Ludwigvonbek
Ludwig avait mal dormi...
Outre le fait qu'il s'était couché le ventre vide, l'épisode avec les brigands de la veille l"avait perturbé et il avait mis de longues minutes avant de trouver le sommeil.
Mais pourquoi donc avait il ainsi fait preuve de..clémence ? La Rousse aurait elle eu sur lui un effet pervers ? Le Lupus, qui avait terrorisé les campagnes transylvaniennes, dont tout le monde vous dirait que prononcer son nom était déjà un gage d'insécurité, aurait il été infecté par une trace d'humanité ?
Il s'était tourné et retourné sur sa couverture en même temps que les questions.
Décidément, sa quête lui réservait plus de surprises qu'il n'en attendait !
Que n'avait il pas confié la tache à deux de ses loups ? Le Dément était une proie facile...Venir se perdre dans ses royaumes dont il percevait maintenant la nocivité était ce qu'il avait fait de pire depuis...non, il n'avait encore rien fait de pire !
Mais, avait il vraiment le choix ? Son père, le Graff, ne lui avait laissé aucune alternative.
Finalement, il s'était levé et aprés avoir rangé son équipement, il avait marché une bonne partie de la nuit.
Il avait contourné les portes de Sion comme un loup qu'il était, discrètement et sans s'arréter, et il marchait maintenant dans la campagne, ignorant qu'il venait de franchir la frontière de la Savoie.
Les Montagnes au loin brillaient sous la lune mourante et les premiers éclats du soleil sur les neiges éternelles leur donnaient un aspect majestueux comme surmonté d'une couronne de feu.
A cette dernière pensée, le Lupus s'arréta.
Non mais...qu'est ce qu'il t'arrive ? Voilà que tu te mets à regarder et apprécier la nature ?
Le trouble persistait. Il devait tuer le mal par le mal.
Le prochain que tu croiseras paiera cher ...je vais te léventrer...et peut être même le torturer avant...non mais !
Il longeait un lac dans lequel se reflétaient les cimes enflammées et il eut cette simple réflexion :
J't'en foutrais, moi, de la poésie !
_________________
Outre le fait qu'il s'était couché le ventre vide, l'épisode avec les brigands de la veille l"avait perturbé et il avait mis de longues minutes avant de trouver le sommeil.
Mais pourquoi donc avait il ainsi fait preuve de..clémence ? La Rousse aurait elle eu sur lui un effet pervers ? Le Lupus, qui avait terrorisé les campagnes transylvaniennes, dont tout le monde vous dirait que prononcer son nom était déjà un gage d'insécurité, aurait il été infecté par une trace d'humanité ?
Il s'était tourné et retourné sur sa couverture en même temps que les questions.
Décidément, sa quête lui réservait plus de surprises qu'il n'en attendait !
Que n'avait il pas confié la tache à deux de ses loups ? Le Dément était une proie facile...Venir se perdre dans ses royaumes dont il percevait maintenant la nocivité était ce qu'il avait fait de pire depuis...non, il n'avait encore rien fait de pire !
Mais, avait il vraiment le choix ? Son père, le Graff, ne lui avait laissé aucune alternative.
Finalement, il s'était levé et aprés avoir rangé son équipement, il avait marché une bonne partie de la nuit.
Il avait contourné les portes de Sion comme un loup qu'il était, discrètement et sans s'arréter, et il marchait maintenant dans la campagne, ignorant qu'il venait de franchir la frontière de la Savoie.
Les Montagnes au loin brillaient sous la lune mourante et les premiers éclats du soleil sur les neiges éternelles leur donnaient un aspect majestueux comme surmonté d'une couronne de feu.
A cette dernière pensée, le Lupus s'arréta.
Non mais...qu'est ce qu'il t'arrive ? Voilà que tu te mets à regarder et apprécier la nature ?
Le trouble persistait. Il devait tuer le mal par le mal.
Le prochain que tu croiseras paiera cher ...je vais te léventrer...et peut être même le torturer avant...non mais !
Il longeait un lac dans lequel se reflétaient les cimes enflammées et il eut cette simple réflexion :
J't'en foutrais, moi, de la poésie !
_________________