[RP] A l'infini et au delà, le grand voyage

Soline.

Soline se promenait sur le pont du bateau et repensait aux derniers jours écoulés.
Elle avait préparé ce voyage depuis plusieurs semaines. Elle avait vendu pratiquement tout ce qu'elle avait tissé, ainsi que quelques babioles qui n'avaient plus d'importance pour elle. Elle a juste gardé une peinture de son petit frère Caleb qui était resté à Bergerac, ainsi qu'une peinture de ses parents et de ses 2 plus jeunes sœurs. Sa sœur ainée Doryane était sur le bateau ainsi que son époux Zara. Il était le capitaine. Soline avait laissé son champ et son échoppe à l'abandon, quelqu'un de nécessiteux pourrait les prendre, plus jamais elle n'habiterait La Rochelle.
Après avoir fait monter ses malles sur L'Equynoxe, Soline s'installe dans sa cabine, range ses affaires avant d'aller au mess rejoindre les autres passagers. Elle fait connaissance la d' un couple et leur fille Ambre, une petite crapule de 5 ans et également de Clealan et son fils Ilan, un petit moussaillon tout blond.
Elle avait passé 2 jours très agréable avec ce père et ce fils. Elle avait même retrouvé le sourire. Mais Clealan et Ilan avait dû rejoindre l'autre bateau. Même si il devait tous se retrouver dans quelques jours, le temps était long.
Tout à coup elle est sortie de sa rêverie par une mouette qui s'est posée prés d'elle. Elle prend la missive et la lit, puis la glisse dans son petit sac, s'accoude au bastingage et regarde si elle aperçoit le petit mousse ou son pére

Clealan

Encore une longue journée à briquer ce fichu rafiot, avec ce fichu capitaine, elle l'avait dans l'nez c'était sur, il était devenu sa tête de Turc! Brimade sur brimade pour le Blond, il ne voyait son mini qu'entre deux ponts, pourtant il aurait aimé le voir un peu plus, et admirer le bateau d'en face, histoire d'apercevoir un visage plus humain!

Mais non , l'acariâtre l'avait encore alpagué, et paf, prétextant qu'il avait dormi dans un chaloupe, ce qui est bien évidemment faux, il n'avait pas fermé l'œil depuis qu'il avait mis les pieds sur ce maudit pont! Tant qu'à faire il dormirait cette nuit, cabine faite ou pas..il n'aimait guère les menteurs et encore moins les injustices!, Demain serait un autre jour et advienne que pourra, il fit quand même un courrier à ses sœurs,

Mes chères sœurs,

Si vous apprenez qu'un malheur m'est arrivé, sachez que la responsable est le capitaine de la Voie Lactée, une dénommée çoise (en français dans le texte ).

Je vous demande de vous occuper de mes chers enfants et surtout de mon petit Ilan qui est encore bien jeune.

Je vous embrasse bien fort,

Votre frère,

Clealan

Mouette envoyée le 1er juin 1462,

Il profita encore un peu de l'air du soir et décida quoiqu'il advienne d'aller prendre un repos bien mérité auprès de son fils.
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Zarathustras

... Zara, préparation du voyage et passagers rencontrés lors d'un voyage à cheval dans le Languedoc ...

Zarathustras dict Zara était un grand voyageur maritime depuis quelques années. Il pensait depuis quelques temps à quitter le Poitou avec sa chérie Dory et quelques amis fidèles qui l'accompagnaient dans ses diverses croisières ... En même temps il avait en tête, depuis quelques temps aussi, l'idée d'un grand voyage: après installation, l'Ecosse, l'Irlande du nord puis du sud, retour à La Rochelle pour prendre quelques passagers supplémentaires, idem à Mimizan, puis direction le Portugal, l'Espagne, le sud de la France à Montpellier voire Marseille pour récupérer là aussi des passagers intéressés, puis Alexandrie et le Sanctuaire puis ......
Une croisière, une aventure longue mais riche attendait tous les passagers, membres d'équipage et capitaines participants.

Il n'avait plus fait de long voyage terrestre depuis très longtemps. En ce mois de mars 1492, une lance fut formée et dirigée par Zara avec son cheval Pégaze, un superbe andalou blanc qui n'attendait que cela. Le but était de se rendre en Languedoc puis à Aix.
Il était très heureux d'aller chercher son amie Elohane qui habitait Uzès. Cette dernière l'avait accompagné lors de certaines escapades maritimes et jusqu'à son premier voyage vers Alexandrie. Elle avait pris la barre à plusieurs reprises pour aider Zara à se reposer. Il l'avait formé à la navigation pratique en mer. Il pouvait compter sur elle sans aucune hésitation.
Pour ce voyage, il était accompagné de Dory, son tendre Amour, puis de sa sœur, Duchessecherry, qu'il adorait depuis leur retrouvaille. Celle-ci devait se rendre à Aix pour mettre à jour ses affaires puis à Arles pour y retrouver un autre frère. Deux autres amis fidèles étaient présents, Zimon et Vasa. Accompagnateurs infatigables sur mer comme sur terre depuis des années.
Ce groupe pris la route en direction de Limoges puis Aurillac puis Lodève. En ce 26 mars 1492, nous arrivâmes à Lodève au crépuscule matinal par beau temps légèrement brumeux. La première taverne rencontrée fut la bonne, on y passa la journée pour reprendre des forces et se relaxer. Après une bonne journée de repos, nous allâmes nous sustenter et rafraîchir. Nous rencontrâmes alors un groupe dont le meneur semblait être Sire Clealan des Charmilles, Seigneur de Mouhers. Bel homme blond, il fut de suite intéressé par le projet de voyage à Alexandrie. Nous discutâmes longtemps durant la nuit de voyage, navigation, navire, sujet dont Zara était intarissable. Ils échangèrent ensuite quelques missives pour se donner rendez-vous à La Rochelle, lieu de départ du grand voyage.
Après Lodève, Montpellier, où Zara possédait un magnifique appartement tout près de la Méditerranée. Ils continuèrent vers Uzès. Elohane les attendait, toutes ses affaires étaient déjà prêtes. Elle intégra aussitôt la lance. Direction Aix à présent, que nous avons atteint en 2 journées. Nous restâmes quelques jours ici, laissant Duchessesherry mener ses affaires.

DS fut laissée à Arles, et nous sommes rentrés à La Rochelle.
Peu de temps après, Zara, Dory et certains de ses amis déménagèrent de La Rochelle pour aller s'installer à Bertincourt, en Artois.
Le Poitou n'avait plus aucun intérêt sans parler de l'ambiance nauséabonde qui y régnait. L'Artois était libre et terre de vrais navigateurs aventuriers.
Puis certaines anciennes relations étaient présentes à Bertincourt. Quel Bonheur de les retrouver !
La Cie Zara avec ses 3 navires quittèrent La Rochelle pour Bertincourt vers fin mai 1462....

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Clealan

Le voyage se poursuivait plus calme, après son ouvrage de forçat , brosser, savonner , briquer, il avait été hissé en haut du mât, pour son insubordination supposée, bref il avait été puni, côtoyant les mouettes, qui en voulaient à son nez, larguant au passage leur guano, il avait tant bien que mal essayé de libérer un bras pour saluer les passagers du bateau qui faisait route dans la même direction que le leur, mais il était ficelé comme un saucisson, ha ca la capitaine avait assuré sa sécurité! Il ne put voir la passagère qui pourtant il le savait s'accoudait régulièrement au bastingage.

Oheyyyyyyyyyyyyy Hoheyyyyyyyyyyyyyy

Mais non personne ne semblait l'entendre, au début de l'après midi la mer était relativement calme, et le soleil tapait bien, il sentait, sous la barbe naissante, sa peau qui tiraillait entre les embruns de sel et le soleil. Il prit finalement son partie de se laisser balancer par le souffle du vent, commençant à sentir la morsure des cordes qui le maintenait.

Puis il sentit le vent enfler, et se demanda s'il n'allait pas se balancer de la proue à l'arrière du bateau, après un temps qui lui parut interminable, il fut enfin redescendu, un peu sonné par le balancement, l'ivresse de l'air salin et la fatigue.

Il retrouva le pont avec soulagement, et après avoir recouvert ses esprits, alla se prendre une bonne 'douche', un bon plongeon dans un tonneau d'eau claire. Puis i retrouva sa cabine où l'attendait une missive qui le requinqua.
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Clealan

La nuit prit place, et la bateau voguait évitant quelques grosses vagues, le Capitaine avait bien éviter la tempête au loin, et le bateau s'approchait maintenant d'Avranches, la Voie Lactée resta au mouillage, tandis que l'Equinoxe prenait sa place dans le port.

Au matin il put admirer la côte, le va et vient des navires , soit en partance, soit en entrance, une journée de relâche à arpenter le pont, chercher quelques poissons sauteurs qui venaient le narguer, mais finalement il réussi un pièce de bonne taille, et alla le donner à la cambuse. Le soleil tournait dans le ciel et soudain il aperçu ce qui lui sembla être l'Equinoxe.

Il ne le quitta des yeux le voyant se rapprocher, bientôt ils seraient presque bord à bord.

Retirant sa chemise, il la fit flotter comme un drapeau,

Coucou....Ohééééééééé ohéééééé.. So....Li....Neeeeee, booonnnnn....JJJJour à toouuussss!

Il remua ses bras et vit sur le pont les passagers. Qui allait ouvrir la voie...il resta un moment encore à regarder le navire d'en face.
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Soline.

Soline s'ennuyait beaucoup sur l'Equynoxe aussi elle décide de nettoyer le mess et les cabines de Clealan et Ilan pour qu'ils soient bien installés lors de leur retour à bord. Elle trouvait le temps long pour arriver à Bertincourt. Une fois qu'elle a terminé de faire ce grand ménage, elle va dehors et se balade sur le pont espérant apercevoir La Voie Lactée et quelques uns de ses occupants. Soline est surprise de voir les 2 bateaux assez proches l'un de l'autre. Elle s'accoude au bastingage et plissant les yeux, elle regarde devant elle. Elle reste un petit moment puis aperçoit un morceau de tissu blanc qui s'agite et des bribes de mots lui parviennent

Cou.........Ohéé........ ohéééééé.. So....Li....Neeeeee, booonnnnn....JJJJour à toouuussss!

Elle sourit en reconnaissant Clealan et elle agite un bras en parlant trés fort

Ohééééééééé............ Clea.....L....an........... Com.......ment...... al.........lez vousssssssssss?

Clealan

Toujours observant le bateau qui était à leur hauteur, il en fixait le pont et le bastingage, à l'écoute tel un chasseur à l'affût

Il avait crié autant que ses poumons le lui permettait, l'avait on entendu?

Et soudain il perçu des bribes,

...... Hééééééééééééé, Clé lan.... Co ent lez ous ?

Il agite le bras de plus belle

On ....là on aaaa bi et ous ? Ren Vous.... a Ber court!

Il aurait voulu stopper les deux navires, mais il fallait attendre, et déjà le bord à bord cessait, il serait impossible de communiquer même avec difficultés après que le soleil fut couché.

Il remis sa chemise, et se rendit dans sa cabine, une lettre à faire, et Ilan a câliner et a border.
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Soline.

Soline ne tenait plus en place depuis ce midi. Elle faisait les 100 pas sur le pont en maudissant le Capitaine de ne pas pouvoir mettre la passerelle avant le lendemain.

Pfftttt.... Mais que de temps perdu.

Elle ne pouvait même pas aller sur l'autre bateau afin de donner le panier à Ilan et à Clealan. Même pas pouvoir les saluer et avoir le plaisir de les voir et surtout de discuter avec Clealan.
Elle regarde une derniere fois sur le pont d'à côté et file terminer ses malles pour être prête aux premieres heures demain matin

Clealan

Depuis le matin , c'est le branle bas dans la cabine,

Ilan lève toi...allez bouge toi, tu vas pas rester dans cette cabine jusqu'à la fin de tes jours! Pis je te signale qu'aujourd'hui on accoste, on débarque et à nous les promenades!

Il regarde son fils toujours un peu boudeur.

Allez ...dépêche toi...pis on va voir Soline...alors ca te décide pas ca?

Il voit le mini blond foncer sur sa petites besace et y fourrer ses trésors.

Les malles sont prêtes depuis la veille, hop on les dépose sur le pont!

Ho ce pont ...c'est pire qu'un boudoir de baronne quand elle prévoit un voyage!

Il va voir du coté où la Voie Lactée accoste...

Ha mince j'vois pas bien l'Equinoxe! Zut ! zut ! zut!

Il piétine surveillant les va et vient.

Heyyyyyyy Hey....m'sieuuuuuuuuuuuu c'est quand qu'on peut mettre nos passerelles?

S'adressant à travailleur du port.

Mais l'homme ne répond pas, soit il n'en a rien à faire, soit le brouhaha qui règne sur les quais l'empêche de l'entendre.

Il se demande si Soline guette aussi, lui qui pensait faire le tour de la ville en sa compagnie.
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Ilan

Pour une fois, le mini blond était sage, même très sage, il passait le plus clair de son temps assis dans un coin du pont, a l'ombre de préférence, à jouer avec ces bonshommes en bois et son bateau, faisant semblant de faire couler un autre bateau, le tout dans un petit baquet en bois où il faisait noyer ces Pitoux, victimes de l'abordage.

De temps a autres, même très souvent, il relevé la tête pour voir le manège a son père, qui hurlait en direction de l'autre bateau, souriant en se disant qu'il avait jeté l'appât et que son papa avait mordu. Ça lui faisait d'ailleurs très plaisir, au moins il s'était fait une grande amie.

