Umbra
[Attention, ce pr nest pas un pr sur le cyclimse. Merci de votre compréhension.*]
Aujourdhui, il fait assez beau et chaud pour que les ivrognes aient une raison valable de tenir le comptoir jusquà plus soif. Dans le recoin dune taverne, pour combler lattente de la réception d'une commande particulière, lOmbre se réhydrate ou plutôt... Son foie éponge. Mais voilà, lalcool et la chaleur ne font pas bon ménage : bien vite la tête commence à tourner, lesprit à divaguer et la langue à fourcher. Heureusement pour elle, le livreur ne se fait pas prier. Les écus passent dune main à lautre tandis que le colis échange de propriétaire à son tour.
Il est encore tôt dans laprès-midi, quand lhuis du rade sexplose pour laisser apparaitre la Noiraude chancelante dans lencadrement. Un bol dair frais ne ferait pas de mal à ces poivrots qui nont pas vu la lumière du jour derrière les carreaux opaques de poussière. Là-dedans, ça macère lalcool, la pisse et la sueur. Une fragrance nauséabonde qui ne tarde pas à faire chavirer le coeur dOmbeline, cette dernière se vidant les tripes sur le seuil sous les grognements du tenancier :
Mais putain, tu peux pas louvrir correctement cette porte, bougre de manchote !
*blouuuaaarrrp*
Et, en plus, elle se vidange sur mon parquet ?! Casse-toi lendeuillée ! Des gueules comme toi, on en veut pas ici !
Sous un soleil de plomb, la Bâtarde rase les murs de la Capitale. Paris, étuve ce jour-là, transpire et suffoque. La Corneille titube et halète sous les oeillades choquées des passants. Jonchant le bord de Seine devant les regards goguenards des marins présents, la mercenaire, paquet au poing, peine à atteindre sa destination.
Après avoir rampé les degrés et poussant la porte grinçante de son taudis parisien, lOmbre peste, une fois de plus, contre ce dernier devenu une vraie fournaise en cette journée ensoleillée. Les combles défraichies ne labritant déjà pas de la pluie retiennent, malheureusement en plus, les fortes températures. Vautrée sur sa paillasse, Umbra pantèle :
Petite soeur, nous avons été livrées...Nous allons enfin pouvoir aller quérir notre dû...
Un sourire étire difficilement les lippes de lAvinée tandis que son regard trouble tente de saccrocher à lun des visages déformés qui tanguent devant les iris brumeuses.
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Aujourdhui, il fait assez beau et chaud pour que les ivrognes aient une raison valable de tenir le comptoir jusquà plus soif. Dans le recoin dune taverne, pour combler lattente de la réception d'une commande particulière, lOmbre se réhydrate ou plutôt... Son foie éponge. Mais voilà, lalcool et la chaleur ne font pas bon ménage : bien vite la tête commence à tourner, lesprit à divaguer et la langue à fourcher. Heureusement pour elle, le livreur ne se fait pas prier. Les écus passent dune main à lautre tandis que le colis échange de propriétaire à son tour.
Il est encore tôt dans laprès-midi, quand lhuis du rade sexplose pour laisser apparaitre la Noiraude chancelante dans lencadrement. Un bol dair frais ne ferait pas de mal à ces poivrots qui nont pas vu la lumière du jour derrière les carreaux opaques de poussière. Là-dedans, ça macère lalcool, la pisse et la sueur. Une fragrance nauséabonde qui ne tarde pas à faire chavirer le coeur dOmbeline, cette dernière se vidant les tripes sur le seuil sous les grognements du tenancier :
Mais putain, tu peux pas louvrir correctement cette porte, bougre de manchote !
*blouuuaaarrrp*
Et, en plus, elle se vidange sur mon parquet ?! Casse-toi lendeuillée ! Des gueules comme toi, on en veut pas ici !
Sous un soleil de plomb, la Bâtarde rase les murs de la Capitale. Paris, étuve ce jour-là, transpire et suffoque. La Corneille titube et halète sous les oeillades choquées des passants. Jonchant le bord de Seine devant les regards goguenards des marins présents, la mercenaire, paquet au poing, peine à atteindre sa destination.
Après avoir rampé les degrés et poussant la porte grinçante de son taudis parisien, lOmbre peste, une fois de plus, contre ce dernier devenu une vraie fournaise en cette journée ensoleillée. Les combles défraichies ne labritant déjà pas de la pluie retiennent, malheureusement en plus, les fortes températures. Vautrée sur sa paillasse, Umbra pantèle :
Petite soeur, nous avons été livrées...Nous allons enfin pouvoir aller quérir notre dû...
Un sourire étire difficilement les lippes de lAvinée tandis que son regard trouble tente de saccrocher à lun des visages déformés qui tanguent devant les iris brumeuses.
* Citation adaptée pour le RP et tirée du film "La Classe Américaine (Le grand détournement)
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