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[RP] Le Pacte ou quand l’ébène se mêle au carmin

Elsie.
« Qu'est-ce que je vais m'mettre sur le dos ?! » La garde-robe fut rapidement visitée mentalement, et pour cause. Le choix allait être vite fait, ultérieurement.

Et ultérieurement, c'était maintenant.

Alors que son attention était portée sur Monseigneur Angelo qui était en pleine répétition, qui se chauffait la voix, c'est celle de Namay qui la ramena à la réalité de l'instant. Regard incrédule vers Theudrick et Nessty qui apparaissaient, la rousse ne chercha pas à comprendre davantage le pourquoi du comment, remettant sa réflexion à plus tard.

L'agitation grandissait dans la campement, les préparatifs arrivaient apparemment à leur terme aussi se leva-t-elle pour rejoindre vite, très vite sa tente. La toile franchie, d'un claquement vif de ses deux mains elle fit appel à ses servantes de toujours. Manu, et Militari.


On s'active les filles, on s'active. Vite, et bien ! 'fin avec les moyens du bord...

Les doigts de chacune des servantes plongèrent sans attendre dans la longue chevelure afin d'en défaire les nœuds les plus grossiers, puis d'une poigne vigoureuse, Manu attrapa la tignasse qu'elle tortilla dans des mouvements réguliers et releva l'ensemble sur l'arrière du crâne. Militari repéra une courte et fine branche qui semblait suffisamment solide sur le sol et s'en saisit. Elsie en ôta les quelques aspérités du bout des dents et rendit à Militari la brindille à peu près lisse. D'un geste sec le bout de bois fut planté dans la protubérance capillaire.

Manu et Militari s'éloignèrent alors du semblant de chignon tandis que la rousse secoua la tête afin de tester la tenue de la coiffure. Les paumes des servantes arrangèrent alors le tout, coinçant comme elles le purent quelques dernière mèches rebelles ici et là.

Un nouveau claquement dans les mains se fit entendre pour annoncer le second et dernier ordre.


Finitions ! Les finitions ! On resserre le laçage, on dépoussière, on...

Les servantes connaissaient le boulot. Y'avait pas à dire Elsie avait du personnel de grande qualité, plus que dévoué, fidèle, adroit, etc etc...! Les lacets de la robes subirent donc la force des dix doigts, l'étoffe fut ensuite tapotée pour l'alléger de la poussière puis défroissée par quelques tiraillements. La rouq' s'ébroua quelques peu puis porta ses précieuses mains, Manu et Militari les bien nommées devant son visage, en faisant apparaître tantôt le dos, tantôt la paume.

Savez que j'vous aime vous !

Sourire de satisfaction et en moins de temps qu'il fallut pour le dire Elsie retrouva la compagnie. Tout le monde ou presque semblait prêt. Elle zieuta les présents, puis plus largement en direction des tentes.

Pour moi c'est tout bon. S'il faut un dernier coup d'main … ? S'il y a b'soin ? Sont où les futurs hmm ?
Dragones
Ca court ou sa vole en tous sens selon celui qui observe, pour elle sa file au grès du vent.
Elle attend qu’il avance et ne se retourne pas attendant sachant que derrière lui, il y avait la tente.
Derrière celle-ci rien et le danger pouvait venir, elle se décale légèrement pour l’avoir du coin de l’œil en vue.

Exclamation qui se fait entendre, regard qui se porte sur l’homme, elle ne bouge pas et attend encore.
Enfin il se déplace rajustant sa vêture, l’Ombre se glisse à son pas légèrement en retrait.
Le rassemblement et lancer et Louise intercepté, la robe allait pouvoir être mise si elle le voulait encore.
Dragones sourit à Louise tout en se faisant la réflexion qu’elle avait bien de la chance d’éviter de devoir s’apprêter pour l’occasion car elle aurait été bien embarrassé la Brune.

Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait fait d’achat chez un Tisserand, elle se demandait comment ses vêtements tenaient avec tout ce temps.
Bien des fois, elle fut tentée mais au dernier moment, elle avait rebroussé chemin se demandant à quoi bon.