Le soir, le mini blond tenait rarement tardivement, pourtant il se dépensait presque pas, mais faut croire que le voyage en mer épuise bien plus que les pieds sur terre. il se couchait donc très tôt mais se lever très tard, sauf que ce matin, son père en avait décidé autrement. Non content d'avoir tiré sur le rideau qui cachait le soleil qui filtrait a travers le hublot, c'est qu'en plus il se faisait presque virer du lit. Bon son, père avait de bons arguments, c’est vrai qu'il avait impatience de revoir Soline et surtout ces bonnes crêpes.

Il finit donc par céder et se lever, fourrant ces affaires un peu à la allée dans son sac, prenant soin tout de même de ses coquillages et autres trésors qu'il transporte, dernier tour de cabine avant de suivre son père sur le pont, se plaçant devant l'endroit où la passerelle serait installée, alors que son monsieur papa râlé après un pauvre travailleur pour qu'il mette plus vite la passerelle, ce qui amusa beaucoup le mini blond.

Ne t'inquiète pas mon papa, tu vas la revoir Soline, impatient.
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Clealan

Un sourire à son blondinet,

Oui je sais bien , mais bon...pffff on devrait pouvoir sauter non? ...c'est pas si dangereux quand même!

Pour tromper son impatience et comme il avait un peu de temps avant le nouveau transbordement, les malles étaient prêtes à être descendues, mais pas moyen d'obtenir une passerelle tant le trafic maritime était important, il s'équipa de son écritoire portatif, et s'installa sur le pont , assis sur un tonneau.

A mes soeurs, Klara, Kiyo et Victoire et à mon frère Robiin.

A mes nièces et neveux, et en particulier Clémence

Nous devant sommes Bertincourt, demain je l'espère nous pourrons débarquer, le voyage s'est bien passé, et nous avons rencontré des gens forts sympathiques.

Bien sur comme parfois je suis têtu, je fus puni et bon j'vous raconterai ca de vive voix car ca risque d'être long, mais je viens bien Ilan aussi, il va être doré comme un pain d'épices à profiter de l'air marin et du soleil, bien que parfois la fraicheur arrive par la mer, et non ne vous inquiétez pas il a sa petite laine!

Je me permet de demander si il y une pénurie de volatiles à Limoges car nous n'avons guère de vos nouvelles, mais comme le dit l'adage, pas de nouvelles.... bonnes nouvelles!

Demain nous allons visiter la ville avec une charmante jeune femme, et qui sait faire multitudes de crêpes, gâteaux et autres douceurs, d'après ce qu'en ai entendu elle a de sérieux talents de cuisinière! J'ai vraiment hâte de faire cette promenade, car ni l'un l'autre ne connaissons la ville, et cela fera la plus grand bien à Ilan.

Je profite de cette missive pour vous envoyer toutes les bises qu'il vous garde en réserve!

Je vous embrasse tous très fort

Votre frère et oncle...

Clé

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Klara.

(quelque part en Guyenne)
Lettre a Clealan :

Le 11,juin 1462.

Mon cher Cle,l'avant dernière lettre m'a remplir d'incertitudes,j’étais inquiète.Heureusement j'ai reçue la deuxième.
C'est loin Bertincourt,mais le fait de vous savoir en bonne compagnie,d'avoir trouve des gens courtois et aimables,me remplie de joie.
N'oublies pas de dire au petit Ilan de pas enlever son chapeau.
C'est comme si je le voyais en train de courir sur la plage en essayant d’échapper a l’écume des vagues ou d'attraper une muette.
Tu dit que parfois tu est têtu,je crois qu'on a du l' hériter de notre père.
Toi et Kiyo vous êtes les plus conciliants.
Têtus mais en même temps sachant écouter les autres,changer d'avis si on a torr.
Tout comme toi,j'ai très peu de nouvelles de Limoges.
Avant de finir,je te prie de transmettre le bonjour a cette jeune femme qui semble si prendre soin de vous deux.
Toutes mes meilleures pensées,bisous a vous deux ,

ta sœur qui t'aime,Klara

Victoire_

[Limoges, demeure de Victoire des Charmilles]

Soirée déjà bien entamée lorsque, ouvrant sa fenêtre pour prendre un peu d’air frais, un souffle de vent prit un malin plaisir à s’engouffrer dans la pièce et faire voler une lettre qui était posée sur le rebord du bureau.
La lettre ne resta pas longtemps au sol et fut saisie rapidement par les doigts fins de la blondine, celle-ci fut dépliée et lue avec attention.
Tiens donc, son frère puni, qu’avait il donc bien pu faire … et puis cette jeune femme… Elle aimerait bien en savoir plus.
Un sourire amusé au coin des lèvres, Victoire s’installa dans son fauteuil pour répondre aussitôt.

Citation:

A mon frère, Clealan,
A mon neveu, Ilan

Mon cher frère, mon cher Ilan

Il est tout de même inconcevable que l’on puisse te punir, toi, un diacre ! Que tu sois têtu, tu ne m’apprends rien et pour cause, c’est de famille.
Racontes moi tout, quel entêtement t’a-t-il conduit à une punition, qu’elle a été celle-ci et surtout qui a osé te punir ?

Ce qui me rassure malgré tout c’est que tu as l’air d’aller bien malgré ce problème. Peut-être est-ce grâce à cette jeune femme que tu as rencontrée, mais mis à part le fait qu’elle sait apparemment bien cuisiner, tu ne dis pas grand chose sur elle.

Ne me dis pas que tu n’es intéressé que par ce côté-là, j’en serai fortement étonnée, bien que je sache que tu apprécies la bonne nourriture , qu’a-t-elle d’autre pour que tu la trouves aussi … charmante ?

Ilan n’est il pas trop fatigué du voyage ? Je présume que de vivre sur un bateau doit être éprouvant pour un enfant.

En espérant que mon courrier vous parvienne et vous trouve en bonne santé tous les deux, je vous embrasse tendrement,

Victoire

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Clemence..

[ Limoges, à l'ombre sous un arbre dans le jardin de la demeure familiale ]

Il faisait chaud, ben oui l'été approchait à grands pas!
Un chapeau de paille sur la tête, une gourde remplié d'eau fraiche puisée à la source non loin, de quoi écrire pour répondre aux courriers du jour , la blonde s'était installée sous un arbre.
Elle laissa de côté les demandes en tout genre et garda la dernière lettre de son oncle , laquelle comportait les nouvelles fraîches.

Citation:

Limoges, le 12 Juin 1462

A mon tonton ,
A mon cousin le plus beau de tous,

Ton dernier courrier est bien amusant!
Toi puni! hihi
Quelle punition as tu reçut? et par qui? Dommage que ne sois pas encore là car je t'aurais charrié là-dessus hihi

Notre départ est proche à moi et papa. Nous sommes impatients de vous rejoindre et vivre cette aventure avec vous. Mais avant tout il faudra que tu me communiques le lieu où l'on devra vous retrouver. Je compte prendre la route la semaine prochaine. Papa a tellement hâte... et j'avoue que moi aussi, vous me manquez toi et mon chouchou!
D'ailleurs je t'ordonne, et oui tu vois je suis impertinente hein mais c'est pour la bonne cause et suis sûre que tu vas pas rechigner, je t'ordonne donc de lui faire tout plein de bisous de ma part et aussi des calins. Tu lui dis que c'est pour le faire patienter. Et viens pas me dire que les tiens ou les miens c'est pareil hein... parce que nan ; les miens c'est les miens! Les tiens c'pas pareil! Vouala!

En même temps il doit être à la fête Chouchou si la jeune femme dont tu fais mention dans ton courrier sait cuisiner. Il ressemble à son papa pour ça, aussi gourmand que lui hihi

Je vous dit à très vite,
et n'oublie pas de me donner le lieu où nous devons vous rejoindre surtout.

Plein de bisous sans réserve à vous,

Clémence

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Clealan

Deux parchemins...deux parchemins ..plus celui de Klara la veille, il est heureux le Des Charmilles, il va répondre au plus urgent , il lit avec attention...mais sont elles curieuses! ...Ben si moi un diacre je fus puni...il se demande encore comment il va conter l'aventure sans la dénaturer...mais pour le moment il saisit un parchemin et la plume qu'il trempe dans l'encrier.

A Clémence des Charmilles,

Ma chère nièce...

Je suis ébaubi de savoir que déjà tu vas pouvoir nous rejoindre...bien sur il y a La Rochelle, mais il semblerait que vous puissiez nous rejoindre par la route à Bertincourt, nous partons dans une dizaine de jours, il faudra certainement nous en entretenir plus avant! Je pourrais en parler avec Zara pour avoir la date exacte du départ.

J'ai reçu hier des nouvelles de ta tante Klara...et elle est intéressée par ce voyage, elle me dit être à deux jours de Limoges...tu ne devrais donc pas tarder à la voir. Donc vous feriez route à trois (voir quatre) si Alex s'est réveillé ...

En ce qui concerne la punition...je t'en dirai plus quand je te verrai (adore la laisser sur des charbons ardents) mais je puis te dire que cette jeune femme dont je t'ai parlé est tout simplement adooooorable...Elle te plaira j'en suis sur...une personne franche et douce, simple et..et...très sociable, ayant le sens de la famille...Je lui ai parlé de vous tous...et elle sait que tu as un caractère heu.. bref du caractère quoi!

J'ai hâte de vous retrouver...et je suis fort heureux que ton père prépare son bagage lui aussi...tu verras la vie à bord est dure mais en même temps on apprend énormément de choses, puis le Capitaine est très partageur sur ce qui est les secrets de la navigation , on voit qu'il aime ca.. que c'est un passionné... Bref j'aimé la première partie malgré quelques petites mésaventures...Prend contatc avec Klara... elle est si réservée, je n'ai pas de nouvelles de Kiyo, j'espère qu'elle va bien...

Embrasse tout le monde pour moi!

Je t'embrasse très fort, et j'ai pas eu besoin de transmettre tes bises, Ilan s'est fait lire ton parchemin!

Affectueusement

Cléalan, ton oncle qui t'aime très fort

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A l'infini et au delà, le grand voyage

Soline.

Clealan

Soline.

Clealan

Mouette envoyée le 1er juin 1462,

Il profita encore un peu de l'air du soir et décida quoiqu'il advienne d'aller prendre un repos bien mérité auprès de son fils.
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Zarathustras

Soline.

Clealan

Alors qu'il était encore entrain de frotter il entendit Ilan , posant le balai à franges, il se précipita sur le pont,

Citation:

Papaaaaaaaaaaaaa, suis malade, PAPAAAAAAAAAAAAAAA.

Il palpa son fils , lui toucha le front,

Mais non tu n'es pas malade Ilan.. tu n'es pas chaud!

Mais si r'garde mon pantalon est devenu trop grand, pis la vareuse aussi!

Ha oui tiens c'est bizarre ca!

Regardant son fils avec sérieux,

Humm Ilan ca ma rappelle une chose qui m'est arrivé quand j'étais petit, un matin pareil je me réveille plus petit que la veille, je vais voir ma maman, et là....elle me dit, Clealan, mon fils quand on raconte des bétises ou des mensonges c'est ce qui arrive! Et tu vois je suis toujours vivant, mais à partir de ce jour j'ai cessé de raconter des balivernes!

Mais papa, je mens pas, je dis juste pas le vrai......

ben ca s'appelle mentir mon Ilan, faut pas continuer sinon tu vas continuer à rétrécir!

Ilan : pas dire le vrai c'est juste s'en sortir avec de bons arguments

Papa : il faut arrêter Ilan promettre que tu le feras plus,

Ilan : c'est pas juste même pas vrai alors que je mens même pas,

Papa :Ilan tu l'a dit toi même dire des choses pas vraies c'est mentir, il ne faut pas mentir ou dire des choses pas vraies..
c'est important, dailleurs tu vois bien que tu commences à rétrécir

Ilan : et comment je le fais les farces a mon papa moi hein ?

papa : ben tu peux les faire, et si personne ne s'en plaint ou n'est puni à cause de ca ..
bah tu dis rien ..tu laisses passer le temps mais t'auras pas menti

Ilan : et jva encore rétrécir alors, jusqu'a que jva mourir

Papa : ben fait la promesse pis ca va se rétablir

Bref le mini blond argumentait aussi promptement que son père, arguant du fait que ses autres vêtements lui allaient encore et soupçonnant son père de se venger!

Après bien des palabres, le père n'obtint que la promesse et encore , que le mini blond ne lui ferait plus de telles embrouilles, mais ce fut difficile a arracher, il était désolé de voir que son Ilan pensait qu'il fallait toujours dire des choses pas vraies pour se tirer d'affaire. Il retaillerait le costume de marin d'Ilan dans la nuit....à sa taille cette fois, en fait il avait beaucoup de mal à voir son blondinet malheureux et celui ci en profitait largement!
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Ilan

Très fier qu'il était le mini blond, à se trimbaler sur le navire, dans le bel uniforme d’équipage, tenant son balai a franche dans une main et le seau dans l'autre, s'arrêtant çà et là sur le pont supérieur afin de le nettoyer, surement que jamais personne n'avait mis autant d'entrain à passer la serpillière.

L'après-midi était réservé a la pêche, pratique qu'il faisait avec son papa, le premier jour fut lamentable, et le deuxième encore pire, c'est qu'en plus de pas avoir eu de poisson, il s'était fait faucher sa canne à pêche, qui flottait un moment sur l'eau avant de disparaître dessous.

Comment que je va pêcher moi alors ?

Ô hey Ô hey capitaine abandonné...

