Vasco.
Il aimait parler...Beaucoup. Il aimait écrire... presque autant. enfin, il était avant tout un sicilien et la parole restera toujours la parole. Et puis, Ina l'inspirait. Elle avait une couverture pour masquer ses activités illicites. Il lui en fallait donc une aussi. C'était l'évidence même. Elvy lui avait dit que l'AAP, c'était mort : il voulait le voir de ses yeux. Après le pillage de Péronne, la Spiritu Sanguis avait pris un peu de repos. Les femmes étaient fourbues et les hommes avaient de plus en plus de mal à les supporter. Enfin, les autres hommes! Sur la route de Compiègne à Paris, il avait trouvé un cheval. Quelle aubaine! La route serait bien plus rapide ainsi. Quoi? La paire de fesses qui se trémoussait dans le buisson près du cheval? Oh, Velasco l'avait signalé à la maréchaussée du village suivant. Il était préférable d'aller retirer cette entrave avant qu'elle ne blesse quelqu'un. Un accident est si vite arrivé sur les routes du royaume.
C'était seulement la deuxième fois qu'il mettait les pieds à Paris. La première occasion qu'il avait eu fut lors du mariage de Fleur à la Cathédrale Nôtre-Dame. A l'époque, il n'était encore qu'un Spiritu Sanguis tout frais : A peine un ou deux brigandage pas plus. Il apprenait son travail sous les ordres de la Belette. Depuis, il était passé du côté de l'Hermine et il n'avait pas perdu au change. Nôtre-Dame...Il s'en était passé des choses lors de ce mariage. Et ces choses-là, mieux valaient qu'elles restent secrètes.
L'AAP...Elvy avait peut-être raison. N'empêche, il y avait encore des bureaux. L'endroit ne paraissait pas si désert que ça. Pour l'occasion, le sicilien avait tronqué ses habits de voyage et de brigands par des vêtements de meilleure facture. C'était un cadeau de la paire de fesses qui se trémoussait dans le buisson près du cheval providentionnel. Velasco Visconti, la personne aux milles visages, celui qui adaptait sa parlure, son comportement et son accoutrement en fonction de son interlocuteur.
- Buenasera Signora! Je suis bien à l'AAP? Je m'appelle velasco Visconti, fier chevaucheur de la Méditerranée. J'ai quelques contrats à honorer dans le coin et je me suis dit que, tant qu'à être sur Paris, autant en profiter pour visiter vos splendides locaux! Mais dites-moi, mia cara, n'y aurait-il pas quelqu'un qui pourrait me recevoir? J'avoue que le métier de journaliste me tente assez...
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C'était seulement la deuxième fois qu'il mettait les pieds à Paris. La première occasion qu'il avait eu fut lors du mariage de Fleur à la Cathédrale Nôtre-Dame. A l'époque, il n'était encore qu'un Spiritu Sanguis tout frais : A peine un ou deux brigandage pas plus. Il apprenait son travail sous les ordres de la Belette. Depuis, il était passé du côté de l'Hermine et il n'avait pas perdu au change. Nôtre-Dame...Il s'en était passé des choses lors de ce mariage. Et ces choses-là, mieux valaient qu'elles restent secrètes.
L'AAP...Elvy avait peut-être raison. N'empêche, il y avait encore des bureaux. L'endroit ne paraissait pas si désert que ça. Pour l'occasion, le sicilien avait tronqué ses habits de voyage et de brigands par des vêtements de meilleure facture. C'était un cadeau de la paire de fesses qui se trémoussait dans le buisson près du cheval providentionnel. Velasco Visconti, la personne aux milles visages, celui qui adaptait sa parlure, son comportement et son accoutrement en fonction de son interlocuteur.
- Buenasera Signora! Je suis bien à l'AAP? Je m'appelle velasco Visconti, fier chevaucheur de la Méditerranée. J'ai quelques contrats à honorer dans le coin et je me suis dit que, tant qu'à être sur Paris, autant en profiter pour visiter vos splendides locaux! Mais dites-moi, mia cara, n'y aurait-il pas quelqu'un qui pourrait me recevoir? J'avoue que le métier de journaliste me tente assez...
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