ne se connaissaient pas mais partageaient déjà une commune passion « le Bain !» ce qui lui rappelait que le sien n’avait qu’un peu d’avance sur celui de la Damoiselle et qu’il lui restait encore à trouver un peu de temps pour discipliner la bataille de sa chevelure.

Elle répondit aux questions confuses surement mais justifiées certainement …

Vous me disiez être d'accord pour converser au sujet de votre frère. Comment est-il ? Est-il aussi angoissé que moi ou bien au contraire est-il absolument détendu ?


    " - Mon frère se trouve sans doute dans le même état que vous-même, tout sauf détendu …"


Est-il agréable ? Je veux dire par là, gentil, doux ou du genre brutal? Prends ton plaisir à le regarder ou on a plutôt tendance à détourner le regard? Est-il heureux de célébrer ce mariage ?


    " - Très … très agréable au regard, du moins et pour avoir pu constater les battements de cils de certaines lorsqu’il se retrouve en compagnie féminine.
    Son caractère est celui d’un jeune fougueux impulsif et vif avec une générosité de cœur tout à fait naturelle.

    Heureux de célébrer ce mariage, je ne sais trop …. Disons qu’il a été mis au fait et qu’il a accepté cet engagement sans rechigner, il doit sans nulle doute se poser les mêmes questions à votre encontre, mais de ce que je connais de lui, il s’appliquera à ne point vous rendre malheureuse à défaut d’amour … et qui sait si l’avenir ne vous apportera pas un réel bonheur … je vous le souhaite en tous les cas, vous avez tout deux votre inconnu entre les mains et tout à construire. "


Petite pause durant le temps de sortie de baquet et que Damoiselle se fasse vêtir de La Robe …
Regard qui croise les prunelles pétillantes de ravissement lorsque cette dernière se tournait vers elle.

    " -Magnifique !"


En effet, robe de soie aux chatoyants reflets dans les multiples tons de rouges , bustier lacés de blanc valorisant le décolleté et les épaules fines de Eolia tout en mettant sa taille en valeur, une traine parsemée de broderies blanches…

Elle lui sourit ..


    " - Vous êtes sans cette robe déjà tout à fait délicieuse mais avec vous allez être une mariée tout à fait divine et désirable.
    Et bien il ne me reste plus qu’à vous prêter ce mouchoir blanc brodé à mes initiales, on dit parfois qu’une mariée se doit d’avoir sur elle quelque chose d’emprunté … "


Elle lui tendit le dit mouchoir qu’elle sortait de son aumônière…

    " - Fichtre le temps passe et je me dois d’aller me faire coiffer et vous allez faire de même je pense.
    Votre frère passera vous chercher pour vous conduire à l’autel, j’accompagnerai Theudrick quant à moi, puis votre frère me rejoindra en tant que cavalier pour la suite de la cérémonie.
    Je suis dans la tente voisine à la vôtre au besoin .. "


Un baiser sur son front avant de la quitter lui murmurant d’un ton rassurant.
    " - Vous êtes superbe Eolia."

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Sauf de Saia ce " pseudo roy "
Namaycush
Et mer…. De terre….


Elle n’ose pas parce qu’à la colère répondra l’ire.
Elle est Louise.

Il est Namay. Que Namay.

Un homme simple. Simple comme un mulet de Gascogne.

Il est de bonne humeur l’homme de Gascogne ce jour.
Pas euphorique pour autant.

Il n’a pas la patte d’oie en folie, tout juste marquée sereinement à l’élégance de robe d’émeraude, à l’œil qui fait l’homme, à l’homme qui fait la parole.

Ou du geste qui fait l’homme… comme l’index sous la gorge de Louise qui relève son menton et son joli museau….

Tandis que de l’autre main, il empoigne poing serré de la Louise…

Alors que le bure porteur de foi se pointe en rayon de soleil.

Un missel et une épée était le Credo de Namay fut un temps.



Assure-toi jolie Louise, que tout le monde soit là.

Nous prendrons une agape durant ce temps-là. Ta viande séchée me semble d’appoint….