Première escale première peine.
Il devait quitter ce bateau pour aller sur un autre. Laisser la cuisinière qu'il avait charmée et qui lui faisaient des crêpes, pire injustice du monde des grands ça, priver ainsi de bonnes choses le mini blond. Bon il y avait des avantages quand même, comme les canons dont il avait la charge et qu'il ferait briller.

Allez, dès le matin on débarque, puis on embarque, on se présente à la capitaine, on reprend son poste de moussaillon, pis on fait même une blague à son Papounet d'amour, sauf que le papa lui, ben il ne trouve pas ça drôle, mais alors pas du tout, en même temps, fallait dire qu'il avait eu une grosse punition.

Triste qu'il est le jeune des charmilles, alors il tente de se rattraper, peine perdue, son père semble très en colère, au point de bouder la choppe qu'il lui rapporte, alors il s'excuse, garde la tête basse, lui dit qu'il va l'aider, mais rien n'y fait, il retourne donc au mess, attendant que son papa vienne enfin lui parler, chose qu'il finit par faire, des heures et des heures plus tard, d'ailleurs il fait même nuit dehors et le mini blond commence déjà à tomber dans les bras de Morphée, aussitôt que son père le porte pour l'emmener vers la cabine.

Nuit agité, matin bougon, la couche du papa vide, alors il grogne en allant s’asperger le visage d'eau, pis enfin la surprise, une bien désagréable, après avoir enfilé son uniforme, force est de constater que celui-ci n'est plus à la bonne taille.

Crier, voire même hurler, sortir en trombe de la cabine, se cassant la figure un peu partout à cause du pantalon sur lequel il marchait.

Papaaaaaaaaaaaaa, suis malade, PAPAAAAAAAAAAAAAAA.

Les larmes qui coulent, la peur la peine, tout y passe, c'est que le mini blond se croit malade, déjà qu'il n'est pas bien grand, plus petit que les gamins de son âge, mais si en plus il se met à rétrécir.
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Clealan

Bateau sur l'eau....

Ils étaient bien installés , cabine rangée, lit au carré, une nuit un peu agitée pour nos deux marins d'eau douce, le lever fut difficile, nausées, vomissements, le seau en bois mis à disposition dans la cabine fut fort utile. La journée se passa agréablement, puis le soir venu, ils passèrent au mess, discutant longuement avec Zara, demandant force détails qu'ils obtinrent avec une attention soutenue.

Le lendemain ils purent pêcher, bon ce n'était pas le résultat attendu, il attrapa un vieux seau en bois tout pourri et soupira, heureusement le lendemain un gros poisson tout frétillant se prit à son hameçon, et il fut dégusté avec plaisir, Ilan semblait aimer le poisson, enfin son fils acceptait ce qu'il refusait avec la viande.

La journée se déroula parfaitement, son fils étrennant son costume de mousse, remis à la bonne taille, une autre soirée au mess, des rencontres sympathiques, et un Ilan gavé de crêpes par Soline qui avait déjà été charmée par le mini blond.

Le temps passait trop vite, et déjà on leur avait dit qu'il faudrait embarquer sur un autre navire.

Des au revoir, et un rendez vous à Bertincourt pour un séjour qui leur permettrait de découvrir la ville.

Transbordement

Le matin était arrivé trop vite, il avait transbordé les malles, puis alla faire un tour dans la ville, Saumur n'avait pas changée, et il retrouva facilement la cave où il avait acheté quelques années plus tôt un petit vin du pays. Ila fit sa commande et continua, flânant dans les ruelles, il fit le plein de provisions, ayant soin de prendre quelques boites de biscuits pour Ilan.

A peine réembarqué , il entra dans l'équipage, se demandant s'il ne ferait pas de bourdes.... c'est que la vie des autres en dépendait, ce n'était pas une mince affaire pour un terrien comme lui! Après avoir passé l'après midi à obéir aux diverses consignes , il prit le chemin du mess pour y prendre un repos bien mérité.

Mais c'était compter sans son bavard, et menteur de surcroit de fiston! A peine avait il posé son fessier sur la chaise, que le mini blond fit son entrée, suivi du Capitaine, enfin de la...et son Ilan de dire qu'il avait se taper les corvées de son père! La réaction ne se fit pas attendre; et sans pouvoir s'explique la décision inique tomba.

Citation:

Mousse Cléalan vous serez de corvée de nettoyage de pont, jusqu'aux cales, .

De surcroit il devait aussi nettoyer toutes les cabines sauf celle du donneur d'ordre, totalement impartial.

Il jeta un regard foudroyant à son fils qui de plus se permettait de lui indiquer qu'il avait laissé une tache sur le sol du mess, il avait briqué le pont quand Ilan vient lui intimer l'ordre , du capitaine parait il d'aller boire un verre...ce qu'il refusa tout net.

Ilan finit par demander le pardon paternel lorsque celui ci courroucé le rabroua, mais le mini tombait déjà de sommeil, promettant d'aider papa à briquer le navire.

Prenant le daju dans ses bras, il alla le coucher , quand le mini blond eut le sommeil bien lourd, il s'empara de son uniforme de mousse et l'agrandi de deux tailles, il défaisait en somme ce qu'il avait fait quelques nuits auparavant. Demain matin Ilan se demanderait s'il avait rétréci pendant la nuit...soupirant il reprit le chemin du pont pour terminer sa corvée, mais il savait que la journée du lendemain et la nuit suivante il n'aurait pas l'occasion de fermer l'œil, et il était de corvée pour la semaine, ce n'était pas une semaine qu'il lui faudrait mais le mois entier pour briquer un navire aussi grand...
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Ilan

Le rêve, le grand rêve du mini blond, il fallait surtout pas qu'il devienne un cauchemar, c'est pour ça qu'aux rayons rayon du soleil, avant le chant du coq, que le jeune des charmilles était debout, dans la chambre de l'auberge que son père avait payée pour leur séjour. Il avait peur de rater la montée sur le bateau et en plus il avait le ventre qui le tirailler, il lui fallait donc réveiller son père.

Il fit donc le tour du lit, essayant de le réveiller doucement en plaçant sa main sur son bras et de le secouer par petit mouvement, il eut droit en réponse qu'un léger grognement, finalement il finit par opter par une pratique plus radicale, le pincement du nez, là se fut plus direct, pas de grognement, par attend un moment, non, ce fut un bondissement, regardant son père s'asseoir sur le bord du lit se frottant le nez, lui tout sourire aux lèvres.

J'ai faim mon papa, pis faut se dépêcher hein, c'est le grand jour. T'as pas oublié hein ?

Journée débutée dans la grande salle, assit devant des crêpes et du lait au miel fumant, son père devant un thé. Puis le retour dans la chambre, préparation des sacs, celui du mini blond ayant quelque peu grossi avec les journées passaient à ramasser des coquillages et autres trésors dont il était fier. Il reçut même une superbe étoile de mer de la part de son père, l'enveloppant délicatement dans l'une de ses chemises.

Oh merci mon papa, elle est magnifique, j'en prendrais grand soin.

Dernier instant dans la ville, la recherche d'une petite charrette pour le transport des sacs, dernière promenade sur le bord de la mer, dernière baignade des pieds dans les vagues, dernier au revoir aux gens qu'il avait rencontrés. Une brouette fut trouvée et remplie de leurs effets de voyage, poussé par un petit garçon qui eut une pièce en échange et voila le mini blond qui se précipite sur la passerelle d'embarquement, son père chargé comme un boeuf, qui tente de le suivre.

Allé mon papa, tu y es presque.

Enfin sur le pont; tournant un peu sur place pour admirer le beau et grand bateau, le mousse d'accueil venant à leurs rencontres, laissant son père prendre possession de leurs cabines, lui avait suivi le matelot pour une visite complète de l'embarcation et ceux jusqu'à fond de cale, c'est qu'il était curieux le mini blond, il eut même droit à une leçon de sécurité, c'est ainsi qu'il su qu'il ne devrait jamais se pencher par-dessus la rambarde, sinon il risquait de passer par-dessus bord.

Une fois la cabine rejointe, après avoir aidé son père à ranger leurs petites affaires, ce qui ne fut pas difficile pour le jeune homme, qui dès que son père eut le dos tourné, fourra son sac toujours rempli, dans le bas du casier servant de placard, ils décidèrent d'aller au mess rencontrer le capitaine.

Des heures durant à poser des tonnes de questions, à recevoir des tonnes de conseil de sécurité, puis ce fut la prise de poste, nommé moussaillon, en charge de laver le pont, il eut même droit à un uniforme de l'équipage, bien trop grand pour lui et que son père, durant la nuit, avait usé de son don pour la couture, étant tisserand, pour le mettre à la taille du mini blond.

Première nuit, première heure, premier malaise, la nuit fut très courte, peu habitué à se faire balancer de droite à gauche, un levé hyper tôt, non parce qu'il avait faim, mais parce qu'il fut pris de nausée, passant la matinée la tête au-dessus d'un seau, puis la visite du matelot, venant s'assurer que la première nuit se soit bien passé, il eut même droit à une potion aux plantes, dites anti-mal de mer, qu'il s'empressa vite de boire une petite gorgée.

Le début d'après-midi fut plus prometteur, enfilant sa belle uniforme, il fila en vitesse sur le pont, rejoindre son père et surtout le capitaine, le saluant comme un vrai marin, les pieds joints, le corps bien droit, et le bras plié, la main se posant vers sa tempe suivie d'un, Vi mon capitaine.

Le reste de la journée fut plus détendu, aucune corvée la première journée, il eut même le droit de pêcher.
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Clealan

Le grand Jour

La nuit fut courte pour le père comme pour le mini blond, d'ailleurs, le mini Blond avait sauté a bas du lit avant que son père ne fut levé, profitant d'un rai se soleil pour savourer la journée à venir , sauf qu'il lui fallait transporter les effets sur le bateau, bien que le sac du mini blond soit petit, au départ, il s'alourdissait de jours en jour, il se demanda comment Ilan pouvait ramasser autant de choses, le fiston trouvait que tout était beau, c'était tout simple!

Bon Ilan zou à la toilette, on déjeune ...oui oui je sais très vite, et tu m'aide un peu a ranger tes coquillages,

Il regarda son fils tout sourire,

Tiens d'ailleurs j'ai une surprise pour toi!

Il sortit du tiroir de la table de la chambrette où ils séjournaient, une étoile de mer, elle était sèche et sentait encore les embruns.

Pour toi...attention hein c'est fragile!

Bon ce matin nous allons au port, j'vais aller voir à la mairie si j'peux emprunter une petite charrette, et on va embarquer nos affaires, ensuite nous irons profiter un peu de la grève si tu veux, et oui oui aussi nous embarquerons pour voir les manœuvres de l'équipage...et oui je sais tu veux faire le moussaillon!

Tout en parlant il avait rapidement préparé de quoi tenir la matinée, il avait même pensé à prendre quelques crêpes chez le boulanger, Ilan serait tout heureux de se remplir le ventre avec, lui préférait largement une bonne grosse tartine.
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Clealan

Journée sur la grève,

Comme promis, après une soirée fort agréable dans la taverne municipale, ou il avait été questions des relations amicales et voir plus si affinités, et une nuit courte mais réparatrice, le père avait été réveillé en fanfare et il fallait se laver et déjeuner en quatrième vitesse pour satisfaire à l'envie urgente du mini blond d'aller ramasser coquillages et autres souvenirs.

Ho Ilan doucement, je t'assure la mer sera encore là demain!

Suivant son fils il dut marcher d'un bon pas, le gamin traçait la route, de peur que la plage disparaisse sans doute.

Il fit sa récolte de coquillages, c'était tout juste s'il n'aurait pas pris la chemise de son père pour les débarrasser de leur sable avant de les déposer précieusement dans la besace.

Une longue recherche, puis ils trempèrent leurs pieds dans l'onde rugissante, et un Ilan éberlué et criant au secours quand un crabe vint lui chatouiller les orteils.

Ils déjeunèrent de quelques coquillages tout frais qu'une vieille femme vendait devant une cabane de pêcheur.

Vint ensuite le moment de découvrir le port, il regardait son fils émerveillé devant les voiles des bateaux, posant mille questions!

Et comment que ca flotte le bateau? et Comment que les voiles y se gonflent, et comment qu'on fait pour le faire tourner le bateau.. dis papa! Hein dis papa.

Pour sur il serait autant soulé par l'air marin que par la curiosité insatiable de son fils!

Mais il fallait bien avouer que les bateaux étaient splendides et qu'ils faisaient rêver les terriens qu'ils étaient.

Après le pique nique du soir à se régaler de poissons grillés, à l'heure du coucher arriva le fameux parchemin, cette fois Ilan était carrément surexcité!

Vite mon papa, on va aller attendre devant le bateau dès ce soir, on ne sait jamais si le bateau y part sans nous.

Taratata Ilan , le bateau ne partira pas sans nous! Regarde le capitaine dit qu'on peut embarquer jusqu'à 21h30! On a largement le temps! On pourra même encore aller chercher des coquillages! Allez au lit moussaillon!

Prenant son fils dans ses bras il le mit au lit, non sans peine , et après avoir parlé encore un moment le mini blond finit enfin par tomber dans les bras de Morphée.
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Ilan

Nuit du 25, pendant le repas du soir, composé d'une petite purée de carottes que le mini blond affectionnait tant, son père assit en face de lui, une bonne cuisse de poulet a la main qu'il était en train de mordre à pleine dent, un repas calme surement dû à la journée qui avait dû épuiser le gamin qui semblait lutter contre son sommeil afin de terminer son repas.

