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[Rp] Go Duck Yourself

Shanephillips
Y a pas à tortiller du fion, quand ça va pas...ça va pas. Le rouquin, Shane de son petit nom, avait fait preuve d'une infinie patience jusqu'à maintenant. Cela faisait des jours et des jours, ouais, cela faisait carrément des semaines même que la petite graine de la scission germait lentement dans le bulbe de sa caboche. Mais là il en avait gros et s'il ne prenait pas les choses en main, ben ça risquait de lui foutre encore plus les glandes. En cette fin de semaine c'était décidé, Phillips mettait les voiles et il ne partait pas les mains vides de cette expérience...hmm m'voui on peut appeler ça comme ça...une expérience. Vite fait alors, vu que la plupart du temps ça se résumait à de la glande pure et simple. Faire profil bas et on ne sait trop quoi d'autre. Bref, rien de bien palpitant. Tout le contraire de ce que cherchait l'Irlandais. Oui encore un, je sais.

Ces derniers temps, Shane laissait trainer ses oreilles un peu partout. En taverne, au détour d'un chemin ou d'un carrefour, sur la place d'un village anonyme et quelconque, dans l'auge d'un vieillard édenté ou dans la pinte d'un ivrogne refoulant la merde du gosier. Bref, tous les prétextes étaient bons pour s'évader de cette monotonie quotidienne et c'est comme ça que la possibilité d'un futur joyeux et radieux lui tendit les bras en lui adressant un sourire plein de dent et un clin d’œil des plus mirobolant. Ça veut dire quelque chose ce que je viens de dire ? Boh on s'en balance, voyez bien l'topo.

Phipps entendit des bribes de phrases dans un français des plus approximatifs mais ça il s'en foutait pas mal vu que par moment, il s'exprimait pas bien mieux. Donc je disais ! Blah, blah, blah, le roux capta quelque chose qui sortait du lot. Un machin bidule en rapport avec une clique dont le nom ne lui était pas inconnu. Habitant Saumur depuis deux ou trois mois à un poil de cul près, il avait déjà entendu voire croisé l'un de ces specimen rares. Les Piques qu'ils s'appelaient. Pour ce qui était du reste, il en savait foutre rien. Qui qu'ils étaient précisément, combien qu'ils étaient, qu'est ce qu'il en avait à battre en fin de compte. Tout ce que Shane savait, c'était qu'ils trempaient dans la même bouillasse nauséabonde et dans d'autres choses au fessard pas toujours bien propre. Après s'être habilement glissé dans la conversation, le rouquin en était ressorti avec le renseignement qu'il lui fallait. L'adresse où se réunissait tout ce sympathique petit monde...'fin s'il avait bien tout compris. Apparemment ils avaient besoin de bras et de canards. Pour les canards, le rouquin allait peut être pas leur être d'une grande aide, mais pour ce qui était des bras...il en avait deux et sa brune aussi. Donc ça faisait quatre bras. Ça l'fait ou bien. Verront bien.

C'est ainsi qu'une page se tourna pour dévoiler ainsi devant vos mirettes ébahies...une autre page. Blanche cette fois. L'occasion parfaite pour débuter un tout nouveau chapitre. Nouveau chapitre qui s'annonçait cradingue et dégueulasse avec de vieux relents de fluide plus ou moins liquide ou solide. Tantôt sombre et exigüe comme un boyau ou comme un colon qui schlingue et dont le sol oscillait entre une surface recouverte d'humeur acqueuse d'origine inconnue et 'une couche de boue d'origine tout aussi inconnue...et c'était aussi bien. Telle était la route qui menait à la Cour de Brissel, l'Antre des Piques. La tristement célèbre mare aux canards. Bon alors c'est vrai, tout ça n'avait rien de bien rutilant et parfois l'odeur brulait les yeux mais il en fallait bien plus à l'Anguille pour s'avouer vaincu et puis cette atmosphère lui rappelait un peu la maison. Faut dire que certains quartiers malfamés de Cork n'avaient vraiment pas à rougir face au spectacle qui s'offrait aujourd'hui aux yeux de Shane et Meli.

Suivant la rue de la Mortellerie, l'Irlandais déboucha sur ce qui ressemblait à une cour encadrée par des bâtisses à la dégaine singulière. C'était surement ici que leur périple prenait fin. Provisoirement s'entend. Il leur fallait trouver un canard et pour ça, il n'y avait pas cinquante possibilités. Ayant choisi canard en seconde langue, le rouquin s'éclaircit la voix tout en s'avançant un peu plus vers le centre de la cour et laissa éclater son plus beau Parler Palmé.

COIN COIN !?!

Subtitle : « Y a quelqu'un ? »
_________________
Tord_fer
    L'inconvénient quand les canards ont de la visite, c'est qu'on doit toujours faire croire qu'ils sont grandement occupé avant leur arrivé, genre " Ouais, non tu tombes mal, parce que là en fait j'étais en train de dresser des grenouilles pour qu'elles se fassent passer pour des lapins afin d'attirer les chasseurs loin d'la marre pour qu'les canards y puissent barbotés tranquillement tu vois." Tout ça pour pas avouer que son perso c'est un espèce de vieux flemmard dégueulasse même pas bon à s'nettoyer convenablement entre les orteils, ni nul part ailleurs à vrai dire.
    Et mais attend ! Elle est trop bonne en fait cette idée !
    Non mais non, ne partez pas ! Imaginez un peu ! Une grenouille Dé-gui-sé en lapin. Vous voyez un peu le truc là ? Vous sentez la grandeur de l'idée ? Avec les poils, les oreilles, et la petite queue toute mignonne ! La To-ta-leuh.
    Alors déjà partons du début. Les points communs entre les deux :
    - Ça saute. Déjà, gros point commun là ! Vous comprendrez bien qu'avec un sanglier ca marcherais beaucoup moins bien...
    Bref ensuite :
    - Euh... le bruit. Et oui, que les premier qui ne trouvent pas de similitude entre le cri d'une grenouille, attention pas un crapaud hein, une grenouille, et celui d'un lapin me jette la première pierre. Mais aieuh ! Qui a fait ça ?
    Et puis enfin :
    - La classe. Ah oui tout de suite on parle d'animaux majestueux là monsieur ! Pas de vulgaire chien errant à trois pattes, ou pire encore des canards !
    Hé oh ! Cause pas des canards comme ça toi ?
    Hein ? Mais y dort pas lui ?
    Lui, si mais moi non !
    Oh mais Franck... Fou moi la paix je... RRRROooooonnnnn...


