Alida.
Pipistrelle se prélasse au soleil, avachie contre un mur branlant de la Mortellerie, assise sur trois pavés presque égaux. Elle passe une main dans ses cheveux noués pour écarter quelques mèches qui barrent son visage et se retrouve l'oreille coupée à l'air.
- Gnn ! Fermes la fenêtre, j'dormais tu fais chier, ça m'a réveillée l'soleil. P'tain. Laisse-moi faire ma sieste !
Elle grommelle, lasse de toujours devoir faire des compromis pour que sa Voix la laisse tranquille de temps en temps. Mais aujourd'hui, elle n'en fera pas. Pipistrelle fait ce qu'il lui plaît. Elle tire alors davantage sur les mèches noir de jais pour les rassembler du côté opposé à l'oreille manquante. Elle se marre et ferme les yeux pour profiter du Soleil qui lui chatouille les paupières.
- T'es sourde où quoi ?
- Fini la sieste. Maint'nant fermes là où j'm'ouvre le crâne pour t'faire sortir. Vas jouer dans les boyaux, t'vas pouvoir faire des roulades ça t'occupera.
- Ouuuuh, j'ai peur. T'viendras pas te plaindre si je roule à t'en faire gerber.
- Ouais c'est ça. Oust.
Elle regarde furtivement autour d'elle et rampe jusqu'à une bouteille qui traîne un peu plus loin. On ne sait jamais, des fois qu'il reste quelque chose dedans, ce serait dommage de gaspiller.Elle tend le bras pour attraper la belle trouvaille avant d'émettre un petit soupir déçu. Vide, elle est vide. Foutue bouteille. Alors elle la lance, loin, aussi fort qu'elle le peu, se moquant bien de savoir où elle va atterrir et si elle va toucher quelqu'un. Elle s'allonge sur les pavés qui viennent lui piquer le dos et regarde passer les fins nuages qui ponctuent un ciel azur. Elle étire un sourire et cherche des motifs : ici un gros buisson -forme générale du nuage qui ne ressemble à rien, même avec de l'imagination, si ce n'est à un buisson- là une poulaine.
- Une poulaine gauche !
Elle se redresse vivement et tend le bras, comme pour l'attraper, mais se retrouve toute étonnée face au Cupide à qui elle attrape la jambe pour se relever. Elle s'époussette les fesses pour lui faire croire qu'elle est quand même un peu propre sur les bords. Elle ne l'a pas entendu arriver, alors bien sûr, elle ne comprend pas ce qu'il se passe, comme souvent.
- T'es descendu du nuage ?
Elle se gratte un moment le crâne en fixant alternativement le Canard et les nuages, puis finit par hausser les épaules. Encore un mystère.
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- Blablabla réponses d'Alida...
- Gnn ! Fermes la fenêtre, j'dormais tu fais chier, ça m'a réveillée l'soleil. P'tain. Laisse-moi faire ma sieste !
Elle grommelle, lasse de toujours devoir faire des compromis pour que sa Voix la laisse tranquille de temps en temps. Mais aujourd'hui, elle n'en fera pas. Pipistrelle fait ce qu'il lui plaît. Elle tire alors davantage sur les mèches noir de jais pour les rassembler du côté opposé à l'oreille manquante. Elle se marre et ferme les yeux pour profiter du Soleil qui lui chatouille les paupières.
- T'es sourde où quoi ?
- Fini la sieste. Maint'nant fermes là où j'm'ouvre le crâne pour t'faire sortir. Vas jouer dans les boyaux, t'vas pouvoir faire des roulades ça t'occupera.
- Ouuuuh, j'ai peur. T'viendras pas te plaindre si je roule à t'en faire gerber.
- Ouais c'est ça. Oust.
Elle regarde furtivement autour d'elle et rampe jusqu'à une bouteille qui traîne un peu plus loin. On ne sait jamais, des fois qu'il reste quelque chose dedans, ce serait dommage de gaspiller.Elle tend le bras pour attraper la belle trouvaille avant d'émettre un petit soupir déçu. Vide, elle est vide. Foutue bouteille. Alors elle la lance, loin, aussi fort qu'elle le peu, se moquant bien de savoir où elle va atterrir et si elle va toucher quelqu'un. Elle s'allonge sur les pavés qui viennent lui piquer le dos et regarde passer les fins nuages qui ponctuent un ciel azur. Elle étire un sourire et cherche des motifs : ici un gros buisson -forme générale du nuage qui ne ressemble à rien, même avec de l'imagination, si ce n'est à un buisson- là une poulaine.
- Une poulaine gauche !
Elle se redresse vivement et tend le bras, comme pour l'attraper, mais se retrouve toute étonnée face au Cupide à qui elle attrape la jambe pour se relever. Elle s'époussette les fesses pour lui faire croire qu'elle est quand même un peu propre sur les bords. Elle ne l'a pas entendu arriver, alors bien sûr, elle ne comprend pas ce qu'il se passe, comme souvent.
- T'es descendu du nuage ?
Elle se gratte un moment le crâne en fixant alternativement le Canard et les nuages, puis finit par hausser les épaules. Encore un mystère.
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