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[RP] Le Pacte ou quand l’ébène se mêle au carmin

Namaycush
La dextérité vineuse du Carmin…. Attribut de la réputation…. La dégaine et la trinque sont arme fatale.



Pas nécessaire, je t’ai demandé de t’enquérir, pas de t’habiller ! Il lui claque la fesse. Fermement, sans brutalité.

Et même de t’habiller ou te déshabiller sans paravent, ne me ferait pas rougir, je te rassure.
Aussi ne te gêne pas pour nous.




Sûrement lorsqu’il tape du plat de la main sur la table, qu’il vide son godet, il signifie l’heure d’y aller.



Dragones en avant, Louise à poil ou à crins, nous allons expédier cette affaire, va t’assurer que les papiers soient arrivés.


Temps… temps de régler…ou d’affirmer et de composer…
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Dragones
Nouvelle gorgée est bu alors que la belle file se changer derrière le paravent vers le paravent mais rattraper par la main et les paroles du Capitan.
Je souris à nouveau de sa réflexion de se vêtir devant lui ou non, s’il voulait faire rougir Louise, il allait gagner.
Encore se dévêtir devant elle, entre femme cela gêne moins mais devant un homme, encore plus quand celle-ci l’a jamais fait.

Le bruit de la main sur la table me sort de mes réflexions, j’enfile le reste de vin et je salue Louise.
Je sors de la tente, regardant tout autour, posant ma main sur la rapière, marquant un arrêt avant d’avancer.
Même au camp je reste prudente surtout depuis le coup qu’avez eu le Capitan devant sa tente et ou elle-même était aussi tombé…
L’Ombre attend qu’il sorte pour qu’elle puisse lui emboiter le pas.

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Louise_
Pas nécessaire, je t’ai demandé de t’enquérir, pas de t’habiller ! Il lui claque la fesse. Fermement, sans brutalité.

Et même de t’habiller ou te déshabiller sans paravent, ne me ferait pas rougir, je te rassure.
Aussi ne te gêne pas pour nous.


Arrêt brusque de son demi tour vers le paravent par une main placée là ou elle ne pensait jamais qu'un oserait.
Le rouge monte aux joues de Louise. Bien sûr que lui ne serait pas gêné, mais elle sûrement que oui. Pas pour rien que personne encore n'avait passé la porte de sa tente et encore moins un homme. Elle y tenait à sa tranquillité et son intimité. Et ce qui s'était passé avec le fils du Cap n'engageait rien de sa possibilité de faire entrer un jour un homme dans sa tente. Il faudrait longtemps avant qu’elle ne se laisse prendre à du butinage et bourdonnement d'abeilles. Le Cap était le premier homme qui mettait les pieds ici et sûrement le dernier avant un bon moment.


Dragones en avant, Louise à poil ou à crins, nous allons expédier cette affaire, va t’assurer que les papiers soient arrivés.

Pour l'heure il lui donnait un ordre et il fallait qu’elle l'exécute. Tant pis pour la robe elle attendrait une autre noce. Elle ne serait pas la plus jolie aujourd'hui.

Haussement d'épaule, re le feu aux joues en entendant la phrase du Cap, sortie en vitesse de la tente et passage devant Dragones qui gardait l'ouverture. Y avait quand même des choses bizarres qui se passaient parfois. Louise avait bien du mal à tout mettre en place vu la rapidité des événements et ça la dépassait un peu tout ça.

La recherche des papiers lui échoyait. Fallait qu’elle trouve Lise. Si elle ne se trompait pas c'est elle qui avait rédigé le contrat. Passage autour des tentes pour la chercher. Fichu Cap qui l'avait sortie de son coin tranquille. Du coup elle était obligée de saluer tout le monde certains qu’elle connaissait, d'autres non.


- Monseigneur , en passant devant Angelo
- Messires, en passant devant Mike et un autre homme qui précédaient Caro
- Coucou Caro

Caro!!!!! Elle saurait ou était Lise. Elle s'arrêta brusquement:

- Caro tu as vu Lise ? Le Cap veut les papiers.
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Memento clara ubique
Eolia
" - Mon frère se trouve sans doute dans le même état que vous-même, tout sauf détendu..."

Eolia passant le tissu sur la moindre partie de sa peau, retirant les perles d'eau qui coulait encore le long de ce corps, légèrement parfumé par les pétales de fleurs qu'elle avait désirés dans son bain fumant. Tout en glissant ce tissu sur ce corps de jeune fille, Eolia écouté sa futur belle sœur qui était en pleine narration sur les traits de caractère de son frère, ainsi que son état d’esprit actuel.