Se retournant sur lui-même le Borgne ravala la bave qui coulait le long de son menton et grogna quelques insultes bien sentit à l'intention de Franck qui venait, une fois de plus interrompre son rêve.
Bien emmitouflé dans ses guenilles, Tord était en train de s'offrir une petite sieste crapuleuse bien à l'abri des regards dans un petit coin de la cours. L'alcool aidant, il trouvait que ce petit bout de pavés était particulièrement confortable, et il reprit le cours de ces pensées, bien décidé à appliquer ce nouveau subterfuge dès son réveil. Mais pour le moment...


    RRRROooooonnnnn...
    Pour réaliser une sublime grenouille/lapin, vous aurez besoin :
    D'une grenouille. Et d'un lapin.

    Euh ouais mais pourquoi t'utilise pas directement le lapin dans c'cas au lieu de t'casser l'cul à vouloir travestir ta grenouille s'pece de malade !
    Maiiissss chuuut ! Laisse-le finir !
    Première étape : Séparé les parties intéressantes du lapin du reste du lapin. Pour cela nous commencerons par les oreilles, puis la queue et enfin quelque touffe de poils ça et ....


COIN COIN !?!

Sursaut du Borgne. Ca y est, les chasseurs ils attaquent ! Et les grenouillapins ne sont pas prête ! Branle-bas d'combat ! Tous aux abris !
L'œil s'ouvre. Tord regarde autour de lui. Il s'agite. Ces gestes sont encore endolories par l'alcool absorbé. Le filet de bave qui pendait lamentablement sous son menton se décroche et laisse une trace sombre sur sa chemise nauséabonde. Son esprit sort de son coma, au moins juste assez pour ramener Tord à la réalité. Il est allongé dans la cours à même le sol glacé tel un mendiant.
Son œil se porte à gauche, puis à droite. Rien d'ailleurs ne le différencier, lui Piques, des autres clodos avachis dans cette rue pleine de déguelit.
Coin coin ? Il n'a pas rêver il en est sûr. Il a bel et bien entendu ce bruit.
Dans un effort il se relève, il se redresse. Cispoule n'est pas avec lui. Pas cette fois. Il se souvient l'avoir déposer en sécurité à la Gentilhommière sur un coussin moelleux avant de sombrer dans un état d'alcoolémie avancé.
Un pas. Puis un autre.
Il avance vers ce cancanement avec peine. Moitié titubant, moitié boitant. Faut dire que la perte d'un orteil, si inutile soit-il, n'aide pas pour retrouver son équilibre. Heureusement il n'a que quelques mètres à parcourir avant d’arriver dans la cours. Se maintenant contre mur le plus proche, son œil se pose sur le roux se tenant là. Est-ce lui qui cause en se langage ?
Afin d’attirer l'attention du bougre, le pauvre Borgne imbibé d'alcool lance mollement la bouteille vide qu'il tenait dans la main. Celle-ci se fracasse avec nonchalance à ces pieds. Tord lui lance un regard plein de reproche.


T'aurais pas pu t'écraser plus loin toi ? S'pece de foutut conne !

Malgré cet échec cuisant de lancer de bouteille, le Cyclope sait qu'à présent il a l'attention de l'homme et il s'avance donc vers lui, de cette démarche typique des gens qui ont trop but.

T'as perdu l'adresse du bucher l’ami ?

_________________
Shanephillips
COIN COIN COIN COIN coin coin...

Ces quelques mots s'éloignaient toujours un peu plus, hors d'atteinte, à présent le sort de Shane jactait dans l'allée. Attirant probablement déjà l'attention d'un palmipède trempant dans son propre jus. Il ne pouvait plus faire machine arrière et cela tombait plutôt bien car le rouquin n'en avait pas envie. S'il s'était fait chier la pine à crapahuter dans les artères purulentes de ces bas tréfonds de la capitale, ce n'était pas pour rebrousser le chemin dans le sens contraire des plumes. A ça non, ça risquait pas de sitôt. Tout ce que Phillips avait à faire maintenant, c'était de patienter. Patienter au beau milieu de cette cour, livré à lui même. Baignant dans cette atmosphère poisseuse et vaseuse, un léger courant d'air froid et vicié s'infiltrant de force dans ses étroits naseaux. Ne connaissant rien ni personne dans ces recoins délabrés, on pouvait pas vraiment dire que l'Anguille passait un moment des plus agréables. Peu rassuré ? Oh...j'irais pas jusque là non plus. C'était pas une chochotte le rouquin malgré sa frêle apparence. La seule chose qu'il redoutait un peu, c'était son impatience. Etait il seulement au bon endroit ? Il l'ignorait. Et quand ce résidu d'irlandais ignorait quelque chose, il se mettait rapidement à bouillonner dans sa caboche. Un rien pouvant lui briser les noix et le faire démarrer au quart de tour. Sautant sur le râble du premier ou de la première venue sans raison apparente. M'ouais, ça se passait comme ça, chez Mc D...euh...Phillips.