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Louise_
Echancrés les décolletés de tes seins et cuisses, pour la robe ! File et sois preste !

Les doigts ont brûlé sur la peau de Louise laissant une marque invisible mais qu’elle sentait encore. Elle aurait du sauter de joie mais là elle ne savait pas pourquoi ça n'était pas le cas. Est-ce la cérémonie qui approchait ou un sentiment diffus d'une chose qui se passait et dont elle sentait qu’elle n'était pas maîtresse. Elle fila vers sa tente.

La robe, carmin et or, brodée sur la jupe du devant de feuilles délicates attendait dans le coffre qu'elle la sorte. Elle l'avait déjà essayée plusieurs fois juste histoire de se dire qu'un jour elle la porterait pour ses noces. Mais point de noces ce jour, enfin si mais pas les siennes. Elle secoua la tête. Il lui fallait se dépêcher.

Elle enfila prestement la délicate tenue. Elle découvrait sa gorge juste ce qu'il fallait mais pas de cuisses visibles. Theudrick serait-il sensible seulement à sa gorge? Le Cap en lui demandant de faire voir ses cuisses ne lui demandait-il pas aussi qu’elle soit à son avantage? Elle se pencha en avant et se redressant déchira la couture qui tenait la jupe de devant à celle des côtés et le tissu doré se désolidarisa du carmin. Louise passa une jambe par l'ouverture. Nue et blanche, elle était fine et musclée par les longues chevauchées. Elle resta là une poignée de secondes à la regarder, étonnée de voir une jambe si naturellement prendre cette place, avant de la rentrer et continuer sa préparation.

Les cheveux déjà tressés furent relevés en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Un lacet perlé fut lacé entourant le front et laissant deux fils retomber en arrière sur la nuque. Puis des chausses fines finirent la tenue.

Un grand soupir souleva sa poitrine. Elle se sentait comme un veau qu'on menait à l'abattoir. Ce n'était pourtant pas elle qu'on offrait au fils, mais le sentiment diffus ressenti sous les doigts du Cap, ne la quittait pas. Elle eut une pensée pour la jeune fille qui allait voir sa vie changer. Une minute elle en eut pitié. Mais bien vite la pitié fit place à l'envie et elle sortit de sa tente allant quêter un compliment pour sa tenue.

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Memento clara ubique
Elsie.
Le pouce contre une tempe, la tranche de la main posée sur son front en visière, la rouquine cligna des yeux en direction d'une luminosité bien trop forte qui sembla s'approcher.

'naise c'est quoi ce truc !

Petit pas sur la gauche, un autre en arrière, Elsie tenta de changer d'angle de vue afin de parer à l'éblouissement. Il lui était pour l'instant impossible de lever le regard vers le visage qui se tenait au-dessus des épaules aussi ne vit-elle que la robe se détacher lentement mais sûrement des quelques rayons du soleil qui léchait avec gourmandise le tissu doré.

Ha ça c'est la...

Et de trouver un point de vue plus ombragé, et de relever le museau en restant bouche bée, pas mécontente d'avoir tenu sa langue.

Mais c'est la... Louise ! Mazette ! Tu es...

La rousse se mit à rôder autour de Louise, appréciant à sa juste valeur non seulement la robe mais le tombé parfait sur la jeune femme. Un sifflement d'admiration lui échappa.

Tu es avant tout éblouissante... Moi aussi quand j'serai grande j'en aurais une comme ça !... et de rire avant de reprendre plus sérieusement mais non moins sincèrement. Divine, tout simplement divine.

Elle s'écarta légèrement afin que les autres profitent de la vue, continua tout de même d'apprécier le spectacle en posant son regard sur les détails de la tenue.
Crowsam
La joyeuse troupe avait fini par se retrouver, chaque groupe ayant emprunté des chemins différents , faisant son lot de rencontres , bonnes ou mauvaises comme toujours.
Lui avait été ravi de revoir une amie et son jeune chérubin quelque part en Bourbonnais, un enfant qu'il avait prit dans ses bras pour le chérir et lui transmettre de sa chaleur en guise de forte affection.
Le Crow était ainsi, pourtant froid en apparence mais aussi très attachant envers ceux qu'il appréciait.