"- Mon frère se trouve sans doute dans le même état que vous-même, tout sauf détendu... "

La jouvencelle, comme on avait pour habitude de la nommer, afficha un léger rictus. Elle était, disons-nous, quelque peu soulagé de ne pas être la seule angoissée, apeuré par cette union si soudaine, mais elle devait accepter sans dire mot et se soumettre aux moindres désirs de son frère, devenu aujourd'hui le chef de famille des de Nauériels.

"Très … très agréable au regard, du moins et pour avoir pu constater les battements de cils de certaines lorsqu’il se retrouve en compagnie féminine.
Son caractère est celui d’un jeune fougueux impulsif et vif avec une générosité de cœur tout à fait naturelle."


Tout en s'avançant vers la servante qui, délicatement tenait en main cette robe, le sourire toujours suspendu à ses lèvres, Éolia, était étonnamment heureuse de savoir que son futur époux n'était pas du genre à se laisser faire, qu'il n'avait pas ce caractère faible que la jeune blonde haïssait, elle se laissa habiller, l'oreille toujours à l'écoute de celle qui était venue dans sa tente pour l'aider .


"Heureux de célébrer ce mariage, je ne sais trop …. Disons qu’il a été mis au fait et qu’il a accepté cet engagement sans rechigner, il doit sans nulle doute se poser les mêmes questions à votre encontre, mais de ce que je connais de lui, il s’appliquera à ne point vous rendre malheureuse à défaut d’amour … et qui sait si l’avenir ne vous apportera pas un réel bonheur … je vous le souhaite en tous les cas, vous avez tout deux votre inconnu entre les mains et tout à construire"

La future épouse maintenant paraît de sa robe, fit traverser par plusieurs sentiments. Elle avait soudainement eu cette envie de le rendre heureux, fière, de le respecter plus que jamais, de faire de sa vie, de leur destin imposé, des plus plaisantes et qui sait, peut-être que l'avenir les liera plus qu'un simple bout de papier. .....

Soyez-en sur je vais tout faire pour que sa vie soit des plus heureuses, je sais, nous savons que ce mariage nous a été imposé, mais en aucun cas il nous oblige à nous haïr, déchirer et rendre cette décision encore plus insupportable. Et comme vous dites si bien, si le destin a bien fait les choses et je le crois capable d'une telle chose, alors peut-être qu'un amour sincère nous liera au-delà de ce contrat.

Elle glissa ses quelques mots, laissant les soins à sa servante d’ajuster sa robe, puis se tourne vers celle qui allait devenir sa belle-sœur dans quelques heures, afin d’accueillir son avis sur la dite, robe.

" -Magnifique !"

Un mot, un large sourire, voilà que la jeune future épouse soupira de soulagement. Si Kahhlan avait lâché sans même réfléchir ce doux mot, c'est qu'il venait du coeur et que la robe fut bien choisie.

" - Vous êtes sans cette robe déjà tout à fait délicieuse mais avec vous allez être une mariée tout à fait divine et désirable. "

J'espère que votre frère saura du même avis que vous...

"Et bien il ne me reste plus qu’à vous prêter ce mouchoir blanc brodé à mes initiales, on dit parfois qu’une mariée se doit d’avoir sur elle quelque chose d’emprunté … "

Surprise de son geste, mais tellement toucher par celui-ci, la Salmo Salar à en devenir, ne trouver plus ses mots. Elle prit délicatement ce mouchoir brodé, l'envie de la serrer dans ses bras lui traversa l'esprit, mais très vite chasser par la raison qui lui ordonna que ceci ne se faisait pas.

Merci, je ne sais comment vous remercie, cela me touche... énormément..

" - Fichtre le temps passe et je me dois d’aller me faire coiffer et vous allez faire de même je pense.
Votre frère passera vous chercher pour vous conduire à l’autel, j’accompagnerai Theudrick quant à moi, puis votre frère me rejoindra en tant que cavalier pour la suite de la cérémonie.
Je suis dans la tente voisine à la vôtre au besoin .. "


Encore émue par ce doux geste, la jeune fille lui sourit sincèrement.

Merci pour ce temps passé à vos côtés, vous m'avez plus qu'aider, rassurer, sans vous, je ne sais si j'aurais eu le courage de tout faire à temps. Merci... Pardonnez-moi de vous avoir mise en retard, allez donc vous préparer et encore mille fois merci.