M'enfin...Venez comme vous êtes qu'il disait l'aut' con là et c'est bien ce que Phipps faisait. Il était là, égal à lui même. Toujours. Shane ne s'était pas aventuré dans les parages tout seul, il était accompagné de sa brune et la présence de ce joli petit lot contribuait à l'apaiser quelque peu. Balayant la Cour Brissel de ses mirettes vert de gris comme un ciel de novembre aux alentours de 16h39, scrutant le moindre mouvement, le moindre bruit suspect trahissant la présence d'une silhouette qui demeurait jusqu'à présent tapie dans l'ombre ou qui était tout simplement étalée comme une merde par terre, bavant, embrassant le sol, récupérant tout juste d'un petit déj un peu trop corsé dont elle subissait encore les effets bien des heures après. L'Irlandais reluquait ici et là, son œil s'accommodant à cet environnement si particulier, jusqu'à ce qu'il distingue une masse trainassante, à la démarche hésitante et passablement casse gueule. A peine le visage du gus en face visible, qu'une bouteille s'écrasa et éclata non loin de l'étranger. Euh...ouais, à vue de nez et en étant très gentil, on va dire que la bouteille était plus ou moins censée se diriger vers lui même. Shane n'avait pas bougé d'un poil. A quoi bon ? Le risque était moindre, pour ne pas dire inexistant vu l'état du gonze qui s'approchait des deux intrus. 'Fin intrus...plus pour très longtemps, espérons le.

Le roux reluqua la bouteille explosée avant de remonter les mirettes au niveau du faciès de l'inconnu qui venait de le saluer chaleureusement.

Le bucher ?

Prenant un air faussement ennuyé.


Foutrecul !
J'peux pas y aller aujourd'hui, j'ai tricot.
Mais dis moi...l'ami.


Insistant sur le dernier mot.

T'pourrais peut être m'aider tiens. Tu serais pas un de ceux qu'on appelle Pique, par hasard.
J'ai entendu dire qu'ils se sentaient un peu seul ces derniers temps et qu'ils ne cracheraient pas sur un peu de sang neuf. J'ai deux bras, mais pas de canards.
A prendre ou à laisser.


La trogne du type ne lui était pas inconnue, Shane s'était rapidement raclé le crane et commençait doucement à le remettre.
Il ne se souvenait plus trop du nom mais c'était bien lui qui discutaillait avec un autre gonze lors de son arrivée en terre angevine, la Lanterne qu'il s'appelait...Un truc dans le genre.
M'est avis que le rouquin était bel et bien tombé sur la bonne personne. Grand succès !!!

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Tord_fer
Le Borgne s'était rapproché du Roux en titubant afin de mieux le distinguer. Jeune, de taille légèrement plus petit que grand, les yeux d’un vert gris. Ce qui marquait surtout chez lui c’était sa chevelure rousse qui semblait avoir était posé sur son crâne. Arrivé à sa hauteur il sursauta. Ce qu’il avait d’abord pris pour l’ombre du type était en fait une donzelle. Brune par contre. Roux sur roux ça ressort mal de toute façon. Agréable à regarder. L’œil de Tord s’attarda d’ailleurs sur elle plus longtemps qu’il n’en n’avait besoin. La vache il devait vraiment en tenir une bonne pour ne pas l’avoir vue avant.
Tord posa sa paluche sur l’épaule du gars. Non, ce n’était pas un geste d’amitié, ni de respect, ni quoi ce soit d’autre en fait. Il voyait juste le monde tournée autour de lui et se retenait à ce qu’il pouvait pour ne pas perdre l’équilibre. Et en l’occurrence, un roux.
Ça aurait pu être pire ça aurait pu être… Haaa un roux ! Noooooon faut pas que Tord devienne manchot : Lâche le ! Lâche-le !
Tout en essayant tant bien que mal de retrouvé son équilibre, Tord méditait sur la réponse du type. Du tricot. Haha, y f’sait du tricot. Pauvre type il avait des occupations d’donzelle. Ce devait être madame qui portait les braies. Un petit ricanement sortit des lèvres du pauvre bougre aviné sans que celui-ci ne comprenne qu’en réalité le type se foutait royalement de sa gueule. Et c’était peut-être pas plus mal.


Citation:
T'pourrais peut être m'aider tiens. Tu serais pas un de ceux qu'on appelle Pique, par hasard.
J'ai entendu dire qu'ils se sentaient un peu seul ces derniers temps et qu'ils ne cracheraient pas sur un peu de sang neuf. J'ai deux bras, mais pas de canards.
A prendre ou à laisser.


Le Borgne sourit. Le type et son ombre cherchaient donc les Piques. Mieux encore ils voulaient en faire partit. Du sang frais, voilà qui tombait bien. Drôlement bien même. Mais c’était qui eux ? Pouvait –ont vraiment leur faire confiance ? Tord décida de les mettre au défis avant. Du moins officiellement. Officieusement il était juste bien trop torché pour faire ce qu’il comptait leur demandé lui-même et l’arrivé du roux et la Donzelle tombait à Pique. Sans vouloir faire de jeux de mot facile.

Mais tout d’abord, fallait qu’il se présente.


Ouais, j’suis l’Borgne, son Sérénissime Illuminé des Piques. C’toi qui cause l’langage canardien qu’j’ai oui tout à l’heure ?

Petite pause, plus pour ravaler les relents qui remonter lentement du fond de sa gorge, faisant ainsi prendre un bain a ses amygdale, que pour laisser à l’homme le temps de répondre. Il y avait au moins une partit du corps du Borgne qui prenait des bains régulièrement, c’était déjà ça…

Et donc vous croyez qu’vous avez c’qu'il faut pour faire partit des piques ?

Dans un ultime effort d’acrobate chevronné, le Borgne s’écarta de son garde-fou, et recula pour mieux les juger de son œil.
Acrobatie raté. Il se retrouva, en un instant, de la position debout à la position assise. Petit coup d’œil aux alentour, regard vide, cerveau en ébullition. Comment j’suis arrivé là moi ? Puis reprise de la conversation en cours, après tout on n’était jamais mieux que le cul sur le plancher des vaches pour faire des propositions. Bon certes la crédibilité en prenait un coup.