Tandis qu’il sabre déjà un flacon d’une de ces rouges de Bourgogne hantant la cave de Dijon fût un temps.

Trouvant deux, puis trois …godets à emplir… parce que chez Louise cela emplit au partage de la générosité ….

Il se fendit la lèvre sur le goulot coupé en taille du flacon, apprécia le sang dans sa bouche, le sentit sur ses incisives lorsqu’il siffla à la mort...

d’un Theudrick bien mal inspiré.

Parce que dans le camps de l’armée rouge, ni tu entres, ni tu sors comme tu veux…

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Estafette
Ils ne sont pas les chiens de memento.
Ils en sont les félins.

Ils sont les voltigeurs de tous les jours bénis.
De tous les soirs maudits.

Ils sont les chevaucheurs de vent, ils sont l’âme Memento.
Ils en portent le Credo.

Ils sont voltigeurs.
Ils sont routier ou exécuteurs.


Leurs pieds ont foulé plus de lieues que toutes les cavaleries royales,
Ils sont des héros en loques, poussés par le vent d’une autre époque.

Ils sont des rois en guenilles.
Ils portent dans leur prière l’esprit de la révolution.

Ils portent la barbe, dorment sur le roc ou le bois, sous le gel ou la canicule et jamais n’entrent dans le camps.

Ils le gardent comme le défendent, à la reconnaissance quasi animale, envers un maître carmin, ayant su un jour ou une nuit leur donner une reconnaissance.

Comme à un certain Theudrick… sous une muraille de Toulouse, un soir de pluie…

Au sifflet, ils ont déjà érigé collet, tendu embuscade de cordes et de flèches, quitte à abattre la monture comme son cavalier. Ils le ramèneront écorchés, encore vif, le cas échéant.

Le gamin ne passera pas.



Ils sont les âmes damnées du païen rouge, à force de foi de Rome.
Dragones
L’Ombre observe et sait le tourment de la petite Louise mais ne bouge pas.
Elle sait aussi comment peut être le Capitan, il était homme aussi et même si parfois il restait en retrait, il savait aussi ce qu’elle vivait.
La colère de Louise se voit ainsi que son maintien de ne pas laisser éclater cette rage qui tenaille son ventre.
Elle croise le regard de la petite et contrairement à son habitude et à son rôle, Dragones lui sourit.
Le temps d’un battement de cil ou d’un souffle puis reprend son masque d’Ombre.

Du monde s’avance dans le camp, famille de la futur épouse, homme officient à n’en pas douter par sa tenue.
Dragones boit à son tour une bonne gorgée de ce Bourgogne sans le boire cul sec comme elle le fait en taverne.
L’Ombre ne trésaille pas à l’ordre du Capitan sur la traque du fils qui pas sa fougue et sa jeunesse montre qu’il a encore bien à apprendre…

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Mike.de.naueriels
L'accueil au campement fut prompt, il salua l'hôte qui était venu l’accueillir dans ce campement militaire. Il était habitué aux campements militaires comme beaucoup d'hommes d'armes, sa tente avait été déjà préparé et il fit mander à ses hommes d'aller porter les affaires à la tente puis il dit alors :

- Demat, la route fut difficile à trouver, un campement ne s'affiche guère sur une carte et pour trouver les abords d'une foret, il faut toujours savoir par quel coin commencer.

Il eut sourire.

- Nous avons été chanceux, le très haut a guidé nos pas.

"Surtout mon sens de l'orientation" pensa-t-il, il ajouta à l'intention de Caro. Il inclina la tête et se dirigea vers sa tente accompagné du chevalier et témoin de la mariée : Badak. Les autres resteraient en retrait et participeront au mariage si ça leurs chante.

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Vicomte impérial de Pongau

Louise_
Il est des moment comme ça ou tout peut basculer. Prendre le bon chemin ... ou pas.... Louise a vite vu son courroux se tarir. D'ailleurs est-elle longtemps restée un jour avec du ressentiment? Ah si mais ce ressentiment là était de la haine. Le sourire de Dragones finit de la rassurer et la tension retombe.