La trouvant très bien comme elle était, nul besoin d'ajuster ses cheveux, Éolia la salua d'un signe de la tête avant que celle-ci vienne lui déposer un baiser sur le front. Le regard se porte dans le sien, un large sourire s'afficha après ses mots chuchotés et la laissa partir avec malgré tout regret.

Bon, il était temps que la future épouse peaufine sa tenue.
Elle prit place sur le fauteuil, la servante postée juste derrière elle, ses doigts glissés doucement dans sa tignasse blonde, leur donnant ainsi la forme dont Éolia lui avait indiqué pus tôt. Les bijoux posés non loin sur une table, de couleur bleue, on disait qu'une future marier devait porter sur elle quelque chose à emprunter, fait, le mouchoir délicatement glisser dans son corset, quelque chose de bleue, la jouvencelle s'emparant justement de ses bijoux turquoise, il ne manquait plus qu'un objet vieux. Une fois bracelet et Collier glisser contre sa peau parfumée, il ne manquait plus qu'à enfiler cet objet ancien et Éolia était fin prête pour son mariage. Elle était là, assise, à remuer toutes ces questions qui s'entrechoquaient dans sa tête, ainsi que se nom.. Theudrick, Theudrick... attendant son frère avec impatience pour qui la conduit vers son destin.
Caro
Un sifflement se fait entendre,
Un sifflement que je connais.
Un sifflement qui me transperce
Un sifflement et frissons

Tout mon être frissonne. Je sais. Mais je ne sais comment il a su.
Mauvais signe. Colère qui redouble.


Soupir, soupir long et profond que je masque, profitant de la prise de parole de Mike.

Il est certain que cet endroit est discret. Mais le principal étant que vous soyez arrivés. D’ailleurs votre sœur est là aussi et entre de bonnes mains. Kahhlan s’en occupe. Je vous laisse aller vous reposer et vous préparer. N'hésitez pas à me faire mander si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Inclinement de la tête aux deux hommes lorsque Louise se fait de passage.

Bonjour ma Louise.

Sur le point de faire conduire Angelo à sa tente ou lui demander s’il fallait le mener dans un premier temps au lieu de la cérémonie, Louise s’arrête brusquement à ma hauteur. Lise, tient oui je ne l’ai pas vu encore. Demander les papiers, sonnait le tout proche début de la cérémonie. Et Theudrick qui est pourchassé... La suite risque d’être moins agréable…

Lise ? euhhh… dans sa tente je suppose, je ne l’ai pas aperçue encore. Tu l’y trouveras sans doute et les papiers sont prêts.

Tient, elle n’est pas habillée encore, comment cela se fait-il ? D’un simple mouvement des yeux, je fixe ses vêtements l’air de dire « et ta belle robe alors ? » Par contre qui dit Louise hors de la tente à la recherche des papiers sur ordre du Cap, dit Namay pas loin. La tempête de ciel bleu risquait-elle de virer au gris d’un coup de tonnerre qui allait s’abattre soudainement ?

Fougue, jeunesse, insouciance et inconscience d’un jeune homme qui n’a aucune mais alors aucune idée des conséquences de son acte.

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Louise_
Lise ? euhhh… dans sa tente je suppose, je ne l’ai pas aperçue encore. Tu l’y trouveras sans doute et les papiers sont prêts.

Merci Caro.

Les yeux de Caro dévisagent Louise de haut en bas. Haussement fataliste d'épaules de la donzelle:

Le Cap en premier le reste après ma Caro. Tu sais bien comment il est. Si j'ai le temps je ferais sinon... Ben tant pis. Il me suit avec Dragones d'ailleurs.

L'air inquiet de Caro l’intrigua pourtant. La fuite de Theudrick elle ne savait pas. Question avant de partir :

Y a un souci?
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Memento clara ubique
Angelo_de_montemayor
Angelo attendait l'arrivée des futures époux, il saluait les personnes venues a sa rencontre
Lise_
[Carmin a dit]

Au mariage vous assisterez et le contrat tu rédigeras.

La nouvelle était tombée comme un couperet, venue de nulle part.
Mais finalement, avec le Cap, la blonde ne s' étonnait plus de rien.
Elle assisterait donc a ce mariage, après tout ce genre de réjouissance n' arrivait pas si souvent au sein de la Memento .
Mais avant ce foutu contrat.