Hé l’Roux. Si toi et ta brune vous m’ramenez une grenouille et un lapin, j’vous ouvre l’monde magique des viandes…
Ouais et on dansera tout nue sur les tables en chantant acoumbaya pendant qu’t’y ai ? D’où tu causes comme une donzelle toi maintenant ?


Cette phrase sans queue ni tête sonne bien mieux dans l’esprit déranger de Tord que dites à vois hautes, mais passons. Si les deux étrangers lui ramenaient ça, il pourra enfin créer sa grenouillapin ! Ça fera de la compagnie à Cispoule.
D’ailleurs elle était ou Cispoule ? Cisssspooule ?
Coups d’œil à droite puis à gauche, et enfin sourire angélique au roux.
Un roux. Il n’y en avait pas encore à la cours, et dans l’inconscient de Tord celui-ci brillait tels le graal. Un petit « j’l’veux » capricieux commençait déjà à se faire entendre.
Tord ne leur demanda pas leur noms, non pas qu’il s’en moque, mais si en fait. Et puis si l’ont été désespéré au point de devenir Pique, c’est que souvent son nom on souhaiter l’oublier.

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Melissendre
Vla maintenant quelques temps que ça ne tourne plu comme je l'aurai voulu, après l'excitation suite aux promesses d'aventures en tout genres , les jours se mettent à passer sans grand changements et la déception se fait sentir ainsi que l'ennui de ce fait , et après bons nombres de discutions avec mon gentil marin Irlandais tout autant déçu que moi , nous décidons de prendre notre vie en main et de la vivre tel qu'on le désirait , aventureuse et pleine de surprises , nous partons donc à la recherche de complices à qui on pourrai se joindre

Nous voyageons par monts et pas vaux , surveillant , écoutant discrètement ce qui se passe autours de nous , gentil petit couple d'amoureux se fondant dans la masse et passant inaperçu dissimulant sous des regards angéliques une nature des plus retors et des plus perverse, zieutant discrètement la grosseur des bourses des voyageurs attablés en taverne

Un jour enfin le rouquin entend parler d'une bande de dégénérés loufoques complètement à la masse mais qui correspondrai parfaitement à ce que nous recherchons , les Piques qu'ils s'appellent , j'en avait bien entendu parler à Saumur mais étant donné que nous avions d'autres projets ,je n'avais pas trop prêté attention à ces lascars , mon Irlandais se renseigna sur les dit Piques , on apprit ainsi qu'ils cherchaient de la chaire fraiche , des bras et des canards, des canards ? quelle drôle d'idée !!!! qu'à cela ne tienne , le mieux pour en savoir plus était de rencontrer le chef des canards , Pique ou canard ?

Ayant obtenu l'adresse de leur repaire nous nous y rendons chapardant sur le chemin ce que nous pouvons afin de nous nourrir et aussi remplir nos bourses plutôt plate en ce moment

Après quelques jours de marche nous voila arrivé dans l'antre des Pique canard , je dois dire que je ne suis pas spécialement difficile , mais l'endroit était particulièrement infect et repoussant , l'odeur fétide qui sortait de là était pas des plus agréable je regarde un peu autours de moi, et franchement , je suis prête à faire marche arrière mais maintenant qu'on était là il fallait faire face , de toutes façons j'étais pas une lâche ni une trouillarde , je me place derrière mon rouquin qui décide d'attirer l'attention en lançant quelques " COIN COIN " retentissant , je ne peu m’empêcher de rire et je lui pince les fesses
Hoo comme tu cancane bien gentil rouquin !!! , j'pense que tu feras un très bon canard , mais j'préfère quand même les anguilles
Après un moment, on voit apparaitre un homme , titubant, l'air pas des plus avenant tenant une bouteille à la main, il avait vraiment peine à tenir ses ses guiboles, je le détaille , il est vraiment repoussant et j'aurai pas voulu le croisé au coin d'un bois , je reste un peu en retrait et laisse Shane prendre la parole , l’affreux lui répond et fait savoir qu'il est le chef des Piques , puis il fini par se retrouver le cul dans la fange , j'essaie de retenir mon rire tant la situation était cocasse mais je ne peux y arriver surtout quand il parle de lui ramener une grenouille et un lapin je reste légèrement en retrait en regardant l'hideux personnage vautré dans la gadoue en me demandant si il était réellement le chef des Piques
Shanephillips
De loin, le spectacle qu'offrait le Borgne n'était pas des plus joli à voir, mais de près c'était encore pire. Fallait avoir le palpitant bien accroché ou serait ce l'estomac ? Va comprendre Charles...On dégueule nos tripes quand on a mal au cœur. Ben voyons, on est pas dans la merde avec une logique pareille. Et quand on a mal au cul, ça stimule la repousse des cheveux ? Passons. Phillips le détailla rapidement et à chaque coup d’œil posé sur la trombine du gus, il découvrait quelque chose de plus...en moins. Absolument fascinant, les circonvolutions des chairs violacées, sectionnées ou encore boursouflées sur le faciès mutilé du Pique avait un effet presque hypnotisant sur le rouquin blanc. Shane ne le quittait pas des yeux, ouaip il en avait encore deux en sa possession lui, alors que le monoglobulé s'approchait dangereusement de lui. L'irlandais restait là, à sa place, ne faisant même pas mine de s'écarter quand la Tord'tiflette vint poser sa lourde paluche sur le freluquet qu'il était. Ouais comparé au Borgne, Phipps avait l'air d'un freluquet maigrichon tout menu. Encore plus que d'habitude lorsqu'il est tout seul comparé à lui même.

