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[RP] A l'infini et au delà, le grand voyage

Clealan
Montpellier quelques semaines plus tard,


Le temps passait, nos voyageurs attendaient impatiemment le jour J.


Le temps de faire quelques allées et venues dans les comtés voisins, laissant le Pirate impitoyable sous la tutelle d'Eshu, tout s'était bien passé malgré quelques alertes brigandesques.


La joie des retrouvailles avec le blondinet, et voilà que déjà les relations étaient émaillées de quelques chamailleries entre le Père et le Fils, Soline temporisait.



Ilan.....Ilan!!!! Mais vas tu me dresser ce chien? Il est grand temps de l'éduquer!


La veille Ouaf Ouaf s'était allégrement soulagé dans la malle des affaires du Blond, et il avait exigé qu'Ilan fasse la lessive, hors de question qu'il répare lui même les bétises du toutou. Sa brune princesse était passée par là et évidemment avait fait le nécessaire, Ilan échappait une fois de plus à la corvée. Mais il ne cesserait d'attendre que son fils éduque le chien.
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Clealan
Et c'est le temps qui court , court....qui....

Le temps ..;le temps toujours le temps , le temps de l'horloge, le temps du ciel, le temps....


Piombino, Italie


Ils étaient arrivés en Italie depuis une bonne semaine après un long moment passé à Montpellier, a palabrer pour obtenir une construction qui ne vint pas, mais ca yest c'était sur , enfin le départ pour le Grand Voyage se précisait. Le capitaine leur avait donné la date, la vie était douce en Italie, douce jusqu'à ce soir fatidique.


C'étaient ils tous donné le mot? Ils avaient décrété qu'il était gros ! Lui! Gros! Pfffff....il avait sous les yeux le tableau fait à leur arrivée, et il avait beau se regarder, non il ne se trouvait pas gros ..même pas enrobé....et gnia gnia gnia et gnia ..t'as du ventre papounet,

Holà Clé mais t'es gros ta bedaine pend...;


Quelle bedaine?...jaloux va!


Et tandis qu'il trimait comme un forçat , dans son dos , les traitres, ils avaient décrété qu'il ne devait plus ingérer ni gateaux , ni crêpes, ni rien en fait.

Contrarié il avait donc diné d'une demi part d'un huitième de tourte à la viande , de trois feuilles , oui oui trois, de salade et de trois quart d'une petite pomme, et s'il tombait malade, ou d'inanition ca serait de leur faute ! On allait voir ce qu'on allait voir le bras de fer avait commencé!

C'est donc l'estomac très léger qu'il avait entrainé sa compagne dans une marché forcée en faisant la tour des remparts de la ville...pas question de flaner..nomého!

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Clealan
Quelque part en mer


Le voyage avait commencé, enfin le Vrai voyage, la destination finale, depuis des mois qu'ils attendaient et le rêve allait se réaliser pour le miniblond.

La Brunette menait la cambuse tambours battants, et il la secondait au mieux, il était question d'organiser une petite fête à bord de l'Equynoxe afin que tous les passagers fassent connaissance, évidemment ils avaient constaté que certains, pour ne pas dire un certain nombre restaient enfermés dans les cabines, ne profitant même pas du paysage qui s'offrait à leurs yeux!

Le paysage ?! ....quel paysage me direz vous...la mer, toujours la mer! Hé bien détrompez vous, d'abord parce que la mer est toujours changeante pour qui prend le temps de l'observer, ensuite parce que longer les côtes et voir les découpes, regarder ces milles petits éclats que sont les éclairages dans les villages ou la puissance d'un phare tout proche dans la nuit, c'est magique, presque autant que le ciel étoilé par temps clair.


Donc une fête s'organisait, et le blond allait et venait de la cale à la cambuse et de la cambuse au mess, dans un premier temps il remonta des tonneaux, des tonneaux de vin , des tonneaux de bières, l'eau il fallait la garder, c'est une denrée précieuse en mer!

Il avait posé des casiers et la pêche avait été fructueuse, il déposa ses prises sur le comptoir de la cambuse.



Ma douce....voilà de quoi commencer le festin...;je retourne sur le pont, j'espère qu'Ilan pourra m'aider à accrocher quelques petites banderoles garnies de fanions ainsi que quelques lampions!

Qu'en pensez vous ...le temps est doux on pourrait passer la soirée sur le pont, sait on jamais il y aura peut-être quelques danseurs, nous avons des musiciens parmi les passagers?

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Le_nuisible
Navire Harima – Quelque part en Méditerranée – 26 mars 1463

Perfide, discret, patient, autant de qualités, oui oui, de qualités, savamment cultivées, générations après générations, pour lui permettre, le plus sûrement du monde, d'arriver à ses fins. Dans l'ombre, il attend. Parfois immobile, parfois tenté d'approcher pour gagner avec prudence un espace plus approprié. Plus près d'elle. Pourquoi elle ? C'est simple. Elle le provoque et son espèce ne tolère qu'aucun défi ne tombe dans l'oubli.