Le Cap s'approche d'elle et le doigt sous le menton lui fait remonter le visage qu'elle tenait baissé. Un peu de rouge monte à ses joues, honteuse d'avoir ne serait-ce qu'un instant pu penser qu'elle pouvait se mettre en colère contre lui. Petite chose plutôt frêle contre colosse, quel poids avait-elle? Les regards se croisent, des yeux verts la transpercent et une main prend la sienne qui aussitôt desserre le poing.
Une interrogation furtive lui vient mais vite chassée par le Cap qui se détourne pour sabrer une bouteille.


Assure-toi jolie Louise, que tout le monde soit là.

Nous prendrons une agape durant ce temps-là. Ta viande séchée me semble d’appoint…


Charme rompu d'un moment de quiétude. Ah non pas lui hein... Elle en a soupé des "jolie" par ci et "jolie" par là qu'on lui sert et ressert.
En attendant il sert déjà le vin dans trois godet. Elle est ébahie par la dextérité qu'il a eu de trouver ces ustensiles. Elle part chercher un morceau de pain qui traînait là et le met avec la viande sur le coin de la table ou le vin a coulé. Hésitante d'un pied sur l'autre, elle lance:


Faut que je mette ma robe.

Et aussitôt d'ajouter

Je serais là derrière le paravent. Je ne gênerais pas.

Un comble.. Dans sa tente qui elle gênerait?
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Memento clara ubique
Elsie.
[Pépètes contre gamètes]

Un des nombreux personnages secondaires de l'union à venir était en pleine contemplation. Songes et curiosité mêlés, le séant posé sur un gros caillou proche de l'entrée du campement, la rousse observait le ballet des arrivées, des présentations, des disparitions dans les tentes attitrées. Peu concernée par l'événement et n'ayant aucune velléité ni aptitude pour l'accueil de la noblesse qui arrivait, elle était curieuse de vivre de si près la conclusion du contrat qui allait avoir lieu dans quelques heures entre le fils Salmo Salar et la jeune de Nauériels. Pour l'instant, le campement s'apparentait à une fourmilière depuis laquelle on percevait le rythme, la tension s'intensifier au rythme de l'union qui approchait.

D'abord surprise par l'annonce au campement de l'arrangement, du mariage puis après de nombreux jours d'une réflexion intense, elle avait trouvé ! Elle savait le pourquoi du comment et était plus que convaincue du bien fondé de la solution issue de ses méninges.

La jeune bretonne et la généreuse dot d'un côté, Theudrick-le-vaillant... -du moins l'espérait-on-... et sa vigueur de l'autre. Ensemble ils allaient avoir pour mission de combattre un terrible fléau breton ... la con-san-gui-ni-té ! Quoi d'autre ?

Pour avoir vécu de longs mois au sein des terres enclavées, l'idée n'avait pas mis longtemps à germer sous la tignasse rousse et Elsie était persuadée que ces dernières années peu de choses avaient changé à l'ouest. D'où, d'ailleurs, une expression qui verra le jour des siècles plus tard... être à l'ouest ! Car oui, elle en avait connu des... le cousin qui se mariait avec la nièce de la soeur du père et donnait une ribambelle de mioches montrant rapidement après la naissance les séquelles de cette reproduction entre gens qui étaient finalement... de la même famille, du même sang, de très près ou de pas loin.

Mais le cercle infernal allait être rompu grâce au jeune Salmo Salar qui, contre une bourse bien pleine, allait devoir alléger les siennes. L'idée fit se creuser les joues de la rouquine en deux fossettes : Namay concluait le contrat par pure philanthropie.... Philanthropie et quelques écus mais philanthropie quand même. Elle en aurait presque versé une larme.