Par ce geste sans équivoque, il avait bien compris qu'il n'y avait rien d'amical ni rien de franchement hostile, que ce soit envers lui ou sa brune. Brunette qui semblait lui avoir tapé dans l’œil vu le regard appuyé que le Borgne lui adressait. L'Anguille n'était pas là pour déclencher une guerre au moindre petit geste même s'il restait sur ses gardes. Dans un endroit pareil, faudrait vraiment être atrophié du bulbe pour y venir les couilles à l'air. A la fois littéralement et au figuré. Ben oui...faut pas les laisser trainer ces choses là, elles peuvent attraper froid, sans oublier les voleurs de bourses. C'est un coup à finir eunuque ce genre de promenade poutre apparente, mais là n'est pas la question. Shane s'était aventuré Cour Brissel avec tout ce qu'il fallait comme tissu sur le cul. Un peu de tenue.

Chuuut, tout l'monde il ferme sa mouille maintenant. Le Borgne va s'exprimer et pis après le roux il va lui répondre.


Sérénissime Illuminé des Piques hein, quel prestige. S'faire accueillir par The Piquest, le gratin V.I.P de la Cour Brissel. Le Vraiment Illustre Pique...et j'arrête là.

Se tournant un instant vers Melissendre et lui adressant un regard qui voulait dire : «Hey t'as vu ça, on est tombé sur l'un d'entre eux du premier coup grâce à ma maitrise relative du Parler Palmé »
Oui...c'était un regard très expressif. Et de s'adresser à nouveau au Borgne.


C'est bien moi qu'jai dit coin coin tout à l'heure, ouep. Fallait bien vous faire sortir d'une façon ou d'une autre. Pis j'me suis dit que c'était le meilleur moyen pour y arriver sans avoir à me coltiner les clodo du coin.


Phillips s'apprêtait à répondre à la question du Pique, à savoir s'ils avaient ce qu'il fallait pour faire partie de cette joyeuse assemblée haute en douleur, quand Sa Majesté Canard Boiteux fit quelques pas en arrière, tenta tant bien que mal de rester debout sur ses guiboles avant de se vautrer royalement. L'cul par terre qu'il était l'Sérénissime. Le bon côté des choses, c'est qu'il ne risquait pas de tomber plus bas à présent. La distraction terminée, la discussion pouvait reprendre son court comme si de rien n'était. Imperturbable, Shane reprit.

Si on a ce qu'il faut ? Ça s'pourrait, ça s'pourrait. Mais j'pense que le seul moyen de s'en assurer, ce serait de nous accepter au sein d'vot' mare aux canards en tant que canetons à l'essai. Histoire d'être fixé. Parce que là comme ça sans avoir gouté à la vie de Pique, je peux pas vraiment dire si j'ai ce que vous cherchez ou pas.

Puis...le silence.
Shane regardait son interlocuteur qui semblait savourer pleinement cette communion avec la nature, les miches vissées sur le sol boueux, merdeux, vaseux et adipeux...Ouais bon, çui là c'est juste pour la rime. Le roux préféra éluder habilement la question du Borgne, signe d'un délire alcoolisé prononcé, pour en poser une à son tour.

Alors, ça marche ?
Vous nous laissez faire trempette ?


Avant de lui tendre une paluche , à la fois pour sceller le marché et accessoirement pour permettre au Borgne de décoller son fion du sol. Après il pouvait bien y rester, le rouquin s'en cognait sévère.
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Tord_fer
Comme ça après avec mon lapin, je pourrais lui couper les oreilles, mais est ce que ça va tenir sur la grenouille, parce que c’est quand même vachement petit le crane d’une grenouille. Et puis comment je vais les faire tenir sur son crane ? Les coudre ? Hannn ouais, les coudre, c’bien ça ! Et si les deux oreilles tiennent pas, tant pis j’en mettrais qu’une, ça suffira bien pour comprendre que c’est un lapin. D’façon c’est con un chasseur d’canard alors bon…

Le cul dans la fange le Borgne était en pleine réflexion sur ce qu’il allait faire de ces grenouilles tout en prêtant une oreille aux propos du roux.
Il voulait gouter à la vie des canetons afin que l’un comme l’autre ils puissent se « juger », mais fois, l’idée était bonne, même très bonne cela convenait au Borgne.


Citation:
Alors, ça marche ?
Vous nous laissez faire trempette ?


Bien sûr que ça….

Regard sur la main tendu que le Borgne s’apprêter à serrer.
Hé ! Mais attend là !
Et mes grenouilles ? Mes lapins ! Non mais non ! Ca va pas ça ! Ca va pas du tout !
Et voilà que le vieillard aviné se retrouve à taper le sol de sa main tels un enfant en plein caprice. Le roux avait failli l’enfler pour son projet, que dis-je, son GRAND projet de grenouilapin et que lui il allait se laisser faire sagement. Pour sur niveau embrouille le petit roux avait du talent et l’étoffe pour être canetons ! La donzelle semblait plus réservé près du rouquin, surement les ch'veux, les ch’veux ça fait tout, mais Tord avait appris depuis longtemps à se méfier de l’eau qui dort. D’ailleurs le Borgne n’était chef en rien, pas de chef chez les canards, ou du moins ils le sont tous, et donc tous se pavane avec un titre de noblesse pour se la raconter un peu. En parlant d’absence de chef d’ailleurs, Tord se devait d’ameuter les autres canards avant de serrer quoi que ce soit chez le roux. Et oui je ne parle pas forcement de la main.
C’est donc en chouinnant le cul dans sa crasse que le Borgne décide d’ameuter un peu les autres.


Liiiiiidddoooouuuuuuuuuuu ! Y veux pas m’apporter de greeeeennnnoouuuiiiillllleeeeeeee….. Il m’embetteeeeuuuh ! Hips.

Hé oui, il parait que lorsqu’on vieillit on retourne en enfance. Le Borgne ne pousse néanmoins pas ce cri de détresse par hasard. Il sait que les autres ne sont pas loin. Il le sens. Et puis un canard en cache un autre.