C'est ce moment-là que choisit le pigeon, pour se poser sur le rebord de la fenêtre, un rouleau fixé a la patte que son père s'empressa de récupérer, donnant quelques graines à la bestiole avant que celui-ci s'envole de nouveau.

il en fallut pas plus pour éveiller le mini blond, toujours aussi curieux, se mit debout sur sa chaise, histoire de voir ce que contenait le parchemin que son père était entrain de dérouler.

Après lecture faite par son père, on ne put qu'entendre les cris de joie du jeune homme, sautillant partout, s'écriant, "c'est demain, c'est demain qu'on va dans le grand bateau".

Se précipitant peu après dans la chambre que son père avait louée pour leur petit séjour à La Rochelle, ramassant toutes ses petites affaires pour les mettre dans son sac de voyage, cherchant bien partout pour être sur de ne rien oublier, surtout sous le lit où il avait l'habitude de planquer certaines choses.

- Vite mon papa, on va aller attendre devant le bateau dès ce soir, on ne sait jamais si le bateau y part sans nous.

Il fallut beaucoup de temps pour calmer le mini blond et réussir a le faire dormir.
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Ilan

[Sur la plage abandonnée, coquillage et ...]

Pressé qu'il est le mini blond dès le matin, pressé parce qu'aujourd'hui c'est le chasse aux coquillages.
Expédier pour aller faire le lavage de sa personne, tout autant que son petit déjeuner, étant bien excité, il avait du mal à avaler quoique se soit.

Il était planté devant la porte, un drap jeté négligemment sur l'épaule, qui servirait à l’essuyer au cas où il fasse une baignade, houspillant après son père pour qu'il se dépêche de manger.

Le père, un bout de pain encore a la main, sortant avec son fils qui le tire pour qu'il aille plus vite.
- Allez mon papa, sinon on aura les plus vilains coquillages.

Le début d'après midi débuta sur la plage, le mini blond la parcourant de long en large et même en travers, escaladant les rochers peu haut près de la mer, pleurant quand un crabe vient a lui pincer le gros orteil du pied, retrouvant le sourire quand il découvre un magnifique coquillage fermé, y découvrant un jolie perle quand il réussit enfin a l'ouvrir.

La fin de l'après-midi fût la découverte du ponton, là où sont amarrés tous les bateaux, des grands des plus petits, des mâts immenses qui semblent se perdre dans le ciel, laissant le mini blond émerveillé.

Puis cherchant à savoir comment ils pouvaient rester ainsi à flotter sur l'eau, il s'allongea sur le ponton, regardant dessous, admirant les vagues venir s'échouer sur la coque des bateaux.

Puis la soirée se termina par un pique-nique autour d'un feu, son père faisant griller quelques poissons, discutant entre eux, jusqu'à ce que le mini blond s'endorme contre son père.

[En chemin il le rencontre... Larirette]

les jours se suivent mais ne se ressemblent pas et les soirées encore moins.
Après quelques jours loin des gens, le père et le fils se décident à venir à leurs rencontres, devant une bonne bière et un verre de lait, c'est là qu'il rencontre Philippé, qui tente de lui prendre sa place de plus beau de tout le monde.

Le soir d'après, il fait connaissance de trois gentilles dames, à qui il offre un coquillage qu'il a ramassé sur l'étendue sableuse, fouillant le sable chaud à quatre pattes.

Puis la venue de dame Agatha, au caractère bien trempé, suivi de monsieur Blaise qui les mène à une discussion jusqu'à tard dans la nuit, le mini blond finira même la soirée endormie sur l'épaule de son père, enfin surtout a la sortie de la taverne.

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Klara.

Elle avait quitte le Prieure quelques jours.Au bord de la Garonne,Klara s’assit pour écrire une lettre a sa famille.

Bazas,le 20 du mois de mais de 1462.

Mes chers,
Depuis votre départ je ne fait que penser a vous.
La ville est vivante,vous sachant si loin je me balade au bord du port.Parfois je m'aventure a aller plus loin,regardant les reflets du soleil jouant sur l'eau.Ça m'arrive de chantonner l'air :je voudrais en bonhomme de neige.
C'est n'est pas que l’hiver me manque.
Le printemps est la,avec sa douceur,ces champs remplis de bleuets,de coquelicots sauvages et des pâquerettes.
Si seulement je pouvais vous envoyer un cheval en bois pour Illan,et les couvertures que j'ai fait .
Il se fait tard et je dois rentrer a la ville.
Votre sœur et tante qui vous aime ,bisous

Klara

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Clealan

L'arrivée à La Rochelle,

Enfin ils allaient pouvoir se dégourdir, trainer en ville, voir les échoppes, il sortit une malle, puis deux, la malle de la disparue fut confiée à la taverne municipale, si elle voulait la récupérer, enfin si un jour elle réapparaissait en ville, Il appela Ilan,

Bien mon fils je dois faire quelques courriers, déjà une semaine et tous vont se demander si nous sommes bien arrivés!

Un petit sourire au mini blond, ils allaient tous les deux partir à l'aventure, le père et le fils qui allaient se retrouver pendant de longs mois, retrouver cette complicité qu'ils avaient noué tout au long des années et qui parfois se délitait parce qu'il était débordé par le travail et aussi par des sentiments bien humains qui devaient combler sa solitude.

Mais l'inconstance des femmes avait raison de sa capacité à chercher à comprendre l'autre sexe, et il avait décidé de fermer son cœur à double tour pour ne se consacrer qu'à son fils.

Le mini blond qui l'observait.

Ilan au lieu de révâsser veux tu aller me chercher le nécessaire à écriture?

Le mini blond s'exécuta rapidement et il put se pencher sur les parchemins

Mes chères sœurs,

Voici quelques nouvelles, nous sommes bien arrivés à La Rochelle, et nous allons bientôt aller découvrir le bateau qui sera notre refuge pendant de longues semaines, nous devons encore faire quelques achats.

J'espère que mon courrier vous trouvera en bonne forme, et que vous allez bien toutes les trois. Je pense que Klara est aussi sur les routes, pour Kiyo....Victoire je compte sur toi pour me donner des nouvelles. Ne t'épuise pas au travail et pense un peu à toi, je vais surement mettre mes champs en vente, car je doute que j'aurai de quoi les entretenir durant ces mois d'absence, mais nos missives seront régulières , je vous le promet. Ilan piaffe d'impatience à découvrir les quais su port, je sens que je vais être assailli de questions.

Je vous embrasse très fort,

Une petit mot pour Clémence, j'espère ma chère nièce que tu pourras nous rejoindre bientôt.

Affections à toute la famille.

Bises fraternelles et pensées à tous.

Clé.

Il rangea plume et parchemins, laissa partir le pigeon porteur de la missive.

Allez Ilan allons voir un peu ces bateaux!
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Ilan

[Et le chemin fût]

La charrette s'agitait en tout sens, emportant avec elle le couple et l'enfant, des jours et des jours à rester assit sans pouvoir rien faire d'autre que d'attendre, attendre cette pause pipi qui viendrait surement mais qui se faisait bien trop attendre, moment très attendu par le mini blond, histoire qu'il puisse se dégourdir les jambes et ainsi faire taire ses plaintes pénibles, "c'est quand qu'on arrive ?" ou "papa je m'ennuis".

Arrêt de ville en ville, tristesse et ennui de ses villes où les gens prennent pas la peine de venir boire ou papoter avec leurs voisins, vous frôlant sans vous apercevoir, vous renversant pour être sur d'avoir l'embauche disponible, préférant le jour où il avait fait une longue pause au milieu de nulle part.

[Et la lumière fût]

Quand enfin arriva la première destination. La Rochelle.
Un peu de vie, un grand sourire et l'extase de cette vue magnifique, qui menait le mini blond devant cette grande étendu d'eau qui s 'étalait devant lui, se précipitant pour au moins tremper ses pieds dans l'eau encore un peu fraîche, éclaboussant un peu ses parents qui l'avaient suivi, riant et courant le long de cette plage s'écriant "c'est le plus grand baquet a bain du monde"
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Ilan

Le sac, le petit sac qu'il avait préparé et qui avait disparu quelques heures avant leur départ, cette perte pour le mini blond était catastrophique, non pas pour les vêtements qu'elle contenait non, mais pour la boîte a biscuit qu'il avait glissé au milieu du linge.

Il lui restait donc plus qu'a se procurer une nouvelle boite à biscuit bien garni.

Le temps de s'habiller puis de rejoindre la taverne de sa tante, là au moins il pourrait se procurer des biscuits et en plus il pourrait dire au revoir à sa famille.

[sur le départ]

Les embrassades, les accolades, les yeux inondés et prête à couler, les grimaces, tout un tas de petites choses qui s'étalent sur le visage de la famille, des amis et le petit coeur du mini blond qui se serre, il aurait voulu les emmener avec lui, mais ceci n'avait pas pu se faire.

Serrant la boîte à biscuit contre lui après avoir quitté la taverne, marchant derrière son père vers la charrette, de temps à autre il tourne la tête pour les voir tous sur le pas de la porte, un petit signe de la main, avant d'être soulevé et d'être installé au milieu des bagages, alors que son père s'installe devant au côté de sa nouvelle mère, s'apprêtant à diriger les
chevaux.

Déposant la boîte qu'il tenait fermement au-dessus des sacs, il se mit à genoux vers l'ouverture à l'arrière, agitant le min pour saluer une dernière fois sa famille, les fixant ainsi jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision.
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Klara.

Elle avait quitte le Prieure ,après avoir demander a l’Abbé.
Ne voulant pas manquer au départ de son frère et le petit Ilan qu'elle aimait tant.
Elle souriait en agitant sa main en signe d’au revoir pour qu'il partent avec joie,mais des larmes coulait sur ces joues.
La charrette disparaissait a l'horizon.
Les mains jointes elle pria pour eux.
Bénis, Ô seigneur, ces humbles voyageurs et guide leurs pas vers de sûres destinations. Défends leurs voyages et protège-les des dangers, des brigands, des intempéries et des malheurs. Qu'ils soient toujours sous Ton aile protectrice. Accompagne-les en chaque lieu.
Amen
Il ne restait plus qu'a retourner,mais elle resta a regarder les petites silhouettes.Il commençais a se faire tard,en saluant les autres membres et amis,elle partit la tête basse,pensive.
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Clealan

Des semaines qu'ils en parlaient après des demandes et des demandes, les premiers se préparaient et les malles s'empilaient, plus tard ils se regrouperaient pour la destination qui les faisaient rêver depuis longtemps. Cela n'avait pas été sans mal, mais avec des malles , après avoir fait le tour de la charrette, il avait remis la main sur les acs disparus, dont le précieux balluchon de son fils, ses trésors réunis dans un petit sac, dont pas le moindre, la fameuse boite de biscuits, il en avait une en plus donner par sa sœur à l'instant du départ.

Ilan était sauvé il ne manquerait pas de provisions. Le couple et l'enfant avaient grimpé dans la charrette et après un claquement de fouet, celle-ci s'ébranla lentement mais surement.

Au revoir....au revoir , on vous raconteraaaaaaaa.....
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Clemence..

Du haut des remparts la blonde regardait les siens passer les portes de Limoges.

Son visage restait impassible mais son coeur saignait. Il saignait car durant des semaines elle ne verrait plus la petite tête blonde si chère en son coeur, cette petite voix qui la faisait fondre, la douceur de son oncle bienveillant.
La charrette disparut très vite dans la nuit et elle murmura " Seigneur veillez sur eux, veillez sur Ilan surtout , vous savez à quel point il compte pour moi, et mon tonton aussi, faites qu'il ne leur arrive rien , jamais..." .

Elle soupira doucement puis lentement marcha le long des remparts surveillant la ville qui dormait, jusqu'au petit matin où après être passée par la prévôté déposer son rapport elle rentra chez elle pour n'en ressortir que le soir.
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Ilan

Clealan

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Klara.

(quelque part en Guyenne)
Lettre a Clealan :

Le 11,juin 1462.

ta sœur qui t'aime,Klara

Victoire_

Citation:

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Clemence..

Citation:

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Clealan

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Clealan

Bertincourt, découverte de la pèche, découvertes de nouvelles saveurs, après un pique nique improvisé de coquillages et de crustacés .

Surveillant la baignade du mini, il s'installa pour quelques missives.

A ma Nièce, Clémence,

Chère Clémence,

La vie se déroule dans le calme et la volupté, la vie marine nous réussit, je viens te donner les dernières nouvelles pour le voyage.

Nous partons en fin de semaine prochaine pour l'Angleterre, puis l'Irlande et l'Ecosse, nous revenons ensuite sur LR. je te tiendrais au courant, d'après le Capitaine, qui est un expert, ce périple durera environ deux mois, sauf si nous devons revenir pour quelque raison.

Ensuite ce sera le départ pour le grand rêve d'Ilan!

Tiens ton père et Klara au courant!

Pour ce qui est de la jeune femme...elle est tout simplement merveilleuse, et je ne doute pas que notre relation évolue dans le sens que nous souhaitons tous les deux. Je peux juste te dire que je ne fus aussi heureux depuis fort longtemps!

Nous pensons fort à vous, surtout quand on a dégusté ce qui s'appelle homard, un régal !

Je t'embrasse très fort ainsi que ton père,

Oncle Cléalan

Puis il noircit un autre parchemin à l'adresse de sa sœur.

Chère Victoire,

Quelle joie de te lire, j'espère que tu vas bien, oui moi un diacre...puni! Mais bon c'est oublié, puis au moins j'aurai connu l'ivresse de l'air marin dans le nez, j'ai vu les mouettes de très près, ca crie beaucoup ca fait ScrIIIIIIIIIIII...j'étais content quand même d'être redescendu de cette position inconfortable!