La voix du Cap avait résonné , sonnant l'heure du rassemblement.
Il avait annoncé le mariage du jeune Theudrick , un mariage sous forme d'alliance dont en sortait beaucoup de questions et nulle doute que les réponses n'allaient pas tarder à arriver.

C'était au couleur de la Memento qu'il sortit de sa tente pour rejoindre ses compagnons , heureusement la cérémonie allait avoir lieu en comité restreint, au campement spécialement aménagé pour l'occasion.

Il salua tout le monde d'un signe de tête et d'un sourire , il fera la tournée de douceur plus tard.
Il arriva juste à temps pour répondre présent à l'appel du Capitaine.


Bonjour tout le monde !
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Caro
Louise chamboulée, Louise pressée

File vite oui…

Louise disparait et déjà il faut penser à la suite. L’envie n’y est plus, tout ça a du mal à passer et pourtant il le faut.

Regard vers ces chevaux qui vont en direction de la tente de Kahhlan. Les mains glissent sur le tissu à mi-cuisses. Si rare que de porter une robe. Pas très à l’aise dans ce genre de vêtement. Arrêt.

Soupir de sentir l’objet dans la poche bien dissimulée. Main droite qui remonte et cherche la fente pour s’y glisser. Empoigner le petit sac en soie et le sortir alors que l’azur se pose sur les armoiries de la famille Salmo Salar. Secouer la tête, soupir, second soupir de mise.

Azur qui se perd, se mélange au blanc et au noir. Paupières qui se ferment le temps d’une longue et profonde inspiration. Souvenir du plaisir ressenti à être celle qui se devait de remettre la bague, souvenir qui en chasse un autre. Plaisir perdu, plaisir évaporé, l’envie n’y est plus.

**et si je la donnais à Kah ?**

Sentiment de colère, sentiment de tristesse, sentiment qu’une mère peut ressentir quand un fils déçoit. Tel un fils il est. Sous mon aile dès le départ je l’ai pris. Souvenir de mon propre fils, Jérôme. Penser à ma fille, ma Clémence absente. Sans nouvelles depuis la Touraine. Souvenir de mes enfants perdus.

Doigts qui se referment sur l’écrin de soie, ouvrir les yeux. Un pas devant l’autre, bras qui remontent en croix pour me frictionner le haut des bras. Faire quelques pas à l’opposé de tout le monde. Grogner… faire le vide.

Relever le bleu vers le ciel, vers ce soleil qui dans toute sa beauté printanière se fait plus présent. Rayon qui filtre entre les arbres dévêtus. Le suivre. Lumière magnifique qui scintille en arc en ciel sur les herbes encore humides. Le chant des oiseaux, douce et agréable musique, mais le cœur n’y est décidément pas.

Silence brisé.

Voix portée, ordre lancé.

Long, profond, interminable soupir. Bras qui redescendent le long du corps. Quand faut y aller, faut y aller.

Demi-tour.

Lentement rebrousser chemin, s’en retourner vers l’appel. Pressée je ne le suis pas.

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Elsie.
Paupières mi-closes, regard perplexe puis décidé qui suit Caro. Quelques pas furent fait pour aller à sa rencontre alors qu'elle rebroussait chemin.

La rousse d'arriver à la hauteur de la brune, de faire volteface une fois près d'elle.

Une main, un bras s'immisça, se glissa sous celui de Caro jusqu'à l'étreindre. Savante technique du glisser/serrer. Puis de continuer de marcher à ses côtés, l'accompagner dans chacun de ses pas qui semblaient tant lui coûter. Avec elle, avec d'autres, juste être là et garder le sourire, même infime. Car rien n'est insurmontable...