Réfléchir, mesurer, tempérer....respecter et protéger.

Un léger soupir, une dernière relecture avant de rouler précautionneusement le velin, qui une fois signé, influerait sur bien plus que l' avenir des deux futurs épousés.
Devoir accomplit...Il serait remit a qui de droit.

Place maintenant aux festivités et à la corvée de l' habillage.
Un signe du Très Haut..peut être, sa malle de vêtements était tout ce qui lui restait de sa vie...d' avant, tout le reste ayant été subtilisé par d' adorables brigands, inquiets de l' aider au mieux a tourner la page.

Aussi c'est sans peine qu'elle trouva son bonheur.
Quelques bruissements de tissu plus tard, la métamorphose était là.
Les vêtements de voyage trainaient négligemment sur le sol, tandis qu'une longue robe bleue épousait harmonieusement ses courbes, des peignes finement ornés soumettaient l 'indomptable chevelure de la blonde en un chignon presque impeccable...
Presque... quelques mèches insoumises le long de la nuque, comme pour lui rappeler ce qu'elle n' était plus, lisse et sage.

Une seule constante..le retard !

Une fois apprêtée , Lise récupéra le parchemin puis quitta son antre.
Show must go on.
Un sourire poli aux lèvres, ne restait plus qu'a mettre la main sur ses comparses.

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Nessty_la_vilaine
[Quand le bourdonnement des abeilles couvre les ronronnements d'un gros matou]

Hors du campement



Même pas un bonjour, même pas un salut, même pas un sourire complet en la voyant ? Certains étaient morts pour bien moins que cela face à une Vilaine à cheval autant sur son canasson que sur la bienséance. Mais c'était le fiston de la vieille Canaille. Elle n'était pas là pour refaire l'éducation de base de la progéniture d'un bougre que tout le monde connaissait comme bourru. Quant à faire son éducation sexuelle, elle avait ramené son amant pour cela !

Puis elle ne comprenait pas un mot à ce qu'il lui racontait puisqu'elle n'était au courant de rien et surtout pas du mariage arrangé qui se préparait au camp.

Elle lui avait demandé s'il y avait urgence à casser sa coquille, c'est à dire à perdre son titre de poussin béjaune, et lui, il lui répondait qu'il ne se cassait pas. Voulait il lui dire par là qu'il avait déjà butiné plus profondément une petite fleur ? Il se prétendait bienséant alors qu'il ne l'avait même pas gratifié d'un mot allant en ce sens. Avait il perdu la tête ? Il avait peur, c'était un fait quand on se mettait au montoir pour la première fois son nephliseth. Un laideron qui l'a fait cauchemarder ? Mais de quoi parlait il ? Quelqu'un l'aurait donc emmener dans un bourdeau crasseux pour le jeter aux pieds d'une mère maquerelle dont l'expérience débordait autant que le corsage. Et que venait faire la couronne qu'il lui demandait là dedans ? Ce n'était surement pas dans le sous bois qu'il montrait qu'elle trouverait un orfèvre !

Jamais il ne serait venu à l'idée de Nessty qu'une couronne pouvait être faite de fleurs. Nan mais, vous l'avez déjà vu cueillir des fleurs vous ? des chardons et des pissenlits à la rigueur mais des fleurs... Il fallait vraiment avoir un esprit bien malade pour s'imaginer une seule seconde qu'elle descendrait de son canasson pour collecter pâquerettes et autres...

Excédée, la truffe de la Vilaine se fronça en même temps que ses lèvres s'entrouvrirent pour lâcher une question dûment formulée pour exprimer son incompréhension :


Hein ?

Pensant que la main qu'il lui tendait était une supplique pour qu'elle l'aide et non une invitation à descendre de sa monture, elle l'attrapa et tira dessus de toutes ses forces pour aider le pauvre garçon en plein délires à se hisser derrière elle.

Viens ! Grimpe !

Je te ramène à Caro pour qu'elle s'occupe de toi avant qu'il ne soit trop tard !


Connaissant les Salmo Salar, elle lui lança un regard inquisiteur qui signifiait qu'aucune contestation ne serait recevable à moins de se prendre une beigne dans la trogne.

T'as pas le choix !


Dès lors, la Vilaine n'avait plus qu'une chose en tête : sauver l'entendement du fiston de Canaille avant que la fièvre probablement contractée dans un bordel ne le ravage totalement. Caro saurait y faire puisqu'elle était médicastre. Au pire, Nessty l'aiderait à éradiquer le mal par l'ablation de l'avette vérolée puisque ça, c'était l'une de ses lubies.