Je vais te rassurer, je ne suis évidemment pas intéressé que par les seuls talents culinaires de Soline. C'est une jeune femme adorable, pleine de douceur et de patience, qui a un sens aigu de la famille. Elle m'a d'ailleurs dit que tu étais amie avec son père, Jolius de Rohy. Je crois , non je suis sur que nous ne sommes pas indifférents l'un à l'autre.

Nous passons d'agréables moments avec Ilan pour chaperon. Soline est la belle sœur du Capitaine, sa sœur Doryane étant l'épouse de Zara, je peux t'assurer que nous sommes entre de bonnes mains. C'est un réel plaisir que de voyager avec eux! Ilan s'adapte bien à la vie à bord, et avec l'aide de Zara il va construire un petit bateau, une barque améliorée, et s'entrainer à naviguer sur le lac de Bertincourt. Ton neveu est aux anges tu le penses bien! Il a pris de belles couleurs, les feux du soleil ont été apaisés par un baume donné par Soline. Tu diras à Klara qu'il porte bien son chapeau sauf pendant la baignade, j'ai essayé avec Soline de lui faire porter un petit foulard mais il dit qu'il aura l'air nul à se baigner ainsi!

Ma chère Victoire, je t'envoies mille bises fraternelles, et que tu partageras avec nos sœurs.

Je vous embrasse bien fort,

Cléalan

[Cheffe Aldraien
Retrait du smiley, cf Règles d'Or. Bon jeu.]
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Clealan

Installé à la taverne municipale, il réfléchissait à la façon dont il allait pouvoir faire sa demande, ils ne connaissaient pas les destinataires, mais il savait que c'était important pour et lui et pour Soline. Il se pencha sur le velin après une longue réflexion.

A Messire Jolius de Rohy et Dame Florelanne.

Bonjour,

Ma missive vous paraitra certainement singulière, mais je tiens à vous faire part d'une demande qui changera toute ma vie.

J'ai rencontré il y a quelques semaines une jeune femme, mais pas n'importe quelle jeune femme, elle a conquis mon coeur,
et je crois avoir conquis le sien.

Devrais je dire que la providence a mis cette jeune femme sur mon chemin , la providence et un certain capitaine.

Cela ne vous regarde pas pensez vous peut-être, hé bien ..;car cette jeune femme s'appelle Soline.

Je suis un diacre veuf et père de famille, je crois que je suis sérieux, mais surtout j'aime Soline et je n'aspire qu'à faire son bonheur.

Je viens vous demander si vous accepteriez de me donner sa main.

Je dois dire que de votre réponse dépendra mon bonheur futur.

Bien sur je suis conscient que vous voudriez me connaitre, et je puis vous assurer que je serai ravi de faire votre connaissance.

J'ose espérer que vous me donnerez une réponse quelqu'elle fusse.

Je vous présente mes hommages les plus vifs et les plus respectueux!

Clealan des Charmilles, Seigneur de Mouhers.

Il confia la missive à son pigeon le plus sur, et le regarda prendre son vol.

Relevant la tête, il fit un large sourire à la Brune qui était en face de lui.
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Clealan

[ Taverne des Heureux Soiffards , Bertincourt]

Levé de bon matin, il alla voir le pigeonnier, deux pigeons venant du Sud porteurs de parchemin l'y attendaient. Il prit soin des messagers, les soignant, puis repartit avec les deux missives, une était porteuse d'un sceau qu'il ne connaissait pas encore, mais il savait de qui elle venait, l'autre simple parchemin qui émanait de sa fille Amandine.

Il s'installa à l'ombre de la taverne, et lut le parchemin d'Amandine, il était bref mais porteur de bonnes nouvelles, pour lui tout au moins, sa fille annonçait qu'elle les rejoindrait deux mois plus tard, elle viendrait à Alexandrie, et il pourrait profiter de sa présence après une longue séparation.

Puis il déroula le second parchemin le cœur battant.

Messire Cléalan des Charmilles , Seigneur de Mouhers ,

Dire que nous avons été surpris de cette lettre serait mentir , Soline nous avait parlé de vous , peut être en termes un peu trop élogieux .
Vous nous semblez un peu trop âgé pour notre fille et surtout vous avez beaucoup d'enfants .Nous avons peur que cela entraîne trop de responsabilités
et d'obligations à notre fille qui est jeune . Pour elle , nous avions espérer un mari , peu importe son âge, mais sans enfant ,
qu'elle puisse fonder sa propre famille .

Nous connaissons notre Douce Soline ne confond elle pas amour et compassion?

C'est pour cela que nous vous demandons d'attendre votre retour d'Alexandrie , que nous vous rencontrions avant d'officialiser votre mariage .
Cependant , vous pouvez vous fiancez en Alexandrie si vos cœurs sont toujours emplis de bonheur .

Nous espérons vous voir bientôt et nous vous souhaitons un magnifique voyage .

Amicalement

Florelanne de Rohy
Dame de Meigne

Si la lecture provoqua en lui quelques craintes, il comprenait fort bien les doutes et les arguments des parents de son Ange. Il avait une famille nombreuse, mais les enfants étaient grands et il ne restait guère qu'Ilan dont il fallait encore surveiller l'éducation, un Ilan surveillé de près, après la mort tragique de sa jumelle l'année précédente. Il ne pensait pas que Soline avait de la compassion, non ils s'aimaient tout simplement, et il ferait tout pour qu'elle soit heureuse et qu'elle ait aussi sa famille, leur famille. Il attendrait de rencontrer ses parents, et il pourrait alors leur dire qu'il prendrait soin de leur fille avec amour et tendresse.
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Clealan

Bertincourt, 26 juin 1462, sur les quais du port.

Allez....ho m'sieur poussez vous avec vos fûts!

Ho pardon mais je dois les charger sur ce bateau là...

Ouais, mais mettez les ailleurs , vous allez gêner à la manœuvre!

Il y avait foule ce jour là sur les quais, les bateaux étaient presque tous à la manœuvre, on les voyaient toutes voiles dehors qui se profilaient lentement dans le chenal.

Il rangea les fûts le long du quais en attendant que la foule se disperse un peu et pu enfin les monter à bord, bien rangés au fond d'une cale, ils ne risquaient rien.

Après les au revoir à tous ceux qu'ils avaient pu voir le trio s'en retourna vers le bateau qui les attendaient.

Les malles avaient déposées dans les cabines, et l'installation se fit dans un calme relatif.

Les deux cabines se jouxtaient et Ilan faisait des allées et venues pour aider comme il pouvait soit son Père soit Soline.

Il passa sa tête par la porte de la cabine de son ange, Ilan piaffait déjà d'impatience.

Prêts pour aller sur le pont, et voir le navire appareiller?

Tous trois n'attendaient plus que ce moment, longeant les coursives, ils allèrent vers la proue, observatoire de première qualité, l'équipage hissait les voiles, et le bruits des drisses frottant les poulies se firent entendre.

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Soline.

Ca y est, ils y étaient enfin. Soline avait commencé à defaire ses effets, aidé d' Ilan qui ne tenait plus en place. Il s'impatientait d'aller sur le pont. Aussi, elle laisse ses malles et avec Clealan et Ilan, ils vont sur le pont afin de voir L'Equynoxe appareiller. Ilan avait revêtu son habit que Clealan avait enfin remis à sa taille. Il courait d'un bout à l'autre du navire avait de ne rien rater.

Soline la main dans celle de son cher et tendre, regardait la côte s'éloigner. Dans 2 semaines ils seraient en Ecosse.

Elle souriait de voir Ilan qui semblait heureux. Il s'approchait dangereusement du bastingage.

Fais attention Ilan, ne te penche pas, tu pourrais tomber

Elle regarde Clealan

Ilan

Le départ.

Et voilà, le départ avait été annoncé, pour le plus grand bonheur du petit blond.
Non qu'il ne se plaisait pas à Bertincourt, loin de la, mais voila, la mer, le bateau, les vagues, la pêche en haute mer, tout ça était devenu une passion pour lui, même le lavage du pont.

Au départ, il était resté sur le pont un bon moment, saluant de la main, la ville qui l'avait accueilli pour une quinzaine de jours, et les habitants qu'il avait cotoyé et qu'il avait adoré rencontrer, Tata Zaza, tata Paula et même la curette.
Puis il se mit courir en tous sens, observant la manœuvre pour Appareiller, parfois se penchant un peu trop.

L'appareillage fait, il s'empressa de revêtir sa belle uniforme de moussaillon. Il avait même sa eut propre cabine, et tous les jours il se levait tôt pour aller laver le pont dont il était responsable.
L'après midi par contre, était le moment de la sieste suivi de sa partie de pêche.

En mer.

Les jours passaient bien trop vite, mal grès la charge de travail du mini blond.
Il aurait pu se laisser aller quelques jours en se reposant, mais le capitaine lui avait fait confiance et lui ne voulait pas le décevoir, seulement, parfois il était épuisé, comme ce dimanche matin où il oublia de se réveiller, prenant du retard sur sa journée de lavage du pont.

Par contre, il pêchait chaque après midi, voulant absolument gagner le concours de meilleurs pêcheurs et épingler sur sa belle uniforme, le beau ruban vert que le capitaine remettrait au vainqueur.
Les premiers jours furent fructueux, puis un jour le fut un peu moins, il n'avait réussi qu'à pêcher bouteille ou était glissé à l’intérieur, un message.
Puis un jour, ou la pêche n'avait rien donné, le faisant chuter d'une place dans le classement.

Jour de pêche.

il s'était levé hyper tôt, s'était activé pour laver son pont, puis il avait pris sa canne à pêche, il voulait absolument rester dans la course a la victoire.
Il prit le temps de se choisir une place, déposa tout son barda à pêche proche de lui, son père tout a coté ou presque, qui tenté lui aussi à'attraper son poisson.

Seulement voilà, le mini blond est pas très grand, bien trop petit pour voir par-dessus le bastingage, alors il a ramené avec lui un seau, qu'il retourne sur le sol, a l'envers, afin de pouvoir grimper dessus et enfin voir la mer.
L'appât est en place, la ligne dans l'eau, le fil traînant dans le sillage des vagues faites par le bateau, le ver sous l'eau, narguant un bien gros poisson, qui réussit a prendre prise sur le bel hameçon ou il était attaché le ver tentateur.

Le mini blond d'abord surpris qui se met à pousser un cri, puis il se ressaisit et qui se met à tirer aussi fort qu'il le peut, mais peine perdue, le poisson a de la force et le jeune garçon est sur un seau pas très stable. la force du poisson entrain le déséquilibre du gamin, le seau se dérobant sous les pieds du mini blond, le faisan tomber sur le bastingage, qui par chance se retrouve à cheval sur celui-ci, une jambe dans le bateau l'autre vers la mer.
Alors que ses mains, ses bras, ses jambes, s'agrippent à la rambarde, la serrant de toutes ses forces, se mettant à hurler de peur pour attirer l'attention de son père.

PAAAAAAAAPAAAAAAAAAAA AAAHHH PAAAPAAAAAAAAAAAAAAA
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Ambre18

La petite Ambre avait décidé cette fois ci de faire le voyage en compagnie de ce petit garçon blond.
Elle n'avait eut que très peu d'occasions de rencontrer des enfants lors des voyages fait en compagnie de nounou Val et ses parents, il y avait bien son petit frère, mais c'était encore un petit bout de choux, il ne faisait que pleurer et manger, quelques gazouillis, mais rien qui pouvait amuser la petite.
Sa seule occupation était son loup et son chat, alors pour une fois qu'elle aurait l'occasion de pouvoir s'amuser, elle demanda l'autorisation à ses parents et aussi au capitaine Zara d'embarquer avec qu'Ilan.

Son père s'était trompé de navire, contente tout de même de le voir avec elle, elle se dit qu'elle ne pourrait tout de même pas faire les bêtises qu'elle aurait voulu.
Gusli de toute façon sortait peu de sa cabine, attristé de ne pas être avec son épouse, il passait la plus part de son temps à regarder par le hublot le navire qui suivait le sien et ou se trouvait sa mère.

Ambre un après midi prit Grand Loup avec elle, ainsi que sa cane à pêche pour essayer de remporter le concours qu'avait organisé le capitaine Zara, elle voulait battre Ilan et d'un pas décidé, elle se rendit sur le pont, tout en sautillant et chantonnant, elle cherchait le petit blond, il devait certainement ne pas être bien loin, de toute façon en tant que mousse soit il briquerait le pont ou alors il serait en train de pêcher.
Elle s'approchait vers le devant du bateau quand elle entendit un crie....

PAAAAAAAAPAAAAAAAAAAA AAAHHH PAAAPAAAAAAAAAAAAAAA

Ambre aperçu Ilan en mauvaise posture, ni une, ni deux, elle lâche tout son bardas et court vers lui, avec ses petits bras elle essaye tant bien que mal à s'accrocher à lui....

Tiens bon Ilan, zuis là, ze vait te sauver....

AU ZECOURS....VENEZ NOUS ZAIDER....VITE!!!!!!

Clealan

Bien occupé à surveiller sa ligne et celle de son Ange, regardant si enfin une touche allait se produire, le Diacre sursauta soudain,

Paapaaaaaaaaaaaaaa haaaaaaaaaaaaaaa paaaaappppppppppaaaaa

Relevant la tête en direction du cri désespéré, il lâcha sa canne et se précipita sur son fils qui tanguait dangereusement vers les flots. Ambre s'était agrippée à Ilan et il n'eut qu'à prendre son fils dans ses bras pour le déposer ensuite sut le pont.