Pas peu fière de son analyse toute personnelle, Elsie demeura ainsi à continuer d'observer tout en mâchouillant le bout de quelques herbes arrachées non loin. Cela, non sans frémir légèrement lorsque le « demat » se fit entendre, lui rappelant les nozvat, irmat et autres... patate ou prostate. L'hypothétique possibilité de voir arriver de vieux amis buveurs de chouchen lui traversa alors furtivement l'esprit. Idée qu'elle chassa du revers d'une main et qui fut remplacée par celle, ô combien d'actualité...

« Qu'est-ce que je vais m'mettre sur le dos ?! » La garde-robe fut rapidement visitée mentalement, et pour cause. Le choix allait être vite fait, ultérieurement.

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Badak
Il était là, derrière à attendre la suite quand une dame s'approcha pour les accueillir. sans même savoir qui c'était, parce que bien sûr il ne le savait pas. Il la salua à son tour, s'inclinant légèrement vers celle-ci.
Puis attendant que son suzerain eut fini de discuter, il rassemblait ses affaires, ou plutôt ce qu'il avait apporté pour le coup. A vrai dire pour lui une armure et une épée était bien suffisant. Mais il allait participer à un mariage, comme témoins qui plus est, il ne savait pas vraiment comment se vêtir pour ce genre d'occasion. Et encore moins ce qu'il devait faire.
Il quémanda à un homme de la troupe qui les accompagnaient d'aller porter ses affaires, ce qui soulagea le pauvre homme, comparer à ceux qui portaient les affaires du Vicomte.
Suivant le pas du Vicomte, il se dirigeait vers sa tente, ni trop grande, ni trop petite. C'était pour lui tout aussi bien, juste ce qu'il fallait. Ses affaires posé il s’installa sur le lit de camp. Perdu dans ses pensé, à ce qu'il devait faire, il attendait la suite. Enfin il voulait déjà savoir ce qu'il avait à faire.

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Chevalier de Pleubian
Theudrick.
Pas près, pas loin encore. Pas assez pour mériter la mort. Les estaffettes peuvent bien attendre, point n'est besoin de pourfendre. Il est prêt, paré des atours préparés, cherche encore cependant de quoi la parer. Malaise et maladresse l'accaparent, inconnue le préoccupe. Des préparatifs il n'a eut vent. Il veut être acteur, pas seulement exécutant. Loin l'idée de trahir, jamais, un père et un serment. Une envie : conquérir ! Un coeur et une enfant.

Le galop bien que bref déjà le détend. Il respire un bon coup, se prend plein de vent. Le bois n'est pas loin du campement et les sous-bois couverts de tapis colorés sauront lui donner ce qu'il a imaginé. Soudain se pointe une vilaine, qui l'apostrophe.

T'as fait vite Vilaine ! J'en étais sûr. J'me casse pas. Il me reste des manières.
Demi sourire amusé du Salmo Salar. Elle arrivait là où il espérait la voir.

J'me r'fuse à être malpoli et ... j'ai la trouille. Je l'ai vue, de loin, toute en blondeur. J'ai rêvé d'elle aussi. Grosse, laide et ... blonde aux longs pieds. Il me faut conjurer le sort ! J'accepte ce qu'il m'a été proposé et ne reviendrai pas sur ma parole. Mais ...

Désigne le sous-bois, non loin, où l'on aperçoit crocus, perce-neige et narcisses.


... il n'est pas interdit de s'aider un peu.
Confectionnes une couronne et je ferai un bouquet. Et hâtons-nous, je ne serai pas en retard.

Tout en parlant il s'est approché de la Vilaine, lui tendant la main pour l'aider à descendre de sa monture.
Theudrick peu à peu retrouve sérénité. Vilaine est arrivée à temps et son humour, ses façons pas coincées seront bien utiles au futur jeune marié...


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Estafette
Pourtant si près….

Ils l’auraient bien écorché ce gamin, qui depuis qu’il portait le nom des Salar, se prenait pour légende de père et d’oncles.

Malheureusement pour eux,
Heureusement pour lui,

Une Vilaine se trouva sur son chemin,
Embûche du leur.


Toucher à la Vilaine ou à ses gens, leur vaudrait courroux du vieux.


Aussi dans l’alentour, seul un feule léger se fit porter par le courant…
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