Héééé !!! J’ai trouvé un roux ! V'n’ez voir ! On n’en avait pas encore, enfin, plus….
J’l’veuuuuuxxx !

Ouais ouais, moi aussi, mais j’emmerde pas tout l’monde avec ça !
Bah si c’est toi qui gueule dans la rue bougre d’âne.

J’l’veuuuuuuxxx !


Et voilà un Borgne ivre en plein caprice face aux jambes des deux amoureux. Si ça ce n’est pas du spectacle franchement !
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Miya
Dans une formidable immobilité, affaissée, accablée des chaînes de la maternité, la luciole était là à regarder son bébé chialer. La crinière ébouriffée, la mine terreuse elle était assise, les coudes sur ses genoux, les pommettes calées sur ses poings, hébétée devant le pouvoir assommant d'une si petite et belle créature. C'est qu'elle avait tout tenté, elle l'a nourri, lui a chanté à l'oreille même si on le lui avait fortement déconseillé, l'a promené pendant des heures... Mais RIEN! Rien! Les hurlements de la petite Laylah raisonnaient comme une douce torture dans sa tête jusqu'à ce qu'un autre hurlement se fait entendre...

Héééé !!! J’ai trouvé un roux ! V'n’ez voir ! On n’en avait pas encore, enfin, plus….

Suave et carrément plus doux! Le regard avide de vie de la luciole brille avant d'étinceler presque sadique, attrape la petite blondeur et vient la poser tendrement sur le corps endormi de Tynop. Oui c'était son tour cette nuit et le pauvre blond n'a pas fermé l'oeil de toute la soirée mais la luciole s'ennuie et elle n'arrêtera jamais de lui rappeller les neuf mois de misère qu'elle a vécu, qu'il morfle un peu. Sans attendre qu'il se révéille complétement, le regarde grogner en s'frottant les yeux, une légère culpabilité? Même pas. La cape enroulée autour de ses épaules, s'envole rejoindre un plus tendre mugissement.

Un roux, un roux! Ce soir c'est grillade!! Param Param!

La luciole et les roux, c'est une grande histoire d'amour pleine de rebondissements... Soit elle aime soit elle hait et dans les deux cas l'rouquin/e endure des misères pénibles. Elle ne les considérait pas vraiment comme des humains mais plutôt comme des créatures étranges, parfaits pour des expériences en tout genre, d'excellents cobayes, même qu'elle a réussi à se lier d’amitié avec certain d'entre eux celà ne rentrait que dans son interminable apprentissage et persévérance dans l'effort vers la diplomatie et la tolérance, c'est que ça rapporte. Et les sentiments à force de traîner avec, se développent presque timidement au début pour s'épanouir dans l'même lit à la fin d'une nuit, jusque là, immémorée.

La luciole arrive donc, excitée, même que les idées soient lentes et la conception difficile, zieute le borgne toujours à l'horizontal, rampant et chialant au sol. Traumatisée par ces comportements puériles, les neurones survivants se paralysent laissant place aux réflexes dangereux qui entre donner le sein ou donner un coup de pied choisissent non sans avoir hésité quelques secondes la deuxième option.

Ta gueule!

Heureuse de pouvoir enfin faire ça, les fossettes se creusent dans un sourire radieux, la main tendrement maternelle caresse le crâne du borgne qui semble se calmer ou pas alors que le regard oblique vers le couple.

Bienvenue, vous avez des sous? Des robes? Des escargots? Vous n'êtes tout de même pas venus les mains vides?? Ça ne se fait pas!
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Alida.
La Pipistrelle à la rescousse, on aura tout vu.
Jamais très loin du Borgne, elle pousse un -très- profond soupir lorsqu'elle entend son compère gueuler des histoires de nouilles et de bêtes, elle ne comprend pas très bien d'où elle est. Mais surtout, il l'appelle, parce qu'elle le vaut bien.
Elle passe une main dans ses cheveux noués et descend du rebord de la fenêtre où elle est perchée, poste d'observation comme un autre. Elle dévale les escaliers branlants, glisse sur une flaque d'on ne saura jamais quoi et se retrouve le cul par terre en bas des marches. Elle grimace, se redresse et se frotte les fesses, non sans afficher une moue contrariée. Foutu Borgne, c'est de sa faute.


- TOOOORD c'est de TA FAUUUUTE !

Oui, elle aussi sait crier.
Elle se pointe au niveau du petit groupe sans prêter attention au roux, à la fille inconnue, et à Miya qui est moins marrante depuis qu'elle est mère.
Elle tapote nerveusement de la poulaine, celle avec les grelots, juste sous le nez du Borgne.


- C'est de TA faute ! Tu m'entends ?! De TA faute !
- Il sait pas de quoi tu parles, pauvre nouille.
- Ouais ?! Parlons-en de la nouille ! C'moi que tu traites de nouille ? C'EST MOOOI ??! Non c'est trop injuste.

Elle s'assoit à côté du Borgne, non pas parce qu'elle est ivre, mais parce qu'elle boude.

- Personne m'aime de toute façon.

Voilà, c'est dit. Et pour la peine, elle donne un coup de pied avec sa poulaine gauche rouge à grelot dans le tibia du roux.
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Heikki
Lorsqu'un ivrogne et un cupide jouent une pièce de bronze.

... et donc t'comprends? C'le Pharaon, l'Phare à On.* Qu'l'est bonne hein?

Oui, dans les quartiers pourris les blagues sont les meilleures. Ou presque. Après tout la vie en elle même était un large comédie dont tous les hommes étaient des acteurs. Parfois principaux, parfois secondaires... mais le brun aimait à se dire qu'il était le comédien en or, le meilleur, le plus apprécié. Ou presque. Concours de blague dans une vieille bâtisse de la Cour Brissel? Bah oui, le brun aime bien l'humour et surtout il adore l'argent... et y'a une pièce en bronze en jeu. Un soupire, un instant de réflexion, et Heikki ouvre la bouche pour raconter sa propre blague.