Ouf rien de grave , plus de peur que de mal, une canne perdue mais qu'était ce en regard de la vie de son fils.

Il s'assura quand même qu'Ilan n'avait rien.

Hé bien mon Ilan pour un peu tu prenais le grand bain...mets toi donc entre Soline et moi avec Ambre, comme ca on sera toujours prêt à intervenir. merci ma petite Ambre, tu es très courageuse!

Il plaqua deux bises sur les joues de la fillette et surveilla Ilan de plus près.
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Clealan

La croisière...si on peut dire...allez disons le, le blond se sent plus heureux que jamais, une compagne douce et prévenante , un bateau qui avance malgré les tempêtes menaçantes, un fils sauvé des eaux et en bonne santé, il ne se demande même pas si le ciel lui tombera sur la tête tant le bonheur l'entoure, il profite et il flemmarde, se laissant dorloter, puis après la sieste dans la cabine, pas royale, mais dans une ambiance paisible, il prend son écritoire, il avait promis de donner des nouvelles et il semble que cela fait bien longtemps qu'il n'a écrit à ses sœurs, puis il doit aussi donner des nouvelles à Zaza....la bourrique lui a fait envoyer des léchouilles pas Ilan .

Il mordille la plume il a tant choses à raconter, puis la plume courre sur le parchemin,

Mes chères sœurs, mon Cher Frère, Clémence,

Nous avons quitté Bertincourt depuis 8 jours déjà et la traversée se passe bien , bon Ilan a failli passer par dessus bord, mais le courage de la petite Ambre et mon intervention a eu raison du risque de crier...UN Hommmmeeeeee à la mer..oui un homme mes chers sœurs , je crois qu'on ne dis pas un enfant ou une femme ...tssss pas de commentaires c'est comme ca! j'espère que vous allez bien, je pense fort à Vous, et Ilan comme Soline se joignent à moi pour vous envoyer des bises et le bonjour.

Soline ....mes sœurs..je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie, elle est si ..si prévenante, s'inquiètant du bonheur d'Ilan et du mien ....je l'aime ho oui je l'aime et elle le rend bien...elle nous le rend bien , comme j'ai hâte de vous la présenter!

Nous attrapons parfois quelque beau poisson, mais j'ai réussi à gratter le fond de la mer et à remonter ..je vous le donne en mille ..une vieille paire de bottes. Comme la vie est douce à bord d'un bateau, malgré quelques corvées.

Mes chères sœurs, je vous embrasse très fort toutes les trois, et je vous dis à bientôt de vous lire.

Pour Clémence,

Nous avons hâte que tu nous rejoigne avec ton père..;comment vas tu , donne de tes nouvelles!!! Avez vous des nouvelles de ta sœur?

Je t'embrasse très fort ma chère nièce et je sais que ton cousin en fait autant, je t'envoies aussi le bonjour de Soline , mon ange brun....

A bientôt,

Clealan....votre Frère et Oncle

Puis un parchemin pour Zaza

Bonsoir Madame le Maire,

Je vous remercie pour la léchouille qui fut transmise avec célérité....et je vous la renvoie , le voyage se passe parfaitement bien, nous arrivons bientôt à destination....le poisson quand il veut bien mordre est mis en saumure pour votre plus grand plaisir.

Je vous adresse le bonjour d'Ilan et de Soline , je pense que Zara vous donne des nouvelles...Voulez vous bien saluer tout le monde pour nous....

J'espère que la muraille avance et retrouver nos belles pierres!

Amitiés

Clealan

Deux belles mouettes furent lestées des parchemins pour les destinataires, sans nul doutes que la mouette pour le Limousin étonnerait !
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Soline.

Voilà, ils étaient repartis d'Ecosse et voguaient vers l' Irlande. Soline avait apprécié ses quelques jours à terre mais n'était pas mécontente d'avoir ré-embraquée avec son cher et tendre et Ilan. La nuit avait été tranquille et comme presque tous les matins depuis qu'ils étaient partis de Bertincourt, sa pêche était infructueuse. Elle sourit et se consolait en imaginant Ilan recevoir le trophée du meilleur pêcheur.
Aujourd'hui elle s'installe dans la cambuse comme dirait son ange, et prépare un poisson qu'elle servira ce soir avec une mayonnaise et de la salade suivit d'une tarte aux pommes caramélisée.
Alors qu'elle est aux fourneaux, elle voit arriver une mouette porteuse de missive. Elle sort sur le pont puis récupére cette lettre et affiche un grand sourire lorsqu'elle reconnait l'expéditeur.

Citation:

bonjour ma fille chérie

Maman et moi allons très bien, nous partons pour Blaye, ce soir ou demain soir

Je vais acheter l'atlantis, une cogue marchande et nous déménageons sur Mimizan, très bientôt

Nous allons surement être obligé de faire deux voyages, Papa est comme d'habitude avec le grenier plein de bric à brac

Mimizan est une petite ville tranquille ou nous nous plaisons bien, de jolies plages, un beau port

Je suis vraiment heureux que ton bonheur soit parfait, je te souhaite de continuer à l'être!

En ce qui concerne tes soeurs, Rose et Melodie, je n'ai aucune nouvelle et maman non plus, je sais juste que Melodie est toujours à Montauban et que Rose a pris la direction de l'Artois

Tu sais à peu près quand vous revenez au Royaume de France?

Je te fait pleins de gros calins et de bisous, envoie le bonjour de ma part à l'homme qui fait battre ton coeur et à son fils

A très vite ma chérie

Ton papounet qui t'aime

Clealan

Le voyage se poursuivait au grè des vents et des courants, et ils approchaient maintenant de l'Irlande, bientôt ils pourraient débarquer, les soirées en taverne, en tête à tête le plus souvent , Ilan étant exténué par son apprentissage, la pêche et les jeux. Ils avaient beaucoup discuter les tourtereaux et avaient décidé de faire un courrier aux parents de Soline, s'emparant d'un parchemin il aligna les mots, les phrases émises à deux, au rythme de leurs pensées et du battement de leurs cœurs,

Citation:

Mes chers parents, Chers futurs beaux Parents,

Tout d'abord nous espérons que vous allez bien, et votre future installation se précise,
pour notre part, le voyage se passe bien nous allons bientôt arriver en Irlande,
et notre amour est de plus en plus fort aussi, nous venons vous demander, si vous accepteriez
que l'on se fiance avant d'aller en Alexandrie
Cela nous plairait énormément car nous pourrions ainsi commencer à organiser notre nouvelle maison,
et prévoir ce qu'il nous faudra pour l'aménager
et surtout ...nous sommes surs de nos sentiments l'un envers l'autre
Nous espérons vous voir dès que nous le pourrons, et nous vous assurons de notre amour.Nous sommes sous le regard bienveillant de Doryane et Zara,
ainsi que d'Ilan qui se joignent à nous pour vous transmettre leur bonjour.

Baisers tendres Soline, respectueusement, Clealan

Soline et Clealan

le parchemin fut scellé et expédié par mouette, en espérant que personne ne la dévierait de son chemin.

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Clealan

Depuis quelques jours à An-Gort, ils commençaient à s'acclimater aux habitants parfois très accueillants et parfois carrément hostiles, un homme leur avait même lancé,

Vous les mangeurs de grenouilles, on a pas besoin de vous ici!

Piqué au vif le blond décida in petto d'aller chasser la grenouille, ou plutôt de la pêcher, le matin même il devait accompagné Soline, l'amour de sa vie, en forêt pour relever quelques collets savamment placés.

Prenant les sentiers du sous bois, il avisa une belle mare, et décida d'aller couper quelques beaux roseaux, nul doute que son amour et son fils aimerait à l'accompagner dans la quête des bestioles coassantes. Une fois les roseaux coupés, il les effeuilla proprement obtenant de belles cannes auquel il fixa une longue ficelle assortie d'un hameçon bien forgé de ses petites mains agiles. Un forgeron sait tout faire..et il avait été forgeron avant de manier le métier à tisser, il regrettait cette activité qu'il appréciait au plus haut point.

Il rejoignit Soline qui l'attendait patiemment pour aller vérifier le résultat de ses poses.

Mon ange c'est dans quel coin vos collets? Je relève l'endroit car nous reviendront si vous le voulez bien pour attraper ces délicieuses grenouilles. Je vais devoir aller à la chasse aux insectes de tous poils....les grenouilles en sont très friandes.

Un sourire aux lèvres il bavait déjà de déguster les cuisses des batraciens sauteurs.
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Soline.

Soline avait posé quelques collets et avec Clealan ils étaient partis les relever. Elle espérait qu'il y avait au moins un lievre et qu'elle pourrait en faire un civet avec une moitié et une terrine avec l'autre moitié.

Citation:

Mon ange c'est dans quel coin vos collets? Je relève l'endroit car nous reviendront si vous le voulez bien pour attraper ces délicieuses grenouilles. Je vais devoir aller à la chasse aux insectes de tous poils....les grenouilles en sont très friandes.

C'est là bas mon coeur

Soline lui montre les bosquets non loin de là

Mais on peut tout à fait ramasser des bestioles pour les grenouilles et y aller dés que dés que nous avons relevé les collets. J'ai ma besace avec moi. On regardera aussi si l'on peut ramasser des herbes pour une terrine et pour un civet. Et également pour faire les cuisses de grenouilles à la broche. Qu'en pensez vous amour?

Clealan

Un regard vers les bosquets,

Humm oui mon Ange, je pense qu'on peut faire comme ca allons voir les collets , puis nous trouverons peut-être quelques libellules, araignées ou mille pattes.

Déjà il voyait le lapin embroché laissant des effluves gourmandes d'herbes et d'épices.

Ha mon ange j'crois qu'il y a un lièvre là...

Il la regarda faire la récoltes de ses prises et ils cueillirent des herbes fraîches, romarin, ail des ours, orties, quelques pissenlits et asperges sauvages.

Armé d'un pot en terre garni d'un bouchon , tapit dans les fourrés guettant ses proies, et hop ..une libellule, une araignée, un ver qui s'aventurait inconscient du danger, quelques iules, quand il en eu terminé de sa chasse il rejoignit Soline qui lui confia sa récolte, il referma le pot avec soin.

Mon ange je crois que nous avons assez pour aller pêcher nos grenouilles!

Nous repassons par les quais pour voir si Ilan veut venir avec nous? Donnez moi votre besace je vais la porter!

Il se demanda si le lièvre aurait besoin d'être dépouillé avant d'aller décimer les mares et étangs alentour.
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Clealan

Après avoir récupéré Ilan, ils partirent à cette fameuse, chasse? pêche? à la grenouille, le mini n'était guère enchanté de devoir sacrifier les bestioles, mais Soline et son père semblaient adorer les fameuses cuisses de 'frog'.

Quand il ouvrit le bocal à insectes, tous s'appliquèrent a essayer de l'accrocher à l'hameçon, puis allongés dans l'es herbes hautes, les appâts suspendus au dessus de l'onde, attendaient leurs proies.

Cooââ, coâcoâ,

Et d'une! de deux, l'étang pullulait de grenouilles et le seau à couvercle fut vite rempli. Bien sur ce ne fut pas aisé de décrocher l'animal de son hameçon, Ilan refus tout net, parce qu'il ne voulait pas leur faire mal et que l'animal était un tantinet gluant.

La petite famille reprit le chemin de l'auberge où Soline et le père se rendirent dans la cambuse, le sacrifice allait commencer, après que j'eu dépecer les cuisses, Soline les embrocha et les prépara pour les rôtir, ca serait sans nul doute un régal, car les grenouilles c'est bien connu sont un mets fin et délicat.

La semaine passa bien vite après diverses séances de chasse et de pêche, et il fallut faire à nouveau les malles.

Adieu An-Gort, bonjour Corcaigh, un autre port où nous gourmands s'empressèrent de poser des casiers à homards en vue d'un évènement particulier.
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Clealan

Corcaigh, Irlande du Sud 21 aout 1462,

Rien ne se déroulait comme prévu, une mouette du Capitaine, qui était aussi son futur beau frère, leur apprenant que le départ était reporté, ils attendaient pourtant cette soirée avec impatience, car ce n'était pas n'importe quelle soirée, c'était une soirée très importante, ils avaient espéré avoir un peu de famille, mais tous étaient au loin, aussi avaient ils décidé que ce jour fixé quelques temps auparavant se ferait, un autre repas pourrait être préparé quand ils seraient entourés de leur famille, seul Ilan serait de la fête.

Branle bas dans la cuisine pour préparer les metsembecs et le homard au basilic, des homards frais et pêchés de la veille précieusement gardés dans une eau de mer garnie de crevettes, confection de purées, de tartes et de gâteaux, choix du vin et une fois le festin préparré, il fallut s'occuper de la table qui devait bien évidemment refléter l'importance de la soirée.
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Soline.

Soline était quelque peu déçue de ne pas avoir sa famille prés d'elle ainsi que celle de son amour mais qu'à cela ne tienne, comme lui avait dit Clealan, il referait un repas tous ensemble. Ce soir son ange, Ilan et elle seraient réunis pour ce jour si particulier. Elle était très impatiente.
Avec son ange ils avaient préparé le repas. Il ne lui restait plus qu'à terminer le gâteau de carottes pour Ilan.
Ils avaient mis le couvert.
Ils avaient sortis la vaisselle réservée aux grandes occasions.
Les tranchoirs étaient posés sur des tailloirs, de belles coupes étaient posées devant ainsi que couteaux et cuilléres.
Une fois terminé, ils sont allés se changer.