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Theudrick.
Mortecouille la Vilaine ! T'y pige rien oué ! J'te dis qu'y a urgence. Oui on rentre au camp mais avant ça ...

Il parle et gesticule le Theud, pressé par le temps, dépassé par les événements et englué dans ses sentiments . Il se démène tant qu'on dirait une fourmi sentant l'hiver arriver. Regard qui fixe la Vilaine, alors que cessent soudain tous mouvements. L'air est déterminé. L'apparence calme à nouveau.


Attends moi là, j'vais cueillir au moins quelques fleurs pour l'accueillir. C'pas tous les jours que j'me marie et si j'sais pas grand chose de c'qui s'fait, j'sais qu'le bouquet, c't'à moi d'l'offrir à ma future épouse !

Sans attendre de réponse, la sardine filoche dans le sous-bois, arrache tant bien que mal quelques touffes fleuries et multicolores qu'il assemble à sa façon, avant de revenir vers la Vilaine.

Ca y'est. J'dis pas que c'est une réussite, mais il sera pas dit qu'un Salmo Salar n'connait pas les usages. J'me marie Vilaine ! Et t'es priée d'rester à la noce. Filons !


Tendant la main à nouveau, Theudrick se hisse sur le dos du canasson de la Vilaine. Soulagé. Moins tendu. Avec elle c'est sûr, n'importe quoi peut arriver, elle tournera toujours la situation du bon côté.

C'est à grandes enjambées et suivi par la monture de Theud que la petite troupe fait son entrée au camp. De loin, le fils a distingué la crinière poivre et sel, puis une autre, brune celle-là. Priorité numéro un : trouver Kahhlan. Priorité deux : offrir le bouquet à sa future épouse. Priorité trois : trouver sa mère.

Le reste attendra.


Té Ness ! Content qu'tu sois là !

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Caro
Mon regard qui glisse sur Louise et la réaction ne se fait pas attendre. Ainsi si elle ne s’est pas changée, c’est par manque de temps et rien d’autre. Soulagée qu’elle ait pris la décision de prendre sur elle et de tenter du mieux qu’elle pourrait de tourner la page, de se faire une raison.

J’acquiesce à ses mots concernant Namay. Quand il a quelque chose en tête il ne l’a pas ailleurs et c’est ce qui fait que quelque fois, les bourriques que lui et moi sommes, en arrivons à nous heurter l’un à l’autre. Oh jamais rien de dramatique et depuis le temps que nous nous connaissons tous les deux, nous finissons toujours par calmer le jeu, d’une manière ou d’une autre.

Par contre savoir qu’il suit Louise et qu’il risque d’arriver en notre direction ne me plait guère. Lui mentir sur la situation certainement pas, mais bon je suis déjà suffisamment agacée pour ne pas avoir envie de me prendre une soufflante de sa part.

Louise ne tarde pas à remarquer à mon expression que quelque chose ne va pas, mais là aussi mentir n’est pas mon genre. Je prends une grande inspiration quand des bruits de sabots se font entendre. Le visage se tourne en leur direction et là à une vingtaine de mètres je vois arriver Casstiel en compagnie de la Vilaine et derrière elle, sur sa monture, Theudrick.

Un soupire de soulagement, mais n’en restait pas moins que le coup du jeune homme n’allait pas être oublié et digéré si facilement.

Reportant mon attention sur Louise, je lui adresse un léger sourire pour ne pas l’inquiéter.


Non non ma belle, pas de souci, enfin plus de souci pour le moment.

Pour le moment oui. Cette journée qui a commencé dans le rire a très vite tournée à la colère. Reste à espérer que plus rien ne viendra porter ombrage.

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Louise_
Tourner la tête au même moment et voir arriver deux cavaliers. Se poser la question de savoir pourquoi le futur marié est à cheval et la Vilaine avec lui. Il devrait être à sa tente lui. Regard vers Caro qui n'a plus la même tête d'un seul coup.

Non non ma belle, pas de souci, enfin plus de souci pour le moment.

Tant mieux parce qu'elle n'aurait de toute façon pas eu le temps non plus d'écouter les explications. Faut trouver la tente de Lise parmi toutes celles présentes et comme elle ne connait pas le plan du camp, chamboulé par les nouveaux arrivants, elle s'y perd un peu.

Faut que j'y aille moi sinon le Cap va pas être content.