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Nessty_la_vilaine
[Pas abuser de rien pour aller loin]


Hors du campement

Nan mais vlà que le fiston de Canaille se défilait pour aller arracher quelques mauvaises herbes dont les terminaisons sont colorées, des fleurs quoi ! Une chance que l'annonce du mariage de Theudrick laissa la Vilaine sans voix sans quoi il se prenait un pain en pleine face pour l'assommer et le jeter sans ménagement au travers d'un canasson. Elle n'allait quand même pas se mettre à lui chanter Colchique dans les Prés. Quand le jouvenceaux revint, tout fier avec une botte d'herbes difforme dans les mains, elle ne put s'empêcher de sourire. Candide il l'avait toujours été mais qu'est ce qu'elle lui trouvait un air nigaud là...

Euh... tu te maries... mais ptit couillon, tu n'aurais pas pu me l'écrire ou me le dire plus tôt !

Quelque part, la Vilaine était soulagée d'apprendre que l'état fébrile du jeune homme était autre que celui imaginé. Donc pas de petite vérole ou de chaude-pisse à soigner par une castration. Dommage car elle aurait bien aimé voir la tête de la prude Caro face aux braies baissées de Theudrick. Et pour sur que Nessty aurait dit à la médicastre pour la sortir de sa torpeur : "Ce Salmo Salar là ne parlera pas de mise en branle et de profondeur !" Mais non, la petite abeille resterait entière. Du moins, pour cette fois.

Se faire inviter à une noce de la sorte fut une première pour la bougresse. Tant pis pour les frivolités et autres auquelles elle ne tenait d'ailleurs guère. Peut être piquerait elle l'espèce de bouquet du futur marié pour faire tomber la crasse de ses bottes et les polir un peu. Après tout, on utilisait bien du foin pour le faire, alors autant prendre du foin frais et parfumé. Puis il était vraiment moche et difforme ce bouquet là. Que pouvaient donc trouver les greluches pimpelochées à ce genre de chose ?


Nessty en profita du retour vers le campement pour arracher une feuille d'ortie dont le vert tendre n'étant point encore urticant mais délicieux à mâchouiller. Plus tard, mélangé à un peu la menthe, on appellera cela du "Saint Bois fraicheur chlorophylle". Etant maintenant au fait du mariage, ou du moins ayant enfin appris le nom du futur marié, la Gueuse se réjouissait tant pour le fiston de Canaille que pour la troupe du Carmin. Pour elle, il n'y avait aucun doute au sujet de la jeune fille avec laquelle il allait s'unir même si le descriptif qu'il lui avait fait auparavant ne collait en rien avec les potentielles prétendantes. Et oui, Nessty en était encore aux dernières oeillades et confidences tourangelles. Elle ignorait jusqu'à la raison même d'épousailles aussi précipitées et était à des lieues de s'imaginer ce qui se tramait.


Hum... Ta collection d'herbe folle là, j'suis pas certaine que ta future va aimer... J'la connais plus douce et raffinée.

D'ailleurs, j't'ai ramené c'que tu m'as demandé ! Un cadeau de mariage. C'est ma Gueule d'Ange qui l'a. Il te le donnera en même temps qu'il t'expliquera comment ne pas passer pour un benêt lors de ta nuit de noces...


La Vilaine montra d'un signe de la main la croupe du cheval de Casstiel sur laquelle pendouillait d'étranges paquets recouverts de toile de jute. Le sourire malicieux éclairant le visage d'une bougresse aux idées tordues, Theudrick ne put le voir et il valut mieux ainsi afin d'épargner à ce pauvre jouvenceau un stress complémentaire. Il pouvait bien être content de la voir mais savait-il vraiment à quoi il s'était engagé en la conviant ? Pas sur.


Dans le campement

En entrant dans le camp, sous le regard étrange des estafettes, Nessty les gratifia d'un signe de tête pour lui avoir épargné de s'annoncer à grands cris comme lorsqu'elle les avait rejoint en Limousin. Ce qu'elle avait reconnut au loin comme une effervescence inhabituelle pour le lieu se confirmait. On n'était plus dans un poulailler où ça caquetait pour du grain ou des simples mais dans l'antichambre à ciel ouvert de nobliotes en train de courir le chiffon. Chiffons ou papiers, comment le savoir tant cela s'engouffrait d'une tente à l'autre dans la plus belle cohue qui soit aux yeux de la nouvelle arrivante.