Clealan

Dans la chambre de l'auberge,

Après un bon bain dans le baquet de bois, un rasage presque parfait, c'est qu'il est ému le Blond, il se planta devant l'armoire où étaient rangés quelques effets, les braies vertes, non! Les rouges? Non plus...ha voilà les noires! La tenue d'apparat, le chapeau surmonté d'une belle plume, qu'il ôtera pour faire sa demande , la chemise blanche, le gilet, rouge et noir brodé d'or, la petite bourse où se cache une petite boite à bijoux, un dernier coup de brosses sur les cheveux courts, et hop le voilà fin prêt.

Il n'ose demander à sa promise si elle est prête, se disant que les femmes sont toujours un peu plus longues à se préparer et il va rejoindre la salle où est dressée la table, il y ajoute un vase garni de fleurs et un beau chandelier, vérifie qu'il y a la petit cadeau pour Ilan et se poste à l'encoignure de l'huis.
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Soline.

Dans sa chambre à l'Auberge

Soline avait préparé ses vêtements avant de prendre un bain. Elle avait sorti sa houppelande bleue, une parure à mettre dans ses cheveux ainsi qu'un collier.
Elle se glisse dans son bain parfumé et profite de ce moment pour se délasser. Elle pense à sa vie depuis quelques mois et aux changements qu'il y a eu. Elle s'assoupit légèrement. Aprés un certain temps, elle se redresse d'un bond et sort de son bain. Elle s'enveloppe dans un grand tissu pour se sécher. Puis elle s'habille et se coiffe. Elle met sa parure dans les cheveux et son collier.

Elle glisse le cadeau pour son ange dans son aumônière et elle sort de sa chambre en espérant que son futur fiancé ne sera pas encore descendu.

Arrivée dans la salle , elle aperçoit Clealan qui met des fleurs dans un beau vase. Elle sourit se disant qu'elle a énormément de chance de l'avoir rencontré. Elle s'avance

Bonsoir mon coeur. Vous êtes superbe

Clealan

Soline a dit,

Citation:

Bonsoir mon coeur. Vous êtes superbe

Un large sourire,

Et vous vous êtes magnifique mon Ange,

Lui tendant la main, il la guida vers la table,

Ilan n'est point encore arrivé, mais je suppute qu'il ne tardera pas à venir voir, et surtout à regarder ce qui pourrait réjouir sa gourmandise.

Regardant sa promise intensément, il posa un genou à terre devant elle.

Soline, je pense que vous savez pourquoi nous sommes ici, je vous aime, vous êtes la femme dont tout homme rêve, attentionnée, douce, prévenante, aimante, je viens vous demander de bien vouloir accepter ma promesse de vous aimer, de vous protéger, d'être toujours fidèle et aimant, acceptez vous cette bague en gage de cette promesse?

Il sortit la petit écrin qui contenait une bague sertie d'un saphir et d'un rubis, et la tient en attendant la réponse, son cœur battait la chamade, bien qu'il se doûta de la réponse.
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Soline.

Soline regarde son ange agenouillé devant elle et l'écoute avec beaucoup d'émotions.

Citation:

Soline, je pense que vous savez pourquoi nous sommes ici, je vous aime, vous êtes la femme dont tout homme rêve, attentionnée, douce, prévenante, aimante, je viens vous demander de bien vouloir accepter ma promesse de vous aimer, de vous protéger, d'être toujours fidèle et aimant, acceptez vous cette bague en gage de cette promesse?

Soline sourit

Oh oui mon ange. J'accepte avec Joie. Je vous fais également la promesse de vous aimer, de vous être fidéle et aimante et je vous fais également la promesse d'être une bonne maman pour Ilan.

Soline lui tend sa main afin qu'il puisse glisser la bague à son doigt.
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Clealan

Le cœur battant, gonflé de joie, il passa la bague au doigt de sa promise.

Mademoiselle Soline de Rohy, je vous aime et je vous aimerai jusqu'à mon dernier souffle, je vous promet d'organiser nos noces et surtout d'aller voir vos parents afin de définir la date des épousailles. Je vous donne mon cœur, comme vous me donnez le vôtre et j'en prendrai grand soin.

Il enlaça sa belle pour sceller les promesses d'un baiser tendre et plein d'amour.

Damoiselle, le repas est prêt,

Tirant une chaise il l'invita à s'asseoir, le diner des fiançailles pouvait commencer entre les deux promis à la lumière vacillante des bougies pour un amour qui lui ne l'était point.
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Soline.

Quelques semaines plus tard

Une opportunité s'offrait à eux avant de partir pour Alexandrie. Zara avait accepté de les emmener à La Rochelle et de là ils pouvaient aller à Sarlat avant de se rendre à Limoges.
Soline trépignait d'impatience. Cela faisait des mois qu'elle n'avait vu ses parents. Malheureusement sa mère était repartie à Mimizan, elle ne la reverrai qu'à son retour d'Alexandrie.
Ils s'arrêtent à Angoulême et Périgueux.
Et enfin ce matin, au petit jour, ils arrivent à Sarlat. Elle prend la main de Clealan et Ilan.

Allez dépêchez vous. Je veux vous présenter mon pere.

A peine le temps de faire un brin de toilette, dans la chambre qu'ils ont retenu, Soline se précipite dans l'Auberge Municipale et attend son père, qui comme elle le pressent les a vu arriver et va venir la retrouver.
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Clealan

Ils avaient suivi Soline, et enfin avaient fait la connaissance de Jolius, après quelques jours en sa compagnie ils durent le quitter, en espérant que sa convalescence allait se terminer tranquillement, ce n'était guère drôle d'être loin de sa famille, mais ils devaient rejoindre Limoges.

Les retrouvailles avec ses sœurs et sa nièce avaient étaient joyeuses, Ilan avait profité au maximum de leur séjour pour se faire câliner et recevoir des présents, il avait rencontré d'autres enfants et ils s'étaient promis de se revoir. Les soirées s'étaient enchainées joyeusement, mais tout avait une fin et il était temps pour eux de rejoindre le port où les attendrait l'Equinoxe.

Les au revoir et en route pour l'aventure, la roulotte bien rangée, pour ne pas s'y perdre dans les malles et gagner le plus de place possible pour circuler.

Les escorteurs étaient arrivés et il leur fallait prendre la route.
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Clealan

Grace à une escorte efficace le voyage se passa sans encombres, et il arrivèrent à La Rochelle, une petit pause de 3 jours , pour mettre les malles des voyageurs dans les cales du bateau, et enfin l'embarquement.

C'était le grand jour, le grand pour le départ pour l'inconnu.

Après avoir découvert la cabine royale, dotée d'un large lit qui servait aussi de banquette dans la journée, d'un sofa, d'une immense penderie, ils rangèrent les effets qui leur serviraient pour la navigation, la malle où était soigneusement plié les effets pour leur séjour dans l'Orient, fut placée dans le bas de la penderie.

Ils prenaient leurs marques, Ilan étant le mousse il bénéficiait d'une cabine indépendante, chacun prit ses quartiers. La première journée agréable, Le blond et son fils s'acquittèrent des taches incombant aux membres de l'équipage, les lignes de pèche
furent placées.

Le lendemain au réveil, Oh! Surprise...

Citation:

Vous ne savez pas trop où vous êtes... Vous êtes en quelque sorte dans un état de perditude avancé?......

Il sortit de la cabine avec prudence laissant sa fiancée se reposer encore un peu, rejoignant celle du mini, qui bien sur était déjà levé.

Ilaaaaaannnnn...Ilannnnn où es tu?

Le brouillard épais enveloppait le navire, et on n'y voyait pas à plus de 10 pas.

Le vent soufflait, les voiles étaient gonflées, cependant ce n'était pas un vent glacial, frais oui très frais , mais supportable.

Où était donc son fils?

LLLLAAANNNNNN
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Ilandescharmilles

Citation:

Il....aaaaaa

Papa...Papaaaaaaaaaaaaaaaaa j'suis accroché au mât....;viens ...Vite....

J'veux pas être en état de perditude avancé....;haaaaaaaa;;;j'va m'envoler!

Cap'' taine ..;' l'aide!

Houlàlà houlàlà...;mais ....j'veux revoir tout l'monde....

Se tenant de toutes ses forces le mini n'en mène pas large. Il attend la main secourable de son père qui avance contre les rafales.

Posté avec l'accord du Joueur indisponible en ce moment.

Clealan

Luttant contre les violentes rafales et les paquets de mer qui se jetaient sur le pont comme la misère sur le pauvre peuple, il finit enfin par rejoindre le Mini qui était au bord du lâcher prise, prenant son fils par la taille, il se laissa porter par les courants d'air qui le ramenèrent enfin à l'abri des coursives et ils purent rejoindre Soline dans la cabine royale.

Vite une serviette..;

Soline frictionna la crapule pendant qu'il s'essuyait vigoureusement. Décidément après quelques accalmies la tempête reprenait de plus belle, il était difficile de rester statique et évoluer dans la cabine devenait du plus en plus acrobatique. Les chandelles, les malles, les tabourets traversaient la pièce au rythme de la houle maritime. Heureusement qu'ils avaient la potion pour éviter les nausées et autres désagréments.

Hé bien mon cœur ..;je crois que ca serait idéal pour apprendre à danser...la valse non?

Il émit un rire, s'imaginant virevolter sans avoir à faire d'autre effort que de garder l'équilibre.

Je sens que le bain de ce soir va être sportif si cette tempête continue!
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Soline.

Soline qui tentait de ranger la cabine, voit enfin Clé entrer avec Ilan dans les bras. Celui-ci était trempé

Citation:

Vite une serviette..

Elle se précipite, prend un drap et frotte la crapule après l'avoir déshabillé, puis l'enroule dedans.

Citation:

Hé bien mon cœur .. je crois que ca serait idéal pour apprendre à danser...

Soline esquisse un sourire

Mamour je sais que vous essayer de trouver ce qui va me faire penser à autre chose. Mais là vraiment je n'ai pas le coeur à danser. J'ai une telle peur. La tempête ne se calme pas au contraire. Vous vous rendez-compte si vous n'aviez pas récupérer Ilan?

Elle serre la crapule dans ses bras

Mais quand allons nous arriver enfin à bon port... Je n'aime pas ce temps...
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Clealan

Citation:

Mais quand allons nous arriver enfin à bon port... Je n'aime pas ce temps...

Ho je pense que nous allons arriver bientôt mon ange, je sais bien que ce temps n'est pas très agréable!

Il rattrapa de justesse le nécessaire à écriture qui lui arrivait dans les bras,

J'ai essayé d'écrire à Victoire, mais à chaque fois , soit l'encrier se renverse, soit la plume dévie de sa trajectoire...je ferai ce courrier une fois à terre!

Mais le fait d'être obligé de rester soit en cabine soit dans la cambuse avait au moins permis de s'occuper des chataîgnes, d'une partie tout au moins , et la crème de marrons avait été mise en pots, après bien des manœuvres de nos cuisiniers de fortune.

Ils avaient longé la ligne de la fin du monde , la tempête perdurait, et enfin un matin , l'homme sur le haut de la hune cria,

TERRRRRRRRRRRRRRRRRRREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! TEEEEEEEEEEEErrrrrrrrrrrrrrrre!

Un œil ébahi de voir le temps clair et les côtes se profiler à l'horizon.

Ilannnnnnnnnnnnnnn......Soliiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnneeee venez voir ...on aperçoit des palmiers!
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Soline.

Quelques semaines étaient passées depuis leur accostage au Portugal. Il n'y avait pas rencontré grand monde si ce n'est leurs compagnons de voyage.
Soline ne gardait pas un souvenir formidable aussi était elle ravie quand ils purent embarquer pour la suite du grand voyage.
Leur vie reprit son cours. Ilan était le Mousse Pirate Impitoyable et il prenait son rôle trés à coeur.
Un soir alors qu'avec son ange elle préparait le diner, Ilan vient les rejoindre. Soline aimait ses moments où ils étaient tous les 3. Elle le calinait quand tout à coup, Ilan change de couleur

Maman, j'ai chaud, j'ai mal à la tête et suis pas bi....

Clealan a juste le temps de prendre un récipient et Ilan vomit dedans

Soline lui éponge le front et tout en le berçant elle regarde Clealan qui semble inquiet.

Ne vous inquiétez pas mamour, Ilan a dû attraper froid sur le pont. On va le garder bien au chaud et le chouchouter. Demain cela ira mieux. Il va dormir avec moi et je prendrai soin de lui cette nuit. D'accord?
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Clealan

Montpellier quelques semaines plus tard,

Le temps passait, nos voyageurs attendaient impatiemment le jour J.

Le temps de faire quelques allées et venues dans les comtés voisins, laissant le Pirate impitoyable sous la tutelle d'Eshu, tout s'était bien passé malgré quelques alertes brigandesques.

La joie des retrouvailles avec le blondinet, et voilà que déjà les relations étaient émaillées de quelques chamailleries entre le Père et le Fils, Soline temporisait.

Ilan.....Ilan!!!! Mais vas tu me dresser ce chien? Il est grand temps de l'éduquer!

La veille Ouaf Ouaf s'était allégrement soulagé dans la malle des affaires du Blond, et il avait exigé qu'Ilan fasse la lessive, hors de question qu'il répare lui même les bétises du toutou. Sa brune princesse était passée par là et évidemment avait fait le nécessaire, Ilan échappait une fois de plus à la corvée. Mais il ne cesserait d'attendre que son fils éduque le chien.
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Clealan

Et c'est le temps qui court , court....qui....