Qu'est-ce que deux petits poids qui se battent?

La farce ultime, l'humour à en faire tomber toutes les demoiselles dans ses bras. Il en était fier le cupide, après tout c'était un canard déguisé en cygne et son sourire lui rapportait tout autant d'argent que son épée. A l'instant même ou le brun va pour donner la réponse il est coupé par un cri qui retentit dans la rue. Pas de quoi s'affoler en temps normal puisque la rue de la Mortellerie est par habitude très bruyante. Un cri d'ivrogne... et là encore pas de quoi s’inquiéter dans ce quartier, sauf lorsque l'on reconnait la voix du Cyclope. Une question vient alors chatouiller l'esprit du bel. Le Borgne ou la pièce de bronze? Le canard ou la pièce de bronze? La famille ou la pièce de bronze? ... Si il n'avait pas pour habitude de rester impassible le Cupide serait en train de grimacer tant il était difficile de choisir.

Les voix s'élèvent encore au dehors et finalement Heikki trouve une solution plus qu'appropriée. Ce sera la pièce ET le borgne. Après tout le badaud en face est complètement ivre et ne réalisera probablement pas que le machiavel vient de lui piquer la piécette sous le nez en lui faisant croire qu'il va se chercher à boire... Voleur tu es, voleur tu resteras... c'est un art que Heikki sait manier, comme la plupart des Piques d'ailleurs.

Et ça gueule, encore et encore... de tous les canards le brun devait être le moins bruyant, bien qu'il compensait en étant clairement le plus avide. C'était aussi clairement le plus coquet. Après tout le capitaine José, représentant de la mode dans les Royaumes, ne disait-il pas que "La classe c'est d'être chic dans sa manière de s'habiller?"**

Devant le spectacle qui s'offrait à lui le Cupide resta quelques instants à l'écart pour écouter les échanges, pour finalement en conclure qu'il n'y avait rien de trop grave. Un ivrogne et une sauterelle à terre, une ex-engrossée à leurs cotés et un couple perdu devant l'attroupement peu commun que formaient les palmipèdes. Bref la routine.


Moi je t'aime bien la Sauterelle! Après tout, comme un poussin qui sort de son oeuf... Heikki a tendance à s'attacher aux gens qu'il voit dans certaines occasions. La crasseuse, même si elle avait voulu lui manger un bout de cuisse, restait le premier canard qu'il avait croisé après Tord depuis un moment. S'approchant de la troupe, sans même se présenter, il lança alors de son propre chef.

Puisque vous ne les avez pas encore coupé en petits morceaux, je pense qu'ils méritent de tenter l'expérience Pique. Moi.

Fallait savoir être rentable, le temps c'est de l'argent.

* Astérix et Obélix, mission Cléopâtre
** Le grand détournement, la classe Américaine

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Shanephillips
Le temps semblait comme suspendu, les paluches du rouquin et du palmipété comme un coin coin se rapprochant au ralenti...très très au ralenti même. La création du monde version danse des canards. La scène idéalement accompagnée du chant divin des lapins croassant gaiement dans la mare en se secouant les miches. Drôle de spectacle que çui ci, serait ce les vapeurs d'alcool véhiculées par le bec du Borgne qui commençait à tournicoter le bulbe du Phillips ? Bordel de cul, faudrait que le Sérénissime en tienne une sacrée dans le beignet pour enivrer les personnes environnantes rien qu'en déblatérant. Shane était à deux doigts de conclure l'affaire quand tout à coup, l’œil du tordu vrilla dans son orbite et ce dernier se mit à cogner le sol comme un foutu mioche ayant perdu j'sais pas trop quoi. Euh...d'accord qu'il s'est dit dans sa tête. Après tout. Ils z'étaient pas obligé de se caresser la paume non plus. L'Anguille récupéra sa main à lui et se contenta du « Bien sûr que ça... » que le Torsadé avait laissé échapper avant de se mettre à criser et d'appeler toute la mare à la rescousse. Un fin sourire vint s'afficher sur ses lèvres, lui et sa brune n'étaient pas venu ici en vain. Ils étaient canetons à l'essai, c'est le mono-globulé de l'oeil qu'il l'a dit même. Alors bon...maintenant fallait attendre ce que les autres Piques allaient dire de tout ça mais pour l'instant ça s'annonçait plutôt bien. Peut être. En fait, il n'était pas vraiment plus avancé vu qu'il discutaillé avec un gonze quelque peu éméché. Ça se trouve une fois décuité, le Borgne ne se souviendrait même plus de lui. Le roux était plutôt confiant, un simple regard au canard qui se trouvait devant lui suffisait pour se rendre compte que celui ci n'avait jamais retrouvé le chemin tortueux de la sobriété depuis les quinze dernières années. Et encore.

D'ailleurs en parlant des autres, ils n'allaient pas tarder à pointer le bout de leur museau. Comment je le sais ? C'est simple. Tord, le cul toujours profondément ancré dans le sol, s'était mis à beugler généreusement. Un moyen efficace pour rameuter tous les palmés de la cour Brissel. Il ne fallut qu'une poignée de minutes pour que ça se mette à remuer ici et là. Des silhouettes sans visages se mouvant dans l'ombre opaque et obscure, toussotant au passage parce qu'ils venaient tout juste d'avaler un morceau d'ombre, se raclant la gorge et expulsant un glaviot noirâtre composé d'obscurité. Le sombre mollard s'étalant sur le sol terreux et cradeux de la Cour Brissel.
Bon d'accord, ça ne s'est peut être pas passé entièrement comme ça. Peut être qu'en fait, ils se sont juste pointé un par un. Répondant tout simplement à l'appel, à la supplique, au cri de terreur et de douleur de l'un des leurs. Ouais, tout pareil...sauf que le Borgne n'était ni terrorisé de peur, n'avait mal nulle part. Il était simplement imbibé.