Tandis que retentit le cri de ralliement de la Vieille Canaille, la Vilaine fila un coup de fessier à Theudrick pour l'obliger à descendre de son canasson.

C'est pour toi ça, pas pour moi ! Cours auprès de ton paternel avant qu'il ne te grogne dessus. En plus, le cureton t'attend déjà.

L'avantage d'avoir encore son séant sur un cheval lui permettait d'avoir une vision de haut de l'environnement. Ce n'est qu'une fois son paquet endimanché livré, que la Vilaine mit pied à terre, abandonnant son canasson à celui qui se présenta pour l'en débarrasser. Elle aida Casstiel à décharger avec précaution sa monture avant d'aller jeter un coup d'oeil parmi l'agglutinement en formation. Elle ne reconnut pas les 2 rouquines bras dessus, bras dessous dans leurs tenues festives aussi leur lança-t-elle en passant prestement un :

Bonjour mes Dames !

Les Noisettes de la Sarcastique cherchait déjà quelques trognes à taquiner. Des connues de préférence. Leur demander des nouvelles de ces cloportes qu'elle leur avait offerts en guise de souvenir de Touraine, ce serait évident. Puis énerver l'homme le plus calme de la troupe, son Radis, c'était essentiel. Savoir si Toutouraine, le dindon de Hook, avait suffisamment engraissé pour servir de met aux noces, ce serait une surprise. Voir la fifille de Canaille sans son renard sur la tête, c'est serait une autre. Coller la beigne promise à la Vieille Canaille, ça, elle le ferait entre 4 yeux. Pour le moment, elle se contenta d'une claque dans le dos de Sam dict Sam.
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Louise_
Tu es avant tout éblouissante... Moi aussi quand j'serai grande j'en aurais une comme ça !...Divine, tout simplement divine.

Erf personne ne lui avait fait autant de compliments, elle en était confuse. Elle qui passait inaperçue d'habitude la voilà devant la scène. Maudite robe. Mais en même temps elle aimait ce compliment. Pour sûr y en a un qui allait regretter et sur aussi que le Cap serait content de voir qu’elle avait retenu ses paroles.

Elle allait fièrement lui montrer la jambe qui passait par la couture déchirée quand elle vit son regard attirée par autre chose. Caro s'éloignait des tentes et Elsie fut vite la rejoindre pour la ramener. L'air triste de Caro la rendit perplexe. Mais elle n'eut pas le temps de se poser de questions:



Bonjour tout le monde !
Bonjour mes Dames !


Les bonjours fusaient de toute part. D'abord Sam et ensuite Ness. Il y aurait plein de beau monde pour ce mariage.
Nul doute que la cérémonie allait commencer.

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Memento clara ubique
Kahhlan


Retour sur une petite Blanche se rendant en sa tente et croisant un aide de camp qui lui rapportait de la part de Caro un message ...
Peine à comprendre et surtout à comprendre le pourquoi du comment Theudrick se serait envolé qu'elle en oubliait sa coiffure à dresser ... oui oui une chevelure sauvage à ordrer pour un jour comme celui ci, cela s'appelait du dressage ou domptage pour ses boucles rebelles ...

En un, retrouver Caro et lui demander des explications ....
En deux, ne retrouver plus personne puisqu'elle venait d'apercevoir l'entrée d'une Vilaine bien accompagnée, une Gueule d'Ange suivant et un Theudrick en croupe ...
En Un donc , aller s'occuper de sa tenue et passer dans les mains expertes de sa dame de compagnie.

Quelques soupirs, grimace et soupirs encore plus tard, songeant toutefois à sa future belle soeur, à son petit frère qui à peine sorti de son statut de jeune homme allait revêtir celui d'homme ... songeant à son Père et à Cendre son oncle qui lui manquait ...