Le temps ..;le temps toujours le temps , le temps de l'horloge, le temps du ciel, le temps....

Piombino, Italie

Ils étaient arrivés en Italie depuis une bonne semaine après un long moment passé à Montpellier, a palabrer pour obtenir une construction qui ne vint pas, mais ca yest c'était sur , enfin le départ pour le Grand Voyage se précisait. Le capitaine leur avait donné la date, la vie était douce en Italie, douce jusqu'à ce soir fatidique.

C'étaient ils tous donné le mot? Ils avaient décrété qu'il était gros ! Lui! Gros! Pfffff....il avait sous les yeux le tableau fait à leur arrivée, et il avait beau se regarder, non il ne se trouvait pas gros ..même pas enrobé....et gnia gnia gnia et gnia ..t'as du ventre papounet,

Holà Clé mais t'es gros ta bedaine pend...;

Quelle bedaine?...jaloux va!

Et tandis qu'il trimait comme un forçat , dans son dos , les traitres, ils avaient décrété qu'il ne devait plus ingérer ni gateaux , ni crêpes, ni rien en fait.

Contrarié il avait donc diné d'une demi part d'un huitième de tourte à la viande , de trois feuilles , oui oui trois, de salade et de trois quart d'une petite pomme, et s'il tombait malade, ou d'inanition ca serait de leur faute ! On allait voir ce qu'on allait voir le bras de fer avait commencé!

C'est donc l'estomac très léger qu'il avait entrainé sa compagne dans une marché forcée en faisant la tour des remparts de la ville...pas question de flaner..nomého!
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Clealan

Quelque part en mer

Le voyage avait commencé, enfin le Vrai voyage, la destination finale, depuis des mois qu'ils attendaient et le rêve allait se réaliser pour le miniblond.

La Brunette menait la cambuse tambours battants, et il la secondait au mieux, il était question d'organiser une petite fête à bord de l'Equynoxe afin que tous les passagers fassent connaissance, évidemment ils avaient constaté que certains, pour ne pas dire un certain nombre restaient enfermés dans les cabines, ne profitant même pas du paysage qui s'offrait à leurs yeux!

Le paysage ?! ....quel paysage me direz vous...la mer, toujours la mer! Hé bien détrompez vous, d'abord parce que la mer est toujours changeante pour qui prend le temps de l'observer, ensuite parce que longer les côtes et voir les découpes, regarder ces milles petits éclats que sont les éclairages dans les villages ou la puissance d'un phare tout proche dans la nuit, c'est magique, presque autant que le ciel étoilé par temps clair.

Donc une fête s'organisait, et le blond allait et venait de la cale à la cambuse et de la cambuse au mess, dans un premier temps il remonta des tonneaux, des tonneaux de vin , des tonneaux de bières, l'eau il fallait la garder, c'est une denrée précieuse en mer!

Il avait posé des casiers et la pêche avait été fructueuse, il déposa ses prises sur le comptoir de la cambuse.

Ma douce....voilà de quoi commencer le festin...;je retourne sur le pont, j'espère qu'Ilan pourra m'aider à accrocher quelques petites banderoles garnies de fanions ainsi que quelques lampions!

Qu'en pensez vous ...le temps est doux on pourrait passer la soirée sur le pont, sait on jamais il y aura peut-être quelques danseurs, nous avons des musiciens parmi les passagers?
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Le_nuisible

Navire Harima – Quelque part en Méditerranée – 26 mars 1463

Perfide, discret, patient, autant de qualités, oui oui, de qualités, savamment cultivées, générations après générations, pour lui permettre, le plus sûrement du monde, d'arriver à ses fins. Dans l'ombre, il attend. Parfois immobile, parfois tenté d'approcher pour gagner avec prudence un espace plus approprié. Plus près d'elle. Pourquoi elle ? C'est simple. Elle le provoque et son espèce ne tolère qu'aucun défi ne tombe dans l'oubli.

Quelques jours plus tôt, quai de Pombino – Italie.

Il s'était précipité, slalomant hors d'haleine entre les marins et ouvriers arpentant les quais, pressés et chargés de tonneaux. De magnifique cylindres de bois dont il sait par expérience qu'ils contiennent monts et merveilles. Son odorat ne le trompe jamais, pas plus que l'application qu'ont ces hommes à les déplacer et à solidement les arrimer aux mats. Les odeurs sont variées, mélangeant celles du miel, de l'eau fraîche et de la viande salée. Il fallait faire vite, comme en témoigne le dernier appel du Capitaine. Ils n'attendront aucun retardataire et encore moins s'il s'agit d'un passager clandestin.
Un dernier saut, pour solidement refermer ses doigts autour de la corde du dernier amarre.

Encore un effort. Le tangage du départ rend difficile l'escalade et la moindre erreur pourrait le condamner à la noyade.

Mais le voilà à bord.

C'est ainsi que son périple à lui venait de débuter. Or, tout voyage a son lot de surprises et la caraque s'avéra abriter à la fois la créature la plus essentielle à sa vie, et paradoxalement, celle dont la vie n'a que pour objectif de mettre un terme à la sienne. Et bien entendu ces deux créatures ne se séparaient jamais.
Pourquoi essentielle à sa vie ? Les êtres tel que lui n'ont que deux plaisirs. S'acharner à faire diminuer sans raison apparente le niveau vital des vivres et surtout, s'abreuver des sentiments divers traversant les regards de ceux qu'ils croisent sur leur passage. Et Elle. Elle. Dans son regard, il a vu la surprise, le dégoût, une pointe de méfiance et surtout, il a vu s'allumer la rage et vu briller cet éclair de défi, celui qui signifie ; « l'un de nous est de trop ici et je vais te prouver que ta place est de l'autre côté du bastingage. »

Un rêve, pour l'être perfide qu'il incarne. Verra bien qui ira nager le premier.

Ce soir devait être celui de la consécration. Celui on il serait rassasié de l'entendre hurler, réveillée dans son sommeil alors qu'il escaladerait son corps sans la moindre gène.

Et dans l'ombre, le rat s'était approché. Petit à petit, plus mesquin que jamais. Jusqu'à ce que sur cette couche de fortune encore vaguement éclairée par les dernières lueurs de la bougie, une masse sombre ne s'éveille. Là. Juste contre elle, lovée contre ses jambes. Noir. Orné de deux émeraudes aux pupilles de plus en plus dilatées et figées sur lui.

En quelques secondes, le rat avait pris la fuite, chutant souplement sur le plancher craquant pour disparaître sous une plinthe mal ajustée de qualité italienne.

Sa Merveille protégée par un chat. Ils avaient embarqué un CHAT !!!!

Risquer sa fourrure pour grimper sur un navire chargé de vivre. Choisir le seul sur lequel l'équipage avait fait le choix d'embarquer le diable... Voilà qui forgera son expérience de rat... Ne pas laisser son odorat masqué par les seules saveurs des tonneaux...Vérifier la présence à bord de véritables nuisibles avant le départ... Ressassant sa faute, il engage sa toilette, tapi au fond de son trou. Rira bien qui rira le dernier.

Zarathustras

... Quelques mois passèrent pour préparer LE fameux grand voyage ... vers Alexandrie et Le Sanctuaire aux confins de la Méditerranée ...

Après installation et aménagement à Bertincourt en Artois début juin 1462, Dory et Zara possédaient une magnifique maison devant la mer à côté du port de Bertincourt.
Ils préparèrent les malles ensemble. Zara organisa les différentes étapes du grand voyage avec ses cartes et compas. Il invita différents amis Capitaines à participer à cette superbe aventure. Ils acceptèrent sans aucune hésitation, ravis.

Nous avons quitté le port de Bertincourt le 13 octobre 1462 à midi avec 3 navires pour commencer.
Nous voilà partis pour une belle et longue croisière...
Après Vannes, La Rochelle, Alcacér do Sal, Barcelone, nous fîmes une longue escale à Montpellier. Trop longue, attendant en vain la construction d'une caraque de guerre qui ne sera jamais construite. Les Hautes Autorités, surtout Maritimes, sont toujours aussi lamentables en Languedoc...
Nous avons quitté le port de Montpellier le 21 février 1463 pour aller en Italie avec une flotte composée de 4 navires et une quarantaine de passagers: Equynoxe, La Voie Lactée, Le Typiak et le dernier né, une caraque de commerce, Mon Seul Désir.
Une dizaine de Capitaine étaient présents, pouvant se relayer à la barre.

Une autre longue escale eu lieu dans le port de Piombino en Italie. Un mois fut nécessaire pour permettre la construction de 2 nouveaux navires, possible ici. Une caraque de guerre puis une nave commerciale.
L'accueil Italien était conforme à sa renommée. Hors quelques longueurs administratives, tout fut extrêmement agréable. La Ministre de la Marine de la République de Florence, Dame Zedda, Madama dei Palleschi Pallottina, a droit à une palme d'or pour toute son aide et ses diverses actions face à mes nombreuses requêtes. Le Chef de port de Piombino, Sire Magnanimus, nous a beaucoup aidé aussi. Sincères félicitations à tous les 2 !
Les voyages permettent de rencontrer, parfois, des personnes très intéressantes. Ce fut un réel bonheur de faire la connaissance de Zedda et de Magnanimus.
Lors de notre retour d'Alexandrie et du Sanctuaire, si cela est possible, nous ferons un petit passage à Pisa pour que je puisse croiser en taverne Zedda afin de partager des bières avec elle. J'espère vivement que cela sera possible ...

Zara était heureux de son passage à Piombino où il a pu obtenir, en autre, 300 boisseaux de sel pour ses amis fromagers et producteurs de jambons.
Mais, surtout, une caraque de guerre au nom de Harima puis une nave nommée La Nébuleuse de l'Aigle. Deux superbes navires neufs de fabrication Italienne. C'est à dire, magnifique en tout point. Longue vie et superbes croisières à ces 2 navires !

Départ de Piombino avec 6 navires le samedi 21 mars 1463 vers 23h00. Direction Alexandrie puis Le Sanctuaire, que nous devrions atteindre en 2 ou 3 semaines...
A partir d'ici, une quinzaine de capitaines pourrait se relayer.

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Ilan

A Pombino en Italie....

À la belle ville du bord de mer, les tavernes très animées.
Le marché où respirent les joies des épices et autres produits du coin.
Les mamas souvent assisent devant leurs portes, sur les marches de pierre et qui observer les moindres faits et gestes. Il avait su les dompter le Ilan, même s'il ne comprenait rien à leurs paroles aux accents chantants. Mais elles avaient su de suite que c'était un gourmand, de ce fait, très souvent elle attendait qu'il passe pour le fourni en gâteau et autres confiseries, lui les récompensant de bise et de câlin.
Et le fait le plus étrange, le curé assit dans un coin discret, qui semblait ne plus respirer.
Oh il avait bien tenté le jeune Des Charmilles de le réveiller, mais peine perdue, en le bougeant, il avait fait tomber une de ses mains. Bien entendu, il n'était pas resté à coter, fallait-il pas qu'on dise de lui qu'il pille les morts. Du coup ils étaient restés à prier le Très Haut, dans l'une des maisons louées pendant leur séjour dans la ville.

Une semaine avant le départ et déjà c'était le boulot de mousse qui reprenait.
Charger les caisses de ravitaillement, que le capitaine avait fait durant son séjour en ville.
Réparer les planches de la passerelle qui s'était cassé sous le poids des malles parfois très lourdes. Il faut dire que les voyageurs étaient là depuis un long moment, et que leurs malles s'étaient aussi rempli de souvenir.
Astiquer le pont, pour faire un bel accueil au passager. Et bien entendu, vérifier que rien ne manquer, car une fois en mer, on ne rebrousserait pas chemin parce qu'on avait oublié quelques choses. Cela lui rappela le jour ou un couple se disputer, parce que la femme avait oublié sa brosse à cheveux dans la ville d'avant et que l'homme refusait de retourner la chercher.

L'embarquement se fit. Les voyageurs semblaient même pressés de partir. Non parce qu'ils n'aimaient pas la ville au contraire, mais parce qu'ils avaient hâte de voir l'Alexandrie, tout comme le jeune Ilan d'ailleurs.
Une fois tout le monde embarqués et positionnés dans leurs cabines respectives, ce fut au tout jeune mousse en chef de distribuer les rôles, et ça il en était fier le jeune des charmilles.
Soline et Cléalan, en mess, on n'allait pas changer une si bonne cuisinière et son aide. Jeanne préférant faire le pont avec le jeune Ilan, et les autres eurent aussi leurs occupations, c'est que sur un bateau il y avait toujours à faire.

Et les jours passaient et le bateau dansait sur l'eau, l'ambiance était des plus agréables, des chants de marins se faisaient entendre d'un bout a l'autre du navire, les pêcheurs tapaient du pied au son de la mélodie tout en râlant de ne rien attraper. Sauf que voilà, un des passagers, très peu doué avec son filet, avait réussi l'exploit d'envoyer son outil de pêche dans la grande voile, bloquant ainsi celle-ci.
Le jeune blond fut appelé et hissé le long du mât, dont il mit au moins une heure avant de réussir à libérer la voile des hameçons qui étaient accrochés au filet. Par chance, celle-ci ne fut pas abîmée, le jeune mousse ayant bien fait attention de ne pas tiré mais bien des-hameçonner la voile. Une fois les pieds posés sur le bois du pont, il rendit son filet à son père en secouant la tête, l'air de dire, et ben, on est mal barré si on veut du poisson avec toi.
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[RP] A l'infini et au delà, le grand voyage