Desiree.
Après avoir abandonné Justine et le Comte dans la salle de la taverne, la blondine était partie, sa lettre de change à la main, pour aller se changer.
Resserrer sa natte, n'en déplaise aux soignants. Voire la remonter en chignon. Se serrer dans sa plus belle robe. Celle à la mode de Flandre.
Offrir une robe à Justine. Grand dieux.
Elle ferait mieux de choisir sur catalogue et de commander aux doigts d'or, mais impossible. Si le Comte avait réclamé une robe, il allait falloir en choisir une ce matin, houspiller le tailleur pour qu'il fasse les retouches dans la journée, et que Justine la porte au soir.
Donc payer cher.
Donc informer la comtesse de ça. Donc, techniquement, informer la comtesse qu'Enzo avait des vues sur la petite blondinette. La Comtesse le savait déjà certainement, puisque la petite est blonde et belle, mais lui en apporter la confirmation, ça ne faisait pas plaisir à la Première Dame.
Et elle allait surveiller la "petite" Justine comme le lait sur le feu.
Et l'informer des lubies du comte, peut être.
En attendant, il allait falloir trouver une jolie robe.
Fichtre.
La Blondine finit de nouer les rubans de ses mules de soie, y attacha les semelles de bois, et sortit toquer à la porte de la demoiselle de compagnie.
Justine ? Es-tu prête ?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Resserrer sa natte, n'en déplaise aux soignants. Voire la remonter en chignon. Se serrer dans sa plus belle robe. Celle à la mode de Flandre.
Offrir une robe à Justine. Grand dieux.
Elle ferait mieux de choisir sur catalogue et de commander aux doigts d'or, mais impossible. Si le Comte avait réclamé une robe, il allait falloir en choisir une ce matin, houspiller le tailleur pour qu'il fasse les retouches dans la journée, et que Justine la porte au soir.
Donc payer cher.
Donc informer la comtesse de ça. Donc, techniquement, informer la comtesse qu'Enzo avait des vues sur la petite blondinette. La Comtesse le savait déjà certainement, puisque la petite est blonde et belle, mais lui en apporter la confirmation, ça ne faisait pas plaisir à la Première Dame.
Et elle allait surveiller la "petite" Justine comme le lait sur le feu.
Et l'informer des lubies du comte, peut être.
En attendant, il allait falloir trouver une jolie robe.
Fichtre.
La Blondine finit de nouer les rubans de ses mules de soie, y attacha les semelles de bois, et sortit toquer à la porte de la demoiselle de compagnie.
Justine ? Es-tu prête ?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.