Petits sourires entre deux grimaces lorsqu'elle imaginait la troupe au complet pour célébrer cet événement, comment ne pas les aimer tous ?

Puis, le rappel sonnait, celui-là même des champs de batailles avant de partir au combat ...

Elle remerciait sa dame de confiance pour avoir fait des miracles en si peu de temps tout en accrochant elle même la fibule représentant l'histoire de Memento Mori et qui fermerait sa cape mantel de renard argenté.

Un peu d'aide pour le fermoir de son pendant de cou et sortir de sa tente, prête à rejoindre son Cap de Père ainsi que son frère pour le conduire à l'autel.



L’effervescence du campement battait son plein et elle eut bien du mal à y reconnaître les siens tous de vestures festives.
Les saluant tous, ravie d'un Sam , d'une Vilaine pas si vilaine que cela ! d'un Cassiel, d'une Elsie au bras de Caro, Lise, Louise, Dragones, Hooks, Cynanque, Jaccob, Kelhyos le discret et bien d'autres ...

Hop Hop Hop, attraper son frère par le bras avant qu'il ne filoche encore on ne sait où et direction le rappel, à savoir devant leur Père !

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Sauf de Saia ce " pseudo roy "
Mike.de.naueriels
[Dans sa tente]

Le Nauériels s'était bien reposé.

Trop bien même, il sentait que les locaux allaient se demander où il était passer mais au moins il serait en forme pour la cérémonie à haut taux de risque de sommeil, la beuverie d'après et tenir jusqu'au bout de la nuit face au capt'ain.

Le vicomte se leva, s'approcha d'une bassine où il se pencha pour se mettre de l'eau sur la goule histoire de se réveillé un peu ! Il enfila sa plus belle tenue, se ceignit de sa fidèle lame et sortit en trombe de la tente gardé par ses hommes. Il se dirigea vers la tente du témoin, Badak d'Ishar, preu chevalier breton, et il entra.


- Tu es prêt, il faut te préparer pour la cérémonie là !

Hop, hop, il se dirigea vers la tente de sa blondine de soeur qui était non loin d'après ce qu'il avait compris lorsqu'il fut arriver au campement et y entra non sans avertir qui que ce soit de son arrivée - tant pis pour les bonnes manières -

- Ma soeur, quel plaisir de vous revoir. Vous allez bien ?

Il la reluqua comme un frère pouvait le faire de haut en bas puis dit alors.

- Gast ! On ne pourra pas dire que le fils de Namay épouse un laideron mal fagoté. Vous êtes très en beauté ma soeur.

Il eut un sourire, il était fière de sa petite soeur, c'était un devenue une femme et une femme doué d'une intelligence rare. Elle valait à coup sur les 100.000 écus investit bien qu'il estimait que si Namay avait vu le décoletté de celle-ci avant de discuter affaire, il en aurait demandé moitié moins.

Une estimation évidente même.

Quoi qu'il en soit, il avait un cadeau pour Eolia. Il lui dit alors :


- Ma soeur, j'ai un présent, si vous voulez bien m'accompagner.

Il lui proposa son bras en guise "tu n'es pas le choix en faite" et l'attira dehors pour lui présenter son présent amené par son palefrennier.

Ce présent était un petit poney tout mignon qui les regardait quand il sortirent de la tente, il était tout blanc, on le nommait Crunchy, il aimait mangé de l'herbe et adorait les caresses...Mike avait payé une fortune Mike l'aurait bien mis à l'abattoir pour ce prix là, saloperie de petit cheval.


- Voilà pour vous !
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Vicomte impérial de Pongau

Badak
Zut, mince, flûte, bref Badak n'avait pas fait attention au temps qu'il était resté assoupie, enfin plutôt à ce "reposer" pour faire plus officiel. Son suzerain eu la bonne idée de le sortir de sa rêverie.

- Tu es prêt, il faut te préparer pour la cérémonie là !