Quelques jours plus tôt, quai de Pombino – Italie.

Il s'était précipité, slalomant hors d'haleine entre les marins et ouvriers arpentant les quais, pressés et chargés de tonneaux. De magnifique cylindres de bois dont il sait par expérience qu'ils contiennent monts et merveilles. Son odorat ne le trompe jamais, pas plus que l'application qu'ont ces hommes à les déplacer et à solidement les arrimer aux mats. Les odeurs sont variées, mélangeant celles du miel, de l'eau fraîche et de la viande salée. Il fallait faire vite, comme en témoigne le dernier appel du Capitaine. Ils n'attendront aucun retardataire et encore moins s'il s'agit d'un passager clandestin.
Un dernier saut, pour solidement refermer ses doigts autour de la corde du dernier amarre.

Encore un effort. Le tangage du départ rend difficile l'escalade et la moindre erreur pourrait le condamner à la noyade.

Mais le voilà à bord.

C'est ainsi que son périple à lui venait de débuter. Or, tout voyage a son lot de surprises et la caraque s'avéra abriter à la fois la créature la plus essentielle à sa vie, et paradoxalement, celle dont la vie n'a que pour objectif de mettre un terme à la sienne. Et bien entendu ces deux créatures ne se séparaient jamais.
Pourquoi essentielle à sa vie ? Les êtres tel que lui n'ont que deux plaisirs. S'acharner à faire diminuer sans raison apparente le niveau vital des vivres et surtout, s'abreuver des sentiments divers traversant les regards de ceux qu'ils croisent sur leur passage. Et Elle. Elle. Dans son regard, il a vu la surprise, le dégoût, une pointe de méfiance et surtout, il a vu s'allumer la rage et vu briller cet éclair de défi, celui qui signifie ; « l'un de nous est de trop ici et je vais te prouver que ta place est de l'autre côté du bastingage. »

Un rêve, pour l'être perfide qu'il incarne. Verra bien qui ira nager le premier.

Ce soir devait être celui de la consécration. Celui on il serait rassasié de l'entendre hurler, réveillée dans son sommeil alors qu'il escaladerait son corps sans la moindre gène.

Et dans l'ombre, le rat s'était approché. Petit à petit, plus mesquin que jamais. Jusqu'à ce que sur cette couche de fortune encore vaguement éclairée par les dernières lueurs de la bougie, une masse sombre ne s'éveille. Là. Juste contre elle, lovée contre ses jambes. Noir. Orné de deux émeraudes aux pupilles de plus en plus dilatées et figées sur lui.

En quelques secondes, le rat avait pris la fuite, chutant souplement sur le plancher craquant pour disparaître sous une plinthe mal ajustée de qualité italienne.

Sa Merveille protégée par un chat. Ils avaient embarqué un CHAT !!!!

Risquer sa fourrure pour grimper sur un navire chargé de vivre. Choisir le seul sur lequel l'équipage avait fait le choix d'embarquer le diable... Voilà qui forgera son expérience de rat... Ne pas laisser son odorat masqué par les seules saveurs des tonneaux...Vérifier la présence à bord de véritables nuisibles avant le départ... Ressassant sa faute, il engage sa toilette, tapi au fond de son trou. Rira bien qui rira le dernier.



Zarathustras
... Quelques mois passèrent pour préparer LE fameux grand voyage ... vers Alexandrie et Le Sanctuaire aux confins de la Méditerranée ...

Après installation et aménagement à Bertincourt en Artois début juin 1462, Dory et Zara possédaient une magnifique maison devant la mer à côté du port de Bertincourt.
Ils préparèrent les malles ensemble. Zara organisa les différentes étapes du grand voyage avec ses cartes et compas. Il invita différents amis Capitaines à participer à cette superbe aventure. Ils acceptèrent sans aucune hésitation, ravis.

Nous avons quitté le port de Bertincourt le 13 octobre 1462 à midi avec 3 navires pour commencer.
Nous voilà partis pour une belle et longue croisière...
Après Vannes, La Rochelle, Alcacér do Sal, Barcelone, nous fîmes une longue escale à Montpellier. Trop longue, attendant en vain la construction d'une caraque de guerre qui ne sera jamais construite. Les Hautes Autorités, surtout Maritimes, sont toujours aussi lamentables en Languedoc...
Nous avons quitté le port de Montpellier le 21 février 1463 pour aller en Italie avec une flotte composée de 4 navires et une quarantaine de passagers: Equynoxe, La Voie Lactée, Le Typiak et le dernier né, une caraque de commerce, Mon Seul Désir.
Une dizaine de Capitaine étaient présents, pouvant se relayer à la barre.