Le premier canard ayant répondu aux borborygmes du Sérénissime était en réalité une canarde. Ouep, j'ai dit canarde. Celle ci traversa la cour de sa démarche gracile et volubile avant de s'arrêter auprès du cyclope. Shane la détailla d'un rapide coup d’œil, elle avait les traits tirés et semblait épuisée mais ce n'était pas tout ! Quelque chose semblait lui peser. Serait-ce un oiseau, un nuage ou une grosse caisse ? Non rien de tout ça. Seulement un TA GUEULE tonitruant qui, lové dans sa boyasse, attendait le moment opportun pour s'échapper et laisser éclater son joli petit filet de voix empli de grâce. Le tout emmailloté dans un sourire buccal lumineux encadré par pas moins de deux fossettes. Maryse !

Même pas le temps d'ouvrir le museau pour répondre aux interrogations de la blonde que le sifflet du rouquin se retrouve prodigieusement coupé dans son élan, foulé du pied par une acrobate modèle réduit, se défenestrant et atterrissant sur le cul après avoir dévalé un escalier en piteux état et glissé sur une flacasse de fluide d'origine inconnue. Oui, il s'agit bien du même fluide d'origine inconnue mentionné un peu plus tôt. Si vous l'avez lu, vous savez d'quoi je cause. Shane zieuta cette furie qui avait quand même une sacrée grande gueule. On entendait plus qu'elle...ou presque. Seul le Borgne parvenait à égaler sa beuglante et Phillips se trouvait pile là où il ne fallait pas s'éterniser sous peine d'avoir les esgourdes en sang et le bulbe en ébullition. A égale distance entre les deux sources de gueulante. Fort heureusement, les vocalises ne trainèrent pas et un calme relatif fit son retour, ce qui permit à l'Anguille d'écouter un peu mieux ce que la nouvelle venue avait à dire. Euh...d'accord, qu'il se dit à nouveau dans sa tête. Les propos qu'elle tenait n'avait pas grand sens ou alors il lui manquait un morceau. Reprenait-elle le cour d'une conversation inachevée ? Phipps en savait foutre rien.

Une voix s'éleva dans son dos, c'était celle d'un canard homme. Shane pivota la trombine et vit la dégaine du type en question avant de sentir l'impact d'une poulaine à grelot contre son tibia. Même pas mal d'abord. Le gonze amateur de Sauterelle ne correspondait pas au reste du groupe et c'est justement pourquoi il leur ressemblait tant. Le roux quant à lui, avec son long manteau de cuir patiné par les années et les intempéries, ses braies rapiécées avec des bribes de tissus chopé ici et là, semblait être le chainon manquant entre la classe et la crasse. Il pourrait complétement s'intégrer à la vie mouvementée de la Cour Brissel et en reluquant la trombine des canards qui venaient de le rejoindre, il se dit qu'il pourrait même s'y plaire. Pour l'instant il n'y avait que les deux gars qui étaient prêt à les accepter. En était il de même chez les canettes ? Maintenant qu'il pouvait en placer une, il les regarda tour à tour et dit...


Moi, c'est Shane.
Comme ça vous ne vous sentirez pas obligé de m'appeler le roux à chaque fois. Je vous offre une alternative. C'est merveilleux, je sais. Ne me remerciez pas
Je n'ai ni robe, ni escargots...mais j'ai un chaudron d'or, des fées plein les poches et par temps pluvieux, il m'arrive même d'avoir un arc en ciel qui me sort des miches.

Croisant les bras, reprenant son sérieux.

Alors...qu'est ce que vous en dites ?
Tord m'a déjà donné son accord. Mais vous autre ?

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Tord_fer
Sous les chouinements du Borgne la sentence ne mis pas longtemps à tomber, et celle-ci fut donner avec simplicité et classe par la Luciole.

Ta gueule!

Simple. Efficace. Et le Cyclope se tût. Du moins quelques instants, le temps de lancer un regard larmoyant à la blonde. Pourquoi devait-il se taire ? Il avait raison. Y’avait bel et bien un roux dans la cours, quoi ! Le Borgne ouvrit la bouche pour protester mais la chique lui fut coupé par l’arrivée tout en glissade de la Pipistrelle qui, très vite, s’en pris à lui. De toute façon c’était de sa faute.
De sa faute ?
Il se gratta le crâne à la recherche d’éventuel fait et geste qu’il aurait put faire, mais décidément, rien ne lui revenait en mémoire. l n’avait rien fait. Et puis ce n’était pas sa faute, mais celle du roux. C’est lui qui ne voulaient pas chercher de grenouille…
Tord regarda Alida et tendit le doigt vers elle. Il lui toucha le bras à plusieurs reprises le regard dans le vide, la bave aux lèvres.
Que faisait-il là déjà ? C’est qui l’roux ?
Oh y’a même Luciole !
Tord lui fait un grand sourire, il était content de voir la blonde trainer dans la rue loin de sa fabrique de merde ambulante.
Il ne fit pas attention à Heikki qui arrivait dans son dos. Il ne répliqua rien au « Ta gueule » fleurie de la blonde pour la simple et bonne raison qu’il l’avait oublié, comme le reste. Il ne se souvenait pas non plus comment il s’était retrouvé le cul dans la fange à pousser Lidou de son doigt, devant les pieds d’un roux et d’une brune.


Tord m'a déjà donné son accord. Mais vous autre ?
C’qui lui ?


Tels et la réponse éloquente d’un borgne soul comme cochon à qui la mémoire fait faillit, autant que la raison.
Il ne tarda pas à ce désintéressé de la conversation avant de se rouler en boule et de s’endormir, là. Au pied de tous ces gens rameuté a coup de gueulante.

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