Sans même répondre il c'était redressé sur ses deux jambes, main sur le fourreau de son épée par réflexe. Le vicomte c'était déjà éclipsé, et bien on peut dire qu'heureusement qu'il avait pensé à lui. Reprenant son sérieux si on puis dire cela comme ça. Il regarda dans la valise qu'il avait emporté de Rieux il y a de cela quelques mois si il y avait quelques chose de potable à mettre pour cette cérémonie.

Sortant quelques vêtement par ci et par là, il remarqua qu'il y avait un miroir. Décidément ils avaient pensé à tout enfin presque, il avait faim le chevalier mais pour ça il attendra ! Sans prendre le temps de se désaper pour essayer les vêtements, ils les posaient sur lui histoire d'avoir une idée. Mais plusieurs mots venait se loger dans sa tête, "moche, horrible, affreux, trop gay...". Il était pas sortit de sa tente, il lâcha le dernier vêtement puis se regardant dans le miroir il se scruta quelques seconde avant de râler.


- Ah et puis zut ! Je suis chevalier pas un clown !

Sur ces quelques paroles, il jeta son bouclier dans un coin, il en aura pas besoin c'était-il dit, puis regardant encore un peu plus, il retira son casque qu'il laissa tombé au sol également. Les solerets, les grèves, les genouillères, il s'est dit qu'il les garderaient, après tout il avait pas ramené de botte de foire. Les cuissards, il s'en débarrassa fissa, pas besoin de s'alourdir, les gantelets, les canons d'avant bras et cubitières conservé. A vrai dire c'était assez compliqué à mettre il voulait pas se compliquer d'avantage la tâche. En fait il conserva le tout mise à part les éléments retiré cité précédemment, en plus des canons d'arrière bras, et du gorgerin. Ceci fait il se regarda dans le miroir a nouveau rapidement. Se tournant de dos a celui-ci sa cape noir qui portait en grande couleur, son blason, venait briller par les couture d'or de ce dit blason. Satisfait qu'elle n'eut pas été salit, il refait face au miroir, resserra comme il se devait sa cape, une main sur sa ceinture il hésita une fraction de seconde, parlant de nouveau seul.

- Un chevalier sans épée n'en ai pas un, j'ose espérer qu'on m'en tiendra rigueur !

Ses mains posé sur sa taille, il se dit qu'il avait un style plutôt classe dans cette tenue, à voir a l'avenir si cela est pratique pour le combat, mais en tout cas il avait perdu quelques kilo pas négligeable. D'un geste rapide il ramassa un vêtement propre et soigna le reste de son armure qu'elle soit la plus brillante possible, puis jetant ce dit "vêtement" il regarda autour, il avait foutu un sacré bazars.

- Et toi ! Viens me ranger tout ça !

Le garde qui avait emmené les affaires du chevalier été encore devant la tente, celui-ci entra voyant le bordel, il soupira mais exécuta l'ordre. Badak lui, avait fier allure, un chevalier 100% type top, enfin pour lui, l'avis des autres il le sera bientôt.
Sortant de sa tente il remarqua son suzerain et la sœur de celui-ci à coté d'un magnifique... poney ? Il souriait à cette situation, mais c'est l'intention qui compte comme on dit. Reprenant son sérieux parce que oui ça lui arrive, il se pointa devant, enfin derrière son suzerain et sa sœur s'adressant à eux


- Je suis prêt. puis s'adressant à Eolia, s'inclinant légèrement pour la saluer lui souriant légèrement Dame Eolia, vous êtes ravissante
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Chevalier de Pleubian
Cynanque
J'aime pas trop les cérémonies ; j'ai l'impression que les gens sont un peu alambiqués ; heu en fait pas encore assez d'alambic hééééééééééééééé ! La cérémonie c'est un truc sérieux, les gens sont un peu plus tendus, il y a quelque chose qui va se passer d’important, ça va monter, il y aura un paroxysme pas nécessairement jouissif, puis ça va se diluer dans le vin, enfin, dans le meilleur des cas.

Pourtant ici on est en famille. Hm il a l'autre famille que je ne connais pas mais si le Captain l'a choisie c'est que toutes les raisons sont bonnes et que la fête qui s'ensuivra sera plantureuse, avec toute la déliquescence d'une joie printanière !