Une autre longue escale eu lieu dans le port de Piombino en Italie. Un mois fut nécessaire pour permettre la construction de 2 nouveaux navires, possible ici. Une caraque de guerre puis une nave commerciale.
L'accueil Italien était conforme à sa renommée. Hors quelques longueurs administratives, tout fut extrêmement agréable. La Ministre de la Marine de la République de Florence, Dame Zedda, Madama dei Palleschi Pallottina, a droit à une palme d'or pour toute son aide et ses diverses actions face à mes nombreuses requêtes. Le Chef de port de Piombino, Sire Magnanimus, nous a beaucoup aidé aussi. Sincères félicitations à tous les 2 !
Les voyages permettent de rencontrer, parfois, des personnes très intéressantes. Ce fut un réel bonheur de faire la connaissance de Zedda et de Magnanimus.
Lors de notre retour d'Alexandrie et du Sanctuaire, si cela est possible, nous ferons un petit passage à Pisa pour que je puisse croiser en taverne Zedda afin de partager des bières avec elle. J'espère vivement que cela sera possible ...

Zara était heureux de son passage à Piombino où il a pu obtenir, en autre, 300 boisseaux de sel pour ses amis fromagers et producteurs de jambons.
Mais, surtout, une caraque de guerre au nom de Harima puis une nave nommée La Nébuleuse de l'Aigle. Deux superbes navires neufs de fabrication Italienne. C'est à dire, magnifique en tout point. Longue vie et superbes croisières à ces 2 navires !

Départ de Piombino avec 6 navires le samedi 21 mars 1463 vers 23h00. Direction Alexandrie puis Le Sanctuaire, que nous devrions atteindre en 2 ou 3 semaines...
A partir d'ici, une quinzaine de capitaines pourrait se relayer.

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Ilan
A Pombino en Italie....

À la belle ville du bord de mer, les tavernes très animées.
Le marché où respirent les joies des épices et autres produits du coin.
Les mamas souvent assisent devant leurs portes, sur les marches de pierre et qui observer les moindres faits et gestes. Il avait su les dompter le Ilan, même s'il ne comprenait rien à leurs paroles aux accents chantants. Mais elles avaient su de suite que c'était un gourmand, de ce fait, très souvent elle attendait qu'il passe pour le fourni en gâteau et autres confiseries, lui les récompensant de bise et de câlin.
Et le fait le plus étrange, le curé assit dans un coin discret, qui semblait ne plus respirer.
Oh il avait bien tenté le jeune Des Charmilles de le réveiller, mais peine perdue, en le bougeant, il avait fait tomber une de ses mains. Bien entendu, il n'était pas resté à coter, fallait-il pas qu'on dise de lui qu'il pille les morts. Du coup ils étaient restés à prier le Très Haut, dans l'une des maisons louées pendant leur séjour dans la ville.

Une semaine avant le départ et déjà c'était le boulot de mousse qui reprenait.
Charger les caisses de ravitaillement, que le capitaine avait fait durant son séjour en ville.
Réparer les planches de la passerelle qui s'était cassé sous le poids des malles parfois très lourdes. Il faut dire que les voyageurs étaient là depuis un long moment, et que leurs malles s'étaient aussi rempli de souvenir.
Astiquer le pont, pour faire un bel accueil au passager. Et bien entendu, vérifier que rien ne manquer, car une fois en mer, on ne rebrousserait pas chemin parce qu'on avait oublié quelques choses. Cela lui rappela le jour ou un couple se disputer, parce que la femme avait oublié sa brosse à cheveux dans la ville d'avant et que l'homme refusait de retourner la chercher.

L'embarquement se fit. Les voyageurs semblaient même pressés de partir. Non parce qu'ils n'aimaient pas la ville au contraire, mais parce qu'ils avaient hâte de voir l'Alexandrie, tout comme le jeune Ilan d'ailleurs.
Une fois tout le monde embarqués et positionnés dans leurs cabines respectives, ce fut au tout jeune mousse en chef de distribuer les rôles, et ça il en était fier le jeune des charmilles.
Soline et Cléalan, en mess, on n'allait pas changer une si bonne cuisinière et son aide. Jeanne préférant faire le pont avec le jeune Ilan, et les autres eurent aussi leurs occupations, c'est que sur un bateau il y avait toujours à faire.

Et les jours passaient et le bateau dansait sur l'eau, l'ambiance était des plus agréables, des chants de marins se faisaient entendre d'un bout a l'autre du navire, les pêcheurs tapaient du pied au son de la mélodie tout en râlant de ne rien attraper. Sauf que voilà, un des passagers, très peu doué avec son filet, avait réussi l'exploit d'envoyer son outil de pêche dans la grande voile, bloquant ainsi celle-ci.
Le jeune blond fut appelé et hissé le long du mât, dont il mit au moins une heure avant de réussir à libérer la voile des hameçons qui étaient accrochés au filet. Par chance, celle-ci ne fut pas abîmée, le jeune mousse ayant bien fait attention de ne pas tiré mais bien des-hameçonner la voile. Une fois les pieds posés sur le bois du pont, il rendit son filet à son père en secouant la tête, l'air de dire, et ben, on est mal barré si on veut du poisson avec toi.

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