Après quelque temps de recherche, enfin elle aperçoit la belle. Pincement de jalousie. Elle a eut le temps de se préparer elle. Bon faut dire aussi que si Louise au lieu de faire des lettres avait pris le temps de mettre sa robe surement qu’elle serait prête aussi. Le visage du Cap et son ordre revient parasiter ses pensées:

Lise!!!! Lise!!!! Le Cap veut les papiers.

Et de courir vers elle pour l'amener au Cap.
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Memento clara ubique
Lise_
Quand le temps presse, la tension monte et Louise court.

Lise!!!! Lise!!!! Le Cap veut les papiers.

La blonde ria en regardant Louise

Pour te faire courir si vite, je suppose qu'il les veut tout de suite?

Un petit coup d' oeil a la tenue de son amie, suivi d' un léger soupir.
La pauvre n' avait même pas eu le temps de revêtir sa robe.

Je te suis, allons lui remettre ces papiers

Un sourire étira les lèvres de la blonde

ensuite tu pourras aller te préparer, je suis certaine qu'une magnifique robe n' attend plus que toi.

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Louise_
ensuite tu pourras aller te préparer, je suis certaine qu'une magnifique robe n' attend plus que toi.

Oui j'espère que je pourrais. Pas sûre que le Cap le voie comme ça. J’ai essayé dans ma tente de me préparer mais il était là et il a dit : "va chercher les papiers".
On verra ce qu'il dira quand il les aura.


Le défilé de la journée ne s’annonçait pas du tout comme elle l'avait planifié:

D'abord ne rien faire pour le mariage. Raté, fallait aller chercher les papiers

Enfiler sa robe au dernier moment. Raté, si ça se trouve elle n'allait même pas pouvoir la mettre.

Que lui réservait la suite de la journée. Nul ne le savait même pas elle. Il lui faudrait déjà affronter ce qu’elle n'aurait jamais pu imaginer: la cérémonie du mariage. Une fois passé ça le plus gros serait fait.... Croyait-elle....


On y va.

Et de repartir en sens inverse pour le meilleur... ou pour le pire.....
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Memento clara ubique
Namaycush
Joyeuse troupe…



En vents…. Tout en vents…

De rire, de noir, de rouge, en soleil de printemps, on pousse le destin.

Le sien.

Ou un destin commun.
D’accord mineur en accords majeurs, d’arbres en branches, de prés en clairière, ils accourent les rouges et noirs, bercés par la flatterie rêveuse de la rousse bohême.

Plus de rouges que de noirs.

Comme si l’accord prétéritait les vilains du nord.
Il les valorisait pourtant.

Et pourtant dans la liesse partagée, pour certains, mauvaise fortune bon cœur, tout observateur averti constaterait que les acteurs ne sont pas à leur place.

Le bure extraverti de sa nomination de Primat, peut-être ayant abusé du vin de messe à l’occasion, célébrait déjà en gesticulant et élucubrant tout seul une homélie pour le moins étrange que personne ne comprenait de loin, les mots s’emportant sous un balaguère de bonne augure, laissant Namay pensif, à la contemplation du fessier callipyge de Dragones.

La nature faisait bien les choses, et la pomme mûre bonne à croquer.
Pourtant, sous la frange que soulevait ce courant coquin, les pensées s’entrechoquaient.

Comment le bure était devenu primat de France, pourquoi le cul de Dragones était si parfait, et pourquoi la fraîcheur d’une pomme verte au museau curieux intéressait le Carmin, pourquoi Theudrick appelait Caro mère, alors que lui devrait penser à l’entrecuisse de sa future femme… à moins que pour finir il se soit exercé avec la Vilaine… allez savoir…

Tant de questions existentielles auxquelles son corps répondit par une démarche assurée, tandis qu’il boutonnait sa vareuse et ajustait son ceinturon tout en ordonnant par un sec habituel…




Compagnie, à moi !

Tandis qu’il intercepta Louise sur le retour d’un index et majeur sur la gorge….

Echancrés les décolletés de tes seins et cuisses, pour la robe ! File et sois preste !


Alors, en carnasse de lèvres, il se dit en lui-même… :
« Mais Namay…. Quand tu souris, c’est la Gascogne qui s’enflamme.
Quand tu poses une botte en Guyenne, c’est le tocsin qui résonne.
Quand tu éternues, c’est la France qui déconne.
Et quand tu t’allies breton….. ?????????? »

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