Ah ça encourage ça tout de même.

Bon - je me jauge - cette fois je suis propre sur moi, habillé comme il se doit ; respect oblige, même si on ne m'a rien appris, j'apprends.

Je regarde notre belle assemblée, me frottant les mains discrètement pensant déjà à l'après de la cérémonie ; coup d’œil aux buffets qui se dressent aussi, orientant fort discrètement et... naturellement mes pas vers cet endroit.
Kelhyos
Point qu'il ne fut au courant. Non. Tout le monde l'était. Sauf peut être la Louise. Mais il en fallait bien pour confirmer la règle.
Lui, il avait été le second. Mais il n'en avait cure. Sa tente plantée proche de celle de Kahhlan comme d'habitude. Un oeil partout et nul part. Comme d'habitude.
Un arbre, le dos collé à lui. Ou assis auprès d'un feu. Les mains dans le dos à marcher sans bruit. Il veillait sur elle.

Le campement s'agite. Il sort de sa tente, redresse sa lourde stature alors qu'il boucle son mantel noir. Les armes ne sont jamais bien loin même invisible. Une union comme celle ci devait surement faire peur dans les chaumières. Les bottes cirées, le turban sur la tête, le regard aiguisé il salua Cynanque d'un mouvement de tête alors qu'il découvrait Louise et.. sa cuisse fine et musclée par le chevauchement.
Un curé ou quelqu'un qui s'en approchait commençait son discours alors que le Cap se présentait à son tour.

La Princesse sortit de sa tente dans sa robe blanche. On aurait sit une colombe. Il esquissa un sourire avant de repérer l'arbre qui lui servirait de dosseret durant cette cérémonie.

Jamais loin, toujours prêt. Discrèt. Un peu comme Dragones. Ils font la paire ces deux là. Il s'y rendit à son rythme observant tout. Les invités, la famille, la Vilaine entrant dans le camp avec ... le futur marié... Il s'adossa à l'arbre enfin, une jambe relevée la botte contre l'écorce. La Princesse en ligne de mire. Toujours.
Hooks
Déjà un moment qu'il traine ses bottes le long des chemins avec tout ce petit monde , mais depuis peu il montrait fièrement qu'il appartenait à la Memento . Mais il fut encore émut et fier de s'habiller et porter le blason de la compagnie .

Habillé de noir et blanc, comme souvent, il avait toutefois laisser la cote de maille dans la malle et seul le lynx sur fond azur tranchait avec le reste ...... C’était même d'un fort bel effet trouvait-il .

Il sourit en se voyant ainsi se pavaner devant le miroir, pas dans ses habitudes çà que de jouer les donzelles en se mirant, et encore moins d'arborer des armoiries , mais là c’était différent , un immense honneur ... un mouvement derrière au fond de la tente , suivi d'un gloussement .

GLOU GLOU GLOU !!!


Ah t'es là toi , évite de te montrer ou tu vas finir sur une broche toi d'ici la fin des festivités .

C'est qu'il c’était attaché a ce dindon a force , de quoi bien faire marrer Nessty une fois de plus .

Il finissait de se préparer ...... dernière et seule touche de coquetterie, le collier qu'il porte en permanence. Il l'ouvre pour regarder une fois de plus le portrait de sa bien aimée, restée là bas, dans ce Comté qu'il ne reconnaissait plus et qu'il ne defendrait plus jamais tellement il avait changé .



Peuvent tous crever en Bearn, z'on ce qu'ils ont cherchés ........


il referme le médaillon....... et sort de la tente .

Il rattrape Toutouraine qui comme toujours le suit , et là remet dans la tente .

Tu vas te faire bouffer reste là ...... c'est pas parce que c'est plus la Noël que t"y passeras pas pffffff

Il sourit au ridicule de la situation , se prendre d'affection pour une dinde .... et même pas bien roulé .... sourire en coin, regard pour voir si personne ne le regarder parler au volatile et il décide de parcourir le camp pour voir si le monde était là .
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